Vous êtes sur la page 1sur 12

LE FAIBLE NIVEAU DE DEVELOPPEMNT DE L’AFRIQUE

Le faible niveau de développement de l’Afrique

Introduction

Au XIXe siècle, les européens notamment les français, les anglais, les
allemands et les belges entreprenaient des grandes explorations en Afrique où
ils ont acquis de nombreux territoires c’est-ç-dire des colonies qui par la suite
ont obtenu leur indépendance au XXe siècle après avoir mené des résistances
et des révoltes farouches face aux colons. Cependant, ces Etats devenus
indépendants peinent à se développer et nous avons l’impression de vivre sous
la traite négrière ou dans la période coloniale. C’est ce faible niveau de
développement qui prescrit à l’Afrique la nomination de continent des
paradoxes. L’Afrique est le continent le moins intégré à la mondialisation.
Il est évident que le continent noir est un continent qui a un faible
niveau de développement. Celui-ci s’explique par de nombreux faits.

Situation géographique de l’Afrique

L’Afrique est bordée par la mer Méditerranée au nord, par l’océan


atlantique à l’ouest, par la mer Rouge au nord-est et par l’océan indien au sud-
est. L’Afrique est un vaste continent s’étendant sur 8 000 kilomètres du nord
au sud et sur 7 500 kilomètres d’est en ouest (îles non incluses).

Les causes du faible développement sont :

 L’inefficacité de la politique africaine et la corruption ;


 Les guerres civiles, les conflits armés et les génocides ;
 La croissance de la population noire ;
 L’éducation ;
 La santé ;
 L’urbanisation anarchique ;
 Le poids de la dette extérieur ;
 La faiblesse de l’économie africaine ;
 Les coûts des moyens de communication de transport, le manque des
réseaux routiers et des infrastructures modernes.

1
L’inefficacité de la politique africaine

L’Afrique pratique une politique inefficace. En effet, la politique


africaine ne répond pas aux critères de la politique universelle plus
précisément elle n’est pas à la hauteur de la politique des pays développés. En
Afrique, les hommes politiques africains sont des démagogues. Ils nourrissent
d’espoir les populations dans le seul but d’être élus, une fois élus, ils ne
concrétisent pas les promesses faites aux populations, ils satisfont leurs
besoins ainsi que ceux de leurs familles sans se soucier gens qui ont participer
à leur victoire aux élections. La politique en Afrique n’est autre que la dictature
mais démocratique sur le papier car dans ces pays, les droits sont bafoués.
Devenus indépendants pour la plupart dans les années 60 aucun de ces pays
n’est parvenu à se développer à l’exception de certains comme le Nigéria, de
l’Angola et de l’Afrique du Sud qui essayent de sortir de ce cercle. Ce fait
politique est causé par de nombreux tourments que seuls les africains sont
susceptibles de régler. Dans tout le continent noir l’Ethiopie est le seul pays
noir qui n’a pas été colonisé par une puissance étrangère essaye de se
démarquer sur l’échelle mondiale car il abrite des nombreuses institutions
peut-être cela serait le cas de certains pays si et seulement s’ils n’étaient
colonisés. Les gouvernants africains devraient pratiquer une politique saine
sans corruption, ni détention de pouvoirs donc la démocratie en séparant les
pouvoirs en quatre (04) catégories qui sont : le pouvoir exécutif avec pour
mission d’exécuter les lois et assurer le partage des revenus nationaux, le
pouvoir législatif pour voter les lois et faire parvenir les doléances du peuple au
gouvernement, le pouvoir judiciaire pour ainsi assurer l’application des lois et
la presse pour émettre des critiques contre le gouvernement or ce n’est que la
dictature avec des présidents qui prennent le pouvoir par la force et ne le
laissent qu’après la mort, ils changent constamment la constitution pour ainsi
prolonger leur règne. Nous en voulons pour preuve le président camerounais
Paul Biya qui culmine plus de 40 ans au pouvoir peine à passer le flambeau. Si
nous pouvons nous référer à la politique américaine ou française, nous nous
rendrons compte qu’un président ne peut passer qu’un mandat renouvelable
une fois cependant en Afrique le pouvoir c’est pour la vie. A cela s’ajoute la
tenue des élections législatives et présidentielles qui sont gagnées d’avance par
le parti au pouvoir avec une large majorité. Les opposants n’ont pas les droits
de s’interposés sinon le parti présidentiel n’hésitera point en cas de défaite à
faire recours aux armes. Les présidents africains se permettent à tout car ils
jouissent de toutes les hiérarchies du pays, l’armée, la justice, les finances voire
la presse ainsi ils deviennent des dictateurs sanguinaires qui dirigent par la
terreur, le sang et la franc-maçonnerie. Ils éliminent, emprisonnent et forcent
à l’exil les opposants comme l’illustre l’arrestation de l’opposant numéro un du
régime du président Macky Sall, Ousmane Sonko pour on ne sait quel motif et

