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SYSTÈMES NUMÉRIQUES
SESSION 2019
______
Durée : 6 heures
Coefficient : 5
______
L’usage de tout modèle de calculatrice, avec ou sans mode examen, est autorisé.
Ce sujet comporte :
Présentation du système PR1 à PR11
Sujet
Questionnaire Partie 1 Électronique S-Pro1 à S-Pro6
Document réponses à rendre avec la copie DR-Pro1 à DR-Pro3
Questionnaire Partie 2 Physique S-SP1 à S-SP9
Document réponses à rendre avec la copie DR-SP1 à DR-SP3
Documentation DOC1 à DOC15
Dès que le sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
Chaque candidat remettra deux copies séparées : une copie « domaine professionnel » dans
laquelle seront placés les documents réponses pages DR-Pro1 à 3 et une copie « Sciences
Physiques » dans laquelle seront placés les documents réponses pages DR-SP1 à 3.
1.1. Présentation
Le K-LMP LAB est un laboratoire de microbiologie mobile qui permet de réaliser des analyses
médicales sur site, dans le domaine de la santé, médecine vétérinaire, sécurité agro-
alimentaire, surveillance environnementale, etc.
2. ANALYSE DU SYSTÈME
Les parasites sont obtenus à partir de prélèvements sanguins réalisés chez des patients
présentant un accès palustre. Les parasites sont déposés dans des puits de « plaques
96 puits » contenant ou non des médicaments à différentes concentrations.
Les puits ne contenant pas de médicament seront les puits témoins correspondant à 100% de
croissance des parasites. Les plaques sont placées dans l'incubateur réglé de façon à obtenir
une température de 37 °C et des teneurs en O2 de 5 à 15 %, en CO2 de 5 % ± 1 % et en N2 de
80 à 90 %.
Après 72 heures d'incubation, les plaques sont retirées de l'incubateur et sont ensuite
congelées à -20 °C.
La croissance des parasites dans les puits des « plaques 96 puits » est quantifiée à l’aide d’un
test immunologique, sachant que plus la concentration en médicament dans le puit est forte,
moins le parasite se sera multiplié. Dans les puits ne contenant pas de médicament, le facteur
de multiplication du parasite est compris entre 2 et 4.
L’incubateur se pilote grâce aux boutons de sa face avant permettant à l’opérateur de saisir les
paramètres de fonctionnement : température, concentration en CO2 et O2, cycle de
fonctionnement, etc.
Les enregistrements sont réalisés toutes les 20 secondes. L'enregistrement des données est
daté afin d'avoir une traçabilité.
Un fichier est créé par jour sur la carte SD. Chaque fichier contient un en-tête de 135 octets et
des enregistrements de 56 octets chacun.
Les régulations en CO2 et O2 sont effectuées toutes les minutes. Les consignes sont
comparées aux valeurs mesurées par les capteurs et l’écart est compensé par une injection
maîtrisée et calculée en azote ou en CO2.
Pour chaque phase de régulation (toutes les minutes) les valeurs Min et Max sont mises à jour
et les valeurs des capteurs et des consignes sont enregistrées dans un fichier.
Lors de l’ouverture de la porte, les régulations sont stoppées, un affichage spécifique apparaît
et un signal sonore est émis. Les phases d’ouverture de porte doivent être les plus courtes et
les moins fréquentes possibles afin de limiter au maximum les perturbations dans l’enceinte
d’incubation.
Les valeurs numériques de certaines exigences seront à préciser dans le document réponses
IC8
Q1. Établir la liste des équipements essentiels qui constituent le K-LMP LAB.
Q2. Établir la liste les éléments qui permettent d’assurer la continuité électrique du système
en précisant le rôle de chacun.
Q3. Énoncer les éléments qui composent le système de régulation de la température lors de
la mise en culture avec l’incubateur INCFLOW.
Q4. Indiquer les types de capteurs utilisés pour la régulation de CO2 et d’O2 et expliquer le
principe de régulation.
Q5. Expliquer le choix d’une consigne de 37 °C pour la régulation de température dans le cas
de l’exemple d’utilisation donné.
Lors d’une campagne de mesure un fichier de stockage est généré chaque jour selon les
informations données à la page PR6.
(On rappelle que : kilo = 103, kilo Binaire -noté ki- = 210)
L’horodatage des données nécessite l’utilisation d’une horloge interne.
Q7. Calculer la taille d’un fichier d'enregistrement des données en octets et en kilo-octets
binaire sur une durée de 24 h.
Caractériser une liaison consiste à définir si la liaison est : série, parallèle, synchrone,
asynchrone, simplex, half-duplex ou full duplex. On se référera à l’IBD page PR9 et au schéma
structurel ‘’carte SD + RTC’’ page PR10.
Les informations relatives à la carte SD sont indiquées page DOC2.
