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District de Bamako
Réalisé par:
Seydou DIAKITE
Dogodiougo DOLO
Fousseyni DIARRA
Production :
Bink 36
Binckhorstlaan 36, Unit C174
2516 BE La Haye T +31 (0)70 2051025
Pays-Bas W www.waste.nl
Les droits d'auteur du travail intellectuel et les données produites seront partagés par les
partenaires. Ces derniers ont le droit d'utiliser les données et la documentation comme jugé
nécessaire. Chaque fois qu'il est fait usage des données et de la documentation, il sera fait référence
aux autres partenaires.
1. INTRODUCTION GENERALE
C’est dans ce contexte que le 09 Juin 2017, l’Union Européenne (UE) a signé avec le
consortium de quatre organisations : SNV (qui en assure le lead), APEJ, ICCO et WASTE un
accord de financement sur le projet “L’emploi des jeunes crée des opportunités, ici au
Mali” pour une durée de quatre (4) ans, jusqu’en Mai 2021.
A la suite du projet, 400 PME verront le jour soit 150 en horticulture, 100 dans la filière de
gestion des déchets, 100 en artisanat utilitaire, 50 en agro- alimentaire et 20 fermes horticoles.
L’innovation porte sur l’approche de formation des compétences axées sur le marché, les
méthodes d’irrigation et de fertilisation, le développement des fermes coopératives horticoles,
tous des éléments compris dans une approche holistique de développement des chaînes de
valeur.
L’action vise spécifiquement les jeunes défavorisés, y compris les femmes, à risque élevé de
migration et des migrants de retour qui peuvent être influencés par des groupes radicaux.
• Contribuer à l’auto emploi et l’emploi des jeunes (notamment des femmes, et des groupes
défavorisés) dans le secteur de l’horticulture, la gestion des déchets, l’agro-alimentaire et
l’artisanat utilitaire ;
• Promouvoir le développement des PME pour contribuer à l’emploi des jeunes (notamment
les femmes et les personnes défavorisées) dans les secteurs de l’horticulture, la gestion
des déchets, l’agro-alimentaire et l’artisanat utilitaire ;
• Contribuer à la création d’un environnement financier et éducatif favorable à l’emploi des
jeunes.
Dans le projet, WASTE et le partenaire RUAF sont responsables pour la création d'emplois
dans le secteur des déchets, du recyclage et réutilisation dans le secteur agriculture et les
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C’est dans le cadre de la mise en œuvre de programme qu’est prévu la présente étude de base
de gestion des déchets dans le district de Bamako.
Le présent rapport se structure en neuf grandes parties :
Réaliser l’état des lieux de la chaine de valeur de la gestion des déchets dans le District de
Bamako en vue de définir la stratégie d’intervention du projet.
1.2.2. Objectifs spécifiques de l’étude
• Réaliser la cartographie des acteurs de la chaine de valeur gestion des déchets (nature des
relations, forces-faiblesses-contraintes-potentialités, etc.);
• Analyser la filière de la gestion des déchets (production/composition, collecte,
récupération/recyclage, compostage,) et la commercialisation des produits, en tenant
compte des aspects environnementaux, socio-économiques, légaux, techniques ;
• Analyser des filières agroalimentaires liées avec la gestion de déchets ;
• Identifier les potentialités de création d’emploi dans chaque maillon de la chaîne de la
gestion des déchets (auto-emploi, emploi ou création de PME) basé sur la présence de
matériaux;
• Proposer des options/pistes de création d’emploi pour les jeunes (18 à 40 ans), les femmes
et les migrants de retour, à travers la création de nouvelles PME ou le renforcement des
structures existantes ;
• Proposer des stratégies de motivation/ciblage des jeunes, femmes et migrants de retour
sur les opportunités à s’engager dans l’auto-emploi et l’entrepreneuriat dans le secteur de
la gestion des déchets ;
• Proposer des actions pour l’opérationnalisation des options de création d’emploi (auto-
emploi, emploi ou création de PME) dans le District de Bamako.
1.2.3. Résultats attendus
• La cartographie des acteurs de la chaine de valeur gestion des déchets (nature des
relations, forces-faiblesses-contraintes-potentialités, etc.) est réalisée ;
• La filière de la gestion des déchets (production/composition, collecte,
récupération/recyclage, compostage,) et la commercialisation des produits, en tenant
compte des aspects environnementaux, socio-économiques, légaux, techniques est
analysée ;
• Les filières agroalimentaires liées avec la gestion de déchets (organiques ou autres déchets
par exemple les emballages) sont analysées ;
• Les potentialités de création d’emploi dans chaque maillon de la chaîne de valeur de la
gestion des déchets (auto-emploi, emploi ou création de PME) sont identifiées ;
• Des options/pistes de création d’emploi pour les jeunes (18 à 40 ans), les femmes et les
migrants de retour, à travers la création de nouvelles PME ou le renforcement des
structures existantes sont proposées;
• Des stratégies de motivation/ciblage des jeunes, femmes et migrants de retour sur les
opportunités à s’engager dans l’auto-emploi et l’entrepreneuriat dans le secteur de la
gestion des déchets sont proposées;
• Des actions pour l’opérationnalisation des options de création d’emploi (auto-emploi,
emploi ou création de PME) dans les quatre villes sont proposées.
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2. Définitions et terminologies
L’étude de l’état des lieux a mis un accent particulier sur les opportunités d’emplois et
d’entreprenariat des jeunes et des femmes au niveau de chaque étape de la gestion des
déchets : production ; collecte, tri, transport, transformation, réutilisation, valorisation
Cette démarche a eu l’avantage de mieux cadrer les enquêtes, le choix des cibles aux différents
niveaux de l’étude ainsi que le modèle de rapport de l’étude. Cela a permis d’éviter des pertes
de temps dans les échanges sur la conduite de l’étude entre le maitre d’œuvre et le maitre
d’ouvrage. La rencontre a été mise à profit pour partager la démarche, les outils de collecte
des données, établir et valider le programme du travail de terrain.
Cette phase a été mise à profit pour élaborer les différents outils :
Les principaux outils de collecte des données sont : le guide d’entretien, les matrices d’analyse
et de classification préférentielle des acteurs, le diagramme de VEN, le SEPO, les matrices
d’analyse des étapes et des aspects de durabilité. Ils ont porté sur les aspects suivants :
- L’état des lieux (systèmes de gestion des services hygiène et assainissement en place,
acquis/potentialités, enjeux, défis et contraintes) des composantes du secteur de
gestion des déchets,
- L’indentification, la cartographie et l’analyse des acteurs du secteur notamment leurs
rôles, responsabilités, forces, faiblesses, intérêts, degré d’influence, degré d’affectation
et les besoins de renforcement de leurs capacités,
- Les relations entre les acteurs des sous-secteurs notamment la nature de relations, les
conflits latents ou ouverts,
- Les liens entre gestion des déchets et la création d’emplois, la filière agroalimentaire
et la gestion des déchets,
- Les potentialités de création d’emplois dans chaque maillon de la chaine de gestion des
déchets (génération, collecte, transport et traitement et utilisation des déchets),
- Les options et pistes de création des emplois pour les jeunes et les femmes et les
migrants à travers des petites et moyennes entreprises au niveau urbain et rural,
- Des stratégies de motivation/ciblage des jeunes, femmes et migrants de retour sur les
opportunités à s’engager dans l’auto-emploi et l’entrepreneuriat dans le secteur de la
gestion des déchets
- Des actions pour l’opérationnalisation des options de création d’emploi (auto-emploi,
emploi ou création de PME) dans les quatre villes sont proposées
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Dans les analyses documentaires les politiques, les stratégies, plans locaux d’assainissement et
les PDSEC ont été également exploités.
Echantillonnage
Une équipe de six enquêteurs a été mise en place et ont administré les outils auprès des
responsables ou représentants des secteurs publics, privé, des OSC et des personnes
ressources susceptibles de fournir des informations de qualité (les responsables des
collectivités territoriales, les notabilités, les femmes, les jeunes, les représentants des services
techniques de l’assainissement, de l’emplois et de la formation professionnelle, des GIE, des
coopératives, des entreprises et des ONG…) sous la supervision des experts.
Des enquêtes et visites ont été organisées au niveau des certaines réalisations ou lieux
caractéristiques. Ce qui a donné l’avantage d’approfondir les investigations sur les réalisations,
pour une meilleure compréhension des situations. A l’occasion des visites des images ont été
prises pour mieux étayer la description des situations présentées.
Des enquêtes spécifiques ont été menées par l’équipe d’enquêteurs afin de collecter des
données complémentaires de manière à répondre aux questions essentielles de l’étude.
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Cette situation a des répercutions évidentes sur la pollution du fleuve Niger qui reçoit tous
les déchets drainés de la commune. La remarque est que les eaux usées de toilettes et de
lessive, se déversent pour la plupart des cas dans les caniveaux à 60,32% et les collecteurs à
25,40%. Les eaux usées des aires de lavage qui se déversent dans les rues, les puisards et les
fosses représentent les plus faibles taux respectivement de 6,35%, de 4,76% et de 3,17%.
Commune II
Le seul dépôt de transit en commune II, est celui du CFP qui reçoit le plus, les déchets de
plusieurs quartiers des communes 1 et 2. Tous les jours, il est littéralement envahi de déchets
d’origine commerciale (produits agricoles et ménagers). A cause de sa fréquentation, il se
trouve dans un état de dégradation plus avancé. Cinquante-trois (53) GIE formels sont
recensés tous les jours autour du dépôt dont 23 pour la commune II. Plusieurs commerçants
même des autres communes convergentes vers le marché de Médine, l’un des marchés les
plus importants de la ville de Bamako pour mener leurs activités économiques. Elle abrite aussi
plusieurs usines du District.
La situation de rejet des déchets liquides en commune II ne respecte pas les mesures
environnementales comme dans les autres communes. Le déficit en infrastructures
d’assainissement liquide et d’évacuation d’eau pluviale entraine toujours des risques
d’inondation.
Les collecteurs et les caniveaux existants sont partiellement curés par an, grâce aux efforts du
ministère en charge de l’environnement.
Pendant la période d’hivernage les déchets solides sont déversés dans les collecteurs et les
caniveaux. Ces collecteurs sont des réceptacles des eaux usées domestiques. Selon le Plan de
de Développement Social, Economique et Culturel de la commune, elle dispose beaucoup des
puisards à ciel ouvert, 32 latrines publiques et 10 553 latrines familiales (DNACPN).
La situation ci-dessus décrite est due à l’insuffisance de moyen matériel, financier, l’insuffisance
d’engagement des autorités, l’encombrement des caniveaux par des kiosques, le non entretien
des ouvrages, l’insuffisance de sensibilisation de la population sur les mauvaises pratiques, le
manque d’espace dans la commune pour les dépôts de transit, l’insuffisance de GIE de collecte
des ordures et de poubelles, le manque d’un système de traitement des déchets solides et
liquides.
Ainsi, les eaux usées de la commune II ont plusieurs destinations à la fois (cours d’eau, rues,
caniveaux, collecteurs), ce qui constitue un danger réel pour la santé des populations et
l’écosystème.
Les effets de cette situation sont entre autres la propagation des insectes (mouches et
moustiques) et des maladies comme le paludisme, la diarrhée, la fièvre typhoïde.
Des solutions à court, moyen et long termes doivent être plus que jamais prises pour faire
face à cette situation. Il s’agit principalement de la réalisation de nouveaux ouvrages,
l’acquisition d’équipements d’assainissement et leur entretien.
Commune III
La Commune III du district de Bamako est aujourd’hui parmi les circonscriptions les plus
insalubres à cause de l’insuffisance de dépôts de transit d’ordures et de dispositifs d’évacuation
des eaux usées domestiques.
Le nombre de GIE qui travaillent avec la mairie est de onze (11) pour une vingtaine de
quartiers. Cinq (05) quartiers périphériques ne sont pas concernés par cette intervention.
Malgré l’insuffisance de dépôt de transit, la commune III abrite le seul dépôt de transit bien
aménagé et qui respecte les normes en termes de temps de séjour des ordures, c’est celui de
Dar Salam. Un deuxième dépôt de transit à Samé est aménagé mais non fonctionnel.
