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Technologie et partenariat
en agroalimentaire
*
.* ,
ux,contraintes et
potentialités
Plus de 40 % des enfants dans les sont retardés en taille et que 9 %
pays en développement sont d’entre eux sont atteints d’émacia-
atteints de malnutrition chronique. tion. Quatre enfants sur dix, soit
Rendre disponibles des farines environ 250 millions d’enfants, sont
infantiles de qualité, fabriquées dans un état de malnutrition plus ou
localement, permettrait de moins sévère, susceptible de se
s’attaquer à l’une des principales répercuter sur leur développement
causes de cette malnutrition. Pour physique et intellectuel et, à terme,
ce faire, une concertation entre sur leur aptitude à participer au
pouvoirs publics et entrepreneurs développement de leur pays. La
est indispensable. cause principale de cette malnutri-
tion est un déficit global d’ingéré
énergétique.
L es données de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) sur
la croissance des enfants révèlent
De plus, dans de nombreuses
régions, des maladies par carence en
que 42 % des enfants de moins de micronutriments, essentiellement
cinq ans des pays en développement iode, fer et vitamine A, atteignent ou
1
menacent plus de la moitié des indi- Faes &Ila malnutrition gique très variables. Les travaux de
vidus. Cette malnutrition s'installe des nourri%sons,prsmsuvoir recherches menés depuis une quin-
peu après l'introduction dans l'ali- des bsuillies de qualit6 zaine d'années ont apporté des solu-
mentation de l'enfant de produits tions technologiques à la plupart des
semi-liquides ou solides. Bien que Favoriser l'accès des nourrissons problèmes rencontrés au niveau de
leur utilisation après l'âge de six à des bouillies de bonne qualité la production locale de ces farines
mois soit nécessaire pour compléter bactériologique et nutritionnelle infantiles dans différents contextes.
les apports du lait maternel, ces pro- constitue donc une des voies d'amé- Mais rares sont les projets qui ont
duits, constitués le plus souvent de lioration des situations nutrition- abouti à une amélioration effective
bouillies ou d'aliments extraits des nelles dans les pays en développe- de l'alimentation des nourrissons et
plats familiaux, apparaissent comme ment. des jeunes enfants. Car produire à
étant directement ou indirectement Les bouillies consommées par les prix modéré des aliments de bonne
en relation avec la malnutrition nourrissons et les jeunes enfants valeur bactériologique et nutrition-
observée. peuvent être préparées soit à partir nelle ne suffit pas.
D'une part, il faut réaliser une
campagne de promotion de ces pro-
duits, ce qui le plus souvent
implique la participation active des
structures de santé au contact des
mères et des enfants. D'autre part,
l'utilisation de ces produits doit s'ac-
compagner d'une amélioration du
calendrier de sevrage et de l'en-
semble des soins portés à l'enfant.
La phase d'élaboration de la
stratégie doit définir la formule des
farines infantiles à produire, la natu-
re des procédés technologiques à
utiliser, les modes de fonctionne-
ment des ateliers (approvisionne-
ments, main d'œuvre, capacité de
production, conditionnement) et la
l
I Comment apprécier la consistance des bouillies ?
Lorsqu'une mère prépare une bouillie pour son enfant, simple à réaliser en entreprise, est moins bien définie que
c'est sans doute la consistance désirée pour cette bouillie la mesure de viscosité mais pourrait être mieux corrélée a
qui la guide dans le choix des proportions farine/eau. Or, de l'appréciation sensorielle des mères.
ces ProPortions dépendent la densité energétique de la Des travaux de recherche sont actuellement en cours au
bouillie et, par conséquent, sa valeur nutritionnelle. Ainsi, Laboratoire de nutrition tropicale de Ilorstom afin de mieux
PIUS la quantite relative de farine est élevee, PIUS la bouillie comprendre les relations entre viscosité, écoulement Bast-
Sera << nutritive mais aUSSi pius elk? Sera épaisse, jus-
)),
wick et appréciation sensorielle de la consistance des
qu'au seuil de consistance maximale acceptée par la mère bouillies.
ou par l'enfant.
La fabrication de farines infantiles permettant la prépara-
GBcliette de libiration
tion de bouillies de densité énergétique susceptible de
satisfaire aux besoins en energie de l'enfant, necessite la
mise en œuvre de technologies réduisant la viscosité :
addition d'enzymes amylolytiques, maltage d'une fraction
des matières premières, cuisson-extrusion, etc.
Afin d'étudier l'efficacité de ces traitements technolo-
giques, I'évaluation de la consistance est nécessaire. Le
paramètre le plus souvent mesuré est la viscosité. Mais Consistometre de Bo
hors laboratoire, la réalisation de mesures de viscosité
fiables est très difficile. Par ailleurs, l'absence de recom- Le compartiment dé/jmjtépar
mandations pour l'adoption de conditions de mesure stan-
dardisées entraîne une grande disparité dans les méthodes
de mesure employées. II existe de nombreux viscosimètres
de marques et de caractéristiq
reil à l'autre, la viscosité mesur
peut varier d'un facteur 1O !
Pour évaluer la consistance contrôler est la fempérature
ment possible d'utiliser un . on adopte une température
en Afrique, à Madagascar et au tiques doivent être telles que les La valeur nutritionnelle d'une
Viêt-nam, peuvent être utilisées (cf. quantités de bouillie ingérées par les bouillie dépend de sa densité
l'encadré de la page 8). enfants, leur fournissent suffisam- énergétique (énergie contenue dans
ment d'énergie et de nutriments un volume donné de bouillie,
indispensables pour couvrir leurs exprimée généralement en kilocalo-
Uns Farine accessible e%accept& besoins nutritionnels en complément ries [kcal] pour 100 g de bouillie),
du lait maternel. de sa composition en nutriments
Une farine infantile doit pouvoir essentiels et de la biodisponibilité de
être effectivement consommée par le ces nutriments, c'est-à-dire de leur
plus grand nombre d'enfants. Elle aptitude à être réellement libérés au
doit donc être de prix modéré, dis- cours des processus digestifs et à
ponible en permanence aux endroits être absorbés correctement puis uti-
appropriés, considérée comme facile lisés efficacement au niveau méta-
à préparer par les mères et accep- bolique.
table d'un point de vue culturel et
organoleptique, c'est-à-dire au
niveau de son aspect, sa texture, son La densi%&Bsserg&tique,une notion
odeur et son goût. importante
breuses sociétés, les mères, acca- de leur concentration en matière Ces traitements ont pour kffet de
parées par de multiples tâches, ne sèche. Les personnes qui préparent couper les macromolécules des ami-
peuvent pas préparer des bouillies ces bouillies sont donc placées dons, de limiter leur gonflement au
plus de deux fois par jour. Par devant le dilemme suivant : augmen- cours de la cuisson et, par consé-
ailleurs, les nourrissons ne peuvent ter la proportion de farine par rap- quent, la viscosité des bouillies. I1
pas ingérer plus de 30 à 40 ml de port à l'eau et obtenir une bouillie de devient alors possible de préparer
bouillie par kilogramme de poids viscosité très élevée, difficile à faire des bouillies de densité énergétique
corporel à chaque repas en raison de avaler aux enfants, ou pr6parer des plus élevée tout en conservant une
leur capacité stomacale réduite. bouillies de consistance appropriée consistance appropriée.
Dans le cas des bouillies pré- mais de faible densité énergétique,
parées à partir d'aliments amylacés et donc donner plus de trois repas
n'ayant pas subi de traitements enzy- par jour. Couvrir lee besoins @i4 nulriuneRts
matiques ou hydrothermiques (trai- Pour accroître les quantités d'é-
tements faisant intervenir l'eau et la nergie consommées par les enfants, Les besoins en nutriments essen-
température tels que cuisson-extru- partout où les bouillies ne sont pas tiels des enfants doivent également
sion, séchage sur cylindre), la distribuées plus de trois fois par être couverts par les farines en com-
concentration en farine des bouillies jour, un seul moyen : augmenter la plément du lait maternel.
est le déterminant principal de leur densité énergétique des bouillies. La composition souhaitable en
densité énergétique. En première Pour cela, les farines doivent nutriments des farines doit être défi-
approximation, on peut compter subir des traitements enzymatiques nie par rapport à leur contenu
4 kcal pour 1 g de matière sèche. et/ou hydrothermiques modifiant les énergétique et être exprimée en
Ces bouillies ont une viscosité propriétés physico-chimiques des gramme, milligramme ou micro-
qui augmente très vite en fonction amidons. gramme pour 100 kcal. Elle dépend
D'après Butte N.F., 1996, Energy requirements of infants. €ur. J. Clin. Nutr., 50, (suppl. 1) ;524636.
