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Biographies des artistes participants à l’exposition collective ‘‘ Le cheveu de

Mu’awiya’’ à 32bis

Organisée par : Nadine Atallah avec la participation des artistes :

Marwan Elgamal , Randa Mirza , Joelle de La Casanière , Gouider Triki ,


Souhir El Amine , Abdoulaye Konaté , Amel Bennys , Jan Kopp , Huda
Lutfi , Intissar Belaid , Emmanuelle Andrianjafy , Nadia Kaabi-Linke ,
Lina Ben Rejeb , Siryne Eloued , Ngozi-Omeje Ezema , Doa Aly , Wiame
Haddad , Dorothy Iannone , Sarah Pucci , Slavs and Tatars , Yazan Khalili
and Lara Khaldi
Biographies :

Randa Mirza
Née à Beyrouth en 1978, Randa est une artiste visuelle travaillant principalement
le medium photographique et la vidéo entre Marseille et Beyrouth. Elle obtient en
2006 le prix No Limit aux Rencontres Photographiques d’Arles, un prix
international qui récompense un photographe ou un artiste utilisant la
photographie, qui par son travail, contribue à repousser les limites de l'expression
photographique. A travers son œuvre, l’artiste questionne la nature des images
photographiques et leurs utilisations sociales. Elle manipule et construit ces
images pour révéler les discours inhérents à toute représentation, à la frontière
ténue entre fiction et réalité.

Huda Lutfi
Née en 1948, Huda est une plasticienne et historienne égyptienne connue pour son
travail multidisciplinaire combinant l’art visuel, la photographie et la vidéo et la
sculpture. Diplômée de McGill University, Montreal, où elle a obtenu le PhD
d’histoire de la culture arabe et islamique, elle a tenu plusieurs expositions
personnelles depuis les années 90, en Egypte, en Europe et aux Etats Unis. Elle
travaille avec divers matériaux de récupération utilisant des objets fétiches comme
la poupée traditionnelle ainsi que des objets usuels. Ses installations sont
généralement des mises en scène qui dénoncent les différentes discriminations
que subissent les femmes et l’exploitation de l’homme par l’homme.
Joelle de La Casanière
Née à Casablanca en 1944, vécu à Madrid jusqu'en 1949, puis à Paris jusqu'en
1965, Joelle est une artiste plasticienne qui réside et travaille actuellement à
Bruxelles. Elle est devenue peintre en faisant des études supérieures de lettres,
elle peint à l’huile une soixantaine de grands formats d’après photos : des portraits
et des nus. Apres elle développe une œuvre graphique et visuelle singulière où se
juxtaposent la calligraphie, le collage et la poésie, qui échappe à tout système et
jette un regard poétique, critique et amusé sur les médias et sur la société de la fin
du XXe siècle en particulier.

Marwan Elgamal
Né en 1990, Marwan Elgamal est un artiste égyptien contemporain. Il a obtenu
une maîtrise en peinture à l'Institut Frank Mohr de Groningue, aux Pays-Bas, et
une licence à l'Université américaine du Caire, en Égypte, en 2012. Son travail
interdisciplinaire englobe la peinture, l'animation et le texte qui cherchent à
explorer des récits cohérant sur l’identité de soi et de la société en endommageant
les points d’ancrage de la renaissance Son travail a été exposé en Égypte et aux
Pays-Bas.