L’habitat de cette commune constitue presqu’une partie du tissu ancien du District de Bamako,
mais qui se modernise petit à petit. De même que les infrastructures d’assainissement (liquides
et ou solides) sont très anciens. On constate sur le terrain qu’une partie importante des
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caniveaux d’évacuation des eaux pluviales ont disparu et les ouvrages existants ne sont pas
entretenus.
La commune est l’une de plus grandes productrices des déchets à cause du plus grand centre
commercial qu’elle abrite dans le District de Bamako. Cela joue énormément sur la
composition des déchets par rapport aux autres communes.
Cette situation est due au manque de moyen matériel, financier ainsi que l’insuffisance
d’engagement des autorités dans la gestion des déchets, le manque d’espace dans la commune
pour les dépôts de transit, le manque de système de traitement des déchets solides et liquides.
Des solutions à courts, moyen et long termes doivent être plus que jamais prises pour faire
face à cette situation :
- prévoir l’entretien des ouvrages dans la conception des projets et assurer le suivi
- Former les élus municipaux et les GIE pour les rendre plus performants afin d’assurer
leur mission
- faire la sensibilisation des populations pour qu’elles prennent conscience des
problèmes environnementaux
- Adapter les textes aux réalités des communes et avoir le courage de les appliquer ;
- Aménager les décharges finales à l’échelle de la ville
- Evacuer régulièrement les déchets solides et liquides
- Créer des brigades ou associations de défense des espaces verts ou places publiques
dans les quartiers.
Commune IV
La commune IV présente l’avantage d’avoir un habitat plus moderne par rapport aux structures
anciennes du District. Elle a été longtemps considérée comme une zone d’extension de
Bamako. Comme toutes les autres commune du District de Bamako, elle a été créée par
l’ordonnance N° 78-32 /CMLN du 18 Août 1978 et placée sous la tutelle du Gouverneur du
District.
Dans le cadre de la gestion des déchets de la commune, vingt-huit (28) GIE travaillent avec la
mairie, mais par le fait que plusieurs groupements ne sont plus fonctionnels, ils n’arrivent pas
à couvrir les besoins de la commune en matière d’évacuation des déchets. La commune
dispose de quatre (04) dépôts de transit (LAFIABOUGOU-cimetière, le luxambourg,
Sébéninkoro –flanc colline, Kalabambougou) autorisés dont le plus grand centre est en cours
d’aménagement, il s’agit de LAFIABOUGOU-CIMETIERE, à lui seul 500 000 m3 de déchets y
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arrive par jour. Aujourd’hui toutes les attentions sont tournées vers ce chantier. Les abonnés
des 28 GIE de pré collecte paient entre 2 000 et 3 000 F CFA par mois.
Le réseau de drainage connait les problèmes que celui des autres communes. Il est constitué
en grande partie par des collecteurs que de caniveaux en raison de la topographie du terrain
qui draine les eaux venant des élévations qui entourent la commune. Grâce à la coopération
ALLEMANDE (KFW), les études pour l’aménagement de 2,5 Km sont terminées et la
recherche de financement pour la réalisation est en cours.
Commune V
Située sur la rive droite du fleuve Niger, la commune V a été créé en 1978 ; elle est limitée au
Nord par le fleuve Niger, au sud par la zone aéroportuaire et la commune rurale de
KalabanCoro (sud-ouest), à l'est par la commune VI et à l'ouest par la commune rurale de
KalabanCoro. La commune V compte au total huit quartiers administratifs : Badalabougou,
Torokorobougou, Sabalibougou, Quartier-Mali, Daoudabougou, Kalaban-Coura, Baco-
Djicoroni et la Sema I.
A l‘instar des autres commune, l’assainissement reste une préoccupation majeure des
populations. La gestion des déchets est principalement assurée par des GIE intervenant dans
la pré collecte au niveau des différents quartiers, mais leur équipement ne permet pas de
répondre aux besoins de la commune. Ils sont au nombre de 45 GIE travaillant sur la base de
zonage communal. La commune n'échappe guère à la mauvaise gestion des déchets liquides
(eaux usées de lavage de toilettes, de teinturerie etc.), qui inondent les rues, les espaces libres.
Ces milieux restent des espaces favorables à la reproduction des moustiques, des mouches,
des souris, des cafards et autres. Les caniveaux conçus pour le drainage des eaux fluviales sont
utilisés comme système d'évacuation des eaux usées domestiques d'origines ménagères, des
dépotoirs de déchets solides.
Pour faire face à la situation, la commune V a bénéficié d’appuis conséquents de la coopération
japonaise qui a permis d’acquérir : 30 caissons pour déchets solides, 7 000 poubelles pour
déchets solides, et des incinérateurs pour déchets biomédicaux par aires de santé. La
commune a aussi bénéficié de certaines réalisations comme : deux (2) forages d’alimentation
en eau potable et de six (6) latrines dans des écoles.
Il faut noter d’autres réalisations importantes dans le domaine de l’assainissement au cours
des dernières années pour une autonomisation progressive des services d’assainissement de
la de la commune. il s’agit de : le pavage et le drainage de la rue 250 de Daoudabougou, le
drainage de la rue 345 de Daoudabougou, la réalisation des lavoirs, puisards dans les
concessions, la réhabilitation des réseaux de mini-égouts avec stations de traitement dans les
quartiers de Baco-Djicoroni et Quartier-Mali. Le dépôt de transit de Baco djicoroni vient
d’être aménagé par l’Agence Française de D éveloppement (AFD).
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Commune VI
La commune VI est la commune la plus peuplée du district de Bamako avec ses 661 809
habitants (DNSI 2012) et une forte concentration humaine notamment dans sa partie Ouest.
C’est aussi la commune la plus industrialisée de la commune ce qui sous-entend la production
d’autres qualités de déchets que ménagers.
La forte croissance démographique dans un contexte de rareté des ressources financières et
d’insuffisance des équipements a créé des difficultés de différents ordres. Parmi celles-ci l’accès
aux infrastructures d’assainissement.
La commune connait des problèmes de drainage des eaux pluviales qui sont aussi des déchets
dès que le ruissellement est important car elles peuvent entrainer des bactéries, des matières
organiques et même des métaux lourds. Ces infrastructures sont insuffisantes et sont
rarement entretenus quand elles existent.
Les causes des problèmes sont multiples, elles sont entre autres : le manque de moyen
matériel et financier, d’organisation, le manque de site réserver pour le dépôt de transit, le
manque entretien des ouvrages, l’insuffisance de sensibilisation de la population sur les
mauvaises pratiques, l’insuffisance de GIE et le manque d’un système de traitement des déchets
solides et liquides.
Cependant, la commune dispose d’un atout important qu’il faille signaler. Il s’agit de l’existence
d’une plateforme fonctionnelle dénommée Comité de Gestion et de Valorisation des Déchets
(COGEVAD) qui regroupe tous les acteurs de l’assainissement. Cette structure est efficace
dans la gestion des déchets si elle est redynamisée aujourd’hui.
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Il ressort également que la création d’emplois et de revenus pour les femmes et les jeunes
restent dépendantes des questions :
5. Présentation de la ville
Les origines de Bamako remontent à 1640. La ville doit son nom à Bamba SANOGO, un
chasseur qui occupait le site en y implantant son campement de chasse. Le développement de
Bamako s’expliquera par la position géographique du petit village de quatre quartiers
(Bagadadji, Niaréla, Bozola et Dravéla), situé au carrefour des routes du Nord et du Sud, donc
de civilisations différentes.
En effet, après les premières œuvres d’organisation de la ville, entreprises par l’armée
françaises entre 1883 et 1907, l’aspect néo- soudanais sera l’œuvre du Gouverneur Terrançon
de Fougère, dans l’après-guerre (1914-1918).
Avec l’installation des colons à Bamako, la ville sera dotée d’une organisation administrative.
Le 17 octobre 1899, Bamako devient chef-lieu du Haut Sénégal-Niger.
Le 20 décembre 1918, Bamako sera érigée en Commune mixte administrée par un
administrateur-maire. En décembre 1920, elle devient officiellement la capitale du Soudan
français.
C’est après la seconde guerre mondiale que le gouverneur Louveau fera de Bamako une ville
développée et intellectuelle du Soudan. Toutes les infrastructures essentielles datent de cette
période marquée par une croissance démographique remarquable. En 1951, la population est
estimée à 84600 personnes recensées, parmi lesquelles on comptait 5500 Français et 600
Libanais.
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Chef-lieu de la deuxième région du Mali, Bamako était dirigée par un gouverneur nommé par
décret et, en 1966, par un maire, élu et assisté d’un conseil municipal. En 1978, elle deviendra
une circonscription administrative autonome, dirigée par un gouverneur, assisté de deux
adjoints et 40 conseillers de District.
Depuis l’indépendance, Bamako a été administrée par 12 dirigeants parmi lesquels 4 maires
élus respectivement Modibo Keïta, N’Diaye, Badoulaye KONATE et Adama SANGARE des
administrateurs délégués et des gouverneurs du District de Bamako :
1958 – 1968 Modibo Keïta (maire), et par délégation de pouvoirs : Ibrahima Sall
puis Sounkalo Coulibaly
1969 – 1970 Chef de bataillon Balla Koné (administrateur délégué)
1970 – 1978 Capitaine Sékou Ly (administrateur délégué)
1978 – 1981 Chef d’escadron Oumar Coulibaly (gouverneur)
1981 – 1983 Chef de bataillon Moussa Keïta (gouverneur)
1983 – 1990 Yaya Bagayogo (gouverneur)
1990 – 1991 Abdoulaye Sacko (gouverneur)
1991 – 1994 Madame Sy Kadiatou Sow (gouverneur)
1994 – 1998 Lieutenant-Colonel Karamoko Niaré (gouverneur)
1998 – 2002 Ibrahima N’Diaye (Maire)
2002 – 2007 Badoulaye KONATE (Maire)
2007- à nos jours Adama SANGARE (Maire)
Climatologie et pluviométrie
Le Mali est un pays africain continental situé en latitude (entre 11° N et 25° S). C’est un Etat
intertropical à caractère soudano-sahélien nettement marqué par l’alternance d’une saison
sèche qui dure de six à neuf mois et d’une saison pluvieuse qui dure de trois à six mois. On y
distingue les zones climatiques suivantes : la zone sud soudanienne (précipitations supérieures
à 1300 mm par an), la zone Nord - soudanienne (précipitations comprises entre 1300 et 700
mm par an), la zone sahélienne (précipitations comprises entre 700 et 200 mm par an) et la
zone sud - saharienne (précipitations inférieures à 200 mm par an). Les températures
moyennes annuelles varient de 26 à 30°C et la pluviométrie moyenne annuelle est de 700 mm.
A Bamako, la saison sèche dure de novembre à avril et l’hivernage de mai à octobre. De 1936
à 1991, le nombre annuel de jours de pluie a varié de 67 à 100, avec une moyenne de 85 jours.
La variation mensuelle du nombre de jours de pluie se chiffre entre 0 et 24 jours, le maximum
survenant au mois d’août. La pluviométrie annuelle a varié de 722,6 mm à 1499,5 mm de 1936
à 1991, avec une moyenne de 1100mm.
Malgré son appartenance à la zone Nord- soudanienne, Bamako a enregistré 1499,5 mm de
pluie en 1967. Cependant, les dernières décennies de désertification ont eu pour conséquence
une diminution de la pluviométrie. La température moyenne annuelle est de 27,6°C, avec des
moyennes extrêmes de 34,8°C et 21°C.
En 1998, le total de précipitation était de 974,5mm avec quatre mois totalement secs (janvier,
mars novembre et décembre) et des maxima de 324,4 mm et 326,3 mm enregistrés
respectivement en août et septembre. La température moyenne annuelle était de 28,84 c°
avec des moyennes extrêmes de 24,5c° et 34,4c° relevées respectivement en novembre et
avril.
Le fleuve Niger
Riverain du fleuve Niger, le District de Bamako aurait pu tirer beaucoup d’avantages à cet
important facteur de localisation si la voie d’eau ne présentait pas de contraintes physiques
difficiles à surmonter. En effet des rochers, des rapides et chutes jalonnent les différents cours
du fleuve, ce qui limite la navigation fluviale aux périodes de moyennes et hautes eaux (5 à 6
mois) permettant le franchissement des passages difficiles.
Par ailleurs, si par le passé la ville était soumise aux caprices de son fleuve, depuis la
construction du Barrage de Sélingué en 1981, les crêtes des crues du fleuve ont diminué
d’environ un mètre.
