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10 Soit ABCDEFGH un cube.

TS Exercices sur droites et plans de l’espace Déterminer l’intersection des plans (AFC) et (BEG).

Faire une figure pour chaque exercice. 11 Soit ABCD un tétraèdre.


Soit I un point quelconque de [AB] et J un point quelconque de [BC].
1 Soit ABCDEFGH un cube. Déterminer l’intersection des plans (CDI) et (ADJ).
On note I, J, K, L les milieux respectifs de [AD], [BC], [EF], [GH].
Recopier et compléter sans justifier par  ou  : 12 Soit ABCDEFGH un cube.
Soit M un point quelconque de [BF].
E … (ABF) F … (ABG) K … (EFG) J … (BEH) A … (BHI) 1°) Construire le point d’intersection I de (EM) et (AB).
2°) Construire le point d’intersection J de (GM) et (BC).
2 On reprend les hypothèses de l’exercice précédent. 3°) Déterminer la droite d’intersection des plans (ABC) et (EGM).
Dire pour chacune si les droites sont sécantes, parallèles ou non coplanaires.
13 Une droite D coupe (ou « perce ») un plan P en un point O.
(AE) et (BF) (EH) et (CG) (AI) et (DJ) (KL) et (BC) (AB) et (FH) Soit A et B deux points de D tels que O est entre A et B.
Soit M un point tel que (MA) coupe P en I et (MB) coupe P en J.
1°) Faire une figure.
3 Soit ABCDEFGH un cube.
2°) Justifier que les points O et I appartiennent au plan (MAB).
Soit M un point quelconque de ]EH[ et N un point quelconque de ]GH[. 3°) Les points O, I, J sont-ils alignés ?
Étudier la position relative des droites.
14 Soit SABCD une pyramide de sommet S dont la base ABCD est un quadrilatère quelconque.
1°) (MN) et (FG) 2°) (AM) et (CG) 3°) (FM) et (EN) 4°) (AN) et (BH) 4°) (FM) et (AN)
S
4 Soit ABCDEFGH un cube.
Soit I un point de la demi-droite [AB) n’appartenant pas au segment [AB].
Les droites (DI) et (AC) se coupent en J.
On note K un point quelconque de [CG].
Les droites (CE) et (AK) se coupent en L.
Citer tous les points de la figure qui appartiennent
 au plan (ABC) ;
 au plan (ABF) ;
 au plan (ACE) ;
 au plan (CDH). A D

5 Soit ABCDEFGH un cube.


Soit M un point quelconque de [BF]. C
Construire l’intersection de la droite (MH) et du plan (ABC). B

6 Soit ABCDEFGH un cube.


Dans chaque cas, déterminer si les plans sont sécants ou parallèles.
Lorsqu’ils sont sécants, préciser la droite d’intersection. Reproduire la figure et tracer la droite d’intersection des plans (SAB) et (SCD).
1°) (AEF) et (BCG) 2°) (ABF) et (CDG) 3°) (AEC) et (EFG) 4°) (ABC) et (ADC)
15 Représenter un prisme droit de bases ABC et DEF.
7 Soit ABCD un tétraèdre. Tracer la droite d’intersection des plans (AEC) et (BDF).
Soit I un point quelconque de [CD] et J un point quelconque de [AB].
Déterminer l’intersection des plans (ABI) et (CDJ). 16 Soit ABCD un tétraèdre.
On note M, N, P des points appartenant respectivement à [AB], [AC], [AD] tels que (MN) ne soit pas parallèle
8 Soit ABCDEFGH un cube. à (BC) et (NP) ne soit pas parallèle à (CD).
Déterminer l’intersection des plans (AEC) et (BFD). Déterminer l’intersection des plans (MNP) et (BCD).
9 Soit SABCD une pyramide régulière de sommet S dont la base ABCD est un carré de centre O.
Déterminer l’intersection des plans (SAC) et (SBD). 17 Soit ABCD un tétraèdre.
On note M un point quelconque de [BD] et N un point quelconque de [CD].
Déterminer l’intersection du plan (AMN) avec les plans (ABD), (ACD) et (BCD).
18 Soit ABCDEFGH un cube. 21 Un cube ABCDEFGH a été tronqué en un coin tel que IJ = JK = KI = EI = KG = JB.
On note O le centre de la face ABFE. 1°) Où doit-on placer le carré et le triangle manquants pour obtenir un patron de ce solide ?
Construire le point d’intersection I de la droite (OH) avec le plan (ABC).