Gouider Triki
Né en 1949 à Nabeul, Tunisie, Gouider Triki est un artiste peintre et graveur. Après
avoir fait l’Ecole des Beaux-Arts de Tunis, il séjourne à Paris en 1971 où il
fréquente les ateliers de gravure de la rue Bonaparte et manifeste très tôt un talent
d’artiste graveur. Son univers plastique repose sur une poétique de l’image où
l’humain, le végétal et le monde animal se fondent en une profusion de signes et
de couleurs, comme si l’imagination de l’artiste n’avait pas de limites.
Influencé par sa vie d'agriculteur et de gardien de troupeau, Triki explore souvent
les représentations zoomorphes dans ses peintures et lithographies.
Depuis les années 60, il participe à des expositions individuelles et collectives
dans toute la région et à l'étranger, notamment au Centre Pompidou et à l'Institut
du Monde Arabe. Sa carrière a été récompensée par le Prix présidentiel de peinture
de Tunisie.
Amel Bennys
Née en 1970 à Tunis, Amel Bennys est une franco-tunisienne titulaire d’une
maîtrise de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris qui vit
actuellement à Tunis. Suite à l’obtention d’un Visa professionnel dédié aux
artistes, elle s’installe à Brooklyn (New York) en 2013. Artiste peintre et
sculptrice, elle superpose les pigments, les textures et les matières dans des
œuvres abstraites. L’instant de la création guide l’artiste : ses œuvres se créent à
un moment donné dans un lieu précis. Ce sont elles qui vont à l’artiste, et non
l’inverse, et le tableau est le lieu de cette rencontre. Tout cela dans la lenteur du
geste créateur, où rien n’est gratuit et où seul ce qui doit être apparaît.
Elle a reçu plusieurs prix dont celui de La Villa Medicis « Hors les Murs » et «
Les Étoiles de la Peinture », qui a donné lieu à une exposition aux Galeries
Maeght, à Montrouge et à Barcelone.

Lina Ben Rejeb


Née en 1985 à Kélibia en Tunisie, Lina Ben Rejeb est une artiste franco-tunisienne
qui vit et travaille à Paris. Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2011 suivi d’un
post-diplôme commun à l’Ecole du Louvre et à l’ENSBA et d’un Master II en
Histoire de l’art à l’Université de la Sorbonne Paris IV .
Procédant par répétition, l’artiste met en place des dispositifs où les limites de la
reproduction entraînent des transformations sensibles. L’accident programmé, le
protocole ou l’événement chimique induisent au sein d’une même œuvre des aller-
retours entre l’écriture et la peinture, de la peinture à la sculpture, de l’objet unique
au multiple, de la surface au volume, de la forme au fond, du lisse au pliage, ou
encore du texte à l’image.
En 2012, l’artiste a reçu le Prix Keskar de la fondation de France. Elle a participé
à de nombreuses expositions collectives et foires internationales et a bénéficié
d’une exposition personnelle à la galerie Florence Léoni à Paris en 2013. En
Janvier 2020 aura lieu sa deuxième exposition personnelle à la Selma Feriani
Gallery à Sidi Bou Said en Tunisie.

Siryne Eloued

Née en 1994 à Tunis, Siryne Eloued est une artiste visuelle qui, en plus, du
cinéma et des arts visuels, elle s’intéresse à la parapsychologie, à l’astronomie et
à la physique. Après une licence fondamentale en psychologie, la jeune femme a
entamé des études en cinéma à l’Institut supérieur des arts multimédia de La
Manouba. Deux formations qui s’entrecroisent pour irriguer et nourrir ses
extrapolations artistiques.
Entre photographies, vidéos expérimentales et autres performances filmées, elle
distille une esthétique mélancolique et, en se jouant de la forme, propose un
propos lyrique et poétique. Ces œuvres, lyriques à souhait, faites de superpositions
d’images, d’effets de flou et autres manipulations techniques subtilement dosées,
sont autant de clés qui donnent accès à différentes portes de la perception. Le texte
en est un compagnon de route ou un prétexte, il se fait poèmes et autres extraits
d’auteurs sur lesquels l’artiste tisse ses images. Siryne explore différemment
l’image que ce soit à travers la photographie ou la vidéo expérimentale, elle a
d’ailleurs à son actif près de 5 courts métrages dans lesquels elle traite de
l’isolement, l’effacement, l’identité, le couple… d’autres expérimentations sont
en cours de réalisation.

Wiame Haddad

Née en 1987, Wiame est une artiste visuelle qui, après l'obtention de son DNSEP
(diplôme national supérieur d'expression plastique) à l'école Supérieur d'Art et de
Design de Valenciennes et après un Erasmus à l'Ecole Nationale Supérieure des
Arts Visuels de la Cambre à Bruxelles, a concentré son travail, ses réflexions et
sa pratique photographique autours de la question du Corps entre Occident et
Orient.
Pour cela elle se nourrit de tout ce qui met en évidence la manière dont le corps
exprime une situation d’enfermement, de conflit intérieur, ou de conflit provoqué
par un contexte historique ou social, se focalisant ainsi sur le corps comme
signifiant du politique. Esthétiquement, socialement et politiquement, la
démarche photographique de l’artiste découle de l’intérêt qu’elle porte aux corps
et leurs environnements. Les personnes qu’elle photographie sont très souvent des
individus qui lui sont familiers, que ce soit des inconnus ou pas. Elle ne cherche
ni à diriger ses modèles ni à les rassurer, ce qui l’intéresse c’est la manière dont
les corps prennent naturellement place dans l’image et ceci même au travers d’une
gêne qui parfois se révèle présente.
Doa Aly