Q9. Préciser, d’après le schéma, le nom, le rôle et le sens des signaux qui assurent la
communication entre la carte SD et le microcontrôleur.
Q11. Compléter, sur le document réponses DR-Pro2, en binaire puis en hexadécimal, les bits
de commande et le champ argument (qui ne sera exprimé qu’en hexadécimal) que le
microcontrôleur doit transmettre à la carte SD.
À chaque mesure l’heure est enregistrée. Elle est déterminée grâce à une ‘’horloge temps réel’’
(RTC) DS1388 repérée IC8 sur le schéma structurel page PR10. La documentation du circuit
DS1388 est donnée pages DOC3 à DOC7.
L’horloge fonctionne en permanence et la fonction chien de garde du DS1388 n’est pas activée.
Q13. Préciser le nom et le rôle des signaux qui assurent la communication entre le DS1388 et
le microcontrôleur et justifier la présence des résistances R39 et R40.
Q15. Identifier, sur le document réponses DR-Pro2, en les entourant, la condition de start et la
condition de stop. Préciser s’il s’agit d'une lecture ou d'une écriture.
Q16. Identifier, sur le document réponses DR-Pro2, en les mettant en évidence, les bits
d’acquittement (ACK).
Q17. Compléter le tableau du document réponses DR-Pro2 en indiquant les valeurs des bits
d’adresse du composant IC8. Donner les valeurs correspondantes de l’octet en
Hexadécimal.
La mise à l’heure de l’horloge nécessite une écriture des registres d’adresses 02h et 03h ainsi
que du registre de contrôle. On désire effectuer la mise à l’heure en programmant 19 h 25
(l’heure est codée de 0 - 24 h).
Q18. Compléter le tableau du document réponses DR-Pro2 en indiquant la valeur des bits à
placer dans les registres d’adresses 02h et 03h.
Q19. Compléter le tableau du document réponses DR-Pro3 en indiquant la valeur des bits 7, 1
et 0 du registre de contrôle.
Q20. Compléter, document réponses DR-Pro3, en binaire puis en hexadécimal, les valeurs
transmises par cette trame pour les deux derniers octets.
La régulation de température est assurée par la carte PR59 (pages DOC9 à DOC12) sur
laquelle est connecté un capteur de température (sonde) de type PT1000 (page DOC8).
Les paramètres du correcteur pour la régulation de température sont imposés dans les registres
internes de la carte PR59.
Le système réalise des mesures de température sur une plage de 0 °C à 50 °C.
Q23. Indiquer le type de mémoire utilisé par le contrôleur de température pour sauvegarder les
paramètres de configuration (correcteur…). Justifier le choix de cette technologie dans le
système.
Q26. Indiquer sur quelle entrée de la carte PR59 il faut connecter la sonde PT1000.
Q29. Compléter le tableau des tensions en sortie du capteur (document réponses DR-Pro3)
Q31. Déterminer la relation liant la tension de sortie VB du circuit I2CB en fonction de VO2.
Q32. Déterminer le type de filtre réalisé par la résistance R11 et le condensateur C2. Préciser
son utilité dans le système.
La relation liant la tension de sortie VA de IC2A à la tension VB est donnée par la formule
simplifiée (aux fréquences de travail) :
VA = VB · (1 + R7/R12)
Q33. Calculer l’amplification maximale qu’il est possible d’obtenir avec la structure associée à
l’amplificateur IC2A.
Q37. Proposer une adresse IP pour le module d’interface permettant de raccorder le système
au réseau « Laboratoire ».
Q38. Déterminer le masque de sous réseau qu’il faut paramétrer dans le module d’interface.
Q39. Déterminer la classe du réseau utilisé et le nombre d’hôtes qu’il est possible de raccorder
sur ce réseau.
Q40. Préciser si les postes « bureautique » peuvent échanger des informations avec les
postes « laboratoire » et indiquer un avantage de cette disposition.
Q41. Indiquer en quoi consiste la fonction « serveur DHCP » assurée par le portail captif.
Commande
CRC
(Hexadécimal)
Q15. Q16.
SCL
SDA
Q17.
MSB LSB R/W
Adresse en écriture $
Adresse en lecture $
Q18.
ADRESSE Bit 7 Bit 6 Bit 5 Bit 4 Bit 3 Bit 2 Bit 1 Bit 0
02h
03h
Q20.
Valeurs en binaire :
S Adresse + R/W A A A P
S Adresse + R/W A A A P
Q29.
% O2 dans l’air Vo2 capteur min Vo2 Capteur Max
Min 5%
MAX 15 %
Présentation
Paroi de
conductivité λ
Hauteur L
Température
Chauffage Température extérieure θext
par
intérieure θint
modules
Peltier Épaisseur e
Largeur L
Figure 1
Le système de chauffage fournit une puissance Pc. La puissance P modélisant les pertes
thermiques, en régime permanent, à travers la paroi de l’enceinte vérifie la loi suivante :
θint − θext = Rth ⋅ P
où Rth est la résistance thermique de la paroi.
