Maupassant : « De même ». J : « Je vais vous interviewez sur votre nouvelle « Le Papa De Simon, asseyons- nous ». M : « En effet, Mademoiselle ».
AUTEUR, SA VIE :
J : « Commençons, dites-moi en plus…Vous êtes née à Miromes… ».
M : « Miromesnil, au Château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques le 5 Août ». J : « En quelle année dites-moi ? » M : « En 185O ». J : « Où avez-vous vécu ? » M : « J’ai passé mon enfance à Etretat. Puis à treize ans, je suis parti étudier à Yvetot en Seine-Maritime et quelques années plus tard au lycée de Rouen. Je suis donc venu à Paris pour étudier le droit. Quelques temps après, je m’engage comme volontaire pour la guerre franco-prussienne. Après la guerre, mon père a embauché un homme pour terminer mon service militaire, c’est alors que je me suis installé à Paris. Il n’y a pas longtemps, j’étais commis au Ministère de l’Instruction Publique et bien avant commis au Ministère de la Marine ». J : « Comme vous le disiez toute à l’heure, vous avez pratiqué le droit. Mais aujourd’hui à part votre talent d’écrivain, pratiquez vous un autre métier, en rapport avec le droit ? » M : « Pour tout vous dire, parallèlement à mes études de droit, il y a eu, comme je vous le disais toute à l’heure, la guerre. Et après cela, j’ai plutôt approfondi dans la littérature Française ». J : « Justice soit faite ! Revenons à nos moutons, quels sont vos souvenirs, qui vous ont le plus marqué ? » M : « Tout d’abord, l’homme que j’ai sauvé de la noyade pendant mes vacances à Etretat qui n’était d’autre que le poète : Charles Algernon Swinburne. Puis, il eut aussi le jour où j’étais chez Flaubert, un ami d’enfance à ma mère où j’ai rencontré le romancier russe Ivan Tourgueniev et l’écrivain Emile Zola. Mais l’événement qui reste le plus bouleversant est le jour où j’ai appris que j’étais atteint de la Syphilis. Qui est une maladie infectieuse qui perturbe mon système nerveux à ce que m’a dit mon médecin ».
SON ŒUVRE, LES GENRES
LITTERAIRES : Journaliste : « Citez moi, un roman, une nouvelle, une pièce de théâtre et une poésie que vous avez écrit. » Maupassant : « Donc pour le roman, je n’en ai pas encore publié mais je suis en pleine écriture d’un roman qui va s’appeler « Une Vie » cela livre les rêves et les désillusions de Jeanne, la fille d'un baron qui n'a longtemps imaginé sa vie qu'au travers " du prisme idéalisant de ses rêves".Ensuite, la pièce de théâtre « La Trahison de la comtesse de Rhune » qui est une pièce dramatique que j’ai présenté successivement à la Comédie-Française, par l’intermédiaire de Zola et de Flaubert. Sans qu’elle ne soit jamais retenue, par mon plus grand désespoir. Puis, le poème « Désirs » qui est un poème d’amour. Et pour finir, la nouvelle « Le Papa De Simon ».
SON ŒUVRE, LES SUJETS DES
ŒUVRES :
J : « Parlez-moi plus de votre nouvelle. »
M : « Le Papa De Simon raconte l’histoire d’un enfant Simon, qui pour sa première rentrée à l'école, subit les moqueries des autres enfants. La rumeur dit qu'il n'a pas de père. Je conte qu’il est le fils naturel de la Blanchotte qui est une femme seule et abandonnée par le père de Simon. Cet enfant veut se noyer, mais un forgeron, l'aperçoit et lui explique qu'il ne faut pas se suicider. Je relate comment la Blanchotte, le forgeron et Simon deviennent une famille. Ainsi Simon est heureux, il va à l'école et annonce haut et fort qu'il a maintenant un papa. À la fin du récit, le forgeron se marie avec la Blanchotte, et les camarades de Simon cessent de le tourmenter. Voilà, une histoire qui se termine en beauté comme je dis souvent. » SON ŒUVRE, LE STYLE : J : « Dans toutes vos créations qu’elle style voulez-vous faire ressortir pour nous lecteurs de vos nouvelles, pièce de théâtre, poème, romans et autres ? Maupassant : « À vrai dire, dans chacune de mes créations j’essaye toujours de faire ressortir la réalité des choses, pour que mes lecteurs se retrouve dans mes textes. » Journaliste : « Merci à vous Mr Maupassant, d’avoir répondu à nos questions et voulez-vous adresser un dernier mot à nos lecteurs du « Le Petit Parisien » ? M : « Bien sûr, merci à tous mes bouquineurs qui me lisent, me relisent et me soutiennent dans chaque pas de ma vie. Et merci à vous de m’avoir aussi bien accueilli et ce sera avec plaisir de recommencer une prochaine fois. Au revoir. » J : « Bonne continuation dans vos œuvres et j’espère à bientôt. Au revoir. »