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1.1. DEFINITION
1.2. PRINCIPALES CLASSES
1.3. PRINCIPALES BRANCHES
1.4. IMPORTANCE
II.THEORIE GENERALE SIMPLIFIEE DES SEMI-CONDUCTEURS
2.1. RAPPELS D’ELECTROSTATIQUE
2.1.1. CHAMP ELECTRIQUE
2.2.2. CREATION DU VECTEUR CHAMP ELECTRIQUE
2.1.3. ACTION DU VECTEUR CHAMP ELECTRIQUE
2.1.4. RELATION CHAMP-POTENTIEL
2.1.5. CONDENSATEUR
2.2. RAPPELS SUR LA STRUCTURE DE LA MATIERE
2.2.1. LE NOYAU
2.2.2. LES ELECTRONS
2.3. LES SEMI-CONDUCTEURS INTRINSEQUES
2.3.1. LIAISON COVALENTE
2.3.2. IONISATION THERMIQUE
2.3.3. RECOMBINAISON
2.3.4. NOTION DE TROU
2.4. LES SEMI-CONDUCTEURS EXTRINSEQUES
2.4.1. SEMI-CONDUCTEUR DE TYPE N
2.4.2. SEMI-CONDUCTEUR DE TYPE P
2.5. CONDUCTION DES SEMI-CONDUCTEURS
2.5.1. MOBILITE DES PORTEURS DE CHARGE
2.5.2. CONDUCTIVITE DES SEMI-CONDUCTEURS
2.6. EFFET HALL
2.7. DIFFUSION
3.10.2. LIMITATIONS
3.10.3. INFLUENCE DE LA TEMPERATURE
3.10.4. MONTAGE STABILISATEUR ELEMENTAIRE
3.10.5. CALCUL DE LA RESISTANCE R
IV. LES TRANSISTORS BIPOLAIRES A JONCTION
4.1. DESCRIPTION ET SYMBOLE
4.2. EFFET TRANSISTOR
4.2.1. FONCTIONNEMENT A COURANT DE BASE NUL
4.2.2. FONCTIONNEMENT A COURANT DE BASE CONSTANT
4.2.2.1. FONCTIONNEMENT A COLLECTEUR OUVERT
4.2.2.2. FONCTIONNEMENT A COLLECTEUR FERME
4.3. MISE EN EQUATIONS
4.4. CARACTERISTIQUES DU TRANSISTOR
4.4.1. CARACTERISTIQUE IC=f(VCE) A IB CONSTANTE
4.4.2. CARACTERISTIQUE IC=f(IB) a VCE CONSTANTE
4.3. CARACTERISTIQUE VBE = f(IB) À VCE CONSTANTE
4.4. CAR ACTÉ R I STI QU E VBE = f (VCE) À IR CONSTANTE
4.5. RÉGIMES DE FONCTIONMEMENT DU TRANSISTOR
4.6. FONCTIONNEMENT DU TRANSISTOR EN COMMUTATION
4.6.1. TRANSISTOR SATURÉ
4.6.1.1. CONDITION DE SATURATION
4.7. FONCTIONNEMENT DU TRANSISTOR EN AMPLIFICATION
4.7.1. AMPLIFICATEUR LIN ÉAIR E
4.7.2. AMPLIFICATION EN CLASSE A
4.7.2.1. POLARISATION
4.7.2.2. ATTAQUE DE L'AMPLIFICATEUR PAR UN SIGNAL D'ENTREE
4.7.3. AMPLIFICATEUR EN CLASSE B
4.7.3.1. SUPPRESSION DE LA DISTORSION DE CROISEMENT
4.7.4. SCHÉMA ÉQUIVALENT DU TRANSISTOR POUR LES PETITES VARIATIONS
4.7.5. LES TROIS MONTAGES FONDAMENTAUX EN CLASSE A
CHAPITRE I : INTRODUCTION
1.1. DEFINITION : L’électronique est une branche de la science et la technique qui étudie les
mouvements des particules chargées dans le vide, dans les gaz et dans les corps cristallins. Elle
étudie les propriétés électriques des dispositifs employés ainsi que leur mode de
fonctionnement.
