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Résumé de “L’investisseur

intelligent” par Benjamin Graham


Le livre qu’il vous faut sur l’investissement
dans la valeur
Écrit par Bookey
À Propos du Livre
Ce livre couvre l’ensemble des pratiques
d’investissement classiques que tout investisseur se
doit de connaître. Depuis sa première publication
en 1949, il fait office de « bible de l’investissement
en bourse » pour beaucoup. Ce livre analyse la
différence entre investissement et spéculation et
traite de la manière dont les investisseurs réagissent
aux fluctuations du marché. Il présente également
la « marge de sécurité », idée centrale de
l’investissement dans la valeur, et les stratégies que
les investisseurs défensifs et entreprenants
devraient mettre en œuvre.
A Propos de l'auteur
Benjamin Graham, économiste américain et gourou
de l’investissement, est le fondateur de la théorie de
l’investissement dans la valeur. Il est connu comme
« le doyen de Wall Street » et « le père de l’analyse
moderne des titres ». Graham était non seulement
le directeur de recherche de Warren Buffett à la
Business School de l’université Columbia, mais il
était également considéré par ce dernier comme son
« mentor spirituel ».
Chapitre 1 : Introduction
Bonjour, bienvenue sur Bookey. Aujourd’hui, nous
allons parler du livre L’Investisseur intelligent.
Lorsqu’il est question d’investissement boursier, la
première réaction de la plupart des gens sera de
penser à « l’oracle d’Omaha », Warren Buffett. Le
livre que nous lisons aujourd’hui est écrit par
Benjamin Graham, que Buffett considérait comme
un « mentor tout au long de sa vie ». Dans notre
description de l’ouvrage Buffett : The Making of an
American Capitalist (Buffett : la formation d’un
capitaliste américain) et L’effet boule de neige,
nous rappelions que Warren Buffett avait lu
L'Investisseur intelligent en 1950, alors qu’il
n’avait que 19 ans. Le livre l’avait immédiatement
frappé. Peu de temps après, il s’inscrivait à la
Business School de l’Université de Columbia, où il
a étudié l’investissement dans la valeur avec
Benjamin Graham pour mentor. Trois ans après
l’obtention de son diplôme, Buffett trouvait un
emploi dans la société de Graham. Au cours de ses
deux premières années, il a appris les stratégies
d’investissement dans la valeur et fait croître sa
fortune de 9 800 à 174 000 dollars. Lorsque
l’homme d’affaires relit L'Investisseur intelligent
en 1972, il déclare : « J’ai lu la première édition de
ce livre en 1950 quand j’avais dix-neuf ans. J’avais
alors pensé que c’était de loin le meilleur livre sur
l’investissement jamais écrit. Je le pense toujours. »
Depuis sa première publication en 1949, ce livre est
considéré comme un classique de renommée
mondiale en matière de pratiques d’investissement.
Il a été considéré comme un texte révolutionnaire
et souvent qualifié de « bible de l’investissement en
bourse » par des gourous de l’investissement tels
que Warren Buffett. Ce dernier a même rédigé la
préface et le commentaire de l’ouvrage. La
quatrième édition de ce livre a vu le jour il y a 40
ans, et vous vous demandez peut-être si les
stratégies d’investissement qu’elle renferme sont
toujours pertinentes aujourd’hui. L’auteur lui-même
souligne dans l’introduction que le livre se
concentre davantage sur les principes
d’investissement et les attitudes des investisseurs.
Aujourd’hui encore, il a toujours beaucoup à nous
apprendre. Benjamin Graham, économiste
américain et penseur en matière d’investissement,
est le fondateur de la théorie de l’investissement
dans la valeur. Il est connu comme « le doyen de
Wall Street » et le « père de l’analyse moderne des
titres ». Graham était non seulement le directeur de
recherche de Warren Buffett à la Business School
de l’université Columbia, mais il était également
considéré par ce dernier comme son « mentor
spirituel » tout au long de sa vie. Sa théorie de
l’analyse des titres et sa connaissance du domaine
ont bouleversé le secteur de l’investissement et
influé sur près de trois générations des plus grands
gestionnaires de fonds de Wall Street. Nous
allons vous présenter le livre à partir de trois axes :
Le premier : principes fondamentaux de
l’investissement dans la valeur ; Le second : des
suggestions d’investissement pour les investisseurs
défensifs ; Et pour finir : suggestions
d’investissement pour les investisseurs
entreprenants.
Chapitre 2: Les fondements de
l’investissement dans la valeur
Examinons d’abord la première partie, les principes
fondamentaux de l’investissement dans la valeur.
