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La couleur dans l’art au Maroc

Dans le prolongement du premier dossier, des références artistiques locales autour de la couleur sont présentées
dans ce dossier. I. Artistes
Figuration
A. Miloud LABIED
B. Fatna GBOURI
C. CHAÏBIA
D. Hossein TALAL
E. OUAZZANI
F. Hassan HAJJAJ
Abstraction
G. Jilali GHARBAOUI
H. Bennani MOA
I. Malika AGUEZNAY
II. Pistes pédagogiques
A. Théorie
B. Pistes de pratique artistique

I. Artistes

Figuration

A. Miloud LABIED (1939 – 2008)

Monochrome

Sans titre Composition


Technique mixte sur carton, 1977 Huile sur toile, 1978
85 x 62 cm 110 x 80 cm

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


L’art de Miloud Labied n’est pas à proprement parlé monochrome dans le mesure où une couleur unique ne
recouvre pas la toile, mais davantage un camaïeu d’une couleur, très souvent bleu. Opaque ou transparent, éclairci
ou assombri, allant du blanc au noir, le bleu est rabattu ; mélangé à de l’orange (sa complémentaire) il est rompu ; Le
bleu est prédominant dans le travail de Labied bien que certaines de ses toiles soient, elles, polychromes (elles ne
seront pas présentées ici).
Miloud a été naïf, abstrait lyrique, abstrait géométrique, sculpteur et photographe. Dans ses derniers tableaux, il
mêle abstraction et figuration. Sa peinture témoigne d’une grande maturité et d’une façon très personnelle de créer
le foyer énergétique de ses tableaux

Biographie :

Né en 1939 à Kalâat Sraghna, région de Marrakech, Miloud Labied, dit Miloud, s’installe, avec sa mère Radia Bent
Lhoussine, également peintre, à Salé en 1945. A la fin des années 50, il cumule des boulots de jardinier ou de
barbier et finit par sauter le pas en intégrant des ateliers libres de peinture menés par Jacqueline Brodskis à Rabat.
Il a aussi passé un an à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1974. Sa première exposition personnelle a lieu en 1963.
Miloud a créé une Fondation d’arts graphiques située à Assif Al Mal, région de Marrakech. Il est mort à Rabat en
2008.

B. Fatna GBOURI (1924 – 2012)

Cerne et polychromie

Préparation de la mariée, 1991 Jour de fête


Huile sur toile,
85 x 104 cm

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


Jour de marché Préparation du repas
Huile sur toile Huile sur toile
80 x 100 cm 71 x 120 cm

La signature de Fatna Gbouri , outre ses personnages naïfs aux grands yeux, est ce cerne noir ou coloré délimitant
chaque forme, chaque zone colorée (parties du corps, motifs du décor) ainsi que la profusion de formes et de
couleurs.
Les couleurs sont parfois nombreuses et contrastées, comme directement sorties des tubes de peintures, parfois
plus douces et nuancées, se limitant au nombre de trois.

Biographie :

Née en 1924, originaire de Tnine Gharbia, dans la province de Safi, elle a passé la majeure partie de sa vie à travailler
dans les champs et à tisser des tapis. Issue d’un milieu paysan modeste, elle n’a jamais été à l’école et encore moins
dans une école de peinture.
Ce n’est qu’à l’âge de 59 ans, deux ans après la mort de son dernier mari, qu’elle commence à peindre, encouragée
par son fils Ahmed Mjidaoui, lui-même professeur d’arts plastiques et artiste peintre. Dans ses toiles, elle déploie
une peinture narrative qui procède par scènes qui se révèlent aujourd’hui comme autant de témoignages sur la vie
authentique et les coutumes aujourd’hui condamnées à disparaître des habitants de Safi et du Maroc en général.
Appartenant à l’école de la peinture naïve, Gbouri qui vit et travaille à Safi a un style pictural figuratif qui se
caractérise notamment par la minutie apportée aux détails, l’emploi de couleurs, et une représentation «ingénue»
et figurative de sujets populaires : paysages campagnards, costumes folkloriques, animaux domestiques ou
sauvages, scènes de la vie quotidienne… L’artiste Fatna Gbouri s’est éteinte le 2 février 2012.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


C. CHAÏBIA (1929 – 2004)

Le berger, 1980
Gouache sur papier Gouache sur carton
60 x 50 cm 107 x 77 cm

A la manière du fauvisme, Chaïbia fait non seulement un usage arbitraire de la couleur pure, ainsi les visages sont
rouges, verts… mais peint également des aplats colorés contournés de ces cernes colorés caractéristiques de sa
peinture.

