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TS Exercices sur droites et plans de l’espace Déterminer l’intersection des plans (AFC) et (BEG).
19 Soit P un plan de l’espace et A, B, C trois points non alignés qui n’appartiennent pas à P. H G
On suppose que (AB) coupe P en C', que (AC) coupe P en B' et que (BC) coupe P en A'.
Démontrer que les points A', B', C' sont alignés. E K
Refaire la figure au propre. F
I
A
J
C D
B C
A B
B'
C'
A'
P a b c
E
F 22 Soit ABCDEFGH un cube.
Démontrer que (BEG) / / (ACH).
Citer le théorème utilisé.
25 Soit SABCD une pyramide régulière de sommet S dont la base ABCD est un carré.
Déterminer la droite d’intersection des plans (SAB) et (SCD).
26 Soit D et D deux droites de l’espace contenues dans un plan P et sécantes en un point A. 29 Dans chaque cas, représenter un cube ABCDEFGH et placer les points M et N comme indiqué.
Soit M un point n’appartenant pas au plan P. Construire la section du cube par le plan (AMN).
On note Q le plan défini par le point M et la droite D et Q le plan défini par le point M et la droite D .
Pourquoi les plans Q et Q sont-ils sécants ? Quelle est l’intersection de Q et Q ? 1er cas : M ]BC[ et N ]EF[ 2e cas : M ]BC[ et N ]GH[
E
F
D D
C C
A B A B
D
C
D
H G H J G B
J
I J
E E
F C
I F
I
31 Soit ABCDEFGH un cube et I un point fixé de ]AB[. Tracer la section du cube par le plan (ICH).
D D H
C C G
K E
A K B A B F
D
C
A B
32 Sur le cube ci-dessous tracer la section par le plan (IJK).
H G
E F
I
D
C
J
A B
33 Dans chaque cas, on a dessiné le patron d’un cube et, en rouge, l’intersection d’un plan P avec faces du
cube.
Reproduire les patrons.
Déterminer la nature de la section du cube par le plan P et, toujours en rouge, la représenter sur une figure en
perspective du cube.
1 ABCDEFGH : cube E
I : milieu de [AD] F
K
J : milieu de [BC]
K : milieu de [EF]
L : milieu de [GH]
Cet exercice s’appuie sur la vision dans l’espace et un peu aussi sur le raisonnement.
H G
M
N
E H
F G
E
F
D
C
M
D
A B C
4 Figure On obtient le point d’intersection de (MH) et de (ABC) en prolongeant la droite (MH) et la droite (BD) (tracé
H G hors solide).
On construit l’intersection des droites (MH) et (BD) qui sont deux droites coplanaires sécantes.
E 6 Intersections de plans dans un cube
K
F
L H G
E
D F
C
J
A B
I
D
C
I [AB)
I [AB]
(DI) (AC) = { J } A B
K [CG]
(CE) (AK) = { L } 1°) (AEF) et (BCG) sont sécants selon la droite (BF).
I D
C
I
C A B
A
Soit I le centre de la face ABCD et J le centre de la face EFGH.
J B
L’intersection des plans (AEC) et (BFD) est la droite (IJ).
9 SABCD : pyramide régulière de sommet S dont la base ABCD est un carré de centre O
D
Faire une figure.
I
S
C
A
J
B D C
8 ABCDEFGH : cube
I : point quelconque de [AB]
S
J : point quelconque de [BC]
Propriété à utiliser :
Si deux plans distincts P et Q ont un point A en commun, alors il sont sécants et leur intersection est une droite
D C passant par A.
10 ABCDEFGH : cube
D
C
A B
11 ABCD : tétraèdre
H G D
E M
F A
M
I
J O
D
C
I P
A B
3°) La droite d’intersection des plans (ABC) et (EGM) est la droite (IJ) (car I appartient à (AB) et (EM) et J B
appartient à (BC) et (GM)).
13 1°) Figure 2°) Justifions que les points O et I appartiennent au plan (MAB).
Il n’y a pas moyen de faire une figure exacte au départ. Démontrons que O appartient à (MAB).
Au départ, on fait juste une figure pour raisonner.
C’est seulement après le résultat qui va être démontré que l’on pourra faire une figure exacte. Le point O appartient à la droite (AB).