Végétation
Les formations végétales du plateau manding qui abrite le District sont la savane et les forêts
– galeries jalonnant les cours d’eau.
Elles ont été sérieusement affectées par la coupe du bois pour les besoins domestiques, les
feux de brousses, le pâturage et la sécheresse. Aujourd’hui les flancs des collines dénudés sont
attaqués par l’érosion malgré les timides initiatives de reboisement.
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Le Conseil du District règle par ses délibérations les matières relevant de la compétence du
District et présentant un intérêt pour l’ensemble de l’agglomération de Bamako telles
qu’énumérées ci-après :
1- les programmes et projets de développement de la collectivité du District ;
2- les budgets et comptes du District ;
3- le schéma d’aménagement et d’urbanisme ;
4- la protection de l’environnement ;
5- la réalisation et l’entretien des infrastructures de voirie et d’assainissement dont la gestion
est transférée au District ;
6- l’acceptation, le refus de dons et legs au District ;
7- la création et le mode de gestion des services et organismes personnalisés du District, la
gestion du personnel ;
8- la gestion du domaine public et privé du District ;
9- la réalisation et l’entretien des équipements d’intérêt du District, notamment les lycées et
les instituts de formation de niveau secondaire, les musées, les hôpitaux ;
10- la détermination des taux des impôts et taxes du District et l’institution de taxes
rémunératoires ;
11- la coopération et le jumelage avec d’autres collectivités ;
12- la réglementation en matière de police administrative ;
13- la dénomination des voies classées dans le domaine du District ;
14- les emprunts ou les garanties d’emprunts ou avals.
Par ailleurs, l’une des missions du Conseil du District est l’élaboration des programmes de
développement. Cette mission capitale pour le District n’a pas souvent été remplie par le
Conseil, les programmes réalisés ayant été initiés par l’Etat (1er et 2è projets urbains,
programmation décennale des investissements, etc..).
Les autres matières d’intérêt local ont un caractère communal et relèvent à ce titre de la
compétence des conseils communaux.
Les conseils communaux pourront toutefois convenir du transfert au District de Bamako et
avec l’accord du Conseil du District de la gestion des matières de leur compétence pour
lesquelles l’intervention du District s’avère appropriée.
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Le District de Bamako est administré par un Maire élu depuis le 25 août 1998 et assisté de
deux adjoints. La Mairie du District de Bamako est constituée des services qui sont :
. La Brigade Urbaine de Protection de l’Environnement (BUPE) ;
. Le Bureau du personnel ;
. Le Bureau de régularisation de la circulation et des transports urbains (BRCTU) ;
. La Cellule d’Appui aux Communes du District de Bamako (CTAC) ;
. La Direction des services urbains de voirie et d’assainissement (DSUVA) ;
. La Régie autonome des Marchés du District (RAMD) ;
. Le Secrétariat Permanent du Jumelage ;
. Le Musée du District ;
. Le service Informatique ;
. La Cartographie polyvalente (CARPOL) ;
. Le Centre des Domaines du District (CDD) ;
. Le Centre des Impôts du District (CID) ;
. La Direction financière du District ;
. Le Secrétariat Général ;
. Le Centre d’Orientation, de Documentation et d’Information ;
. La Recette – Perception du District ;
. Le Service de Logement du District.
Le personnel de la Mairie du District se compose de 1190 travailleurs soient 1019 agents
conventionnaires, 158 agents contractuels, et 13 agents municipaux.
Il est important de noter que les intervenants ne connaissent pas bien les textes ainsi que les
politiques et les stratégies qui offre des avantages importants aux acteurs notamment en
matière de création de groupements, pour intervenir dans le secteur et les appuis possibles.
Le transfert des compétences du secteur aux communes offre d’énormes opportunités de
négociation de partenariats avec le secteur privé qui peut contribuer à la création de beaucoup
d’emplois. En exemple la commune II vient de signer une convention avec la fondation R20 et
ONG Base Energic pour un cout de plus de 30 milliards pour la valorisation des déchets.
De telles initiatives peuvent être démultipliées avec l’appui du programme pour les
communes d’intervention du programme
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Commune I
5.2.
5.3.
6.
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Commune II
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Commune III
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Commune IV
28
Commune V
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Commune VI
30
5 Plastique, ordures ménagères, feuilles En moyenne 0,6kg/jr/P Souvent quand la Le coût de service Le budget annuel des
d’arbres, poussière, papier, déchet poubelle est remplie, varie de 1500F CFA à ménages en moyenne
alimentaire Non 3000 F CFA /C/mois est de 18 000F CFA à
Feuille d’arbre 36 000F CFA.
6 Plastique, feuille morte, En moyenne 0,5kg/p/jr Brulé dans les quartiers Le coût de service Le budget annuel des
Ordures ménagères, bidon, papier, semi-urbains varie de 1000F CFA à ménages en moyenne
textile, poussière, reste cuisine, cendre, 4000 F CFA /C/mois est de 18 000F CFA à
charbon, fer, chaussures, habits, déchets 54 000F CFA.
volailles, piles, couches enfants
Source : enquête étude
Commentaires : Un échantillon de 100 ménages repartis entre l’ensemble des quartiers de chaque commune a été enquêté soit au total 600
ménages pour l’ensemble du District. En analysant le tableau ci-dessus il apparait que la composition des déchets est presque la même dans
chacune des six communes du District de Bamako. Il s’agit essentiellement de : Plastique, feuille morte,
33
Ordures ménagères, bidon, papier, textile, poussière, reste cuisine, cendre, charbon, fer, chaussures, habits, déchets volailles, couches enfants,
etc. La présence régulière de poussière complique inutilement le travail de pré collecte par les prestataires.
Quant à la production de déchet elle est d’au moins 0,25 kg/jour/personne.
Le fait de bruler les déchets est une pratique qui existe dans certains ménages mais cela n’est pas répandu partout. Aussi ce sont les déchets
spécifiques qui sont généralement brulés.
Tous les ménages enquêtés paient les prestations d’enlèvement des ordures regroupés dans la concession. Le montant varie entre 1000F et
6000FFCFA/mois.
34
Commentaires : Dans chaque commune, deux marchés communautaires ont été enquêtés. Les déchets sont généralement constitués de :
plastique, feuilles mortes, métaux, charbon, papier, os, cuir, reste repas, etc. Le tri est fait par les femmes et les enfants au niveau du dépôt.
Plusieurs moyens sont utilisés pour le transport en fonction des communes : camion, charrettes, tracteurs, etc.
36
Commentaires : Dans chaque commune des gestionnaires d’espaces publics ont été interrogés sur la perception des jeunes par rapport à
la gestion des déchets ainsi que les effets environnementaux. Quant à la perception les avis sont partagés même dans la même commune.
Certains jeunes sont prêts à travailler dans la gestion des déchets pour se créer de l’emploi tandis que d’autres évoquent les risques liés à
certaines maladies. L’on déplore le manque de structures d’appui à la gestion des déchets. Au niveau des espaces publics non aménagés, les
populations se plaignent de la pollution de l’environnement par les déchets, les nuisances.
37
coopérati pollution, gestion au GIE par le tri, des jeunes acteurs sont concessions, incomparable
ve, mise à nuisance niveau des compostage et diplômés dans la les autorités unité de avec les
dispositio espaces autres produits pépinière en lien locales, la valorisation, ca intrants
n d’un publics dérivés des avec chaine de population et atteint les industriels,
matériel déchets transformation les PTF pépiniéristes c’est le bas
de 800 et maraichers prix et les
millions maraichers ont
des intérêts
gonflés
C6/COGEVA PME (GIE) Mairie Pollution Certains Récupération, Ramassage, - Existence d’1 Métaux,
D favorable sont abonnés transformation, compostage, plateforme en engrais
au PPP aux GIE, commercialisati maraichage, C6 organique,
d’où d’autres non. on, formation arboriste, (COGEVAD), plastiques
déléguer Ils sont payés pour fleuristes organisation Contrainte :
gestion les comités l’écoulement Ferailles, des acteurs, pas de
aux GIE de gestion des produits transporteurs, contraintes : règlementatio
recyclés industries de prolifération n dans la
transformation de des informels, chaine de
fer subenir … ? valeur
contrainte
matérielle et
organisationne
lle
Source : enquête étude
Commentaires : Il ressort du tableau ci-dessus que les mairies sont favorables à un partenariat public privé pour une meilleure gestion des
déchets, plus particulièrement les communes 5 et 6. Quant à la chaine de valeur agricole par rapport à l’emploi des jeunes elle se situe à plusieurs
niveaux : collecte, compostage, maraichage, arboriculture, horticulture et Floriculture. Malgré sa très bonne qualité le compost est vendu moins
cher par rapport à l’engrais chimique, ce qui favorise l’accroissement des revenus des maraichers.
39
Commentaires : A la lecture du tableau ci-dessus on peut noter la quantité de déchets produite est importante au niveau de chaque commune.
Malgré l’implication des GIE qui font la pré collecte à l’aide de camion, tracteur, charrette vers les dépôts de transit tous les déchets ne sont pas
systématiquement enlevés. De même tous les ménages ne sont pas couverts par les services de pré collecte d’après les élus locaux. La décharge
finale étant à 30, 40 km des sites de pré collecte, les prestataires dans beaucoup de communes préfèrent des solutions alternatives.
41
Commune/ Qté Types Types Qualité Besoin d’appui Nbre Ets Besoin Qté Qté de Autres
Structure déchet déchet déchets compost formelles et renforce déchet récupérate acteurs et
recyclé recyclés récupérés produit informelles de ment transféré urs sur site rôles
tri et au site
recyclage d’éliminat
ion
C1/SACPN Pas de Plastiques, Plastiques, -Terreau -Formation, - tri individuel et Renforcem Par jour -pas de Acteurs de
réponse métaux, fil métaux, renforcement de 33 GIE ent de 150 T des dépôt pré collecte
électronique, bois, capacité des capacité déchets (GIE),
bouteilles, déchets récupérateurs sont collectivités,
életronique transféré récupérateur
cuivre s, Ozone
plomb (évacuation
sur
décharge)
C2/SACPN 375Tonnes Plastique, Plastique, Terreau Encadrement et 5 unités Encadreme 50 GIE,
en ferraille, ferraille, rentabilité industrielles, nt et appui, récuperateur COGIAM,
moyenne domestiques, bouteille, produits femmes et renforcem s tri, gestion,
par jour bouteille, les cornes, récupérés, hommes qui ent des orientation
chaussures, les peaux accompagnement font le tri ne capacités et
tissus, des sanitaire sont pas en accompagne
batterie, ruminants association ni ment,
boite structurés Ozone,
conserves DSUVA,
mairie
C2/DNACP -1550 Boîte de Matière Terreau Compostage de la 13 GIE et 15 - 1550T/j par 50 sur Santé,
N T/jour du conserve, organique, matière pour le District District chaque site environneme
District plastique, fer, aluminium, organique, nt,
aluminium, fer, recyclage de décentralisati
Cartons, plastique, certains on et
bouteilles de boîtes de matériaux fiscalité,
parfum, , conserves,
42
compostage et accompagn
recyclage ordures ement
C5/SACPN NSP Déchets Déchets Pas de Formation des Les femmes font Dotation 300T par 45 GIE, Ménages,
plastiques plastiques, compost mais GIE et agents en le tri et les GIE des semaine chaque GIE 2 mairie. La
fer, terreau gestion des enfants services personnes mairie
bouteille déchets techniques (2x45=90) délègue aux
en véhicule GIE pou pré
collecte, la
DSUVA pour
la collecte
C6/SACPN 5 à 10% des Plastiques et Plastiques Terreau de Renforcement Chaque site a Transport Pas de site NSP GIE,
déchets métaux et métaux bonne qualité des GIE en tri, des des en C6 groupements
ménagers formation et récupérateurs déchets, de jeunes et
(Qté) organisation des hommes et organisatio de femmes
récupératrices femmes dont le n des pour
nombre varie récupérate l’assainissem
entre 30 et 50 urs ent des lieux
publics
Source : enquête étude
Commentaires : Concernant la quantité de déchets recyclés on constate que les données au niveau des services techniques d’assainissement
ne sont pas toujours disponibles. C’est le cas par exemple des communes 1, 2, 3 et la DRCPN. Les déchets recyclés sont généralement constitués
de plastiques, métaux, verre.