Biographie :

Chaïbia Talal qui figure parmi les plus célèbres peintres marocaines du XXe siècle est connue pour ses peintures
colorées et stylisées de femmes. Elle naît en 1929 dans un petit village près d’El Jadida au Maroc et, à l’âge de 13
ans, elle épouse un homme plus âgé, dont elle sera la veuve peu de temps après. Elle commence la peinture en 1963
et, en 1965, son fils Hossein, également peintre, invite le critique d’art français Pierre Gaudibert chez eux, qui est
impressionné par le travail de Chaïbia. L’année suivante, elle présente des expositions solo au Goethe-Institut de
Casablanca, à la galerie Solstice à Paris, au Salon des Surindépendants au musée d’art moderne de la Ville de Paris et
devient rapidement célèbre pour ses œuvres créées en autodidacte. Elle meurt le 2 avril 2004 à Casablanca au
Maroc.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


D. Hossein TALAL

Couleurs primaires

Femme d’Amérique, 1988


Technique mixte sur toile Huile sur toile
100 x 80 cm 121 x 70 cm

Vêtus de bleu, de jaune ou de rouge, les personnages se détachent nettement des fonds blancs ou noirs. Dépassant
rarement le nombre de deux et majoritairement primaires, les couleurs habillant les sujets sont soit posées en aplat,
soit travaillées par grandes touches évoquant l’aspect vaporeux des costumes du cirque. Les visages eux, comme
grimés, sont traités en dégradés déclinant la couleur du vêtement.

Biographie :

Né en 1945 à Casablanca - Vit et travaille à Casablanca.


Hossein Talal a commencé à peindre avant sa mère, l'immense Chaïbia. Grande figure de la peinture marocaine
contemporaine, les aléas du destin l'ont installé à l'ombre de la stature dévorante d'une mère immensément
célèbre.
C'est pourtant un peintre accompli par la touche, le travail, plastique, la facture mais aussi la pertinence du regard et
la signification qui se dégage de ses œuvre s. Réinterprétant sans cesse les mêmes figures et les mêmes tourments,
Hossein Talal est sans contexte le peintre marocain de la "la solitude et de l'essentiel par excellence" comme le
qualifie Alain Flamand et d'ajouter "peintre des foires orageux, peintre des couleurs vives, Talal sait aussi se mettre à
l'écoute de la nuit. Si sa peinture sensuelle est dramatique, si sa peinture intellectuelle est onirique, sa peinture
réaliste est franchement tragique". Après une première exposition en 1965, Talal a présenté ses œuvres partout
dans le monde, notamment au Maroc, à Paris, au Danemark, en Espagne et aux Etats-Unis.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


E. Abdelkrim OUAZZANI

Lignes de couleur

Sans titre, 1992 Sans titre, 2010


Sculpture Acrylique sur toile
120 x 100 cm

En sculpture, domaine de prédilection de l’artiste, comme en peinture la palette colorée de Ouazzani est réduite,
elle se compose des trois couleurs primaires et deux secondaires (vert et orange).
Le métal enrubané de plâtre est peint, créant des lignes colorées que l’on retrouve dans sa peinture épurée où
persisent quelques aplats colorés.

Biographie :

Très jeune, Abdelkrim Ouazzani s’inscrit à l’école des Beaux – Arts de Tétouan, et en 1975, il quitte le Maroc et
intègre l’école des Beaux – Arts de Paris. A son retour, il devient directeur pédagogique de l’Ecole Nationale des
Beaux Arts de Tétouan, et entame une brillante carrière artistique. Depuis 1995, il est membre correspondant de
l’Académie Royale des Beaux Arts de Grenade, Espagne. En 1999, il est décoré « chevalier des arts et des lettres »
par la République Française.
Le métal et le plâtre des sculptures sont enveloppés, habillés d’une toile en peinture acrylique, et forment dans
l’espace un dessin coloré en trois dimensions. Grâce à un lexique simple, reproduit, combiné, structuré, apparaissent
des figures pleines de poésie, des figures vacillantes qui ont quelque chose d’humain, de fragile.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


F. Hassan HAJJAJ

Négation de la perspective

Komy Sittin’, 2013 Yakut, 2013


Tirage métallique lambda, cadre en bois et boîtes à thé Tirage métallique lambda, cadre en bois et pots de
HH 140,5 x 101,6 x 10,3 cm peinture
135 x 97,6 x 8,2 cm

Du cadre à la photographie, l’œuvre de Hassan Hajjaj n’est que profusion de couleurs et de formes (boîtes de thé, de
peinture dans le cadre, fond polychrome rayé, fleuri, imprimés exacerbés des vêtements…). La superposition de
zones colorées à motifs différents, telles des papiers d’emballage découpés, aplanit l’espace et renonce à la
représentation de la perspective, d’ordinaire si facile à reproduire par la photographie. Une harmonie de couleur est
cependant recherchée entre les différents éléments constituant l’œuvre.

