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36 fantasmes

qui allument
les femmes
J. APHRODITE

36 fantasmes
qui allument
les femmes
Pour vous faire plaisir…
L’édition originale de cet ouvrage a été publié sous le titre
TO TURN YOU ON
39 Sex Fantasies for Women
Barricade Books New Jersey (É.-U.)
© 2015 J. Aphrodite
ISBN 978-1-56980-580-0

Réalisation de la couverture: Jean-François Szakacs


Traduit de l’américain par N.G.

Tous droits réservés


© 2016, BÉLIVEAU Éditeur

Dépôt légal: 3e trimestre 2016


Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada

ISBN: 978-2-89092-780-3
ISBN Epub: 978-2-89092-781-0

567, rue de de Bienville


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Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal.
Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une
violation du copyright.

IMPRIMÉ AU CANADA
Aux femmes du monde…
et surtout à celles qui savent
que l’un des principaux buts dans la vie,
c’est d’avoir autant de plaisir que possible.
Table des matières

REMERCIEMENTS
LA RAISON D’ÊTRE DE CE LIVRE
COMMENT LIRE CE LIVRE
1. Votre première expérience
2. Le mari de votre meilleure amie
3. Visite chez le gynécologue
4. La massothérapeute
5. Couverte par un drap
6. Les voisins
7. Au bureau
8. Frère et sœur
9. Domination
10. Une journée de chien
11. Ménage à trois
12. La veuve se fait un nouvel ami
13. Récréation dans la piscine
14. La professeure et l’élève
15. Un après-midi libre
16. Films porno
17. Bondage dans un bar gai
18. Nue sur les genoux du psychothérapeute
19. Rencontre au St-Regis
20. Le garçon livreur
21. Les sœurs
22. Plus le fruit est foncé…
23. Comment séduire la masseuse
24. Le meilleur ami de la femme
25. Une séance en groupe chez le médecin
26. Le couple blanc et l’ami noir
27. Une nouvelle fille en ville
28. Des amis fidèles
29. Le mandat de 500 $
30. Il vous offre à ses amis
31. L’homme en cage
32. La troisième voie
33. Oncle Arthur
34. La bite molle
35. Une aventure dans les quartiers chauds ou la beauté du noir
36. Le prix du jeu
MOT DE LA FIN
Remerciements

La valeur ultime d’un livre de ce genre se trouve dans son application


pratique. Le manuscrit de ce volume a été mis à l’essai par des amies et des
étrangères, et je désire exprimer chaleureusement ma reconnaissance aux
femmes qui m’ont fait part de leurs rêveries les plus intimes, notamment
Peggy, Marilyn, Sherri, Marie-Claude, Jackie, Joy, Alby, Becky, Joan, Pat et
Gerda.
Je désire remercier particulièrement mon éditeur de m’avoir encouragée à
poursuivre ce projet audacieux au moment où ma confiance s’effritait. De
même, je remercie Sandra Lee Stuart, ma réviseure, car elle a su me mettre
sur la bonne voie chaque fois que j’ai perdu mes repères.
La raison d’être de ce livre

Existe-t-il une seule femme qui nierait, même à elle-même, avoir déjà eu un
fantasme sexuel? Les femmes ont longtemps été réticentes à exprimer leur
sexualité, mais aujourd’hui, tout a changé. Avec la publication de nombreux
livres comme Cinquante nuances de Grey, on encourage les femmes à
profiter de leurs fantasmes. Et maintenant, avec 39 fantasmes qui allument les
femmes, j’espère avoir ajouté une dose de plaisir dans leurs vies.
Pendant des années, comme d’autres jeunes femmes, j’avais l’impression
que mon rôle consistait à servir mon partenaire. Ma satisfaction sexuelle était
secondaire.
J’étais souvent insatisfaite, mais je croyais que c’était quelque chose de
normal. Cependant, des livres abordant le sujet des femmes et de leurs
fantasmes se sont bientôt mis à apparaître sur les présentoirs des librairies.
Malheureusement, la plupart d’entre eux étaient généreusement enrobés de
prétention. Ils ne faisaient qu’effleurer le véritable monde du fantasme
sexuel, et ils échouaient à me stimuler. Ce que vous trouverez donc dans ce
livre, c’est une collection de fantasmes destinés à vous allumer.
Je n’ai pas imaginé tous les scénarios de cette collection. J’ai discuté avec
des femmes que je connaissais, et presque toutes ont admis entretenir des
fantasmes sexuels qui les aidaient souvent à obtenir plus de plaisir avec leur
partenaire. Parmi cette collection, certains fantasmes m’ont été révélés par
ces femmes.
Ce que j’ai également appris, c’est qu’un fantasme est un fantasme
seulement s’il vit dans notre imagination. Par ailleurs, nous ne désirons pas
réaliser la plupart de nos fantasmes. Il n’est pas dit que chacun d’eux est
universel, ni que ce recueil contient tous les fantasmes possibles. Il s’agit
plutôt d’un assortiment de ma sélection. Toutefois, il devrait y avoir quelque
chose pour tout le monde.
Si ces fantaisies vous propulsent vers vos propres rêveries sexuelles, que
vous soyez avec votre homme ou votre femme préféré(e) ou que vous soyez
seule; si elles favorisent l’émergence de votre assurance sexuelle; si elles
vous allument, alors j’aurai réussi la mission que je m’étais donnée.

Faites-vous plaisir.

J. A.
Comment lire ce livre

Une collection de fantasmes sexuels, ce n’est pas le genre de livre avec lequel
on se blottit dans son fauteuil préféré dans l’intention de le lire d’un bout à
l’autre en une seule soirée. Non; on devrait plutôt l’ingérer seulement après
avoir soigneusement planifié et anticipé sa lecture. Par ailleurs, les fantasmes
devraient être explorés lentement, c’est-à-dire, pas plus de deux ou trois par
séance de lecture.
N’emportez pas ce livre dans l’intention de le lire dans la salle d’attente
du dentiste, pendant votre pause-café au bureau ou en vous accrochant à une
sangle de métro à l’heure de pointe. Ce sera une perte de temps.
Ces fantasmes sont écrits simplement; ils sont donc faciles à lire.
Pourtant, ils sont le résultat de grands efforts de recherche et de nombreuses
réflexions approfondies. Ce que j’aimerais, c’est que vous prévoyiez une
demi-heure de solitude, juste pour vous. Ouvrez le livre à la table des
matières et laissez un titre ou deux capter votre attention.
Ensuite, blottissez-vous dans votre fauteuil ou, encore mieux, allongez-
vous sur le canapé ou sous les couvertures de votre lit, puis lisez
tranquillement le récit de votre choix. Lorsque vous l’aurez terminé, fermez
le livre et fermez les yeux. Revivez le fantasme dans votre imagination et
permettez-vous d’y ajouter vos variations personnelles. Donnez libre cours à
votre imagination, et elle vous guidera vers le plaisir, quel qu’il soit.
Souvenez-vous: mon souhait, c’est que ces fantasmes vous procurent des
heures de plaisir… rien de plus, rien de moins.
Votre première expérience

Vous aviez quatorze ans. Quatorze ans et quatre mois (pour être exacte)!
Vous ne vous souvenez pas du moment précis où vous avez entendu la
première fois les bruits venant de l’autre côté du couloir, mais cela remontait
à environ un an. Sur la pointe des pieds, vous vous êtes approchée de la
chambre de vos parents, puis ce soir-là, vous avez seulement tendu l’oreille.
Votre père et votre mère émettaient les sons que vous aviez entendus si
souvent. Votre père respirait très fort et poussait un grognement de temps à
autre. Quant à votre mère, elle soufflait ahhh, ahhh, encore et encore.
Au cours des semaines suivantes, ces bruits sont devenus votre
préoccupation nocturne. Votre vive imagination vous poussait à les visualiser
dans toutes sortes de positions sexuelles. Wow! Vous n’auriez pas cru que
votre mère pratiquante s’adonnait à ces activités émoustillantes qui
bombardaient votre esprit!
Après avoir écouté à leur porte, vous retourniez à pas feutrés dans votre
chambre, et une fois sous les couvertures, vous massiez votre vulve d’une
main en pinçant gentiment vos mamelons bourgeonnants de l’autre.
Puis, une nuit, une surprise vous attendait. Vos parents avaient laissé la
lampe de chevet allumée. Vous avez remarqué la lumière briller sous la porte
et, au début, vous aviez presque peur d’approcher. Mais vous étiez attirée par
la lumière comme un papillon est attiré par une flamme. Vous avez alors
regardé par le trou de la serrure et avez découvert une scène que vous
n’oublieriez jamais.
Votre mère était étendue sur le dos, les jambes en l’air, appuyées contre
les épaules de votre père, qui allait et venait entre ses cuisses. Soudain, de
manière incontrôlable, vous avez éternué!
— C’était quoi, ce bruit? a dit votre mère.
Vous étiez figée sur place, incapable de bouger, mais vous avez observé
votre père se retirer de votre mère et vous avez aperçu son pénis qui se
balançait dans l’air, le bout couvert d’un liquide blanc. Il s’est avancé vers la
porte et vous avez trottiné jusqu’à votre chambre.
«Rien à signaler», avez-vous entendu à travers les battements de votre
cœur, lorsqu’il a ouvert la porte avant de la refermer.
Vous n’avez plus jamais osé vous aventurer jusqu’à leur porte. Mais vous
restiez allongée dans votre lit, la nuit, vous caressant et vous demandant ce
que vous sentiriez si quelqu’un vous faisait ce genre de choses.
Lors de votre premier rendez-vous galant, vous en avez eu un avant-goût.
Rudy, un garçon de dix-huit ans, membre de l’équipe de basketball, vous
avait invitée à une soirée dansante. Comme peu d’élèves étaient venus à la
fête, Rudy vous a demandé si vous aimeriez plutôt aller voir un film.
«Pourquoi pas», aviez-vous répondu.
Vous avez fait la conversation en chemin, surtout pour masquer votre
gêne. Une fois au cinéma, vous vous êtes installés dans les places près du
mur, à l’écart des autres spectateurs.
Pendant un long moment, vous avez simplement regardé le film, puis
vous avez réalisé que vous étiez si consciente de la présence de Rudy à vos
côtés que vous ne portiez pas attention à l’acteur qui vous souriait à l’écran.
Quelques minutes plus tard, Rudy a placé son bras sur le dossier de votre
chaise, de manière plutôt maladroite. Vous avez gelé sur place. Puis, le plus
subtilement du monde, vous vous êtes détendue contre son bras. Vous avez
ensuite senti sa main s’approcher de votre épaule et tout à coup, elle touchait
votre peau. Entre-temps, il fixait l’écran des yeux comme s’il ne se rendait
pas compte de ce que faisait son bras gauche.
Ce bras vous a attirée vers lui et vous l’avez suivi sans résister. Lorsqu’il
a tourné la tête pour vous regarder, votre corps s’est couvert de frissons. Il
s’est alors penché vers vous et il vous a embrassée. Vous vouliez qu’il
recommence. Vous avez su à ce moment que vous l’aimiez.
Cependant, Rudy a repris sa position initiale et il parut se concentrer sur
le film. Bientôt, tandis que vous aviez la tête appuyée sur son épaule, vous
avez senti ses doigts rôder vers le centre de votre blouse, puis se glisser
lentement en dessous pour aller soulever votre soutien-gorge de sport et poser
la main sur votre sein. Vous êtes restée complètement immobile. Puis, son
autre main s’est retrouvée sur votre sein gauche. Il étirait gentiment votre
mamelon et son doigt chatouillait la pointe érigée. Sa main se déplaça
doucement vers l’autre sein et se mit à lui faire les mêmes choses. Vous
pouviez entendre le son de votre propre respiration. Vous avez placé votre
main sur la sienne et l’avez pressée contre votre sein. Puis, vous avez réalisé
que son autre main se trouvait sur votre cuisse, comme si elle avait atterri là
par accident, sans raison.
Vous avez rapidement compris que cette main se faufilait sous votre jupe.
Involontairement, vos jambes se sont écartées tandis qu’elle atteignait la
partie la plus étroite de votre petite culotte. Rudy a laissé promener ses doigts
à l’extérieur de votre sous-vêtement pendant un moment et vous vous êtes
calée dans votre siège. Puis, un doigt baladeur s’est introduit sous l’étoffe et
s’est mis à caresser votre pubis, si moelleux et duveteux. Le reste de ses
doigts se sont joints au premier, et vous avez dû vous maîtriser lorsque sa
main s’est placée entre vos jambes, étirant votre culotte très haut pour
caresser lentement votre colline de haut en bas. Vos yeux se sont fermés. Un
corps fluide s’est épanché entre vos jambes, ce que vous ne compreniez pas
tout à fait, mais c’était si bon… et vous aviez l’impression de flotter…
Vous vous êtes subitement aperçue que le film était terminé. Rudy a retiré
ses mains lorsque les lumières se sont allumées. Il s’est penché vers vous
pour vous embrasser à nouveau et vous avez tenté de presser votre sein droit
contre son torse.
— As-tu aimé le film? a-t-il ensuite demandé, comme si rien de spécial ne
s’était produit.
— Ah, oui, avez-vous murmuré.
— Allons en voir un autre bientôt, d’accord?
— Oui, avez-vous répondu doucement, très bientôt.
Le mari de votre meilleure amie

Vous vous en vouliez de vous sentir si incapable depuis le divorce. Vous


n’aviez jamais réalisé que Tom s’occupait de tant de choses; des choses pour
lesquelles vous n’aviez pas la moindre idée nébuleuse sur la manière de
procéder. Et voilà que le tuyau de l’évier était bloqué et que le concierge
avait pris congé pour la journée. Vous vous êtes assise pour constater les
dégâts et des larmes de frustration ont commencé à perler dans le coin de vos
yeux.
Vous vous êtes remémoré ce que Jill avait dit, peu de temps après le
divorce: si vous aviez des soucis ou que vous aviez besoin de quoi que ce
soit, Don et elle seraient heureux de vous aider. Même si vous saviez qu’elle
était sincère, vous hésitiez toujours à demander de l’aide. Vous craigniez
d’avoir un jour vraiment besoin de quelque chose, mais d’avoir abusé de leur
amabilité. Toutefois, l’horrible fouillis continuait à vous narguer, alors vous
avez composé leur numéro de téléphone, hésitante.
— Mais, bien sûr, dès que Don a terminé de manger, je lui demanderai de
monter, a répondu Jill, manifestement ravie de rendre service à une amie.
Vous habitiez dans un appartement situé trois étages au-dessus du sien et.
au fil des années, vous étiez devenues de bonnes amies. Don et Jill vous
avaient soutenue pendant votre séparation, vous montrant qu’ils étaient
toujours vos amis, même si vous vous retrouviez sans mari. Et vous leur en
étiez reconnaissante, car la transition vers le célibat n’avait pas été facile. À
l’âge de quarante-trois ans, vous auriez probablement dû avoir plus confiance
en vous, mais vous faire abandonner par Tim, qui avait trouvé une femme
plus jeune, ne renforçait pas l’image que vous aviez de vous-même.
En moins de quinze minutes, Don est arrivé sur le pas de votre porte, une
ventouse à la main et un sourire sur le visage. En le laissant entrer, vous avez
soudain pris conscience de votre apparence négligée. Vous aviez pris
l’habitude de revêtir cette vieille robe de chambre dès que vous rentriez à la
maison. Comme vous passiez la plupart de vos soirées seule, vous ne faisiez
pas très attention à votre tenue. Vous vous êtes donc promis de changer cette
attitude… Malgré votre léger malaise, vous avez mis vos sentiments de côté
et avez guidé Don vers l’évier.
— Je vais arranger ça en deux temps, trois mouvements, a-t-il dit.
Vous vous êtes alors assise dans la cuisine pour faire la mouche du coche.
Il bavardait en travaillant. Il a bien dérobé quelques regards furtifs vers
vos jambes nues, mais de manière tout à fait désinvolte.
— Dis donc, Jill t’invite à dîner depuis des semaines, mais tu ne dis
jamais oui. Pourquoi? Ce n’est pas bon de t’isoler.
— J’imagine que tu as raison, avez-vous répliqué. Je passe effectivement
trop de temps à la maison. J’accepterai la prochaine fois.
En un rien de temps, il a désobstrué l’évier et les débris ont disparu par le
drain. Don vous a alors demandé si vous aviez des chiffons pour nettoyer le
reste.
Vous gardiez la boîte de chiffons sur l’étagère du haut dans le débarras, à
côté de la cuisine. En montant sur le marchepied pour atteindre la boîte, vous
avez senti une main sous votre robe de chambre. Vous avez alors poussé un
cri en vous retournant vivement, interloquée. Puis, vous avez fixé Don dans
les yeux, notant son regard légèrement amusé.
— Hé, arrête. Ce n’est pas drôle.
— Je n’ai pas voulu être drôle, a-t-il répondu à la légère. Je voulais
simplement savoir si tes jambes étaient aussi douces qu’elles en ont l’air.
— Bien, ce n’est pas un geste que j’apprécie, avez-vous balbutié.
Vous tâchiez de descendre du marchepied, mais Don restait devant vous,
sans broncher.
— En fait, a-t-il enchaîné, je crois bien que je vais te baiser.
Vous n’aviez pas de réplique en tête pour cette déclaration. Il ne semblait
pas badiner, mais vous avez tenté de le dissuader en plaisantant.
— Allons, Don, Jill est ma meilleure amie, et tu es mon bon ami, ce ne
serait pas un peu ridicule?
Mais il a insisté.
Sans perdre de temps, il a détaché votre robe de chambre, découvrant
votre corps nu.
Vous avez lutté contre lui pour fermer votre robe, mais il vous a saisi les
poignets d’une main, les retenant dans une prise douloureusement ferme.
Vous avez protesté, lui disant qu’il vous faisait mal, puis vous l’avez supplié
de vous libérer. Il a répondu qu’il le ferait, mais seulement si vous arrêtiez de
vous débattre.
— Je ne peux pas… je t’en prie, ne fais pas ça, avez-vous imploré.
Puis, vous vous êtes mise à sangloter comme une enfant. Vous éprouviez
alors toute la frustration liée à votre sentiment d’incapacité et à votre solitude
si fréquente, et maintenant, l’initiative de Don vous écrasait. Il ne semblait
pas s’en soucier. Il vous a fait descendre du marchepied, vous tenant toujours
par les poignets, puis il vous a conduite à votre chambre.
Après vous avoir jetée sur le lit et vous avoir retiré votre robe de
chambre, il a commencé à se déshabiller. Sa prise s’est légèrement desserrée,
vous donnant une chance de vous libérer si vous secouiez violemment les
bras. Vous vous êtes dit que si vous y arriviez, vous courriez vers la porte et
iriez chercher de l’aide. Mais il était plus rapide que vous, et vous vous êtes
retrouvée sur le lit. Il vous a giflé pour vous punir d’avoir essayé de vous
enfuir et vous avez sangloté, votre visage rougissant sous l’effet du coup.
C’est à ce moment qu’il a décidé d’utiliser sa ceinture pour vous ligoter les
mains.
Sans lâcher la sangle de la ceinture, il a baissé son pantalon à la hâte. Il
avait déjà une érection. Vous l’avez regardé, les yeux empreints d’effroi et de
mépris.
Une fois de plus, vous l’avez supplié d’arrêter, mais il n’a rien dit. Il vous
a poussée pour vous coucher sur le dos avant de grimper sur le lit. Les larmes
coulaient maintenant sur vos joues sans s’arrêter. Dans un mouvement
soudain, il a poussé son pénis dans votre bouche, jusqu’à ce que vous
suffoquiez. Il retenait la sangle de la ceinture d’une main, tandis que l’autre
vous tenait l’arrière de la tête. Il allait et venait brutalement dans votre
bouche, vous étouffant chaque fois qu’il s’enfonçait, vous donnant des haut-
le-cœur. Vous avez levé les yeux pour trouver les siens fixés sur vous. Il
devenait manifestement très excité par la vue de son pénis violant votre
bouche.
Au moment où il paraissait sur le point de jouir, il s’est retiré de votre
bouche. Il a ensuite attaché la sangle à la tête de lit de manière à lier vos
mains au-dessus de votre tête. Puis, il vous a obligée à lever vos jambes sous
ses épaules pour se positionner entre elles.
Comme vous le détestiez! Vous avez tourné votre tête de côté et avez
fermé les yeux pour ne pas avoir à le regarder. En vous pénétrant, son pénis
s’est enfoncé si profondément que vous avez eu l’impression qu’il atteindrait
votre estomac. Puis, il l’a retiré presque jusqu’au bout avant de l’enfoncer de
nouveau en vous. Il répétait l’exercice, se retirant chaque fois lentement, si
lentement, pour vous pénétrer ensuite vivement. Vous l’entendiez respirer de
plus en plus fort.
Ses doigts ont trouvé vos mamelons et se sont mis à les pincer et à les
tirer. Malgré vous, vos seins ont réagi. Vous vouliez mourir de honte. Après
vous avoir baisée en pinçant vos mamelons pendant un long moment, il a
déplacé sa main libre vers le bas, traçant une ligne entre vos seins, passant
votre nombril, s’arrêtant à votre pubis. Sa main est restée immobile un
instant, puis elle a commencé à manipuler votre clitoris. Tout comme vos
mamelons avaient réagi, votre clitoris s’est mis à chatouiller. Seigneur! Il y
avait si longtemps qu’un homme vous avait touchée.
Il a senti le bout durci de votre bouton de rose, puis ses va-et-vient ont
ralenti, tout en adoptant un rythme résolument régulier. Il a continué de
frotter et de titiller votre clitoris jusqu’à ce que vous réalisiez que votre corps
imitait le sien. Bientôt, ce n’était plus seulement sa respiration que vous
entendiez, mais aussi la vôtre.
Vous fondiez maintenant, oubliant comment tout avait commencé. Il a
continué ainsi, sans que vous ne sachiez trop combien de temps s’écoulait,
mais vous avez eu l’impression d’être sur le point de jouir très vite. Vous
avez frémi et gémi au moment où votre orgasme s’est déclenché, Don s’est
laissé transporter par votre plaisir et il est venu sans tarder, vous remplissant
de sa semence.
Quelques minutes plus tard, il se rhabillait, et vous, déliée, restiez
mollement allongée sur le lit.
Il a souri sans rien dire. Vous saviez tous les deux que ni l’un ni l’autre ne
soufflerait mot de l’incident à Jill. Ce serait sa parole contre la vôtre, et il la
persuaderait que vous l’auriez aguiché.
Mais vous saviez aussi que vous pourriez toujours recourir à Don si vous
aviez besoin de faire réparer quoi que ce soit.
Visite chez le gynécologue

