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Table des matières

Introduction ............................................................................................................................................ 2
L’Artiste ................................................................................................................................................... 3
REGARDS DE CRITIQUES .......................................................................................................................... 6

L’Interview .............................................................................................................................................. 9

L’Atelier The workshop................................................................................................................. 14


GALERIE GALLERY ......................................................................................................................... 17
In exhibition ........................................................................................................................................... 53
ANNEXE . Revues de press ...................................................................................................................... 63
CONTACTS ........................................................................................................................................... 65

1
Le contexte est une société africaine en
pleine mutation, confrontée à une
Introduction mondialisation dont elle n’a pas encore
assimilé le mécanisme. J’ai fait le pari de
peindre librement en m’inspirant du
ressenti instantané pour mieux rendre la
Comme vous complexité du moment. Mais il me fallait
pourrez l’imaginer, une muse comme moteur de recherche,
il est très délicat à d’exploration et aussi comme garantie
l’artiste que je suis esthétique, alors j’ai choisis la Femme
de présenter mon africaine dans son quotidien. Parce qu’elle
œuvre. D’abord m’inspire en moi la démarche vers l’autre,
parce que la quête aussi le retour à la source et enfin le sens
est perpétuelle et du devoir.
l’œuvre se
métamorphose au
fil des expériences. Aboli Kann
Elle prend forme
puis se déforme.
As you can imagine, it is very delicate to the artist
Les toiles que je that I am to present my work. First, because the
réalise ont pour but quest is perpetual and the work is transformed
essentiel d’évoquer through the experiences. It takes shape and then
une certaine deforms.
The paintings that I realize have the essential
complexité visuelle purpose of evoking a certain visual complexity
faite de mélanges made of emotional and cultural mixtures. A
émotionnels et superimposition of plans that integrate at the same
culturels. Une time cultural, temporal and sometimes symbolic
superposition de elements. The whole structured by geometric forms
to elicit the feeling of a human condition
plans qui intègrent characterized by its mosaic.
à la fois des The context is a rapidly changing African society,
éléments culturels, confronted with a globalization of which it has not
temporels et parfois yet assimilated the mechanism. I made the bet to
paint freely by inspiring me with instant feeling to
symboliques. Le better make the complexity of the moment. But I
tout structuré par needed a muse as a search engine, exploration and
des formes also as an aesthetic guarantee, so I chose the
géométriques pour African Woman in her daily life. Because it inspires
me the approach to the other then the return to the
susciter le
source and finally the duty.
sentiment d’une
condition humaine
caractérisée par sa Aboli Kann
Google Traduction
mosaïque.

2
L’Artiste

The Artist…

3
ABOLI KANN L'artiste

ABOLI
KANN
L’ARTISTE

Aboli Kann est un Artiste peintre Ivoirien. Il vit et travaille en Côte d’Ivoire. A l'état civil Koffi
N'Guessan Nestor, est né à Bondoukou en 1964 en cote d'ivoire. Après ses études secondaires,
il découvre le théâtre (la griotique ), auprès de l'intellectuel Ivoirien Niangoran Porquet.
Autodidacte Aboli se construit sa personnalité et développe ses facultés pour la peinture en
passant par la décoration publicitaire. En 1993 il s'inscrit à la peinture « naïf » à l'atelier de
Kouakou Camille (un des ténors du naïf en cote d'ivoire) à grand-Bassam. En 1998 Aboli rencontre
a Abidjan un peintre Français Christian Debenest avec qui il découvre l'art moderne et développe
sa démarche picturale qu'il identifie à la figuration libre. Il tire son inspiration de la femme
Africaine dans son quotidien. Par ailleurs ses œuvres sont structurées par des formes géométriques
qu'il considère comme un moyen d'équilibre. Depuis 2010 Aboli expose régulièrement à la galerie
Houkami Guyagn à Abidjan,

Aboli Kann (Koffi N’guessan Nestor at. birth) lives and works in Ivory
Coast. First from theater to sign paints, then to modern art via naïve
painting, this self-taught builds his personality through various experiences.
His works, often structured by geometrical forms and inspired by African
woman, are led in chromatic constant dominated by warm colors. The
technique is mixed. Moreover Aboli identifies his paint with free
representation.