A et B sont deux points du plan (MAB) donc tous les points de (AB) appartiennent à (MAB).
D D’où O appartient à (MAB).
M Démontrons que I appartient à (MAB).
A
Le point I appartient à la droite (MA).
M et A sont deux points du plan (MAB) donc tous les points de (MA) appartiennent à (MAB).
I D’où I appartient à (MAB).
J O
P 3°) Cherchons si les points O, I, J sont alignés.
S D
A D
C
C
B A
I B
En général, on s’arrange pour qu’il y ait trois faces visibles sur la représentation en perspective d’un prisme.
F
D
S
E
J
I
A D
C
C
A
B
B
I
16 ABCD : tétraèdre
En prolongeant (MP), on obtient un point K aligné avec I et J.
M [AB]
15 ACBDEF : prisme droit de bases ABC et DEF N [AD]
P [AD]
Traçons la droite d’intersection des plans (AEC) et (BDF).
(MN) / / (BC) On prolonge les droites (MN) et (BC) ; elles se coupent en un point J.
(NP) / / (CD) La droite d’intersection des plans (MNP) et (BCD) est la droite (IJ).
P
M
D
B N
P D
M
N
D
B N
M
C
C A
B
A
D
B N
18 ABCDEFGH : cube
O : centre de ABFE
I J
C Construisons le point d’intersection I de la droite (OH) avec le plan (ABC).
O
D
C
H
G
A B E
F
I
I
Les points O, B, C, H sont coplanaires. J D
On construit le point d’intersection de (OH) avec la droite (BC). C
M
A B
N
19 P : plan de l’espace
A, B, C points non alignés n’appartenant pas à P 21 1°) Pour obtenir un patron du solide, le carré peut être placé en a, b ou en c.
(AB) P = {C'} Le triangle doit être placé en 2.
(AC) P = {B'}
(BC) P = {A'}
A', B', C' sont trois points communs aux plans P et (ABC).
Or P et (ABC) son sécants suivant une droite donc A', B', C' sont alignés sur la droite .
C
B
2°) La réalisation d’un patron du cube tronqué est moins simple qu’il n’y paraît de prime abord.
En effet, I, J, K ne sont pas les milieux des arêtes [EF], [BF] et [FG].
La condition donnée dans l’énoncé est : IJ = JK = KI = EI = KG = JB.
B' On peut calculer la longueur EI en fonction de l’arête a du cube (en centimètres) au moyen d’une équation.
C'
A'
P
20 ABCDEFGH : cube
Démontrons que (BEG) // (ACH).
E I F
On fait une figure.
H G
J
E
F
A B
En effet, posons x = EI (longueurs en centimètres). D
C
On a alors IF = a – x et IJ ( a x ) 2 .
En écriant que IJ = EI, on obtient x (a x ) 2 d’où x 1 2 a 2 . A B
a 2 (CH) // (BE) et (AH) // (BG) (propriété des diagonales des faces opposées d’un cube).
Par suite, on a : x
2 1
donc x a 2
2 1 soit x a 2 2 .
Or si deux droites sécantes d’un plan sont parallèles à deux droites sécantes d’un autre plan, alors ces deux
Un moyen de construction possible est d’utiliser la calculatrice pour déterminer une valeur approchée de x plans sont parallèles.
connaissant la valeur de a (a est égal à 4 pour le patron demandé).
On effectue une construction approchée. Donc (BEG) // (ACH).
Complément :
Une construction exacte est cependant possible comme le montre la figure ci-dessous. On pourrait dire que (CH) et (AH) sont deux droites sécantes du plan (BEG) et que (BE) et (BG) sont deux
On trace le cercle de centre F et passant par B et E. droites sécantes du plan (BEG).
On place le point d’intersection de [AF] et de ce cercle.
On trace le cercle C de centre et passant par B et E
Le cercle C coupe [EF] en E et I.
Le cercle C coupe [BF] en B et J.
On a alors : EI = IJ = BJ.
Ce résultat peut se démontrer en raisonnant dans les triangles EI, IJ, BJ.
23 ABCD : tétraèdre
E I F
I : milieu de [DA]
J : milieu de [DB]
K : milieu de [DC]
J
Démontrons que (IJK) // (ABC).