Votre dernière visite à la clinique de monsieur Gordon remontait à plus d’un


an. Il était maintenant temps de prendre rendez-vous pour votre examen
annuel chez le gynécologue. Il s’était passé beaucoup de choses au cours des
douze derniers mois: vous aviez perdu du poids, gagné confiance en vous et
changé votre look. Vos cheveux étaient plus longs, vous les aviez colorés
d’une nuance de rouge qui faisait tourner les têtes dans la rue. Votre
maquillage faisait plus professionnel, et vos yeux étaient particulièrement
frappants; le traceur noir soyeux que vous utilisiez faisait ressortir le bleu vif
de votre regard, lui donnant une couleur sensationnelle. Quant à votre style
vestimentaire, il était devenu plus sensuel. Vous préfériez dorénavant les
tissus moulants et les pantalons ajustés. Vous vous demandiez si monsieur
Gordon remarquerait le changement qui s’était opéré en vous. Il était très
attirant, aviez-vous toujours trouvé, mais très professionnel.
Assise dans la salle d’attente, vous avez souri en votre for intérieur, vous
remémorant le béguin d’étudiante que vous entreteniez jadis pour lui. Vous
vous êtes dit que ce genre de choses arrivait à toutes les femmes; s’éprendre
de son gynécologue. Pourtant, vos sentiments ne s’étaient jamais dissipés.
Voilà qu’ils remontaient à la surface, un an après votre dernière visite, et
vous sentiez votre cœur qui battait la chamade juste à vous demander s’il était
toujours aussi beau.
Tu parles de ces tempes grisonnantes et de tout le reste! Il avait toujours
la peau basanée, un hâle qu’il entretenait en faisant du ski, l’hiver et de la
voile, l’été. Il était toujours bien rasé et impeccablement soigné, avec des
yeux bleus qui rehaussaient son image virile. Ses chemises à manches courtes
mettaient en valeur ses bras musclés.
L’infirmière a prononcé votre nom à voix haute, interrompant vos
rêveries. Elle vous a conduite à l’une des salles d’examens, où elle vous a
demandé d’enlever tous vos vêtements. Vous avez entrepris de vous dévêtir,
mais vous n’aviez pas tout à fait terminé lorsque la porte s’est ouverte et que
monsieur Gordon est entré dans la pièce. Vous étiez là, en soutien-gorge, un
pied à l’extérieur de votre petite culotte de style bikini, et vous vous êtes
figée.
— Désolé, a-t-il offert, je croyais que vous étiez prête pour moi.
— Euh, euh, pas de problème, avez-vous bafouillé.
Vous vous êtes donc empressée de retirer votre petite culotte, puis vous
êtes restée debout pendant un moment, toute nue, et vous avez cru le voir
glisser un regard fugace vers vous. Vous avez avancé vers la table d’examen,
cherchant le peignoir s’y trouvant habituellement, mais il n’était nulle part en
vue.
— Ah, je crois que nous pouvons nous en passer, a-t-il suggéré.
Il vous a tendu la main pour vous aider à vous installer sur la table.
— Vous semblez avoir perdu du poids depuis la dernière fois que je vous
ai examinée, a-t-il remarqué.
— Oui, avez-vous répondu, maudissant silencieusement le sang qui vous
colorait le visage.
— Inutile d’être embarrassée, a-t-il noté. Vous semblez en pleine forme.
— Merci, avez-vous trouvé à dire.
— Maintenant, déplacez-vous jusqu’au bout de la table et mettez vos
pieds ici, a-t-il expliqué.
Il vous a alors gentiment aidée à placer vos hanches sur le bord de la
table, tandis que vous vous positionniez pour l’examen.
Il a commencé à pétrir et à presser vos seins de manière professionnelle.
Lorsqu’il a terminé, vous auriez pu jurer que sa main a effleuré vos
mamelons. Ce devait être seulement votre imagination…
Il s’est ensuite placé au bout de la table. Il vous a examiné de manière très
délicate et minutieuse en vous posant les questions habituelles. Mais après un
moment, ses questions ont pris une autre direction.
— Comment votre corps réagit-il sur le plan sexuel? a-t-il demandé.
Bien que vous étiez stupéfaite, vous avez décidé qu’il vous posait la
question pour des raisons professionnelles (il était, après tout, votre médecin).
— Bien, normalement, j’imagine.
— Voyons voir, a-t-il proposé.
Puis son doigt s’est enfoui profondément en vous; plus profondément que
vous ne le croyiez possible. Il a entrepris de masser la chair à l’intérieur.
— Est-ce que ça vous fait du bien? a-t-il demandé.
La sensation que vous procurait son doigté était fantastique et désarmante
à la fois. Elle vous a envahi peu à peu, mais vous ne saviez pas quoi en faire.
Vous ne vouliez pas rester bêtement étendue sur la table du gynécologue,
l’orgasme prêt à éclater en vous.
— Détendez-vous, a-t-il recommandé d’une voix très douce. Sentez-vous
que vous allez avoir un orgasme?
— Bien… oui, avez-vous balbutié.
— Bien, très bien, a-t-il encouragé, essayez de relaxer et de le laisser
venir.
— Je ne crois pas en être capable, avez-vous réfuté.
— Bien, essayez. Je vais vous aider.
Vous avez donc fermé les yeux pour prétendre que vous étiez ailleurs que
dans la salle d’examen du gynécologue. Alors, la sensation agréable de
picotement recommença. Son doigt travaillait en vous sans relâche.
Comme il s’appuyait contre la table, son corps se pressait contre le vôtre,
mais très, très légèrement.
— Laissez-vous aller, répétait-il, laissez-vous jouir…
Et alors… vous y êtes arrivée. Un orgasme a submergé votre corps, et
vous avez tremblé sous la force de la sensation. Mais votre gynécologue ne
s’est pas arrêté. Il a continué à remuer son doigt, insistant pour vous donner
encore plus de plaisir.
— Essayez encore, a-t-il proposé d’une voix maintenant plus feutrée. Je
vais faire quelque chose de différent.
Ce même doigt émoustillant a continué à vous exciter, mais l’autre main
du gynécologue s’est placée sur votre clitoris, le caressant d’abord
doucement, se contentant de l’effleurer de bas en haut. Le rythme de ses deux
mains était hypnotisant: la pulsation de l’une à l’intérieur et la titillation de
l’autre sur votre clitoris. Puis, quelque chose de doux et mouillé a couvert
votre bourgeon, et vous avez réalisé qu’il s’agissait de sa bouche. Il vous
léchait. Vous ne saviez pas si vous deviez sauter au bas de la table, protester
ou faire autre chose. Alors vous avez gardé les yeux fermés et l’avez laissé
faire.
Sa langue à l’extérieur et son doigt à l’intérieur vous entraînaient de plus
en plus haut. Vous sentiez l’intensité des lèchements augmenter. Votre
clitoris durcissait, votre corps se tendait, et vous saviez que vous étiez sur le
point de jouir à nouveau. Vous bougiez au rythme des mouvements de sa
langue et de son doigt, et vous entendiez les petits ronronnements s’élever du
fond de votre gorge. Soudain, vous vous êtes retrouvée sur la pente d’un autre
orgasme merveilleux, et celui-ci s’éternisait, car le médecin n’arrêtait pas de
vous lécher et de vous caresser du doigt. Vous avez continué à jouir jusqu’à
ne plus pouvoir le supporter.
Monsieur Gordon a ensuite doucement retiré son doigt et cessé de vous
lécher. Vous avez ouvert les yeux pour trouver votre gynécologue, le visage
tout rouge. Malgré tout, il vous a parlé d’une voix claire et professionnelle.
— Bien, je crois que vous avez de saines réactions, mais vous devriez
vraiment venir me voir environ une fois par mois pour nous assurer que tout
reste en bon état.
Et sur ce, il s’est retourné et a quitté la pièce, vous laissant vous rhabiller.
La massothérapeute

Quelle journée fatiguante avez-vous eue au bureau! Comme vous aviez hâte
de vous détendre au studio de santé. Même en ce moment, dans le métro
chaud et inconfortable, votre esprit est déjà dans la douche que vous allez
prendre, qui sera suivie d’une séance de sauna, où vous resterez allongée
pendant un bon moment, laissant toute la fatigue de la journée quitter
tranquillement votre corps. Aujourd’hui, vous comptez vous offrir un
massage; quelque chose que vous réservez pour les occasions spéciales,
lorsque vous avez vraiment besoin d’un remontant.
Vous arrivez enfin au studio de santé. Vous réservez une séance de
massage, vous donnant une heure pour vous préparer tranquillement. Il y a
une nouvelle masseuse, Ingrid, une Allemande. Pas de problème, tant qu’elle
vous travaille bien les muscles.
Vous prenez votre douche, puis vous vous prélassez dans le sauna,
sentant la tension abandonner votre corps. Étendue seule dans la chaleur
sèche, vous faites mentalement le bilan de votre corps. Pas mal, pensez-vous;
des seins de taille moyenne qui sont toujours plutôt fermes, surmontés de
mamelons qui se dressent à la moindre pensée érotique, sans parler des
caresses. Un ventre plat et des hanches faisant saillie de manière assez
séduisante. Votre poil pubien est très épais, quelque chose qui avait
l’habitude de vous embarrasser, jusqu’à ce que vous découvriez combien
d’hommes il excitait. Vous avez de la chance en ce qui a trait à vos jambes;
même si vous approchez la quarantaine, elles sont votre plus grande fierté.
Longues et minces, sans aucune vilaine veine. Vous vous laissez emporter
par le sommeil, mais vous entendez votre nom dans le haut-parleur. C’est
l’heure du massage…
Vous prenez alors une autre douche, presque à contrecœur, puis vous
vous enveloppez d’une grande serviette en tissu éponge. Ingrid vous sourit
timidement, comme pour se présenter. Vous lui rendez son sourire et elle
parvient à vous expliquer qu’elle ne parle pas très bien français. Elle vous
emmène dans une cabine à cloisons et vous aide à vous installer sur la table.
Elle tire ensuite les rideaux et vous fermez les yeux dans l’attente de la
délicieuse sensation que vous recevrez lorsque Ingrid commencera à malaxer
votre chair.
Vous êtes allongée sur le ventre. Ingrid retire la serviette. Vous attendez
le drap couvrant normalement les parties de votre corps qui ne sont pas
massées, mais il ne vient pas. «Tant pis, pensez-vous, ce doit être la méthode
allemande.» Rien ne se passe pendant quelques secondes, ce qui fait naître en
vous un petit malaise. Vous avez l’impression que votre corps est examiné
dans ses moindres détails. Mais dès que les mains puissantes d’Ingrid se
mettent à masser vos épaules, vous jetez de côté cette idée ridicule.
Elle fait plutôt bien son travail, et vous vous détendez tandis qu’elle pétrit
votre cou, vos bras et votre dos. C’est exquis. Vous sentez bientôt ses mains
sur vos fesses. Elles bougent doucement pour commencer, puis plus
fermement. Vous vous demandez si elle ne passe pas trop de temps sur cette
région, mais vous oubliez cette pensée pour mieux profiter du moment. De
temps à autre, vous sentez ses doigts effleurer à peine la peau entre vos
fesses, puis un frisson traverse votre corps, avant de disparaître rapidement.
À présent, Ingrid travaille vos jambes. Elle masse du bas vers le haut, en
commençant par vos orteils, suivi de l’arche de vos pieds, vos chevilles, vos
mollets et vos genoux. Elle élimine la tension de vos cuisses avec ses mains
fortes. Puis, elle fait quelque chose qu’aucun massothérapeute ne vous a
jamais fait. Elle place ses mains à l’intérieur de vos cuisses, frottant d’abord
vers le bas, puis changeant de direction pour frotter vers le haut, encore et
encore. Vous sentez le bout de ses doigts frôler vos poils pubiens.
Avant que vous ne protestiez, Ingrid prononce trois ou quatre mots
français vous encourageant à vous tourner sur le dos. En vous exécutant, vous
entrebâillez l’œil et il vous semble que le visage d’Ingrid a légèrement rougi.
«C’est probablement l’effort», croyez-vous en refermant les yeux.
Elle commence par masser votre visage, puis elle descend rapidement
vers votre cou et vos épaules. Ses mains glissent le long de vos épaules et de
vos bras, naviguant de manière experte, et bientôt elles massent la peau
sensible de la région externe de vos seins. Elle remet un peu de crème, qu’elle
utilise depuis le début, et se met à dessiner des cercles autour de vos seins.
Vous sentez vos mamelons réagir. Vous savez qu’ils pointent très facilement,
mais cette fois, vous aimeriez qu’ils ne s’érigent pas si fièrement.
Vous jetez un coup d’œil discret vers Ingrid, qui lorgne manifestement
votre corps d’un regard lascif. Votre instinct vous dit de sauter au bas de la
table de massage et de vous enfuir à toute jambe, mais vous décidez plutôt de
lui permettre de terminer son travail. Si vous arrivez à prétendre que vous
ignorez à quel point elle est allumée, vous ne reviendrez simplement jamais
vous allonger sur sa table. Finalement, les mains d’Ingrid s’éloignent de vos
seins, se déplaçant vers le bas. Bien que vous soyez soulagée, vous devez
admettre que vous en avez profité. Vous êtes stupéfaite par cette découverte.
Avant d’avoir le temps de vous en inquiéter, vous la sentez qui travaille à
nouveau vos cuisses, mais elle commence cette fois par le haut. Ses mains se
retrouvent à nouveau à l’intérieur de vos cuisses, les massant fermement et,
une fois de plus, le bout de ses doigts frôle vos poils pubiens. Tout à coup, un
léger gémissement s’échappe de vos lèvres. Vous devinez qu’elle l’a entendu,
et vous avez de nouveau envie de vous enfuir. Mais vous restez là, maîtrisée
par ses fortes mains insistantes. Vous entrouvrez l’œil une deuxième fois et
vous apercevez un minuscule sourire sur les lèvres d’Ingrid. Elle sait que
vous y prenez plaisir.
Pendant un court instant, vos regards se croisent, puis ses mains
pétrisseuses infatigables se mettent à masser avec une vigueur renouvelée.
Ses doigts frôlent vos poils pubiens vers le haut, effleurant brièvement votre
clitoris. Il se tend immédiatement. Vous fermez les yeux, craignant de faire
quoi que ce soit. Vous sentez votre vagin s’humecter. Les doigts d’Ingrid
glissent alors aisément sur votre clitoris, puis à l’intérieur de votre sexe. Vous
soupirez doucement, puis les caresses de la massothérapeute deviennent
régulières et follement excitantes.
Elle vous écarte les jambes en se plaçant entre elles, vous rendant
complètement vulnérable. Vous sentez ses doigts aller et venir en vous et, à
un certain moment, sa langue vient chatouiller le bout de votre clitoris, et
vous passez à un poil de bondir de la table. Elle vous lèche à nouveau et,
cette fois, votre corps se cambre. Elle ralentit ensuite, adoptant un rythme qui
vous est complètement nouveau. Sa langue touche à chaque partie de votre
sexe: le clitoris, les grandes lèvres, les petites lèvres, puis elle s’enfonce
plusieurs fois dans l’ouverture de votre vagin. Elle répète ces caresses
diligemment, vous poussant dans un état de transe. Elle tend ensuite les
mains vers le haut, puis commence à vous frictionner les seins, tout en lapant
votre sexe. Elle suce votre moiteur pour vous mouiller encore et encore avec
sa langue. Vous approchez de plus en plus de l’apogée du plaisir, mais elle
décide de vous taquiner avec sa langue, ralentissant jusqu’à ce que votre
corps l’implore de continuer. Vous soulevez votre fente humide vers son
visage et elle répond en agitant la langue plus fermement et plus rapidement,
léchant toutes les zones sensibles, ses mains décrivant toujours des cercles
sur vos seins. Vous sentez venir l’orgasme avec une telle force que votre
corps s’élève au-dessus de la table.
Puis, tout est terminé. Ingrid vous caresse gentiment les cuisses, et votre
corps revient doucement à la réalité. Elle vous couvre d’un drap frais, puis
vous borde soigneusement des pieds aux épaules, et vous vous sentez
délicieusement enveloppée.
Avant de vous abandonner vers le sommeil, vous levez les yeux. Ingrid
vous sourit.
— Bien massage, non? demande-t-elle dans un français rudimentaire.
Vous lui rendez son sourire et répondez faiblement.
— Bien massage, oui!
Couverte par un drap

Vous ne pouviez rien voir du tout. Il faisait complètement noir. Pas même le
plus minuscule fragment de lumière n’arrivait à filtrer à travers les fenêtres,
tellement on les avait bien scellées. L’obscurité de la nuit était comme le
soleil de midi si on la comparait à cette pièce noire.
Vous n’arriviez pas à vous souvenir pourquoi il vous avait semblé si
important de faire partie de ce groupe, avec leurs rites secrets et leurs
comportements étranges. Vous compreniez vaguement qu’être membre
impliquait de participer à des activités sexuelles, et vous aviez un peu peur.
Mais vous aviez donné votre accord. Il fallait que vous sortiez de votre
coquille. Vous étiez si inhibée sur le plan sexuel que vous étiez mal à l’aise
de vous masturber! Vous craigniez toujours que quelqu’un vous regarde; une
pensée qui vous allumait et qui vous effrayait tout autant.
Lorsque Marsha vous avait invitée à rencontrer certains de ses amis, votre
estomac s’était tordu d’anxiété. Vous n’aviez pourtant hésité qu’un petit
instant, puis vous aviez accepté avant qu’elle n’insiste. Votre curiosité vous
poussait au-delà de vos inhibitions névrosées.
On vous avait bandé les yeux et on vous avait transportée quelque part,
par combien de personnes, vous l’ignoriez, puis on vous avait ensuite posée
sur un lit. On vous avait d’abord déshabillée, et vous sentiez la douce
fraîcheur du drap sur le matelas. Puis, votre bandage vous avait été retiré,
mais la noirceur l’avait remplacé. Vous aviez alors senti quelque chose
d’agréable. Un drap de satin avait été étendu sur vous. Il avait des trous au-
dessus de vos mamelons et de votre sexe. Le reste de votre corps était
complètement couvert.
Clic! Une petite lumière s’est allumée. Vous pouviez maintenant voir que
le drap était noir, et que cette lumière provenait d’un petit projecteur brillant
seulement vers votre entrejambe. La chaleur de l’ampoule vous réchauffait.
Soudain, une voix masculine à la fois calme et ferme a déclaré:
— Je vais te baiser, mais je ne peux pas voir ton visage ni qui tu es. Tu ne
sais pas non plus qui je suis. Je vais simplement te baiser et te baiser jusqu’à
ce que tu gémisses et que tu viennes.
Il a grimpé au-dessus de vous en parlant, et vous avez senti la raideur de
son pénis à l’entrée de votre sexe. Même si vous n’étiez pas du tout prête, et
que vous n’étiez même pas lubrifiée, vous n’avez pas osé vous opposer à son
entrée dans votre corps.
Il a continué à parler pendant qu’il s’enfonçait vigoureusement en vous.
— Je me fous bien de qui tu es. Tu n’es qu’une chatte. Une chatte que je
peux baiser.
C’était très étrange, mais cette absence totale de prétention et de tendresse
commençait à vous stimuler énormément. Vous étiez étendue sous le drap
noir et vous le receviez. Il n’y avait pas d’embarras mêlé à votre excitation.
Vous ne vous demandiez pas si on vous regardait, même si vous deviniez que
la pièce était remplie de gens, qui fixaient probablement tous le trou du drap
révélant la partie de votre corps la plus intime. La noirceur de ce drap était
votre protection, votre sécurité. Et elle vous libérait.
Vous vous êtes mise à gémir doucement tandis qu’il maintenait son
rythme, continuant à vous parler de manière impersonnelle en vous baisant.
— Cette chatte sera toujours prête pour moi, et je la baiserai chaque fois
que j’en aurai envie.
Votre corps a réagi avec une soif déchaînée. Il a paru durcir sous l’effet
de votre excitation croissante, et tandis qu’il vous enfilait, vous avez entendu
une autre voix — une voix que vous n’avez même pas reconnue tout de suite
comme étant la vôtre. À travers votre respiration bruyante, vous disiez:
— Oui! Oui! Encore! Baise-moi plus fort! Oui! Oui!
Et après un petit moment, vous avez crié.
— Oh, mon Dieu, oui, oui, plus vite, PLUS VITE!
Et tout à coup, vous êtes venue. Dieu, vous n’êtes pas venue à moitié.
Votre orgasme était infini. C’est seulement à cet instant que l’étranger s’est
arrêté brièvement, puis vous avez entendu un lourd soupir tandis qu’il
déversait son sperme chaud dans votre sexe se contractant autour de lui.
À la fin, on a éteint le projecteur, et vous vous êtes sentie sombrer dans le
sommeil, heureuse d’avoir rejoint le groupe.
Les voisins

