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UNIVERSITE DE LA REUNION

Faculté des sciences et technologies

LE2P - Laboratoire d'Energétique, d'Electronique et Procédés

RAPPORT DU STAGE :

DISPOSITIF D’ETALONNAGE DU PYRANOMETRE

KALED Ahmed
M 1 Physique & Ingénierie
Sp. Conversion des Energies Mai-Juin 2008
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SOMMAIRE :
REMERCIEMENTS ……………………….........................…………………..............................3

INTRODUCTION……………………………………………........................................................4

I. PRESENTATION ET DESCRIPTION DES PYRANOMETRE……………………………….5

I.1.LE PARC METEOROLOGIQUE…………………………………………………………………….........................8

I.2.LA STATION METEOROLOGIQUE………………………………………………………………………………..8

I.3.EXEMPLE DE PARC METEOROLOGIQUE……………………………………………………………………….9

I.4.LES SONDES DE TEMPERATURE………………………………………………………………………………..10

I.5.LES SONDES D’HUMIDITE………………………………………………………………………………………..10

II. CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES ET ELECTRIQUE ……………. ……………11


II.1. CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES…… ..….……………………………………………..……...11

II.2. L'INSTALLATION ELECTRIQUE….……………………………………………………………….…...11

VI. L'OPERATION DE CALIBRAGE…………………………………………………………..12

VI.1. LA DESCRIPTION DE LA PROCEDURE ……………………………………………………….……..13

VI.2. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE ETAPE PAR ETAP………………………….……….........15

VI.3. L'INCERTITUDE DU CALIBRAGE…………………………………………………………………...17

VI.3.1. L'INSTABILITE DES DONNEES ELECTRIQUE DE LA LAMPE…………………..………. ……..17

VI.3.2. PYRANOMETER COMPENSE………………………………………………………………………..18

VI.3.3. L'INCLINAISON DE PYRANOMETERS…………………………………………………………......19

VI.3.4. DIFFERENCES DE HAUTEUR DE CAPTEUR ET GEOMETRIE.………………………………….19

VI.3.5. LA REPETABILITE DE CALIBRAGE ET L'INCERTITUDE COMPLETE….......................................20

V. L'OPERATION DE CALIBRAGE PROVISOIRE……………….………………………...12

V.1 . LA DESCRIPTION DE LA PROCEDURE

V.2. EXPLOITATIONS DES DONNEES EXPERIMENTALES …………………………….21

VI.CONCLUSION…………………………………………………………………………..…25

VII.ANNEXE
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REMERCIEMENTS

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît


opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux
qui m’ont beaucoup appris au cours de ce stage, et même à ceux qui ont eu
la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable. je tiens à
remercier Mr P.JEANTY l’ingénieur-recherche , mon maître de stage qui m’a
formé et accompagné tout au long de cette expérience professionnelle avec
beaucoup de patience et de pédagogie et le technicien Yannis Hoareau pour
son aide technique. Enfin, je remercie l’ensemble des Stagiaires et doctorants
du LE2P (Laboratoire d'Energétique, d'Electronique et Procédés) pour les
conseils qu’ils ont pu me prodiguer au cours de ces cinq semaines.

« Un expert, c'est quelqu'un qui a fait toutes ses erreurs dans un champ
réduit d'applications …………… »

Niels Bohr (1885-1962) est un physicien danois


connu pour sa contribution à la physique nucléaire.
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INTRODUCTION

Le laboraroire LE2P possède plusieurs pyranomètres permettant de


detrminer en temps réel l’éclairement solaire. Ces appareils très
sensibles doivent être calibrés tous les deux ans en utilisant un
materiel et une procédure normalisée reconnue sur le plan
international.
Le but de mon stage,d’une durée de cinq semaines, etait de procéder à
l’instalation et à la mise en route d’un module de calibration
dernierement acquis par le laboratoire.
A la fin je devrais élaborer un manuel d’utilisation du dispositif
d’étalonnage à l’attention bien évidement des futurs usagers.
Pour cela, nous présenterons et nous décrirons en premier temps
l’élement central de notre sujet « le pyranomètre ». Ensuite nous
analyserons les conditions environnementales et éléctriques de notre
disposotif et enfin nous établirons l’opération du calibrage.
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I. PRESENTATION ET DESCRIPTION D’UNE


