DISSERTATION EN GEOPLITIQUE :

SUJET :

UNE BOMBE DEMOGRAPHIQUE AFRICAINE EN DOUBLE RIVALITE

Selon l’ouvrage Les Afriques de Sylvie BRUNEL, ce dernier met

l’accent sur l’articulation de beaucoup de rivalités autour des pays
africains, très particulièrement la partie subsaharienne du continent
qui se revêt un nouvel élan dans le monde avec ses grosses
attractions en ressources naturelles, mais d’une démographie décrite
par explosive. Ainsi, Malgré la grande diversité des politiques de
développement, il y a parfois quelques rares consensus et accords
qui émergent dans le monde du développement et des relations à
l’Afrique. La nécessité de réduire la natalité en Afrique, en est un.
L’afrique ainsi en matière géopolitique désigne le deuxième plus
grand continent après l'Asie en surface et en population d’une
superficie de 30M km2, le continent est bordé par la mer
Méditerranée au nord, le canal de Suez et la mer Rouge au nord-est,
l’océan Indien au sud-est et l’océan Atlantique à l’ouest. En outre,
Une bombe démographique ou aussi dite explosion démographique
est un accroissement démographique très élevé et donc très rapide
de la population. La hausse rapide de la population subsaharienne
absorbe largement la croissance économique de la région et y
perpétue sa paupérisation générale . Depuis longtemps, l’Afrique
était un continent exploité, raison de son sous-développement et des
tensions internes. Actuellement, et avec l’ère de la mondialisation, de
nouvelles rivalités s’entassent en excédent de ses défis classiques, qui
remettent en question son émergence en développement sur la
scène internationale. Ce qui nous accule à poser la problématique
suivante : Dans quelle mesure les enjeux de la croissance
démographique africaine représentent-ils deux rivalités distinctes :
danger ou avantage ?

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A-Une population africaine en forte augmentation causant un danger
incontestable :
1-Une explosion démographique qui va durer :
Le poids démographique de l’Afrique est considérable. L’Afrique, à l’avenir, va
compter de plus en plus sur l’échiquier mondial. La population africaine
représente plus de 1,13 milliard d’êtres humains. D’ici la fin du XXIe siècle, la
population de l’Afrique pourrait presque quadrupler. Selon l’organisatin
mondiale des statistiques, Elle devrait atteindre 3,4 à 3,6 milliards en 2100. la
croissance économique est absorbée par le coût des investissements sociaux.
L’explosion démographique devient un défi incontournable pour certains
pays comme le Nigéria. Selon cette projection, le Nigeria se positionnerait
alors en troisième position des pays les plus peuplés du globe.
2- Les pandémies : une menace permanente :
Les revers de l’urbanisation ,selon Paul Bairoch, causera un manque
d’infrastructures dans les villes africaines, ce qui entraîne des risques de
pandémie (SIDA). Dans les années 2010, à l’échelle planétaire, on constatait
que l’Afrique subsaharienne était la région la plus touchée par le virus du
SIDA considéré en 2002 par l’(OMS) comme une pandémie globale. Il n’y a pas
que le sida qui fait des ravages. Le paludisme est la première cause de
mortalité en Afrique. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, au regard
des estimations, quelque 198 millions de cas de paludisme auraient été
enregistrés en 2013. Pour la plupart, il s’agit d’enfants.
3-Les défis médicaux et pharmaceutiques
Les coûts de traitement et de prévention sont lourds pour les pays africains
mais le nombre de bénéficiaires de médicaments augmenterait grâce à une
meilleure gestion des subventions, notamment au Nigeria et au Malawi.
Cependant, les groupes pharmaceutiques se focalisent toujours sur leurs
obsessions commerciales pour obtenir des marges bénéficiaires toujours très

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confortables ce qui engendera un problème de gestion financière pour la
plupart des états , et ainsi un exemple probant de la démesure de la
démographie africaine désormais raison justifiante des migrations qui ne font
en fait qu’aggraver les problèmes de l’Afrique, et ce à toutes les échelles.

B-Une explosion démographique en deuxième facette :

1-Plus la population est nombreuse plus le système militaire africain se
fortifie
2- Une riche diversité culturelle se cache derrière les portes de cette bombe.
3- Consommation de plus en plus diversifiée tant au niveau de la nourriture
que des biens de consommation

C- Les solutions sont difficiles à trouver en raison des implications politiques

et géopolitiques :
1-Trappe à des conflits internes SOCIAL
Les zones de conflits armés en Afrique résultent, ainsi, à la fois de la
résurgence des signes identitaires ethniques, religieux ou nationalistes, de la
faillite des États de droit et des souverainetés en déshérence, des immixtions
des puissances régionales et internationales et d’une montée en puissance
des organisations criminelles internationales. En effet, la violence engendre la
pauvreté, l’exclusion et l’absence d’institutions qui elles-mêmes nourrissent
d’autres conflits et du coup pas de solution pour gérer cette augmentation
démographique.
2-Le désœuvrement d’une jeunesse croissante en nombre et sans avenir
visible : ECONOMIQUE
Le continent africain est la terre où le nombre de jeunes de moins de vingt
ans est le plus important dans le monde. Le chômage frappe durablement la
jeunesse. Les raisons sont multiples mais là encore des facteurs géopolitiques
internes interviennent directement puisque : Le manque de stabilité des Etats
ne favorise pas la durabilité des politiques de développement. Les pays
touchés par une guerre civile sont les plus durement touchés (Ex. 50% de
chômage chez les jeunes depuis 2002 en Sierra Leone). Pour les jeunes
diplômés la situation n’est pas plus avantageuse puisqu’ils choisissaient des
filières sans débouché ou la fonction publique déjà saturée.
3- un continent en besoin de sécurité et stabilité politique : POLITIQUE

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L’enjeu pour les réseaux illégaux est relatif au maintien de rivalités
suffisamment importantes dans les territoires pour recruter et se nourrir de
l’instabilité. En effet, puisqu’il est préférable la plupart du temps pour les
membres de réseaux criminels de ne pas se remettre en question et de
pérenniser leur action, les phénomènes d’instabilité locale sont un atout pour
maintenir la violence et la dissuasion au sein des populations. C’est l’exemple
de Boko Haram ou DAECH qui lorsqu’ils cherchent à s’implanter et s’étendre,
ils le font toujours sur des zones instables, afin de favoriser cette instabilité,
ce qui mène donc à une situation défavorable pour la gestion des migrations
illègales ainsi : l’explosion démograpique continuera à s’étaler.

CONCLUSION :
La problématique posée sur la démographie africaine a mené la reflexion en
deux rivalités polémiques : Certes que la bombe démographique qu’a connu
le continent noir a causé des dégats bien considérables, néanmoins il ne faut
pas nier que cette idée est relativisée puisqu’elle cache derrière elle une
deuxième facette avantageuse ,ainsi il ne faut pas désespérer de l’Afrique, car
elle est d’emblée entrée dans les rayons de la mondialisation. En effet, la
formation de l’Afrique au plan de l’analyse géopolitique est le résultat d’une
longue histoire qui tire ses racines d’une démographie bien élevée depuis
l’ancien siècle, or Les solutions sont difficiles à trouver en raison des
implications politiques et géopolitiques. Paradoxalement, à l’instar d’une
population considérable quantitativement ne faut-il se focaliser sur son poids
intellectuel et bien gérer sa formation pour une afrique qualitativement
mondialisée au cours des années 2100.

CHARAFEDDINE AROUI