Biographie :

Hassan Hajjaj (né en 1961 à Larache) quitte le Maroc pour s’installer à Londres avec sa famille alors qu’il n’est encore
qu’un enfant. Très influencé aussi bien par les boîtes de nuit, les scènes hip-hop et reggae de la ville que par son
héritage nord-africain, Hajjaj est un artiste autodidacte polyvalent dont le travail comprend portraits, installations,
performances, mode et décoration intérieure avec des meubles fabriqués à partir d’objets recyclés comme des
boîtes ou des caisses de Coca-Cola.
À la fin des années 1980, Hajjaj commence à expérimenter la photographie, fait des portraits d’amis, de musiciens,
d’artistes et de personnes dans les rues de Marrakech. Ses images colorées sont un mélange de photographie de
mode contemporaine et de Pop art et agissent comme un commentaire sur l’influence de la tradition dans l’image
des marques et les effets de la mondialisation. L’artiste vit et travaille à Londres et à Marrakech.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


Abstraction

G. Jalili Gharbaoui (1930 – 1971)

Composition, 1965 Sans titre, 1969


Gouache sur papier Huile sur carton marouflée sur toile
54 x 77 cm 52 x 75 cm

Sans titre, 1971


Gouache sur carton marouflé sur toile
77 x 107 cm

Gharbaoui occupe une place fondamentale dans l’Histoire des arts plastiques au Maroc. C’est l’un des premiers
peintres marocains qui ont porté l’abstraction jusqu’à ses derniers retranchements. L’intéressé est plus préoccupé
par la lumière que par la couleur bien qu’elle explose sur ces œuvres. Lyrique dans sa facture, l’artiste n’en peint pas
moins un univers tourmenté. La vie personnelle du peintre est traversée par de fréquentes crises d’angoisse, sa
peinture est informelle, ses tableaux non figuratifs, fondés sur une gestualité nerveuse. Sa vie privée est inséparable
de son art. La tension qui se dégage de ses œuvres entretient une juste résonance avec son mal de vivre.

Biographie :

Jilali Gharbaoui est né en 1930 à Jorf el-Melh près de Sidi Kacem. Très jeune, il perd ses parents et est recueilli par un
orphelinat. Après des études secondaires à Fès, il devient marchand de journaux pour gagner sa vie. Passionné de
peinture, il commence à peindre des tableaux impressionnistes, avant de suivre des cours à l’Académie des Arts de
Fès. Grâce à l’intervention de l’écrivain Ahmed Sefrioui, alors directeur des Beaux-Arts à Rabat, il obtient une bourse
d’études, de 1952 à 1956, à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il poursuit ensuite sa formation en arts
plastiques à l’Académie Julien en 1957, avant de séjourner un an à Rome, en sa qualité de boursier du gouvernement
italien. De retour au Maroc, le peintre s’installe en 1960 à Rabat. Il a fait deux tentatives de suicide et effectué
plusieurs séjours dans des hôpitaux de psychiatrie. Il s’éteint, en 1971, à l’âge de 41 ans, sur un banc public au
Champ de Mars à Paris. Ses tableaux figurent dans diverses collections au Maroc, en France, en Angleterre, en
Allemagne et aux Etats-Unis.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


H. Bennani MOA

Abstraction lyrique

Technique mixte Technique mixte sur toile


120 x 130 cm 140 x 120 cm

Outre l’utilisation de la matière, poudre de marbre, cristaux de galène, fibres, la couleur est au cœur de la peinture
de MOA. Son arc-en-ciel coloré fait de bleus et d’ocres, couleurs de l’océan et de la terre, habite ses toiles comme
des blessures chromatiques griffées de lumière. Les couleurs sont remuées, éclatées, projetées, la toile est, tour à
tour, paisible et exaltée. Ses œuvres semblent vouloir rechercher le commencement des choses.

