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Algèbre 1M

Collection d'examens
Contrôle continu 2000-2001
Exercice I
Soient (A, *) un groupe abélien et R une relation définie sur A par:
a R b ⇔ (a * b-1) ∈ A où b-1 désigne le symétrique de b
Montrer que la relation R est une relation d'équivalence.
Exercice II
Soit f un homomorphisme d'un groupe (A, +) d'élément neutre e dans un groupe
(A', +) d'élément neutre e'.
1. En utilisant la propriété f(e) = e', montrer que f(-x) = - f(x).
2. Montrer que Ker f est un sous-groupe de (A, +).
Exercice III
Soit (A, +, .) un anneau unitaire non commutatif d'éléments neutres 0 et 1 pour les
lois + et . respectivement.
Une application f de A dans A est dite opérateur de dérivation si:
 f ( x + y ) = f ( x) + f ( y )
∀ (x, y) ∈ A2 on a: 
 f ( x. y ) = f ( x). y + x. f ( y )
1. Soit a un élément de A. On définit l'application fa par:
fa: A → A
x → fa(x) = a.x - x.a
a. Montrer que fa est un opérateur de dérivation.
b. Calculer f1.
c. Calculer fa(x) lorsque x est un élément du centre C de A.
2. Soit g un opérateur de dérivation sur A, et soit N = {x ∈ A tel que g(x) = 0}.
a. Montrer que 0 ∈ N et 1 ∈ N.
b. Montrer que g(-x) = -g(x).
c. Montrer que (N, +, .) est un sous-anneau unitaire de (A, +, .).

Contrôle continu 2001-2002


Exercice I (5 points)
1. Simplifier l'expression:
X ∩ ( X ∪ Y) ∩ ( X ∪ Y ∪ Z)
2. Montrer que:
X ∩ Y ⊂ (X ∩ Z ) ∪ (Y ∩ Z)
Exercice II (6 points)
Soit (E, *) un magma associatif unifère d'élément neutre e. On définit la relation
binaire R sur E par:
x R y ⇔ Il existe un élément inversible a de E tel que a * x = y * a
Montrer que R est une relation d'équivalence.
Exercice III (5 points)
On munit un groupe additif abélien G de la multiplication notée . (point) tel que:
∀ (a, b) ∈ G2 on a a.b = 0
0 étant l'élément neutre de la loi +.
Montrer que (G, +, .) est un anneau commutatif.
Exercice IV (4 points)
Soit f un homomorphisme surjectif d'un groupe (G, T) d'élément neutre e dans un
groupe (E, *) d'élément neutre e'. Montrer que e' = f(e)

Contrôle continu 2002-2003 (Semestre 1)


Exercice I (5 points)
Soit E un ensemble et A1, A2, ..., An une partition de E. On définit sur E la relation
R de la manière suivante:
x R y ⇔ x et y appartiennent à la même partie
1. Montrer que R est une relation d'équivalence.
2. Quelles sont les classes d'équivalences ?
Exercice II (6 points)
Soit (G, *) un groupe non commutatif sur lequel on définit la relation R par:
x R y ⇔ Il existe un élément inversible a de G tel que y = a * x * a -1
1. Montrer que R est une relation d'équivalence.
2. Quelle est la classe d'équivalence de l'élément neutre e ?
Exercice III (5 points)
On munit l'ensemble R2 des deux lois + et . définies par:
(x, y) + (x', y') = (x + x', y + y')
et (x, y).(x', y') = (xx', yy')
2
Montrer que (R , +, .) est un anneau.
Exercice IV (4 points)
On considère un groupe G et une application f de G dans G définie par f(x) = x -1.
1. Montrer que f est bijective.
2. Montrer que si G est abélien alors f est un automorphisme.

Contrôle continu 2002-2003 (Semestre 2)


Exercice I (5 pts)
Montrer que
si [(A ∪ C) ⊂ (A ∪ B) et (A ∩ C) ⊂ (A ∩ B)] alors C ⊂ B
Exercice II (8 pts)
Soit (A, + , .) un anneau non commutatif. On définit sur A la loi * par:
x * y = x.y - y.x
1. Montrer que * est distributive par rapport à +.
2. Démontrer que x*y = - y*x.
3. Que doit vérifier la loi * pour qu'elle soit associative?
Exercice III (7 pts)
Soit f une application définie de R+ dans R+ par:
f(x) = x2
Montrer que f est un automorphisme sur (R+, ×).