Dans l’introduction, Graham déclare : « Le but de
ce livre est de fournir, sous une forme adaptée aux
profanes, des conseils pour l’adoption et
l’exécution d’une politique d’investissement. »
Alors, que signifient exactement « investissement »
et « spéculation » dans ce contexte ? Quelle est la
différence ? Graham nous enseigne qu’ « une
opération d’investissement est une opération qui,
après une analyse approfondie, promet la sécurité
du capital et un rendement adéquat » et que « les
opérations qui ne répondent pas à ces exigences
sont spéculatives ». Les investisseurs doivent
présenter au moins trois caractéristiques
essentielles, la première étant la faculté à analyser
de manière rationnelle. Les décisions
d’investissement doivent être fondées sur une
analyse rationnelle des résultats d’exploitation de la
société cible. En deuxième lieu, ils doivent penser
sécurité. Les investisseurs doivent veiller à éviter
les risques et les pertes importantes chaque fois
qu’ils le peuvent. Enfin, dernière caractéristique, ils
doivent savoir nourrir des attentes raisonnables.
Les investisseurs doivent attendre une performance
« adéquate » des actions dans lesquelles ils
investissent plutôt que d’en attendre trop. Dans la
vie réelle, et notamment dans les médias, il est
d’usage de désigner toute personne présente sur le
marché boursier comme un « investisseur ».
Cependant, Benjamin Graham fait valoir que tous
ceux qui investissent dans des actions ne peuvent
pas être qualifiés d’investisseurs. La différence la
plus fondamentale entre les investisseurs et les
spéculateurs est leur attitude face aux variations du
marché boursier. Du point de vue des
spéculateurs, le profit boursier provient
principalement de la fluctuation du cours de
l’action. Ils achètent des actions lorsqu’ils
prévoient qu’elles vont augmenter et vendent
lorsqu’ils prévoient qu’elles vont baisser. Toute
cette logique d’investissement tourne uniquement
autour du cours de l’action. Les spéculateurs sont
intéressés en premier lieu par la prévision des
fluctuations du marché à venir. Les investisseurs,
quant à eux, s’intéressent moins à l’évolution du
cours d’une action. Ils sont davantage intéressés
par l’achat et la détention des bons titres au bon
prix. Investisseurs et spéculateurs présentent donc
un état d’esprit totalement différent en matière
d’investissement. Dans la perspective de Graham,
il existe essentiellement deux types d’investisseurs :
les investisseurs défensifs et les investisseurs
entreprenants. Les investisseurs défensifs se
soucient davantage de la sécurité de leur argent,
mais ne veulent pas y consacrer le temps et les
efforts nécessaires à sa fructification. Le premier
objectif de l’investissement défensif est d’éviter les
erreurs et les pertes importantes. L’objectif
principal d’un investisseur défensif est la défense.
Son objectif secondaire est de ne pas dépenser trop
d’énergie dans l’analyse et la prise de décision. Il
espère gagner de l’argent en investissant tout en
s’épargnant les efforts et les problèmes. Les
investisseurs entreprenants, eux, peuvent espérer de
meilleurs rendements que leurs homologues
défensifs. Ils sont prêts à investir plus de temps et
d’énergie, à faire plus de recherches, à acquérir
plus de connaissances et à nourrir une plus grande
ambition de battre le marché. Mais Benjamin
Graham fait également remarquer que grand
nombre de talents à Wall Street ont investi
beaucoup d’énergie et mené beaucoup de
recherches sans pour autant gagner de l’argent, et
même en perdre, car ils ne s’y prenaient pas de la
bonne manière. Ainsi, ce n’est pas parce que vous
consacrez plus de temps à l’investissement et
prenez plus de risques que vous obtiendrez un
meilleur rendement. Il est essentiel pour votre
réussite de trouver ce qui fonctionne efficacement.
Parlons maintenant des investisseurs et des
fluctuations du marché. Selon Graham, le marché
est comme un pendule ; il « oscille toujours entre
un optimisme insoutenable (qui rend les actions
trop chères) et un pessimisme injustifié (qui les
rend trop bon marché) ». Face à la fluctuation du
marché, les investisseurs disposent de deux moyens
possibles pour gagner de l’argent : la méthode du
market timing et la méthode d’évaluation. La
méthode du market timing consiste à évaluer la
tendance du marché boursier et à prédire s’il va
grimper ou chuter à l’avenir. Si l’on prévoit une
hausse, il faut acheter ou conserver l’action. À
l’inverse, si l’on prévoit une baisse, il faut vendre
ou cesser d’acheter l’action. La méthode
d’évaluation consiste à évaluer le cours de l’action
et sa juste valeur. Si le cours de l’action est
inférieur à la juste valeur, il faut acheter ; sinon, il
faut vendre. Des deux méthodes, Benjamin
Graham se montre plus favorable à la méthode
d’évaluation. De son point de vue, suivre la
méthode du market timing transforme le
comportement d’investissement en spéculation. En
effet, les marchés sont imprévisibles et aucun
investisseur ordinaire ne réussit mieux que ses pairs
à prédire les tendances du marché. En plus des
méthodes de market timing et d’évaluation,
Graham décrit une approche d’investissement
inverse, celle de la stratégie « buy low, sell high ».
Cette approche consiste à acheter après chaque
krach et à vendre après chaque reprise. Cette
approche a fait ses preuves jusque dans les années
1950, car la période allant de 1887 à 1949 a connu
dix cycles de marché complets. Chaque cycle
obéissait au schéma baisse-hausse-baisse. La durée
de chaque cycle pouvait aller de quatre à onze ans.