PYRANOMETRE

Un pyranomètre mesure le rayonnement global solaire reçu par une


surface plane sous un angle solide de 2 stéradian. Il peut être
également utilisé pour mesurer le rayonnement réfléchi par le sol ou
le rayonnement diffus de l’atmosphère s’il est accompagné d’un
arceau qui masque le rayonnement direct. Le rayonnement direct
est un composant essentiel du bilan d’énergie. Il est indispensable
pour le calcul de l’évapotranspiration potentielle ou ETP
(équation de PENMAN) et pour la mise en œuvre des modèles
de simulations de croissance des plantes entre autre. Il est la
somme du rayonnement diffus et du rayonnement solaire direct. On
mesure l’énergie reçue par une surface plane. L’unité SI est donc le
watt /mètre carré (W / m²).

Le pyranomètre est constitué d’une


thermopile comportant 64
pseudo- thermocouples de type
cuivre constantan. Ils mesurent la
différence d’énergie reçue par une
surface noire et une blanche. Une
coupelle en verre limite la perte de
chaleur par convection et les effets
perturbateurs du vent. Ce dispositif
accroît les fuites thermiques vers le boîtier et évite un
échauffement trop important de la thermopile. Une cartouche
contenant un produit desséchant (Silicagel par ex.) se fixe sous la
surface réceptrice de l’instrument. Il limite la condensation
interne sur la coupelle qui entacherait les mesures.
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Il doit être installé dans un endroit dégagé, sans obstacle projetant


son ombre sur le capteur et loin d’un mur blanc qui réfléchit le
rayonnement solaire. Il est installé sur un mât de 1.5 mètre de haut
environ. Un niveau à bulle solidaire du corps de l’instrument permet
de surveiller l’horizontalité. Elle est réglée à l’aide de vis de calages à
molette.

CONTRAINTES TECHNIQUES.

L’entretien sur site consiste à changer régulièrement le produit


desséchant. La cartouche doit être remplacée au moins une fois
par an. L’entretien de la coupelle est plus délicat. En effet, elle
doit être propre en permanence. Il faut donc tenir compte des
intempéries (pluies de sable...) et des éléments extérieurs (rosée,
crotte d’oiseau...). On voit que l’entretien d’un pyranomètre n’est pas
aisé et quasi quotidien. Il faut également contrôler l’horizontalité du
capteur à chaque visite sur site.
Au court du temps, les surfaces blanches perdent de leur éclat
(jaunissement) et les noires deviennent grises. Les écarts de
température entre les surfaces blanches et noires sont alors
réduits et entachent la mesure du rayonnement global. La dérive
annuelle du capteur est estimée à 2 - 3%.
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MESURE ET LES SOURCES DE PERTURBATION.

Le contrôle des données de rayonnement peut se faire en comparant


les mesures des sites les plus proches sur une période de 8 jours. Nous
pouvons alors détecter des artefacts pouvant provenir de la rosée
ou d’un problème de condensation sur la coupelle. La
comparaison peut également nous montrer des incidents plus
persistants tels que des coupelles sales.
Le contrôle se fait à l’aide d’une représentation graphique, sous
forme d’une courbe linéaire, du rayonnement (en W /m²) en fonction
du temps (en heure / jour).
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II.LA STATION METEOROLOGIQUE


II.1.LE PARC METEOROLOGIQUE :

C’est un espace gazonné, éloigné des bâtiments, des arbres


etc… et bien dégagé de tout obstacle trop élevé qui pourrait gêner la mesure.
D’une manière générale, l’abri météo contient :
-thermomètre : appareil servant à la mesure des températures.
-girouette : appareil montrant la direction du vent.
-héliographe : appareil de mesure de la durée d’ensoleillement ainsi que
l’intensité calorifique des rayons solaires.
-pluviomètre : appareil servant à mesurer la quantité de pluie qui tombe dans un
lieu en un temps donné.
-télémètre des nuages : c’est un appareil qui projette un faisceaux lumineux dans
le nuage et qui se réfléchit dans le nuage. Un émetteur recueille le faisceau
lumineux et permet de déterminer la hauteur du nuage.
-pyranomètre.