En fait de compostage il s’agit d’extraction de terreau en procédant au tri des déchets. Pour faire du compost les besoins d’appui exprimés se
résument à ceci : renforcement des GIE en tri, formation et organisation des récupérateurs, techniques de compostage, appui financier. La plupart
de ceux qui travaillent dans la récupération des déchets exercent dans l’informel, c’est pourquoi leur nombre exact n’est pas connu.
44
Commune Acteurs Ont-ils Expérience Effet Gestion Identification Chaine Fourniss Opportunit Intérêt
Structure services formé 1 volonté environne déchet des chaine de de valeur eurs de é et utilisation
déchet à platefor mairie/PPP mentaux espaces valeur agricole/e service contraintes engrais
compost me ? gestion aménagés et collecte, mploi chaines de organique
et déchet non aménagés transport, jeunes valeur et
chaine espaces vente produits alimentaire contrainte
de publics récupérés et
valeur compost
C1/SACPN --Pas de -CN- -65% est couverte - -Récupération Recyclage -Pas de --Pas de --Pas de --Pas de
réponse CIEPA par les services Récupération des bouteilles et réponse réponse réponse réponse
Pré-collecte des des plastiques
plastiques
C2/SACPN Secteur OUI CN- Que chaque Insalubrité Lors des Filières Les jeunes MAEDD Volonté Engrais
privé, CIEPA municipalité journées de recyclage des n’aiment et politique et organiques
Société s’occupe de la salubrité, espace déchets au pas démembr multiplication protègent
PTF, ST, gestion de ses sert de dépotoir niveau des l’agricultur ements, des acteurs, mieux les
Collectivit déchets mairies e mairies, inexistence sols, prix
és, ONG DSUVA, d’usine de unilatéral et
Ozone, recyclage cher,
Plate manque de
forme, structuration
associatio
n, GIE
C2/DNACP Secteur des % du territoire du Tout espace Gestion Maraichers, Recyclage, - Manque de Pas de prix
N PTF, ST, plates- District est assuré public non organisée agriculteurs, compostag déboucher- fixe.
Collectivit formes par les services de occupé fait uniquement au arboriculteurs e, retrait production Disponibilité
és, ONG communa pré-collecte. l’objet de niveau des matière en quantité pose
les La mairie est dépôt dépôts autorisés organique des déchets problème en
chargé d’évacuer anarchique. sinon désordre terme de
les déchets à la Les odeurs à tous les qualité
décharge finale et fumées niveaux y
45
e, société,
l’accroisse producte
ment de la urs de
production compost,
, baisse du utilisateur
prix des s
produits
C4/SACPN ONG Plate Partenariat vivace : Multiplicatio -Les espaces De la pré Utilisation GIE, Disponibilité -Moins cher,
AGIR, forme Protos, WaterAid, n dépôts publics sont collecte au des récupérat des moins
Municipali COPIDU ALPHALOG, anarchiques, génération mal produit fini ou terreaux, eurs, matières ; conséquence
té C (comité Ozone Mali nuisance gérés réutilisation des boue transform Manque de sur
de environneme milliers des gens d’animaux ateurs tri et l’environnem
pilotage nt se nourrissent et paille recycleurs problème ent
des des déchets par les d’espace
dechets maraichers
plastiques et
) fleuristes
C5/SACPN Pas de Existence Création de la Pollution Géré le plus Familles, GIE, Jardiniers, Municipali -Insuffisance Les terreaux
service d’1 plate coopérative des souvent par la récupérateurs, horticulteu tés, élus, de volonté sont vendus
compost forme GIE mairie recycleurs, rs, MAEDD, politique à par les
consommateurs cultivateur DSUVA faire face la producteurs
(commerçants, problématiqu et appréciés
jardiniers), e de gestion par les
Ozone pour des déchets agriculteurs
collecte et pré et jardiniers
collecte
C6/SACPN GIE COGEVA --Pas de réponse --Pas de Certains sites -Insalubrité, Terreautag Les GIE, -Création -Pas de
D réponse sont confiés à transformation e des COGEVA d’emplois réponse
des particuliers des espaces dépôts par D, -
et d’autres sont publics en dépôt les jeunes SACPN Amélioration
assainis par des anarchiques des
groupes de conditions
jeunes et de de travail (
femmes valorisation)
Source : enquête étude
47
Du tableau ci-dessus, il ressort que les acteurs de la chaine de valeurs des déchets sont généralement constitués des secteurs publics, privés, PTF, producteurs,
des plateformes de gestion des déchets qui existent dans toutes les communes mais avec des appellations différentes (COPIDUC, COSEVAD, Plateforme etc.)
avec l’appui des partenaires. L’expérience et la volonté politique des communes à développer le partenariat dans la gestion des déchets se manifestent par la
mise en place et l’animation des plateformes et la contractualisation avec les GIE évoluant dans la gestion des déchets.
48
Commentaires : Au niveau des déchets industriels et élevage la composition des déchets varie d’un établissement à l’autre de même que la
production. Excepté l’abattoir de Sablibougou qui vend les déchets aux agriculteurs et aux unités de fabrique d’engrais, les autres structures ne
font pas de transfert ou tri. Aucune structure ne fait de la transformation.
49
Commentaire : Dans toutes les communes, les boues de vidange sont transportées véhicules spiros. Les sites de déversement sont à 10 ou
parfois 40 km en fonction des communes. Les déchets sont déversés dans les champs à la demande des agriculteurs ou les zones autorisés sans
aucun traitement.
50
C6 :Faso 180 2fois par 10 Formation Bidons, sachets Niveau pas Des - -
danbe ménages semaine millions/ des ménages plastiques, noté ramasseurs le Matériels,
servis Service an en tri, morceaux de fer font à leur -
sur 900 payé 2000 matériel profit, on Formatio
FCFA par ignore le n,
mois marché Restructu
ration
C6 :Sisma- 800 2 fois RAS Gestion Sachets Branchage, Demeure au Pas d’idée Formatio
Tana ménages semaine déchets plastiques, verre, feuille, résidus niveau du car n en
servis Service (recyclage et ferraille alimentaires depot où il est informel composta
sur payé 2000 transformati produit ge,
5000 FCFA par on) matériel
mois
Source : enquête étude
Commentaires : L’enlèvement des ordures par les GIE se fait une à trois fois semaine. Les frais de prestation mensuel vont de 2000F à
4000FCFA. Les besoins d’appui sont énormes : formation en gestion d’entreprises, recyclage et transformation des déchets, compostage, création
de dépôt de transit, etc. Les déchets recyclés sont constitués de : plastique, bouteille, fer, bidon, carton, sac vide,
53
Commune/GIE Nbre Prix Volonté de Chaine valeur Chaines de Fournisseurs Opportunités et Utilisation
ménages compost payer identifié dans valeur agricole de services et contraintes des engrais
collecte, urbain, péri et acteurs clés chaines de valeur organiques et
transport, rural axé sur alimentaires contraintes/
vente recyclé emploi jeune disponibilité,
et compost prix
réglementation
C1 : GIE BSK 1050 6000F et Bonne Matériaux Maraichage Ménages Offre d’emploi aux Les intrants : eau,
ménages 15000F plastiques : Pisciculture et fournissent jeunes matières
servis pour -Fer même la culture déchets par canal organiques,
camion 7T -Plastique des champs GIE, ensuite la terreau, feuille
-Bouteille voirie dans les d’arbre et autres
-Compost champs de substances
légumes et
céréales
C2 : GIE Mairie 3000 Pas de Bonne Ce qui est Secteur rural Pas de - Pas de réponse - Pas de réponse
ménages réponse récupéré est fournisseur de
servis sur vendu service
5000
C2 : CFP 4000 Pas de - Pas de réponse - Pas de réponse - Pas de réponse - Pas de réponse - Pas de réponse
ménages Pas de volonté, on
servis sur réponse paie
5000
C3 : GIE Nafa 400 750F à Bonne qualité - Pas de réponse - Pas de réponse GIE, mairie - Pas de réponse - Pas de réponse
ménages 1000F le
sac
C3 : GIE Dyeya 375 Dépend de Il faut bonne - Pas de réponse - Pas de réponse GIE, mairie - Pas de réponse - Pas de réponse
ménages la qualité qualité
C4 :Faso nyenta 700 7m3 à Bonne Collecte, Maraichers, GIE (collecte et -Disponibilité des -Utilisation engrais
sabati ménages 70000F volonté mais récupération, fleuristes, récupération et matières premières organique est plus
servis sur suivant fabrication, jardiniers, transport, avantageux en
1000 produit fini : agriculteurs. SIMPARA
54
recouvrement cendrier Compost : Plastique (tuyaux, -Manque de tri niveau termes de coût et
difficile (écoulement collecte, tri, PVC, fil ménage et manque santé humaine
très facile) transport, électrique) espace
enfouissement
tamisage,
emballage et
vente
C4 : Ngnia 116 -Pratique -Le Collecte boite Ordures 1Recuperation et Disponibilité matière Ordures
Service ménages compost recouvrement de tomate, tri et ménagères (reste transport première/mévente du ménagères
servis 930 rare ; est difficile au vente par le d’aliment, 2Transformation produit, manque (légumes,
terreau, niveau de récupérateur, légume, feuilles 3Emballage et d’encadrement des tubercule, banane),
boue certains revente par le mortes. vente acteurs, manque ordures des
animal et ménages transformateur Ordures de d’espace marchés (papier,
paille en produit fini. marchés légume, feuilles
utilisés Appui technique (légumes, résidu mortes.
et financier des banane, Cout engrais
acteurs tubercule). organique plus
1Collecte, abordable. Pas de
2Selection/tri, maladies
3Transport,
4enfouiissement,
5Tamisage,
6Emballage et
vente
C5 : Ville propre 600 Ne fait Oui Projet en cours A fait demande a Préserve santé et Hygiène des Moins chers et plus
ménages plus pas commencé& un partenaire propreté dans la concessions, efficace que
maintenant pour le recyclage commune. Valorisation des l’engrais chimique
Les acteurs : déchets
populations, GIE,
mairie
C5 : Bremanet 800 Pas de Pas de réponse Pas de réponse Les usines de Opportunités Néant, ne fait pas
ménages Pas de réponse recyclage nombreuses de compost
réponse
55
C6 :Faso danbe 180 - - Transformation Jardiniers, GIE, mairies, Bonne qualité et prix
ménages de fer, pépiniéristes et ménages bas
servis sur plastiques et cultivateurs
900 …. ?
C6 :Sisma-Tana 800 5000F Contrainte Création de Jardins COGVAD, GIE Existence de Engrais organiques
ménages prix ? véritables maraichers, et d’assainissement potentialité en (terreau et
servis sur entreprises pour Toguna production et compost), les
5000 l’industrialisation agroindustrie transformation de engrais chimiques,
de la collecte, le céréales, aviculture, les produits
transport, la pisciculture et phytosanitaires, les
vente des embouche insecticides leur
produits utilisation sont des
récupérés ou normes imposées
recyclés et la par les services
vente du techniques et les
compost prix sont des
contraintes pour
les usagers. Les
produits sont plus
ou moins
disponibles.
Source : enquête étude
Commentaire : Le nombre de ménages couverts varie d’un GIE à l’autre. Concernant le prix du compost, il s’agit essentiellement des
chargements d’ordures achetés et déversés dans les champs par les agriculteurs. Dans tous les cas la qualité est bien appréciée par les acheteurs.
On estime que l’engrais organique est moins cher et plus efficace que l’engrais chimique.