Son parcours (Formations and exhibitions

4
Son parcours
1989-1992 : Formation à la peinture d’enseigne à Abidjan (RCI)

1993-1997 : Formation à l’art naïf à l’atelier de Kouakou Camille à Grand Bassam (RCI)

1998-2003 : Formation à la peinture moderne à l’atelier de Christian Debeneste d’Abidjan


(RCI)

2005-2007 : Exposition collective permanente aux Galeries Eurêka et Lagon bleu à Abidjan
(RCI)

2008 : Exposition collective au Festival Surf Beach à San Pedro (RCI)

2009 : Exposition collective « Unis dans la différence » au Palais de la culture d’Abidjan


(RCI)

2010 : Exposition collective « Une Mère, Trois regards » à la Galerie Houkami Guyzagn à
Abidjan (RCI)

2012 Exposition-Vente internationale Cote d’Ivoire-Italie au profit du Musée des Civilisation de


Cote d’Ivoire

2013-2014 Exposition collective <<nature et culture >> aux résidences Eco loge

2014-2015_ Exposition collective <<art et vie >> aux résidences Eco loge

2016 –Exposition personnelle « Au cœur de la cité » Galerie Houkami Guyzagn

Formations and Exhibitions


1989-1992: Training in sign painting in Abidjan (RCI)
1993-1997: Training in naïve art at the workshop of Kouakou Camille in Grand Bassam (RCI)
1998-2003: Modern painting training at the Christian Debeneste workshop in Abidjan (RCI)
2005-2007: Permanent collective exhibition at the Eureka and Blue Lagoon Galleries in Abidjan (RCI)
2008: Collective exhibition at the Surf Beach Festival in San Pedro (RCI)
2009: Collective exhibition "United in Difference" at the Palace of Culture of Abidjan (RCI)
2010: Collective exhibition "A Mother, Three looks" at the Houkami Guyzagn Gallery in Abidjan (RCI)
2012 Exhibition-International sale Cote d'Ivoire-Italy for the benefit of the Museum of Civilization of
Cote d'Ivoire
2013-2014 Collective exhibition "nature and culture" at the residences Eco Lodge
2014-2015_ Collective exhibition << art and life >> at residences Eco Lodge
2016 - Personal exhibition «In the heart of the city» Galerie Houkami Guyzagn

Son parcours
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REGARDS DE CRITIQUES
Entre féminité et divinité…

Entre féminité et divinité

… Ainsi d’Aboli Kann (peintre et grioticien), où l’on découvre dans une superposition
géométrique inspirée du cubisme qu’«Une femme peut en cacher une autre, puis une
autre…», comme l’indique l’intitulé de sa collection.

Figurative à l’envi, son écriture picturale met en scène, sous des tons chromatiques
chaleureux, la femme africaine dans son vécu quotidien. Une sorte de photographie
instantanée et éclatée de la femme (mère, épouse, fille, battante). En somme un modèle quasi
déifié. Et Aboli Kann de confier: «La femme, c’est l’Afrique. C’est la terre sur laquelle je
marche. C’est la dépositaire de l’humanité. La femme est au début et à la fin de la vie de
l’homme».

Remi Coulibaly

Between femininity and divinity...

... Thus Aboli Kann (painter and griotician), where one discovers in a geometric
superimposition inspired by Cubism that "A woman can hide another, then another ...", as the
title of her collection.
Figurative to the envy, his pictorial writing stages, in warm colors, African woman in his daily
life. A kind of snapshot of the woman (mother, wife, daughter, beating). In short, a quasi-
deified model. And Aboli Kann to confide: "Woman is Africa. This is the land I walk on. It is
the repository of humanity. The woman is at the beginning and at the end of the life of man ".
Remi Coulibaly

6
Qui est Aboli Kann

Qui est Aboli Kann?