II.2.LES INSTRUMENTS INSTALL2S :

Dans la station, il y a de nombreux instruments statiques et des


enregistreurs reliés à des capteurs disposés à l’extérieur, dans l’air, au sol ou
sous la terre :
-baromètre : instrument à mesurer la pression de l’air
-anémographe : anémomètre enregistreur
-thermographe : thermomètre enregistreur
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II.3. PARC METEOROLOGIQUE DE SAINTE-MARIE :


Nous avons eu l’opportunité de nous rendre au parc météorologique de Sainte-
Marie. (conférer photos ci-dessous).

Pluviomètre abri météo

Héliographe sonde de température ( à gauche )

Sonde d’humidité ( à droite )


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II.3.1.LES SONDES DE TEMPERATURE :


Les sondes de température sont des capteurs électroniques qui différent
selon les propriétés physiques mises en jeu :

-les thermorésistances sont basées sur le fait que la résistance électrique d'un
conducteur métallique augmente avec sa température. Les thermosondes à
résistance de platine sont particulièrement fiables et équipent actuellement les
abris, en raison de la grande stabilité de leur caractéristique et de leur fiabilité.
A titre d'exemple, la résistance des fils de platine d'un modèle de thermosonde
varie quasi-linéairement de 92 ohms à -20°C à 115 ohms à 40°C.

-les thermistances sont des semi-conducteurs dont la résistance varie avec la


température. Elles sont tout particulièrement utilisées dans les radiosondes en
raison de leur faible inertie thermique, d'un encombrement, d'une masse , et
d'un coût faibles.

-les thermocouples sont constitués d'une boucle associant deux métaux


différents au moyen de deux soudures. S'il existe une différence de température
entre les deux soudures, il apparaît une différence de potentiel entre ces deux
points. Les thermocouples sont peu utilisés en météorologie.

II.3.2.LES SONDES D’HUMIDITE :


Le capteur des sondes d'humidité est un condensateur plan dont la
capacité varie en fonction de l'humidité de l’environnement qui se comporte
comme un diélectrique. Ce dernier (film de polymère hygroscopique) possède
une constante diélectrique qui est une fonction de l'humidité relative ambiante.
Une variation d'humidité entraîne une variation de capacité qui se traduit par
une variation de fréquence pour le circuit oscillant dans lequel le condensateur
est inséré. Les capteurs d'humidité usuels sont conçus pour fonctionner entre -
10 °C et + 40 °C, dans une gamme de mesure de 0 à 100 % d'humidité, avec une
précision de quelques %, et un temps de réponse de l'ordre de 30 s.
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III . CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES ET


ELECTRIQUE
III.1. CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES
Pour réaliser de manière précise le calibrage , le dispositif de calibrage
devrait de préférence être installé dans une pièce (chambre) aéré avec une
ambiance thermique contrôlé et aéré et sans aucune réflexion de lumière
venant de murs et d'autres objets ( idéalement une chambre noire ). Les
pyranomètres de référence de Kipp et Zonen sont calibré à une température
approximative de + 20 º C. Donc il est fortement recommandé de maintenir
des conditions environnementales semblables.

III.2. L'INSTALLATION ELECTRIQUE


Le dispositif de mise sous tension du ban d’essai doit se faire dans l’ordre
suivant :
a) En mode manuel :
a.1.Vérifier que le jumper est déconnecté.
a.2.Brancher la prise d’alimentation , vérifier si la LED témoin s’est bien
allumé et si le bouton d’arrêt fonctionne normalement.
a.3.Si tout fonctionne normalement, connecter à présent le jumper.
b) En mode automatique ( relais,……..)
1.Reprendre les étapes a.1et a.2
2.A la place du jumper, connecter le relais….