En soustrayant aux besoins les apports du lait maternel (hypothèse basse selon Complementary feeding of young children in
developing countries: a review of current scientific knowledge, WHO,sous presse).
En considérant que les farines infantiles ont un contenu énergétique de l'ordre de 4 kcal/g de matière sèche (MS).
En considérant que la capacite gastrique des enfants est en moyenne de 30 ml/kg.
gMS/j = gramme de matière sèche par jour ; kcal/j = kilocalorie par jour.
Ce tableau donne les quantités de farine et le nombre de bouillies que l'enfant doit consommer journelle-
ment en fonction de leur densité énergétique. II met clairement en évidence l'intérêt d'utiliser des farines
infantiles permettant de préparer des bouillies a haute densité énergétique partout oÙ les habitudes alimen-
taires ou l'occupation des meres rend difficile la distribution de plus de deux bouillies par jour.
Chlore ................................
Calcium. ............. ..............
.................. .> 114 mg
Magnésium .................................. .> 19 mg Sélénium .................
o Vitamines :
Acide folique ................. > 3 I%
Acide pantothénique ..................... .> 200 pg
...................... > 2,3 mg Vitamine B 12 .....................
Thiamine ....................................... > 50 I% Vitamine K1 ......
Riboflavine ...................... >>?O P!?. Nicotinamide
Olivier Bruyeron, Gret 1987. Revue publiée par le Centre international de l'enfance, Paris, France.
Serge Trèche, LNT/Orstom
I
*-_ - - -_- I I I I I
-.
-. Nom du produit
MatiBr>'\,.- et pays
Vitafort
Congo
Nourivit
Gabon
Ouando 2e âge
Bénin (2)
Kasona
Burkina Faso
Nutrimix 2e âge
Togo
Formule
non testée (3)
premières .
Maïs 73,4 % 47,o Yo 33,O % 35,O Yo
Sorgho
Mil
Riz
SBsame blanc
Soja
Arachide
Lait en poudre entier
Sucre
CMV (1)
Amylases
Sel de table
--
(1) CMV :Complement minéral et vitaminique. (2) Farine produite par cuisson-extrusion.
(3) Formule non testée organoleptiquementni commercialisée mais répondant aux objectifs nutr nels présentes page 1i.
++ : Présence du produit dans la farine.
matières premières, tout en respec- tion sensorielle consiste en un Cependant, il est préférable de
tant les objectifs nutritionnels fixés. ensemble de tests de dégustation que réaliser un travail plus structuré qui
Les formules de farine infantile l'on réalise avec un groupe de mères apportera des résultats fiables et pas
ainsi établies permettent des apports et d'enfants susceptibles respective- seulement des impressions (cf. ci-
contre). n
I
suffisants en nutriments lorsque les ment d'acheter et de consommer le
quantités consommées assurent la produit. On recueille alors les.com- Olivier Bruyeron, Gret
couverture des besoins énergétiques mentaires des mères et l'on constate
des enfants. Elles respectent égale- ou non l'acceptation de la bouillie
ment les indications issues de l'étude
du marché.
par les enfants.
Ces dégustations permettent à
. Par exemple :
Souci S.W., Fachmann W., Kraut H., 1994,
Food composition and nutrition tables.. Stuttgart
Cependant, ces formules ne pren- l'entrepreneur, soit de choisir entre (Allemagne), Medpharm / Boca Raton, Ann
Arbor, London, Tokyo CRC Press, 1091 p.
nent pas en compte les critères orga-
noleptiques. I1 est pourtant essentiel
plusieurs formules possibles, soit
d'adapter une formule retenue aux
. FAO, 1970, Table de composition des alinlents
à l'usage de l'Afrique. U.S. Department of Health,
que les consommateurs et les ache- préférences des acheteurs et des Education and Welfare, Public Health Service
teurs apprécient le produit, qu'ils consommateurs. (Bethesda, USA) et Food and Agriculture Organi-
zation (Rome, Italie).
aient plaisir à consommer ou à dis-
tribuer les bouillies préparées. Pour
L'entrepreneur peut se contenter
de simples dégustations organisées
.FAO, 1970, Teneur des alinients en acides
aminés et données biologiques siir les protéines.
s'en assurer, des tests d'analyse sen- avec quelques acheteurs et consom- FAO Nutritional studies, no 24, Rome.
sorielle sont nécessaires. mateurs potentiels, au cours des- .FAO, 1976, Table de composition des aliments
ri l'usage de l'Asie de l'Est. U.S. Department of
quelles il présente différentes for-
Health, Education and Welfare, Center for disea-
mules (soit très distinctes, telles que se Control et FAO.
AmBlisrer la qualitt5 srgaupslqtique
du produit
sucrée ou salée, avec du poisson
séché ou du soja ..., soit avec de
.Favier J.-C. et al., 1995, Répertoire général des
aliments. Inra Éditions, CnevdCiqual et Tec &
Dockavoisier.
petites différences telles que le taux
I1 s'agit d'établir une formulation d'incorporation du sucre, le rempla- Ce logiciel, nommé Alicom, sera diffusé d'ici
quelques mois. Des informations sont disponibles
du produit qui réponde le mieux pos- cement de telle matière première par auprès de Serge Trèche, LNT/Orstom, BP 5045,
sible aux goûts dun groupe défini de une autre ...) et il recueille les 34032 Montpellier Cedex 1. Fax : 33 (0)4 67 54
personnes : le public-cible. L'évalua- remarques. 78 OO. E-mail : treche@mpl.orstom.fr
Les tests présentés ci-après ont été effectués dans le mettait l'accompagnatrice en condition normale pour appré-
cadre d'une étude de faisabilité technico-économique d'un cier. Elle pouvait juger la réaction de l'enfant. Si le test 215
atelier de production de farine infantile au sein de I'entrepri- était positif, c'est-à-dire si le nombre de femmes ayant cor-
se Pro B o (maïserie installée sur Mahajanga). Elle a été rectement répondu était suffisant par référence aux tables
menée par le Gret et I'Orstom en 1995 à la demande et en de signification du test' (avec un panel de vingt personnes,
collaboration avec l'entrepreneur. il fallait au moins cinq bonnes réponses pour considérer
Les matières premières utilisables et les contraintes que les produits étaient significativement différents), un test
liées au marché permettaient d'envisager plusieurs for- de classement etait effectué avec les femmes ayant perçu
mules de base répondant aux objectifs nutritionnels fixés. des différences : chaque bouillie était présentée dans un
Des tests d'analyse sensorielle ont donc été organisés afin bol différent aux dégustatrices et il leur était demandé de
de déterminer la composition la plus appréciée par les les classer dans leur ordre de préférence.
acheteurs et les consommateurs. Fallait-il proposer une La signification des résultats pouvait être étudiée à l'aide
farine à base de soja ou de poisson séché fréquemment uti- de différents tests statistiques comme le test de comparai-
lisé dans la région ? Devait-elle permettre de préparer des son bilatéral lorsqu'il n'y avait que deux échantillons à com-
bouillies au goût salé ou sucré ? Le cas échéant, quelle parer, et l'analyse de la variance suivie du calcul de la plus
quantité de sucre fallait-il incorporer ?' petite différence significative entre les moyennes lorsque le
Un groupe de dégustateurs (ou panel onstitué, classement portait sur plus de deux échantillons'.
regroupant vingt femmes ayant à charge nt en âge Differentes formules ont été testées sur Mahajanga de
de consommer des bouil- cette façon. Trois formules
lies. D'autres critères à base de maïs ont été
avaient également éte présentées aux dégusta-
fixés pour sa constitution trices. L'une contenait du
dans le but d'avoir un soja et du sucre, une autre
panel le plus représentatif du soja avec du sel sans
possible de la clientèle sucre et la troisième du
locale de Ilentrepreneur . poisson séché et du sucre
que les femmes habiten Les dégustatrices on
nsomme au moi
Enzymes, sel
Maïs grains Soja Riz Sucre
8 etCMV*
I
t Vannage
L'utilisation d'une farine infantile instantanée réduit le temps de preparation. Elle est un facteur d'économie d'énergie. En revanche,
elle peut se révéler risquée dans les endroits où l'eau disponible n'est pas potable et oÙ l'habitude de faire bouillir l'eau avant sa
consommation est absente. Les bouillies ainsi préparées peuvent provoquer différents troubles chez les enfants (diarrhées). L'emploi
d'une farine infantile a cuire, oh l'eau bout pendant plus de 5 minutes lors de la préparation, limite ce problème. Cet aspect n'est pas à
négliger car, outre le risque de voir les consommateurs incriminer le produit, la sante des enfants peut être mise en jeu.