2
la liste est très large. Les africains sont dirigés par les occidentaux dans leurs
propres pays suite à la survivance du pacte colonial.
Les dirigeants noirs sont intimidés par les étrangers sous menace de
trahison et de destitution. Si les Etats africains étaient indépendants pour
sont-ils dirigés par les occidentaux ?
En Afrique sévit un fait incontournable qui est la corruption, omniprésente
dans tous les secteurs d’activité des Etats africains. On entend par corruption,
le fait de détourner quelqu’un de son devoir, pour l’engager à faire quelque
chose contre l’honneur moyennant finance. Nous en disconvenons pas que
dans le monde la corruption est présente à l’instar de certains pays comme
l’Ukraine qui ne parvient pas à adhérer à l’Union Européenne à cause de la
corruption or en Afrique ce fléau est visible dans tous les Etats. Celle-ci
caractérise la politique africaine car selon les estimations de la Banque
Mondiale, sur les 53 pays les plus corrompus dans le monde, le continent noir
compte 26 Pays. Dans les Etats où le pouvoir d’achat moyen est de 2 dollars
par jour et où le salaire d’un ministre est insignifiant, un certain niveau de
corruption est largement inévitable. Nous produisons nous-mêmes par notre
mode de vie, nos manières d’être, nos comportements commerciaux et nos
relations administratives que nous entretenons cette corruption. A travers
cette façon de faire, les dirigeants africains acquièrent des appartements de
luxe dans les plus belles villes du monde par le biais de la corruption, des biens
qui sont qualifiés de biens mal acquis par de nombreuses ONG (Organisation
non Gouvernementale). Les gouvernants africains sont à la tête des fortunes
estimées à des centaines de millions d’Euro qui sont dissimilées dans des
grandes banques comme celle de la Suisse. Ils se rendent régulièrement en
Europe pour les vacances, investissent en Arabie Saoudite, à Dubaï en
Allemagne. Leurs enfants fréquentent des écoles prestigieuses comme
Harvard, Cambridge, la Sorbonne tout cela ils le réalisent avec l’argent
décaissé des tiroirs du Trésor public sans se soucier de la population qui vit
sous le seuil de pauvreté. Les gouvernants africains forment une minorité qui
vole les ressources des Etats en leur faveur : palais somptueux, voitures et
avions de luxe pour constituer les convois. Ils distribuent des présents aux
dirigeants étrangers pour bénéficier de leur bienveillance afin de s’enliser au
pouvoir. L’exemple le plus significatif nous est fourni par l’affaire des diamants
en octobre 1979, le président français Valery d’Estaing avait reçu du président
centrafricain Jean Bedel Bokassa de diamants d’une valeur de plus de 2
millions d’Euro. L’exemple le plus cohérent nous est fourni par un président
gabonais dont on tait le nom qui possédait à son actif 33 appartements qui
valaient dans la totalité une dizaine de millions d’Euro rien qu’en France sans
compter dans le reste du monde. Ces sommes dépensées correspondent aux
budgets annuels de certains Etats surtout les plus démunis comme le Burundi
où le salaire maximum pour un salarié est de 15 dollars américains.