56
6.12. Tableau 13 : Résultats enquête niveau ville : dépôts transit, décharge finale et maraichers
Commune/Structure Déchet Types Besoin Qte déchet Marché Qlté et prix Besoin Prix
recyclés déchets formation compostes compost appui compost
recyclés
C1 : Jardinier Plastiques, Déchets Besoin d’espace Pas de Le marché Salade Engrais de 1000F à
feuilles d’animaux, maraicher réponse est rare (1000F/planche), bonne 1500F par
mortes compost carotte : 1000F, qualité 50kg
des aubergine :
ordures 1000F
Jardinier Feuilles Déchets Matériels Pas de Pas Salade et Engrais de 1000F le 50
mortes, d’animaux, d’arrosage, réponse beaucoup de tomate 1000F bonne kg
chaussures, compost semence marché a et 1500 la qualité
bouteilles, d’ordures productives part les planche, choux
tissu fleuristes 2000F la
planche
C2 : CFP (collecteuse) Plastiques, Sachet Protection, Toutes Aliments Coton, fer, sac Appui Fer, coton,
feuille plastique, formation, appui sortes de dégradés, 50F le kg équipement, aluminium
d’arbre, sac, fer, équipements déchets déchets 1000 F CFA/sac Formation 50F
fer, carton, aluminium, 10m3/j ménagers, de 50kg agents
déchets chemise fer, carton, techniques
ménagers, aluminium,,
sac vide, marché de
couche Ngolonina
d’enfant
Collecteuse Plastique, Plastique, Protection, Déchets Aliments Coton, fer, sac Equipement Fer, coton,
bouteille, sac vide, comment mélangés dégradés, et autres, 50F le et matériel aluminium,
fer, carton, fer recycler, plastique, kg carton, 50F
déchets aluminium, formation carton, fer, le kg
ménager, chemise bidon,
sacs vides, marché de
couche Médine le
d’enfant plus proche
57
C3 : Maraicher Pas de Les tas Formation Aucune idée, Jamais payé Rarement utilisé Technique 20 à 25 kg à
recyclage d’ordures compostage, on ramasse compost, on dans nos de 1000F
brulés dotation les tas utilise jardins. compostage
sont matériels d’ordures souvent Seulement nous
utilisés brulés l’urée payons les
dans le terreau extrait
maraichage des tas
d’ordures a
1000F le sac de
50 kg
Maraicher Pas de Technique de Les déchets Achat de Technique 20 à 25 kg à
recyclage Pas de compostage, brules sont Pas de terreau avec les de 1000F
réponse dotation matériel tamisés et réponse récupérateurs à compostage
de jardinage utilisés 1000F le sac de
50 kg
C4 : Mairie Agent 20 à 25 tas Bouteilles Techniques de Environ 100 Marché rare. Bouteille Diago Matériel de 20 kg à 750,
de de plastiques, commercialisation sacs de 20 kg La 15F, petite travail 1000F
plastique fer, seau de déchets et par an commande bouteille 2 à 5F, comme les
emballés plastique, appui financier se fait boite fer 3 à 5F, gants, pelle ;
par jour vieux pratiquement Seau plastique1 chaussure,
habits, par an kg à 50F, Pour pic, etc
boites le compost 20
kg à 750-1000F
Particulier maraicher - Pas de - Pas de Nouvelle Pas de - Pas de Environ 20 kg à - Pas de - Pas de
réponse réponse technique de compostage, réponse 250-300F réponse réponse
maraichage, accès achetons
a l’engrais paille et
organique boue
(terreau, d’animaux au
compost, bouses garbal
d’animaux, et
semence de
qualité
58
Particulier maraichère - Pas de - Pas de Faciliter accès Pas de - Pas de - Pas de 10 à 15 kg à - Pas de
réponse réponse semence et compostage. réponse réponse 250F réponse
engrais organique Achetons
(terreau, bouses
compost, bouse d’animaux et
d’animaux) paille au
garbal
C5 : Maraicher Feuilles Appuyer les GIE C’est a bas Donne un bon Appuyer les C’est
Pas de d’arbre et dans leur activité Pas de prix, cela gout aux acteurs du quelqu’un
réponse papier réponse arrange plus cultures, varie domaine achète pour
que les entre 500 à lui dans la
engrais 250F et plus la famille
organiques charrette
Maraicher Dépend de Déchets Appui financier Pas de Un peu cher, Bonne qualité, Abandon 3000F la
sa capacité organiques réponse dépend du prix un peu engrais charrette
(bœuf, fermier élevé chimiques de déchets
chèvre, et appui organiques
mouton, tache
herbe,
feuille
d’arbre,
volaille
C6 : Maraicher Beaucoup Contenus Les ménages 20 sac au On fait le Produits des Avoir des 10 à 15 kg à
de des panses doivent trier les moins par compost au engrais terres 200à 250F
charrettes achetées a sachets, les semaine niveau du organiques sont cultivables
remplies l’abattoir cailloux et les jardin. Les les plus pour de
verres pour que déchets recommandés longues
la qualité du qu’on durées
compost soit ramassé ne
bonne sont pas
achetés au
niveau des
ménages.
C’est même
59
une décharge
pour eux
Maraicher Plus de 20 Ordures Amélioration de On ne fait Facile de Produits Avoir des On ramasse
sacs de 50 ménagères la qualité du pas de trouver sollicités plus terres dans les
kg et boues compost compostage pendant la que les autres rues, les
de vache sur place. saison sèche car bon gout et dépôts
On ramasse mais difficile facile a anarchiques.
au niveau a l’approche conserver Ils ne sont
des dépôts de pas vendus
illégaux l’hivernage ;
Tout est
recyclé sauf
les plastiques
et les
métaux
Source : enquête étude
Commentaires : Les déchets recyclés au niveau des dépôts de CFP et Noumoubou sont très divers : sachet plastique, verre, fer, aluminium,
etc. Les recycleurs et maraichers ont des besoins d’appui en terme de disponibilité d’espace maraicher, accès aux semences productives et
matériels, protection, formation en technique de compostage et recyclage des déchets. Les personnes interrogées estiment généralement que le
marché du compost est rare malgré la faiblesse du prix.
7. La Gestion Intégrée et Durable des Déchets Solides pour la Ville
Contrairement aux gros opérateurs d’assainissement comme OZONE œuvrant sur la totalité
de la filière, les Groupements d’intérêt économique (GIE) de pré-collecte ont davantage été
portés par les mérites d’une technologie simple, d’appropriation facile en tout type de quartier,
au point de forger un modèle de structuration économique « par le bas ». Le nombre actuel
de GIE de pré-collecte est ainsi estimé à environ 162 (Enquête étude) dans tout le District,
mais seule une soixantaine est active, avec une moyenne de quatre à sept personnes employées
par GIE. Un GIE dessert en moyenne 30 000 habitants.
Une fois les déchets conditionnés par les ménages dans les maisons, le service n’est pas assuré
avec la constance et la régularité requises. Les équipements initiaux, de simples charrettes à
traction asine, ne sont plus à la hauteur des besoins à couvrir et des distances à parcourir. Le
manque ou la vétusté expliquent l’inefficacité de fait de nombreux GIE, qui en retour se
montrent trop petits pour accéder au crédit d’équipement. Les expériences de modernisation,
par tricycle motorisé ou tracteurs légers, se font au prix d’une hausse de tarification du service.
Elles restent tributaires de coopérations étrangères, et font apparaître de nouveaux coûts de
carburant d’entretien et de réparations. Elles déçoivent elles aussi pour l’efficience du service.
Après une période d’engouement, les usagers se montrent versatiles : les plus vulnérables
alternent abonnement et désabonnement, selon la qualité de la prestation. Le plus grand
nombre rechigne aux hausses de tarifs qui se profilent à 1 500 voire 3 000 F.CFA/mois,
maintien des pratiques de dépôt sauvage dans les caniveaux et les collecteurs. Cette difficulté
à se faire payer n’encourage pas les opérateurs à plus de performance économique.
Les contrats de répartition des services des GIE sur le territoire urbain sont enfin discrédités
par le manque de sites-relais pour les déchets acheminés depuis les maisons abonnées.
L’insuffisance de ces dépôts de transit, en nombre et en qualité d’aménagement, est notoire à
Bamako, tout comme leur utilisation aux fins de récupération. Il n’existe que quatre dépôts de
transit officiels et un seul est réellement aménagé en Commune II. Et ce en dépit de
dispositions réglementaires imposant à chaque commune du District d’en mettre au moins un
à disposition de ses GIE. Pour améliorer leur situation financière précaire, les GIE cherchent
aujourd'hui à diversifier leurs activités, en partenariat avec les mairies. Les plus résistants
prennent en charge le curage des caniveaux et le balayage de voies. Sur le fond, les petits
opérateurs d’assainissement se montrent dépendants financièrement des coopérations
61
internationales, ainsi que des rentes de situation que leur a données l’attribution de territoires
d’usagers. Ils n’évoluent pas vers un format entrepreneurial véritablement indépendant,
impliquant l’augmentation de leurs moyens financiers et techniques.
La collecte par les entreprises privées est assurée entre autres par OZONES qui a un
contrat de propreté du District de Bamako. Elle couvre les quartiers des communes de
Bamako et principalement les routes districales. Elle est la société qui emploie beaucoup de
jeunes (hommes-femmes) dans le secteur. Ses principales interventions sont focalisées sur le
balayage des rues et le ramassage dans déchets de certains espaces publics. L’entreprise
MACROWASTE quant à elle dispose de contrat de prestation direct avec les services et les
ménages pour le ramassage des déchets. Elle intervient dans le District de Bamako. En outre
elle dispose d’un espace de dépôt et de traitement des déchets dans la décharge de
Noumoubougou.
Mais la gestion de la filière des déchets solides butte aussi sur les maillons transport et
d’élimination au niveau du dépôt en décharge finale. En l’absence d’infrastructure de traitement
ou de recyclage, l’évacuation des déchets pose de sérieux problèmes aux ressources
municipales : alors que l’aménagement des dépôts de transit est placé sous la responsabilité
des communes urbaines, l’évacuation proprement dite vers le dépôt final est placée sous la
responsabilité de la Mairie du District. C’est en effet à la DSUVA de poursuivre la collecte des
déchets domestiques. Le grave déficit de gestion dont souffre ce service technique propre de
la Mairie du District s’explique par le fait qu’il a vu ses ressources décliner sur plus de trente
ans. Il ne dispose aujourd’hui que d’un parc vétuste de 25 véhicules, de 20 ans en moyenne
d’âge. En 2011, ses dépenses prévisionnelles se chiffrent à moins d’1,9 milliards de F.CFA ;
mais le budget réalisé n’est que d’un peu plus de la moitié. A la différence du service de
régulation du transport urbain, aucune redevance n’est reliée directement aux déchets solides
ni perçue par le District. En conséquence, les rares GIE dotés de moyens motorisés sont
obligés de transporter les déchets collectés hors de la ville. Avant la période d’hivernage, l’Etat
et les communes font aussi appel au secteur privé comme TOUGUNA, sur des fonds non
récurrents surtout à travers des opérations ponctuelles pour débarrasser des caniveaux et
nettoyer quelques dépôts de transit situés dans les endroits stratégiques de la ville.
Le fond du problème est bien que Bamako ne dispose toujours pas de décharge finale
contrôlée fonctionnelle. La distance de 35 à 40 km moyennes entre la décharge et les
communes fait que 20 à 30 % des camions seulement déversent leurs ordures à
NOUMOUBOUGOU. La majorité des déchets collectés est évacuée vers des excavations
improvisées, les flancs de collines, des zones de carrières et de champs. Ces sites ne disposent
d’aucun matériel de compactage et ne sont ni aménagés ni entretenus.
62
Récupérateur vendeur dans cette catégorie, on peut citer certains charretiers des GIE ou
coopératives. Ils récupèrent tous ceux qui sont vendables. Ils sont en relation avec les
intermédiaires qui l’attendent au dépôt de transit.
La récupération est une activité rentable qui pourra employer un grand nombre de
jeunes pouvant gagner entre 4000 FCFA à 6000 FCFA par jour au niveau des
décharges
Le mode de transformation des déchets revêt les formes de compostage, le terreau (Brut ou
tamisé). Le compost est produit à grande échelle par des sociétés comme ORGAFERT qui est
basé à Sanankoroba et est un grand consommateur de déchets. A part ces sociétés de ce
63
niveau, les particuliers opérant au niveau des dépôts font le terreau brut ou tamisé. Ils assurent
l’approvisionnement des maraichers et des horticulteurs qui sont bien installés dans la ville de
Bamako le long des grands axes.
L’agriculture urbaine occuperait 1,6% de la superficie du District soit 300 hectares. En raison
de la croissance urbaine les logements ont consommé plus de la moitié des espaces occupées
par le maraichage urbain. Malgré ces contraintes urbaine reste une activité très importante
dans le District de Bamako. Ils sont avec l’horticulteur de gros consommateurs de compost.
Ils utilisent principalement le compost ce qui est rare pour les producteurs. Les terreaux bruts
ou tamisés sont les plus utilisés. Au-delà du maraichage urbain, la production de déchets
organique à 11% peut approvisionner les grandes sociétés de compostage.