Née au Caire en 1976, Doa est une artiste égyptienne contemporaine. Elle a
étudié à la faculté des Beaux-arts de l’Université américaine du Caire, dont elle
sort diplômée en 2001 et poursuivi des études supérieures en arts visuels à
l’Université de Californie à Los Angeles. Son travail comprend la
photographie, la peinture, la sculpture , le son et l'image et ses œuvres sont
inspirées par un intérêt pour les conflits humains, la littérature ancienne et la
danse classique.
Son travail porte sur le fossé entre la représentation de soi, du corps humain, et
son image fantasmée, comme un objet idéal de désir. Ses œuvres sont apparues
dans le cadre d'expositions et de festivals à la Biennale de Dakar au Sénégal, au
British Tate Museum de Londres et à la Biennale d'Istanbul en Turquie.
Sarah Pucci
Né en 1902 et décédée en 1996 à Everett dans le Massachusetts, Sarah Pucci est
une artiste américaine qui prit en charge la façon de montrer comment l’homme
vient créer du merveilleux à partir d’éléments quotidiens qui croisent leurs
chemins. Sur des supports de mousse, l’artiste a eu la patience et l’opiniâtreté de
rassembler perles et paillettes dans des symétries quasi parfaites, donnant alors
aux supports pauvres tout l’éclat et l’apparat d’une petite joaillerie. Cette
persévérance dans le travail peut s’apparenter à celle du facteur Cheval, qui
construisit seul son Palais pendant trente-trois ans durant. Ces nombreuses œuvres
délicates et étranges forment le récit d’un amour transatlantique entre une mère et
sa fille.
Slavs and Tatars
Collectif d’artistes berlinois qui travaille sur les contextes historiques et culturels
ouverts par le chevauchement de l’Asie et de l’Europe. Ces artistes s’inspirent de
la tradition de l’hybridation culturelle qui se traduit par l’assimilation de mots,
d’objets et de symboles pour la production de discours résolument contemporains.
Depuis près d’une quinzaine d’années, le collectif Slavs and Tatars produit une
œuvre faite d’installations, de sculptures, de conférences ou d’éditions qui ont
pour caractéristique commune de remettre en cause notre connaissance du langage
et des cultures régionales, voire des cultures tout courtes. Slavs and Tatars (créé
au départ par une Polonaise et un Iranien) s’appuie pour cela sur les rites et les
traditions d’une zone géographique située entre l’ancien mur de Berlin et la
Grande Muraille de Chine, autrement dit la grande région intercontinentale que
l’on appelle la steppe eurasienne et qui fonctionne comme le laboratoire de leur
recherche. Ce territoire est en effet caractérisé par une fusion extrêmement
diversifiée d’identités et de signes dus aux migrations et aux guerres qui ont pu
marquer et marquent encore ces immenses territoires traversés par les civilisations
perse, ottomane, russe, chinoise, mongole et autres moins connues. Ainsi leur
œuvre fonctionne comme un « bazar » au sens oriental du terme, un regroupement
d’objets disparates issus de toutes origines.
Abdoulaye Konaté
Né en 1953 à Diré, Mali, est l’une des grandes figures des arts plastiques en
Afrique.
"Le maître", ce terme utilisé pour décrire le grand artiste contemporain africain
Abdoulaye Konaté, a également été choisi comme titre de l'exposition qui lui a
été consacrée lors de la dernière Biennale de Dakar. Cet artiste vit et travaille à
Bamako. Artiste visuel, il est une figure majeure de la scène artistique
contemporaine de son pays et du continent africain. Après avoir obtenu son
diplôme de l'Institut National des Arts de Bamako en 1976, il a poursuivi ses
études à l'Institut Supérieur des Arts Plastiques de La Havane, à Cuba, de 1978 à
1985. Chef de la Division des Expositions au Musée National du Mali de 1985 à
1997, il a ensuite été directeur du Palais de la Culture de Bamako et des
Rencontres Photographiques de Bamako de 1998 à 2002.
De 2003 à 2016, il a dirigé le Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla
Fasseké Kouyaté à Bamako. Deux lignes directrices se dégagent dans l'œuvre
d'Abdoulaye Konaté. L'une est esthétique et essentiellement basée sur le travail
de la couleur et de la composition, inspirée par les rêves de son enfance. L'autre
se concentre sur les thèmes majeurs de la société contemporaine (fanatisme
religieux, justice sociale, etc.). Il a été choisi pour représenter le Mali à l'Expo
2020 de Dubaï, et l'année 2022 marque sa contribution à la Biennale de Dakar.
Jan Kopp
Né le 26 mai 1970 à Francfort en Allemagne, est un artiste visuel allemand qui
vit en France depuis 1991. Après ses études à l'École nationale supérieure des
Beaux-Arts de Paris, dont il sort diplômé en 1996, Jan Kopp devient l’assistant
des artistes Jochen Gerz et Esther Shalev-Gerz. En 1997 il co-fonde la galerie
associative Glassbox à Paris, un des premiers lieux d’exposition auto-gérés par de
jeunes artistes. Jan Kopp a suivi par la suite divers programmes de résidence en
France et à l’étranger, dont celui de PS1/MoMA à New York (1999/2000). Artiste
protéiforme. Vidéaste, dessinateur, sculpteur, il réalise des installations et fait des
performances... et on l'a vu donner des conférences, imaginer des scénographies
et enseigner la danse. Attentif aux qualités plastiques et visuelles, il réalise des
œuvres composites et poétiques qui induisent une perception active du temps et
de l'espace. Quel que soit leur univers esthétique, ses réalisations tendent avant
tout à rendre sensibles des possibles du positionnement individuel : elles
suggèrent des appropriations de l'espace, suscitent un usage particulier des objets,
invitent au mouvement, déplacent le regard, proposent l'invention d'une nouvelle
langue.
Emmanuelle Andrianjafy
Née en 1983 à Madagascar, ingénieur en génie électrique de formation,
Emmanuelle Andrianjafy passe plusieurs années en France avant de s’installer à
Dakar en 2011. Elle y mène des projets d’exploration avec une agence de voyage
avant de se consacrer à la photographie en 2013. Il savait prendre des photos à
l’époque, mais c’est en participant à un atelier spécialisé, l’Atelier Smedsby, qu’il
a appris à s’exprimer avec la lumière.
Emmanuelle Andrianjafy a auparavant exposé ses images à la galerie de la
fondation Aperture en 2015 (Summer Open, New York) ou encore à Paris photo
et Addis Foto Fest en 2016.
Nothing’s in Vain a remporté le Prix MACK First Book Award 2017 qui a donné
naissance à la publication. Ce projet photographique a remporté également le CAP
Prize 2017 et se place en finaliste du 2017 Aperture Portfolio Prize.