3
Les guerres civiles, les conflits armés et les génocides

L’Afrique est un continent fragilisé par les conflits. Effectivement, la


colonisation et la décolonisation n’ont pas mis fin aux guerres civiles qui ne
cessent de déchirer le continent. Elles ont fait ressurgir des divisions masquées
par la bipolarisation (tendance au regroupement en deux blocs de diverses
forces politiques d’une nation) des relations internationales. Le champ libre
légué par les occidentaux a donné lieu aux ambitions diverses : ethnique
comme l’illustre l’assassinat du feu président rwandais Juvénal Habyarimana
qui a conduit au génocide des Tutsis en 1994 ; religieuse masquant des
motivations économiques avec la confiscation des ressources naturelles. Sur
les 53 pays que compte le continent, 35 ont basculé dans des guerres civiles
comme au Soudan dans la région du Darfour, en Ethiopie dans la région du
Tigré et des massacres ont été perpétrés par des dirigeants égoïstes. Ces faits
entrainent des coups d’états orchestrés par des milices locales, l’opposition
mais aussi par les puissances étrangères qui participent directement ou
indirectement en armant et formant certaines milices pour s’entretuer afin de
contrôler des gisements de certaines matières premières. A titre d’illustration,
la guerre civile récurrente dans l’ouest de la République Démocratique du
Congo où les rebelles de l’ADF et du M23 soutenus par le Rwanda selon l’ONU
a fait plus de 6 millions de victimes sans compter des déplacés. En parlant des
puissances étrangères, celles-ci jouent un très grand rôle sur les coups d’états
organisés au sein du continent. Elles s’opposent fermement au développement
du continent noir car l’Afrique une fois sur la route de la modernisation, les
occidentaux perdront toute influence sur le continent et c’est pour cette raison
qu’elles fournissent du matériel militaire aux gouvernements, aux milices
locales pour se tuer mutuellement afin de préserver leurs intérêts sans se
soucier des répercussions que ces conflits entraineront. Elles destituent toute
autorité africaine qui essaye d’élever sa voix pour dire la vérité ou inciter les
gouvernements africains de s’élever afin de résilier tout traité avec l’occident.
Ce sont généralement les militaires qui prennent le pouvoir à la suite des coups
d’états. C’est pourquoi nous assistons à de nombreux coups d’états comme
l’illustre le Burkina Faso avec deux coups d’états en moins d’un an, au Tchad
avec Idrisse Deby Itno, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry avec Alpha Condé
et le pire en 2011 avec Mouammar Kadhafi qui avait une bonne vision pour le
continent or il s’avère qu’il présentait un danger pour les occidentaux qui n’ont
pas hésiter de l’éliminer et suite à sa mort, la Libye qui était l’un des pays le
plus riche au monde a sombré dans le chaos jusqu’à ce jour et le peuple libyen
s’enfonce de plus en plus dans la guerre qui est loin d’être terminée. Il faut
aussi ajouter que dans la quasi-totalité des pays africains, sévit le terrorisme
surtout en Afrique de l’ouest, de l’est et dans la région du Sahel avec la