La différence entre le cours le plus élevé et le cours
le plus bas des actions variait également de 44 % à
500 % au cours du cycle. Tous les marchés
haussiers présentaient des similitudes assez
évidentes et, par conséquent, de nombreuses
personnes pensaient que les investisseurs
intelligents devaient être capables de reconnaître
les signes de récurrence des marchés baissiers et
haussiers afin de trouver le meilleur moment pour
négocier des actions. Cependant, Graham objecte
que cette approche n’est pas fiable, d’autant plus
que le marché n’a pas suivi le modèle mentionné au
cours des vingt années précédant la rédaction de
son livre. Par conséquent, l’approche «
acheter-bas-vendre-haut » échoue. Graham
suggère un autre moyen de nous aider à faire face
aux fluctuations du marché, à savoir la constitution
de notre propre portefeuille de titres. Ce
portefeuille doit comprendre à la fois des
obligations et des actions. Lorsque le marché
boursier monte, il faut vendre des actions et placer
le produit de la vente dans des obligations.
Inversement, lorsque le marché boursier baisse, il
faut vendre des obligations et acheter des actions.
Graham propose également une solution pour faire
face aux fluctuations du marché boursier : acheter
des actions dont le prix est proche de la valeur de
leurs actifs. L’économiste souligne que les
investisseurs préfèrent les entreprises présentant de
meilleurs bilans et de meilleures perspectives. Par
conséquent, l’écart entre le cours de leurs actions et
la valeur de leurs actifs est relativement important.
Le risque lié à l’achat de telles actions est plus
élevé, et celles dont le prix est proche de la valeur
de l’actif sont plus stables. Enfin, abordons
brièvement le concept central de l’investissement
dans la valeur : la marge de sécurité. S’il fallait
résumer en quelques mots la théorie maîtresse de
Graham en matière d’investissement, ce serait
ceux-là. La marge de sécurité désigne le rapport
dans lequel la valeur intrinsèque d’un titre est
sous-évaluée en regard de son prix réel. Le concept
s’applique aussi bien aux actions qu’aux
obligations. Par exemple, si vous achetez un actif
valant 2 $ pour seulement 1 $, le dollar économisé
constitue la marge de sécurité. Mais si un actif vaut
2 $ et que vous l’achetez pour 10 $, votre marge de
sécurité est négative. Le premier cas peut être
qualifié d’investissement, tandis que le second
relève de la spéculation, car le marché doit revenir
à la normale en bout de course et ramener le prix de
l’actif à sa valeur réelle, ce que l’on appelle une «
correction ». Pour les investisseurs, la marge de
sécurité agit en quelque sorte comme un filet de
sécurité car le marché finira par revenir à la
rationalité. En revanche, les spéculateurs doivent
trouver quelqu’un prêt à payer un prix plus élevé
pour l’actif, mais ils finissent souvent par se
retrouver avec l’actif en question sur les bras.
Dans le même temps, on observe un lien étroit
entre le concept de marge de sécurité et le principe
de diversification. Même si les investisseurs
disposent d’une certaine marge de sécurité, les
titres individuels peuvent toujours donner de
mauvais résultats. L’explication en est que la marge
de sécurité peut seulement garantir une opportunité
de profit plus élevée que le risque de perte, elle ne
garantit pas l’absence de perte. Lorsque les gens
achètent plusieurs types de titres avec une marge de
sécurité, la probabilité que le profit total dépasse la
perte totale sera plus élevée. Cette approche
combine marge de sécurité et diversification. En
outre, la diversification doit également être
construite sur la base de la marge de sécurité. Nous
pouvons illustrer ce problème avec les
mathématiques du jeu de la roulette. Une roulette
de casino comporte 37 numéros. Lorsqu’une
personne mise 1 $ sur un numéro, elle gagne 35
$ si elle obtient le bon numéro. Cependant, ses
chances de succès en regard de son risque d’échec
sont de 37 contre 1, de sorte que sa marge de
sécurité est négative. La diversification n’aurit pas
de sens dans ce cas, car plus le joueur parie, moins
il a de chances de faire des bénéfices en définitive.
Il lui en coûterait 37 $ s’il pariait 1 $ sur chaque
numéro, mais il n’obtiendrait que 35 $.
Conclusion : nous devons investir dans le marché
boursier étant donné que sa tendance à long terme
est à la hausse. La diversification n’est davantage
stable qu’à la condition de disposer d’une marge de
sécurité. Nous avons terminé la première partie,
le cœur de l’investissement dans la valeur. Faisons
un bref récapitulatif. Tout d’abord, nous avons
parlé de la différence entre investissement et
spéculation. Ensuite, nous avons présenté les
investisseurs défensifs et les investisseurs
entreprenants, ainsi que la manière dont les
investisseurs intelligents réagissent aux fluctuations
du marché. Enfin, nous avons abordé l’idée
centrale de l’investissement dans la valeur, à savoir
la marge de sécurité.
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