« Né le 10 décembre 1964 à Bondoukou, Aboli Kann qui se dit volontiers Peintre Grioticien vit et
travaille à Abidjan.

Entre 1989 et 2003, Aboli Kann explore différents styles et techniques de productions picturales. Ainsi
après une formation initiale en peinture d’enseigne à Abidjan, le voilà à l’atelier Kouakou Camille
l’un des piliers de l’art naïf de Côte d’Ivoire à Grand Bassam, pour finalement achever cette série de
formations par l’apprentissage de la peinture classique à l’atelier du français Christian Debenest à
Abidjan.

Au terme de ce périple initiatique et en mesure de mettre ses idées en forme, il doit trouver sa propre
expression picturale. Alors, il lui vient en mémoire des souvenirs enfouis d’une étape décisive de son
existence. Sa rencontre sur le tard, mais ô combien déterminante avec Niangoran Porquet le maitre
de la griotique dans les ultimes moments de sa vie.

De cette brève, mais enrichissante expérience d’avec l’art de la scène aux côtés du maitre Niangoran
Porquet, il s’appropriera le principe du découpage scénique des pièces de théâtre pour l’adapter à son
support de peinture. Ce qui lui vaut ce style particulier quasi inédit avec la surface de la toile
construite à partir d’un ensemble de plusieurs scènes qui se développent chacun de son coté et qui
finalement s’imbriquent pour donner un seul tableau. »Propos de Mimi Errol

Who is Aboli Kann?

"Born on December 10, 1964 in Bondoukou, Aboli Kann who says he is a Painter Griotician lives and works in
Abidjan.
Between 1989 and 2003, Aboli Kann explored different styles and techniques of pictorial production. So after an
initial training in sign painting in Abidjan, here he is at the workshop Kouakou Camille one of the pillars of the art
naïf of Cote d'Ivoire in Grand Bassam, finally to complete this series of formations by the «Learning of classical
painting at the workshop of the French Christian Debenest in Abidjan.
At the end of this initiatory journey and able to put his ideas in shape, he must find his own pictorial expression.
Then he comes to remember the buried memories of a decisive stage in his life. His encounter on the late, but so
decisive with Niangoran Porquet the master of the griotic in the final moments of his life.
From this brief but enriching experience with the art of the stage alongside the master Niangoran Porquet, he
appropriated the principle of the theatrical cutting of theater plays to adapt it to his support of painting. What made
him this particular style almost unprecedented with the surface of the canvas constructed from a set of several
scenes that develop each side and finally interlock to give a single picture. "
By Mimi Errol

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Au cœur de la cité- vu sous l’angle de la -figuration libre- par Aboli Kann
"Au cœur de la cité" vu sous l’angle de la "figuration libre" par Aboli Kann