Comme vous avez récemment déménagé dans le quartier, vous ne connaissez


pas encore beaucoup de monde. Vous avez toutefois très hâte de vous faire de
nouveaux amis. Votre mari, David, vous a incitée à inviter les voisins du
palier d’en dessous pour prendre un verre, et il veut que vous soyez aussi
gentille que possible. Vous avez promis d’essayer de vaincre votre timidité
maladive et de sortir de votre coquille.
Le dîner est terminé et Stan et Merle arriveront d’une minute à l’autre. Au
moment même où vous inspectez le salon une dernière fois, vous assurant
que tout est en place, la sonnette de la porte retentit. Tandis que vous allez
ouvrir, David choisit une musique douce à faire jouer dans le système stéréo.
Alors que vos invités entrent chez vous et admirent votre foyer, vous ne
pouvez vous empêcher de remarquer comme ils sont beaux, tous les deux.
Stan mesure environ cinq centimètres de plus que David, et même s’il porte
une chemise sportive à manches longues, vous devinez qu’il a les bras bien
musclés.
Oh, Seigneur, voilà que vous recommencez. Chaque fois que vous
rencontrez un homme, vous évaluez son physique. Vous supposez que c’est
parce que vous ne trouvez pas David vraiment beau, ce qui ne vous empêche
pas de l’aimer beaucoup. Pourtant, ce soir, vous remarquez que vous n’êtes
pas la seule à lorgner quelqu’un d’autre. David regarde ouvertement les très
gros seins de Merle, que son pull ultramoulant a du mal à contenir.
— Que diriez-vous de boire un verre? suggère David, une suggestion à
laquelle tout le monde acquiesce.
Pendant que votre mari va chercher de la glace, vous avez la curieuse
impression que ces nouveaux amis sont différents de tous les gens que vous
avez rencontrés dans votre vie. Chaque fois que vous glissez un regard furtif
vers Stan, vous êtes étonnée de voir qu’il vous examine, lui aussi. Vous en
êtes flattée, car même si vous êtes jolie, Merle est plutôt canon, et vous
n’imaginez pas son mari désirer une autre fille.
Vous vous êtes bientôt installés dans le salon confortable. Une deuxième
tournée de cocktails est proposée, puis vous commencez tous à vous
détendre. C’est alors que Merle suggère un jeu.
— Pourquoi ne jouerions-nous pas au strip-poker? glousse-t-elle.
Vous riez tous, mais elle insiste.
— Ah, s’il vous plaît, jouons.
Vous êtes légèrement déconcertée lorsque David accepte sa proposition.
— D’accord, pourquoi pas? répond-il.
Il vous fait un regard entendu, puisqu’il sait que c’est quelque chose que
vous ne feriez pas normalement. Mais, vous avez promis d’essayer… Et s’il
veut bien se prêter au jeu… alors, vous aussi.
— D’accord, dites-vous, étonnée de votre propre réponse.
Et maintenant, vous ne pouvez plus vous désister, même si vous le
souhaitiez.
David trouve un jeu de cartes, puis vous vous installez tous sur le
plancher. La première main est distribuée et, bientôt, chacun de vous a retiré
quelques vêtements. Les chaussures sont enlevées en premier, suivies des
ceintures. Les hommes se défont alors de leur chemise et les femmes
choisissent leur pantalon. Vous êtes bouleversée de constater combien le jeu
vous stimule, et lorsque Stan perd au tour suivant, vous réalisez que vous
retenez votre souffle, car vous êtes à ce point impatiente de découvrir ce qu’il
y a sous son pantalon. Il le retire, et ses jambes équivalent à ses bras en ce qui
a trait à leur forme. Elles sont bien profilées, sans que les muscles soient trop
saillants. Mais alors, vraiment, il est incroyablement attirant. Merle s’amuse
de le voir assis là, dans son caleçon boxeur.
En quelques minutes seulement, vous vous retrouvez tous et toutes en
caleçons et en petites culottes et soutiens-gorge, ce qui veut dire que la
prochaine personne qui perd devra révéler quelque chose d’assez personnel.
C’est David qui perd et, soudain, il se retrouve complètement nu. Vous
tournez rapidement les yeux vers Merle, qui ne se gêne pas du tout pour
inspecter l’entrejambe de votre mari. Elle manifeste son approbation par un
large sourire. Vous vous demandez maintenant comment toute cette histoire a
commencé!
La main de Stan perd ensuite; il doit donc retirer son boxeur. Vous êtes
déçue de la taille de son pénis, si petite. Vous l’imaginiez énorme. Vous
rougissez, embarrassée par vos pensées, et vous avez envie de quitter la pièce
en courant. Comme s’il lisait dans vos pensées, David vous prend la main et
vous fait un air suppliant, et sans qu’il ait à prononcer un seul mot, vous
savez qu’il souhaite que vous continuiez à jouer.
La main de Merle perd ensuite, et elle prend particulièrement plaisir à
retirer son soutien-gorge. Ma foi! Ses seins bondissent presque de son
soutien-gorge lorsqu’elle le dégrafe, puis ils se tiennent sans gêne,
volumineux et magnifiques. Leur seul défaut est une cicatrice ronde située à
environ trois centimètres du mamelon droit, ce qui vous fait penser à une
brûlure de cigarette.
Vous les enviez terriblement, mais vous éprouvez également l’étrange
désir de montrer à tout le monde la beauté de vos propres seins — même s’ils
sont beaucoup plus petits que ceux de Merle. Alors, lorsque vous perdez à
votre tour, vous enlevez votre soutien-gorge pour révéler votre poitrine
ferme.
Sans crier gare, Stan pose les mains sur les seins de Merle. Vous êtes
incapable de bouger, tout comme votre mari.
— Ne sont-ils pas magnifiques? demande Stan.
— Bien, oui, ils le sont certainement, bafouez-vous tous les deux,
fascinés.
— Aimeriez-vous les toucher? propose-t-il à David, qui vous jette un bref
regard, sans toutefois répondre à la question.
Ses mains se lèvent subitement pour toucher les seins de Merle.
— Vous pouvez faire mieux que ça, encourage Stan.
David suit ses instructions. Il mordille bientôt la poitrine pulpeuse de
Merle, qui réagit en se tortillant de plaisir. Mais vous ne les observez pas très
longtemps, car Stan se retrouve à vos côtés et il se met à jouer avec vos seins.
Votre poitrine semble beaucoup lui plaire, car il touche et étire vos
mamelons, qui réagissent en très peu de temps. Vous perdez toute la réticence
que vous aviez pu éprouver plus tôt et vous vous allongez simplement sur le
plancher pour profiter de ses caresses. Du coin de l’œil, vous voyez les mains
de David qui vagabondent sur le corps de Merle. Au lieu d’en être jalouse,
vous vous trouvez excitée par cette scène, et vous encouragez Stan à faire la
même chose. Très vite, les mains, la langue et le pénis de Stan se promènent
sur votre corps.
Il est au-dessus de vous et son pénis a énormément grossi. La taille qu’il
avait lorsqu’il était au repos était trompeuse. Une fois érigé, il fait presque les
quinze centimètres de celui de David. Vous êtes à présent si bien lubrifiée
qu’il glisse à l’intérieur de vous sans problème. Stan remue les hanches
lentement d’abord, jusqu’à ce que vous vous adaptiez à son rythme. Puis,
vous vous trouvez à l’attirer contre vous pour lui chuchoter d’aller plus vite.
David fait la même chose avec Merle, qui en profite autant que vous.
Vous ressentez le désir incontrôlable de partager votre plaisir avec elle, alors
vous étirez le cou et l’embrassez sur la bouche. Elle vous rend votre baiser, et
vous continuez à vous embrasser pendant que vos maris vous font l’amour.
Vous tendez la main vers elle et lui touchez les seins, puis elle vous imite
sans tarder. Vous vous retrouvez alors tous les quatre emmêlés dans le plaisir
des autres. Les hommes s’arrêtent un instant pour vous regarder faire.
Vos attouchements féminins ont manifestement excité vos hommes.
David décide de vous retourner à quatre pattes et de vous prendre en levrette.
Comme si elle était attirée par un aimant, la main de Merle se met à masser
votre clitoris. Et Stan se tient devant vous, son pénis vous regardant en face.
Il l’immerge dans votre bouche et commence bientôt à aller et venir entre vos
lèvres, comme il l’avait fait dans votre sexe. David vous observe
intensément, et son excitation l’envahit peu à peu, jusqu’à ce qu’il vous
martèle comme un marteau-piqueur. Vous savez qu’il est sur le point de
venir; il ne peut plus se retenir. Son liquide chaud gicle à l’intérieur de vous.
Vous avez l’impression qu’il y en a des pintes. Vous ne croyez pas qu’il ait
jamais éjaculé. Il s’effondre ensuite au sol, se retirant du jeu pour vous
observer tous les trois.
Stan garde son pénis dans votre bouche et vous tient maintenant la tête à
deux mains, de sorte que vous ne pourriez reculer même si vous le vouliez. Il
pilonne votre bouche, les yeux fermés. Il éjacule à son tour. Son sperme se
déverse dans votre gorge jusqu’à ce que vous ne soyez plus capable de
l’avaler. Après que la dernière goutte laiteuse a jailli entre vos lèvres, il
s’allonge aussi sur le plancher.
Merle se déplace silencieusement vers vous, vous poussant doucement
pour que vous vous couchiez sur le dos, puis sa tête se place au-dessus de
votre chatte dégoulinante. Le foutre de David est toujours en vous, ce qui ne
semble pas du tout la gêner. Elle entreprend de vous déguster comme s’il
s’agissait d’une coupe glacée au caramel. Elle lèche vos lèvres et votre
clitoris et suce votre chair, lapant chaque goutte de sperme. Pendant ce temps,
elle caresse son propre clitoris, joignant son plaisir au vôtre. Vous posez les
mains sur sa tête pour guider sa langue vers les zones sensibles qui vous
procurent le plus de plaisir.
Il en faut de peu avant que vous ne sentiez votre corps se raidir, et même
si vous aimeriez prolonger le plaisir le plus longtemps possible, vous savez
que vous ne pouvez plus vous retenir. Merle vous accompagne, s’élevant au
même point que vous par les caresses de sa main. Vous perdez le contrôle,
consciente de chaque partie de votre corps; tous vos muscles se contractant
pour atteindre le summum. Vous maintenez sa tête en place jusqu’à ce qu’elle
donne une dernière léchée à votre clitoris, puis vous aspirez bruyamment l’air
tandis que le plus extraordinaire des orgasmes déferle en vous. Votre
jouissance libère la sienne, et elle soupire maintenant de plaisir. Votre corps
tremble, secoué par les spasmes, et Merle persiste à vous lécher jusqu’à ce
que vous sentiez la détente vous envahir, comme un plongeur errant à la
surface de l’eau après l’exaltation du parfait plongeon.
Vous échangez tous les quatre des regards avant de vous blottir dans les
bras de vos amoureux respectifs, heureux de vous être fait de nouveaux amis.
Au bureau

Vous avez cet emploi depuis plusieurs mois. Vous êtes une réceptionniste
efficace qui aime son travail, mais vous souhaiteriez parfois que les hommes
du bureau ne lorgnent pas vos formes voluptueuses si ouvertement.
Vous avez même surpris votre patron, monsieur Marshall, en train de
vous admirer. Vous avez ignoré l’incident, mais secrètement, vous le trouvez
mignon.
Un jour, alors que vous êtes assise devant votre ordinateur, monsieur
Marshall marche vers votre bureau en disant qu’il vient chercher quelque
chose qu’il a laissé la veille dans le tiroir du bas.
— Je vous en prie, ne bougez pas, offre-t-il, comme vous êtes sur le point
de vous lever. Continuez à travailler, je me débrouillerai.
Vous continuez donc à taper. Il se penche, puis il effeuille des papiers
dans un tiroir. Tout à coup, vous sentez sa main sur votre cheville. Est-ce un
accident? Mais sa main ne bouge pas. Elle reste là, comme si elle attendait
une quelconque réponse. Après une pause inconfortablement longue, vous
sentez sa main grimper le long de votre mollet, avant de s’arrêter de nouveau.
Vous décidez que c’est agréable. Votre silence est donc le signal lui indiquant
de continuer. Vous restez tout à fait calme. Personne ne devinerait qu’il se
passe quelque chose d’inhabituel.
Sa main a très vite monté entre vos jambes et elle tapote maintenant votre
petite culotte, chatouillant les lèvres de votre chatte. Vous ne sautez pas une
lettre en tapant au clavier, déterminée à ne pas attirer l’attention des
employés. Cependant, vos paupières s’alourdissent et votre souffle s’accélère.
Votre patron réussit à trouver votre chatte mouillée, puis il ose y
introduire les doigts, qui vont et viennent très lentement dans votre sexe.
Vous faites de votre mieux pour ne rien laisser paraître de l’activité
clandestine, ce qui devient drôlement difficile. Monsieur Marshall augmente
peu à peu le tempo, remuant les doigts de plus en plus vite. Vous tendez une
main derrière vous à la recherche de son pénis. Il vous aide à le trouver en
ouvrant sa fermeture éclair. Vos doigts s’enroulent autour de son manche,
puis vous vous mettez à jouer au même jeu que votre patron. Vous faites
toujours face à la direction opposée, tapant d’une seule main. Vous le branlez
rapidement, et à l’intérieur de votre chatte, sa main donne le rythme à la
vôtre. Votre bourgeon est aussi dur que son pénis.
Quelques caresses de plus suffisent à vous donner un orgasme très
agréable. En un rien de temps, il referme sa fermeture éclair, se lève, puis
retourne dans son bureau. Vous lissez votre jupe sur vos cuisses et recentrez
toute votre attention vers la lettre que vous rédigiez. Les employés du bureau
ne se sont rendu compte de rien.
Frère et sœur

Depuis de nombreuses années, votre frère et vous avez vos propres chambres
à coucher. Mais vos parents ont invité des amis pour le weekend et vous
devez tous les deux dormir dans la chambre de votre frère. Vous vous
déshabillez tous les deux en silence, à l’abri du regard de l’autre, puis vous
rampez sous vos draps respectifs. La lumière est éteinte, mais à entendre sa
respiration, vous savez que votre frère est tout à fait éveillé.
— Warren, interpellez-vous.
— Oui, chuchote-t-il.
— Dors-tu?
— Non, et toi?
Vous riez doucement de cette conversation idiote et vous sentez une
certaine chaleur vous envahir en imaginant le corps ferme de votre frère, ce
qui vous donne toutes sortes d’idées à la fois vilaines et affriolantes.
— J’ai froid, annoncez-vous. Est-ce qu’il fait toujours froid, ici?
— Parfois, répond-il.
— Warren, pourquoi ne viens-tu pas me réchauffer? suggérez-vous d’une
voix innocente.
— Qu’est-ce que tu veux dire?
— Bien, si tu viens sous mes couvertures, nos corps se réchaufferont l’un
et l’autre.
— D’accord, accepte-t-il.
Warren descend de son lit superposé et s’installe dans le vôtre. Vous
restez tous les deux immobiles pendant quelques minutes, écoutant le tic-tac
de l’horloge. Vous veillez à ce que vos corps ne se touchent pas, osant à
peine respirer. Mais à un certain moment, feignant de dormir, vous vous
retournez et laissez votre main s’échouer sur le devant de son pantalon de
pyjama. Votre doigt touche au cordon et, lentement, votre main se faufile
dans la fente de l’étoffe, puis se glisse vers son entrejambe. Vous percevez un
mouvement et vous savez alors que son sexe réagit. Très, très doucement,
votre main serpente vers le bas, jusqu’à ce que vos doigts trouvent son pénis
raide. Vous l’enveloppez donc de votre main. Il est long, mince et dur.
La seule réaction de votre frère est un soupir étouffé.
Sans abandonner son pénis, vous roulez sur lui et lui donnez un baiser.
Vous l’embrassez une deuxième fois, et cette fois il met ses bras autour de
vous. Vous pantelez maintenant tous les deux.
De l’autre main, vous tirez sur le cordon de son pyjama et abaissez le
pyjama. Votre visage se retrouve devant sa queue et vous tirez la langue pour
en lécher le bout. Presque instantanément, du sperme blanc gicle vers vous.
Lorsque c’est terminé, vous trouvez un mouchoir sur la table de nuit pour
essuyer votre frère. Son pénis a rétréci, mesurant maintenant environ quatre
centimètres, alors vous vous allongez pour lui lécher les testicules. Il reste là,
sans bouger, comme s’il était cloué au lit, mais son pénis durcit à nouveau.
— Hé, frérot, taquinez-vous, tu as faim? Aimerais-tu quelque chose de
bon à manger?
Vous guidez sa tête vers votre fente. Il s’y enfouit le visage tandis que
vous vous attaquez à son manche. Vous mangez tous les deux avidement
comme des chatons qui lapent leur lait. Lorsque c’en est trop, vous vous
relevez pour vous retourner et vous asseoir sur sa queue. Elle s’emboîte si
bien dans votre sexe. Tandis que vos corps fusionnent, il vient, poussant des
grognements. Vous vous penchez vers lui, prenant son visage entre vos
mains, et vous l’embrassez passionnément. Vous savez maintenant que vous
avez un nouvel amant, et ça reste dans la famille.
Domination