Mode de préparation
o Verser dans une petite casserole la quantiite de farine nécessaire selon I'âge du bébé :
- a 4 et 5 mois : 40 g, soit 112 verre bambou ou 1 boîte et 112 de sauce tomate ;
- a 6 et 7 mois : 50 g, soit 314 de verre bambou ;
- à partir de 8 mois : 60 g, soit un verre bambou ou 2 boîtes de sauce tomate.
o Ajouter dans la casserole un volume d'eau propre identique a celui de la farine en le mesurant avec
le même recipient (rajouter éventuellement un peu d'eau selon la consistance souhaitée).
o Mettre la casserole sur un feu doux et remuer jusqu'à l'apparition de bulles. Laisser cuire encore
5 à 10 minutes.
o Laisser refroidir : la bouillie Vitafort est prête. Elle doit être consommée aussitôt après sa
préparation.
Recommandations d'emploi : Cette farine est spécialement recommandée pour l'alimentation des bébés à partir de 4 mois en
complément du lait maternel. Elle permet de préparer une bouillie deux fois moins diluée donc beaucoup plus énergétique que les
bouillies traditionnelles. Pour une bonne croissance de votre enfant, la bouillie Vitafort doit être préparée et donnée deux fois par jour.
Ingrédients : farine de maïs, farine de soja, sucre, amylases de qualité alimentaire, CMV.
Durée de conservation : 3 mois à partir de la date de fabrication. Atelier VITAFORT
Analyse moyenne pour 100 g : glucides (74,O g), protéines (10,5 g), lipides (5,8 g) = 380 kcal. Agricongo
Densité énergétique (lorsque préparée selon les instructions) : 120 kcal/l O0 ml. BP 14 574 Brazzaville
Congo
Mode de préparation
Faire bouillir Verser dans une Ajouter 50 g à 100 g Bien mélanger. Le repas
250 g d'eau. assiette propre. de Farilac suivant I'âge de bebé et est prlt, vous pouvez le
la consistance de la bouillie désirée. donnerà bébé.
La cuisson-extrusion: un prochdi Soja entier Riz blanc Haricot mungo Arachides Sésame
d'avenir
en grain
I
3.
I l
La cuisson-extrusion est un Triage I I
3 . 1I
Triage ' Triage 1
procédé de transformation qui per-
I I
met d'obtenir des produits expansés
(crackers), précuits (farine infantile I i- 3-
' Dépelliculage-
c
J.
Séchage Dépelliculage- 1
instantanée) ou texturés. Elle com- I
, vannage ' vannage j
bine un traitement thermique à
haute température et un traitement
Dépelliculage-
mécanique à haute pression et fort vannage
taux de cisaillement. Ces traite- I I
inents sont appliqués au produit
pendant un temps très court de
quelques secondes.
L'appareil qui permet cette opé-
ration est un cuiseur-extrudeur (cf.
photo, p. 21). Le produit, matière
première ou mélange de matières
premières, est pris en charge par
une vis sans fin tournant dans un
fourreau étroitement ajusté. La vis,
en tournant, entraîne le produit vers
une sortie étroite, dénommée filière.
Schématiquement, le travail de la
vis engendre l'augmentation de la
température et de la pression, ainsi
qu'une forte contrainte de cisaille-
ment, car le produit à tendance à
rester accroché au fourreau et à être
refoulé tandis que la vis le pousse
vers l'extérieur.
Lorsque le produit sort par la
filière, il passe soudainement d'une
zone à haute pression, à la pression
atmosphérique. L'eau contenue dans
le produit se vaporise spontanément
ce qui provoque l'expansion du pro-
duit. I1 est possible de jouer sur
l'importance relative de la cuisson
ou de l'extrusion, de fagon à obtenir
différents types de produits en
modifiant le profil de la vis, celui du
fourreau et le type de filière utilisée.
L'utilisation de ce procédé se déve-
loppe en agroalimentaire et notam-
ment pour la production de farine
infantile instantanée (cf. le diagram-
me de fabrication ci-contre).
I
I-
Utiliser le soja ?
Oui, mais en prenant quelques précautions !
Lorsque l'on veut incorporer une forte proportion de anti-trypsiques. Parmi diverses modalités, la torréfaction
protéines dans un aliment, on pense immédiatement au semble la meilleure solution. II s'agit d'un chauffage à
soja. II en va ainsi, notamment, des farines infantiles. sec, un grillage, qui n'obligera donc pas à procéder à un
Quand on peut y introduire du soja, parce qu'il est cul- séchage ultérieur, avant le broyage et la commercialisa-
tive localement ou qu'on en trouve sur le marché, on ne tion de la farine. Un simple bidon métallique, placé au-
s'en prive pas. Si on ne peut en trouver, on utilise par dessus d'un feu et mis en rotation avec une manivelle
exemple des haricots ou des pour agiter les graines au cours
pois chiches, espèces végé- de la cuisson, peut faire l'affaire.
tales appartenant, comme le
Toutefois il est recommandé
soja, à la famille des légumi-
de faire appel à du matériel qui
neuses. Toutes les plantes de
permette de mieux contrôler les
paramètres du traitement, car,
si cette opération est pratiquée
avec un excès de vigueur, le
soja, trop cuit, aura perdu une
partie de sa valeur nutritionnel-
le. II aura été le siège de réac-
me atout il faut savoir aussi tions dites de Maillard, qui vont
- comme les autres rendre indisponible une bonne
s évoquées ci-des- partie de la lysine, un acide
aminé indispensable que tout le
monde connait.
nécessaire de réduire au plus
bas avant sa consommation.
Les réactions de Maillard .
vont d'abord se signaler par la
On y trouve des protéines bonne odeur qui envahit la
qui, dans l'intestin, entrent en pièce où s'effectue le traite-
compétition avec une enzyme ment, puis par la couleur brune
protéolytique, la trypsine. C'est qui va affecter les graines. I I
pourquoi on les appelle les fac- faut trouver un bon compromis
teurs antitrypsiques. Lorsqu'ils entre la réduction de l'activité
sont encore actifs, leur présen- antinutritionnelle et le niveau
des réactions de Maillard.
rnières rendront le produit pl
Elles lui donneront un bon pe
erse, le <c café de soja, bien
))
rganiser sa production,
garantir Ia qualité
L'organisation de la centrales, pour pouvoir nettoyer l'en-
production se fait dans le L 'organisation de la production
fait partie des facteurs impor-
tants de réussite de l'entreprise. Elle
semble de l'unité à l'aide dun tuyau
d'arrosage. Un système d'évacuation
temps et dans l'espace. est fonction des objectifs fixés et des eaux usées par drainage devra
Elle a des conséquences sur des équipements utilisés. Si elle est être prévu lors de la construction des
bien conçue, si chacun sait ce qu'il a bâtiments.