Exemple d’innovation
Dans le cadre du compostage à large échelle familiale, l’ONG ALPHALOG a formé plus de
400 agriculteurs aux techniques modernes de compostage dans les communes de
BAGUINEDA et de MOUNTOUGOULA. Ces expériences réussies ont permis d’améliorer
les revenus de nombreuses familles. Dans le même sens l’expérience du Bio Right consiste à
financer des micros projets pour les femmes qui doivent s’engager à assurer:
• La disponibilité d’une latrine améliorée fonctionnelle
• La réalisation d’actions de préservation de l’environnement (reboisement)
• L’existence d’un dispositif de lave main fonctionnel au niveau de la toilette (lave main
plus savon)
• Latrine bien entretenue (régulièrement fermée et sans odeur)
• La propreté de la cour et de la devanture de la maison (balayage régulier de la cour)
• La mise en œuvre correcte des activités génératrices de revenus et assurer leur succès
dans des proportions de 75-100%
• Le remboursement à 100% du crédit AGR
La transformation touche souvent des domaines techniques comme la valorisation des piles
qui ne peuvent être menée que par des personnes bien formées. Il s’agit d’un atelier de
64
valorisation des piles « Barou Niantao. Cet atelier spécialisé tire du zinc et du charbon des
piles et les exporte.
La valorisation s’intéresse également aux boites de lait Guigoz, les canettes de boissons, les
boites de vitesse des véhicules, les cylindres et culasses permettent de fabriquer des théières,
des louches, des marmites, Il y a à travers le District certains grands ateliers sont à
DAOUDABOUGOU, BANKONI, le Petit Marché.
7.2.2. Situation des décharges, des activités de tri, Formel, vente de terreau
(formel et informel)
Collecte et dépotage au niveau du district de Bamako
Les autorités administratives ont attribué des contrats aux entreprises privés pour
l’occupation de zones spécifiques à Noumoubougou.
-Des espaces sont mis à la disposition des entreprises et des opérateurs privés
notamment la Minusma et Barkhane et Macro-Waste qui organise directement sur leurs
espaces de tri et d’incinération des déchets.
- un espace est réservé pour le dépotage et le tri des ordures qui doivent être enfouit
par la suite.
Les activités de récupération sont essentiellement basées sur la ferraille, les plastiques
recyclables et les bouteilles réutilisables. Il s’agit d’activités très rentables en raison de la
68
proximité de l’usine EMAFER, situé à environ 4 km, qui est un grand consommateur de la
ferraille. Il s’agit là d’une activité qui est menée par la grande majorité de la population de la
zone. Les produits sont directement payés par des grossistes qui assure également le transport
jusqu’à l’usine.
Les plastiques sont vendus à des industriels au niveau de la zone industrielle. Des grossistes
viennent directement prendre les plastiques sur le site.
Il faut noter que la décharge fonctionne timidement. Les camions qui transportent les déchets
préfèrent, pour diverses raisons (de distance), les déverser dans la nature aux flancs des
collines et de la zone aéroportuaire. C’est par exemple le cas d’OZONE qui est le plus grand
transporteur de déchets mais qui fréquente peu la décharge, maximum un à deux voyages de
camion par jour. Durant nos enquêtes de terrain nous n’avons pas aperçu un seul camion qui
y déverse les déchets.
Opportunités
Il ressort de cette analyse que la décharge de Noumoubougou peut offrir des opportunités
aux petites et moyennes entreprises des espaces pour les activités de tri, de compostage et
de recyclage. La distance fait que les activités ne sont faisables que par les populations locales
notamment des villages environnant.
69
Les trajets empruntés par les camions à partir des six communes du district de Bamako pour
aller à la décharge finale de Noumoubougou.
70
Il convient de noter qu’en matière de gestion des déchets solides il faut inventer surtout
proposer des solutions innovantes en raison des difficultés foncières que les communes
connaissent. Pour presque toutes les communes les espaces manquent pour disposer d’un
dépôt de déchet digne de ce nom. .
On peut retenir de ce tableau que les communes font des investissements et de façon très
variable d’une commune à une autre.
Des programmes spécifiques sont financés pour l’évacuation des déchets dans les communes
ainsi que la réalisation d’ouvrages spécifiques.
L’assainissement, de par sa nature, est l’un des domaines qui rencontre le plus de difficultés
pour accéder au crédit. Cependant, l’évolution du secteur exige des investissements
importants, surtout, si l’on veut obtenir une certaine performance et un professionnalisme.
Ces fonds ne peuvent être mobilisés par les seuls acteurs du secteur. Il faut, donc,
nécessairement un dispositif local de financement du secteur de l’assainissement. Une étude
menée dans le District de Bamako a permis de :
- faire l’inventaire, l’analyse des offres des services financiers des institutions et leurs
modalités d’octroi de financement dans le secteur de l’assainissement ;
- Etablir une base de données exploitables par les groupements et micro, petites et
moyennes entreprises qui sont actifs dans la gestion des excrétas et des déchets solides
pour le financement de l’assainissement ;
- Faire l’inventaire et l’analyse des besoins de financement ressentis par les groupements
et entreprises d’assainissement à Bamako et Ségou.
Cette étude a permis de faire des constats et des propositions de solution pour le
financement du secteur.
L’accès du secteur de l’assainissement au financement dans le contexte actuel
Dans le contexte actuel, le secteur de l’assainissement ne souffre pas de discrimination. Au
moins 4 GIE sur 6 disent avoir eu accès au moins une fois au crédit. Mais ils situent tous le
problème ailleurs qu’au niveau de celui de l’accès au financement en tant que tel. Ces GIE se
plaignent plutôt du taux élevé des intérêts, des pénalités, de l’incompatibilité entre la période
de récupération des fonds des GIE (entre le 5 et le 10 du mois) et la date butoir des institutions
financières qui est le 1er du mois, etc.
Pour accéder au financement dans le contexte actuel, la première des choses à faire pour les
GIE est d’avoir des livres de comptes ; que leur comptabilité soit bien tenue et que leurs
mouvements de fonds soient perceptibles au niveau de leur institution financière.
De quelques mesures à prendre pour la pérennisation d’un éventuel dispositif de
financement pour le secteur de l’assainissement
En cas de mobilisation d’un capital pour le compte du secteur de l’assainissement, un manque
de rigueur dans l’accès au fonds pourrait porter atteinte à sa pérennité. Pour éviter cette
impasse,
-Les acteurs doivent se mettre à l’école de la gouvernance ;
-Les fonds doivent être laissés aux professionnels et pas aux amateurs, donc à des
acteurs viables et fiables qui ont fait leurs preuves dans le secteur ;
73
-Tenir compte du passé des uns et des autres en matière de dénouement des crédits
déjà alloués, quitte à procéder à des mises à l’épreuve pour d’anciens mauvais payeurs ;
-Exiger d’eux une bonne comptabilité, des comptes d’exploitation, quitte à renforcer
leurs capacités dans ce domaine ;
-Impliquer l’autorité du District et celle des communes dans le protocole pour que les
GIE sélectionnés aient des facilités dans l’accès au marché de l’assainissement et qu’ils
aient un espace viable à couvrir et partant, un nombre raisonnable de clients.
-Impliquer l’autorité municipale dans la sélection des GIE et le cas échéant dans les
démarches ou la pression sur les mauvais payeurs ;
-Impliquer l’autorité traditionnelle et religieuse en vue de la pression morale
-Motiver l’institution financière dans le cadre de la récupération des fonds, qu’elle sente
qu’elle sache des intérêts sont proportionnellement liés au taux de récupération des
prêts.
un moyen efficace pour assurer un assainissement durable. Elle est principalement faite en
faveur des Groupements d’intérêts économiques (GIE) qui sont repartis dans des zones
d’intervention généralement définies par les communes et correspondant au niveau quartier. Elle se
fait sur la base d’un cahier de charge qui définit les responsabilités, les droits et devoir des parties.
Acteurs publics
Ils sont les plus anciens à intervenir dans le domaine du Wash. Ils sont de deux catégories :
Services Publics/Paras Publics Services Municipaux (Communes et
Services Propres du District)
Ministère de l’Environnement, de District de Bamako
l’Assainissement et du Développement Le District de Bamako, en tant que Collectivité
Durable est chargé de l’assainissement individuel Territoriale, possède quelques services
et collectif. Son principal cadre de référence est la techniques propres qui sont en charge des
Politique Nationale de Protection de questions d’assainissement. Ce sont entre autres :
l’Environnement qui comporte un programme la DSUVA et la BUPE (veille à la salubrité des
intitulé Cadre de Vie rues de Bamako).
Communes
Dans le District de Bamako il y’a six (6) communes et la mairie du district de Bamako.
Ce sont les Collectivités Décentralisées qui ont la maîtrise d’ouvrage dans le domaine de
l’assainissement. A ce titre, elles sont chargées conformément aux compétences qui leurs sont
transférées de :
• élaborer la réglementation locale en matière d’hygiène, d’assainissement et veiller à
son application, au besoin en faisant recourt à la police nationale
• élaborer et mettre en œuvre des plans et programmes d’assainissement
77
Ozone Mali a pour mission « la collecte de déchets Cadres de Coordination et de concertation entre
ménagers et assimilés, des encombrants et ordures les différents acteurs intervenant dans la protection
des dépôts sauvages ainsi que le transport des de l’environnement dans la Commune. Il a pour
résidus collectés au niveau des dépôts de transit à la objectif général d’améliorer le cadre de vie des
décharge finale, le nettoiement de la voire citoyens. Il coordonne l’ensemble des activités
(chaussée, trottoirs, caniveaux et place publique, d’assainissement avec les services déconcentrés de
etc.) et du mobilier urbain installé par le déléguant l’Etat et les organisations de la société sous la
ainsi que le transport des résidus de nettoiement et responsabilité de la Commission Eau et
leur déchargement à la décharge publique, le lavage Assainissement du Conseil Communal. Dans le
des voies et des places publiques et l’exploitation et district de Bamako on peut noter : le Comité de
l’entretien de la décharge finale Pilotage des Déchets Urbains et Approvisionnement
en Eau Potable en Commune IV (COPIDUC/AEP)
78
Structures d’appui technique et financier (PTF) Société civile Elle est constituée par les
Les partenaires techniques et financiers jouent un Organisations Communautaires de Base, les
grand rôle dans le domaine de l’assainissement. Les chefferies, les leaders communautaires, les
progrès enregistrés dans l’assainissement au Mali associations de jeunes et de groupements féminins
résultent en grande partie de l’appui technique et évoluant dans le domaine de l’assainissement. Elle se
financier des partenaires au développement à charge généralement de la collecte et du transport
travers des projets et programmes avec l’État ou des ordures ménagères et des boues de vidange. Elle
directement avec les collectivités territoriales ou appuie également les collectivités dans la
des associations. sensibilisation et l’information des communautés
Aux agences de coopération bilatérale et face aux risques liés à l’insalubrité.
multilatérale s’ajoutent les collectivités territoriales
de certains pays partenaires intervenant au Mali dans
le cadre de la coopération décentralisée. Cette
forme de coopération reste aujourd’hui
relativement modeste mais elle tend à se
développer.
Constats
Trois constats majeurs se dégagent de l’analyse des acteurs : la faible organisation interne, la
faible opérationnalité et le manque de moyens
Faible organisation interne des acteurs
Actuellement l’ensemble des acteurs présente des défaillances ou dysfonctionnements
organisationnels internes chroniques. Les raisons de ces dysfonctionnements sont entre
autres :
➢ le non-respect des dispositions statutaires, réglementaires, des procédures
administratives et financières (rencontres, cotisation, prise de décision, gestion
administrative et financière),
➢ l’insuffisance ou le manque de communication interne et
➢ la gestion personnalisée de l’organisation.
➢ Faible opérationnalité des acteurs
Aucun acteur ne joue ou ne remplit pleinement ses rôles et responsabilités. Les conséquences
visibles de cette situation sont : l’accumulation des déchets solides et liquides partout dans la
ville, le manque d’entretien. Les raisons multiples et variées (Insuffisance/manque de moyens
humains, financiers et matériels) sont entre autres :
• La communication
• Le plaidoyer pour leurs membres
Relations fonctionnelles entre les acteurs
Dans le secteur de l’assainissement les acteurs devraient jouer des rôles complémentaires et
interdépendants. Cette complémentarité et interdépendance se traduisent par des relations
portant sur :
• l’appui conseil, l’appui technique, le suivi et l’évaluation ;
• les appuis matériels et financiers ;
• les prestations de service ;
• le paiement de taxes et frais de prestation ;
• la délivrance d’autorisation d’intervention et de récépissés;
• la concertation et l’échange.
