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DAMIEN CADIO

Né en 1975, Damien Cadio est diplômé des Écoles Nationales Supérieures de Beaux-Arts de
Paris et de Rouen et titulaire d'un Master 2 en Arts Plastiques de l'Université Paris 1 Panthéon-
Sorbonne. Il vit à Berlin et enseigne la peinture à l'École de Beaux-Arts de Nantes. Il est premier
Prix de peinture Antoine Marin (Arceuil), premier prix du Sovereing European Art Prize
(Londres), et lauréat du Prix Ricard (Paris).

Résumé :
La Géante — Peindre est une éternelle approximation du visuel, un accommodement, car il y
a la main. C’est une interprétation permanente
et délicate. Le tableau nait de ça : la main qui avance dans le brouillard. De l’imprécision et la
maladresse du geste surgit autre chose. D’un léger tremblement, d’un décalage, d’un accident, se
présente une autre possibilité.

EVA NIELSEN

Née en 1983, Eva Nielsen est diplômée de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de
Paris. Elle a remporté les prix Thaddaeus Ropac et Art Collector. Ses œuvres font partie de
collections publiques et privées comme celles du Centre National des Arts Plastiques, du Mac
Val, de la Collection d'Art Contemporain de la Société Générale, du Fonds Municipal d'Art
Contemporain de la Ville de Paris (FMAC), de la Fondation FIMINCO, de la Collection des
Beaux-Arts de Paris et du Musée d'Art Contemporain de Rochechouart. Eva Nielsen vit et
travaille à Paris et est représentée par les galeries Jousse Entreprise (Paris) et Selma Ferrari
(Tunis/Londres).

Résumé :

Solides Instables — Décider de ne pas choisir. Entre les masses reconnaissables, les lignes
déniées et les contours diffus. Le plaisir du familier, du possiblement su et de l’inconnu.
Paréidolie et « cosa mentale », la peinture peut tout se permettre. Lieu des possibles. Jamais de
définition arrêtée. Chantre du perpétuel mouvement. Et, toujours, recommencer.
VINCENT BIZIEN

Né en 1968, Vincent Bizien vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l'École Nationale
Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Actuellement représenté par la Galerie Maïa Muller (Paris),
il a également participé à la publication de plusieurs livres : Figures Balzac (36 portraits de la
Comédie Humaine vus par 36 artistes) aux Editions du Chemin de fer, 2008 ; Un Mariage en
hiver (avec les textes d’Annie Saumon) aux Editions du Chemin de fer, 2005 ; et Jackalope,
animal populaire, aux Editions Visart, 1998. Ses œuvres font partie de collections publiques et
privées comme celles du Centre National des Arts Plastique CNAP de Paris et de la Fondation
MASSINI à Nice.

Résumé :

Figures Idiotes — Stockées sous forme de constellation, les figures de mes dessins me
permettent de reconstituer certains moments de mon «histoire» et de combler un vide, en me
permettant de nommer ce qui n’a pas de nom initialement. Parmi toutes ces figures, il y a celle de
l’idiot ; du grec idiôtès, qui signifie « simple, particulier, unique ». Toute chose, toute personne
est idiote dès lors qu'elle n'existe qu'en elle-même. Je fais l’idiot dans mes dessins qui sont eux
mêmes peuplés d’idiots.

ROMAIN BERNINI

Né en 1979, Romain Bernini vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’université Paris 1
Panthéon-Sorbonne en arts plastiques et en médiation culturelle et a été résident de la Villa
Médicis, l’Académie Française de Rome. Il a également remporté le premier prix de peinture
Antoine Marin en 2008. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées comme celles
du Frac Ile-de-France, du Musée de Chambéry, de la Viborg City du Danemark, de la Fondation
Emerige, de la Collection Société Générale, de la Collection Marin et de la Collection Paprec. Il
est actuellement représenté par la Galerie Suzanne Tarasiève (Paris).

Résumé :

Sortir de Soi : la peinture une expérience extatique ? — Puissance de l’imagination, extase et


suspens, jungles artificielles, hallucinations et chamanes auto-proclamés, ma peinture se veut la
figure d’un ailleurs fantasmé. Ma volonté est de penser le monde comme un créole, de créoliser
la peinture. Au centre de ma pratique, cette figure du métisse et du métissage apparaît comme
une sortie possible du monde de l’entre-soi et des crispations identitaires.
ALAIN BERLAND

Né en 1957, Alain Berland a été membre du Comité de rédaction du journal Particules —


dont il a participé à la fondation — entre 2003 et 2010. Il collabore régulièrement à la revue
Mouvement depuis 2008 et est membre du Comité de rédaction de la revue Questions d’artistes
depuis 2010. Il a également contribué à la rédaction des catalogues du Salon de Montrouge en
2009 et 2010 et est aussi programmateur pour les arts visuels au Collège des Bernardins depuis
2010. Commissaire d’expositions, il a été Conseiller artistique de la Biennale du Havre en 2010
et commissaire pour l’art contemporain de cette même Biennale en 2012. Il est membre de
L'AICA.

Résumé :

Voici le temps des assassins — Voici le temps des assassins est le dernier vers du poème de
Rimbaud Matinée d'ivresse. C'est aussi le titre du film éponyme de Julien Duvivier et celui d'une
œuvre peinte par Bruno Perramant — l'artiste revisitant les deux références précédentes pour
créer une œuvre à mi-chemin entre le naturalisme cinématographique et la fantasmagorie
poétique. En plus d'un sens, les enjeux de la peinture figurative contemporaine s'inscrivent dans
cette relation entre le réel, la fiction et la fantasmagorie.
Dialectisant avec les images impatientes — c'est-à-dire avec l'univers de l'urgence iconique
des flux et des réseaux qui semble gouverner actuellement notre quotidien —, on trouve les
images patientes, œuvre d'artistes solitaires qui, de par leur seule activité manuelle, semblent
chercher une certaine émancipation. La peinture figurative contemporaine traite cette question de
fond, éminemment politique: elle dit avant tout le regard et les formes de l'attention.

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