Vous n’aviez pas vu Steve depuis plusieurs semaines. Vous vous étiez
beaucoup disputés. Il insistait pour avoir le contrôle absolu de vos faits et
gestes, et vous refusiez d’accepter ce genre de machisme à la con. Mais en ce
moment, alors qu’il commence à vous dévêtir, vous pensez seulement au
plaisir que vous aurez entre les draps. Il y a longtemps, si longtemps, que
vous avez fait l’amour.
Il dégrafe votre robe, l’abaisse jusqu’à vos hanches, puis la laisse tomber
sur le plancher. Vous la poussez du bout du pied. Il fait descendre votre petite
culotte et vous vous tenez devant lui, complètement nue. Les larges
mamelons de vos seins moelleux sont déjà érigés dans l’attente de la
délicieuse étreinte sexuelle qui s’ensuivra.
Il vous guide jusqu’au lit, sur lequel vous vous étendez, votre peau
picotant d’excitation. Il reste debout, à côté du lit, puis il laisse lentement
errer ses doigts le long de votre corps. Une musique décontractée joue en
arrière-plan. Il entreprend de sucer vos mamelons, ce qui a tôt fait de vous
échauffer. Ses doigts se promènent entre vos jambes, et vous sentez votre
chatte se lubrifier. Un doigt frôle vos grandes lèvres, et vos jambes s’écartent
davantage. Il s’enfonce ensuite dans la moiteur de votre sexe, qui lui ouvre
aisément le passage. Vous êtes prête à le recevoir.
Vous tendez le bras pour sentir le poids de ses testicules dans la paume de
votre main. Il a déjà une érection. Pendant un moment, vous jouez doucement
avec son pénis. Puis, vous étirez le cou et commencez à le sucer. Il s’allonge
alors à vos côtés, et vous anticipez impatiemment le moment où il déchargera
en vous.
— Attends une minute, a-t-il dit subitement. Je reviens tout de suite.
Il se rend dans la pièce voisine, vous laissant vous tortiller de désir sur le
lit. C’est le moins qu’on puisse dire, vous êtes étonnée lorsqu’il revient
accompagné d’une fille et d’un type que vous n’avez jamais vus de votre vie.
Vous tirez les couvertures pour vous couvrir, gênée et troublée.
Steve tire vivement sur la couverture.
— N’y touche pas, commande-t-il. Reste allongée comme tu l’étais.
Vous lui demandez à quoi rime cette histoire.
— Je te l’ai déjà dit, répond-il. Tu m’appartiens et je peux faire ce qui me
plaît avec toi.
Il vous ordonne ensuite de caresser son pénis. Son ton vous effraie, aussi
obéissez-vous à sa demande. Vous touchez à peine son sexe, qu’il se dresse
de nouveau. Steve décide alors de l’enfoncer dans votre bouche, puis vous
acceptez de le sucer à contrecœur. Vous êtes tout à fait consciente des deux
personnes debout près de vous, qui vous observent pomper Steve. Vous
essayez de reculer, mais il se cramponne à votre tête. Il va et vient à
l’intérieur de votre bouche. Après un certain moment, il se retire et demande
à l’homme de se déshabiller. La femme imite son compagnon, puis ils
s’approchent tous les deux du lit, toujours silencieux. Steve demande à
l’homme s’il aimerait vous baiser, et vous vous recroquevillez, horrifiée.
— Steve, tu ne peux pas me faire ça.
— Regarde bien comment je peux te faire ça, rétorque-t-il froidement.
Steve empoigne vos bras et la femme attrape vos chevilles, puis l’étranger
s’installe au-dessus de vous. Son pénis est toujours flasque. Steve lui dit alors
de s’avancer jusqu’à votre visage pour que vous le suciez jusqu’à ce qu’il
bande. Il vous enfourche, et comme vous ne pouvez pas vous enfuir, vous
l’aspirez dans votre bouche. Son sexe durcit rapidement, après quoi il se
place de nouveau entre vos jambes, forçant si brutalement l’entrée dans votre
vagin qu’il vous fait mal.
Vous vous tordez sur le coup, essayant d’expulser ce corps étranger de
votre sexe. Mais au fur et à mesure qu’il plonge en vous, votre corps se met à
répondre à cet inconnu. Votre bassin commence bientôt à accueillir ses coups
avec enthousiasme. Vous n’auriez jamais cru pouvoir répondre de cette
manière à un autre homme que votre amant, mais voilà que vous remuez le
bassin de plus en plus vite pour suivre le rythme fougueux de cet étranger.
Lorsque la fille libère vos jambes, vous n’essayez même pas de vous sauver.
Elle s’installe à vos côtés et entreprend de vous téter les mamelons, ce qui
vous échauffe encore plus. Pendant qu’elle suçote un sein, Steve travaille sur
l’autre. Vous êtes vaguement consciente de votre incapacité à discerner la
bouche masculine de la bouche féminine. Pendant ce temps, l’étranger
continue de vous sauter et vous, de suivre sa cadence.
La fille grimpe sur le lit et se place au-dessus de vous, son épaisse touffe
se retrouvant vis-à-vis de votre bouche. Vous voulez détourner la tête, mais
Steve vous ordonne de la manger. Il vous prend la tête et vous gifle
sauvagement le visage. Vous avez peur de lui une fois de plus, aussi vous
attelez-vous à la tâche. Vos premières léchées sont lentes et délicates, car
vous ne savez trop comment vous y prendre. Vous décidez alors de faire
comme si c’était votre propre sexe. Vous frottez son clitoris du bout de la
langue et vous le sentez gonfler. Vous sondez ensuite son vagin, lentement
d’abord, mais lorsque vous entendez ses miaulements passionnés, vous y
allez plus vite et plus fort. Vous êtes étonnée de la facilité avec laquelle vous
semblez lui donner du plaisir. Pendant tout ce temps, l’étranger vous baise
toujours.
Soudain, la fille aspire bruyamment, et vous réalisez qu’elle a l’orgasme.
C’est une sensation très curieuse de savoir que vous pouvez faire jouir une
autre femme de la manière dont Steve vous a si souvent fait jouir. Vous
continuez jusqu’à ce qu’elle ait terminé, puis elle bascule sur le côté et reste
allongée sur le lit, satisfaite.
À ce moment, l’homme retire son pénis et Steve vous commande de vous
mettre à quatre pattes. Il vous enfile comme un chien, alors que l’étranger se
place devant vous et enfonce sa queue trapue dans votre bouche.
Vous êtes complètement absorbée par ce jeu lubrique et vous vous y
abandonnez sans réfléchir. À un moment, vous réalisez que les doigts de la
fille ont trouvé votre clitoris et qu’ils tapotent votre chair, essayant de vous
faire jouir. Tandis que sa main vous caresse de mouvements circulaires, la
sensation monte en vous. Elle frotte votre tige de chaque côté, tirant sur le
capuchon qui l’entoure. Elle alterne ces mouvements pendant un moment, et
votre clitoris se dresse peu à peu, devenant de plus en plus dur. Vous n’avez
plus aucun contrôle. Lorsque vous venez enfin, haletant et glapissant, Steve
vous laboure de plus en plus vite, vous donnant l’impression de prolonger
votre orgasme sans fin.
Finalement, le sperme chaud de Steve jaillit en vous. Vous voulez
maintenant tout arrêter, le corps endolori par l’effort, mais l’étranger
maintient votre bouche autour de sa queue. Il continue à remuer les hanches,
puis d’une dernière poussée, il s’épanche dans votre gorge, tandis que vous
vous efforcez de tout avaler.
Après cet événement, vous ne douterez plus du pouvoir que Steve a sur
vous.
Une journée de chien

Quand vous avez jeté un coup d’œil à l’extérieur par la porte ouverte du
porche, lors d’une chaude soirée estivale, vous avez cru voir votre cousin
Joey dans le coin de la cour avant. Vous étiez sur le point de lancer
«bonsoir!» lorsque vos yeux ont fait le point sur sa silhouette. Il était appuyé
sur un genou et flattait votre chien, Prince. Mais il donnait à Prince autre
chose que de l’affection, car il avait une main sous l’animal, qui restait
complètement immobile. Vous n’arriviez pas à bien voir ce qu’il faisait au
début, mais après un moment, vous avez compris. Joey masturbait Prince. Il
tirait sans cesse son pénis, lui murmurant même «Bon chien, bon chien».
Oh, non! Vous vouliez lui crier d’arrêter. Mais bizarrement, vous étiez
fascinée par cette scène et n’arriviez pas à détourner les yeux. La scène n’a
pas duré très longtemps. Un instant plus tard, le corps de Prince a légèrement
tressailli, et vous avez cru voir quelque chose de blanchâtre gicler devant lui.
Le spectacle était terminé, alors vous vous êtes ressaisie et avez interpellé
votre cousin.
— Joey, tu devrais avoir honte! avez-vous réprimandé. Si tu touches
encore à Prince, je le dis à maman.
Sur le coup, Joey était hébété, mais il a rapidement retrouvé son sang-
froid.
— Ah, ouais? a-t-il contre-attaqué, bien, je savais que tu étais là en train
de me regarder. Et si tu dis un mot, je dirai simplement que tu m’as défié de
le faire.
Vous ne trouviez rien à répondre, et votre hésitation l’a encouragé à aller
plus loin.
— Tu veux essayer? a-t-il proposé sur un ton de confidences. C’est
amusant, tu verras.
— Je trouve ça dégoûtant, avez-vous rétorqué avant de vous retourner.
— Non, c’est fascinant, a réfuté votre cousin, comme s’il avait lu dans
vos pensées. Prince a un truc énorme, et c’est tout rouge. Je parie que tu ne
l’as même jamais bien regardé.
Comme vous étiez de nouveau interloquée, il a poursuivi son discours,
décrivant la manière dont il s’y prenait lorsqu’il en avait l’occasion. Parfois,
Prince se couchait sur le dos, parfois il lui «chevauchait» en quelque sorte la
jambe, ou alors il restait debout sans bouger comme il l’avait fait ce soir-là.
Vous avez senti vos joues rosir. Joey a bien remarqué que ses descriptions
vous allumaient.
— Allez, a-t-il insisté. Tu n’as pas à faire quoi que ce soit, tu pourrais
juste observer…
Alors, vous avez suivi Joey, cette fois plus loin que le coin de la cour, là
où personne ne vous verrait. Il était tard et tout le monde dormait
probablement. De votre côté, vous vous étiez levée parce que vous n’arriviez
pas à dormir, puis vous vous étiez glissée dans un léger peignoir en coton
pour aller prendre un peu d’air frais. Et à présent, vous suiviez Joey, qui vous
guidait, Prince et vous, vers un coin reclus du jardin. Il s’est arrêté derrière un
arbre.
— Viens ici, Prince, a-t-il appelé, de la même voix que vous aviez
entendue plus tôt.
Lorsque Prince s’est approché de lui, Joey a tendu la main sous son
abdomen et il s’est mis à tirer et à masser. Vous n’arriviez pas à bien voir,
alors vous vous êtes accroupie. Joey a continué ce qu’il faisait pendant un
petit moment, puis il a saisi votre main et l’a mise sur le bout du pénis rouge
et luisant. Vous avez tenté de reculer, mais il a fermement retenu votre
poignet, le faisant aller et venir sur le pénis du chien, qui durcissait peu à peu.
Vous étiez choquée et dégoûtée par la sensation dans votre main, mais vous
ne pouviez la retirer. Tandis que vous le branliez, le chien réagissait par de
petits soubresauts. Très bientôt, il a de nouveau éjaculé et quelques gouttes de
sperme ont atterri sur votre peignoir.
— Ah, c’est horrible! avez-vous crié. Qu’est-ce que je vais faire,
maintenant? Il m’a arrosée!
Joey vous a suggéré d’enlever votre peignoir pour le laisser sécher, mais
vous avez expliqué que vous ne portiez rien en dessous.
— Et alors? a-t-il répondu innocemment. Nous sommes cousins…
Vous vous sentiez ridicule de vous retrouver dans cette situation, et irritée
par votre propre comportement, mais vous avez tout de même enlevé votre
peignoir pour l’étendre par terre. Sans avoir entendu Joey approcher derrière
vous, vous avez soudain senti ses mains sur vos seins. Il vous a embrassé le
cou et vous avez essayé de vous dégager, mais il était beaucoup plus fort que
vous. Alors, vous avez une fois de plus menacé de le dire à votre mère, mais
il s’est contenté de rire, arguant que ce serait sa parole contre la vôtre. Par
ailleurs, que faisiez-vous dans le jardin à cette heure de la nuit? Et que faisait
ce liquide de chien sur votre peignoir?
Vous étiez frustrée et furieuse… et piégée par Joey. En vous retenant
solidement, il taquinait votre corps, si bien qu’à un certain moment, vous
avez commencé à vous détendre et à répondre à ses caresses. Ses mains ont
alors glissé vers le bas, s’arrêtant sur votre entrejambe mouillé. Vous saviez
tous les deux que de masturber Prince avait éveillé tous vos sens.
Joey se pressait contre vous, et vous avez senti la bosse pousser sous son
pantalon. Il a ensuite baissé sa fermeture éclair, sorti sa queue, puis il a
commencé à la frotter doucement contre vos fesses nues en vous embrassant
le cou et en vous malaxant les seins. Votre corps se détendait de plus en plus.
Après un petit moment, il vous a poussée vers le bas pour que vous vous
mettiez à quatre pattes.
— Bonne fille, très bien… a-t-il chuchoté, du même ton qu’il avait utilisé
avec Prince!
Vous avez senti immédiatement le bout de sa queue à l’entrée de votre
vagin. Vous étiez si mouillée qu’elle s’y est introduite rapidement. Joey a
grogné comme s’il agonisait, puis il a actionné son piston. Vous bougiez au
rythme de ses va-et-vient, l’encourageant même à accélérer la cadence.
Du coin de l’œil, vous voyiez Prince qui reniflait autour de vous, mais
vous étiez trop occupée pour porter attention à ce qu’il faisait. Joey a dit
quelque chose, lui ordonnant de se tasser. Le chien avait essayé de le
chevaucher. Mais Prince revenait sans cesse vers vous, refusant apparemment
d’être laissé pour contre. Il n’y avait pas moyen de s’en débarrasser. Joey se
retira donc, et au moment où vous étiez sur le point de vous lever, vous avez
senti sa main vous repousser fortement à quatre pattes. Puis sans crier gare,
quelque chose de poilu a grimpé sur votre dos.
— Non, non! avez-vous crié.
Joey a immédiatement plaqué une main sur votre bouche. Vous avez
essayé de vous libérer, mais votre cousin était beaucoup trop fort. Et voilà
que cette voix douce psalmodiait les mêmes encouragements.
— Bon chien, Prince, bon chien…
Il avait inséré le pénis du chien dans votre sexe! Vous avez de nouveau
hurlé d’aversion, mais votre cri était étouffé par la main de Joey.
Prince était maintenant fermement implanté en vous, les pattes appuyées
contre vos fesses. Il remuait furieusement et vous en étiez dégoûtée.
Toutefois, ce sentiment céda rapidement à l’étonnement lorsque vous vous
êtes mise à balancer les hanches au rythme de ses va-et-vient. Votre corps ne
pouvait s’en empêcher! Le pénis du chien s’agitait dans votre vagin, et vous y
preniez plaisir. Joey vous observait, ébahi. Lorsqu’il vous a enfin relâchée,
vous n’avez pas essayé de vous enfuir, tellement vous étiez emportée par le
moment.
Votre cousin s’est alors déplacé pour se positionner devant vous. Il a
poussé sa queue dans votre bouche et vous l’avez goulûment accueillie. Il
s’accouplait à votre bouche comme Prince s’accouplait à votre sexe. Tout à
coup, vous avez senti le chien frémir et gicler dans votre ventre, ce qui vous a
beaucoup excitée, si bien que vous avez commencé à jouir. Puis, Joey a
explosé à son tour, dans votre bouche. Vous avez avalé tout ce dont vous
étiez capable, le trop-plein dégoulinant du coin de vos lèvres.
Plus tard, dans votre lit, vous vous êtes douillettement enveloppée des
couvertures. En sombrant dans un profond sommeil, vous vous êtes demandé
si toutes ces choses incroyables s’étaient réellement produites, ou si ce
n’avait été qu’un rêve.
Ménage à trois

Lorsque June a téléphoné pour vous demander si elle pouvait passer vous
voir dans la soirée, vous ne vouliez pas refuser, surtout parce qu’il y avait
longtemps que vous ne l’aviez pas vue. Mais vous n’aviez pas vraiment envie
d’accepter, pour autant. Bob était censé vous visiter et vous étiez impatiente
de passer la soirée seule avec lui. Malheureusement, vous aviez toujours été
incapable de dire non à une amie. Elle était déjà en route et vous étiez en train
de ruminer l’idée lorsque Bob est arrivé.
Vous l’avez accueilli d’un long baiser passionné, et sa réaction vous a fait
regretter encore plus amèrement la visite imminente de June. Lorsque vous
avez annoncé à Bob que votre amie viendrait vous tenir compagnie, son
sourire s’est évanoui et il a paru très déçu. Mais ensuite, un sourire espiègle
est apparu sur son visage.
— Bien, peut-être que nous la convaincrons de faire un ménage à trois, a-
t-il proposé.
— Je ne crois pas que ça me plairait, avez-vous répliqué, blessée. Par
ailleurs, June ne fait pas ce genre de choses. Wally et elle sont fidèles et ce
n’est pas leur style.
— Ah, ouais? Je parie que je peux lui faire changer d’idée, a souri Bob,
l’air encore plus enthousiaste.
Tout à coup, le scénario anticipé de la soirée a changé et vous vous êtes
sentie tendue et mal à l’aise. Vous vous sentiez jalouse, mais vous étiez la
seule à blâmer pour avoir gâché la soirée.
Vous savouriez lentement un cocktail lorsque la sonnette a retenti de
nouveau. Vous vous êtes donc levée pour aller ouvrir la porte à June, mal à
l’aise et mécontente.
— Salut! a-t-elle dit. Nous nous retrouvons enfin.
Puis, ses yeux se sont tournés vers Bob, qui était assis sur le canapé.
— Ah, je suis désolée. Tu ne m’as pas dit que Bob serait ici. Je ne veux
pas vous déranger. Je devrais peut-être revenir une autre fois?
Bob a bondi du canapé pour venir l’accueillir.
— Ne sois pas ridicule, prends un verre avec nous, a-t-il rassuré en lui
mettant un gin-tonic dans la main.
L’alcool a dû faire son effet, car après avoir bu deux verres, votre tension
s’est dissipée et vous avez oublié votre désir de faire disparaître June. Vous
étiez maintenant détendue et vous étiez d’humeur à rire. Surtout, vous étiez
déterminée à ne rien laisser paraître de votre jalousie face à l’intérêt que
démontrait Bob à votre amie.
— Je ne peux pas rester très longtemps, a annoncé June. Wally garde le
bébé à la maison. Il m’a donné congé, si on veut.
Bob s’est placé entre June et vous, vous prenant bientôt toutes les deux
nonchalamment par les épaules. Votre amie le regardait d’un air narquois.
Bob vous a ensuite attirée vers lui, puis il vous a embrassée longuement et
passionnément, sans toutefois relâcher June. Lorsqu’il a brisé votre baiser,
vous avez remarqué que June avait rougi, puis un silence inconfortable est
resté suspendu dans l’air. Votre amoureux s’est ensuite penché vers votre
amie pour l’embrasser, mais elle l’a contraint à lui baiser la joue en
détournant la tête. Bob a fait semblant d’être plus ivre qu’il ne l’était, car il a
exigé un «vrai» baiser. June a alors prétexté devoir partir, mais elle a cessé de
parler au milieu de sa phrase… Bob avait emprunté son air de chien battu.
Elle a donc cédé, lui permettant de l’embrasser, doucement pour commencer.
Toutefois, en les observant, vous avez remarqué que quelque chose
changeait. Son corps se détendait légèrement et, en peu de temps, elle lui
rendait manifestement son baiser.
— Hmmm! s’est exclamé Bob.
— J’imagine que j’ai bu plus que je ne le croyais, est parvenue à dire
June, sans grande conviction.
Sans perdre de temps, Bob l’a attirée vers lui pour l’embrasser à nouveau,
et cette fois, sa main a erré vers sa poitrine. Vous n’arriviez pas à croire
qu’elle ne faisait rien pour l’arrêter. Vous avez vu la main de votre amant
glisser légèrement sur ses deux seins encore et encore, et il était évident
qu’elle ne résistait pas du tout.
Gênée par la situation, vous êtes allée préparer une autre tournée de
cocktails. Vos compagnons et vous êtes ensuite restés silencieux pendant un
moment, puis Bob a annoncé à brûle-pourpoint qu’il adorerait voir June se
joindre à vous dans votre lit. Votre amie semblait interloquée par cette
déclaration, sans toutefois paraître horrifiée. Bob lui a confié combien il avait
aimé l’embrasser, ajoutant qu’il aimerait maintenant sentir son corps sous ses
mains. Elle paraissait hypnotisée par ses compliments et elle était incapable
de décider de s’enfuir ou de continuer à l’écouter. Enfin, Bob s’est souvenu
de votre présence, puis il s’est tourné vers vous pour vous attirer contre lui.
Vous étiez assise sur son genou lorsqu’il a repris son discours.
— Je trouve que vous avez toutes les deux un corps magnifique, a-t-il
complimenté. June, regarde-moi ces seins!
C’est à ce moment qu’il a vivement soulevé votre blouse pour révéler
votre poitrine. Vous aviez toujours été gênée par la taille énorme de vos
seins.
June n’arrivait pas à détourner les yeux.
— Ils sont vraiment beaux! a-t-elle agréé d’une voix enrouée.
Vous étiez très surprise de noter une trace d’envie dans sa voix.
Bob a ensuite décidé d’embrasser et de mordiller vos mamelons, qui
étaient extrêmement sensibles malgré leur petite taille. Vos paupières se sont
fermées, tandis que vous vous sentiez chuter librement dans le ciel. June était
émerveillée. Bob a quitté vos seins le temps de retirer à June sa blouse, puis
votre amie et vous vous êtes retrouvées face à face, le torse nu. Bob a alors
entrepris de vous caresser tour à tour, et ni June ni vous n’osiez bouger. Vous
restiez simplement assise là, certaine que votre amie partageait votre surprise
et votre excitation.
Cependant, le sentiment de culpabilité a gagné June et elle a voulu se
lever.
— Je dois vraiment y aller, a-t-elle dit faiblement, mais Bob l’a obligée à
se rasseoir pour l’embrasser à nouveau.
Cette fois, il a usé d’une main pour lui caresser les seins, tandis que
l’autre pétrissait les vôtres. Vous étiez fascinée, observant leurs lèvres se
taquiner. Leurs bouches se touchaient à peine, de sorte que vous voyiez la
langue de Bob s’introduire dans la bouche avide de June. La langue de votre
amie se joignait à celle de votre homme et plongeait profondément dans sa
bouche, l’explorant voracement. Après s’être abandonné un moment à ces
jeux de langue, votre amant s’est retourné pour s’occuper de votre bouche.
En vous embrassant, il a laissé errer sa main sur votre corps, jusqu’à ce qu’il
dessinât un cercle invisible autour de votre nombril. Une onde électrique
vous a fait frémir. June observait Bob ouvrir la braguette de votre pantalon et
vous le retirer. Il vous a fait signe de vous allonger sur le plancher devant le
canapé, puis il vous a écarté les jambes.
— As-tu déjà examiné la chatte d’une autre fille?
June n’arrivait pas à répondre, elle attendait ce qui suivrait, hébétée.
— Regarde comme elle est belle, a enchaîné Bob, comme elle est
mouillée, et comme elle s’ouvre sous mes caresses.
En parlant d’une voix feutrée et apaisante, Bob a commencé à exciter
doucement votre sexe, qui était moite et luisant d’excitation.
— À ton tour, maintenant, a-t-il indiqué à June.
Elle a d’abord hésité, mais Bob lui a pris la main pour lui montrer
comment faire, déplaçant ses doigts comme il faisait avec les siens. Elle était
incapable de s’éloigner de vous, même après qu’il a relâché sa main. Hmm…
c’était si bon, avez-vous vaguement pensé.
Vous vous êtes sentie emportée dans un autre monde, ne vous souciant
pas de qui caressait votre chair. C’était bon et c’est tout ce qui vous importait.
Vous avez entendu June respirer bruyamment au-dessus de vous, et vous
avez vu Bob se placer derrière elle pour lui retirer le reste de ses vêtements,
sans qu’elle n’ait paru en être consciente. Vous avez tendu le bras pour lui
rendre ses caresses, puis elle s’est rapprochée pour vous offrir un meilleur
accès. En quelques secondes, vous vous êtes toutes les deux retrouvées dans
la position du soixante-neuf, vous touchant, vous explorant. Puis, vous avez
voulu savoir ce que goûtait June.
Vous avez déplacé ses jambes pour l’aligner au-dessus de vous,
exactement comme vous l’aviez fait une centaine de fois avec Bob. Après
une petite pause, le corps de June s’est retrouvé au-dessus de votre visage.
Elle goûtait… presque sucré. Et les textures de sa chair étaient lisses et
glissantes, mais très agréables. Vous agitiez votre langue comme le faisait
Bob sur vous, et June a laissé échapper un soupir suggérant qu’elle y prenait
vraiment plaisir. Son corps bougeait, ses mouvements se synchronisant avec
votre langue, puis elle a commencé à embrasser votre sexe à son tour, imitant
vos gestes. Seigneur! Comme c’était bon! Était-ce possible qu’elle fût plus
douée que Bob?!
Bob vous a observé un moment avant de se déshabiller. Il s’est ensuite
levé derrière June. Il se masturbait, et lorsque vous avez entrouvert l’œil,
vous avez vu son érection planer au-dessus de vous. Il s’est alors penché et a
doucement séparé vos corps, éloignant June de votre visage, pour s’introduire
dans votre bouche et aller et venir à l’intérieur, très lentement.
Mais il s’est soudainement retiré pour pénétrer June, qui était maintenant
allongée à côté de vous. Elle a aspiré bruyamment tellement elle était excitée.
Il a remué en elle quelques secondes, puis il s’est mis à alterner, plongeant
son pénis dans le vagin de votre amie, et l’introduisant ensuite dans votre
bouche, passant de l’une à l’autre plusieurs fois. Le goût de June se trouvait
alors sur son pénis et vous le léchiez avidement sans aucune retenue,
attendant impatiemment la prochaine fois qu’il quitterait son sexe pour
s’enfouir dans votre bouche.
Après un moment, Bob s’est appliqué à baiser June et vous êtes devenue
très excitée par ce spectacle. Vous souhaitiez désespérément que l’un d’eux
vous soulage, mais ils étaient trop absorbés par leur plaisir pour s’en rendre
compte.
Vous avez donc décidé de prendre les choses en main pour libérer la
tension qui s’était accumulée en vous pendant que vous les regardiez baiser.
Vous avez timidement trouvé votre sexe pour masser votre clitoris, puis vous
avez essayé de vous concentrer sur les sensations agréables qui ont
commencé à couler en vous. C’était difficile. Vous vous sentiez embarrassée
en leur présence. Vous ne vous étiez jamais masturbée devant une autre
personne. Vos caresses ont enfin fonctionné et vous avez perdu vos
inhibitions. Votre plaisir était maintenant en marche.
Lorsque l’orgasme vous a enfin inondée. La sensation était plutôt abrupte,
mais pas aussi explosive que vous l’aviez souhaité. Malgré tout, votre corps
était maintenant satisfait.
Au moment où vous vous êtes blottie dans un nuage de détente, vous avez
senti des doigts sur votre clitoris. C’était Bob, qui vous avait regardé faire. Il
vous aidait maintenant à prolonger votre plaisir en caressant votre bouton de
rose, jusqu’à ce que votre corps tressaille sous de délicieux spasmes.
Une fois rassasie, vous avez vu Bob se positionner au-dessus de vous
pour enfouir son pénis dans votre bouche et pomper furieusement. En
quelques secondes, il a rempli votre gorge de sperme chaud et sans tarder, il
s’est tourné vers June pour la lécher goulûment, jusqu’à ce qu’elle vînt dans
un violent tremblement.
Plus tard dans la soirée, Bob et vous avez reconduit June chez elle, en
silence. Vous préfériez tous revivre la soirée en pensées. De votre côté, vous
vous demandiez, en l’espérant presque, si ce ménage à trois se reproduirait
bientôt.
La veuve se fait un nouvel ami