A B
22 ABCDEFGH un cube.
D H
G
E
K F
I
J
C
D
A C
B A B
Dans le triangle ABD, I est le milieu de [DA] et J est le milieu de [DB] donc (IJ) // (AB) (« théorème des
milieux », on a dit que les théorèmes de géométrie plane s’appliquent dans chaque plan de l’espace). 25 SABCD : pyramide régulière de sommet S à base carrée
De même (JK) // (BC).
Déterminons la droite d’intersection des plans (SAB) et (SCD).
(IJ) (JK) = { J }
S (SAB) et S (SCD) donc S .
Or si deux droites d’un plan sont parallèles à deux droites sécantes d’un autre plan, alors ces deux plans sont (AB) // (CD)
parallèles (théorème 4).
(AB) (SAB)
(CD) (SCD)
Donc (IJK) // (ABC).
Donc d’après le théorème du toit », la droite d’intersection des plans (SAB) et (SCD) est parallèle à (AB).
24 ABCDEFGH : cube
(BEG) (ABC) = Conclusion : est la parallèle à (AB) passant par S.
(EG) // (AC)
(EG) (BEG)
(AC) (ABC)
A B
26 P : plan de l’espace
DP
D P V ]AE[
D D = { A }
Citons deux droites définies par des arêtes, autres que (AB) et (AE), que rencontre la droite (UV).
MP
Q : plan défini par M et D
Q : plan défini par M et D
H G
M
E
F
D'
V
A P
D
D
C
A D.
Or D Q donc A Q.
V
De même, A D. Or D Q donc A Q. D
C
A et M sont deux points communs à Q et Q donc Q Q = (AM).
A U B
Cet exercice prépare à la méthode de prolongement pour les tracés de sections (méthode de tracé hors solide).
27 ABCDEFGH : cube
U ]AB[
28 Sections d’un cube H G
J
On peut utiliser la méthode par parallélisme ou par tracé hors solide (« méthode des points rouges »). E I
F
Pour la méthode de parallélisme, on utilise la construction classique à la règle non graduée et à l’équerre.
H G M
J
E I
F
M
H J G R
E
Le point M est un point de construction.
I F
On n’est pas obligé de nommer les points de construction.
On trace en pointillés les morceaux de droites qui sont cachés.
On colorie la section.
L
D
C
K
A M B
S
H J G R
R
H G
E
I F E N
F P
L
D
C
D
K C
A M B M
A B
R
H G
La section du cube est le pentagone IJLKM.
E N
On obtient une section pentagonale. F P
29 Sections de cubes
D
C
M
A B
On cherche la section du cube par le plan (AMN). 30 Section d’un tétraèdre
On commence par tracer les morceaux de section que l’on connaît.
On effectue ensuite deux tracés hors solide. La seule méthode possible est la méthode de tracé hors solide.
L
H N G
Q K
E
F D
P
B
I J
C
D
C
R
M
A B
M
S
H N G
Q A
E
F
P
L
K
D
C
R D
M B
A B I J
C
La section est le pentagone AMPNQ (ce n’est pas un pentagone régulier ; la seule chose que l’on puisse dire
c’est que les droites (AQ) et (MP) d’une part, et que les droites (NQ) et (AM) d’autre part sont parallèles).
H G
31 Section d’un cube
E
On peut utiliser la méthode de parallélisme ou de tracé hors solide.
F
La méthode par parallélisme est facile à mettre en œuvre.
H G K
E I
F
D C
J
J A B
D
C
A B
I H G
M
E L F
H G K
E
I
F
D
J C
J A B
R
D
C M S
A B
I
M
1er cas : La section du cube est un triangle équilatéral (les côtés du triangle équilatéral ont pour longueur a 2
en désignant par a l’arête du cube).
D
C
H G
E F A B
Remarque :
Il serait intéressant de représenter ces sections sur d’autres patrons du cube (on rappelle qu’il y a 11 patrons
D différents d’un cube ; c’est un problème de dénombrement).
C
A B
H G
E F
D
C
A B
On repasse les arêtes en traits pleins ou en pointillés selon qu’elles sont cachées ou non.