Aboli Kann, artiste autodidacte qui a trouvé sa voie dans ce qu’il nomme la « Figuration libre » présente dans une exposition
personnelle du 27 octobre au 10 novembre 2016, ces dernières créations, à la galerie Houkami Guyzagn, à Abidjan-Riviera-
Bonoumin.
Dans une fusion entre la figuration et le néo-expressionnisme, la peinture d’Aboli Kann, de son vrai nom Koffi N’Guessan
Nestor, se construit de formes géométriques, d’ombre et de lumière. L’artiste avoue que l’aboutissement d’une telle
démarche, c’est de réaliser une mosaïque pour la contemplation de l’observateur. « La vie, pour moi, est un ensemble de
scènes qui cohabitent dans un même tableau », fait-il remarquer.
« Au cœur de la cité », thème de cette exposition d’une trentaine de pièces, est un appel de l’artiste qui invite ses
concitoyens à s’inspirer de l’authenticité des cités africaines. Authenticité en ce qui concerne l’organisation communautaire
et intercommunautaire voire sociale africaine, dans les villes africaines malgré la modernité. Cela ressort d’ailleurs dans
son travail, à travers des scènes, des parures qui rappellent que nous sommes dans une cité africaine.
Techniquement, reconnait le critique d’art Auguste Mimi Errol, l’on observe un grand changement en ce qui concerne
l’éclat des couleurs dans la texture de la toile chez Aboli Kann. De ses premières créations aux dernières, l’artiste est resté
constant dans ce qui le caractérise le mieux. Le découpage scénique qu’il reproduit sur différents plans superposés. Ensuite
le tout est mis ensemble pour donner l’impression d’une mosaïque. Fait remarquable chez cet artiste qui a su évoluer dans
sa démarche, les lignes séparant les plans tendent à disparaître progressivement.
CHEICKNA D. Salif

"In the heart of the city" seen from the angle of "free representation"
Aboli Kann, a self-taught artist who found his way in what he calls "Figuration libre", presents in a personal
exhibition from October 27 to November 10, 2016, the latest creations at the Houkami Guyzagn Gallery in
Abidjan-Riviera-Bonoumin
In a fusion between figuration and neo-expressionism, Aboli Kann's painting, with its real name Koffi
N'Guessan Nestor, is constructed of geometric shapes, shadow and light. The artist admits that the
culmination of such an approach is to create a mosaic for the contemplation of the observer. "Life, for me, is
a set of scenes that coexist in a single picture," he points out.

"In the heart of the city", theme of this exhibition of about thirty pieces, is a call of the artist who invites his
fellow citizens to draw inspiration from the authenticity of the African cities. Authenticity with regard to
African community and inter-community and even social organization, in African cities despite modernity.
This is evident in his work, through scenes, ornaments that remind us that we are in an African city.
Technically, art critic Auguste Mimi Errol admits, there is a big change in the brightness of colors in the
texture of the canvas by Aboli Kann. From his first creations to the last, the artist has remained constant in
what characterizes him best. The scenic cutting that it reproduces on different layers superimposed. Then
the whole is put together to give the impression of a mosaic. Remarkable for this artist who has evolved in
his approach, the lines separating the plans tend to disappear gradually
CHEICKNA D. Salif

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L’Interview
The interview By Martin Edenik

Femmes d’Afrique

« Femmes d’Afrique. Visages qui peuplent mon souvenir et ma passion. J’ai versé
sur quelques toiles ces couleurs avec lesquelles vous avez si amoureusement
maquillé mes jours », a joliment écrit Aboli Kann. Peintre et décorateur,
calligraphe et comédien, il a fondé son œuvre sur « la Femme, dépositaire
d’humanité ». Découvrez au fil de l’interview qu’il nous accordée, cet artiste
chaleureux dont le talent impressionne.
by Martin Edenik

L’interview:

1. Zone-61 : Bonjour Aboli Kann ! Des formes géométriques structurent vos œuvres et leur
donnent parfois l’apparence de mosaïque. Quelle est leur signification ?

Aboli Kann : Bonjour à vous et à votre public ! Et merci de me donner l’occasion de


m’exprimer sur les convictions qui motivent ma peinture. En fait il s’agit d’un moyen
d’équilibre dans un monde qui apparaît lui-même comme une mosaïque. Nous vivons dans
un monde beaucoup plus complexe qu’il nous semble. Il nous appartient donc d’user de
l’équerre de la tempérance pour mieux appréhender en nous et dans les autres la vérité et
la beauté de l’être. Mon œuvre se voue à représenter un peu cela.

2. Zone-61 : La Femme est omniprésente dans vos œuvres. Diriez-vous qu’elle vous
hante ? Que votre œuvre tout entière Lui est consacrée ? Et, si oui, quelle est le sens de
cette démarche artistique ?