Vous aviez dit non tant de fois que lorsque Marion vous a appelée pour vous
proposer de rencontrer un «gentil veuf», vous étiez gênée de décliner l’offre
une fois de plus. Elle voulait bien faire, mais vous aviez l’impression qu’elle
vous bousculait en essayant de vous présenter des hommes, alors que vous
n’étiez pas encore prête.
Tous vos amis s’acharnaient. Un an de deuil suffisait, disaient-ils.
Comment pourriez-vous leur expliquer? Vous étiez mariée à Al depuis plus
de trente ans au moment de son décès. Vous n’aviez connu qu’un seul
homme pendant toutes ces années. C’était très difficile de même imaginer
rencontrer quelqu’un d’autre.
Vous aviez malgré tout accepté l’invitation, et même si vous redoutiez le
moment du dîner, qui approchait à grands pas, vous saviez que vous n’aviez
pas le choix d’y participer.
Il y avait huit personnes en tout. Marion, son mari, sa belle-sœur et son
mari, une voisine et son petit ami, et vous. Et bien sûr, l’homme qu’ils
avaient invité pour vous le présenter, Phil.
En le regardant furtivement, vous avez trouvé qu’il semblait presque aussi
mal à l’aise que vous. Ce qui vous a légèrement détendue (au moins il n’était
pas une espèce d’ogre). Vous deviniez qu’il avait quelques années de plus
que vous et qu’il vous dépassait de quelques centimètres. Même s’il avait un
petit ventre, il paraissait être en forme.
Au fur et à mesure que le temps passait, vous vous détendiez de plus en
plus. Vous étiez arrivée chez Marion depuis près d’une heure, lorsque Phil
s’est enfin approché pour vous parler.
— Bonsoir, a-t-il dit timidement. Marion essaie toujours de mettre les
gens ensemble. J’imagine qu’elle t’a fait le même discours qu’à moi.
— Bien… avez-vous entamé.
— Oh, je ne veux pas dire qu’elle m’a forcé à venir, a-t-il ajouté
rapidement. En fait, maintenant que je suis ici, je suis heureux d’avoir
accepté son invitation.
Flattée par ce compliment, vous avez souri.
— Je suis heureuse d’être venue, moi aussi.
À partir de ce moment, la soirée a passé très vite. Même si Phil était
«avec» vous à proprement dit, il ne s’accrochait ni ne se collait à vous, un
comportement qui vous plaisait bien. Le dîner était délicieux (Marion adorait
toujours se donner beaucoup de mal pour étaler fièrement ses talents
culinaires) et après le dessert et le café, les invités sont partis les uns après les
autres. Phil s’est approché de vous et vous a proposé de vous reconduire à la
maison. Lorsque vous êtes partis ensemble, Marion vous a offert un sourire
satisfait. Franchement, vous étiez ravie de l’avoir laissée vous tordre un bras.
Cependant, une fois dans la voiture de Phil, le malaise du début de la
soirée s’est de nouveau emparé de vous. Vous vous sentiez assaillie par la
culpabilité, comme si vous étiez infidèle, d’une manière ou d’une autre, à
votre défunt mari. Même si vous saviez que c’était ridicule, vous n’arriviez
pas à mettre ce sentiment de côté. Phil a dû sentir votre état, car il a tenté de
vous mettre à l’aise.
— Je comprends exactement comment tu te sens. Est-ce la première fois
que tu rencontres quelqu’un depuis le décès de ton mari?
Vous l’avez regardé, impressionnée par sa perspicacité.
— Je me sentais ainsi lorsque ma femme est décédée, a-t-il enchaîné.
Comment pouvais-je lui faire une chose pareille? Mais tu sais, même si
l’expression est ringarde, la vie continue, et tu dois aussi continuer à vivre.
Il vous a pris la main pour la serrer affectueusement, en signe d’amitié.
Vous avez confortablement laissé votre main dans la sienne pendant le trajet.
Vous vous sentiez alors plus détendue et la conversation est devenue plus
facile.
— Pourquoi ne te rapproches-tu pas un peu?
Lorsque vous avez hésité, il a réagi comme s’il était légèrement blessé. Il
tenait pourtant toujours votre main. Il a continué à parler, mais vous espériez
silencieusement arriver bientôt à la maison. La soirée avait puisé toute votre
énergie, et même si Phil était gentil, vous aviez très hâte de retrouver la
sécurité de votre foyer.
Lorsqu’il a rangé la voiture sur le bord de la rue, vous étiez perplexe.
— Écoute, a-t-il ajouté, j’ai quelque chose à te dire.
Vous ne saviez pas quoi répondre, alors vous avez simplement écouté.
— Tu es une femme très intéressante, et je te trouve très attirante.
Pendant qu’il parlait, vous avez senti qu’il vous attirait vers lui.
— Arrête, s’il te plaît, avez-vous commencé à dire, mais Phil a continué.
— Ne te sens-tu pas seule, parfois? Moi, oui. Allez, détends-toi.
Vous vous êtes alors retrouvée à résister énergiquement, essayant de le
repousser, mais il était beaucoup plus fort que vous. Il est parvenu à vous
presser contre son torse en quelques secondes.
Puis il a brusquement mis la main sur votre sein, ce qui vous a sidérée.
— Ne fais pas ça! avez-vous crié. Je ne suis pas prête pour ça.
— Mais pour qui me prends-tu, bordel? Un adolescent? Je n’ai pas voulu
te reconduire juste pour parler…
Toute tentative de conversation serait maintenant vaine.
Phil a grossièrement planté un baiser sur votre bouche, vous faisant mal
en plaquant ses lèvres contre les vôtres, forçant l’entrée de sa langue dans
votre bouche. Vous avez tourné la tête, votre visage se tordant de dédain,
mais il l’a vite prise entre ses mains pour vous embrasser de nouveau. Vous
souhaitiez désespérément sortir de la voiture.
Il a de nouveau trouvé votre sein et l’a brutalement pincé. Il est parvenu
avec effort à vous pousser sur la banquette, et vous vous êtes retrouvée
pressée contre le cuir, votre tête appuyée sur la portière. Il s’est rapidement
allongé sur vous.
Son corps se pressait contre le vôtre, et vous avez senti la raideur de son
érection à travers la mince étoffe de votre robe. D’une main, il a remonté
votre jupe et tassé votre petite culotte de côté, suffisamment pour insérer les
doigts entre vos jambes. Vous avez alors eu la surprise de découvrir que vous
étiez très bien lubrifiée! Vous ne l’auriez pas cru, mais le simple fait de faire
connaissance avec lui vous avait stimulée sans que vous vous en fussiez
rendu compte. Lorsqu’il vous a touchée, vous vous êtes mise à trembler.
— Non, je t’en prie, avez-vous chuchoté.
Il a continué, ignorant complètement votre supplication, puis vous avez
modifié votre requête.
— Je t’en prie… vas-y plus… plus doucement.
Il a cessé de bouger pendant un moment, puis il a levé la tête pour vous
regarder droit dans les yeux. Il a vu que vous étiez tout à fait sincère, réalisant
que vous ne lui demandiez plus d’arrêter, mais plutôt d’être simplement plus
délicat envers vous.
Il a donc changé immédiatement d’attitude. Il n’était plus la brute
détestable qu’il était devenu. En vous embrassant, cette fois, ses lèvres ont à
peine touché aux vôtres. Il vous a embrassée encore et encore, et vous vous
êtes bientôt mise à vous détendre, profitant de ses baisers. Vos lèvres se sont
entrouvertes pour permettre à sa langue de s’y introduire. Vous lui avez rendu
son baiser en joignant votre langue à la sienne. Ses mains parcouraient
maintenant votre corps, l’explorant. Elles ne s’emparaient plus de lui, mais
elles le tâtaient doucement pour le découvrir.
Il a gentiment effleuré vos mamelons, puis il a glissé la main sous votre
robe pour sentir votre peau. Vous avez réagi en soufflant des murmures de
plaisir. Cette fois, lorsque sa main a grimpé entre vos jambes, vous lui avez
ouvert l’accès sans résister. Il a donc retiré votre petite culotte.
Il vous a touchée tout doucement du bout des doigts et un instant plus
tard, vous avez été submergée par l’orgasme. La sensation est venue et elle
est repartie en l’espace de quelques secondes, vous laissant toute molle sur la
banquette avant de la voiture. Sans perdre une seconde, Phil a défait la
braguette de son pantalon pour dévoiler un pénis très raide. Il vous a
pénétrée. Vous avez repris vie et tandis qu’il s’enfouissait en vous, votre
bassin se balançait à l’encontre de ses déhanchements. Ses mains ont
empoigné vos fesses pour vous tenir aussi près de lui que possible. Vous vous
êtes accrochée à lui tandis qu’il remuait en vous.
Presque immédiatement, vous avez senti un autre orgasme s’emparer de
vous. Mais celui-ci a germé profondément au creux de votre ventre. Alors
que Phil continuait à bouger, vous le sentiez monter. Comme une lueur
rougeoyant au fond d’un foyer qui s’enflamme rapidement, le plaisir vous a
engloutis, Phil et vous. Il a soupiré lourdement, son corps a frémi, puis il s’est
détendu contre le vôtre.
Après avoir tous deux replacé vos vêtements et retrouvé vos esprits, vous
avez roulé jusqu’à votre demeure en silence. Vous êtes ensuite sortie de la
voiture sans inviter votre compagnon à entrer, mais vous avez échangé un
sourire chaleureux. Vous étiez convaincue que vous reverriez bientôt Phil.
Récréation dans la piscine

Vous avez pensé à samedi soir toute la semaine. Vous avez eu du mal à vous
concentrer sur quoi que ce fût d’autre. Enfin, le moment attendu est arrivé:
vendredi, dix-sept heures. Vous avez rangé votre chèque de paie dans votre
sac à main, vous avez fermé votre ordinateur, puis vous avez quitté le bureau
jusqu’à lundi matin. Le weekend était devant vous et vous pouviez vous
préparer pour la fête emballante, quoique légèrement effrayante, qui aurait
lieu samedi soir.
Lorsque Peter vous avait appelée pour vous y inviter, son message était
très précis. Il s’agissait d’une soirée autour de la piscine, mais d’un type
particulier de soirée. Une soirée nue.
Vous aviez déjà entendu des rumeurs au sujet de Sharon, qui organisait
prétendument des fêtes extravagantes lorsque ses parents s’absentaient, sans
savoir si c’était vrai. Bien, maintenant vous le saviez.
L’invitation de Peter vous avait déconcertée. Il vous plaisait tellement,
même si vous n’étiez sortie avec lui que quelques fois. Et vous espériez lui
plaire tout autant. Alors vous n’arrivez pas à croire qu’il vous invitait, vous,
une «bonne fille», à une soirée où tout le monde allait se dévêtir. Il a dû
deviner votre hésitation en constatant votre hésitation.
— Allons, ne sois pas ridicule, a-t-il badiné. J’aurai l’œil sur toi. Crois-tu
que je laisserais qui que ce soit te maltraiter?
Ah, vous saviez que vous lui plaisiez. Et maintenant, il vous disait même
qu’il était prêt à vous protéger.
— Mais, y a-t-il autre chose qui se produit dans ce genre de soirée? avez-
vous demandé timidement.
— Allons, rien de sérieux, tu sais bien…
Vous avez donc eu des papillons dans l’estomac toute la semaine. Vous
vous remémoriez les quelques fois où vous aviez vu Peter. Vous vous étiez
caressés, c’est vrai, mais vous ne vous étiez jamais déshabillée devant lui. Ce
serait donc la première fois qu’il vous verrait toute nue (vous espériez qu’il
ne remarque pas vos cuisses fortes).
En réalité, vous étiez légèrement excitée juste à y penser, mais vous avez
senti le sang vous monter aux joues, embarrassée par l’idée de vous retrouver
nue devant Peter. Vous avez alors repoussé cette pensée au fond de votre
esprit.
Samedi. Les heures vous semblaient durer cent vingt minutes chacune,
mais à la fin de l’après-midi, la sonnette a enfin retenti. Vous avez dévalé
l’escalier, et en passant devant votre mère, vous avez annoncé:
— Je vais ouvrir, maman. Ce doit être Peter.
Lorsque vous avez ouvert la porte, Peter n’a eu qu’un petit moment pour
saluer votre mère de la main, lui faisant au revoir par la même occasion,
avant que vous ne l’entraîniez dans un coup de vent vers la voiture.
Vous n’avez rien dit avant d’être rendue à mi-chemin vers la maison de
Sharon. Puis, vous avez laissé échapper:
— Je ne sais pas si je serai capable de faire ça, Peter.
— Écoute, a-t-il répondu, je t’ai dit que je m’occuperais de toi, n’est-ce
pas?
Son ton laissait deviner qu’il était un tout petit peu irrité.
Il n’a rien ajouté par la suite, et vous avez commencé à vous sentir
coupable. Après tout, si vous ne vouliez pas y aller, vous auriez pu annuler
votre rendez-vous plus tôt pendant la semaine. Mais la vérité, c’était que vous
ne vouliez pas risquer d’apprendre que Peter aurait invité une autre fille.
— Je suis désolée. Je n’ai pas voulu dire ça. Je sais que tu seras avec moi.
Je vais faire comme tout le monde.
Et vous l’avez regardé sourire, tandis qu’il a pris votre main pour vous
attirer près de lui.
En arrivant à la fête, vous avez reconnu plusieurs voitures parmi celles
garées le long du trottoir. Mon Dieu, si les parents savaient…
Puis, Peter vous a menée au jardin, où il y avait environ une douzaine de
personnes, toutes nues, évidemment. Vous connaissiez pratiquement tout le
monde. Vous aviez envie de fermer les yeux et de les ouvrir tout grand en
même temps. Vous n’aviez jamais vu de votre vie tant de gens complètement
nus. Vous avez arrêté de vous soucier de votre silhouette lorsque vous avez
remarqué que la plupart de ces corps étaient ordinaires.
— Tiens, tiens, regardez qui est là, a lancé une voix familière.
Débarrasse-toi de ces vêtements, bébé, il y a longtemps que je meurs d’envie
de voir ce corps.
Vous étiez soudainement effrayée et l’envie de vous enfuir s’emparait de
vous, mais le bras de Peter s’est enroulé autour du vôtre.
— Allons, a-t-il rassuré à voix basse, allons boire un verre, d’abord.
Il vous a tendu un verre. Vous avez commencé à le boire par petites
gorgées, mais vous avez bientôt décidé de l’avaler d’un trait. Vous aviez
besoin de rassembler tout votre courage. Peu de temps après, vous avez senti
la détente que l’alcool vous procurait.
— Allez, maintenant, a dit Peter. Je vais t’aider.
Il vous a aidée à retirer votre pull et votre pantalon. Vous sentiez tous les
regards braqués sur vous, aussi vous êtes-vous dépêchée d’abaisser votre
petite culotte et de dégrafer votre soutien-gorge.
Vous avez ensuite rapidement plongé dans la piscine dans le but de vous
cacher sous l’eau. Peter y a sauté après vous, puis il vous a attirée contre lui.
Vous sentiez tout son grand corps pressé contre le vôtre et avez enfoui votre
visage dans le creux de son cou, mais il l’a gentiment soulevé vers le sien. En
vous embrassant, vous l’avez senti durcir… puis vous avez entendu des
ricanements. En ouvrant les yeux, vous avez trouvé tous les invités de la fête
vous encerclant, riant, les yeux rivés sur vous.
— O.K., l’initiation, maintenant! a lancé quelqu’un.
Vous avez regardé Peter avec des yeux désespérés. Il s’est contenté de
sourire en continuant de vous tenir fermement dans ses bras.
— Emmène-la sur le tremplin, Peter!
— Ouais, nous voulons tous voir ça!
Vous avez commencé à protester, mais les visages avides et moqueurs
vous ont réduite au silence. Vous vous êtes agrippée à la main de Peter tandis
qu’il vous guidait vers le tremplin, avant de vous ordonner de vous
agenouiller à ses pieds.
— Je t’en prie, ne me fais pas ça, avez-vous supplié, chuchotant presque.
— Il n’y a pas de porte de sortie, a-t-il avisé. Tu ferais mieux de faire ce
que je dis, ou ils choisiront quelqu’un d’autre pour prendre ma place.
Vos yeux se sont précipités sur tous les visages, à la recherche d’un allié.
Vous n’en avez trouvé aucun. Tous les sentiments délicieux que vous
éprouviez envers Peter ont disparu à ce moment, cédant la place à la furie.
Comment avait-il pu vous mettre dans cette situation? Vous vous êtes
résignée à ce qui allait suivre, sans savoir ce que ce serait exactement.
Vous vous êtes donc agenouillée et Peter s’est avancé vers vous, jusqu’à
ce que son pénis se trouvât devant votre bouche. Il vous a saisi par les
cheveux pour vous en remplir la bouche. Lorsqu’il s’est mis à remuer, son
organe a grossi, devenant de plus en plus raide, jusqu’à ce que vous ne
pussiez le prendre sans suffoquer. Les minutes ont passé. Il n’y avait plus de
bruit, hormis le grincement du tremplin et le son mouillé de son pénis allant
et venant dans votre bouche. Puis, Peter s’est arrêté de bouger. Quelqu’un a
étendu une serviette sur le tremplin et votre prince charmant vous a obligée à
vous y allonger, à moins de deux mètres au-dessus de l’eau, avec tous les
regards rivés sur vous.
Il s’est ensuite agenouillé entre vos jambes, les forçant à s’ouvrir. Vous
deviez vous accrocher à lui pour éviter de basculer dans la piscine.
Soudainement, il vous a pénétrée. La sensation était inattendue et son sexe
était si dur que vous avez bruyamment aspiré une bouffée d’air. Comme il
commençait à aller et venir en vous à un rythme régulier, vous tentiez de
rester rigide, sans réagir, pour lui faire comprendre à quel point vous le
détestiez. Mais de sentir son membre raide à l’intérieur de votre ventre et son
corps lisse pressé contre le vôtre a dissous votre détermination. Vous avez
bientôt essayé de le prendre encore plus profondément en vous.
— Voilà, a-t-il chuchoté. Enroule tes jambes autour de moi, chérie.
Vous avez obéi, et maintenant, vos corps étaient comme une seule
machine, pompant et pompant. Vous vous fichiez qu’une douzaine de
personnes vous encourageaient à voix haute. Le monde entier se résumait à
Peter et vous.
Il accéléra bientôt la cadence, de manière presque incontrôlée.
— Je viens! a-t-il crié.
Et vous avez senti son jus cracher en vous. En attendant qu’il se lève,
vous éprouviez de la tendresse envers lui.
Vous étiez aussi sur le point de vous lever lorsque vous avez entendu
Peter dire (ce même Peter qui venait de vous faire l’amour):
— O. K., qui veut l’honneur de lui nettoyer ça?
Immédiatement, un autre garçon est sorti de la piscine, s’empressant
d’accepter l’offre.
— Non, avez-vous supplié. S’il te plaît, pas ça.
Vous avez essayé de vous lever pour vous enfuir, mais des mains fortes
vous ont maintenue sur le tremplin, vous retenant fermement par les mains et
les pieds.
Juste avant de fermer les yeux, vous avez vu Bill, un ancien camarade de
classe, mettre sa tête entre vos jambes, avant de vous écarter les grandes
lèvres de ses doigts. Oh, non! Vous vouliez mourir. Mais ensuite, vous
n’avez senti que sa langue. Elle vous léchait, lapant goulûment et avidement
le jus de Peter. Sa langue s’est ensuite mise à vous explorer plus résolument,
jouant à l’intérieur de votre vagin et taquinant votre clitoris. Vous gardiez les
yeux bien fermés, espérant que ce supplice serait bientôt terminé. Mais
encore une fois, votre corps vous a trahie. Vous avez entendu un
gémissement profond… C’était le vôtre! Bill continuait à lécher, à chatouiller
et à laper encore et encore tandis que vous perdiez le contrôle de votre corps.
À un certain moment, il a retiré sa langue, et votre bassin s’est soulevé
vers sa bouche pour en redemander. Vous l’avez entendu ricaner.
— Ça te plaît, n’est-ce pas?
Votre seule réponse a été de presser votre vulve contre sa bouche
affamée.
On tenait toujours vos bras et vos jambes lorsque vous avez entendu les
commentaires du groupe.
— Elle va bientôt venir.
— Bordel, elle se laisse vraiment aller.
Tout à coup, l’orgasme a déferlé en vous. Vous n’aviez alors qu’une seule
envie, celle de rester étendue là, et qu’on vous laisse tranquille.
Mais ce n’était pas encore terminé. Bill vous a soulevée, alors que
d’autres murmuraient ce qui s’ensuivrait.
— Le jet d’eau, maintenant.
— Ouais, le jet d’eau.
Et vous vous êtes retrouvée dans l’eau. Vous étiez tellement dépassée par
les événements de la soirée que vous ne distinguiez presque plus les visages
autour de vous. Une douzaine de personnes vous ont soulevée, si bien que
votre corps flottait au-dessus de l’eau. On vous a emmenée vers la section la
moins profonde de la piscine, où l’eau filtrée était déversée dans le bassin par
un jet puissant, puis on vous a abaissée jusqu’à ce que votre tête se retrouvât
à la surface de l’eau. Vos jambes ont été positionnées, puis largement
ouvertes.
Vous avez senti un puissant jet d’eau vous pénétrer. C’était si fort, que
cela vous faisait mal. Vous les avez suppliés de vous relâcher. Vos
supplications ont été ignorées. Mais au moment où vous croyiez ne plus
pouvoir la supporter, la douleur s’est transformée en une sorte de plaisir
urgent. Vous sentiez l’eau vous éclabousser, à l’intérieur et à l’extérieur de
votre sexe, et vous n’aviez absolument aucun contrôle. L’eau giclait avec tant
de force que vous avez joui en quelques secondes. Lorsque l’orgasme vous a
assaillie, votre corps s’est arqué au-dessus de l’eau, complètement grisé par le
plaisir, et vous vous êtes entendu crier d’extase.
Enfin, au moment où vous avez repris conscience de votre
environnement, vous étiez étendue sur le bord de la piscine, une paire de bras
autour de vous. Ces bras étaient ceux de Peter. Il vous a regardée, puis il a
dit:
— Félicitations, tu es convertie.
La professeure et l’élève