Eviter d’éteindre et d’allumer la lampe juste après, laisser la


lampe se refroidir avant de le ré-allumer.
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IV. L'OPERATION DE CALIBRAGE

La procédure de calibrage d'intérieur, selon l'ISO 9847 Annexe III, est basée
sur la comparaison côte à côte d’ un côté le pyranomètre de référence et de
l’autre le pyranomètre de teste sous un soleil artificiel stable.
(Kipp et Zonen ) utilise une lampe de décharge du gaz haute-pression de
150 W avec un stabilisateur de voltage. Derrière la lampe il y’a un
réflecteur 16.2 cm de diamètre . Le réflecteur est à 115 cm au-dessus des
pyranomètres qui produise un rayon vertical. L'irradiation aux radiomètres
représente environ 500 W/m ².

Pour minimiser la perte de la lumière à travers les murs et l'opérateur, le


faisceau de lumière est restreint à un petit cône autour de deux
pyranomètres. Le pyranomètre de teste 'T' et la radiomètre de référence 'R'
sont placés côte à côte sur un plan horizontal. Le plan peut pivoter pour
échanger les positions (1 et 2) des pyranomètres. La lampe est centrée sur
l'axe tournant de cette table. En réalité il n'y a aucune incidence normale de
la radiation, mais l'angle d'incidence est le même pour les deux
pyranomètres (3 °) ,ce qui limite les risques. Les pyranomètres ne sont pas
nivelés avec les pieds réglables, mais placés sur leurs bases. L'effet de la
petite inclinaison de rayon est négligeable ( pour comparer cos 3 ° =
0.9986 et cos 4 ° = 0.9976 ).

Une fois que le dispositif de calibrage a été installé, le calibrage est rapide
et simple, mais la procédure doit être effectuée prudemment et
minutieusement. La Section IV.1 décrit la procédure et IV.2 donne des
instructions à suivre étape par étape. On donne la philosophie derrière le
calibrage dans IV.3.
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Partout où les tensions de production sont indiquées, R se réfère à la


référence et T se réfère à l'essai pyranomètre. Quand des signaux sombres
ou des compensations sont indiqués, le symbole "E" est utilisé. Les
mesures dans la position 1 sont indiquées par "1" (voir le paragraphe sur la
plaque tournante), les mesures dans la position 2 sont indiquées par "2". Le
symbole "S" se réfère à la sensibilité.

IV.1 . LA DESCRIPTION DE LA PROCEDURE

Le pyranomètre de référence et le pyranométre de test sont placés côte à


côte sur la plaque tournante dans la position 1. La table peut se tourner
pour échanger des positions. La lampe illumine les deux pyranomètres avec
une intensité d'environ 500 Watts.m-2.

Après l'illumination pendant une minute, les tensions de production des


deux pyranomètres sont mesurées à quelque seconde d’intervalle avec le
voltmètre ou à l’aide d’un logiciel d’acquisition. Les valeurs obtenues sont
appelées R et T. Ensuite, une protection (un bouclier) couvre les deux
pyranomètres, pour qu'ils ne reçoivent pas de lumière. Après une minute, les
tensions de production des deux pyranomètres sont de nouveau mesurées.
Les valeurs obtenues, appelées ' les compensations zéro, sont RE et TE
respectivement. L'ordre de magnitude de cette compensation pour un
pyranomètre Kipp et Zonen est de quelques W/m2. Pour les pyranomètres
d'autres fabricants, cela pourrait être plus important. Ces compensations zéro
doivent être soustraites des valeurs R et T. Les valeurs résultantes sont
R1= R-RE et T1= T-TE.

La possibilité de faire des erreurs en raison de la lumière inhomogène est


toujours présente. Donc, les positions du pyranomètres sont échangées, à la
position 2, en faisant pivoter la plaque tournante et la procédure est
répétée. Les résultats de cette deuxième mesure sont appelés R2 et T2.

