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Introduction
4. “Tracer sa route”
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5. “Casser les codes”
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INTRODUCTION
Essayer de faire de grandes choses est difficile. Essayer de les faire seul
est le plus souvent impossible.
Pour fêter les 6 ans du podcast, j’avais envie de compiler les grands
enseignements retenus avec mes invités... Alors, c’est vrai 6 ans
d’apprentissages, d’interviews enrichissantes, c’est dur à condenser. J’ai
donc choisi de vous livrer les grandes leçons de vie issues de 50
conversations sur le podcast. Des leçons teintées d’optimisme et de
persévérance. Des leçons qui j’espère vous inspireront autant qu’elles
m’ont inspirées.
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1. “L’échec est un commencement”
Difficile de croire que les plus belles success stories débutent souvent
par des échecs, et pourtant, c’est souvent le cas.
Qu’on pense à Steve Job, patron d’Apple ou à Oprah, ils ont en
commun d’avoir vécu des échecs douloureux qui auraient pu les
laisser désarmés et sans ressource.
L'échec ou l'erreur ne sont pas des fins en soi, mais font partie de la
vie d'un professionnel, qu'il soit entrepreneur ou non.
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Personnellement, certains échecs m'ont permis de trouver un sens à
ma carrière professionnelle, et c’est le cas de bon nombre de mes
invités.
Bien sûr, toutes vos idées qui sortent de l'ordinaire ne vont pas
forcément marcher, et oui, vous vous planterez plus d'une fois.
Tout est une histoire de mindset : être à l'aise avec l'idée d'échouer et
s'y préparer pour rebondir encore plus haut et plus vite.
En effet, l’un des travers dans lequel on peut tomber (moi y compris
!) est d’assimiler notre échec à notre personne en se disant “cet échec
c’est moi”. Serges Marquis, auteur et spécialiste de santé mentale
nous invite à ne pas faire cet amalgame :
Enfin, pour éviter de tomber dans une spirale qui nous tire vers le
bas, la clé pour moi est de tourner toute mon attention vers l’avenir et
d’arrêter de ressasser le passé.
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2. “Dur ce n’est pas assez”
Quelle est l'idée commune que j'ai retrouvée chez tous les sportifs
que j'ai interviewés ? C'est que travailler dur n'est pas suffisant pour
devenir champion.
"Dur, ce n'est pas assez" comme dirait Alexandra Recchia, cinq fois
championne du monde de karaté et en parallèle avocate que j'ai eu
le plaisir de recevoir sur le podcast en janvier 2020.
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Objectif n°1
Rêver à nouveau
“Ne pas essayez de gagner juste le match d’après mais voir beaucoup plus
loin. Visualiser au long terme.”
Objectif n°2
“Je me souviens d'une joueuse qui n'avait aucune estime d'elle. Au début,
j'organisais les matchs pour qu'elle les gagne, je demandais aux adversaires
de perdre (ce n’était bien sûr pas des matchs officiels). Je savais que
c'était juste un passage obligé pour l’aider à retrouver confiance en elle.”
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Cette idée est totalement applicable au monde professionnel.
Tout cela je l'ai toujours su au fond, mais avec ces conversations, j'ai
vraiment pris conscience à quel point c'était juste.
J'ai réalisé que les moments de ma vie qui ont été les plus
prolifiques, étaient ceux où j'étais dans l'état d'esprit "dur ce n'est pas
assez".
Car c'est dans les moments les plus difficiles qu'on apprend le plus.
C'est quand on "tient" face à cette difficulté, qu'on finit par faire des
exploits.
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Tenir dans les difficultés et rester debout dans les épreuves, c’est la
leçon que je retiens de nombreux invités sur le podcast qui ont
essuyé des galères, des échecs mais qui, à chaque fois, ont choisi de
persévérer et de se relever.
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3. “Réfléchir en stratège et agir en sauvage”
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Les secrets de sa réussite ?
Une créativité débordante, une vision en toile de fond mais aussi une
capacité de concentration hors norme :
“J’ai la capacité de rester pendant des heures enfermée dans une pièce
sans bruit, sans musique et de créer des collections appropriées pour
n’importe quelle marque qui me le demanderait, toujours sans respirer,
animée par une passion et une confiance en moi sans faille.”