le calendrier de travail, à faire, la productivité s'en trouvera De plus, il est souhaitable que le
l'agencement de l'atelier et accrue et la rentabilité sera meilleu- sol et les murs soient recouverts de
la qualité des produits. re. carrelage blanc jusqu'à mi-hauteur
(environ 1,50 m). Le haut des murs
Au bout du compte, c'est la ainsi que le plafond seront peints en
con$ance du consommateur S'organiser dens l'espace blanc. Toutes ces mesures sont indis-
pensables pour permettre une pro-
qui est en jeu. Facteur Un schéma d'atelier type peut être duction dans des conditions d'hygiè-
de réussite de l'entreprise, proposé. Bien entendu, d'autres ne optimales.
l'organisation requiert organisations sont possibles. Toute- Par ailleurs, il est nécessaire de
fois, elles doivent tenir compte des prévoir l'électricité et l'éclairage
donc le plus grand soin. règles appliquées dans les industries dans chaque pièce en 220 V et, si
agroalimentaires. Ainsi, la marche possible, en 380 .V pour les machi-
en avant des produits est à,respecter. nes. Un bloc sanitaire est nécessaire,
Elle correspond à un souci de mini- si possible dans un bâtiment isolé de
miser les risques de contamination l'atelier de production.
des matières semi-transformées Le dimensionnement de l'installa-
propres par des matières premières tion n'est pas mentionné sur le sché-
sales. ma p. 26, car il dépend de I'encom-
Les étapes seront bien individua- brement des équipements, de la
lisées, de façon à offrir une garantie capacité de production de l'entrepri-
maximale en terme d'hygiène et à se et des nécessités de stockage de
permettre d'identifier facilement les matières premières.
problèmes éventuels. Pour une unité ayant une capacité
Certaines caractéristiques sont de production de cinq à dix tonnes
communes à toutes les unités de pro- par mois, il est souhaitable de pré-
duction. Ainsi, les fenêtres doivent voir environ 150 m2 de superficie
être équipées de moustiquaires et les totale. Le vannage s'effectuant
portes avoir des joints assurant une généralement dehors, il faut prévoir
bonne étanchéité. I1 est nécessaire un auvent.
également qu'un robinet d'eau soit I1 peut également être opportun
présent, au moins dans les pièces de prévoir l'emplacement d'un petit
r I I
Stockage des produits finis Broyeurà
marteaux
/ /
I I
Salle de
A
I
Stockage des produits finis conditionnement Mélangeur
I
Bureaux, Stockage des Aire de triage Broyeurà I
Services matières premières meules I
administratifs et
commerciaux
- - -
-_-_---*
- - -
Sens de la production
Aire de vannage
- Torréfacteur
laboratoire de contrôle de la qualité ments (réparation, nettoyage en pro- ment. Ceci est impératif, sinon il
(analyses microbiologiques, mesure fondeur, graissage...), à l'inventaire risque de rendre des enfants
de la viscosité, humidité.. .). Cepen- des biens, des matières premières et malades. Le produit vendu doit éga-
dant, celui-ci peut se concevoir des produits finis, et à la planifica- lement être toujours identique selon
comme une entité indépendante, tion de la production pour le mois les lots : même goût, même appa-
voire commune à plusieurs entre- suivant. rence, même composition. C'est à
prises. Les employés travaillent 5,5 jours ces conditions qu'il sera possible de
par semaine. La production des cinq fidéliser la clientèle et de lui donner
tonnes mensuelles peut être assurée confiance dans le produit. Pour
S'organiser dans Is temps par cinq ouvriers et un cadre. Celui- atteindre ces objectifs, l'entrepre-
ci s'occupe, avec le chef d'entrepri- neur doit veiller à la qualité des
Quelle que soit la taille de l'entre- se, du suivi de la production, de la matières premières et contrôler leur
prise, il est nécessaire .d'établir un gestion des stocks de produits finis transformation.
calendrier de travail et une réparti- et de matières premières et du suivi En effet, de la qualité des ma-
tion des tâches en fonction des de la distribution. I1 participe aussi tières premières utilisées dépendra
objectifs de production fixés. directement à la production si directement la qualité du produit
On peut prendre comme exemple besoin est. final. Que l'un des aliments utilisés
une unité produisant cinq tonnes par Chaque opérateur est responsable soit mloisi ou abîmé, et la farine pro-
mois de farine infantile à cuire, à de son atelier (cf. calendrier p. 25). duite sera de mauvaise qualité.
base de maïs, soja, riz, sucre, sel, I1 faut particulièrement veiller à
enzymes et de complément minéral ce que les matières premières répon-
et vitaminique. dent à certains critères de qualité au
Le tri et le vannage des matières moment de leur achat.
premières sont effectués par le four- En terme de qualité, l'entrepre- Afin qu'elles se conservent bien,
nisseur. La production mensuelle est neur doit se fixer des objectifs de elles ne devront pas être trop
étalée sur quatre semaines. Les jours qualité. Son produit doit respecter humides. I1 faut vérifier également
restants dans le mois peuvent être les normes microbiologiques attri- qu'elles ne soient pas moisies,
réservés à l'entretien des équipe- buables aux aliments de complé- dégradées (sous l'action de rongeurs
.~ ..~ .
~ .. . .. __ .
.
..-
I .
.
. .. .
_ _
insectes, accrue. Le stockage aura procédures de contrôle sur les leurs destinations, de faqon à pou-
lieu à l'abri des insectes et des ron- matières premières et le produit fini. voir les retirer de la vente si néces-
geurs et les locaux, ou les matières I1 peut effectuer lui-même des saire (par exemple, oubli de mettre
premières elles-mêmes, seront éven- contrôles microbiologiques à l'aide du sucre, mauvaise qualité micro-
tuellement traités avec un insecticide de Pétrifilm', ou faire appel à un biologique du lot).
alimentaire. laboratoire d'analyses officiel. I1 doit Toutes ces mesures signifient la
Lors de la fabrication et du sto- vérifier que les mesures d'hygiène mise en place d'un système de
ckage, des étapes peuvent altérer la nécessaires ont bien été prises et contrôle qualité.
qualité du produit : une mauvaise qu'elles sont suffisantes. À partir de l'analyse des risques
torréfaction ou un mauvais broyage, Toujours dans un souci d'établir existant aux différentes phases de
un mélange mal effectué, une une relation de confiance avec la production et de la commerciali-
machine mal nettoyée, un emballage l'acheteur, il est souhaitable d'identi- sation du produit, des règles et des
défectueux, un mauvais entreposage fier les différents lots produits et contrôles sont définis et appliqués
des produits finis.. . pour garantir à tout moment la
C'est pourquoi, il est nécessaire 'Milieux de culture déshydratés prêts B l'emploi
qualité du produit mis sur le mar-
que l'entrepreneur mette en place permettant d'effectuer des dénombrements de ché (voir l'encadré << Garantir la
des règles définissant l'ensemble des bactéries, levures et moisissures avec peu de qualité des farines infantiles >>,
matériel complémentaire. Produits fabriqués par
précautions à prendre depuis l'achat
3M, département Microbiologie, Laboratoire 3M
pages 26 et 27). u
des matières premières jusqu'à la Santé, 3 rue Danton, 92245 Malakoff Cedex,
vente du produit fini, ainsi que des France. Olivier Bruyeron, Gret
. Conditions d’ambiance
non respectées (poussière,
. Sensibilisation de I’opéra- .
Analyses microbiologiques
teur à l’hygiène. Formation périodiques des produits triés
Triage efficace
permettant d’éviter
.
humidité...) Contamination
du produit par l’opérateur
de l’opérateur. Protection .
Contrôle visuel de la qualité du
contre la poussière et I’humi- triage
toute détérioration
du produit
.Triage peu efficace dité. Nettoyage du matériel
Torréfaction du soja et
grillage du mais
.Mauvais contrôle des para- .