Épaisseur e
20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
(mm)
Rth1
0,60 0,90 1,20 1,50 1,80 2,10 2,40 2,70 3,00 3,30 3,60
(°C·W -1)
Figure 2
On admettra que la surface totale S de la paroi de l’incubateur à considérer ici est égale
à 0,412 m2. La résistance thermique Rth est proportionnelle à l’épaisseur e et inversement
proportionnelle à la surface S.
Q42. Montrer que la valeur de la résistance thermique des parois de l’incubateur Rth est égale
à Rth= 4,37 °C·W -1.
On suppose toujours que la température extérieure θext(t), vaut 20 °C. La température intérieure
θint(t) de l’enceinte est initialement égale à la température extérieure θext(t).
À l’instant t = 0, on met en route le chauffage qui fournit une puissance thermique P0 constante.
On modélise cette mise en route par un échelon de puissance PC. Sa transformée de Laplace
sera notée PC(p).
Sans régulation, l’évolution de la différence de température ∆θ(t) = θint(t) - θext(t) entre l’intérieur
et l’extérieur est reportée sur le document réponses page DR-SP1.
enceinte
thermique
Pc(p) ∆θ(p)
HS(p)
Figure 3
θext(p)
enceinte
thermique
Pc(p) ∆θ(p) + θint(p)
HS(p) +
Figure 4
Q47. En déduire, en justifiant votre réponse, si le cahier des charges est respecté.
Afin de respecter le cahier des charges, l’enceinte est incluse dans une boucle de régulation
numérique de température.
Pour évaluer les performances du système, on réalise le protocole de test thermique suivant :
- la température intérieure de l’enceinte est initialement égale à la température extérieure de
20 °C ;
- à l’instant t = 0 s, on met la régulation en fonctionnement en fixant la température de
consigne à la valeur de 37 °C ;
- à partir de l’instant t1 = 7 000 s, la température extérieure dérive de 20 °C vers 0 °C ;
- au-delà de l’instant t2 = 14 000 s, la température extérieure reste stable à 0 °C.
Dans cette partie, on cherche à étudier les performances du système régulé, d’abord sans
correcteur puis avec correcteur.
θext(z)
Système
Numérique
θcons(z) ε(z) ∆θ(z) + θint(z)
+ H(z) +
-
Figure 5
On applique le protocole de test thermique décrit plus haut. Les allures des températures
θcons(t), θext(t) et θint(t) du système régulé sont données sur le document réponses
page DR-SP2.
Q49. Préciser, en justifiant votre réponse, si le système ainsi régulé, répond au cahier des
charges.
θext(z)
Système
Correcteur Numérique
ε(z) Y(z) ∆θ(z)
θcons(z) + θint(z)
+ C(z) H(z) +
-
Figure 6
K z −1
avec HBF ( z) = , HPertu ( z ) = , z1 = 1 − K avec K réel.
z − z1 z − z1
Q51. Rappeler la propriété que doit vérifier z1 pour que le système asservi soit stable.
On admet que le système est stable et on rappelle qu’en régime sinusoïdal permanent, c'est-à-
dire quand les signaux d’excitation sont sinusoïdaux de pulsation ω, z a pour expression
z = e jω T .
e
ε(z)
+ Y(z)
Ci(z) +
K iT e z-1 +
Xi(z) + Yi(z)
-1
z
Figure 7
Yi ( z )
Q54. Déterminer l’expression de la transmittance en z : C i ( z ) = .
Xi ( z)
Y(z) 1
C(z)= =K p +K iTe .
ε(z) z-1
t (s)
Figure 8
Q56. Indiquer, en justifiant votre réponse, si le cahier des charges est respecté.
Features
• RS232 serial interface, 115200 bauds, 1 start, 8 bit, 1 stop bit, no parity, no handshake (no
flowcontrol).
• Slave and/or stand-alone unit
• All communication with ASCII char
• EEPROM register holding startup regulator values
• Advanced PID regulator system, where all parameters can be adjusted
• Possibility to get the actual temperature values
• Possibility to get runtime register values
• Saving LOGG data every 20min. Can be used to check voltage/current/temp values.
Un caractère est codé sur un octet (8 bits) en suivant la table ASCII donnée dans la
documentation page DOC15.
L’émission de chaque caractère d’un message commence par un bit « Start » (niveau logique
« 0 ») et se termine par un bit « Stop » (niveau logique « 1 »).
Lors de la transmission d’un caractère, le bit de poids faible, LSB, est émis en premier ; le bit de
poids fort, MSB, est émis en dernier. Aucun bit de parité n’est émis.
