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Pour l’Eglise catholique :

Une faute c’est :

à la fois un manquement et une tromperie sur le but recherché, les


moyens mis en œuvre ou le résultat acquis. La tromperie porte donc sur ce
qui aurait dû être fait et qui ne l’a pas été : la faute est le manque à un
devoir, à une règle.

Un péché c’est :

de l’ordre de la relation. Les relations peuvent être plus ou moins


compromises : un péché blesse la relation à Dieu. Toute faute n’est donc pas
un péché. Pour qu’il y ait péché, il faut qu’une relation personnelle soit ise en
cause. C’est pourquoi le refus d’aimer, le refus de l’autre, sont finalement
présents en tout péché.

Tous les péchés n’ont pas la même gravité. Saint Jean distinguait les
péchés qui ne conduisent pas à la mort, c’est-à-dire à la séparation radicale
d’avec Dieu, et ceux qui y conduisent.

Le péché qui conduit à la mort est celui qui refuse Dieu pour ce qu’il est,
tel qu’il s’est révélé dans le Christ ; il peut prendre bien des formes, mais il a
toujours certaines caractéristiques : il touche des réalités graves, il est
accompli en connaissance de cause et son auteur a une réelle volonté de le
commettre. Il est complexe de dresser une liste de péchés mortels puisque,
en plus de la gravité objective de l’acte, il faut apprécier la connaissance et
la volonté impliquée en cet acte. Chaque époque a mis en avant telle ou telle
liste.

Le péché véniel ( du latin = pardon) est un manquement à ce que Dieu


attend de l’Homme dans la vie quotidienne. Un acte de charité ou un véritable
regret obtiennent le pardon de ses péchés véniels.

Mais, il existe des domaines où le refus de Dieu est plus grave,


objectivement, qu’en d’autres.

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