De nos jours, l’électronique peut être définie comme étant une branche de la science et de la
technique qui étudie les dispositifs construits autour de la technologie des semi-conducteurs.
1.2. PRINCIPALES CLASSES DE L’ELECTRONIQUE : Les principales classes sont les
dispositifs à vide (tubes à vide), les dispositifs à gaz (tubes à gaz) et les dispositifs à semi-
conducteurs.
1.3. PRINCIPALES BRANCHES DE L’ELECTRONIQUES
Les principales branches sont :
• L’électronique industrielle : Elle étudie les dispositifs électroniques de mesure, de
contrôle, de protection, de surveillance, de détection… ;
• La radio-électronique : Elle concerne toutes les formes de transmission par radio (la
radioastronomie, la radionavigation la télévision la radiodiffusion les satellites, les
radars…) :
• L’électronique biologique : Elle met tous les appareillages au service des études
biologiques :
• L’électronique nucléaire : Elle étudie les processus d’obtention des nucléons et des
rayonnements radioactifs.
1.4. IMPORTANCE
L'électronique joue un rôle crucial dans de nombreux aspects de notre vie quotidienne et occupe
une place prépondérante dans le développement technologique. Voici quelques-unes des
raisons pour lesquelles l'électronique est importante :
✓ Communication : L'électronique est au cœur des systèmes de communication
modernes tels que les téléphones mobiles, les ordinateurs, Internet, la télévision et la
radio. Elle permet le transfert rapide et efficace de l'information à travers le monde.
✓ Informatique : Les ordinateurs, serveurs et autres dispositifs informatiques sont tous
basés sur des composants électroniques. L'électronique est essentielle pour le stockage,
le traitement et la transmission de l'information.
✓ Médecine : Les équipements médicaux modernes, tels que les scanners, les appareils
d'imagerie médicale, les moniteurs cardiaques, etc., dépendent de l'électronique pour le
diagnostic, le suivi et le traitement médical.
✓ Énergie : Les systèmes électroniques sont utilisés dans la production, la distribution et
la gestion de l'énergie. Les panneaux solaires, les éoliennes et les systèmes de contrôle
dans les centrales électriques sont des exemples de l'application de l'électronique dans
le secteur de l'énergie.
✓ Divertissement : Les appareils électroniques sont omniprésents dans l'industrie du
divertissement. Des téléviseurs aux consoles de jeux, en passant par les lecteurs de
En résumé, l'électronique est omniprésente dans notre vie quotidienne et contribue de manière
significative au progrès technologique, à la communication, à la médecine, à l'énergie et à de
nombreux autres domaines. Son importance ne cesse de croître à mesure que de nouvelles
innovations voient le jour.
Que ce soit pour la commande des processus, le contrôle des phénomènes, l’électronique
apporte des solutions simples fiables à un grand nombre de problèmes techniques.
• On appelle équipotentielle, une surface dont tous les points sont au même potentiel.
Dans le cas d’une répartition plane horizontal et infinie de charges, les lignes de champ sont
perpendiculaires à la surface portant les charges.
⃗ ⃗⃗⃗
𝐝𝐕 = −𝐄 𝐝𝐥
On en déduit les propriétés suivantes :
Fig.2.5 : Condensateur
Si on porte respectivement ces conducteurs aux potentiels VA et VB, il apparaît sur les faces en
regard des conducteurs deux charges égales et
- les électrons internes qui occupent les couches internes et qui sont très fortement liés au noyau,
- les électrons périphériques qui occupent la couche la plus externe et qui sont peu liés au noyau.
Tous les atomes tendent à avoir huit électrons sur leur couche externe.
- de l’énergie Wi nécessaire pour ioniser un atome (pour le silicium Wi = 1,12 électron volt =
1,12 x 1,6*10-19 joules),
- de la température absolue T du cristal, suivant la loi :
- tout se passe comme si la charge positive portée par un ion de silicium s’était déplacée de A
en B. En fait ce n’est pas l’ion qui a changé de place, mais la propriété (absence d’électron) qui
a transité de A en B. Cette (absence d’électron) est équivalente à une charge positive + e : nous
l’appellerons trou.