Savoir rester focalisé sur les actions qui comptent, c’est une
compétence difficile à appliquer quand on est entrepreneur. Souvent
lorsqu'on crée sa boîte, on a envie de tout faire. Si bien qu'on finit
par tout faire … mal !
L'épisode avec Victor Lugger de Big Mamma m'a rappelé qu'il vaut
mieux choisir deux-trois éléments qui comptent pour nous et
focaliser notre attention à 100% dessus.
"Bon et pas cher", c'est la promesse de Big Mamma. C'est une
promesse simple et efficace. Mais c'est surtout une promesse tenue
puisque, lorsqu'on va dans un des restaurants du groupe, on sait
d'avance que l'on va se régaler sans dépouiller notre porte-monnaie.
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Certains promettent beaucoup… mais peinent à livrer le minimum.
Et ce n'est pas par manque de bonne volonté ! Mais c'est que tout
faire est impossible. Il faut faire des choix, s'y tenir et joindre l'acte à
la parole.
“La stratégie, c’est l’art de bien vivre avec son concurrent” comme
dirait Xavier Fontanet, ancien président d’Essilor que j'ai eu le
plaisir de recevoir deux fois sur le podcast en 2021 et en 2024. Dans
nos échanges, Xavier nous aide à mieux comprendre l’économie à
travers les 4 pierres angulaires de la stratégie : la courbe
d’expérience, la finance, le cycle de vie de produit et le portefeuille.
“Sans les batailles continuelles dans tous les continents, sur tous les
produits, dans tous les pays, sans ça on n’aurait pas monté Essilor là
où c’était. Si vous voulez, c’est le plus important à faire passer aux
Français parce qu’on est très dégourdis, on n’a pas à avoir peur du
monde entier, on est tout à fait capable de faire des leaders mondiaux
partout, mais simplement il faut comprendre l’économie et surtout il
faut comprendre la concurrence. La concurrence c’est un magnifique
mécanisme qui nous a été confié et c’est ça qui nous fait progresser.”
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La réussite des autres n’enlève rien à la nôtre et peut même nous
élever : en nous forçant à être meilleur, en osant davantage et en
prenant des risques.
“Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les
plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais.”
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4. “Tracer sa route”
“Quand on fait une partie du chemin, la vie fait le reste pour vous”.
Vouloir changer de voie fait rejaillir nos peurs les plus profondes...
qui souvent nous paralysent. Nous n’osons pas nous réinventer car
nous avons peur.
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Bien qu'il ne se hâte jamais dans l'écriture de ses livres, il veille,
comme dans ses activités journalistiques, à toujours avoir une
deadline qui le motive à avancer et à dépasser les moments de
doutes.
Après le doute, c’est le regard des autres qu’il nous faut affronter
(lui aussi a son côté paralysant !)
“Quand je rentrais voir mes amis à Lyon, je les voyais évoluer à la fac
et ils commençaient à apprendre quelque part la vie, un métier mais
moi j’apprenais aussi la vie mais différemment [...] C’est vraiment ton
chemin et c’est pas grave.”
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Dans notre échange aussi vivifiant que déculpabilisant, Alessandra
nous rappelle que la réussite est accessible à tous. Même si notre
chemin n’est pas forcément celui des autres et qu’on passe par des
étapes difficiles, il faut faire fi de leur regard et avancer.
“J'ai eu la conscience très tôt que je n'avais rien à perdre. Tout dans la
société m'avait indiqué que j'étais condamnée à vivre quelque chose de
très médiocre. On me parlait beaucoup de ce mot que j'ai découvert qui
était "le déterminisme social". [...] J'ai fait une lutte contre la société
dès mon plus jeune âge. Très tôt, j'avais un cahier des rêves, que j'ai
encore aujourd'hui et je collais dessus tout ce que j'avais envie de
réaliser. J'ai commencé à me créer mon imaginaire, à refuser ce qu'on
me disait que je devais être.”
"Tu n'es pas à ta place. On va finir par te démasquer. Qui es-tu pour
prétendre à ça ?"
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Vous connaissez cette petite voix ? C’est celle du syndrome de
l'imposteur qui attend la moindre faille pour se glisser dans notre
tête et nous dire que nous ne sommes pas à la hauteur, que cette
opportunité qu’on a en face de nous n’est pas pour nous. Qu’il vaut
mieux céder la place à quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui sait mieux.
