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L’exposition « Frontières » de la photographe Sandrine Arons débute à Montpellier.

Jusqu’au 28 janvier
2024, vous pouvez vous rendre à l’Espace Saint-Ravy afin de contempler les diverses photographies de
l’artiste franco-américaine.

Une artiste multiculturelle

Sandrine Arons possède une triple culture : française, algérienne par sa mère et nord-américaine par son
père. Son art est naturellement porté vers ces influences, alliant diverses langues, religions et territoires.

Le fait d’avoir grandi entre la France et les États-Unis, tout en effectuant des voyages internationaux
fréquents, a profondément marqué sa perspective et sa compréhension du monde.

Avec « Frontières », la photographe veut faire voyager le spectateur, le temps d’un instant. La
réinterprétation de Sandrine Arons transcende les limites, créant ainsi une sensation de désorientation
pour celui qui contemple ses œuvres.

La série “Frontières” est une quête de clarté et de cohérence dans un monde où les frontières sont de
plus en plus fluides. Ses photographies, souvent superposant différents horizons et paysages, créent une
illusion d’ambiguïté et de distance. Ce travail artistique est une réflexion sur la notion de “chez-soi” dans
un contexte globalisé, où l’appartenance est à la fois omniprésente et insaisissable.

Influencée par Hélène Cixous, Anaïs Nin et René Magritte, Arons joue avec le doute et l’ambiguïté dans
ses créations. Ses images, à la fois troublantes et poétiques, reflètent un monde où les certitudes sont
remises en question. En associant son vocabulaire artistique au féminisme de Cixous et Nin, Arons
déconstruit et reconstruit les paysages culturels et topographiques.

L’un de ses travaux les plus emblématiques, “Le chat qui voit tout” (2012), incarne parfaitement cette
approche. Selon Arons, ses expériences et sa compréhension des différentes cultures l’ont amenée à une
réinvention constante de sa vision du monde.

Elle a notamment exposé ses oeuvres dans des galeries et des musées d'art contemporain en Amérique
à Atlanta par exemple mais aussi en Floride.

"Mon affiliation à plusieurs identités me donne souvent le sentiment d’être plutôt une observatrice de
ma vie plutôt qu'une participante ; révisant, éditant et fondant dans le paysage. Quand « chez soi » est
simultanément partout et nulle part, on est condamné à une contemplation constante qui rend la réalité
ambiguë et à une recherche constante de cohérence"

-Sandrine Arons

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