4
présence des groupes armés comme Boko Haram, Daesh, Al-Qaida qui sèment
la terreur dans de pays islamiques, ce qui est curieux c’est de savoir ou ces
groupes armés se procurent-ils le matériel militaire ? Or il s’avère que le
matériel sur les marchés internationaux coute cher et qu’ils ne peuvent pas
s’en procurer par faute de finance mais la réponse est toute simple après
enquête, nous nous sommes rendus à l’évidence que ces groupes armés sont
financés et aussi armés par les occidentaux puisque nous retrouvons le
matériel militaire occidental (armes, tenues, véhicules, . . .) sur le continent.
Les occidentaux sont les seuls responsables des maux dont souffrent les
africains car ils financent le terrorisme pour piller sans encombre les matières
premières naturelles grâce à leur technologie et par la suite ils enverront des
missions d’observation pour soit disant apporter la paix. Supervisées par
l’ONU avec les casques bleus, la MINUSMA pour mieux surveiller le pillage des
ressources naturelles. En témoigne la découverte de plusieurs tonnes d’or
prêtes à être expédiées en France saisies par l’armée malienne aux troupes
françaises de l’opération Barkhane opérant dans la région du Sahel sous
prétexte de lutter contre le terrorisme suite à l’arrivée du colonel Assimi Goita
au pouvoir en 2020. En volant l’Afrique, ces mêmes puissances sacrifient
l’espoir de tout un continent en soutenant l’Ukraine suite à l’invasion russe
depuis le 24 février 2022, elles préfèrent décaisser des dizaines de milliards de
dollars pour aider militairement l’Ukraine. Cet argent aurait pu servi à aider le
continent noir afin que celui-ci puisse se mettre sur la voie de la
mondialisation. Ils se prennent pour des héros en secourant l’Ukraine mais
c’est une fosse qu’ils sont entrain de créer entre les populations noires et
l’occident car la haine et la colère qui se forge dans les cœurs des africains.
Nous et les générations futures auront la même pensée comme le président
russe Vladimir Poutine « Anti-occidental ». Elles s’opposent également à
l’hégémonie des autres puissances, elles sont contre la guerre en Ukraine en
sanctionnant la Russie malheureusement ces sanctions n’ont point d’effet, les
USA ont bombardé l’Afghanistan, l’Iran, l’Irak aucun pays n’a levé le petit doigt
mais au tour de la Russie c’est une multitude de sanctions qui pleuvent.
Personnellemnt, les Etats africains devraient soutenir la Russie jusqu’au bout
car elle entrainera l’Afrique dans le développement, elle pourra réaliser les
rêves des africains, concrétiser ce que les occidentaux n’ont pas pu réaliser en
plus de 50 ans. Certains pays européens doivent ouvrir les yeux parce qu’ils
sont tous dans l’ombre des USA, de la France et de la Grande-Bretagne, se
posent des questions pourquoi certains pays font parties de l’Union
Européenne, du G7, du G20 et non d’autres, pourquoi le monde est dominé par
un certain nombre de pays ? En réfléchissant ainsi, les pays européens et
africains se développeront.

La croissance démographique

5
Les pays en voie de développement supportent l'essentiel de cette
croissance. La croissance démographique provoque une hausse des besoins
humains (énergie, nourriture, services, etc.) dont la satisfaction engendre des
problèmes environnementaux et sociaux. Les niveaux de fécondité élevés en
Afrique subsaharienne sont le résultat de la persistance d'un fort désir
d'enfants dans la région. En effet, les femmes interrogées à ce sujet indiquent
un nombre idéal d'enfants compris entre 4 et 9 enfants (contre 2 à 3 enfants
dans la plupart des autres pays en développement). Ces comportements
démographiques des pays en développement, caractérisés par une fécondité
élevée et une forte mortalité, engendrent un cercle vicieux de « trappe à
pauvreté » : en l'absence de couverture sociale familiale, les familles
nombreuses ne peuvent allouer à chacun de leurs enfants qu'une faible part
du gâteau. L’accroissement démographique est très fort et la production
alimentaire est insuffisante parce que les techniques d’exploitation agricoles
sont encore rudimentaires, l’agriculture reste traditionnelle et l’élevage est très
extensif et a un faible rendement en Afrique. Ce qui cause de sérieux
problèmes de pauvreté avec pour conséquences la sous-alimentation et la
famine. Cette inadéquation entre la production alimentaire et la croissance
démographique enrênent le sous-développement.

L’éducation

L’éducation en Afrique pose de nombreux problèmes car plus de 140


millions de jeunes africains sont illettrés. Les dépenses de frais de scolarité
dans les pays en développement s’élèvent à plus de 225 dollars (près de
135.000 franc CFA au Congo) par an et par famille d’un enfant en milieu
urbain. Cela constitue un poids énorme pour de nombreuses familles. Il faut
ajouter qu’en milieu rural, une fille sur cinq seulement à la chance d’aller à
l’école primaire. Et aussi le manque d’infrastructures adéquates pour la bonne
formation des enseignants, des écoles et le manque d’encadreurs qualifiés.

La santé

La santé en Afrique est un fait majeur du développement du continent.