19 Soit P un plan de l’espace et A, B, C trois points non alignés qui n’appartiennent pas à P. H G
On suppose que (AB) coupe P en C', que (AC) coupe P en B' et que (BC) coupe P en A'.
Démontrer que les points A', B', C' sont alignés. E K
Refaire la figure au propre. F
I

A
J

C D
B C

A B
B'
C'
A'
P a b c

20 Soit ABCDEFGH un cube. 2


1
Soit I un point quelconque de ]AE[ et J un point quelconque de ]BF[.
Le plan (HIJ) coupe le plan (ABC) selon une droite . d
Représenter  sur une figure en perspective cavalière. 3

H G 2°) Réaliser un patron du solide en prenant 4 cm pour arête du cube.

E
F 22 Soit ABCDEFGH un cube.
Démontrer que (BEG) / / (ACH).
Citer le théorème utilisé.

23 Soit ABCD un tétraèdre.


D On note I, J, K les milieux respectifs des segments [DA], [DB], [DC].
C
Démontrer que (IJK) // (ABC).
Citer le théorème utilisé.
A B
24 Soit ABCDEFGH un cube.
Le plan (BEG) coupe le plan (ABC) selon une droite .
1°) Déterminer un point de .
2°) Démontrer que  // (EG).
3°) Tracer  sur une figure en perspective cavalière.

25 Soit SABCD une pyramide régulière de sommet S dont la base ABCD est un carré.
Déterminer la droite d’intersection  des plans (SAB) et (SCD).
26 Soit D et D deux droites de l’espace contenues dans un plan P et sécantes en un point A. 29 Dans chaque cas, représenter un cube ABCDEFGH et placer les points M et N comme indiqué.
Soit M un point n’appartenant pas au plan P. Construire la section du cube par le plan (AMN).
On note Q le plan défini par le point M et la droite D et Q le plan défini par le point M et la droite D .
Pourquoi les plans Q et Q sont-ils sécants ? Quelle est l’intersection de Q et Q ? 1er cas : M  ]BC[ et N ]EF[ 2e cas : M  ]BC[ et N ]GH[

27 On considère un cube ABCDEFGH. H G H G


Soit U un point de ]AB[ et V un point de ]AE[.
Citer sans justifier deux droites définies par des arêtes, autres que (AB) et (AE), que rencontre la droite (UV). E E
F F
H G

E
F
D D
C C

A B A B
D
C

30 Tracer la section du tétraèdre ABCD par le plan (IJK).


A B
A
28 Dans chaque cas, tracer la section du cube ABCDEFGH par le plan (IJK).
On nommera les points de construction.
On n’est pas obligé de numéroter les étapes.

I  [EF] ; J  [EH] ; K  [AB] I  [EF] ; J  [GH] ; K  [BC]


K

D
H G H J G B
J
I J
E E
F C
I F
I
31 Soit ABCDEFGH un cube et I un point fixé de ]AB[. Tracer la section du cube par le plan (ICH).

D D H
C C G
K E
A K B A B F

D
C

A B
32 Sur le cube ci-dessous tracer la section par le plan (IJK).

H G

E F

I
D
C
J

A B

33 Dans chaque cas, on a dessiné le patron d’un cube et, en rouge, l’intersection d’un plan P avec faces du
cube.
Reproduire les patrons.
Déterminer la nature de la section du cube par le plan P et, toujours en rouge, la représenter sur une figure en
perspective du cube.

34 Même exercice que le précédent.


Exemple :

Le plan BEH est le plan contenant les points B, C, E, H.


J appartient à (BC).
(BC) est incluse dans (EBH) donc J appartient à (EBH).

2 Positions relatives de droites dans l’espace


Corrigé
ABCDEFGH : cube
I : milieu de [AD]
De nombreux exercices font appel aux constructions (vision dans l’espace et éventuellement J : milieu de [BC]
raisonnement) avec explications écrites ou non. K : milieu de [EF]
Quelques exercices portent sur des démonstrations (avec ou sans utilisation des théorèmes de L : milieu de [GH]
parallélisme).
Faire une figure.
Faire une figure assez grande pour chaque exercice.
H L G

1 ABCDEFGH : cube E
I : milieu de [AD] F
K
J : milieu de [BC]
K : milieu de [EF]
L : milieu de [GH]

Faire une figure. D


I C
H L G J
A B
E
K F
(AE) et (BF) sont parallèles.
(EH) et (CG) sont non coplanaires.
(AI) et (DJ) sont sécantes.
(KL) et (BC) sont parallèles.
D (AB) et (FH) sont non coplanaires.
I C
J
3 Positions relatives de droites dans l’espace
A B
Faire une figure.
E  (ABF) F  (ABG) K  (EFG) J  (BEH) A (BHI)

Cet exercice s’appuie sur la vision dans l’espace et un peu aussi sur le raisonnement.
H G
M
N
E H
F G

E
F

D
C
M
D
A B C

Les droites (MN) et (FG) sont coplanaires et sécantes.