Aboli Kann : Mon discours veut commencer par elle. Par devoir de gratitude. S’il est vrai
que l’art est une quête perpétuelle de soi dans un but évolutif, la femme représente un
élément essentiel de recherche. Parce qu’elle a forcement été là aux premiers instants de
notre existence. Alors oui la femme me hante. Pour ceux qui lisent les écritures, il y est dit
que la femme a été crée pendant le sommeil de l’homme. Ainsi une femme a toujours un
secret à révéler.

3. Zone-61 : Votre style, souvent, est défini comme appartenant au Pop Art. Vous sentez-
vous des affinités avec un Andy Warhol ou un Roy Lichtenstein ?

9
Aboli Kann : Tout en gardant les atouts du Pop Art, mon style évolue dans la figuration
libre. En parcourant (avec beaucoup de respect) les œuvres de ses deux grandes figures, je
découvre qu’on est tous habités par l’esprit de l’affiche ou la B.D, mais je veux y apporter
des éléments typiques à mon environnement culturel.

4. Zone-61 : Peintre, mais aussi comédien, vous avez étudié la griotique de l’intellectuel
ivoirien Niangoran Porquet. S’agit-il seulement d’une esthétique théâtrale, comme l’ont
suggéré certains, ou bien défend-elle des valeurs liées à l’ivoirité ? Et, dans ce cas, a-t-elle
(ou a-t-elle eu) une influence sur votre œuvre ?

Aboli Kann : Permettez moi de faire une révérence à ce grand maitre dont je conserve
précieusement la mémoire. Je donnerai un avis modeste. Celui de l’élève qui n’a pas encore
fini d’apprendre. Mais ma compréhension de la griotique est qu’il s’agit assurément d’une
esthétique théâtrale, mais plus loin d’une démarche rhétorique, historique et même
didactique. L’Afrique n’a pas cultivé l’écriture, mais elle doit le salut de sa mémoire à la
science et aux talents des griots. Et c’est vers cette science que Me Niangoran Porquet à
orienté sa recherche. L’ivoirité est un concept trop étroit pour contenir la griotique qui se
fonde dans une dimension beaucoup plus vaste d’africanisme. Pour ma part, même si cela
n’apparaît pas dans mon graphisme, je me sens toujours marqué spirituellement par ce
qu’il m’a enseigné.

5. Zone-61 : Votre obsession de la Femme africaine, telle qu’elle apparaît dans vos
œuvres, exprime-t-elle, au delà du simple hommage, un message plus profond ? Et, si c’est
le cas, quel est ce message ?

Aboli Kann : C’est un message à l’intention de tous ceux qui briment la femme mais aussi
et surtout a l’endroit de la femme elle-même. Afin qu’elle prenne conscience son rôle à
jouer à l’édifice humain. C’est pourquoi je dis : « … cette Afrique qu’on porte ensemble et
qu’on aimerait voir grandir avec nous »

6. Zone-61 : « La Femme est l’avenir de l’homme », a écrit Louis Aragon. En Afrique


aussi ? Que diriez-vous à cette Femme sublimée ?

Aboli Kann : La justesse de cette assertion est paradoxalement très palpable en Afrique.
Même si elle est peu présente dans les cercles de décision, elle est un véritable pilier socio-
économique. Et si l’Afrique doit rêver à un développement, alors l’on doit donner à la
femme plus d’espace dans les instances de décision. On dit la nuit porte conseil, parce que
la nuit il y a la femme.

10
7. Zone-61 : Vous avez étudié l’Art Naïf à l’atelier de Camille Kouakou, puis la peinture
moderne sous la férule de Christian Débenest. Ils ont été, j’imagine, vos Maîtres en
peinture les plus importants ?

Aboli Kann : Oui, à l’atelier de Camille Kouakou j’ai appris à m’exprimer avec spontanéité
.En rendant simplement le sentiment de beauté. Avec Mr Debenest j’ai abordé mes sujets
avec un peu plus d’audace et de défi.