C’était si difficile de gagner votre vie. Il vous semblait impossible de payer


tous vos frais de subsistance, encore moins d’avancer. Vous vous démeniez,
mais vous deviez malgré tout donner des cours de piano particuliers après
votre journée de travail, seulement pour maintenir votre niveau de vie. Vous
étiez devenue tellement lasse d’enseigner à ces enfants gâtés; aucun d’eux
n’avait la moindre envie de jouer au piano. C’était plutôt leurs parents qui
croyaient que chaque enfant méritait d’être initié aux «arts».
Le seul enfant à qui vous aimiez bien enseigner était Henry. Il semblait
prendre plaisir à apprendre la musique et il avait toujours hâte à son prochain
cours. Il vous remontait le moral, et comme cette journée avait été
particulièrement pénible, l’idée de lui donner sa leçon vous réjouissait encore
plus qu’à l’habitude.
Henry a ouvert la porte.
— Où est ta mère? avez-vous demandé, comme elle venait habituellement
vous accueillir.
— Elle est allée faire les courses, a répondu le garçon. Est-ce que ça va?
Allez-vous tout de même me donner ma leçon?
— Mais, bien sûr, Henry, avez-vous répliqué.
Il paraissait inquiet de vous voir repartir. Vous l’avez suivi dans la pièce
ensoleillée où se trouvait le piano. Henry était un garçon si timide qui
rougissait facilement. Vous éprouviez beaucoup d’empathie pour lui. Vous
l’encouragiez abondamment, dans l’espoir de lui insuffler la confiance en soi.
Il s’est assis au piano et il a commencé avec l’échelle musicale, ce qui
démarrait toujours votre leçon. Vous marchiez de long en large derrière lui,
lui donnant le rythme, commentant gentiment ses exercices. De temps en
temps, vous vous penchiez par-dessus son épaule pour pointer une note sur la
partition. La session continuait, Henry jouant différents morceaux. À un
certain moment, vous vous êtes penchée au-dessus de lui et vous avez cru le
voir rougir.
Tandis que ses doigts se promenaient sur les touches du piano, vous le
regardiez de loin. Vous lui enseigniez le piano depuis un an et demi, et il
avait beaucoup changé au fil du temps. Il devait maintenant avoir environ
seize ans, il avait grandi et il avait pris du coffre. Le petit garçon devenait
maintenant un jeune homme. Il y avait même un duvet sur sa lèvre
supérieure, ce qui vous faisait sourire, l’imaginant se raser dans quelques
années.
Vous ne l’aviez jamais regardé comme vous le faisiez ce jour-là, et son
charme vous étonnait. Il portait une chemise polo qui révélait ses bras et ses
muscles qui commençaient à prendre forme. Vous étiez fascinée et vous
n’arriviez pas à détourner les yeux tandis que ses doigts se déplaçaient le long
du clavier. Il a jeté un coup d’œil vers vous, vos regards se sont croisés, puis
se sont quittés immédiatement. Vous ne compreniez pas pourquoi, mais vous
étiez tous les deux légèrement embarrassés.
Vous avez de nouveau avancé vers lui, commentant sa technique et
pointant le clavier par-dessus son épaule. Vous vous êtes approchée
davantage, vous appuyant légèrement contre son dos, comme pour sentir son
corps. Mais qu’est-ce que vous fabriquiez? Vous avez reculé, vous efforçant
de retrouver votre sangfroid. Le doigté de Henry a légèrement faibli et il vous
a demandé de lui expliquer quelque chose. Vous avez une fois de plus
marché vers lui, mais cette fois vous avez placé votre main sur son épaule en
vous penchant pour lui répondre.
Tout à coup, vous étiez tout à fait consciente du fait que votre élève et
vous étiez seuls dans la maison. Vous tentiez de vous concentrer sur la leçon,
mais vos yeux erraient sans cesse vers ses bras et sa moustache naissante…
Vous vous êtes assise à ses côtés, légèrement surprise de constater que ses
yeux se trouvaient presque au niveau des vôtres. En lui parlant, vous vous
êtes rendu compte que vous vous appuyiez contre lui. Son visage était
maintenant rouge tomate.
— Henry, je connais peu de choses à ton sujet, vous êtes-vous entendu
dire. As-tu des copines?
Il a murmuré un «non» à peine audible en guise de réponse.
— Je ne comprends pas pourquoi, avez-vous continué, tu es beau garçon
et tu es très intelligent.
Il n’a rien répondu, mais vous vouliez le rassurer.
— Ne te fais pas de soucis, tu auras bientôt une foule de filles à tes pieds.
Silence. Puis il a laissé échapper:
— Je voudrais que vous soyez ma petite amie!
Il vous a rapidement tourné le dos, mortifié. Vous étiez flattée, mais
déconcertée. Bien sûr, vous aviez entendu parler d’élèves qui
s’amourachaient de leur professeur. C’était adorable.
Vous l’avez pris par l’épaule.
— Allons, Henry, ne sois pas embarrassé, avez-vous dit. Je suis très
flattée de savoir que je te plais. Tu me plais, aussi.
— Je ne vous plais pas vraiment, a-t-il répliqué. Vous croyez que je ne
suis qu’un petit garçon.
— Bien, tu es jeune, c’est vrai, mais je ne te considère pas comme étant
un petit garçon.
Vos paroles ne semblaient pas le convaincre, ce qui vous a donné l’envie
de l’embrasser. Vous avez donc suivi votre impulsion, effleurant tout
doucement ses lèvres avec les vôtres. Vous étiez surprise par le réel plaisir
que vous procurait ce baiser. Et c’était maintenant à votre tour de rougir.
Vous avez essayé d’expliquer que beaucoup de garçons ont le béguin pour
leur professeure. Sa tête s’est enfouie dans le creux de votre cou, et vous avez
commencé à lui caresser les cheveux. Vous étiez alors tous les deux
silencieux, mais comme c’est vous qui aviez ouvert cette porte, vous croyiez
devoir vous assurer qu’il n’était pas blessé.
— Lorsque tu seras plus âgé, avez-vous poursuivi, tu embrasseras ta
petite amie de cette manière.
Et pour démontrer le baiser, vous avez pris son visage entre vos mains et
vous l’avez embrassé à nouveau. Il avait les yeux fermés et vous avez
continué à poser des baisers sur sa bouche, jusqu’à ce qu’il se détendît. Vous
avez alors introduit le bout de votre langue entre ses lèvres. Il s’est tendu
pendant un moment, puis il a ouvert la bouche pour la recevoir. Sa langue
s’est jointe à la vôtre, et bientôt vous échangiez de longs baisers sensuels.
Pendant que vos langues valsaient doucement, vos mains se sont
déplacées le long de ses épaules pour sentir ses jeunes bras musclés. Le choc
traversant votre système nerveux entraînait chez vous des mouvements
involontaires et Henry était attentif à tous vos gestes. Vous avez placé ses
mains sur vos seins. Il a pris quelques secondes avant d’avoir le courage de
les explorer. Vous avez ensuite ouvert votre blouse pour lui donner l’accès à
l’intérieur, puis vous avez pris l’une de ses mains pour la guider vers votre
mamelon. Ses mains étaient douces et tendres. Vous lui avez montré
comment faire en plaçant vos doigts sur les siens. Vos lèvres n’avaient pas
encore quitté les siennes.
Vos mains ont descendu le long de son jeune corps et vous avez senti une
bosse pousser sous son pantalon. Vous lui avez donc tendrement serré
l’entrejambe, puis il s’est mis à respirer lourdement.
— Tout va bien, avez-vous chuchoté. Essaie de te calmer un peu.
Vous avez ensuite ouvert son pantalon pour libérer son pénis. Il était plus
gros que vous l’imaginiez et il se tenait bien haut. Vous l’avez caressé
délicatement en lui chuchotant des choses pour qu’il n’éjacule pas
immédiatement. Puis, vous vous êtes penchée et vous l’avez pris dans votre
bouche, le léchant partout. Vous avez ensuite trouvé ses jeunes testicules
couverts de duvet et les avez palpés en tâchant de ne pas le blesser ni de lui
faire perdre le contrôle.
Après un petit instant, vous vous êtes levée, avez remonté votre jupe, puis
avez abaissé votre petite culotte pour lui montrer votre sexe poilu. Il en était
émerveillé. Vous avez guidé sa main vers votre fente, puis vous lui avez
montré comment vous faire plaisir avec ses doigts. C’était maintenant à votre
tour de respirer rapidement; vous brûliez d’envie de sentir ce jeune pénis à
l’intérieur de vous. Vous lui avez demandé de se placer derrière vous, puis
vous vous êtes positionnée pour que vos fesses nues soient placées devant lui,
votre jupe remontée autour de votre taille. Vous avez écarté les jambes et lui
avez dit de s’approcher de vous et d’insérer son pénis dans votre ouverture.
Lorsqu’il s’est exécuté, vous avez senti votre sexe s’ouvrir pour lui. Il
s’est mis à aller et venir automatiquement, comme s’il réalisait un fantasme
qu’il avait imaginé plusieurs fois. Vous avez deviné qu’il viendrait très vite et
vous vouliez jouir en même temps que lui. Vous avez donc trouvé votre
clitoris pour le masser tout en lui chuchotant des mots doux pour
l’encourager.
Il s’agitait maintenant très rapidement et vous sentiez l’orgasme monter
en vous.
— Laisse-toi aller! avez-vous crié. Ne te retiens plus.
Sur ce, son sperme chaud a giclé dans votre sexe. C’était incroyable,
comme il venait abondamment, et cette chaleur s’est bientôt mêlée à la vôtre,
lorsque votre corps s’est soumis aux spasmes de l’orgasme. Puis, votre élève
était de nouveau flasque, de nouveau assis sur le banc, appuyé contre vous.
Vous lui avez confié à quel point ce moment avait été merveilleux pour
vous et combien vous le trouviez adorable, et en parlant, vous replaciez ses
vêtements et les vôtres. Quelques minutes plus tard, vous avez entendu la
porte s’ouvrir, puis la mère de Henry est apparue dans la pièce. Vous lui avez
assuré que la leçon s’était bien passée, et que son fils apprenait très vite.
Un après-midi libre

C’était une idée folle. Mais après avoir lavé la vaisselle et essuyé des petits
nez coulants toute la journée, vous avez décidé de le faire. Vous avez appelé
Barbara pour lui suggérer d’engager ensemble une gardienne d’enfants, qui
viendrait s’occuper des quatre petits dans son appartement.
— Tu monteras ensuite chez moi prendre une pause. On mériterait même
un bon martini.
Elle a d’abord cru que vous badiniez. Après tout, il était seulement quinze
heures, et il restait beaucoup à faire, y compris le dîner à préparer… Mais
vous avez insisté et vous avez vite fait de la convaincre. Le martini a
beaucoup pesé dans la balance.
— Ça me ferait du bien de me reposer un peu, a-t-elle admis. Envoie-moi
les enfants et j’appelle quelqu’un. Je serai bientôt chez toi.
Vous avez éprouvé un sentiment d’excitation que vous ne pouviez pas
vraiment vous expliquer, mais il vous stimulait, aussi avez-vous décidé de
profiter de votre bonne humeur. Lorsque les enfants sont allés chez votre
voisine, vous avez mis un pichet et deux verres dans le congélateur. Peu de
temps après, Barbara cognait à la porte.
— Bien, me voilà! a-t-elle chantonné. Je me sens un peu ridicule, mais
c’est une bonne idée de décrocher de toutes ces responsabilités une fois de
temps en temps. Où est mon cocktail?
Vous avez préparé deux boissons. Il en a fallu de peu pour que vos
muscles se détendent et que vous vous sentiez légère, oubliant les tracas de la
journée.
— Tu sais quoi? avez-vous demandé en rougissant légèrement.
— Quoi? demanda Barbara.
Comme elle voyait que vous hésitiez, elle a insisté.
— Allez… Tu ne peux pas commencer quelque chose sans terminer.
— Bien, j’allais dire que j’ai toujours trouvé que tu avais vraiment de
beaux seins.
— Ils sont un peu pendants, maintenant, mais ils étaient quelque chose à
voir avant les enfants, a-t-elle fièrement répliqué.
C’était maintenant à son tour de rougir.
— J’ai toujours un peu trouvé que tu avais une très belle silhouette, a-t-
elle dit, vous surprenant.
Vos compliments ont entraîné des gloussements embarrassés. Comme le
cocktail vous donnait du courage, vous vous êtes rapprochée d’elle.
— Qu’arriverait-il si je faisais ceci?
Vous l’avez embrassée, effleurant à peine ses lèvres.
Elle a tressailli, très étonnée. Puis, elle vous a fixée pendant un long
moment, mais vous avez maintenu son regard. Alors, elle s’est penchée vers
vous et vous a rendu votre baiser. Vous avez toutes les deux souri. Ni elle ni
vous n’aviez jamais embrassé une autre femme, hormis de petits baisers sur
les joues des femmes appartenant à vos familles respectives. Vous avez senti
le bout de la langue de votre voisine s’introduire dans votre bouche et vous
l’avez caressée de la vôtre. Une minuscule onde électrique a traversé vos
corps, puis vos bouches sont soudainement devenues affamées, vos lèvres et
vos langues s’embrassant avec avidité.
Vous avez voulu attirer Barbara près de vous et elle n’a offert aucune
résistance. Elle répondait à vos gestes, donnant son accord silencieux, vous
demandant de la guider.
Vous l’avez donc aidée à s’allonger par terre, où vous étiez maintenant
étendues côte à côte sur le tapis moelleux à poils longs. Vous avez continué à
l’embrasser et à l’étreindre, et bientôt vous avez trouvé ses seins. Désirant les
sentir nus, vous avez soulevé son tricot. Comme vous, Barbara ne portait pas
de soutien-gorge. Ses seins volumineux se tenaient donc nus devant vous,
comme pour vous donner l’eau à la bouche. Vous vous êtes penchée au-
dessus d’elle et lui avez léché un mamelon. Elle a soupiré de plaisir. Vous ne
suiviez pas de plan préconçu. Vous étiez complètement absorbée par la
découverte de son corps.
Vous avez commencé à lui sucer les seins, tirant gentiment ses mamelons
avec vos dents. Vous adoriez la sensation dans votre bouche, et Barbara y
prenait manifestement plaisir. Elle a soulevé votre blouse à son tour, se
séparant momentanément de vous.
Après avoir retiré le reste de vos vêtements, vous vous êtes regardées.
C’était la première fois que vous vous voyiez complètement nues, même si
vous étiez allées faire les courses ensemble et que vous aviez partagé des
salles d’essayage. En ce moment, ni elle ni vous n’étiez capables d’arracher
votre regard du corps de l’autre.
Les doigts de Barbara ont commencé à explorer, traçant chacune de vos
courbes. Elle a fait glisser ses mains sur vos épaules, descendant jusqu’à vos
seins, se penchant vers eux pour les embrasser tour à tour, avant de suivre le
contour de vos hanches. Vous aviez toujours gardé la forme et vous en étiez
fière en constatant le regard admiratif de Barbara. Il n’y avait aucune jalousie
dans ses yeux; seulement de l’amour et de la tendresse. Elle a tendu la main
vers votre triangle poilu et vous n’avez pu vous empêcher de remarquer que
le sien était beaucoup plus touffu que le vôtre. La vue de cette végétation
luxuriante vous a beaucoup excitée, car à l’exception de cette région sauvage,
elle n’avait pas beaucoup de poils. Elle était maintenant devenue la guide et
vous vous massiez mutuellement la région pelvienne.
Mais vous aviez bientôt envie d’en savoir plus, alors vous avez inséré les
doigts dans son sexe et elle a écarté les jambes pour vous offrir un meilleur
accès. Elle était complètement mouillée, et lorsque ses doigts se sont
introduits dans votre vagin, vous avez réalisé que vous l’étiez tout autant.
Elle savait instinctivement comment vous sonder et quelles manœuvres
vous faisaient le plus plaisir. Elle décrivait des cercles autour de votre clitoris
à l’aide de deux doigts, et de temps en temps, elle insérait profondément son
majeur dans votre vagin. Votre main imitait la sienne et vous bougiez bientôt
frénétiquement toutes les deux.
Vous vous êtes ensuite positionnées de manière à ce que votre visage soit
en face de son sexe et que le sien soit vis-à-vis de votre chatte. Vous aviez
envie de la goûter et de faire glisser votre langue dans sa fente glissante.
Tandis que votre langue découvrait sa vulve tout doucement, vous ne
pensiez qu’à une seule chose: comme c’était merveilleux. Lorsqu’elle a
ouvert les jambes pour accueillir votre bouche, vous sembliez toutes les deux
ressentir exactement le même plaisir. Vous léchiez sa fente de bas en haut et
vous insériez la langue dans son ouverture aussi profondément que vous le
pouviez. Votre langue a remonté vers son clitoris et vous en avez chatouillé
tous les côtés. Chaque fois que vous éloigniez votre langue, son sexe se
rapprochait de votre visage, vous indiquant de recommencer, ce que vous
faisiez. Et le goût délicieux de son corps se modifiait au fur et à mesure
qu’elle se lubrifiait.
Vous sentiez sa langue travailler sur vous et la sensation vous a poussée
encore plus loin. Elle suçait votre clito, tirant dessus. C’était fantastique. Et
de temps à autre, elle faisait bouger sa langue jusqu’à votre anus. Lorsqu’elle
s’est mise à remuer la langue dans votre vagin, vous avez senti votre corps
répondre en suivant la cadence.
Vous la léchiez maintenant sans arrêt, et sa respiration était haletante. Son
clito a semblé se gonfler davantage, et vous en étiez si excitée que vous avez
senti l’orgasme venir. Elle a senti que vous jouissiez, car elle s’est mise à
sucer et à plonger la langue en vous en redoublant d’efforts. Son ardeur vous
a incitée à la lécher plus vite et plus fort, et un moment plus tard, elle vous
rejoignait dans votre jouissance. Son corps tremblait sous chaque spasme et
votre langue a continué à travailler jusqu’à ce qu’elle repousse gentiment
votre tête.
Tandis que vous récupériez, allongée l’une à côté de l’autre, vous avez
toutes les deux admis qu’il s’agissait d’une excellente manière de passer
l’après-midi…
Films porno