A B I
Les droites (AM) et (CG) ne sont pas coplanaires.
Les droites (FM) et (EN) sont sécantes.
Les droites (AN) et (BH) ne sont pas coplanaires.
Les droites (FM) et (AN) ne sont pas coplanaires. L’intersection d’une droite et d’un plan non parallèle est un point.

4 Figure On obtient le point d’intersection de (MH) et de (ABC) en prolongeant la droite (MH) et la droite (BD) (tracé
H G hors solide).
On construit l’intersection des droites (MH) et (BD) qui sont deux droites coplanaires sécantes.
E 6 Intersections de plans dans un cube
K
F

L H G

E
D F
C
J

A B
I
D
C
I  [AB)
I  [AB]
(DI)  (AC) = { J } A B
K  [CG]
(CE)  (AK) = { L } 1°) (AEF) et (BCG) sont sécants selon la droite (BF).

On peut écrire : (AEF)  (BCG) = (BF)


 A, B, C, D, I, J appartiennent au plan (ABC)
 A, B, F, E, I appartiennent au plan (ABF) 2°) (ABF) et (CDG) sont strictement parallèles.
 A, C, G, E, J, K, L appartiennent au plan (ACE)
 C, D, H, G, K appartiennent (CDH) 3°) (AEC) et (EFG) sont sécants selon la droite (EG).

On peut écrire : (AEC)  (EFG) = (EG)


5 ABCDEFGH : cube
M : point quelconque de [BF].
4°) (ABC) et (ADC) sont confondus.
Construisons l’intersection de la droite (MH) et du plan (ABC).
7 ABCD : tétraèdre
I : [CD]
J : [AB]
Déterminons l’intersection des plans (AEC) et (BFD).
Déterminons l’intersection des plans (ABI) et (CDJ).
H G
J
On faut colorier les plans « triangulaires » pour plus de lisibilité.
E
F
D

I D
C

I
C A B
A
Soit I le centre de la face ABCD et J le centre de la face EFGH.
J B
L’intersection des plans (AEC) et (BFD) est la droite (IJ).

9 SABCD : pyramide régulière de sommet S dont la base ABCD est un carré de centre O
D
Faire une figure.

I
S

C
A

J
B D C

I  (ABI) de manière évidente.


J  (AB) donc J  (ABI).
O
J  (CDJ) de manière évidente.
J  (CD) donc J  (CDJ). A B

I et J appartiennent tous les deux aux plans (ABI) et (CDJ).


On utilise des couleurs pour visualiser les plans (SAC) et (SBD).
Donc (ABI) et (CDJ) sont sécants selon la droite (IJ).

Autres formulations possibles :

 L’intersection des plans (ABI) et (CDJ) est la droite (IJ).

 (ABI)  (CDJ) = (IJ)

8 ABCDEFGH : cube
I : point quelconque de [AB]
S
J : point quelconque de [BC]

Déterminons l’intersection des plans (CDI) et (ADJ).

Propriété à utiliser :

Si deux plans distincts P et Q ont un point A en commun, alors il sont sécants et leur intersection est une droite
D C passant par A.

Les deux plans (CDI) et (ADJ) sont distincts.


Ils ont par ailleurs le point D en commun. Donc leur intersection est une droite passant par D.
O
On ne connaît alors qu’un seul point de cette droite.
A B
On peut « créer » un point.

On note K le point d’intersection des droites (CI) et (AI).


L’intersection des plans (SAC) et (SBD) est la droite (SO).
(ADJ)  (DCI) = (DK)

10 ABCDEFGH : cube

Déterminons l’intersection des plans (AFC) et (BEG).


C
A K
H G J
I
B
E F

J 12 1°) et 2°) figure ci-dessous

D
C

A B

On note I le centre de la face ABFE et J le centre de la face BCGF.


Les points I et J appartiennent aux plans (BEG) et (AFC) donc l’intersection de (BEG) et (AFC) est la droite
(IJ).