8. Zone-61 : Vous avez écrit cette phrase, qui m’a frappé : « Les formes géométriques
m’ont hanté. Je les garde comme équation pour rationaliser mon espace touffu... ». Cette
hantise explique la structure en mosaïque de vos œuvres ?

Aboli Kann : Effectivement, comme je l’ai mentionné plus haut, les formes géométriques
sont à mon œuvre ce que représente le compas pour le navigateur. Elles servent à modérer
l’espace. Le résultat est l’expression de la vie elle-même : une mosaïque.

9. Zone-61 : Quels sont vos projets pour 2012 ? Viendrez-vous exposer en France ?

Aboli Kann : En ce moment je suis en plein chantier. Je prépare une exposition à Abidjan
dont la date et le lieu restent à préciser. Ma Galerie (Houkami Guyzagn) y travaille
activement. Cela se fera ’’inch Allah’’ avant la fin de l’année. Par ailleurs je prépare un
voyage d’étude au Benin. Bien sûr la France est dans mon objectif et j’ai des invitations.
Mais pour l’instant je prends mon temps à faire les choses.

10. Zone-61 : Y a-t-il une question que je ne vous ai pas posée, et à laquelle, pourtant,
vous auriez aimé répondre ?

Aboli Kann : Il y a mille questions que vous ne m’avez pas posées. Mais je ne les sais pas
malheureusement. A travers vos questions je me réponds un peu à moi-même.

Zone-61 : Quel sera votre mot de la fin ?

Aboli Kann : Merci beaucoup pour tout !!! Ce site est une merveille ! C’est un rayon de
soleil pour la création !

_______ Fin de l’interview : merci Aboli !!! _______

http://www.interzones.eu/aboli_kann.htm

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Interzones: Hello Aboli! Geometric shapes structure your works and sometimes give them the appearance of mosaic. What
is their significance? ►

Aboli Kann: Hello to you and your audience! And thank you for giving me the opportunity to express myself on the
convictions that motivate my painting. In fact, it is a means of balance in a world that appears as a mosaic. We live in a
much more complex world, it seems to us. Therefore it belongs to us to use the test of temperance to better understand in
ourselves and in others the truth and the beauty of being. My work is meant to represent it a little.

Interzones: Woman is omnipresent in your works. Would you say that she haunts you? May your whole work be dedicated
to Him?

►Aboli Kann: It’s simply a beginning of speech. By gratitude. If it is true art is a perpetual quest , the Woman represents an
essential element of research. Because she was necessarily there at the first moments of our existence. So, yes, the Woman
haunts me. For those who read the Scriptures, it is said that woman was created during the sleep of man. Thus a woman
always has a secret to reveal.

Interzones: Your style, often defined as belonging to Pop Art. Do you feel any affinity with an Andy Warhol or a Roy
Lichtenstein? ►

Aboli Kann: While keeping the assets of Pop Art, my style evolves in free representation. By visiting (with great respect) the
works of two great figures, I discover that we are all inhabited by the spirit of the poster or the B.D, but I want to bring
elements from my cultural environment.

►Interzones: Painter, but also an actor, you studied the” griotic”of the Ivorian intellectual Niangoran Porquet. What is
griotic? Is it only a theatrical aesthetic, as some have suggested, or is it defending values to ivoirity? And, in this case, does
she (or did she) have an influence on your work?

Interzones: Allow me to make a bow to this great master; I keep his memory. I will give a modest opinion. That of the pupil
who has not yet finished learning. “Griotic” is surely a theatrical aesthetics, but more a line of rhetorical, historical and
even didactic approach. Africa has not cultivated writing, but it keeps his memory by the science and talents of the griots.
And it is to this science that Master Niangoran Porquet has oriented his research. Ivoirity is a concept that is too narrow and
not sufficiently defined to express griotic, which is based on a much broader dimension of Africans’. For my part, even if it
does not appear in my graphics, I always feel spiritually marked by what he taught me.