Ngozi-Omeje Ezema
Née en 1979 à Nigeria, est diplômée de l’Université du Nigeria, Nsukka, en 2005,
au département des beaux-arts appliqués. Elle a également obtenu une maîtrise en
beaux-arts dans la même institution. Elle est employée dans son Alma Mater pour
enseigner la céramique depuis mai 2009. La céramiste, mondialement reconnue,
expose actuellement à Lagos, galerie Ko, une série de travaux liés à la feuille. Un
thème qu’elle explore depuis plusieurs années et qui lui permet de travailler sur
les questions d’identité féminine. A ses yeux, la feuille, par l’aspect fragile,
éphémère et négligé qui est le sien, opère une forme de symbolique. Elle force à
regarder dans une direction que l’on ignore souvent, et de la beauté philosophique
qui en ressort. L’année 2019 a été marquée par sa victoire du prix de haute
excellence a la Biennale internationale d’artisanat de Cheongju en Corée du Sud.
Dorothy Iannone
Artiste américaine née le 9 août 1933 à Boston dans le Massachusetts et morte
le 26 décembre 2022 à Berlin. Diplômée en 1957 d'une licence de littérature
américaine de l'Université de Boston. Elle effectue ensuite des études supérieures
de littérature anglaise à l'Université Brandeis. En 1958, elle épouse le peintre
James Upham puis s'installe à New York. En 1959, elle commence à peindre.
D’abord marqués par l’expressionnisme abstrait, ses premiers tableaux non
figuratifs ont une facture assez libre. Des peintures abstraites en all-over,
l’artiste glisse vers des toiles composées d’ornements figuratifs qui s’agrègent
et recouvrent toute la surface, parmi lesquelles figure l’œuvre au titre
explicite All (1963-1964). Ses débuts artistiques témoignent d’une grande
maîtrise plastique, mais c’est en s’écartant de l’abstraction qu’elle ouvre sa voie
personnelle, liquidant la matière picturale au profit du récit et de son expression
graphique. Textes, figures et ornementation exubérante se bousculent jusqu’à la
saturation, comme chez beaucoup de singuliers de l’art.
Intissar Belaid
Vidéaste, plasticienne et réalisatrice née en 1984 au Kef (Tunisie), a suivi ses
études à l’Ecole Supérieure de l’Audiovisuel et du Cinéma de Tunis où elle a
obtenu son diplôme national en 2009. Puis a obtenu son Master de Recherche en
Cinéma à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle en 2012. Elle compte à son
actif la réalisation de quatre courts métrages et fait actuellement ses premiers pas
dans le monde des arts plastiques. Intissar Belaid explore différentes techniques
afin de questionner une génération par rapport à sa mémoire individuelle et
collective dans un contexte socio-politique actuel. Elle retrace au travers ce
questionnement ce qu'il reste d'un événement, d'une ère, d'une histoire.