11 ABCD : tétraèdre
H G D

E M
F A

M
I
J O
D
C
I P

A B

3°) La droite d’intersection des plans (ABC) et (EGM) est la droite (IJ) (car I appartient à (AB) et (EM) et J B
appartient à (BC) et (GM)).

13 1°) Figure 2°) Justifions que les points O et I appartiennent au plan (MAB).
Il n’y a pas moyen de faire une figure exacte au départ.  Démontrons que O appartient à (MAB).
Au départ, on fait juste une figure pour raisonner.
C’est seulement après le résultat qui va être démontré que l’on pourra faire une figure exacte. Le point O appartient à la droite (AB).
A et B sont deux points du plan (MAB) donc tous les points de (AB) appartiennent à (MAB).
D D’où O appartient à (MAB).
M  Démontrons que I appartient à (MAB).
A
Le point I appartient à la droite (MA).
M et A sont deux points du plan (MAB) donc tous les points de (MA) appartiennent à (MAB).
I D’où I appartient à (MAB).

J O
P 3°) Cherchons si les points O, I, J sont alignés.

Le point J appartient à la droite (MB).


M et B sont deux points du plan (MAB) donc tous les points de (MB) appartiennent à (MAB).
D’où J appartient à (MAB).

L’intersection de deux plans sécants est une droite.

Or O appartient à P et à (MAB), I appartient à P et à (MAB), J appartient à P et à (MAB).


Donc O, I et J appartiennent aux deux plans P et (MAB).
B
D’où O, I et J sont alignés sur la droite d’intersection des plans (MAB) et P.

14 SABCD est une pyramide non régulière.

Déterminons l’intersection des plans (SAB) et (SCD).


Les droites (AB) et (CD) sont sécantes en un point I. F

S D

A D

C
C
B A

I B

En général, on s’arrange pour qu’il y ait trois faces visibles sur la représentation en perspective d’un prisme.
F

D
S
E

J
I

A D
C

C
A
B

B
I

On note I et J les centres respectifs des faces ABED et BCFE.

La droite d’intersection des plans (AEC) et (BDF) est (IJ).

L’intersection des plans (SAB) et (SCD) est la droite (SI).

16 ABCD : tétraèdre
En prolongeant (MP), on obtient un point K aligné avec I et J.
M  [AB]
15 ACBDEF : prisme droit de bases ABC et DEF N  [AD]
P  [AD]
Traçons la droite d’intersection des plans (AEC) et (BDF).
(MN) / / (BC) On prolonge les droites (MN) et (BC) ; elles se coupent en un point J.

(NP) / / (CD) La droite d’intersection des plans (MNP) et (BCD) est la droite (IJ).

Déterminons l’intersection des plans (MNP) et (BCD).

P
M

D
B N

17 ABCD est un tétraèdre


M  [BD]
A
N  [DC]

P D
M

N
D
B N
M
C
C A

B
A

 (AMN)  (ABD) = (AM)


P
M  (AMN)  (ACD) = (AN)
 (AMN)  (BCD) = (MN)

D
B N
18 ABCDEFGH : cube
O : centre de ABFE
I J
C Construisons le point d’intersection I de la droite (OH) avec le plan (ABC).

On prolonge les droites (NP) et (CD) ; elles se coupent en un point I.


H I  ]AE[
G
J  ]BF[
E (HIJ)  (ABC) = 
F
Représentons  sur une figure en perspective cavalière.

O
D
C
H
G

A B E
F
I

I
Les points O, B, C, H sont coplanaires. J D
On construit le point d’intersection de (OH) avec la droite (BC). C

M
A B
N 

19 P : plan de l’espace
A, B, C points non alignés n’appartenant pas à P 21 1°) Pour obtenir un patron du solide, le carré peut être placé en a, b ou en c.
(AB)  P = {C'} Le triangle doit être placé en 2.

(AC)  P = {B'}
(BC)  P = {A'}

Démontrons que les points A', B', C' sont alignés.

A', B', C' sont trois points communs aux plans P et (ABC).
Or P et (ABC) son sécants suivant une droite  donc A', B', C' sont alignés sur la droite .

On peut refaire la figure au propre.