Q57. Préciser si cette transmission se fait en bande de base ou sur fréquence porteuse.
Q58. Calculer le débit binaire D puis vérifier la compatibilité de cette valeur avec celle donnée
sur la documentation du contrôleur de température PR59 (ci-dessus).
20·103
θext = 20 °C
18·103
θint(∞) =
Réponse thermique de l’enceinte à un échelon de puissance
τ=
t (s)
6·103
4·103
2·103
0
18
16
14
12
10
θcons(t)
θext(t)
θint(t)
t (s)
Température (°C)
θext 20 °C 0 °C
ε0
90
80
70
.
60
50
t/TB
Trame RS232
40
30
20
10
0
15
0
10
-10
-15
-5
5
The slave address byte is the first byte received following the START condition from the master device.
The slave address byte consists of a 4-bit control code. For the DS1388, this is set as 1101 binary for
read and write operations. The next three bits of the slave address byte are the block select bits (B2, B1,
B0). B2 is always logic 0 for the DS1388. These bits are used by the master device to select which of the
three blocks in the memory map are to be accessed. These bits are the three most significant bits of the
word address. The last bit of the slave address byte defines the operation to be performed. When set to
1, a read operation is selected; when set to 0, a write operation is selected.
Each data transfer is initiated with a START condition and terminated with a STOP condition. The
number of data bytes transferred between the START and the STOP conditions is not limited, and is
determined by the master device. The information is transferred byte-wise and each receiver
acknowledges with a ninth bit.
Acknowledge : Each receiving device, when addressed, is obliged to generate an acknowledge (ACK)
after the reception of each byte. The master device must generate an extra clock pulse, which is
associated with this acknowledge bit. The DS1388 does not generate any acknowledge bits if access to
the EEPROM is attempted during an internal programming cycle.
A device that acknowledges must pull down the SDA line during the acknowledge clock pulse in such a
way that the SDA line is stable low during the high period of the acknowledge-related clock pulse. Of
course, setup and hold times must be taken into account. A master must signal an end of data to the
slave by generating a not-acknowledge (NACK) bit on the last byte that has been clocked out of the
slave. In this case, the slave must leave the data line high to enable the master to generate the STOP
condition.
Figures 7 and 8 detail how data transfer is accomplished on the I2C bus. Depending upon the state of
the R/W bit, two types of data transfer are possible :
Following the START condition from the master, the device code (4 bits); the block address (3 bits); and
the R/W bit, which is logic-low, is placed onto the bus by the master transmitter. This indicates to the
DS1388 that a byte with a word address follows after the DS1388 has generated an acknowledge bit
during the ninth clock cycle. The next byte transmitted by the master is the word address and will set the
internal address pointer of the DS1388, with the DS1388 acknowledging the transfer on the ninth clock
cycle.
The master device can then transmit zero or more bytes of data, with the DS1388 acknowledging the
transfer on the ninth clock cycle. The master generates a STOP condition to terminate the data write.
The time and calendar information is obtained by reading the appropriate register bytes. Figure 4
illustrates the RTC registers. The time and calendar are set or initialized by writing the appropriate
register bytes. The contents of the time and calendar registers are in the binary-coded decimal (BCD)
format. The end of the month date is automatically adjusted for months with fewer than 31 days,
including corrections for leap years through 2099. The day-of-week register increments at midnight.
Values that correspond to the day-of-week are user-defined but must be sequential (i.e., if 1 equals
Sunday, then 2 equals Monday, and so on).
Illogical time and date entries result in undefined operation. The DS1388 can be run in either 12-hour or
24- hour mode. Bit 6 of the hours register is defined as the 12- or 24-hour mode-select bit. When high,
the 12-hour mode is selected. In the 12-hour mode, bit 5 is the AM/PM bit with logic-high being PM. In
the 24-hour mode, bit 5 is the 20-hour bit (20–23 hours).
Changing the 12/24 bit requires that the hours data be re-entered in the proper format.
Features
• RS232 serial interface, 115200 bauds, 1 start, 8 bit, 1 stop bit, no parity, no handshake (no
flowcontrol).
• Slave and/or stand-alone unit
• All communication with ASCII char
• EEPROM register holding startup regulator values
• Advanced PID regulator system, where all parameters can be adjusted
• Possibility to get the actual temperature values
• Possibility to get runtime register values
• Saving LOGG data every 20min. Can be used to check voltage/current/temp values.
B. Register
The following registers are defined for the moment, but will change prior to the software release.
Notes:
Adressage CIDR
L’adressage CIDR (Classless Inter-Domain Routing), consiste à donner en une seule représentation
l’adresse IP et le masque de sous réseau.
Exemple : la notation 91.198.174.2/27 désigne l'adresse IP 91.198.174.2 avec le masque constitué de 27
bits à 1 soit 255.255.255.224