Interzones: Your obsession with the African Woman, as it appears in your works, beyond mere homage, a deeper message?
And, if so, what is this message?

►Aboli Kann: This is a message for all those who are betraying the Woman, more so and especially for the Woman herself.
So that she may become aware of her role in the human edifice. That is why I say: "... this Africa that we carry together and
we would like to see grow with us".

►Interzones: "Woman is the future of man," writes Louis Aragon. In Africa, too? What would you say to this sublimated
woman?

►Aboli Kann: The correctness of this statement is paradoxically very palpable in Africa. Even though it has little presence in
decision-making circles, it is a true socio-economic pillar. And if Africa dreams of development, then we must give the
woman more space in the decision-making bodies. It is said that the night carries the council, because, at night, there is the
Woman.

►Interzones: You studied Naive art in the studio of Camille Kouakou, then the modern painting under Christian Debenest.
They were, I imagine, your Masters in painting among the most important?

►Aboli Kann: Yes! At the studio of Camille Kouakou, I learned to express myself spontaneously. By simply making the
feeling of beauty. With Mr. Debenest, I approached my subjects with a little more audacity and defy.

12
►Interzones: You wrote this sentence, which struck me: "Geometric shapes haunted me. I keep them as an equation to
rationalize my thick space ... « Does this obsession explain the mosaic structure of your works?

►Aboli Kann: Indeed, as I mentioned above, the geometric forms are to my work what the compass is to the navigator.
They serve to moderate space. The result is the expression of life itself: a mosaic.

►Interzones: What are your plans for the future? Will you be exhibiting in France?

►Aboli Kann: Right now, I'm in the middle of a construction site. I am preparing an exhibition in Abidjan, whose date and
place remain to be specified. My gallery, Houkami Guyzagn, is actively working there. This will be done, "inch Allah," before
the end of the year. In addition, I am preparing a study trip to Benin. Of course, France is in my goal, and I have invitations.
But, for now, I take the time to do things.

►Interzones: Is there a particular question that I did not ask you, and which, nevertheless, you would have liked to answer?

►Aboli Kann: There are a thousand questions that you have not asked me. But I do not know, unfortunately. Through your
questions, I answer a little to myself.

►Interzones: What will be your last word?

►Aboli Kann: Thank you very much for everything!!! This site is a marvel! It is a ray of sunshine for creation!

►Interzones: Thank you, Aboli, and thank you for giving us this interview.

http://www.interzones.eu/aboli_kann.htm

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L’Atelier
The workshop

.PERFORMANCE
https://www.youtube.com/watch?v=dHqLAbAW_n0

TECHNIQUES DE TRAVAIL ET SUPPORTS

Technique mixte à dominante acrylique

Huile_ Collages _ marqueurs_ vernis etc.…

SUPPORTS

Coton -_ contre plaqué __ contre collé

WORKING TECHNIQUES AND SUPPORTS


Mixed, mainly acrylic
Oil_ Collages _ markers_ varnish etc.

SUPPORTS
Cotton -_ plated __ against bonded

14
L’Atelier

????
??????
????

??? ??