Quelqu'un de plus approprié que nous.
Laissez-moi vous dire une vérité : si la vie nous met devant des
opportunités, ce n’est pas un hasard. C’est que nous avons été capable
de les saisir. Et donc que nous sommes capables d’aller au bout du
projet !
Être trop jeune, pas assez expérimenté, pas assez qualifié, ne sont
que des excuses pour rester bien au chaud dans notre zone de
confort.
Bien sûr, ça fait peur. Bien sûr, ça met mal à l’aise. Mais on ne fait
jamais rien de beau ou de grand sans courage comme nous le
rappelle Violette Serrat, fondatrice de Violette FR. Pendant
longtemps, Violette ne s’autorisait pas à rêver grand. Jusqu’au jour
où elle comprend que les cartes sont entre ses mains depuis le début.
Et qu’elle n’était peut-être qu’à une décision près du bonheur.
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5. “Casser les codes”
Quel est le point commun entre les entrepreneurs et les artistes qui
ont réussi à émerger ? Tous ont réussi, à leur manière, à sortir du
cadre qui leur était imposé.
Pour Jean-Claude Ellena, l’un des plus grands nez du monde (à qui
l’on doit des parfums célèbres comme Terre d’Hermès ou In love
again de Saint-Laurent) il est nécessaire de “casser le cadre” et ne
pas être bon élève :
“Je ne remplis surtout pas les cases parce que les cases que vous
m’avez données ce sont les cases que tout le monde a, que tout le
monde donne, elles sont sans intérêt.”
Pour créer une nouvelle marque sur un secteur déjà bien fourni, et
permettre à cette marque d'émerger, il est nécessaire de s'éloigner des
codes conventionnels et s'autoriser à déranger les habitudes
visuelles, lexicales...
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Katalin Berenyi l’a bien compris quand elle a fondé Erborian :
Ne pas se laisser mettre dans une case, c’est aussi assumer de ne pas
plaire à tout le monde. C’est une expérience qui transparaît dans les
anecdotes de mes invités entrepreneurs, notamment au début de leur
aventure. Delphine Plisson nous raconte comment elle a décidé
d’assumer son envie de créer Maison Plisson malgré les centaines de
“non” qu’elle essuyait auprès des banquiers.
Penser hors des sentiers battus est une philosophie de vie qui
demande de la discipline et un entraînement quotidien.
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Dans nos organisations, on doit avoir des gens qui vont provoquer le
dissensus tout en restant dans l’élégance de la relation. Pour cela il
faut bien connaître les codes (sinon on risque d’être arrogant, de ne
pas être écouté et même de casser la relation) et de laisser la porte
ouverte à cette impertinence pour faire émerger de nouvelles idées”.
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6. “Nos pensées créent notre réalité”
J'avoue qu'à l'époque je n'avais pas compris à quel point elle est
profonde et chaque jour qui passe je constate un peu plus sa vérité.
Dans l’épisode, Clotilde explique que nos pensées sont le filtre par
lequel on voit et on interprète le monde :
“Quand on croit quelque chose, notre cerveau amasse les preuves qui vont
dans ce sens et met de côté, exprès, tout ce qui pourrait contredire cette
croyance.”
“Cette petite voix insidieuse en nous, dont nous ne nous rendons même plus
compte, commente en permanence nos actions, chacune de nos pensées, avec
une sévérité dont nous serions incapables envers n’importe quelle autre
personne.”
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Étape n°1
“Je conseille de tenir un journal où l’on établit le lien entre les évènements
de vie, l'impact émotionnel qu’ils ont sur nous, puis les pensées et les
comportements qu’ils engendrent.”
Étape n°2
“Quand un ami commet une gaffe, on le lui dit sans avoir besoin de le
cogner ni de l’assommer ni de lui répéter dix fois de suite que cette gaffe
était magistrale, fatale. On discute avec lui de la manière de la réparer, des
moyens qu’il pourrait mettre en œuvre pour s’améliorer et ne pas récidiver.
On ne le culpabilise pas jusqu’à la fin de ses jours pour cette erreur, on ne
lui répète pas “tu aurais dû”. On le félicite quand il le mérite, on l’apaise
quand il s’est violenté, on l’aide à guérir ce qui est blessé en lui. On ne lui
reproche pas en permanence ses défauts.”