Les électrons libres et les ions de silicium apparaissant en quantités égales, la concentration en
électrons libres (ni), et en trous (pi) sont donc égales :
A chaque électron libre correspond une absence d’électron (trou) : on parle alors de paire
électron-trou.
On obtient un semi-conducteur de type N en injectant dans le cristal de silicium des atomes qui
possèdent cinq électrons sur leur couche périphérique (phosphore, arsenic). Quatre de ces cinq
électrons sont mis en commun avec les atomes de silicium voisins pour réaliser des liaisons
covalentes. Le cinquième électron, inutilisé, est très faiblement lié à l’atome pentavalent. Une
énergie très faible suffit pour le libérer.
A température ordinaire, la quasi-totalité des atomes donneurs est ionisée. Le phénomène décrit
à la figure 13 se superpose a la création de paires électron-trou par les atomes de silicium.
La concentration en atomes donneurs est d’une impureté pour 10 5 a 108 atomes de silicium.
Rappelons qu’a 27°C, l’ionisation thermique intéresse 3 atomes de silicium sur 10 13. Le nombre
de paires électron-trou est donc beaucoup plus faible que le nombre d’électrons libérés par les
atomes donneurs. Du point de vue des charges électriques, on peut donner, du semiconducteur
de type N, la représentation de la figure suivante.
La quasi-totalité des atomes donneurs étant ionisée, la concentration en électrons libres n est
très voisine de la concentration ND en atomes d’arsenic (n = ND). De plus ND est très grand par
rapport à ni = pi. Nous pouvons en conclure que la concentration en trous est beaucoup plus
faible pour le semiconducteur de type N que pour le semiconducteur intrinsèque, ce qui
s’explique par le fait que le grand nombre d’électrons libres favorise les recombinaisons.
REMARQUE
L’ionisation d’un atome d’arsenic, contrairement à celle d’un atome de silicium ne conduit pas
à la création d’un trou. En effet, chaque atome voyant huit électrons sur sa couche périphérique,
la propriété (absence d’électron) devient quasiment insensible au niveau des atomes donneurs
ionisés et la capture d’un électron par ces atomes ne peut être que fugitive.
On obtient un semi-conducteur de type P en injectant dans le cristal de silicium des atomes qui
possèdent trois électrons sur leur couche périphérique (bore, indium). Il manque ainsi un
électron à l’atome trivalent pour réaliser les liaisons covalentes avec les quatre atomes de
silicium qui l’entourent. En réalité, les électrons participant aux liaisons sont indiscernables les
uns des autres. Tout se passe alors comme si un des atomes de silicium voisin avait cédé un
électron à l’atome trivalent de bore créant ainsi un trou dans le cristal de silicium.
L’atome de bore qui capte un électron est appelé atome accepteur. Il a perdu sa neutralité pour
devenir un ion négatif fixe. A température ordinaire, la quasi-totalité des atomes accepteurs est
ionisée. Le phénomène décrit à la figure ci-après se superpose à la création de paires électron-
trou par ionisation thermique entre atomes de silicium. Comme pour le semi-conducteur de type
N, le nombre de porteurs créés par ionisation thermique est beaucoup plus faible que celui
résultant de la présence des impuretés et ceci à cause de la concentration en atomes accepteurs
(1 atome accepteur pour 105 à 108 atomes silicium).
Du point de vue des charges électriques, on peut donner, pour le semi-conducteur de type P, la
représentation de la figure suivante.
- les trous mobiles apparaissent en grand nombre et sont appelés porteurs majoritaires,
- les électrons libres peu nombreux sont appelés porteurs minoritaires. La quasi-totalité des
atomes accepteurs étant ionisée, la concentration p en trous est très voisine de la concentration
NA en atomes de bore. (P≈ NA).
La concentration en électrons libres est beaucoup plus faible pour le semi-conducteur de type
P que pour le semi-conducteur intrinsèque.