Contrôle continu 2003-2004


Exercice I (7 points)
Soit * une loi de composition interne définie dans R par:
x * y = xy + (x - 1)(y -1)
Etudier la commutativité, l'associativité et l'existence d'un élément neutre.
Exercice II (7 points)
Soit G = R*×R* et T la loi de composition interne dans G définie par:
( x, y )T ( x' , y ' ) = ( xx' , yy ' )
Montrer que (G, T) est un groupe commutatif.
Exercice II (6 points)
Soit (G, *) un groupe non abélien.
1. Montrer que le centre C de G est un sous-groupe de G. On rappelle que le centre C
est formé par les éléments de G qui commutent avec tous les éléments de G, c'est-à-
dire:
C = {x tel que x ∈ G et ∀ a ∈ G, on a a*x = x*a}
2. On désigne par x-1 le symétrique de x. Montrer que:
∀ (x, y) ∈ G×C ⇒ x-1yx ∈ C

Contrôle continu 2004-2005


Exercice I
Dans l'ensemble des réels, on considère la relation R définie par:
x R y ⇔ x2 + y2 = 2xy
Montrer que R est une relation d'équivalence. (Il est préférable d'écrire la relation
sous une forme plus simple).
Exercice II
Soit G = R×R* et T une loi de composition dans G définie par:
(a, b)T (c, d ) = (a + bc, bd )
a. Montrer que (G, T) est un groupe.
b. Soit H = {(a, 1) ; a ∈ R}. Montrer que H est un sous-groupe de G.
c. Démontrer que l'application f de R dans H définie par f(x) = (x, 1) est un
isomorphisme du groupe (R, +) dans le groupe (H, T).
Exercice III
Soient A, B et C trois parties d'un ensemble E. Montrer que:
(A\B)\C = A\(B∪C)