La sensibilité ST du pyranomètre de test peut maintenant être calculée en


se basant sur la sensibilité connue du pyranomètres de référence SR :
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Formule1
  
  .
  

Finalement, la vérification des erreurs et la stabilité de la lampe peuvent


être fais,en utilisant les informations des données des pyranomètres.
Si la stabilité n'est pas suffisante, le calibrage devrait être rejeté. La règle
veut que le calibrage n'a réussi que si l'expression suivante est à l'extérieur
de ses frontières :
Formule 2
 . 
0.98 1.02
 .

Cette expression est sensible :

· aux erreurs de lecture par l'opérateur;

· à l’ombrage accidentel d'un des pyranomètres;

· à une mauvaise inter changement des positions;

· à l'instabilité du champ de lumière.

Un mouvement de la lampe influence le résultat de l'expression, bien que


l'effet sur la sensibilité calculée ST soit négligeable en raison du aux
lectures simultanées.
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IV.3 . L'INCERTITUDE DU CALIBRAGE

Le but principal de la procédure de calibrage est de faire une


comparaison univoque du pyranomètre de reference et du pyranomètre de
test. Afin d’aboutir à cela, les deux pyranomètres doivent être exposés à la
même irradiance, dans exactement les mêmes circonférences expérimentals.

Un certain nombre de sources d'erreur qui pourraient affecter la mesure de


calibrage. Les sources potentielles d'erreur sont : instabilité de lampe,
pyranomètre à compensations zéro (A et B), compensation de voltmètre,
différences de hauteur de capteur et inclinaison du pyranomètres. Ces
sources d'erreur sont décrites ci-dessous.

Pour exécuter le calibrage et les calculs suivants, la méthode est basée sur
l’hypothèse que les effets de toutes ces sources d'erreur ont été réduits
au minimum.

IV.3.1. L'INSTABILITE DES DONNEES


ELECTRIQUE DE LA LAMPE

L’instabilité des données électriques de la lampe fait fonctionner en


raison des variations de tension et les changements du champ de lumière
sont heureusement seulement une source secondaire d'erreur. En utilisant la
formule 2 on peut facilement évaluer la totalité de l'instabilité de la lampe
et les dérivations de plus de 2 % dont les calibrages devraient être rejetés
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IV.3.2. PYRANOMETER COMPENSE

Les compensations de pyranomètres produisent des données , même s’il


n’y a pas de lumière . Ces compensations sont corrigées pendant la
procédure de calibrage en faisant les mesures sombres et sont prises en
compte dans la Formule 1.

L'ISO 9060 spécifie deux sortes de compensations; "le compense zéro A"
qui résulte de l'échange de radiation thermique entre les pyranomètres et
leur environnement et "le compense zéro B" qui résulte de changements de
la température d'air ambiant.

Les compensations sont essentiellement causées par le fait que le


pyranomètre incorpore un capteur thermique, qui est sensible à tous les
flux de chaleur. Une haute compensation peut souvent être remédier en
attendant. Il s'installera lentement.

Note importante!

1. Les pyranomètres devraient être hors de la lumière de la lampe quand


l'exposition n'es t pas nécessaire.

2.Les pyranomètres doivent être exploités dans un environnement


thermiquement stable pendant le calibrage.
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IV.3.3. L'INCLINAISON DE PYRANOMETERS


L'inclinaison du pyranomètre et aussi la possibilité que les rayons de
lumière tombent dans à un angle qui n’est pas la perpendiculaire, n'est pas
une source d'erreur significative. Cela peut être facilement démontré en
comparant les valeurs du cosinus des angles de 0 ° et 3 °. Ils diffèrent de
seulement 0.1 %.

IV.3.4. DIFFERENCES DE HAUTEUR DE CAPTEUR


ET GEOMETRIE

Comme précédemment dit dans ce chapitre, le but principal de la


procédure de calibrage est de faire une comparaison univoque du
pyranomètre de référence et du pyranomètre de test, qui devrait être du
même modèle. Dans ce cas la hauteur et la géométrie des deux
pyranomètre sont exactement les mêmes. En général, les erreurs dans la
hauteur sont les menaces les plus sérieuses à la précision de mesure et
devraient être vérifiées à chaque calibrage.