Formation des opérateurs
mètres (température, temps) : à la maîtrise de la
.Contrôle visuel du degré de
torréfaction
Préservation
des qualités
non-destructiondes facteurs torréfaction (suivi perma- nutritionnelles,
antitrypsiques, détérioration nent de la température...) organoleptiques et
des qualités nutritionnelles... microbiologiques
.Mauvaise maîtrise du
refroidissement(cuisson...)
du soja et du maïs
Broyage du soja,
du riz et du maïs
. Contamination par l’opéra-
teur et par les ustensiles
.à
Formation des opérateurs
l’hygiène (port de gants
.Contrôle de l’efficacité du nettoyage Préservation
des appareils et ustensiles par des des qualités
et de casquettes...) analyses microbiologiques de surface microbiologiques
Pré-mélangeet
Mélange
. Contamination par l’opéra-
teur et par les ustensiles
. Formation des opérateurs
à l’hygiène (gants, casquet-
.des
Contrôle de l’efficacité du nettoyage
appareilslustensilespar des
Préservation
des qualités
. Erreurs de mesures des
quantités à incorporer
.
tes...) Formation des opé-
rateurs à une préparation
analyses microbiologiques de surface
.Contrôle pondéral et des stocks
microbiologiqueset
de la composition
méthodique des mélanges
Stockage du produit
fini
.Mauvaises conditions
de stockage : rongeurs,
.
des stocks FIFO
.
Mise en place d’une gestion Contrôle régulier du taux
d’humidité du produit
Produit de bonne
qualité à son départ
humidité .Protection des stocks .
Contrôle visuel de I’état des sachets de l’usine
Distribution-
Commercialisation
. Mauvaises conditions de
transport. Non-respectdes
.à
Formationdes transporteurs
l’hygiène. Sensibilisation
. Contrôle de I’état du produit
sur les lieux de vente (état
Produit ayant
conservé ses
conditions de stockage et de des distributeurs sur le soin du sachet, respect de la date propriétés et ses
sa durée. Mauvaise compré- àapporter au stockage des limite de vente, analyses qualités au moment
hension des vendeurs du rôle produits. Diffusion d’infor- microbiologiques...) de la vente
des farines infantiles mations sur les produits
Au nzornent de
l'implantation de son unité L 'entrepreneur doit tout d'abord
savoir que l e marché des
farines infantiles présente des
Une unité de production de farines
infantiles est donc en face d'une
clientèle très diffuse et réduite.
de production, caractéristiques spécifiques. Comme Du côté du producteur, deux
l'entrepreneur a besoin de dans toute démarche de production, contraintes majeures gèrent le mar-
la fabrication dune farine infantile ché. Tout d'abord, la nécessité de
connaître 1esJinancements doit s'appuyer sur une demande de rentabilité, sans quoi l'entreprise ne
qui lui seront nécessaires la part des consommateurs. Un pro- peut durer. Ensuite, compte tenu de
et de savoir où il peut les duit existe s'il y a d'un côté un pro- l'environnement économique diffici-
ducteur et de l'autre des consomma- le dans les pays africains, la néces-
demander: Il doit également teurs. Or, nous sommes ici en sité d'avoir une structure souple et
disposer d'indicateurs présence d'un consommateur bien donc de petite taille.
particulier, qui a son mot à dire,
économiques :prix de
mais qui n'est ni l'acheteur ni le
revient du produit, seuil de décideur : le nourrisson. Commaî€rele prix de reviemt
rentabilité de l'entreprise.. . Un enfant consomme une farine de 8019 produit...
infantile rarement plus de six mois
Prévisionnels dans un au total. La période de consomma- A travers les quelques expé-
premier temps, ces tion débute à un âge très variable riences observées en Afrique, il est
indicateurs lui permettront selon les contextes, la période opti- possible d'indiquer quelques ratios
male étant 6-12 mois. Dans les économiques à respecter pour fixer
à terme de suivre la familles aisées, ce temps est plus le prix de vente du produit à la sor-
situation de l'entreprise. long et va au-delà de un an, mais tie de l'entreprise. Ces ratios sont
dans les familles plus modestes, établis de telle sorte que l'entrepre-
l'enfant passe le plus rapidement neur ait une marge de manœuvre
possible à d'autres bouillies ou au assez grande pour faire face aux
plat familial qui coûtent moins cher. aléas et aux difficultés de produc-
De ce fait, le client d'une farine tion et de gestion.
infantile est un client éphéinère. Le prix de revient d'un produit est
En comptant trois à quatre déterminé d'un côté par la somme
enfants par foyer en moyenne, un des composants utilisés (composi-
ménage n'achètera des farines tion au kilo multipliée par les prix
infantiles que pendant quatre d'achat des matières premières et
périodes de six mois dans toute sa tenant compte des rendements de
vie. Ainsi, sur une population de transformation) y compris l'emballa-
cent ménages, on peut estimer à ge, et de l'autre côté par les facteurs
deux ou trois le nombre de ménages de production intervenant dans sa '
CHARGES PRODUITS
CHARGES VARIABLES Quantité Prix unitaire Prix total Quantité Prix unitaire Prix total
(Fcfa) (Fcfa) (Fcfa) (Fcfa)
Cossettes de manioc (kg) 2 497 225 561 900 Ventes (sachets 250 g) 20 O00 225 4500000
Graines de maïs (kg) i 722 170 292 800
Graines de haricot (kg) O 200 O
Graines de soja (kg) 1 204 315 379100
Sucre (kg) 390 750 292800
Enzymes (kg) 1,79 32000 57400
Emballage (nombre) 20 O00 40 800000
Bois de chauffe (fagots) 293 125 36 600
Électricité (Kwh) 123 55 6 800
Main d'œuvre (H) 297 250 74200
Charges de publicité 100 O00
Analyses laboratoires 100 O00
TOTAL DES CHARGES 3 751 100 TOTAL DES PRODUITS 4 500 O00
Charges variables par kilo 540 Fcfa Total kilos produits 5 O00 (900 Fcfa)
Marge brute par kilo 360 Fcfa Taux de perte i 5%
Prix de revient du kilo 750 Fcfa Activité journalière 688 kg
Seuil de rentabilité 2 918 kilos Marge brute sur CA 40 Y0
Marge nettekhiffre d'affaires 17 Y0 Marge nette par sachet 37 Fcfa
À noter qu'il faut 115 kg de matières premières pour obtenir 100 kg de farine pour enfant compte tenu du rendement de
fabrication.
La marge brute est la différence entre le chiffre d'affaires et les charges variables. Elle doit être supérieure à 30-40 % du
chiffre d'affaires en régime de croisière (rythme normal de production).
Le seuil de rentabilité est le nombre d'unités à produire pour financer les charges fixes. II doit se situer au plus proche pos-
sible de la moitié de la production normale. Si l'entrepreneur se rémunère sur le résultat, celui-ci doit être au minimum de
15-20 % du chiffre d'affaires.
Les valeurs exprimées datent d'avant la dévaluation du franc CFA.
- - - _- - -- - - -
de l'entreprise au quotidien
Les connaissances techniques et
celles en gestion peuvent s'acquérir
assez rapidement auprès de techni-
ciens et de conseillers de gestion de
façon théorique. Mais les autres
points se basent davantage sur Une fois l'activité démarrée, mais comme un outil de gestion au
l'expérience et ne peuvent s'acquérir plusieurs préoccupations doivent même titre que le livre de caisse
que par la pratique. I1 est risqué guider l'entrepreneur dans la pour la trésorerie. Un bon dialogue
pour un entrepreneur de s'endetter gestion de l'entreprise au avec les agents de contrôle, véri-
et de démarrer une activité nouvelle quotidien. En restant vigilant tables partenaires, permet de garan-
sans l'avoir jamais pratiquée en se sur ces points, en suivant tir au consommateur un produit de
basant uniquement sur des connais- régulièrement la situation qualité.
sances théoriques. technique et financière de son Développer et maintenir la
entreprise, l'entrepreneur demande des clients, doit être le
peut effectuer des réajustements souci permanent de l'entrepreneur.