Contrôle continu 2005-2006


Exercice I (6 points)
On considère la relation binaire R définie sur l'ensemble des entiers N par:
x R y ⇔ |x - y| = x - y
Montrer que R est une relation d'ordre total.
Exercice II (5 points)
Dans l'ensemble des réels non nuls, R*, on considère la loi T définie par:
x
∀ (x, y) ∈ R*2, on a x T y =
y
a. Montrer que T est interne.
b. Montrer que cette loi admet un élément neutre à droite mais elle n'admet pas un
élément neutre à gauche.
c. Quel est l'inverse de x à droite?
d. Montrer que cette loi n'est pas associative.
Exercice III (5 points)
Si H est un sous-groupe d'un groupe multiplicatif G, on dit que H est distingué si:
∀ a ∈ H et ∀ x ∈ G ⇒ x-1ax ∈ H
Montrer que si H et K sont deux sous-groupes distingués de G alors H∩K est un
sous-groupe distingué de G.
Exercice IV (4 points)
On considère l'application f de R dans R, définie par:
x −1
∀ x ∈ R, f(x) = 1 +
x +1
a. Déterminer Ker f.
b. Montrer que f est bijective.
Examen final 2000-2001
Exercice I
Soit une application linéaire f de R2 dans R3 tel que:
∀ V ( x, y ) ∈ R2 on a f (V ) = W = ( x + y ) i + ( x + y ) j + ( x + y )k
1. Démontrer que Ker f et Im f sont des droites vectorielles engendrées respectivement
par des vecteurs à déterminer.
2. Vérifier la relation: dim R2 = dim Ker f + dim Im f.
Exercice II
Soit un espace vectoriel E possédant une base B = (i, j) et soit f une application
linéaire de E dans E telle que:
f(i) = i + 2j et f(j) = -2i - 4j
1. Calculer l'image V'(x', y') d'un vecteur V(x, y) de E.
2. Déterminer Ker f et donner sa dimension.
3. Montrer que Im f est engendrée par le vecteur (1, 2).
4. f est-elle injective ? Justifier.
5. f est-elle surjective sur E ? Justifier.
Exercice III
Soit un ensemble E de dimension 3 et soit les vecteurs e1 = (0, 1, 1); e2 = (1, 0, 1) et
e3 = (1, 1, 0) rapportés à la base canonique.
1. Montrer que l'ensemble B = {e1, e2, e3} est une base de E.
2. Trouver les composantes du vecteur x = (3, 2, 1) dans la base B.
Exercice IV
Soit (G, .) un groupe multiplicatif. On définit la translation à gauche γa de G dans
G par: γa(x) = a.x.
Montrer que si γa est injective et s'il existe un élément b de G tel que a.b = a alors
b = e, où e est l'élément neutre de G.
Examen final 2001-2002
Exercice I (5 pts)
Dans l'espace vectoriel des fonctions numériques définies sur R, soient les
fonctions:
f1(x) = cos 2x, f2(x) = 1, g1(x) = sin2x et g2(x) = cos2x
Montrer que les ensembles {f1, f2} et {g1, g2} engendrent le même sous-espace
vectoriel. (On peut montrer que E1 = E2 avec E1 = <f1, f2> et E2 = <g1, g2>)
Exercice II (5 pts)
Soit un espace vectoriel E possédant une base B = (i, j) et soit f une application
linéaire de E dans E telle que:
f(i) = 5j et f(j) = -2i
1. Calculer l'image V'(x', y') d'un vecteur V(x, y) de E.
2. Déterminer Ker f et en déduire une propriété de f.
3. Déterminer Im f et donner sa dimension.
Exercice III (5 pts)
Soient un ensemble E de dimension 3 et les vecteurs e1 = (0, -2, 1); e2 = (1, 0, 2) et
e3 = (2, 1, 0) rapportés à la base canonique.
1. Montrer que l'ensemble B = {e1, e2, e3} est une base de E.
2. Soit e4 = (3, -1, 2). Montrer que e4 est lié à e1, e2 et e3 et donner la relation de
liaison
Exercice IV (5 pts)
Soit G =R - {1} une partie de l'ensemble des réels. On munit G de la loi T définie
par:
∀ (x, y) ∈ G2 on a x T y = 1 - (1 - x)(1 - y)
Montrer que (G, T) est un groupe abélien.
Examen final 2002-2003 (Semestre 1)
Exercice I (6 pts)
1. Prouver que les trois vecteurs e1(1, 1, 1), e2(5, -1, 3) et e3(2, 3, -1) forment une base
de R3.
2. Trouver dans cette base les coordonnées du vecteur u(-1, 6, -2).
Exercice II (4 points)
Dans R4, on considère la famille suivante:
x1 = (1, 2, 0, 1), x2 = (2, 1, 3, 1) et x3 = (2, 4, 0, 2)
1. Trouver le rang de cette famille.
2. Déterminer une base du sous-espace engendré par {x1, x2, x3}.
Exercice III (6 points)
Soit f l'application de R3 dans R3 définie par f(x, y, z) = (x', y', z'), avec:
x' = x + y + z ; y' = x - y + 2z et z' = x - 2y - z
1. Montrer que f est linéaire.
2. Déterminer Ker f et en déduire que f est bijective.
Exercice IV (4 points)
Si la famille {x1, x2, x3} d'un K-espace vectoriel E est libre, en est-il de même pour
la famille {u1, u2, u3} tels que:
u1 = x1 + x2 , u2 = x2 + x3 et u3 = x3 + x1
Examen final 2002-2003 (Semestre 2)
Exercice I (6 pts)
On considère dans R3 les vecteurs e1(1, 0, 1), e2(2, 1, 3) et e3(0, 1, -1) et
e4(3, 2, -1).
1. Montrer que {e1, e2, e3} est une base de R3.
2. Donner les coordonnées du vecteur e4 dans la nouvelle base.
Exercice II (4 points)
Dans R3, on considère le plan vectoriel P défini par:
∀ V(x, y, z) ∈ P ⇔ x - y + z = 0
1. Trouver une base de P.
2. Trouver l'intersection de P avec la droite vectorielle D engendrée par le vecteur
w(2, 1, 1).
Exercice III (6 points)
Soit f l'application linéaire de R3 dans R3, de base canonique (i, j, k), définie par:
f(i) = i + j - k , f(j) = 2i - k et f(k) = i - j + 2k
1. Déterminer Imf et Ker f .
2. f est-elle un automorphisme sur R3? Expliquer.
3. Déterminer f -1(i), f -1(j) et f -1(k).
Exercice IV (4 points)
Soit a un nombre réel strictement positif. Montrer que si a ≠ 1, alors l'application
f(x) = ax de (R, +) dans ( R *+ , ×) est un isomorphisme de groupes.
Examen final 2003-2004
Exercice I (7 pts)
Dans le R-espace vectoriel E de base (i, j, k), on considère l'application linéaire f de
E dans E définie par f(i) = e1, f(j) = e2 et f(k) = e3, tels que:
e1 = i + j + k, e2 = 2i + j et e3 = j - 2k
a. Montrer que l'ensemble {e1, e2, e3} est une base de E.
b. Déterminer Kerf et déduire que f est un automorphisme sur E.
c. Trouver les coordonnées du vecteur V = 2i - j + k dans la nouvelle base.
Exercice II (5 pts)
Soient f1 et f2 les fonctions définies sur ]-2, 2[ par:
1 1
f1 ( x) = et f 2 ( x) =
x−2 x+2
a. Montrer que les fonctions f1 et f2 sont linéairement indépendantes.
4
b. Montrer que la fonction f définie sur ]-2, 2[ par f ( x) = appartient au sous-
x −4
2

espace vectoriel engendré par f1 et f2.