Voir ce que l’on peut faire et ce que l’on peut améliorer est une
attitude positive pour renforcer son estime de soi mais aussi sa
performance mentale. Christian Target, qui se nourrit de plus de 50
ans d'expériences passées, et qui est le premier à avoir parlé de «
performance mentale » nous explique comment l’on peut agir sur
notre mental et à quel point ces changements peuvent impacter
notre efficacité dans l’action.
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C’est souvent dans la performance mentale que l’on distingue un
bon sportif d’un excellent athlète.
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L’un de ses conseils, déroutant par sa simplicité, mais pourtant
tellement difficile à appliquer : toujours voir le positif. Se forcer en
fait à voir le positif. Même quand on pense qu’il n’y en a pas. Et
tenir, avec le sourire.
Une vraie leçon qui bien sûr ne s’appliquera pas qu’à nos amis
sportifs.
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7. “Le bonheur est une décision”
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C’est précisément à nous (car qui d’autre ?) de choisir la joie,
l’espoir, l’humour plutôt que le pessimisme, l’abandon, la noirceur.
"L'un de mes patrons m'a dit un jour "Une personne ambitieuse ne peut
pas être heureuse" et je pense que c’est totalement faux. Nous pouvons
nous accepter tout en conservant un niveau d’exigence envers nous
même. En nous acceptant, nous pouvons réfléchir à ce qui est vrai pour
nous, à la manière dont nous organisons notre vie pour refléter notre
propre tempérament et nos valeurs, en intégrant les éléments qui nous
rendront plus heureux, comme le fait d’avoir des relations signifiantes,
tout en nous efforçant de créer une atmosphère de croissance. Nous
pouvons essayer d'apprendre davantage, de progresser, de nous
améliorer, d'étudier. C'est aussi un élément important du bonheur".
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Accepter nos forces pour atteindre le bonheur c’est aussi l’un des
enseignements de Florence Servan-Schreiber, journaliste, auteure du
célèbre La fabrique à kif et conférencière française.
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Dans un monde où l'on veut tout faire, tout optimiser, cette idée que
le choix suppose un renoncement peut paraître négative. C'est un
peu la pilule rouge et la pilule bleu de Matrix.
Hors elle ne l'est pas, elle est plutôt libératrice puisqu'elle permet de
s'affranchir de la frustration de ne pas pouvoir tout faire. Elle
encourage à faire des choix, les assumer et s'en satisfaire.
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8. “Devenir un meilleur leader”
Sur quoi repose le succès d'une entreprise ? Sur les gens qui la
portent.
C’est ce que nous rappelle Hubert Joly, ancien PDG de Best Buy
aux Etats-Unis (l'équivalent de FNAC ou Darty en France) mais
surtout l’une des références mondiales en leadership.
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Savoir gérer sa relation avec les autres est primordial car on ne
réussit jamais seul. Il faut savoir s'entourer, travailler en équipe,
savoir manager, être leader et embarquer les autres dans ses projets.
Cela passe aussi par le fait d’accepter le feedback, une notion chère
à Hubert Joly, difficile à mettre en place quand on est
perfectionniste mais qui est garante du succès :
“Quand je suis arrivé à la tête de Best Buy, [...] mon coach Marshall
Goldsmith m’a appris à considérer le feedback comme un « feedforward »,
non pas comme un retour en arrière, mais comme une invitation à aller de
l’avant . La distinction est subtile, mais importante : je ne me polarise plus
sur la résolution de problèmes, mais sur ce que je décide d’améliorer chez
moi. J’apprends à remercier mes collègues pour leur feedback, à leur
expliquer ce sur quoi je travaille, à leur demander conseil. J’apprends à
faire le point avec eux, à leur demander leur avis sur mes progrès
éventuels, à solliciter toujours davantage de suggestions. J’apprends à
prendre en compte le feedback que je laissais systématiquement de côté
auparavant.”
“Je crois qu’on hérite de cadre de leadership où pour être leader il faut être
fort au point d’en être toxique les uns pour les autres et je crois pas qu’on
se fait du bien. Je pense qu’on peut être très fort, très respecté, très
apprécié de ses équipes, très performant tout en assumant une forme
d’authenticité. La vulnérabilité va avec l’authenticité”
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On n’attend pas d’un leader qu’il soit parfait. On attend qu’il nous
tire vers le haut, qu’il nous montre la voie.
