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: ORTHOGONALITÉ ET DISTANCES
DANS L’ESPACE
ENTRAINEMENT AU BAC
Introduction
Les deux premiers exercices sont issus des sujets de bac qui ont été modifiés pour ne porter
que sur les notions vues dans les séquences 3 et 6.
L’exercice 3, quant à lui, porte sur toutes les notions de géométrie dans l’espace au
programme en spécialité mathématiques en terminale (séquence 3, 6 et 11).
A. Énoncé
Dans un repère orthonormé (O, I, J, K) d’unité 1 cm, on considère les points A(0 ; −1 ; 5), B(2 ;
−1 ; 5), C(11 ; 0 ; 1), D(11 ; 4 ; 4).
Un point M se déplace sur la droite (AB) dans le sens de A vers B à la vitesse de 1 cm par
seconde.
Un point N se déplace sur la droite (CD) dans le sens de C vers D à la vitesse de 1 cm par
seconde.
1.
a. La droite (AB) est parallèle à l’un des axes (OI), (OJ) ou (OK). Lequel ?
b. La droite (CD) se trouve dans un plan parallèle à l’un des plans (OIJ),
(OIK) ou (OJK). Lequel ?
a. Montrez que .
B. Solution
1.
est orthogonal à deux droites non colinéaires du plan (OIJ), donc (AB) est orthogonale au
plan (OIJ).
Enfin, comme (OIJ) et sont parallèles, on en déduit que (AB) est orthogonale au plan .
2.
a. a pour coordonnées
La fonction est dérivable sur et, pour tout réel t de cet intervalle, on a
.
1. Remarque
Si vous avez étudiez la séquence 5, vous savez montrez que . Il faut ensuite
compléter le tableau de variations avec cette information.
A. Énoncé
1.
a. Simplifiez le vecteur .
b. Déduisez-en que .
c. Montrez que .
B. Solution
1.
a.
D’où
car les droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires (diagonales d’un carré).
Or, (AE) est orthogonale au plan (ABD) car elle est perpendiculaire à deux droites sécantes
de ce plan : (AB) et (AD). On en déduit que et .
b.
2.
a pour coordonnées
Comme (AG) est orthogonale au plan (BDE), c’est-à-dire à toutes les droites de ce plan.
Ainsi, M appartient au plan (BDE) si, et seulement si, (BM) et (AG) sont orthogonales.
K appartient à (AG) et est non nul. Il existe donc un réel t tel que . Soit, en
passant aux coordonnées :
c’est-à-dire
2. Remarque
De même, [DE] est une diagonale du carré ADHE de côté 1 et [BD] est une diagonale du carré
ABCD de côté 1 donc .
Prenons BDE comme base. D’après les questions précédentes, (GK) est
orthogonale à (BDE). La hauteur de la pyramide issue de BDE est donc
égale à GK.
Calculons GK.
a pour coordonnées .
D’où puis .
pyramide BDEG vaut du volume d’un cube de côté 1, c’est-à-dire, du volumes du cube
ABDEFGH.
A. Énoncé
Un particulier s’intéresse à l’ombre portée sur sa future véranda par le toit de sa maison
quand le soleil est au zénith. Cette véranda est schématisée ci-dessous en perspective
cavalière dans un repère orthonormé .
• Les plans (SOC) et (EAB) sont parallèles, de même que les plans (SOA) et (GCB).
Le point K appartient au segment [SE], le plan (UVK) sépare la véranda en deux zones, l’une
éclairée et l’autre ombragée.
Le plan (UVK) coupe la véranda selon la ligne polygonale KMNP qui est la limite ombre-
soleil.
a. Au moment le plus ensoleillé, le point K a pour abscisse 1,2. Vérifiez que les
coordonnées du point K sont (1,2; 0; 3,2).
3. Afin de faciliter l’écoulement des eaux de pluie, l’angle du segment [SG] avec
l’horizontale doit être supérieur à 7°. Cette condition est-elle remplie ?
B. Solution
1.
a. D’après l’énoncé, (KM) est l’intersection des plans (UVK) et (SEF). Or, ces deux
plans contiennent respectivement les droites (UV) et (EF) qui sont parallèles
(énoncé). Ainsi, comme d’après le théorème du toit, l’intersection des plans
(UVK) et (SEF) est une droite parallèle à (UV) et à (EF), on en déduit que le
segment [KM] est parallèle au segment [UV].
On admet que les points U, S et O sont alignés. Toujours d’après l’énonce, les points N et P
appartiennent au plan (UVK). Ainsi, l’intersection des plans (UVK) et (SOA) est (UK) et
l’intersection plans (UVK) et (GCB) est (NP).
Or, si deux plans sont parallèles alors tout plan qui coupe l’un coupe l’autre et les droites
d’intersection sont parallèles.
2.
K appartient au segment [SE]. Comme est non nul, il existe donc un réel t tel que
soit, en passant aux coordonnées, tel que :
c’est-à-dire .
est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de (SUK), le vecteur est normal au plan
(UVK).
D’où :
N appartient à (FG) et est non nul donc il existe un réel t tel que , soit, en
passant aux coordonnées, tel que :
On en déduit
Les coordonnées du point N intersection du plan (UVK) avec la droite (FG) sont (1,5 ; 5 ; 2,5).
On sait que K a pour coordonnées (1,2 ; 0 ; 3,2) et N a pour coordonnées (1,5 ; 5 ; 2,5). On
commence donc par placer ces deux points.
M est le point d’intersection entre (SF) et la parallèle à (UV) passant par K (d’après la
question 1.a., [KM] et [UV] sont parallèles).
De même, P est le point d’intersection entre [BC] et la parallèle à (UK) passant par N
(d’après la question 1.b.).
Une fois les points K, M, N et P placé, il ne reste plus qu’à les relier deux à deux pour
construire la ligne polygonale KMNP.
On rappelle que .
On a et , d’où :
L’angle du segment [SG] avec l’horizontale est supérieur à 7°, la condition est bien remplie.