Le terme de « fausse guerre », revendiqué par le correspondant de guerre Roland Dorgelès,
est utilisé par Le Figaro dès janvier 1940. L'expression pourrait être une traduction de « drôle de guerre », une expression ironique du sénateur américain William Borah signifiant « fausse guerre, fausse guerre ».
La Fausse Guerre sert de toile de fond à de nombreuses œuvres littéraires, comme le
Balcon dans les bois de Julien Gracq (1958), que l'auteur s'inspire de son séjour dans les Ardennes au début de la Seconde Guerre mondiale. Un engagement également pris par l'écrivain Lucien Rebatet qui, dans son livre "Les Décombres" (1942), déplorait la stagnation provoquée par la fausse guerre, décrivant une armée mal entraînée, mal dirigée et finalement échouée. , face à la menace allemande.
En 1939, Pierre Dac introduit le terme « chleuh » pour désigner les soldats allemands lors d'une tournée sur la ligne Maginot.