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9. “La chance se crée”
Joe est devenu ces dernières années l'un des coachs sportifs les plus
influents en France et à l'international. Parti de rien, Joël a su créer
sa chance : en changeant d’environnement, en partant à l’autre bout
du monde pour apprendre l’anglais et en allant à la rencontre des
grands noms du cinéma et de la musique.
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Du latin "ambitio", qui signifie "tourner autour", on apprend que
l'ambition n'a pas forcément pour objet une quête de gloire ou
d'argent. Toujours selon le CNRTL, la seconde acception du mot «
ambition » a un sens plus général de « désir d'accomplir, de réaliser
une grande chose, en y engageant sa fierté ou son honneur ».
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“Mon papa m’avait donné une leçon de vie très importante. Quand j’avais
15 ans, il nous a demandé à mon frère et moi : “les garçons vous savez
comment on peut sortir des HLM et aller habiter dans une belle maison
alors qu’on n’a pas un sou en poche ? [...] “Vous vous retournez, il y a
deux seaux, deux pelles, on va commencer dans un quart d’heure”. Il avait
hérité d’une vieille bicoque toute délabrée qu’il a cru qu’il devrait retaper
mais qui s’est effondrée. On a dû la reconstruire (sans savoir comment
faire au départ) on a mis les mains dans le cambouis et ça a pris 3 ans.
Mais du coup le jour où j’ai voulu écrire dans un magazine de Sciences
Humaines mais que ça n’existait pas, je me suis dis je vais le créer, je vais
faire comme papa m’a dit.”
C’est une méthode testée et approuvée par Peggy Frey, journaliste iconique
du Madame Figaro qui nous fait revivre ses stratagèmes pour obtenir des
interviews :
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10. Exigence, sens et passion
Je pense que dans notre imaginaire commun, nous avons une vision
très romantique de comment l'on doit trouver notre voie.
“Quand vous avez la chance d’avoir autant de bonne matière entre les
mains, vous avez une exigence, c’est de les faire triompher [...] j’ai un
devoir par rapport à ces spectacles, par rapport à ces artistes de les
mener le plus haut possible et qu’ils rencontrent le plus de public
possible.”
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Cette exigence, ce besoin constant d’être le meilleur, de chercher les
solutions, c’est un mindset que nous transmet également Laurent
Massi, qui s’est reconverti en gemmologue. Il nous explique que
lorsque l’on se reconvertit, il n’y pas le choix. Il faut être le meilleur
afin d'être le choix évident pour le client ou l'employeur.
Estelle Touzet veille sur plus de 55 000 bouteilles de vin. Parmi elles,
des trésors. Des bouteilles chargées d’histoire. “Le palace, est une
école extraordinaire qui forge le goût de l’exigence, invite à repousser
ses limites. Il impose la rigueur [...]”
Elle nous parle aussi de son amour du service. Du vrai. De celui des
grands : le service ultra personnalisé qui ne cherche pas à vendre à
tout prix mais plutôt à comprendre le besoin profond de son client.
Estelle est passée maîtresse en la matière et m’a fait part de plusieurs
anecdotes sur le sujet qui sont de vraies leçons sur l’art du service et
de la vente.
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Si les métiers passions exigent souvent beaucoup de travail, de
dévouement et de persévérance, la bonne nouvelle est que la
satisfaction et le sentiment d'accomplissement qui en découlent valent
souvent tous les efforts fournis.
“Je préfère réussir ma vie que réussir dans la vie". Je ne sais plus si
Stéphane Bern a dit ces mots exacts mais c'est en tout cas le sens que
j'ai retenu de son propos. C'est d'ailleurs une idée que d'autres
invités m'ont aussi suggérée : Jacob Abbou, Alain Thébault et tant
d'autres.
Pour Stéphane Bern ce sens passe par le don de soi : “ce qui m’a
toujours tenu c’est “qu’est-ce que je peux faire pour les autres ?”
Le vrai secret c’est de donner ; en donnant vous recevez énormément.”
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Merci
À bientôt,
Pauline