Notons que pour les calibrages en plein air côte à côte , les hauteurs du
capteur sont moins critiques parce que la source du lumière ( le soleil )
est éloigné et le gradient d'intensité est petit.
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IV.3.5. LA REPETABILITE DE CALIBRAGE ET


L'INCERTITUDE COMPLETE

Par l'expérience, l'accord des valeurs calculées de sensibilité (S) sur un


certain nombre de mesures consécutives du même pyranomètre de test
montre la répétition à moins de 0.5 %. L'incertitude de calibrage global du
pyranomètre de test est estimée moins de 1 % comparé avec la valeur
calibrée d'un pyranomètre de référence du même type .
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V. L'OPERATION DE CALIBRAGE PROVISOIRE


A cause d’un contre temps, des défaillances techniques, nous n’avons pas
pu suivre exactement l’ordre de l’opération de calibrage décrite
précédemment.
De ce fait nous avons mis en place une autre manière quasiment similaire de
procéder pour pouvoir quand même obtenir des résultats concrêts.

V.1 . LA DESCRIPTION DE LA PROCEDURE


a) Régler la hauteur de la lampe (environ 30 cm) de manière à obtenir un flux
de rayonnement de 500 W/m2.

b) Comme le cône de la lampe ne peut pas arroser les deux pyranomètres à la


fois .
Placer en premier le pyranomètre de reference afin de s’assurer qu’on obtient
bien un flux de 500 W/m2 et constant.

c) Relever les mesures à l’aide du Datalogger au bout d’un ¼ d’heure.

d) Placer ensuite le pyranomètre de Teste et Relever les mesures au bout


d’un ¼ d’heure .

e) Pour éviter les erreurs de positionnement des pyranomètres. Répéter


plusieurs fois les étapes b), c), d)
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V.2 EXPLOITATIONS DES DONNEES EXPERIMENTALES

Nous avons mesuré le flux avec les différents pyranomètres : le CM11


qui servait de référence et le CMP3 qui servait de test, Le logiciel
d’acquisition de données (Datalogger) nous a permis de collecter les
données via l’ordinateur.

Dispositif de calibrage
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Datalogger (logiciel d’acquisition )


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Tableau de mesure

Ces résultats ont été obtenus en faisant varier la hauteur de la lampe.

H=35 cm P.ref (W/m2) P.test (W/m2) Sensibilité ( V/W/m2


700 660,9 12,86
705 665,36 12,83
696,933 657,83 12,82

Ecart moy
= 0,01555556

H=100 cm P.ref (W/m2) P.test (W/m2) Sensibilité ( V/W/m2


61,026 57,5 12,76
62,57 58,993 12,843
63,64 60,15 12,81

Ecart moy
= 0,01555556

H=85 cm P.ref (W/m2) P.test (W/m2) Sensibilité ( V/W/m2


82,066 77,5 12,82
81,5 76,88 12,83
74,9 70,73 12,82

Ecart moy
= 0,00444444
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P.ref (w/m2) P.test (w/m2) sensibilité (V/W/m2

mesure 1 498,284 517,02 12,56.10e-6

mesure 2 496,6 530,881 12,94.10e-6

mesure 3 492,871 527 12,94.10e-6

mesure 4 501,092 539,25 13,03.10e-6

mesure 5 503,072 532,35 12,79.10e-6

mesure 6 493,454 521,67 12,58.10e-6

mesure 7 499,746 526,092 12,74.10e-6

mesure 8 501,662 532,25 12,84.10e-6

Ecart moy= 0,133

Sensibilité moy = 12,8.10e-6


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Cette fois ci , nous avons effectué huit séries de mesure en fixant la


hauteur de la lampe à 35 cm enfin d’obtenir
d’obtenir un flux d’environ 500
W.m-2 et chaque mesure durait 12 minutes.
Nous avons donc remarquer que plus la lampe est très éloignée plus le
flux devient très faible or avec un flux très faible , les erreurs de
positionnement
onnement deviennent très conséquent d’où le choix de travailler
avec un flux moyen d’environ 500 W.m-2.
W.m