Dans la plupart des pays africains, l’espérance de vie est fixée 56 ans alors que
dans les pays développés elle avoisine les 71 ans. Ce qui explique cet écart c’est
le manque d’hôpitaux de base surtout dans les campagnes, le manque de
personnels compétents, les mauvaises conditions d’hygiène dans lesquelles
vivent de nombreuses personnes, le non-respect de méthodes
contraceptives, le coût élevé des soins médicaux, un manque majeur de
laboratoires sophistiqués pour la fabrication des produits pharmaceutiques.
C’est ce qui explique la prédominance des maladies telles que le VIH/SIDA qui
touche les personnes de 15 à 49 ans avec en moyenne 4,7 des personnes

6
atteintes contre 0,8 pour l’ensemble de la planète. Sur le nombre de personnes
séropositives dans le monde,70% proviennent d’Afrique en raison du non-
respect des techniques protectrices. Aussi, la présence de plusieurs maladies
comme le paludisme et certaines épidémies à l’instar du choléra, de l’Ebola et
tant d’autres qui déciment une partie de la population africaine et surtout
responsables de la mort infantile.

Une urbanisation anarchique

L’Afrique connait une véritable urbanisation anarchique. En effet,


l’urbanisation africaine est récente et d’origine coloniale pour une bonne partie
du continent. L’Afrique dans son ensemble est très peu urbanisée si nous
pouvons nous référer en 1990, seulement 34% de la population vivait en ville
contre de 72% pour l’Amérique latine. Cette urbanisation est provoquée par de
nombreuses difficultés économiques en zone rurale. Les populations migrent
en ville à la recherche des conditions de vie supposées meilleures qu’en
campagne. Les villes regroupent les infrastructures de base de tous les pays
africains comme les écoles, les universités, les hôpitaux de base, les industries,
des entreprises, . . . Ce mouvement migratoire entraine des conséquences telles
que le développement anarchique des villes et un étouffement de l’économie.
Les conséquences les plus remarquables sont le chômage, la détérioration des
conditions de vie et de l’environnement, l’habitation précaire et l’augmentation
de la délinquance surtout dans les grandes villes. En plus, l’urbanisation
anarchique entraine la ruralisation des comportements comme en témoignent
la polygamie, le recours à la sorcellerie, . . . Toutes ces difficultés se posent
dans un état de crise où la pauvreté et la misère sont les faits chroniques de la
majorité e la population.

Le poids de la dette extérieur

Depuis 1980, l’Afrique est le la région la plus tributaire en aide mais


aussi la plus endettée. Il est évident que la dette étrangle davantage les pays
dont le décollage a commencé. De nombreux pays ont ainsi dû se soumettre
aux plans structurels imposés par le FMI et la Banque Mondiale les obligeant à
réduire leurs dépenses et à privatiser de nombreux secteurs comme la santé,
les travaux publics, l’énergie, . . . en échange d’une restriction de leur dette. Les
Etats africains se voient donc imposer le libéralisme comme mode de
développement le plus souvent au profit des occidentaux. Cet endettement
s’explique par la faiblesse de l’économie et des faibles revenus annuels. Les
pays africains ne contrôlent ni la technologie, ni les capitaux, ni les marchés et
sont soumis à leurs clients que sont l’Union Européenne, la Chine, le Japon et
l’Inde. Les occidentaux contrôlent le commerce des produits agricoles
industriels même le continent n’en produit presque pas, les produits miniers et

7
des gisements de pétrole et de gaz naturels dont les bénéfices sont tirés par des
compagnies étrangères présentes sur le continent comme Total, Eni Congo,
PERENCO, incitant ainsi les gouvernements africains à s’endetter pour mener
certains projets de développement. Nos efforts d’annulation de cette dette pour
les moins avancés sont sympathiques, utiles mais hypocrites et insuffisants.
Jamais la communauté globale des bailleurs de fonds qui pourrait se poser la
question de savoir s’il est pertinent de pérenniser une dette qui ne sera jamais
remboursée ou, pire, de pousser les débiteurs à emprunter pour payer les
intérêts, donc à aggraver leur situation. Nous sommes bien loin d’avoir
suffisamment étudié et développé la possibilité d’effectuer les remboursements
en monnaie locale ou de financer des programmes d’un commun accord.