C
B
2°) La réalisation d’un patron du cube tronqué est moins simple qu’il n’y paraît de prime abord.
En effet, I, J, K ne sont pas les milieux des arêtes [EF], [BF] et [FG].
La condition donnée dans l’énoncé est : IJ = JK = KI = EI = KG = JB.
B' On peut calculer la longueur EI en fonction de l’arête a du cube (en centimètres) au moyen d’une équation.
C'
A'
P

20 ABCDEFGH : cube
Démontrons que (BEG) // (ACH).
E I F
On fait une figure.

H G
J
E
F

A B
En effet, posons x = EI (longueurs en centimètres). D
C
On a alors IF = a – x et IJ  ( a  x ) 2 .

En écriant que IJ = EI, on obtient x  (a  x ) 2 d’où x 1  2  a 2 .  A B
a 2 (CH) // (BE) et (AH) // (BG) (propriété des diagonales des faces opposées d’un cube).
Par suite, on a : x 
2 1
donc x  a 2   
2  1 soit x  a 2  2 . 
Or si deux droites sécantes d’un plan sont parallèles à deux droites sécantes d’un autre plan, alors ces deux
Un moyen de construction possible est d’utiliser la calculatrice pour déterminer une valeur approchée de x plans sont parallèles.
connaissant la valeur de a (a est égal à 4 pour le patron demandé).
On effectue une construction approchée. Donc (BEG) // (ACH).

Complément :
Une construction exacte est cependant possible comme le montre la figure ci-dessous. On pourrait dire que (CH) et (AH) sont deux droites sécantes du plan (BEG) et que (BE) et (BG) sont deux
On trace le cercle de centre F et passant par B et E. droites sécantes du plan (BEG).
On place le point d’intersection  de [AF] et de ce cercle.
On trace le cercle C de centre  et passant par B et E
Le cercle C coupe [EF] en E et I.
Le cercle C coupe [BF] en B et J.
On a alors : EI = IJ = BJ.
Ce résultat peut se démontrer en raisonnant dans les triangles EI, IJ, BJ.
23 ABCD : tétraèdre
E I F
I : milieu de [DA]
J : milieu de [DB]
K : milieu de [DC]
J
Démontrons que (IJK) // (ABC).

 On fait une figure codée.

A B

On peut ainsi effectuer une construction exacte du patron.

Remarque : la construction est basée sur la construction d’un octogone régulier.

22 ABCDEFGH un cube.
D H
G

E
K F
I

J
C
D
A C

B A B

Dans le triangle ABD, I est le milieu de [DA] et J est le milieu de [DB] donc (IJ) // (AB) (« théorème des
milieux », on a dit que les théorèmes de géométrie plane s’appliquent dans chaque plan de l’espace). 25 SABCD : pyramide régulière de sommet S à base carrée
De même (JK) // (BC).
Déterminons la droite d’intersection  des plans (SAB) et (SCD).
(IJ)  (JK) = { J }
S  (SAB) et S  (SCD) donc S  .
Or si deux droites d’un plan sont parallèles à deux droites sécantes d’un autre plan, alors ces deux plans sont (AB) // (CD)
parallèles (théorème 4).
(AB)  (SAB)
(CD)  (SCD)
Donc (IJK) // (ABC).
Donc d’après le théorème du toit », la droite d’intersection  des plans (SAB) et (SCD) est parallèle à (AB).
24 ABCDEFGH : cube
(BEG)  (ABC) =  Conclusion :  est la parallèle à (AB) passant par S.

1°) Déterminons un point de .

B  (BEG) et B  (ABC) donc B  .


S 
2°) Démontrons que  // (EG).

(EG) // (AC)
(EG)  (BEG)
(AC)  (ABC)

Donc d’après le théorème du toit »,  // (EG).


D C

3°) Traçons  sur une figure en perspective cavalière. O

A B

26 P : plan de l’espace
DP
D  P V  ]AE[
D  D = { A }
Citons deux droites définies par des arêtes, autres que (AB) et (AE), que rencontre la droite (UV).
MP
Q : plan défini par M et D
Q : plan défini par M et D
H G
M
E
F

D'
V
A P
D
D
C

 Expliquons pourquoi les plans Q et Q sont sécants. A B


U
Les plans Q et Q ont le point M en commun.
De plus, ils ne sont pas confondus (un petit raisonnement par l’absurde permet de s’en convaincre aisément : H G
« Si les plans Q et Q étaient confondus, alors les droites D et D seraient confondus ce qui n’est pas).
N E
 Déterminons l’intersection de Q et Q. F

A  D.
Or D  Q donc A Q.
V
De même, A  D. Or D  Q donc A Q. D
C
A et M sont deux points communs à Q et Q donc Q  Q = (AM).
A U B

La droite (UV) coupe les droites (EF) et (BF).