Uappren,tissageet le suivi, garants en fonction des réalités et assurer Soit par ses propres moyens, soit
du bon d6marrage de 1"trepriss succès et pérennité à son projet. avec l'aide de ses partenaires, l'en-
treprise en démarrage doit contacter
C'est ainsi qu'intervient la notion sans cesse de nouveaux ménages
d'atelier de formation et d'apprentis- Garantir une qualitci! constanie, pour leur faire connaître le produit
sage. I1 s'agit dune entreprise gérée maintenir la demande et les convaincre de nourrir leur
par un entrepreneur expérimenté qui enfant avec celui-ci. Ce n'est
fonctionne normalement et de façon Pour une entreprise de fabrication qu'après deux à trois ans d'efforts
rentable avec les bâtiments, le maté- de farines infantiles, la qualité est le que les effets de fidélisation et de
riel et l'outillage nécessaires et qui critère le plus important. C'est sur ce bouche à oreille permettront de
peut accueillir les candidats à la critère que se bâtit la renommée du diminuer ou modifier la communi-
création d'entreprise. Ceux-ci produit, il est donc facteur de péren- cation. N'oublions pas que le
acquièrent leur expérience au nité. Des règles simples permettent consommateur est éphémère et
contact du chef d'entreprise. Cette de garantir cette qualité et c'est au qu'une mère qui a adopté le produit
notion d'apprentissage en atelier est chef d'atelier de les faire respecter. une fois n'y reviendra que deux ans
très importante et peut se résumer Des tests simples et des analyses plus tard en moyenne !
par la maxime suivante : << Un fonc- permettent de contrôler la qualité n
tionnaire formera un fonctionnaire, posteriori. En cas de problème, l'en-
un entrepreneur formera un entre- trepreneur doit se rapprocher des Adapler la production la demande
preneur D. techniciens pour identifier les
Cependant, ce n'est pas en causes et prendre les mesures qui L'organisation du travail dans
quelques mois de formation que l'on s'imposent. Dans cette optique, les l'unité doit également être la préoc-
devient un bon chef d'entreprise. contrôles ne doivent pas être cupation permanente du chef d'en-
L'apprentissage doit se poursuivre considérés comme une sanction treprise pour que la production anti-
Surveiller la trBsoreele,
suivre les coQ%s
A
Cuisines d'Afrique (recettes) reproduites en milieu pastoral : graines oléagineuses, la viande et le
comment faire pour avoir plus de poisson, le lait, les épices et condi-
Anne Villers, Marie-Française Delarozière, lait et du bon lait ; les maladies que ments. Ces méthodes transmises de
1995,255p., 95 FF
le lait peut transmettre à l'homme ; bouche à oreille, de génération en
Après un tour d'horizon des tradi- les techniques de fabrication et de génération en Afrique, Asie ou Amé-
tions et coutumes alimentaires dans conservation du lait et, plus particu- rique latine ont été mises en forme
les différents pays d'Afrique et du lièrement, du beurre, de l'huile et du par des techniciens et complétées par
Maghreb, ce livre présente les utili- fromage béninois ; la transformation des conseils d'hygiène, de contrôle
sations alimentaires et autres des du beurre en savon ; la coloration du qualité, de conditionnement.
principaux légumes, fruits, plantes, fromage ; la formation des prix des On regrettera le nombre restreint
céréales et condiments de ce conti- divers produits àbase de lait. de photos, schémas ou dessins expli-
nent. Pour l'instant traduit en langue catifs. Ce livre est destiné à des
Les préparations sont détaillées française, il sera prochainement petits entrepreneurs, des groupe-
par types de mets : boissons à base édité en languefilfildé etpulaar. ments ou associations qui souhaitent
de lait, fruits ou plantes, grignotages + Commande auprès de : Praset, commercialiser leur production au
ou entrées (e gnamagnamas >>)à O 1 BP 1485, Ouagadougou 01, Bur- niveau local.
base de viande, céréales, fruits ou kina Faso. Tél. : 226 30-88 60. Fax : + Diffusion : IT Publications,
légumes, bouillies avec céréales, 226 31 25 43. 103-105 Southampton Row, London
lait, arachide et manioc ou soupes WC1 B4HH, Royaume-Uni. Tél. :
de légumes avec viande ou poisson, 44 171 436 9761. Fax : 44 171 436
salades mais aussi, surtout, recettes 2013. E-mail : itpubs@itpubs.0rg.uk
des principaux plats uniques, à base Qui fait quoi en Mauritanie ?
de légumes, céréales OLI tubercules
et viande ou poisson, avec les sauces Le Centre d'information maurita-
et accompagnements spécifiques et, nien pour le développement écono- Naviguer sur Internet :
enfin, desserts. mique et technique (Cimdet) conti- guide des ressources
On comprend donc bien à quel nue sa publication de répertoires des consacrées au développement
point << la cuisine fait partie de la entreprises et organismes.
rural en Afrique
culture >>. Après Nouakchott et Kiffa, c'est
+ Commande auprès de : Édisud, au tour de la ville de Nouadhibou Gilles Mersadier, secrétariat de
d'être présentée. Les structures sont l'Inter-Réseaux, SSp., 1997, 30 FF
La Calade, 3120 route d'Avignon, (2.5 FF Ci partir de 1 O exemplaires)
13090 Aix-en-Provence, France. classées par types d'activités et un
Tél. : 33 (0)4 42 21 61 44. Fax : 33 index des noms usuels permet de
Ce guide propose 78 adresses de
(0)4 42 21 56 20. retrouver facilement une informa-
sites Internet sur le développement
tion. Un outil pratique pour toute
rural (agences d'aide nationales et
personne ayant à travailler avec la
internationales, organismes de
Mauritanie.
financement ou de recherche, pres-
+ Cimdet, BP 2119, Nouakchott, se, ONG, banques de données, sites
Transformer le lait en milieu Mauritanie. Tél. : 222 2 587 38. africains ou européens), ainsi que
pastoral Fax : 222 2 586 48. des conseils d'utilisation pour 33 de
-
Praset - CILSS Siata, Fascicule ces sites et des commentaires sur les
pédagogique, juin 1997,2Sp., SOO FCFA
ressources qu'ils offrent. Des
a'dresses de listes de diffusion sont
Ce document se base sur les
Traditional foods aussi présentées et commentées.
échanges réalisés entre femmes pas-
Enfin, les coordonnées et les fonc-
teurs de plusieurs pays africains au Processing for profit
tions de 78 membres de l'Inter-
cours d'un atelier organisé par le Peter Fellows, I T Publications 1 9 9 7 , 2 1 0 ~ . Réseaux sont indiquées.
Praset sur ce thème, à Bobo Diou-
lasso, en mars 1997. À vocation Ce livre, publié en anglais, pré- + Commande auprds de : Inter-
pédagogique, il se veut simple, faci- sente des techniques artisanales de Réseaux Développement rural, 32
le à lire et à comprendre. Illustré transformation de produits tels les rue Le Peletier, 75009 Paris. Tél. : 33
d'images, le fascicule présente des céréales, les fruits et légumes, les (0)142 46 57 13. Fax : 33 (0)142 46
techniques pouvant être facilement tubercules, le miel et le sucre, les 54 24. E-mail : intereso@imaginet.fr
France
Les livres cités dans la rubrique O Le site d'Ibiscus, système d'information pour le développement,pré-
<< Livres à lire >> ne sont pas sente les dossiers pays sur le Mali, la Mauritanie, le Tchad et, prochai-
distribués par le réseau. nement, le Cameroun. + http://www.ibiscus.fr
S'adresser aux éditeurs ou
diffuseurs mentionnés.