La faiblesse de l’économie africaine

L’Afrique es à l’origine de seulement 1% de la production mondiale


Import/Export correspondant à celle de la ville de Tokyo et de 4% des
échanges de marchandises. Plus de 80% des exportations africaines
concernent les matières premières naturelle et minière. Elle exporte une part
très négligeable de services et des produits manufacturés. L’économie africaine
est rentière c’est-à-dire annuelle et peu diversifiée. Les dirigeants africains ne
cherchent pas à diversifier l’économie qui est toujours focalisée sur les
ressources naturelles. Ils sont dans une logique d’exploitation des matières
premières. Par-là, nous comprenons que le développement du continent noir
n’est la priorité des dirigeants.
Un des problèmes majeurs de cette faiblesse est la fuite des capitaux.
Effectivement, de nombreux gouvernements africains, pour éviter de déclarer
les revenus et de payer les impôts et taxes font sortir illicitement des sommes
conséquentes hors du continent. Depuis plus de 40 ans, 800 milliards de
dollars auraient été transférés hors de l’Afrique pour y être dissimulés en
Europe plus précisément en Suisse le El dora do des politiques. Cet argent
aurait largement pu contribuer afin de financer les projets ambitieux de
développement. L’Afrique est un continent riche en ressources naturelles
notamment avec les forêts, les mines . . . mais toutefois l’ragent tirés n’est pas
forcément investi dans les autres domaines économiques et ce sont surtout les
étrangers implantés en Afrique qui en tirent profit sans penser à investir en
Afrique pour créer des millions d’empli pour réduire de peu le chômage et
élever d’un cran l’économie. Les difficultés sont omniprésentes dans tous les
domaines de l’économie rendant l’Afrique de plus en plus vulnérable aux
conjonctures économiques internationales. Cette économie ne décolle pas à
cause d’un manque considérable d’infrastructures, d’investissements locaux et
étrangers, l’insuffisance d’une main d’œuvre qualifiée.
Le continent africain connait un coût de communication, les tarifs
téléphoniques internationaux et du réseau internet avec la fibre optique qui est
8
considérée comme un prestige par de nombreux africains sont parmi les plus
élevés du monde. Un coût de transport local également élevé compte tenu de
l’enclavement de certains pays et le manque constant de réseaux de transport.
Il est de même pour le transport international en raison des accords restrictifs.
Du fait que les ports africains sont encore peu compétitifs et modernisés par
rapport à ceux d’Europe. Le déchargement et le chargement des navires sont
souvent lents suite aux infrastructures peu modernes, l’absence des grues et du
personnel qualifié. Aucune des grandes villes africaines n’est une métropole de
premier rang à l’exception de Lagos au Nigéria, Luanda en Angola, Pretoria en
Afrique du Sud peuvent au moins se démarquer. Les Etats africains sont en
carence sévère de compagnies aériennes florissantes à cause d’un manque
d’avion de long courrier et de fret, des aéroports modernisés capables
d’accueillir des avions de tout genre.
S’ajoute aussi, le manque de chemin de fer nationaux et internationaux
capables de relier de grandes villes suite aux mauvais états des chemins de fer
qui sont devenus instables et vétustes, le fonctionnement des anciennes
locomotives qui nécessitent des entretiens interminables et la venue des pièces
de rechange venant du monde entier.

Les défis à relever :

Pour assurer un bon développement de l’Afrique, il faut :

Il faut améliorer les conditions de vie des populations. C’est-à-dire les


gouvernements africains ont la lourde tâche d’assurer la sécurité
physique, sanitaire et alimentaire des populations ;
Créer des emplois pour conditionner le niveau de vie de tous ;
Investir dans le domaine éducatif car il conditionne le développement
des Etats ;
Poursuivre la voie de la démocratisation ;
Régler les différends et les violences ethniques, politique et religieux par
voie pacifique et non par la guerre ;
Maitriser les frontières terrestres et aériennes ;
Lutter contre toute forme de corruption endémique ;
Les dirigeants africains ne doivent pas confisquer les revenus nationaux
au désavantage du développement ;
La stabilisation de la situation politique pour l’émergence du continent ;
Elever le revenu annuel pour promouvoir le développement des
infrastructures de transport, de santé et des industries de base ;
Encourager les initiatives pour le développement local ;
Les gouvernements africains doivent tenir compte des spécifités
africains ;