Lorsque vous aviez répondu à l’annonce intitulée Jeunes filles recherchées,


vous ne saviez vraiment pas de quoi il s’agissait. «Expérience impersonnelle»
était tout ce que l’article précisait.
Vous vous trouviez maintenant dans ce studio plutôt antiseptique, où il
n’y avait rien d’autre que la blancheur et l’éclairage éblouissants. L’absence
totale d’ombrages était déconcertante. Vous aviez l’impression d’être entrée
dans une salle d’opération. Et l’attitude de l’homme qui vous a accueillie à la
porte n’aidait en rien. Ses instructions étaient complètement impersonnelles.
Il vous a dit que vous seriez payée pour une journée de travail. Il vous a
dit où vous dévêtir. Après avoir retiré tous vos vêtements, vous êtes retournée
dans la salle blanche, où vous avez remarqué plusieurs caméras. Au début,
personne ne vous portait la moindre attention, et comme il n’y avait nulle part
où s’asseoir ou s’appuyer, vous vous êtes retrouvée debout, au milieu de
toute cette activité, à attendre simplement.
Bientôt, un jeune homme très attirant est entré dans la pièce, et il était
aussi complètement nu. Il ne vous regardait pas directement, mais il semblait
plus à l’aise que vous, comme s’il savait ce qui allait se passer. Lorsque le
directeur est arrivé sur la scène, les choses se sont mises à bouger plus
rapidement. Un lit a été transporté. Comme tout le reste, il était froid. Un drap
blanc le couvrait. Pas un seul oreiller ni rien d’autre ne brisait l’effet brut.
— Maintenant, allongez-vous, tous les deux, ordonna le directeur.
Votre partenaire a suivi ses instructions et vous l’avez imité.
— Commencez à jouer avec ses mamelons, a-t-il enchaîné.
Et de manière plutôt automatique, le jeune homme s’est exécuté. Vous ne
faisiez que rester allongée sur le lit, et assez rapidement, vos mamelons se
sont mis au garde-à-vous.
— Et vous, tirez sur son pénis, vous a demandé le directeur.
Au départ, vous vous sentiez un peu gênée, mais vous étiez venue de
plein gré, alors vous n’alliez pas battre en retraite maintenant. Vous avez
tendu la main vers lui et vous avez commencé à le masturber. Un instant plus
tard, vous vous caressiez et vous excitiez mutuellement, sans toutefois vous
regarder directement.
C’était si étrange et impersonnel, avec le directeur qui commandait vos
gestes, comme le rêve d’une séquence d’un film de Fellini.
— Tournez-vous légèrement vers la caméra deux, avez-vous entendu.
Mettez votre bouche sur son sein gauche, s’il vous plaît. Pourriez-vous
introduire votre pénis dans le vagin, maintenant? Un peu plus rapidement.
Quelqu’un vous baisait, et pourtant, c’était comme si vous étiez assise
dans un cinéma, vous regardant à l’écran.
Le plus bizarre, c’est que malgré tout ce détachement, vous commenciez
à être excitée. Vous respiriez maintenant plus fort et vous sentiez que vous
étiez lubrifiée. Pendant tout ce temps, l’homme qui était au-dessus de vous,
celui qui vous baisait et qui jouait avec vos seins, gardait son expression vide.
C’était comme de se faire baiser par une machine. Vous détestiez cela et
vous le détestiez. Vous ignoriez tout de lui, mais vous commenciez à le
détester. Vous le détestiez pour ne montrer aucune émotion et vous stimuler
malgré tout. Et pourtant, vous vous étiez mise vous-même dans cette
situation…
Vous haletiez maintenant, mais personne ne semblait le remarquer. Le
directeur continuait à donner simplement ses ordres.
— Peut-on avoir cette fellation à nouveau, s’il vous plaît? Et si vous
essayiez de pénétrer son cul?
On ne vous consultait jamais. Vous serviez d’instrument dans une
orchestration excentrique. Et vous sentiez tout de même votre excitation
croître. L’expérience vous faisait penser aux fois où vous vous masturbiez
devant la télévision, lorsque les sons en arrière-plan n’affectaient pas
vraiment ce que vous faisiez.
Vous deveniez de plus en plus excitée, et le directeur l’a finalement
remarqué.
— Il semble qu’elle soit sur le point de venir. Nous ne voulons pas
manquer le moment, alors veuillez zoomer en gros plan.
Ses instructions se sont faites de plus en plus précises et exigeantes.
— Je veux que vous retiriez votre pénis, que vous placiez votre bouche
devant son sexe et que vous commenciez à laper.
L’étranger s’est exécuté. Vous avez senti votre clitoris gonfler sous les
léchées de sa langue bien entraînée.
— Plus lentement, a dit le directeur. C’est très bien et nous voulons faire
durer le moment le plus longtemps possible.
Votre partenaire léchait votre vulve gonflée et lubrifiée jusqu’à ce que
vous ayez l’impression d’être sur le point d’exploser. Juste au moment où
vous alliez vous envoler, il s’est arrêté, obligeant votre excitation à se calmer.
Votre cœur battait à toute allure. Vous aviez l’impression que vous alliez
vous évanouir. Une sensation si intense ne pouvait pas durer si longtemps.
Vous vous êtes entendu inspirer bruyamment, si fort que le directeur a
commenté.
— Je crois que nous ferions mieux de laisser la pauvre fille avoir son
orgasme.
Votre partenaire a répondu à son signal. Il a recommencé lentement à
vous stimuler de sa langue, et votre corps a répondu à ses léchées, une fois de
plus. Vous gémissiez et le suppliiez presque de continuer. Mais sa langue ne
s’est pas arrêtée, cette fois. Votre orgasme a commencé à s’élever de
nouveau. Vous saviez qu’il n’allait plus être interrompu.
Pendant que les caméras étaient braquées sur vous, votre sexe et votre
visage, votre partenaire lapait votre chair. Un dernier coup de langue vous a
fait basculer. Votre corps tout entier a explosé. Puis, votre partenaire s’est
remis à lécher pendant que l’orgasme déferlait en vous. La sensation s’est
enfin calmée, laissant votre corps en paix.
Mais avant même que vous ayez un moment de repos, vous avez entendu
la voix du directeur.
— Bien, prenons une pause, maintenant. Après un café, faites venir le
couple suivant pour qu’il se joigne à ces deux-là.
Bondage dans un bar gai

On vous fait du chantage. C’est aussi simple que ça. Il y a quatre mois,
lorsque vous avez eu une brève aventure avec Tom, vous n’auriez jamais
imaginé qu’il vous menacerait maintenant de révéler votre aventure à votre
mari, à moins que vous ne l’accompagniez à un genre d’événement érotique.
Votre mariage était déjà assez fragile sans que vous ayez besoin de cette
menace. Sam et vous vous étiez retrouvés au bord du divorce plusieurs fois,
mais dernièrement les choses semblaient s’arranger. S’il apprenait que vous
l’aviez trompé avec Tom, votre mariage serait terminé. Vous ne pouviez que
détester Tom pour trahir ce que vous aviez cru être un agréable intermède
dans vos vies.
Vous l’avez retrouvé à son appartement, après avoir servi à Sam une
histoire comme quoi vous iriez passer la soirée chez votre amie Janet.
Naturellement, vous aviez dû confier sommairement votre mensonge à Janet,
au cas où elle devrait corroborer votre récit.
Et voilà que Tom et vous étiez en route, et vous ne connaissiez même pas
votre destination. Vous saviez seulement que vous auriez donné n’importe
quoi pour être à la maison avec Sam. Vous avez regardé Tom, assis derrière
le volant, et vous avez essayé de vous remémorer pourquoi vous aviez
commencé à le fréquenter. Il n’était pas particulièrement beau. En fait, ses
traits étaient plutôt grossiers, comme ceux d’un type qui travaille en plein air
et non derrière un bureau. Sa charpente était décente, mais elle n’avait rien de
spécial. Vous supposiez que vous étiez alors mûre pour une aventure, puisque
vous étiez si malheureuse à la maison. Et Tom avait un certain magnétisme:
une détermination à laquelle peu de gens, hommes ou femmes, pouvaient
résister.
Il a garé la voiture au bord de la rue d’un quartier précaire.
Il vous a guidée silencieusement vers le bar à l’enseigne au néon criarde
qui clignotait. Après vous être installés à une table et avoir commandé des
boissons, vous avez regardé autour de vous pour noter avec surprise qu’il y
avait surtout des femmes dansant avec des femmes. Vous avez alors inspecté
la salle et vous vous êtes rendu compte que la plupart des tables étaient
occupées par la gent féminine. Il n’y avait qu’une poignée d’hommes
présents dans le bar.
Vous aviez été élevée dans un foyer strict, et même si vous aviez entendu
parler de femmes homosexuelles, vous n’en aviez jamais vues. Et même si
vous aviez maintenant un regard plus ouvert sur le monde, vous n’auriez
jamais deviné, en passant à côté de ces filles sur la rue, qu’elles étaient moins
hétéros que vous. Certaines avaient une allure masculine, mais il était plus
étonnant de voir celles à l’apparence féminine.
Vous avez demandé à Tom de vous conduire à la maison, mais il s’est
contenté de sourire.
— Détends-toi, chérie, la fête ne fait que commencer.
Vous vous êtes alors sentie frigorifiée et effrayée.
Alors que la soirée avançait, vous avez un peu bu et un peu dansé. Vous
ne voyiez pas le but de vous emmener dans cet endroit. Vous regardiez les
couples de femmes et toute la scène vous dégoûtait. Vous ne pouviez vous
expliquer votre réaction, mais vous ne supportiez pas l’idée que des femmes
s’enlaçassent comme le faisaient naturellement un homme et une femme.
À un certain moment, on a annoncé que le spectacle allait commencer.
Une femme vêtue exactement comme un homme (complet, cravate, cheveux
courts) s’est approprié le microphone.
— Mesdames et messieurs, bonsoir.
Et le public a ri de la blague d’initiés.
— Ce soir, nous avons un événement spécial. Nous avons une première.
Soudain, le projecteur a balayé la pièce jusqu’à ce qu’il s’arrête à votre
table. Vous étiez alors tout à fait perplexe. Mais Tom vous a ensuite tirée par
le bras pour vous guider vers la scène. Les femmes applaudissaient.
— Notre bon ami Tom a emmené une jeune femme pour l’initier à notre
manière de nous divertir.
Vous avez essayé de demander à Tom ce qui se passait.
— Tu n’as qu’à faire ce qu’on te dit, a-t-il interrompu, et on ne te fera pas
de mal. Et ton mari ne saura rien de cette soirée.
À ce moment, la musique a commencé à jouer.
— J’aimerais partir, avez-vous annoncé, tâchant d’avoir l’air calme.
Le maître de cérémonie et Tom ont ri.
Quatre filles sont apparues sur la scène. Elles étaient toutes très grandes et
elles étaient toutes nues. Elles avaient d’énormes seins et elles tenaient ce qui
ressemblait à des menottes dans leurs mains. Ensuite, une grande table a été
transportée sur la scène, et avant que vous ne puissiez réagir, les filles vous
retenaient et on vous enlevait vos vêtements. Vous vous êtes mise à pleurer,
vous sentant complètement perdue et impuissante. Mais rien ne les arrêtait et
personne ne portait attention à vous. Les filles ont terminé de vous
déshabiller, puis elles vous ont installée sur la table. Vous saviez à quoi
serviraient les menottes. Vos mains et vos chevilles ont été attachées à la
table de sorte que vous ne puissiez pas vous enfuir.
La musique jouait maintenant plus fort et l’une des filles a commencé à
pincer vos mamelons. Elle les tirait très fort, vous faisant mal. Une autre vous
a écarté les jambes de manière à ce que votre sexe fût visible aux spectateurs,
qui encourageaient déjà les tortionnaires. Ils leur lançaient des suggestions et
des commentaires à votre sujet. Le spectacle était apparemment déjà en
cours. La troisième fille s’est placée entre vos jambes et les a écartées si
brusquement que vous avez cru qu’elle les arracherait. Vous avez hurlé de
nouveau. C’était quelque chose que vous n’aviez jamais fait, même avec
votre mari, et voilà que vous étiez violentée par cette femme. Elle a continué
comme si elle était sourde, ne portant aucune attention à vos cris. Elle léchait
votre sexe en appuyant la langue très fort, puis elle insérait la langue dans
votre vagin comme s’il s’agissait d’un pénis, la plongeant à l’intérieur encore
et encore. Vous avez fermé les yeux, les paupières serrées, et vous êtes restée
là, laissant les larmes rouler sur votre visage.
La dernière fille a poussé celle qui vous léchait.
— Ce n’est pas une manière de faire, a-t-elle réprimandé. Je suis certaine
qu’elle préférera ma méthode.
Elle a pris la place entre vos jambes, puis elle a commencé à vous titiller
de sa langue très gentiment, comme si elle ne voulait sincèrement pas vous
faire de mal. Vous avez senti votre corps se détendre légèrement. Vous vous
disiez que celle-ci, au moins, ne vous ferait pas mal. Elle continuait à laper et
à vous explorer de sa langue, et vous étiez ahurie de la sensation de plaisir
qui montait doucement en vous. Tout à coup, votre vagin est devenu très
moite, et vous saviez que votre clitoris répondait au rythme régulier de sa
langue bienveillante. Subitement, vos muscles se sont tendus et l’orgasme
s’est emparé de vous par spasmes rapides. Mon Dieu, comment était-ce
possible? Vous détestiez ce que vous subissiez, et malgré tout, vous aviez eu
un orgasme. Vous aviez tellement honte.
Avant de pouvoir ressasser vos sentiments, vous avez vu une file de filles,
toutes nues, attendant leur tour de vous faire un cunnilingus. Tour à tour,
elles vous ont léché la vulve. Certaines stimulaient vos mamelons. Le
supplice a dû durer des heures.
Finalement, l’une des filles a grimpé sur la table pour chevaucher votre
tête, au lieu de vous lécher comme l’avaient fait les autres filles.
— Mange-moi! a-t-elle commandé.
Vous avez tourné la tête, n’éprouvant que du dédain.
— Mange-moi! a-t-elle répété, cette fois en vous giflant.
Vous vous êtes donc exécutée.
Vous l’avez d’abord touchée de votre langue très légèrement, mais elle a
attiré férocement votre tête contre son sexe. Au même moment, une autre fille
vous mangeait, et vous sentiez le plaisir naître de nouveau en vous. Vous
avez donc léché la fille qui vous chevauchait en imitant la langue qui léchait
votre chair. Vous faisiez exactement ce qu’on vous faisait.
Vous étiez étonnée de réaliser que le goût, que vous imaginiez répugnant,
n’était pas du tout déplaisant. Il était inhabituel, mais après un petit moment,
il ne vous dégoûtait plus vraiment. Vous vous êtes mise à donner des coups
de langue très rapides, et vous avez senti le clitoris de la fille se tendre contre
votre langue, comme le vôtre avait réagi. Un petit choc d’excitation a traversé
votre corps, vous rendant complètement perplexe. Vous excitiez une autre
personne, et même s’il s’agissait d’une femme, la sensation vous allumait.
Elle a desserré sa prise sur votre tête, et très bientôt, elle s’est mise à aller
et venir contre votre langue, vous laissant deviner qu’elle était sur le point de
jouir. Vous avez continué à lécher au même rythme, n’osant rien changer à
vos mouvements. Soudain, l’orgasme s’est déchargé en elle tandis que son
corps se détendait contre votre bouche. Lorsqu’elle est descendue de son
perchoir, la fille qui vous massait de sa langue a augmenté la cadence jusqu’à
ce que vous soyez de nouveau sur le point de jouir.
Mais elle s’est alors arrêtée. Vous avez senti votre corps se tordre pour
trouver sa bouche, souhaitant qu’elle continue. Puis, vous avez senti quelque
chose s’introduire en vous et vous avez réalisé qu’il s’agissait d’un
godemiché. L’objet était très large et beaucoup plus rigide qu’un pénis. Il
vous emplissait complètement. Elle l’enfonçait et le retirait de votre vagin
très brusquement, jusqu’à ce que vous la suppliiez d’arrêter. Elle a marqué
une petite pause, puis elle a recommencé ses va-et-vient. Sa tête s’est de
nouveau abaissée, et elle a léché votre clitoris de plus belle, si bien que vous
avez senti un orgasme s’élever du fond de votre ventre.
Mais elle s’est arrêtée une fois de plus. Cette fois, vous avez senti quelque
chose de plus petit pénétrer votre anus. Vous avez alors crié, car la douleur
était trop vive. Elle agitait les deux godemichés dans votre anus et votre
vagin jusqu’à ce que vous ayez l’impression d’être sur le point de perdre
connaissance. Puis, elle s’est remise à vous administrer ses léchées, mais
cette fois, elle ne pouvait vous arrêter. Votre corps s’est soumis à ses
traitements, explosant dans un orgasme furieux, tandis que le bout de sa
langue vous touchait à peine. Vous avez senti votre vagin et votre anus se
contracter autour de chaque godemiché pendant que votre corps était secoué
par les spasmes du plaisir.
Et enfin, c’était terminé. Vous étiez allongée sur la table et on vous
rhabillait. La musique a recommencé à jouer (à quel moment s’était-elle
arrêtée?) et Tom vous a aidée à vous relever. Vous aviez du mal à vous tenir
debout. Il vous a presque transportée à la voiture, avant de vous reconduire à
la maison sans parler. En entrant chez vous, vous avez vu Sam assis devant le
téléviseur.
— Tu as passé une bonne soirée, chérie? a-t-il demandé.
— Ce n’était pas mal, avez-vous répondu en gravissant l’escalier vers
votre chambre.
Nue sur les genoux du psychothérapeute

