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Des magasins de vêtements sans vendeurs

le 21 janvier 2022

Anicet Mbida nous livre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

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Un nouveau type de boutique va bientôt ouvrir. On connaissait les épiceries sans caisses.
Arrivent désormais des magasins de vêtements sans vendeurs.
C’est assez malin. L’objectif? Supprimer la partie la moins fun quand on s’achète des vêtements:
fouiller dans les rayons, chercher sa taille (ne pas la trouver), demander au vendeur (qui ne l’a pas
non plus). Pour ensuite, faire la queue pendant des heures devant la cabine d’essayage avec ses
vêtements sous le bras.

Ce nouveau magasin est organisé totalement différemment. Terminées les allées de cintres ou de
vêtements pliés sur des étagères. Toutes les tenues sont présentées sur des mannequins ou sous
forme de looks complets avec chaussures, haut, bas et accessoires. Cela permet de mieux se rendre
compte du rendu une fois porté. Et dès qu’il y a quelque chose qui nous intéresse, on scanne son
code-barre avec son téléphone. On choisit la couleur et la taille. On valide. Et tout est envoyé
directement en cabine d’essayage. Après 3 à 4 minutes d’attente, on reçoit une alerte sur son
téléphone "vos vêtements sont prêts en cabine numéro 15". Seul son téléphone pourra alors ouvrir la
porte.

Tout est automatique, il n’y a pas du tout d’humains?


Si. Il y a des conseillers, quelqu’un à la caisse, des gens dans l’arrière-boutique… Mais la plupart
des opérations sont automatisées. Par exemple: quand on est dans la cabine et que l’on veut une
autre taille ou une autre couleur, il suffit de le demander sur un grand écran tactile et elle arrivera
directement dans le placard de la cabine. Plus besoin d’appeler un vendeur ou de traverser la
boutique à moitié nu.

C’est Amazon, l’inventeur des magasins sans caisses qui lance ce concept. Il prétend pouvoir
stocker deux fois plus de références, à surface égale, qu’un magasin traditionnel. Tout cela grâce à
l’exploitation des données, puisqu’il sait, en temps réel, ce qui intéresse les clients.

Il faudra quand même valider le concept, et que les fashionistas s’y retrouvent. Car certains adorent
passer du temps à fouiner dans les allées. On verra d’ici quelques mois quand la première boutique
va ouvrir aux USA.

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