Les relations peuvent être verticales (relation hiérarchique) ou horizontales. Les services
techniques installés au niveau des communes ne sont sous la responsabilité des communes. Ils
continuent d’être sous la responsabilité directe de leur département. Le District de Bamako
et les communes peuvent recourir à leurs services mais n’exercent pas d’autorité directe. Les
relations entre les GIE et les communes sont formelles. Mais les relations entre acteurs privés
et les services techniques sont informelles parce que les engagements entre les parties ne font
l’objet de contrats ou de conventions écrites. Dans les relations informelles le cadre et les
modalités ne sont pas définis. Elles s’établissent selon les opportunités et selon les
circonstances.
Les investigations menées lors de la mission ont démontré que le niveau des relations entre
les acteurs est faible. La plupart des personnes rencontrées pensent qu’il n’existe aucune
relation entre les acteurs. Cependant bien que timides quelques cas de collaboration entre les
acteurs ont été cités lors des entretiens que la mission à faire sur le terrain il s’agit de :
➢ des relations de collaboration entre la municipalité du district de Bamako, la DRACPN
et la DRS (appuis conseils, information, suivi-contrôle)
➢ des relations de collaboration citées entre les chefs de quartier et la
municipalité (information, décision) ;
➢ des relations de collaboration entre les GIE et la DRACPN et entre les GIE et la Mairie
(convention et délégation) ;
➢ Des relations entre OZONE et le District de Bamako (contrats de prestation) ;
➢ des relations de collaboration d’opportunité sont les plus courantes, dans ces cas il
s’agit des relations entre les acteurs le temps d’une activité de formation ou d’une
rencontre de négociation avec un partenaire d’appui.
Les principaux problèmes qui se dégagent de l’analyse du cadre institutionnel et des relations
entre les acteurs sont les suivants :
- non-respect des principes du cadre institutionnel par les acteurs
- non maîtrise par les acteurs de leurs rôles et responsabilités dans un cadre décentralisé
- faiblesse des capacités techniques, organisationnelles et matérielles des acteurs
- insuffisance de collaboration et de partenariat entre les acteurs
- non application de la réglementation locale.
Malgré l’ampleur des problèmes ci-dessus cités, des atouts importants existent :
➢ la volonté et la disponibilité des acteurs en général d’aller au changement,
➢ l’expérience de certains acteurs et leurs expertises,
81
Points d’attention
➢ Partager les résultats des différentes analyses de la situation de
l’assainissement avec les décideurs pour obtenir leur caution politique et leur
acceptation du portage institutionnel du processus de changement,
➢ mobiliser les efforts de l’ensemble des intervenants en vue d’apporter des
solutions adéquates à la hauteur des problèmes en face pour harmoniser les
approches et gagner en efficacité et en efficience,
➢ appuyer les acteurs sur la base de diagnostic organisationnel de chaque
structure.
8. Proposition d’opportunités,
Proposition d’opportunités, options/pistes de création d’emploi (auto-emploi, emploi ou
création de PME) dans chaque maillon de la chaîne de la gestion des déchets en général et
pour les jeunes (18 à 40 ans), les femmes et les migrants de retour, à travers la création de
nouvelles PME ou le renforcement des structures existantes dans la filière gestion des déchets.
Pré collecte
Le nombre des abonnés des GIE reste dépendant de la qualité et de la dimension des
interventions. La pré collecte offre une niche très importante d’emplois en raison des besoins
de plus en plus croissants d’évacuation des déchets que les populations ressentes. La
suppression des dépôts de transit ainsi que l’urbanisation rapide du District de Bamako ont
considérablement réduits les espaces libres de dépotage des ordures. Les familles sont donc
obligées de s’abonner aux services des GIE dans les zones fortement urbanisées. La
motorisation également permettra aux opérateurs de couvrir plus de zones et en conséquence
d’améliorer le chiffre d’affaire et de développer leur donc de recruter plus d’employés.
Transport et collecte
Nous avons signalé que le transport des déchets des dépôts à la décharge ne se passe pas
correctement. Les camions, au lieu d’amener les ordures à la décharge préfèrent vendre leurs
chargements aux agriculteurs dans les environs de la ville. Cela fait des revenus qui ne
reviennent pas aux entreprises. Il faut noter que les entreprises organisées comme OZONE,
Macro-Waste et la COFESTA donnent des prestations de collecte y compris les couts de
transport jusqu’à la décharge. Tous les opérateurs utilisant les dépôts de transit sont
confrontés à
Proposition d’opportunités
- Le renforcement des capacités des maraichers urbains et péri urbain à valoriser les
déchets par le compostage et son utilisation dans le maraichage
82
L’un des arguments avancés par les personnes rencontrées par la mission pour justifier les
problèmes du secteur est l’insuffisance des moyens financiers. Aussi les solutions immédiates
proposées restent toujours liées à l’intervention des partenaires techniques et financiers
extérieurs. La stratégie de financement du Wash doit innover en se démarquant de l’ancien
système complètement basé sur les subventions qui ne sont pas éternelles. Elle doit surtout
tenir compte de la durabilité et de la soutenabilité du système par les acteurs. La recherche
de solution passera par l’innovation, l’engagement des collectivités territoriales et de l’Etat à
appuyer les femmes et les jeunes pour créer des emplois dans le secteur.
Tableau 17: Proposition d’axes stratégiques
Axes Stratégies Activités Responsables
Orientation des Formation et Appuis Former les femmes Equipe du Projet
jeunes vers les Conseils et les jeunes sur les
opportunités opportunités dans le
d’emplois dans le secteur de
domaine de l’assainissement
l’assainissement Partager les
expériences de
réussite dans le
secteur
Plaidoyer auprès des Plaidoyer lobbying Organiser des
collectivités et des sessions de
services de l’emploi plaidoyers auprès
vers plus d’appuis des décideurs Equipe du projet
aux jeunes pour la
création d’emplois
dans l’assainissement
Sélection des
Financement de Mise en place d’un projets pertinents Equipe du projet
micros projets fonds d’appui au
d’assainissement démarrage des
micros projets Financement des
individuels projets
Suivre la mise en
œuvre des micros
projets
83
La stratégie consistera à former les femmes et les jeunes intéressés par le secteur
à mieux connaitre les opportunités d’emplois existantes dans le secteur. Les
encourager par des fonds de démarrage pour la réalisation des micros projets.
Pour les projets qui demande des financements moyens appuyer/faciliter la mise
en relation entre les opérateurs et les institutions de financement intéressées par
un partenariat qui octroieraient des prêts aux opérateurs d’assainissement
demandeurs.
84
ANNEXES
85
48 Dravela 5
49 Dravela Bolibana 5
50 Badialan I 5
51 Badialan II 5
52 Badialan III 5
53 Kodalabougou 5
54 Niomirambougou 5
55 Samé 5
56 Koulouniko 5
57 Sirakoro-Dounfing 5
58 Centre Commercial 0
59 Ménage V Kalaban-coura 14
60 Golf 14
61 Torokorobougou 13
62 Daoudabougou 11
63 Sabalibougou 11
64 Baco-djicoroni 14
65 Badalabougou 11
N° Niveau Commune Nbre
1 Marchés Communautaires IV 2
2 I 2
3 II 2
4 III 2
5 V 2
6 VI 2
N° Niveau Commune Nbre EPE
1 Espaces Publiques IV 2
2 I 2
3 III 2
4 V 2
N° Niveau Commune Structure
1 Communal IV, V, VI, III, II, I et Mairie
District
N° Niveau Commune Structure/quartier
1 Industries & d’élevage I Zone industrielle
2 I ANGESEM
3 II Abattoir
3 VI AFS/Kalabancoro
N° Niveau Commune Nbre BVE
1 Boue de vidange collecté IV 1
2 et disposé I 2
3 II 2
4 III 1
5 V 2
6 VI 2
N° Niveau Commune Quartier
1 Récupérateur/entreprises IV Dépôt transit Lafiabougou /Cimetière
2 II Dépôt transit CFP
N° Niveau Commune Nom GIE
1 GIE IV N’GNIA SERVICE ENVIRONNEMENT
2 FASO NETA SABATI
3 I GIE BSK
90
Pour le consultant sous le contrat du projet : « L’emploi des jeunes crée des opportunités,
ici au Mali ».
1. Contexte
La population malienne, selon le dernier recensement général de la population et de l'habitat
effectué en 2009 par la direction nationale de la statistique et de l'informatique (DNSI) est de
18 957 258 habitants. Les jeunes représentent 60% de cette population, cependant ils sont
confrontés à des défis systémiques en matière d’emploi en raison de l’inadéquation entre leur
formation et le marché de l’emploi et le ratio entre la création d’emploi et la croissance de la
population. Il existe une demande élevée, mais insatisfaite pour des compétences dans certains
secteurs clés à haute intensité de main d’œuvre.
C’est dans ce contexte que le 09 Juin 2017, l’Union Européenne (UE) a signé avec le
consortium de quatre organisations : SNV (qui en assure le lead), APEJ, ICCO et WASTE un
accord de financement sur le projet “L’emploi des jeunes crée des opportunités, ici au
Mali” pour une durée de quatre (4) ans, jusqu’en Mai 2021.
A la suite du projet, 400 PME verront le jour soit 150 en horticulture, 100 dans la filière de
gestion des déchets, 100 en artisanat utilitaire, 50 en agro- alimentaire et 20 fermes horticoles.
L’innovation porte sur l’approche de formation des compétences axées sur le marché, les
méthodes d’irrigation et de fertilisation, le développement des fermes coopératives horticoles,
tous des éléments compris dans une approche holistique de développement des chaînes de
valeur.
L’action vise spécifiquement les jeunes marginalisés, y compris les femmes, à risque élevé de
migration et des migrants de retour qui peuvent être influencés par des groupes radicaux.
• Contribuer à l’auto emploi et l’emploi des jeunes (notamment des femmes, et des groupes
défavorisés) dans le secteur de l’horticulture, la gestion des déchets, l’agro-alimentaire et
l’artisanat utilitaire ;
• Promouvoir le développement des PME pour contribuer à l’emploi des jeunes (notamment
les femmes et les personnes défavorisées) dans les secteurs de l’horticulture, la gestion
des déchets, l’agro-alimentaire et l’artisanat utilitaire ;
• Contribuer à la création d’un environnement financier et éducatif favorable à l’emploi des
jeunes.
Dans le projet, WASTE et le partenaire RUAF sont responsables pour la création d'emplois
dans le secteur des déchets, du recyclage et réutilisation dans le secteur agriculture et les
fournisseurs de services. Par conséquent, il est important voire nécessaire d’évaluer la
situation actuelle du secteur de la gestion des déchets et les chaines liés au déchets organiques
comme l’horticulture urbaine au cours de la phase de démarrage en vue d’identifier les
potentialités de création d’emploi et de création de PME dans ledit secteur.
L’étude d’état des lieux de la gestion des déchets va se dérouler de façon simultanée dans les
quatre villes (Kayes, Bamako, Koulikoro et Gao). Chaque ville va constituer un lot pour la
soumission. Une table de matières sera mise à la disposition des différentes unités d’enquête
dans les quatre villes.
Les présents termes de référence sont justement élaborés pour conduire l’état des lieux de
la gestion de déchets dans les 4 villes.
2. OBJECTIF GENERAL :
Réaliser l’état des lieux de la chaine de valeur de la gestion des déchets dans les villes de Kayes,
Koulikoro, Gao et le District de Bamako en vue de définir la stratégie d’intervention du projet.
2.1 Objectifs spécifiques :
• Réaliser la cartographie des acteurs de la chaine de valeur gestion des déchets (nature des
relations, forces-faiblesses-contraintes-potentialités, etc.);
• Analyser la filière de la gestion des déchets (production/composition, collecte,
récupération/recyclage, compostage,) et la commercialisation des produits, en tenant
compte des aspects environnementaux, socio-économiques, légaux, techniques ;
• Analyser des filières agroalimentaires liées avec la gestion de déchets ;
• Identifier les potentialités de création d’emploi dans chaque maillon de la chaîne de la
gestion des déchets (auto-emploi, emploi ou création de PME) basé sur la présence de
matériaux;
• Proposer des options/pistes de création d’emploi pour les jeunes (18 à 40 ans), les femmes
et les migrants de retour, à travers la création de nouvelles PME ou le renforcement des
structures existantes ;
• Proposer des stratégies de motivation/ciblage des jeunes, femmes et migrants de retour
sur les opportunités à s’engager dans l’auto-emploi et l’entrepreneuriat dans le secteur de
la gestion des déchets ;
• Proposer des actions pour l’opérationnalisation des options de création d’emploi (auto-
emploi, emploi ou création de PME) dans les quatre villes.