1
Cadres futurs chefs au cours des prochains mois : Les productions bananieres :
d'entreprisesen Afrique - acquisition de la pratique de
un enjeu économique majeur
transformation des produits agroali-
Formations de CSFA pour la sécurité alimentaire
mentaires (20 avril au 29 mai
L'association Cadres sans frontiè- 1998) : stage en halle de technologie Symposium international à Douala
re Afrique organise des formations avec fabrication de produits et ana- (Cameroun) du 10 au I4 novembre 1998
en France, à l'intention des cadres, lyses en laboratoire, s'adressant aux Ces rencontres sont organisées
africains et français, ayant un projet techniciens et ingénieurs agroali- par l'Inibap, Réseau international
d'entreprise ou d'investissement en mentaires du Sud ; pour l'amélioration de la banane et
Afrique. Les sessions portent sur la - transformation des céréales tro- de la banane plantain, le CRBP,
gestion, la comptabilité, le marke- picales e t produits amylacés en Centre de recherches régionales sur
ting et la création d'entreprises d'im- octobre 1998, avec cours théoriques bananiers et plantains (Cameroun),
port-export, dans des secteurs divers. et travaux pratiques, pour les techni- le CTA et le Cirad, avec l'appui de
+ CSFA, 24 rue Balmont, 95100 ciens supérieurs et ingénieurs de la Coopération française et de la
Argenteuil, France. Tél. 33 (0)l 30 recherche ; FAO. L'accent est plus particulière-
25 44 45. Fax : 33 (0)l 30 25 02 83. - transformation des fruits et ment mis sur les aspects socio-éco-
légumes en régions chaudes, avec nomiques des dynamiques des pro-
cours théoriques et travaux pratiques, ductions bananières.
en octobre 1998, pour les promo- Cinq ateliers sont prévus : impor-
Ensia-Siarc de Montpellier teurs, techniciens supérieurs et ingé- tance économique et alimentaire,
nieurs de recherche/développement. diversité et dynamique des filières,
Divers parcours de formation
En fonction des demandes, des organisation des marchés et com-
0 La Siarc propose un nouveau stages peuvent également être orga- mercialisation, systèmes de produc-
Master of Science en Génie agroali- nisés dans les pays du Sud. tion, les réponses de la recherche
mentaire méditerranéen et tropical. Renseignements et inscriptions aux contraintes des filières. Les
Cette formation s'adresse aux étu- (pour la formation continue, envoyer diverses voies de valorisation de la
diants désireux d'acquérir un diplôme lettre de motivation et curriculum banane par la transformation
de troisième cycle spécialisé en vitae) : Ensia-Siarc, Formation conti- (filières d'exportation et filières
agroalimentaire et dure seize mois nue, BP 5098, 34033 Montpellier locales) pourront être abordées dans
(huit mois de cours et huit mois de Cedex 01, France. Fax : 33 (0)4 67 différents ateliers.
préparation de la thèse de Master). 61 70 55. E-mail : prades@cirad.fr + Inscriptions : Symposium
Elle ouvre la voie vers des activités Cameroun 1998, Secrétariat, CRBP,
de recherche ou vers l'industrie. Les BP 832, Douala, Cameroun. Tél. :
candidats doivent être titulaires d'un 237 42 71 29 / 30 81 15. Fax : 237
Bachelor's degree ou d'un niveau Conception et maintenance 42 57 86.
équivalent en science et technologie
des entrepôts et
alimentaire, biochimie, biotechnolo-
de leurs equipements
gie, sciences de l'agriculture ou autre.
O Le Master européen du réseau Cycle de formation de I'ANF
Natura en Transformation des pro- Froid et préservation de
duits tropicaux à vocation alimentai- Du 7 au 9 décembre 1998, avant le
la qualité des fruits et légumes
re est ouvert aux professionnels des Symposium sur le froid, l'Associa-
et des produits de la mer
pays du Sud ayant une première tion nationale du froid de Rabat pro-
pose, en collaboration avec l'IIF, 2,5 Symposium Ci Rabat, du 10 au 12 décembre
expérience d'au moins trois ans en 1998, organisé par I'ANF et I'IIF
production, gestion ou recherche- jours de formation destinés aux
développement. I1 comprend cinq cadres techniques et directeurs d'en-
Organisé par l'Association natio-
modules obligatoires et trois option- trepôts. Coût de la formation :
nale marocaine du froid, avec le
nels répartis sur huit à neuf mois, 1500 FF (participants au symposium)
soutien de l'Institut international du
suivis d'un stage professionnel en ou 2000 FF (non participants).
froid, ce symposium abordera
entreprise ou en laboratoire de + R ens e i g n em en ts e t insc r ip - quatre thèmes : froid, sécurité ali-
recherche de six à neuf mois. tions : ANF, BP 6433, Rabat-Insti- mentaire et qualité, conception nou-
O Diverses formations courtes tuts, Maroc. Fax : 212 7 76 10 45. velle et reconversion des entrepôts,
pour les professionnels auront lieu E-mail : abennani@mtds.com optimisation en transport et distribu-
-~ .~- 4
en fonction des besoins des entre- CFA (exercice 1996). Les prêts, d'un
preneurs ; montant de 500 O00 à 60 millions de
- l'information, via le centre de francs CFA, sont à moyen terme
documentation, à travers un fonds (sur deux ans à 80 %) et couvrent
documentaire, des périodiques (dont tous les secteurs, sauf l'habitat. Ils
sa revue Entreprendre), un service portent sur l'artisanat à 55 % et les
A vocation régionale, le Praset questions-réponses et la vente de secteurs agricoles à 35 %.
vise, depuis 1993, à améliorer les documents ; Des conditions préférentielles
conditions de vie des éleveurs et - des facilités (fax, reprographie, souples sont accordées dans certains
agro-pasteurs, notamment en favori- dédouanement d' équipements). cas : nantissement de marché, systè-
sant leur organisation et en dévelop- La Capeo dispose d'un fonds de me de prêt aux artisans pour partici-
pant l'exploitation des ressources garantie permettant de couvrir une per aux foires professionnelles à l'é-
pastorales. I1 couvre sept pays : partie des risques pris par des insti- tranger et conclure des accords
Bénin, Burkina Faso, Mali, Maurita- tutions financières et banques burki- d'échanges commerciaux ou techno-
nie, Niger, Sénégal et Tchad. nabé dans le crédit aux PME. logiques, fonds de garantie interne
Le Praset appuie l'émergence La Capeo assure également le pour les groupements ne pouvant
d'organisations représentatives des secrétariat du réseau de dispositifs présenter les garanties classiques
pasteurs et organise des rencontres d'appui africains qui s'est constitué, exigées pour l'octroi du crédit, prêts
entre les différents acteurs (pasteurs, en juin 1997, afin de favoriser la àtaux bonifiés pour les jeunes entre-
organisations, institutions à vocation réflexion et la collaboration entre preneurs et les femmes.
régionale, etc.), afin de réfléchir sur structures de promotion des entre- PME Thiès a développé son
les moyens de sécuriser l'environne- prises. appui non financier dans les
ment des éleveurs du Sahel. + Capeo, O1 BP 6443, Ouagadou- domaines suivants : structuration de
En outre, il forme des femmes et gou 01, Burkina Faso. Tél. : 226 31 groupements, mise en place de
diffuse de l'information, via notam- 37 62. Fax : 226 31 37 64. E-mail : caisses d'épargne et de crédit, orga-
ment l'édition de documents et d'un capeo@fasonet.bf nisation de filières, exportation, par-
bulletin d'information (Praset Info ticipation à des foires en Afrique ou
Flash) et son centre de documenta- en Europe.
tion ouvert au public. Dans ce cadre, PME Thiès colla-
+ Praset, O1 BP 1485, Ouagadou- Sénégal bore avec les structures de la place
gou 01, Burkina Faso. Tél. : 226 30 pour renforcer les synergies entre
be Projet d'appui au secPeur les actions (écoles professionnelles,
88 60. Fax : 226 31 25 43.
pviwQ,PME Thi&s ONG, projets de développement,
projets de formation, etc.).
Né en 1994, PME Thiès est un + Serge Petit et N'Diarka
Burkina Faso projet d'appui au secteur privé qui N'Diaye, PME Thiès, Cité Carrières,
octroie des crédits aux promoteurs BP 235 Thiès, Sénégal. Tél. et fax :
Ba Capeo (80 % dans l'informel). I1 s'adresse 221 951 36 21.
aux individus comme aux groupe-
Projet démarré en 1991 sous ments de producteurs de Thiès et ses
financement canadien, la Cellule environs (Mbour, Rufisque, Kayar,
d'appui à la petite entreprise de Oua- M'boro, Bambey) et soutient tout Côte d'Ivoire
gadougou est devenue, en 1997, une particulièrement les initiatives des
association de droit burkinabé jeunes et des femmes. PME Thiès Promesia
chargée de développer les. PME de vise la pérennitk.