9
Dans le domaine agricole nous avons besoin d’une révolution
permettant de parvenir à une meilleure production agricole afin qu’elle
soit intensive et diversifiée sans aller à l’encontre des règles
environnementales tout en combattant la déforestation, la pollution ;
Veiller au ralentissement de la croissance ;
Absorber le chômage qui permettra d’accroitre et d’améliorer les
équipements des industries ;
Appliquer une politique antinataliste ;
Obliger les mesures contraceptives pour parvenir à une baisse
importante de la fécondité car elle permettra aux familles d’augmenter la
capacité d’épargne et d’investissement ;
Décentraliser les Etats ;
Appliquer une politique sanitaire ;
Assurer une protection maternelle et infantile ;
Eviter les tabous au sujet du sexe afin d’éviter une maternité précoce des
adolescents ;
Les dirigeants africains doivent tenir compte aux occidentaux
concernant les prix des matières premières ;
Créer une monnaie commune à tous les pays africains ;
Enlever toute taxe de douane entre africain ;
Faciliter la circulation des biens et des personnes entre Etat africain ;
Rompre tout accord anormal avec l’occident plus implicitement le pacte
colonial car celui-ci bloque le décollage de l’économie africaine ;
Les dirigeants africains doivent être les maîtres du jeu sur le commerce
des matières premières ;
Diversifier les sources de revenus en se tournant vers certains moins
invisibles sur le continent pour créer des millions d’emploi ;
Augmenter le niveau d’instruction des étudiants tout en réduisant le
coût de scolarité ;
Développer la santé afin d’éviter la forte mortalité qui gangrène l’Afrique
en construisant des hôpitaux modernes avec tous les équipements
modernes et en recrutant des médecins et infirmiers qualifiés ;
Eradiquer de nos sociétés le népotisme, la criminalité ;
Créer des écoles et universités d’excellence pour former les intellectuels
qui seront capables de prendre le relais pour continuer à moderniser le
continent ;
Construire davantage des réseaux routiers et internationaux tout en les
entretenant continuellement ;
Relier les capitales les plus proches comme Brazzaville au Congo et
Kinshasa en République Démocratique du Congo par un pont routier et
ferroviaire ;
Développer l’agriculture et l’élevage pour qu’ils deviennent intensifs
c’est-à-dire à haut rendement.

10
Un fort potentiel de développement

 L’Afrique est un continent riche en ressources naturelles


 Un sous-sol riche en minerais (fer, cuivre, cobalt, dont se servent les
grandes industries pour la fabrication des batteries pour voitures et
smartphones), pétrole, houille, gaz naturel, uranium qui servent pour
l’énergie ;
 L’Afrique possède 60% des réserves de terre arables mondiales, donc
une grande capacité de production agricole ;
 Le coût élevé des denrées alimentaires sur les débouchés internationaux
représente une aubaine pour le développement de la production locale.

L’Afrique un continent convoité

 Convoité par ses ressources énergétiques et minières, les métaux


indispensables aux industries lourdes et de haute technologie
(aéronautique, automobile, . . .)
 Elle possède des terres agricoles qu’elle peut vendre ou faire louer aux
pays défectueux qui en manquent, ainsi depuis 2000, 9,1 millions
d’hectares de terre ont été acquis par des entreprises ou des Etas
 Un intérêt croissant pour les ressources naturelles
 De grands chantiers sont en cours sur le continent qui permettront
d’améliorer les échanges intérieurs et extérieurs : élargissement du port
de Pointe-Noire au Congo-Brazzaville, des lignes de TGV (train à grande
vitesse) au Sénégal, au Maroc, en Côte d’Ivoire, des canaux de transferts
d’eau du Congo au Tchad et tant d’autres.

Conclusion

Les défis restent nombreux à relever afin que l’Afrique sorte de


l’enlisement (embourbement) et de s’intégré dans la mondialisation : maitriser
la croissance démographique et la croissance urbaine, subvenir aux besoins
alimentaires des populations, surpasser l’instabilité politique et progresser
dans le développement régional. Le développement durable qui n’est pour
l’instant la priorité des dirigeants africains devrait être pris en compte car le
rôle du politique est d’assurer le bien-être de la population africaine tout en
accordant à celle-ci un accès équitable aux revenus générés par les richesses du
continent.

11

Vous aimerez peut-être aussi