Biographie :

Mohamed Bennani est né à Tétouan, Maroc, en 1943. Il vit et travaille aujourd’hui à Kénitra, Maroc. Dès 1958, il
commence à fréquenter l’Ecole des Beaux-Arts de Tétouan, et, alors qu’il n’a pas encore dix-huit ans, quitte le Maroc
pour aller étudier aux Beaux-Arts de Paris (1960-1964). Attiré par l’enseignement des arts plastiques, il suit une
formation au Centre Pédagogique Régional (CPR) à son retour au Maroc et enseigne à l’Ecole des Arts Appliqués de
Rabat pendant de nombreuses années. En 1989, il obtient une bourse du gouvernement français et s’installe pour
trois ans à la Cité internationale des Arts à Paris. C’est durant ce séjour que Mohamed Bennani s’affilie à la Maison
des Artistes, qui impose à l’époque un pseudonyme à ses adhérents. L’artiste adopte celui de Moa, sous lequel il est
aujourd’hui largement reconnu.
Peintre et sculpteur, Moa est fasciné par les supports primitifs : toile de jute, bois et cuirs, auxquels il tente
d’insuffler une âme les tordant et les transfigurant afin de leur donner une nouvelle vie. Sa peinture, fondée sur les
déflagrations de la matière, est dominée par l’abstraction lyrique.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


I. Malika AGUEZNAY

Formes alguées

COMPOSITION, 1968 SYMBOLE FÉMININ, 1968


Relief et acrylique sur panneau Acrylique sur panneau.
100 x 65,5 cm 305 x 440 cm

Les couleurs franches, contrastées, viennent rehausser les signes, silhouettes de l’algue marine qu’elle n’aura de
cesse de dupliquer dans son travail, conférant à l’ensemble une vibration qui rappelle la cinétique de l’arabesque.
Malika Agueznay découvre en 1966 cette forme alguée qui évoque les courbes gracieuses du corps féminin ou les
mouvements tentaculaires des bactéries observées au microscope lors de ses études médicales. Depuis, c’est un
dialogue continu résiste au temps.

Biographie :

Née en 1938 à Marrakech, Malika Agueznay étudie à l’École des Beaux-arts de Casablanca de 1966 à 1970, prenant
part à l’aventure des peintres du «Groupe de Casablanca», Farid Belkahia, Mohamed Chabâa et Mohamed Melehi.
Elle débute dans la gravure en 1978 au Moussem d’Asilah et développe ensuite sa technique à New York et à Paris.
Elle vit et travaille à Casablanca.

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


II. Pistes pédagogiques

A. Théorie

Cercle chromatique

https://www.votreimageenlumiere.fr/couleurs/la-classification-des-couleurs/

Couleurs chaudes et froides

http://tourcouleurs.canalblog.com/archives/2018/04/01/36342437.html

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019


B. Pistes de pratique artistique

Comme des lanceurs d’écriture, ces « lanceurs de pratique plastique » permettent un travail sur la couleur. Ils sont
issus d’un dossier pédagogique des « abattoirs » de Toulouse.
https://www.lesabattoirs.org/enseignants/dossiers/2011/horslesmurs/couleur.pdf

a) Constituer des collections


Organiser des collections par couleur : nuances, valeurs, camaïeu. La collection est la réunion d’objets d’un même
type. Les techniques et procédés utilisés donnent toute liberté d'entreprendre : accumulation, collage, association,
détournement, théâtralisation… de photographies, dessins. Constituer un cabinet de curiosités coloré…

b) Différents supports
Choisir une couleur et l’appliquer sur différents matériaux. Collecter, par exemple, des morceaux de bois d’essences
diverses et d’aspects variés : bois flottés, bois poncé, bois brut… appliquer une couleur … Après une analyse de ce
travail d’exploration, produire une composition qui mettra en valeur la gamme la plus étendue possible d’effets
colorés… Varier les matériaux : bois, métaux, papiers, tissus, plastiques…

c) Différents outils
Choisir une couleur et l’appliquer avec différents outils. Sur un même support mesurer l’impact des outils sur les
traces, inventer de nouveaux outils pour frotter, étaler, griffer, accumuler, « peigner » la peinture …

d) Une couleur, des médiums : impact visuel


Feutres, crayons de couleur, pastel gras, encres, peinture : réaliser des échantillonnages, commencer à traiter des
contrastes

e) Inventer sa « cuisine »
A l’instar de certains peintres, mélanger la peinture avec du sable, de la farine, du plâtre… Trouver ou inventer les
outils les plus appropriés pour enduire le support d’une telle pâte.

f) Couleur et dilution
Quels effets lorsque la peinture est étalée sur un support blanc ? noir ? (transparence, translucidité, opacité)

g) Couleur et mélanges
Fabriquer le plus de nuances possible. Créer le plus de couleurs ternes possibles (sans utiliser ni noir, ni blanc)
Affiner les mélanges en essayant de doser les quantités de chacune des couleurs pour aboutir à un résultat mieux
contrôlé.

h) Montrer / cacher : jeu de réserves


Trouver des moyens pour faire réapparaître certaines couches préalablement posées (cire, scotch…), mesurer l’écart
entre superposition et juxtaposition de couleurs

Valérie Moualil, PEMF AP, Casablanca, décembre 2019

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