Nadia Kaabi-Linke
Née en 1978 à Tunis, elle s'installe à Dubaï quand elle a douze ans, son père y
ayant un emploi. Elle évoque cette période comme un moment difficile.
Encouragée par sa mère, elle commence à dessiner. Plus tard, elle étudie la
peinture à l'Institut des beaux-arts de Tunis, puis elle prolonge ses études à
la Sorbonne en 2008, dans les domaines de l'esthétique et de la philosophie de
l'art. Elle rencontre également son mari allemand en France
Les sculptures et installations de Nadia interrogent les récits de migration et
d’’altérité et examinent les contextes historiques locaux de leur développement.
Ses œuvres, qui intègrent des traces matérielles — éclats de peinture, toiles
d’araignée — trouvées sur ses lieux de recherche, démontrent de manière quasi
scientifique que le pouvoir est à la fois l’exportation la plus réussie de l’Occident
— sous sa forme d’expression la plus absolutiste et de ses corollaires tels que le
racisme et le colonialisme — et sa ressource la plus vigoureusement capitalisée.
En dévoilant des récits obscurs — la dissimulation et l’effacement de l’histoire
figurant parmi les outils d’assujettissement les plus efficaces du pouvoir — Kaabi-
Linke élucide les mécanismes qui ont contribué à l’émergence des systèmes
oppressifs du passé et leur permettent de continuer à prospérer aujourd’hui.
(Lauréate du 4e Ithra Art Prize, Dariya en 2021).
Yazan Khalili
Né en 1981 en Syrie, Yazan est un artiste palastenien diplômé en architecture de
la Birzeit University en 2003. En 2010, il a obtenu un MA du Centre de recherche
en architecture du Goldsmith’s College de l’Université de Londres et, en 2015, un
MFA du Sandberg Institute de la Rietveld Academy d’Amsterdam. Sa pratique
mène la photographie, la vidéo et l’art conceptuel. Son travail explore des thèmes
à savoir l’identité la mémoire et la politique en tenant compte sur le contexte
palestinien
Lara Khaldi
Née en 1982 à Jérusalem, Lara est une artiste palestinienne qui a obtenu son
diplôme en beaux-arts de l’université de la Palestine en 2004, puis a poursuivi ses
études artistiques à l’université de Londres. Sa pratique artistique englobe la
vidéo, la photographie, l’installation et la performance. Ses œuvres explorent des
questions relatives à la mémoire et a la situation politique en Palestine. 4

Souhir el Amine
Artiste tunisienne contemporaine d’origine Djerbienne et réside à Nabeul. Elle est
à la base spécialisée en céramique et enseignante a l’institut supérieure des beaux-
arts de Nabeul. Elle est fondatrice de In’a Atelier de poterie .

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