15
GALERIE GALLER

16
GALERIE GALLERY

Galerie
Gallery

17
Dame aux papillons

100 x80 cm

Acrylic on canvas

Hasard scientifique

120 x100 cm

Acrylic on canvas

18
Femmes du droit

81 x60 cm

Acrylic on canvas

Souffles d’anges

65 x81 cm

Acrylic on canvas

19
Les danseuses

80 x100 cm

Acrylic on canvas

Le duel

60 x81 cm

Acrylic on canvas

20
Les femmes du
poisson

Acrylic on canvas

Rue Passante

60 x80 cm

Acrylic on canvas

21
Jazz party

100 x80 cm

Acrylic on canvas

In the Garden

81 x60 cm

Acrylic on canvas

22
Des visages en passant

100 x60 cm

Acrylic on canvas

Femmes calebasses

81 x60 cm

Acrylic on canvas

23
Miroir sans teint

81 x60 cm

Acrylic on canvas

Le turban rouge

100 x80 cm

Acrylic on canvas

24
Jeune fille assise

80 x60 cm

Acrylic on canvas

La belle à la coiffure

60 x50 cm

Acrylic on canvas

25
Le miroir

70 x 163 cm

Acrylic on canvas

Le Calumet de la paix

Acrylic on canvas

26
Women defy

100 x100 cm

Acrylic on canvas

The vision

100 x 81 cm

Acrylic on canvas

27
Regard de femme

80 x 60 cm

Acrylic on canvas

L’arroseuse

92 x43 cm

Acrylic on canvas

28
Peacefull sunset
100 x100 cm

Acrylic on canvas

L’amie du perroquet

90 x70 cm

Acrylic on canvas

29
Le totem

100 x81 cm

Acrylic on canvas

The maestro

100 x100 cm

Acrylic on canvas

30
31
Générosité

81 x65 cm

Acrylic on canvas

Dame aux perroquets

116 x80 cm

Acrylic on canvas

32
Marché de nuit

Acrylic on canvas

L’échiquier du roi

60 x50 cm

Acrylic on canvas

33
La couturière

Titrologie

100 x60 cm

Mixte

Dans le jardin des fleurs

60 x80 cm

Acrylic on canvas

34
Au cœur de la cité

120 x120 cm

Acrylic on canvas

35
Feelin’

120 x120 cm

Acrylic on canvas

36
Femme d’intérieur

106 x140 cm

Acrylic on canvas

37
38
Rue princesse

Acrylic on canvas

Les Abidjanaises
39
Acrylic on canvas
Night colors

Acrylic on canvas

40
Joueuse de violon

Acrylic on canvas

41
Le cigare

100 x 80

Acrylic on canvas

42
Jour de marché

120x 120 cm

Acrylic on canvas

43
Le cirque

100x 80 cm

Acrylic on canvas

44
Les demoiselles

120x 100 cm

Acrylic on canvas

45
Sous l’orage

Les humeurs

Acrylic on canvas

46
The model

120x 120cm

Acrylic on canvas

47
Femmes du droit

Acrylic on canvas

48
Baigneuse sur la plage
Acrylic on canvas

La barque des femmes


Acrylic on canvas
The cover girl
Acrylic on canvas
- Le
petit frimeur (80,5 x 65 cm)
Mixte

LA COIFFURE (61 x 51 cm) Acrylic


on canvas The stylist (120 x 100 cm)
Mixte
La Prière
Acrylic on canvas
115 x 81 cm

La Mère et l’Enfant
Acrylic on canvas
100 x 81 cm

Evolution (90 x 112 cm)


Mixte
l'accolade (80 cm x100 cm) Acrylic
on canvas

les amies (60 cm x81 cm) Acrylic


on canvas

Les Anges (84,5 cm x 120 cm)


Acrylic on canvas

Teenagers (60 cm x 80 cm) Acrylic


on canvas

les pilleuses de mil (65cm x100 cm)


Acrylic on canvas
Les danseuses (80 cm x 100 cm) Acrylique
sur toile

le duel (60 cm x 81cm) Acrylique sur toile

l'ange de paix (100 x 81 cm)


Mixte Acrylic on canvas
In exhibition

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ANNEXE . Revues de press
Revue de press

MEDIAS

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CONTACTS Contacts

Aboli Kann
Name: Koffi
Last name: Nguessan Nestor
Address: 01 BP 8399 Abidjan 01 Cote d’Ivoire
Treichville zone 2 B rue des selliers Abidjan – Cote d’Ivoire
Postal code: 225
Phone: (225) 05 11 86 67
(225) 57 54 15 30

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