A partir des résultats obtenus, nous aurons pu normalement affirmer


que notre pyranomètre de test est bien étalonné. Toutefois sous
réserve des erreurs
urs de positionnement accumulés , nous ne pouvons
pas attribuer avec précision le nouveau coefficient de sensibilité de
notre pyranométre de test obtenu.

Voici l’ordre de grandeur du coefficient de sensibilité


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VI.CONCLUSION

L’étalonnage des capteurs est une activité peu répandue à La Réunion. Un


dispositif d’étalonnage au sein de l’université permettra de satisfaire un
besoin certes faible mais une telle activité devrait répondre à un réel marché
potentiel , à des croissantes demandes dans un futur proche.

Ce stage a été pour moi très enrichissant dans la mesure où ça m’a permis de
mettre en pratique mes connaissances et d’en acquérir d’autres. Lors de ces cinq
semaines , nous avons pu mette en service le dispositif, seulement sur la partie
électrique nous avons eu un problème de déphasage au niveau courant-tension
qui nous empêchaient d’avoir un rendement satisfaisant de la lampe.

En terme de perspective , comme nous avons constaté qu’à la Réunion , il


n’existe pas un centre dédier à l’étalonnage des Capteurs. Il est nécessaire
d’améliorer ce dispositif enfin de pouvoir étalonner nous même nos
pyranomètres voir nos différentes types de capteurs.
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ANNEXE
DESCRIPTION DE LA PROCEDURE ETAPE PAR
ETAPE

1. Allumez la lampe et le voltmètre.

2. Placez la référence et le
pyranomètre de teste dans la pièce
de calibrage, en dehors de la
lumière de la lampe, afin de laisser
leurs températures se stabiliser.
Donner 2 heures au pyranomètre de
teste de se stabiliser si cela a été en
plein air.

3. Donner 20 minutes à la lampe de


se stabiliser.

4. Mettre le pyranomètre de teste et le référence dans la position marquée


avec la référence. Vérifier que les hauteurs de surface de détecteur sont les
mêmes.

5. Obscurcissez les pyranomètres


avec le mécanisme d’ombrage et
attendre 2 minutes.

6. Exposer les pyranomètres à la


lumière.

7. Après exactement 1 minute après


l’ombrage. Noter les données des
pyranomètres de référence et de
teste. les écrire sur le formulaire de calibrage.

8. Obscurcissez le pyranomètres.

9. Exactement 1 minute après l'obscurcissement, notez les données de la


référence et de teste. Les écrire sur la formulaire de calibrage.

10. Faites tourner la plaque tournante


pour que le pyranomètres soit dans la
position opposée, dans l'obscurité.

11. Exposez le pyranomètres à la


lumière.

12. Après qu'exactement 1 minute


.Noter les données de la référence et
de teste. Notez-les sur le formulaire
de calibrage.

13. Obscurcissez le pyranomètres.

14. Exactement 1 minute après


l'obscurcissement, noter les données de
la référence et de teste . Notez-les sur le
formulaire de calibrage.

15. Calculer le facteur de calibrage


selon la procédure qui est décrite sur le
formulaire de calibrage.

16. Vérifiez si la stabilité de lampe a


été suffisante, selon la procédure qui es t décrite sur le formulaire de
calibrage.

17. Pour des multiples calibrages, recommencer à partir de la l'étape 4.


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Faculté des sciences et technologies

LE2P - Laboratoire d'Energétique, d'Electronique et Procédés


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Bibliographie et référence :

Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil)

Science-ingenieur (http://www.techniques-ingenieur.fr)

Science direct (http://www.sciencedirect.com)

Kipp&Zonen ( www.kippzonen.com)

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