Cet exercice prépare à la méthode de prolongement pour les tracés de sections (méthode de tracé hors solide).

27 ABCDEFGH : cube
U  ]AB[
28 Sections d’un cube H G
J
On peut utiliser la méthode par parallélisme ou par tracé hors solide (« méthode des points rouges »). E I
F
Pour la méthode de parallélisme, on utilise la construction classique à la règle non graduée et à l’équerre.

On nomme les points au fur et à mesure de la construction.

On n’est pas obligé de numéroter les étapes de construction.


C
L D
1er cas : I  [EF] ; J  [EH] ; K  [AB]
A K B
On cherche la section du cube par le plan (IJK).

H G M
J
E I
F

La section du cube est le quadrilatère IJKL.


C’est un trapèze (on le justifie aisément grâce au parallélisme des faces opposées dans un cube et au théorème :
« Si un plan coupe deux plans parallèle, alors les droites d’intersection sont parallèles »).
D On obtient une section trapézoïdale.
C
L
2e cas : I  [EF] ; J  [GH] ; K  [BC]
A K B
On cherche la section du cube par le plan (IJK).

M
H J G R

E
Le point M est un point de construction.
I F
On n’est pas obligé de nommer les points de construction.
On trace en pointillés les morceaux de droites qui sont cachés.
On colorie la section.
L
D
C
K

A M B

S
H J G R
R
H G
E
I F E N
F P

L
D
C
D
K C

A M B M
A B

R
H G
La section du cube est le pentagone IJLKM.
E N
On obtient une section pentagonale. F P

29 Sections de cubes

1er cas : M  ]BC[ et N ]EF[


H G D
C
E N M
F
A B

La section est le quadrilatère AMPN (c’est un trapèze).

On obtient une section trapézoïdale.


D
C
2e cas : M  ]BC[ et N ]GH[
M
H N G
A B
E
F
On cherche la section du cube par le plan (AMN).
On commence par tracer les morceaux de section que l’on connaît.
On effectue ensuite un tracé hors solide.

D
C
M
A B
On cherche la section du cube par le plan (AMN). 30 Section d’un tétraèdre
On commence par tracer les morceaux de section que l’on connaît.
On effectue ensuite deux tracés hors solide. La seule méthode possible est la méthode de tracé hors solide.

L
H N G
Q K
E
F D
P
B
I J
C
D
C
R
M
A B

M
S

H N G
Q A
E
F
P
L

K
D
C
R D
M B
A B I J
C

La section est le pentagone AMPNQ (ce n’est pas un pentagone régulier ; la seule chose que l’on puisse dire
c’est que les droites (AQ) et (MP) d’une part, et que les droites (NQ) et (AM) d’autre part sont parallèles).

On obtient une section pentagonale.

La section du tétraèdre est le quadrilatère IJLK (c’est un quadrilatère quelconque).


30 Section d’un cube C’est un trapèze (démonstration aisée à l’aide du parallélisme des faces opposées dans un cube) isocèle (on peut
voir aisément sur un patron que : IC = JH).

H G
31 Section d’un cube
E
On peut utiliser la méthode de parallélisme ou de tracé hors solide.
F
La méthode par parallélisme est facile à mettre en œuvre.

On peut aussi procéder par tracé hors solide.


D Il y a alors deux manières de faire.
C
S
T
A I B
H G
On cherche la section du cube par le plan (ICH). R
E L F

H G K

E I
F
D C
J

J A B

D
C

A B
I H G
M
E L F

H G K

E
I
F
D
J C

J A B
R
D
C M S
A B
I
M

La section du cube est le quadrilatère IJKL.


C’est un parallélogramme.
La section du cube par le plan (ICH) est le quadrilatère ICHJ.
33 Sections d’un cube et patron H G

Reproduire les patrons dans le cahier.


E F

1er cas : La section du cube est un triangle équilatéral (les côtés du triangle équilatéral ont pour longueur a 2
en désignant par a l’arête du cube).

D
C
H G

E F A B

Remarque :
Il serait intéressant de représenter ces sections sur d’autres patrons du cube (on rappelle qu’il y a 11 patrons
D différents d’un cube ; c’est un problème de dénombrement).
C

A B

On peut colorier la section.

2e cas : La section est un rectangle.

On peut le représenter de plusieurs façons.

H G

E F

D
C

A B

On repasse les arêtes en traits pleins ou en pointillés selon qu’elles sont cachées ou non.

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