la ville et ses environs (rayon de Fin 1996, ses résultats étaient les Créée en 1995, 4ssociation
200 km). suivants : 250 opérations réalisées, pour la promotion des exportations
Plusieurs services sont proposés soit 800 millions de francs CFA de des produits agricoles non tradition-
aux petites et moyennes entreprises : crédits et 450 millions de francs nels de Côte d'Ivoire (Promexa)
- l'appui-conseil en gestion, CFA de remboursements, avec des regroupe des exportateurs de fruits
financement, production, recherche produits financiers couvrant 80 % et légumes frais ou transformés, de
et commercialisation ; des charges strictes et provisions produits vivriers, de noix, de condi-
- la formation sur divers thèmes pour impayés de 700 O00 francs ments et de produits horticoles orne-
A
Agrimat. Créée en partenariat avec
une entreprise du GIE et un opéra- Suite à l'article sur Microdoses
teur économique burkinabé, et spé- technologies paru dans le bulle-
cialisée dans la distribution et la tin TPA no 12 en décembre
L'Ipad, Institut de promotion des maintenance de matériel agricole, 1996, nous vous transmettons les
activités de développement a été mis Agrimat représente l'ensemble du coordonnées de : Micro Doses
en place par la Chambre de com- GIE. Cette structure permettra de Technologies, Sodida no 42, BP
merce et d'industrie de Rouen il y a réparer localement et à moindre coût 1338 Dakar, Sénégal. Tél. : 221
plus de dix ans. Sa vocation est le matériel. 825 44 02. Fax : 221 825 75 10.
d'entraîner les entreprises nor- L'Ipad a encouragé les entreprises E-mail : mdtech@cyg.sn
mandes à établir des partenariats à mettre en place ce G E et en assu-
avec des PME-PMI africaines. Ses re actuellement l'animation.
actions sont basées sur la collabora-
tion avec des entreprises de s a
.
+ Contacts : Ipad et G E Aina, 6 O Jacquart Équipement est un
intermédiaire spécialisé dans l'achat
rue des Carmes, BP 641, 76007
région. Rouen Cedex, France. Fax : 33 (0)2 et la revente de matériel d'occasion
Sept entreprises normandes ont 35 15 15 88. E-mail : ipad@rouen. pour l'alimentaire et le coaditionne-
créé le GIE Aina, Association inter-
économique Normandie Afrique,
.
cci.fr Agrimat, face à l'aéroport, ment. La société édite régulièrement
un bulletin présentant les offres de
Ouagadougou. Tél. : 226 30 89 78.
spécialisé dans le matériel d'occasion Fax : 226 30 89 79. vente et organise des ventes aux
rénové. Leurs dirigeants souhaitent enchères internationales de matériel
mettre en place une démarche com- de seconde main (fichier industriel
mune pour être présents dans diffé- de 60 O00 acheteurs potentiels). Les
rents pays ACP. Le GIE couvre les équipements proposés sont exper-
secteurs d'activité suivants : agricul- O Les Établissements Rey tra- tisés au préalable. Des correspon-
ture, machine outil, informatique, vaillent depuis 1988 avec les pays dants et agents travaillent dans plus
électricité, agroalimentaire, boulan- du Sud dans divers domaines : res- de quarante pays.
gerie et transport du froid. Les entre- tauration d'équipements agroalimen- + Jacquart, 5 rue des Champs, BP
prises assurent l'assistance en cas de taires, analyse et expertise préalable 22, 59223 Roncq, France. Fax : 33
transfert technique (fourniture du dans l'entreprise, aide au choix du (0)3 20 03 04 OO. Télex : 131 247.
matériel, installation et mise en route matériel, assistance technique lors
dans l'entreprise partenaire du Sud). de la mise en route, formation du
Pour assurer le service après- personnel, gestion des demandes et
vente, le GIE veut engager des par- de l'offre d'équipements et informa-
tenariats ou créer des ateliers de tion des entreprises.
maintenance sur place. Son premier + Établissements Rey, 1 rue Ce mensuel des professionnels de
bureau de représentation a été inau- Jugault, 92600 Asnières, France. l'agroalimentaire publie des annon-
guré en mars dernier, à Ouagadou- Tél. : 33 (0)1 47 93 01 35. pax : 33 ces d'offres et de demandes de maté-
gou, dans les locaux de la société (0)l 47 33 97 10. riel d'occasion classées en trois
rubriques : laiterie et boissons, char-
cuterie, salaisons et conserverie. De
Matériel neuf et d'occasion importé d'Europe plus, il fournit des informations
diverses sur la vie des entreprises,
Le secrétariat du réseau TPA est souvent questionné sur les équipe- l'économie générale et des filières,
ments européens de transformation agroalimentaire. Le matériel d'oc- la réglementation f r a q a i s e et
casion est très demandé. Pour alimenter la base de données d'équipe- européenne, les manifestations pro-
mentiers, nous avons besoin de votre aide. Si vous avez acheté du fes sionnelles, les formations.
matériel neuf ou d'occasion en Europe (ou si vous connaissez une Abonnement France :245 FF/an,
entreprise qui l'a fait), pouvez-vous nous le signaler en précisant si étranger :345 FF/an.
possible le type d'équipement acheté, le fournisseur, les conditions + Télex, Édition Laiterie et Bois-
d'achat et de service après-vente, les problèmes rencontrés, etc. sons, Charcuterie, Salaisons et
+ Adressez vos couvriers & : Réseau TPA, c/o Gret, 211-213 rue La Fayet- Conserverie agroalimentaire, 58 rue
te, 75010 Paris, France. Fax : 33 (0)140 05 61 10. E-mail : tpa@gret.org d'Alsace, 88000 Épinal, France.
Fax : 33 (0)3 29 35 41 54.
DANS CE NUMÉRO
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Dossier : no 6, août 1992. Boissons fraiches traditionnelles.
Les farines infantiles Boissons traditionnelles à Dakar. Jus de bissap semi-artisanal en Mau-
5. Les aliments de ritanie. Sirop de glucose artisanal. Séminaire TPA au Cameroun. Four-
complément : enjeux, nisseurs d’équipements.Financeurs. Electra-Manucycle, une coopéra-
contraintes et potentialités tion franco-camerounaisepour la fabrication d’équipements.
8. Couvrir les besoins
nutritionnels des enfants : no 7, février 1993. Épices et condiments pour sauces.
caractéristiques d’une bonne Bouillon cube. Le nététou. Nouveaux produits déshydratés. Condi-
farine infantile ments prêts à l’emploi. La lettre de Pralisec. Produire <( séché >>.Des
- - revenus pour les petits et moyens maraîchers. Matériels. Techniques de
produire fabrication. Expériences de production.
12. S’informer, observer, choisir :
no spécial, octobre 1993, en collaboration avec le réseau Femmes
mettre au point son produit
et développement. La transformation des produits agricoles, une
I5. L‘analyse sensoriellepour affaire des femmes.
la définition de farines
Produits de cueillette au Sénégal. Mali : moulin B grain motorisé.
infantiles
FAO : un plan d’action pour l’intégration des femmes dans le dévelop-
16. Procédés de fabrication :
pement. Mécanisation de la fabrication d’huile de palme au Bénin.
quelle technologie retenir ?
Protéines végétales. Les laitières Fulani au Nigeria. Matériel recondi-
23. Réussir son entreprise : tionné.
organiser sa production,
garantir la qualité no 9, septembre 1994. Arbres africains et cosmétiques.
- Production de cosmétiques locaux. Huile de neem. Gamme au karité
vendre de l’Occitane. Les ligneux des zones sèches d’Afrique. Chercheurs et
28. Emballer pour vendre : des fabricants : liste d’adresses.
farines bien présentées et
bien conservées no 10, juillet 1995. La promotion des c6réales africaines.
30. Pour atteindre sa clientèle : Le séchage solaire au Burkina Faso. La production d’emballages en
choisir ses circuits de Côte-d’Ivoire. Exporter vers l’Europe. Le Fade : un fonds d’appui
distribution, assurer 1a direct aux entreprises. Le Pame, au Cameroun : un programme d’appui
promotion aux micro-entreprises.
31. La commercialisation des
aliments pour enfants à Daka no 11, décembre 1995. Le lait et les produits laitiers.
33. Une farine à cuire lancée par L‘amidon aigre de manioc. Les Critt. Le coton glandless. Un fabricant
un groupement de femmes : de jus de fruit au Bénin. La marque, un outil de communication. Le
Vita-Plus au Togo Centre pour le développement industriel.