3. RESULTATS ATTENDUS :
95
• La cartographie des acteurs de la chaine de valeur gestion des déchets (nature des
relations, forces-faiblesses-contraintes-potentialités, etc.) est réalisée ;
• La filière de la gestion des déchets (production/composition, collecte,
récupération/recyclage, compostage,) et la commercialisation des produits, en tenant
compte des aspects environnementaux, socio-économiques, légaux, techniques est
analysée ;
• Les filières agroalimentaires liées avec la gestion de déchets (organiques ou autres déchets
par exemple les emballages) sont analysées ;
• Les potentialités de création d’emploi dans chaque maillon de la chaîne de valeur de la
gestion des déchets (auto-emploi, emploi ou création de PME) sont identifiées ;
• Des options/pistes de création d’emploi pour les jeunes (18 à 40 ans), les femmes et les
migrants de retour, à travers la création de nouvelles PME ou le renforcement des
structures existantes sont proposées;
• Des stratégies de motivation/ciblage des jeunes, femmes et migrants de retour sur les
opportunités à s’engager dans l’auto-emploi et l’entrepreneuriat dans le secteur de la
gestion des déchets sont proposées;
• Des actions pour l’opérationnalisation des options de création d’emploi (auto-emploi,
emploi ou création de PME) dans les quatre villes sont proposées.
4. Méthodologie :
Les consultants proposeront la compréhension de la mission, la description de la méthodologie
et un chronogramme de l’étude pour chaque ville. L’approche devra mettre en exergue les
opportunités de positionnement pour les jeunes et des femmes dans la filière des déchets.
La méthodologie doit comporter une offre technique (y compris les outils de collecte des
données) et une offre financière par ville.
Chaque ville va constituer un lot et le consultant ne peut être retenu que pour deux lots au
maximum.
Le consultant doit envoyer le CV des membres de l’équipe d’évaluation et les expériences sur
les études similaires.
Deux niveaux de validation des résultats de l’étude (régionale) seront organisés au cours
desquels le consultant fera une restitution de son rapport.
Le rapport du consultant doit être conforme à la table de matières annexée aux TdR.
5. Phasage de l’étude :
- Reunion de cadrage;
- Revue documentaire;
- Travail de terrain;
- Analyse et traitement des données ;
- Rédaction et soumission du rapport provisoire;
- Atelier de Validation du rapport provisoire avec des acteurs;
- Rapport final de l’étude basé sur les commentaires de l'équipe du projet et sur les inputs
de l'atelier de validation.
6. Durée de la mission:
96
• Rapport d'évaluation avec des informations sur la situation de gestion des déchets et des
maillons agricoles liés de la ville, suivant la table de matière annexée aux TdR ;
• Annexes avec questionnaire et les fiches de dépouillement des données collectées ;
• Liste de contacts ;
• Liste quelques images.
• Rapport provisoire : 3 exemplaires plus la version électronique ;
• Rapport définitif : 3 exemplaires plus la version électronique.
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
1. QUESTIONNAIRE : MENAGES
Commune : ………………………………………………... Quartier :
……………………………………………………….
Nom de l’enquête : ………………………………………………….. Profession :
………………………………………
Nbre personnes dans la concession : ………………. Nbre personnes dans le ménage : …………
1.Quelle est la composition des déchets à la source de la génération dans votre ménage ?:
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………
2. Quelle est la quantité de déchets générés par personne dans votre ménage ? : …………
3. Combien de déchets sont brulé dans l’arrière cours et les décharges illégales ? :………..
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………
4. Votre ménage pait-il une taxe de collecte de déchet ?..............................................
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
Organique
Plastiques PET
Autres plastiques
Papier
Electronique
101
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
3. GUIDE ENTRETIEN MARCHES COMMUNAUTAIRES : 2 marchés
communautaires/commune
Commune : …………………………………………………. District:
…………….………………………………………....
Structure : …………………………………… Enquêté : …………..……………………Fonction :
…………………..
1. Composition des
déchets :……………………………………………………………………………………………..
2. Production
(quantité) :………………………………………………………………………………………………
……..
3. Pré collecte :………………………………………………………………………………………
4. Station de transfert et tri :………………………………………………………………………
5. Transport :…………………………………………………………………………………………
6. Quels sont les prix des engrais chimiques et quelles subventions ? : …………………………
102
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
4. ESPACES PUBLICS :
Commune : ………………………………………………….…. District:
…………………………………………………..
Structure : ……………………………………………………… Enquêté :
………………….……………………………..
1. Quelle est la perception des jeunes, des récolteurs et des entrepreneurs de travailler
2. Quels sont les effets environnementaux de la gestion des déchets de la ville au niveau
3. Comment se fait la gestion des déchets au niveau des espaces publics aménagés et
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
5. COMMUNES ET DISTRICT
Commune : ……………………………………..………. District:
………………………….……………………………..
Structure : ………………………………….… Enquêté : …………………………………Fonction :
…………………
1. Liste des GIE d’assainissement : ……………………………………………………………………………
2. Liste des marchés communautaires : ……………………………………………………………………….…..
3. Liste des espaces publics : ……………………………………………………………………………………
4. Combien de déchets sont générés ? Combien de déchets sont collectés ? (Efficacité de
la collecte) ? :………………………………………………………………………………………………………
5. Comment les déchets sont-ils collectés ? Type et quantité de véhicules de collecte ou autres moyens de
collecte ? Existe-t-il une carte avec des itinéraires ? : ……………………….
6. Combien de personnes (femmes et hommes) sont employées dans la collecte des déchets ? :
………………………………………………………………………………………………………………………
7. Combien de ménages sont servis ? ou combien doivent-ils être servis (demande) ? :
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………….
8. Quels sont les honoraires payés par les ménages ? (directe/ taxe) :…………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
9. Quelle est la distance au point du dépôt de transit à la décharge ? : ……………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………….
10. Combien de travailleurs sont employés par la municipalité et combien gagnent-ils ? (Et sont-ils effectivement
payés) ? (hommes / femmes) : ………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………..
11. Combien de déchets sont recyclés ? Quels types de déchets sont recyclés ? Récupérés ? :
……………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………..
12. Combien d'entreprises (formelles et informelles) dans le tri et le recyclage sont présentes ? (Femme
homme) :…………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
13. Ou sont ces entreprises et quels types ? : ………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………..
14. Quelle est l'expérience et la connaissance et la volonté de la municipalité concernant la privatisation (PPP) :
………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
15. Quels sont les effets environnementaux de la gestion des déchets de la ville au niveau des espaces publics :
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
16. Comment se fait la gestion des déchets au niveau des espaces publics aménagés et non aménagés :
…………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
104
17. Quelles chaînes de valeur, réelles et potentielles, peuvent être identifiées dans les villes sélectionnées
concernant la collecte, le transport de production, vente des produits récupérés ou recyclés et la vente de
compost. : ………………………………………………………………..
18. Quelles chaînes de valeur agricole, tant formelles qu’informelles, sont présentes dans les secteurs urbain,
périurbain et rural ... (axé sur l'emploi des jeunes) : ………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
19. Quels sont les fournisseurs de services clés et les caractéristiques / acteurs clés dans l'environnement
propice : ……………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………….....
20. Quelles sont les principales opportunités et contraintes des chaînes de valeur alimentaire urbaines et
périurbaines dans les villes sélectionnées : ………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………….
21. Quels intrants sont utilisés dans les chaînes de valeur clés, y a-t-il intérêt et pratique dans l'utilisation
d'engrais organiques, quelles sont les principales contraintes en termes de prix, de disponibilité et de
réglementation. : ………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
Organique
Plastiques PET
Autres plastiques
Papier
Electronique
105
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
6. INDUSTRIES ET ELEVAGE : ZI, Sabalibougou, 2 usines alimentaires, ANGESEM
Commune : …………………………………………..……. District:
………………….……………………………….
Structure : …………………………………………..……… Enquêté :
………………….…………………………….
1. Composition des déchets ? :
……………………………………………………………………………………….
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le District de Bamako
7. BOUE DE VIDANGE COLLECTE ET DISPOSE
Commune : …………………………………………..……. District:
………………….……………………………….
Structure : …………………………………………..……… Enquêté :
………………….…………………………….
1. Comment se fait le transport des boues de vidange ? :………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………….
2. A quelle site (distance) sont-elles déposées ? :
………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………….
3. Comment les boues sont-elles
traitées :……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………….
4. Comment les produits sont-ils utilisés ? :
……………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………….
107
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
8. GUIDE D’ENTRETIEN/ RECUPERATEUR/ENTREPRISES : 2 dépôts de transit
(Lafiabougou et CFP, Noumoubou) et 2 maraichers
Commune : ……………………………….………………. District:
…………………………………………………………..
Structure : ……………………….………… Enquêté : …………………………………Fonction :
……………………
1. Combien de déchets sont recyclés ? : ……………………………………………………………………
5. Quel est le marché du compost, des matières recyclables et des produits recyclés ?:
……………………………………………………………………………………
8. Quels prix sont payés pour le compost 50kg / autres quantités ? : …………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
108
Etat des lieux de la situation de la gestion des déchets dans le district de Bamako
9. GUIDE D’ENTRETIEN : GIEs
Commune : ………………………………………..…………. District:
……………………………………………………..
Structure : …………………………………………….……… Enquêté :
………………………………….………………..
1. Liste des GIE par commune :
…………………………………………………………………………………………..
2. Combien de ménages sont servis ? ou combien doivent-ils être servis (demande) ?
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
3. Quelle est la fréquence de collecte ? :
…………………………………………………………………………….
4. Quels sont les honoraires payés par les ménages ? (directe/ taxe) :…………………………….
5. Quel est le besoin de formation et d’accompagnement ? : ……………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
6. Combien de déchets sont recyclés ? Quels types de déchets sont recyclés ? Récupérés ? :
……………………………………………………………………………………………………………………….
.
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
7. Combien de déchets organiques sont compostés ? : ………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
8. Quel est le marché du compost, des matières recyclables et des produits recyclés ?
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
9. Exigence des qualités des produits demandés et à quel prix ? : …………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
10. Les besoins de renforcement des capacités ? : ………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
11. Les ménages paient-ils une taxe de collecte des déchets ? : ………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
12. Les ménages sont-ils prêts à payer ? : …………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
13. Quel est le budget de gestion des déchets ? : ……………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
14. Quels prix sont payés pour le compost 50kg / autres quantités ? : …………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
15. Quelle est la volonté de payer ? :
…………………………………………………………………………………
109
16. Quelles chaînes de valeur, réelles et potentielles, peuvent être identifiées dans les villes sélectionnées
concernant la collecte, le transport de production, vente des produits récupérés ou recyclés et la vente de
compost. : ………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
17. Quelles chaînes de valeur agricole, tant formelles qu’informelles, sont présentes dans les secteurs urbain,
périurbain et rural ... (axé sur l'emploi des jeunes) : ………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
18. Quels sont les fournisseurs de services clés et les caractéristiques / acteurs clés dans l'environnement
propice : ……………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………
19. Quelles sont les principales opportunités et contraintes des chaînes de valeur alimentaire urbaines et
périurbaines dans les villes sélectionnées :……………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………..
20. Quels intrants sont utilisés dans les chaînes de valeur clés, y a-t-il intérêt et pratique dans l'utilisation
d'engrais organiques, quelles sont les principales contraintes en termes de prix, de disponibilité et de
réglementation. : ………………………………………………………………….
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2- Transport déchets
Camion de transport des déchets à la décharge Charette de transport des déchets au dépôt de
de Noumoubougou transit Lafiabougou
3- Déchets récupérés
4- Maraichage
Jardin maraicher utilisant des terreaux en CIV Jardin maraicher utilisant des Boue animal et paille
5- Déchet recyclé
6- Espaces publics