Exercice III (3 pts)
Dans l'espace R3 rapporté à sa base canonique (i, j, k), on considère le sous-espace
vectoriel E engendré par les deux vecteurs i et (j + k). Trouver la relation qui doit
exister entre les coordonnées x1, x2 et x3 d'un vecteur x = (x1, x2, x3) de R3 pour que
x soit un élément de E.
Exercice IV (5 pts)
Considérons dans R4 les vecteurs:
e1 = (1, -2, 1, 0), e2 = (-1, 0, 1, 1), e3 = (2, -1, 0, -2) et e4 = (4, -4, 2, -3)
Démontrer que les vecteurs sont linéairement dépendants et trouver la relation de
liaison.
Examen final 2004-2005
Exercice I
Dans cet exercice, C désigne le corps des nombres complexes. On considère, dans
le C-espace vectoriel C3, les vecteurs:
e1 = (1 + i, 1, 0), e2 = (0, 1 - i, 1) et e3 =(-2,3 + i, 2 + 2i)
1. Quel est le rang du système S = {e1, e2, e3}.
2. Trouver une base de l'espace E engendré par S.
Exercice II
On considère le sous-espace vectoriel E de R3 engendré par les vecteurs:
e1 = (0, 1, 1), e2 = (1, 0, 1) et e3 = (-1, 3, 2)
et le sous-espace F de R3 tel que:
F = {(x, y, z) ∈ R3 tel que x = y + z}
1. Déterminer une base B1 de E et en déduire dimRE.
2. Déterminer une base B2 de F et en déduire dimRF.
3. Déterminer une base B3 de E∩F.
Exercice III
Dans l'espace R3 de base B = {i, j, k} on considère l'application linéaire f définie
par:
 f (i ) = j + k

 f ( j) = i + k
 f (k ) = i + j

et soit e = i + j + k.
1. Montrer que:
∀ u = xi + yj + zk ∈ R3 ⇒ f(u) = (x + y + z)e - u
2. En déduire la dimension du sous-espace E définie par f(u) = -u.
3. Déterminer Kerf et en déduire la dimension de Imf.
Exercice IV
Dans le R-espace vectoriel R2 de base B = {i, j} on considère l'application f définie,
de R2 dans R2, par:
∀ V = (x, y) ∈ R2 ⇒ f(V) = (x + 3y, x - y)
1. Montrer que f est linéaire.
2. Démontrer que f est un automorphisme sur R2.
3. Montrer que l'équation f(V) = aV avec V ≠ 0 n'est possible que si a = 2 ou a = -2.
4. Montrer que les sous-espaces vectoriels E1 et E2 de R2 vérifiant respectivement
f(V) = 2V et f(V) = -2V sont engendrés respectivement par les vecteurs (3, 1) et
(1, -1). (on peut remplacer a par sa valeur dans le système de la partie précédente
pour ne pas répéter le calcul).
5. Montrer que les vecteurs engendrant E1 et E2 forment une base B de R2.
6. Trouver les coordonnées de V = (x, y) dans cette nouvelle base.
Examen final 2005-2006
Exercice I (8 points)
Soit f une application linéaire de R3, de base canonique {i, j, k}, dans R3 tels que:
f(i) = 2i - j + k, f(j) = i + j - k et f(k) = i - 2j + 2k.
1. Déterminer une base B1 de Imf.
2. Déterminer une base B2 de Kerf.
3. Déterminer Imf ∩ Kerf.
4. En déduire que Imf ⊕ Kerf = R3.
Exercice II (4 points)
On considère le sous-espace vectoriel E de R3 engendré par les vecteurs:
e1 = (1, 1, 1) et e2 = (1, -1, 0)
et le sous-espace F de R3 tel que:
F = {(x, y, z) ∈ R3 tel que x + y - 2z = 0}
Montrer que E = F.
Exercice III (4 points)
Dans l'espace vectoriel R3, on considère le plan vectoriel:
P = {V(x, y, z) ∈ R3 / z + 2x = 0}
et la droite vectorielle D engendrée par le vecteur e = i + 2j - k.
Décomposer le vecteur V = 3i + 15j - 5k sous forme d'une somme de deux vecteurs
u et v de sorte que u ∈ P et v ∈ D.
Exercice IV (4 points)
Dans le R-espace vectoriel R2 de base B = {i, j} on considère l'application linéaire f
définie, de R2 dans R2, par:
∀ V = (x, y) ∈ R2 ⇒ f(V) = (3x + 2y, 2x + 3y)
1. Montrer que Imf est engendrée par les vecteurs e1 = (3, 2) et e2 = (2, 3).
2. On note g(V) = f(V) - V. Déterminer Kerg.

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