Vous étiez tellement tendue ces derniers jours que vous sembliez toujours sur
le point de perdre la tête. Vous vouliez vous éclater et vous libérer
émotivement, mais vous éprouviez beaucoup de difficulté à le faire.
Dernièrement, toutes vos séances de thérapie étaient pareilles. Vous disiez
toujours à votre thérapeute, monsieur Simon, que vous désiriez vous ouvrir,
et il vous incitait à le faire.
— Allez-y, faites-le, disait-il.
— Mais comment dois-je m’y prendre? répliquiez-vous.
— Bien, libérez-vous complètement, faites comme le ferait un enfant.
Faire comme un enfant signifiait pour vous de courir nue dans la forêt.
— Bien, a-t-il répondu, à défaut d’une forêt, nous pourrions utiliser la
salle de consultation et voir ce qui arriverait.
Aujourd’hui, votre déclaration habituelle «je veux me libérer» semblait
irriter monsieur Simon très légèrement. Il n’avait jamais manifesté aucun
type d’émotion. Vous vous êtes dit que c’était un signe que votre hésitation
commençait à l’impatienter.
— Bien, pourquoi ne retirez-vous pas simplement vos vêtements pour
courir comme une enfant? a-t-il demandé.
Mais c’était si difficile. Même si vous veniez le voir dans ce bureau
depuis presque deux ans, vous aviez toujours l’impression de vous dévoiler à
quelqu’un qui ne vous avait jamais rien confié à son sujet. Lorsque vous lui
en avez fait part, il vous a ramenée sur le droit chemin.
— Allons, vous résistez encore. Ne perdons pas l’objectif de notre
session. Vous êtes ici pour parler de vous, pas de moi.
Aujourd’hui, il persistait doucement, vous encourageant à aller jusqu’au
bout.
— Il n’y a absolument rien à craindre, mais alors, rien du tout. Je suis là.
Je vais prendre soin de vous.
Ces paroles vous ont rassurée. Vous avez alors décidé qu’aujourd’hui
serait le grand jour. Vous avez entrepris de déboutonner votre blouse. Puis,
votre courage vous a abandonnée. Mais monsieur Simon ne vous laisserait
pas vous décourager. Il s’est assis à côté de vous sur le canapé pour vous
réconforter.
— Craignez-vous que je ne vous trouve pas jolie? a-t-il sondé.
Il a guidé vos doigts vers le bouton suivant, puis celui d’en dessous. Vos
vêtements vous quittaient tranquillement. Il ne vous restait que votre petite
culotte et votre soutien-gorge. Vous vous êtes arrêtée à nouveau. Vous
n’arriviez pas à le regarder droit dans les yeux. Mais il a gentiment tourné
votre visage vers lui pour vous rassurer à nouveau.
— Vous êtes magnifique, continuez.
Vous vous êtes levée et avez dégrafé votre soutien-gorge avant de le
laisser tomber sur la moquette. Vos seins volumineux ont rebondi librement.
Les mamelons se sont durcis dans l’air frais enveloppant votre corps.
Monsieur Simon ne pouvait s’empêcher de fixer la taille inattendue de vos
seins. Vous aviez l’habitude de porter des hauts légèrement trop amples pour
masquer leur volume.
Vous avez rapidement baissé votre petite culotte et vous avez senti ses
yeux se poser sur votre poil soyeux. C’était également une surprise, car vous
étiez l’une de ces raretés: une blonde naturelle.
— Vous êtes vraiment superbe, vous savez, a-t-il prononcé doucement.
Vous auriez cru être libérée du poids du monde entier. Vous vous sentiez
merveilleusement bien et avez commencé à danser autour de la pièce.
— Je me sens ridicule, avez-vous déclaré.
Votre thérapeute vous a encouragée à agir comme vous le désiriez.
— Vous savez, j’ai toujours voulu faire ça quand j’étais petite, mais
personne dans ma famille n’approuvait la nudité.
— Bien, ici, vous pouvez être l’enfant que vous étiez.
Vous avez plongé. Vous étiez de nouveau une enfant. En moins de temps
qu’il ne faut pour le dire, vous vous amusiez innocemment avec monsieur
Simon, qui paraissait en être ravi, comme s’il jouait avec sa propre petite
fille.
— Je veux m’asseoir sur vos genoux, avez-vous timidement demandé.
Il a souri, hochant la tête en signe d’acquiescement.
Lorsque vous vous êtes assise en mettant vos bras autour de son cou, vous
ne pouviez résister à l’envie de l’étreindre. Il vous a aussi serrée dans ses
bras. Vous vous êtes étreints pendant un certain temps, puis vous avez cru
sentir qu’il ne souhaitait pas que vous quittiez ses genoux. Il vous a tenue
dans ses bras un peu plus longtemps que nécessaire.
Vous vous êtes retrouvée à déplacer vos mains inconsciemment vers ses
cheveux, puis à tracer le pourtour de son visage des doigts.
Il vous tenait maintenant par la taille très fermement.
— Est-ce que… je peux faire ça? avez-vous balbutié, hésitant, réagissant
simplement à un besoin instinctif.
Il n’a pas répondu, sans toutefois vous relâcher.
Puis, il a semblé se détendre. Ses mains sont montées lentement sur votre
dos nu pour le caresser très légèrement. Vous avez senti son autre main
envelopper votre sein. Vous vous êtes figée. C’était comme si, pendant un
instant, vous étiez tous les deux aspirés dans le vide. Puisque vous ne
l’arrêtiez pas, il a poursuivi l’exploration de votre corps. Il a pétri votre autre
sein tandis que vous restiez perchée sur ses genoux, immobile. Puis, il a
baissé la tête vers votre poitrine pour embrasser chaque mamelon, avant de
les lécher et les téter.
— Je crois qu’il serait bon pour vous de vous entraîner à suivre les
réactions de votre corps, a-t-il soufflé. Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai
pas de mal.
Il vous a ensuite poussée lentement vers le canapé où vous étiez tous les
deux assis. Vous étiez nue et il était tout habillé.
— Je ne vous ferai pas de mal, chuchotait-il encore.
Et comme vous lui faisiez confiance, plus qu’à n’importe qui d’autre,
vous le croyiez complètement.
Votre corps résistait au début, mais vous avez fondu lorsqu’il a posé des
baisers sur votre front. Vous restiez simplement allongée sur le canapé, lui
confiant les rênes. Il a posé des baisers sur vos paupières, sur chaque joue,
puis sur votre bouche, très gentiment, jusqu’à ce que vous sentiez sa langue
pousser entre vos lèvres. Cette langue a exploré votre bouche pendant un bon
moment. Vous étiez si enivrée que la tête vous tournait et la faiblesse vous
gagnait.
Ses lèvres ont parcouru votre gorge, glissant jusqu’à vos seins, où il s’est
attardé, léchant et mordillant vos mamelons. Tandis qu’il se faufilait plus bas,
vous avez pris une grande respiration et avez écarté les jambes sous sa
bouche avide. Ses mains se sont insérées sous vos fesses pour soulever votre
sexe lubrifié vers lui. Il en a léché d’abord les zones externes, puis, en
réponse à votre respiration alourdie, il a enfin planté sa langue à l’intérieur.
Elle a plongé profondément dans votre chair chaude et moite.
Soudainement, il s’est redressé, et vous avez senti sa raideur contre votre
jambe. Vous vous êtes figée, effrayée.
— Je vous ai dit de ne pas vous inquiéter. Je n’éjaculerai pas en vous, a-t-
il rassuré.
Il vous a pénétrée de sa chaleur et de sa raideur. Et vous n’arrêtiez pas de
penser qu’il était habillé, alors que vous étiez nue. Vous souleviez votre corps
aussi férocement que vous le pouviez pour garder le rythme de plus en plus
rapide de ses va-et-vient. Au moment où vous étiez sur le point de jouir, il
s’est retiré, puis il s’est repositionné devant votre vulve pour laper et boire
votre jus, tandis que l’orgasme vous gagnait.
Quelques minutes plus tard, il replaçait ses vêtements et vous aidait à
vous rhabiller. Vous regardiez maintenant votre psychothérapeute d’un
nouvel œil…
Rencontre au St-Regis

En y repensant, vous auriez dû vous fier à votre instinct. Il était simplement


trop beau, trop confiant. En bref, le mot ENNUIS était écrit en gros caractères
sur son front. Mais son assurance avait vaincu vos scrupules et vous aviez
succombé à son charme…
Il s’est approché de votre table au bar-salon du St-Regis et il vous a souri,
avant de vous demander si vous étiez seule.
En quelques instants, il a réussi à s’inviter à vous tenir compagnie et il
vous a convaincue d’abandonner votre Virgin Mary sans alcool pour un verre
de Sambuca Romana, un délicieux cocktail fort en alcool dont vous n’aviez
jamais entendu parler.
— Je suis Italien, a-t-il déclaré. La sambuca est une boisson que même
mon grand-père buvait.
Après avoir bu quelques verres, vous avez constaté l’habileté avec
laquelle il avait découvert que vous étiez seule, sans aucun plan pour la
soirée. Ma foi, il était même parvenu à vous faire parler de vos amants!
Toutes ces «confessions» vous rendaient quelque peu mal à l’aise et vous
vous êtes félicitée d’avoir refusé son invitation à dîner, expliquant que vous
deviez absolument faire certaines choses à la maison. En faisant de votre
mieux pour vous esquiver avec grâce, vous l’avez laissé vous persuader de lui
laisser votre numéro de téléphone, qu’il a gribouillé sur une serviette de table
en papier.
— Vous m’appellerez! avez-vous dit en le quittant.
— Je n’y manquerai pas, a-t-il répliqué, agitant la serviette en guise
d’aurevoir.
Fiou! Vous aviez l’impression d’avoir échappé à un petit cauchemar.
Malgré tout, il vous intriguait. Il était incroyablement beau. Ah… il
n’appellera jamais.
Surprise! Le soir suivant, il vous attrape au téléphone et en moins de
temps qu’il n’en faut pour le dire, vous êtes en route vers Mona Lisa, un petit
restaurant italien familial du Village1, où il vous a donné rendez-vous.
Vous savourez un délicieux repas accompagné d’un bon rouge, et il
explique bientôt qu’il préfère les gens francs. Vous ne pouvez vous opposer à
cette idée. Il enchaîne en disant qu’il pourrait vous emmener au cinéma ou
danser dans un bar, mais qu’il préférerait vous emmener chez lui! Vous ne
cherchez pas à vous enfuir, cette fois, alors vous vous retrouvez quelques
instants plus tard à son appartement.
Vous n’avez jamais rien vu de pareil. Surtout la chambre à coucher, dans
laquelle la moquette vous engloutit pratiquement jusqu’aux genoux.
Il continue de vous verser à tous les deux des verres de vin en vous
faisant visiter l’appartement. Sans que vous sachiez trop comment c’est
arrivé, vous êtes bientôt emmêlés l’un dans l’autre sur le tapis en fibres de
lama, à peine capables de vous déshabiller pour faire l’amour violemment,
rapidement, avant de vous endormir, enlacés l’un dans l’autre.
Lorsque vous vous réveillez, vous avez la tête lourde et l’esprit embrumé.
Il vous faut un petit moment avant de comprendre la sensation étrange qui
vous habite. Vous regardez autour de vous pour découvrir vos mains et vos
jambes liées aux quatre colonnes du lit. Lorsque vous levez les yeux vers le
plafond, vous le voyez, debout, son pénis pendant au-dessus de votre tête.
— Qu’est-ce que… commencez-vous à dire.
— Ferme-la, badine-t-il. Tu es ma prisonnière.
Vous ne savez pas pourquoi, mais vous n’avez pas peur. Vous décidez
qu’il s’agit d’un jeu et que vous êtes partante. Il ne pouvait pas réellement
planifier de vous faire du mal — pas avec ce fabuleux sourire. Comme pour
répondre à votre question silencieuse, il se penche pour vous embrasser. Dans
un geste rapide, il force ensuite l’entrée de son pénis dans votre bouche. Puis
il enchaîne en se plaçant vis-à-vis de votre chatte pour la fouetter avec sa
queue.
— C’est le fouettement de la chatte, explique-t-il.
Il continue cet exercice pendant un moment et le jeu vous excite. Mais il
se repositionne devant votre visage et vous demande de lui lécher les couilles.
En vous exécutant, vous le regardez, fascinée, pomper vivement son pénis.
Vous entendez sa respiration s’enrouer, puis il recule légèrement pour se
décharger… vous éclaboussant le visage. Son sperme jaillit partout sur votre
peau et là où il ne vous atteint pas, votre ravisseur l’étend avec ses mains.
Il vous demande une fois de plus de lui lécher les couilles. Vous les
prenez dans votre bouche et les sucez, tandis qu’il bande de nouveau. La
scène est répétée, mais cette fois, il vient partout sur vos seins.
Vous n’arrivez pas à croire qu’en quelques minutes à peine, il a une
nouvelle érection, et voilà qu’il vous enfile. Il ne vous est pas vraiment
possible de bouger, puisqu’il vous a attachée. Vous ne pouvez que recevoir
ce qu’il offre.
Après vous avoir baisée pendant un moment, il quitte le lit, mais il revient
très vite avec la ceinture de son peignoir. Il se met à fouetter gentiment toutes
les parties de votre corps. Puis, il se place debout au-dessus de vous. Vous ne
pouvez imaginer ce qu’il a l’intention de faire. Vous sentez un liquide chaud
se déverser sur votre peau et vous réalisez qu’il urine sur vous! Lorsqu’il a
terminé, il se retourne pour s’accroupir, plaçant ses fesses au-dessus de votre
visage.
— Lèche-moi le cul, exige-t-il.
Puisque vous hésitez, il fouette votre chatte de sa ceinture, ce qui est un
peu douloureux, cette fois. Alors vous tirez la langue entre ses fesses,
poussant sur son anus. Vous léchez et sondez et vous sentez son pénis se
durcir encore, pressant contre vos seins. Il vous oblige à lui prodiguer ce soin
pendant un long moment, alors qu’il se masturbe contre votre poitrine, avant
de venir une fois de plus, puis de s’endormir sur vous.
Beaucoup plus tard, il détache vos mains et vos pieds, agissant comme si
rien d’inhabituel ne s’était produit. Il est de nouveau le type charmant que
vous avez rencontré au bar-salon.
Il vous aide à vous doucher et vous essuie même avec une serviette de
bain. Vous déclinez son offre de dormir chez lui, mais il veille à vous mettre
dans un taxi pour que vous rentriez à la maison — en toute sécurité.

NOTE DE L’AUTEURE: Parmi celles qui m’ont aidée à transformer mon


manuscrit en un livre prêt à être publié, de nombreuses femmes ont remis
en question l’inclusion du fantasme que vous venez juste de lire. La
plupart d’entre elles ont admis qu’il les avaient excitées. Cependant, elles
ont également exprimé qu’elles «n’aimaient simplement pas l’idée».
Après avoir pesé le pour et le contre, j’ai choisi de respecter mon objectif
initial, qui était, après tout, d’exciter et de défier. Pour cette raison, il
demeure dans cette collection.

1. Quartier de Manhattan qui abrite Little Italy.


Le garçon livreur

Il y avait sept mois que John était décédé, et la vie était devenue comme un
organe mécanique dédié à passer le temps. Plus rien n’avait d’importance;
vous n’aviez plus rien à faire. Mais il fallait bien remplir les journées.
Comment vingt et une années avaient-elles passé si vite? Ce n’est que
lorsqu’on connaît une perte qu’on réalise à quel point on dépendait de son
conjoint.
Les amis ont essayé — et persisté — à vous occuper. Mais vous finissiez
toujours par vous sentir seule… peu importe le nombre de weekends passés
chez une belle-sœur… peu importe le nombre d’heures passées à des
concerts, à des films…
Ce dont personne ne vous avait parlé, c’était la perte physique. Vous
désiriez désespérément un peu d’amour, malgré vous. Vous n’aviez aucune
idée de la manière dont vous pourriez satisfaire ce besoin tiraillant. Les
femmes de votre âge avaient appris en grandissant que «se toucher» était
quelque chose de sale. Vous n’étiez pas certaine de savoir comment faire,
même si vous aviez le courage d’essayer.
Ce matin-là, qui était semblable à tous les autres, vous aviez lu le Times,
de la une à la programmation des chaînes de télévision, puis vous aviez bu
une deuxième tasse de café; bref, tout ce qui pouvait ressembler à une activité
et à un but. La sonnette de la porte d’entrée vous a fait sursauter. Qui arrivait
sans s’annoncer? Lorsque la voix derrière la porte vous a informée que le
colis du grand magasin était arrivé, vous vous êtes souvenue de votre sortie
dans les magasins, une semaine plus tôt.
Vous avez donc ouvert la porte, et une vague de chaleur vous a presque
renversée, envahissant l’air conditionné du vestibule. Le pauvre type se tenait
là, pratiquement trempé de transpiration, tenant le colis dans ses mains.
Vous étiez en train de signer l’accusé de réception lorsqu’il s’est raclé la
gorge.
— Je suis désolé de vous déranger, mais pourrais-je vous demander un
verre d’eau?
Vous avez presque été embarrassée par votre hésitation. Il n’était pas du
tout du genre menaçant. Mais vous aviez appris à toujours respecter certaines
règles, et l’une d’elles était de ne jamais laisser entrer un étranger chez vous.
— Oubliez ça, Madame, a-t-il dit, à la fois furieux et frustré.
— Non, non, allez, entrez, avez-vous répliqué.
Vous regrettiez soudainement d’avoir blessé les sentiments de ce jeune
homme.
— C’est juste que…
— Je sais, je sais, a-t-il soupiré. Tout le monde est tellement suspicieux
de nos jours. Mais c’est vraiment suffocant, cette chaleur. Je serais vraiment
heureux de boire un bon verre d’eau.
Vous êtes tous les deux restés là un moment, légèrement mal à l’aise.
Finalement, un sourire amical s’est dessiné sur vos visages. Vous avez fait un
pas de côté pour le laisser entrer.
— C’est bien frais, ici, ça fait du bien, a-t-il soufflé. C’est sûrement plus
agréable que de conduire un camion de livraison toute la journée.
Alors que vous le guidiez vers la cuisine, vous avez pris conscience de
votre tenue légère. Vous ne portiez qu’un peignoir par-dessus votre robe de
nuit ultrafine. Mais à quoi pensiez-vous, pour l’amour de Dieu! Un jeune
homme à peine plus âgé que votre fils se trouvait dans votre cuisine et vous
craigniez qu’il remarque ce que vous portiez. Les chances étaient minces,
vraiment…
Vous lui avez tendu le verre d’eau, puis vous avez noté la soudaine teinte
de rose qui couvrait ses joues. Son regard a évité le vôtre. Pourquoi? Vous
avait-il lorgnée? Vous n’aviez pas une silhouette disgracieuse pour une
femme de votre âge. En réalité, vous aviez une assez belle silhouette pour une
femme de n’importe quel âge. Vous aviez vu de nombreuses jeunes filles
passer des années au régime et à faire de l’exercice qui ne vous arrivaient pas
à la cheville. Tous ces matchs de tennis et ces séances de nage avaient valu la
peine.
Vous essayiez maintenant d’entamer la conversation.
— Travaillez-vous pour cette entreprise depuis très longtemps? Y êtes-
vous bien traité? Allez-vous à l’école?
Il ne semblait pas du tout pressé de partir et vous avez bientôt appris qu’il
s’appelait Larry, et qu’il planifiait d’aller à la faculté de droit le soir en
gardant son emploi le jour.
— Vous savez, a-t-il dit tout à coup, je crois que vous êtes la personne la
plus gentille que j’ai rencontrée depuis que je fais ce travail. J’imagine que je
devrais vraiment y aller, maintenant.
C’était plus une question qu’une affirmation et vous avez insisté pour
qu’il reste un peu plus longtemps.
— Je n’ai rien à faire aujourd’hui, donc vous n’avez pas à vous presser de
partir pour moi. En fait, avez-vous expliqué, depuis que mon mari est décédé,
il me semble que tout ce que j’ai, c’est du temps libre.
Vous ne pouviez vous en empêcher. Vous vous apitoyiez sur votre sort.
Les larmes ont commencé à couler. Vous étiez plutôt certaine que Larry était
embarrassé, mais au lieu de s’enfuir, il s’est approché de vous et a posé une
main sur votre épaule.
— Ne pleurez pas, je vous en prie, a-t-il imploré gentiment.
Vous avez posé la main sur la sienne. Il n’a pas reculé. Pendant un bon
moment, ni lui ni vous n’avez dit quoi que ce soit.
— Je sais que vous devez être très seule, a dit Larry, mais vous devriez
sortir et faire des rencontres. Vous êtes magnifique. Je parie que vous attirez
beaucoup d’hommes.
La flatterie était exactement ce dont vous aviez besoin. Lorsque sa main
s’est déplacée vers l’ouverture de votre peignoir, il vous a semblé que c’était
le geste le plus naturel au monde. Il vous a regardée droit dans les yeux, sans
aucune gêne.
— La plupart des filles de mon âge sont loin d’être aussi belles, a-t-il
enchaîné.
Quel beau parleur il était. Vous saviez que c’était ridicule, mais vous
vous en fichiez. Vous aviez envie d’entendre des mots doux, et Larry le
sentait.
— Venez par ici, a-t-il dit en vous offrant sa main.
Vous l’avez suivie comme une enfant jusqu’au canapé dans le salon. Il
s’y est assis, vous attirant près de lui, puis il a pris votre visage entre ses
mains et vous a embrassée doucement sur la bouche. Vos lèvres lui ont
avidement rendu son baiser, qui est devenu de plus en plus passionné.
Il vous a retiré votre peignoir et a caressé votre corps à travers le tricot de
votre robe de nuit. Lorsqu’il a entrepris de vous défaire aussi de ce vêtement,
vous vous êtes figée sur place, l’espace d’un instant. Mais qu’est-ce qui vous
prenait? Il n’était qu’un garçon! C’était ridicule. Vous l’avez toutefois
entendu respirer très lourdement, et vous avez réalisé qu’il ne réagissait pas
du tout comme un garçon. Il s’est étendu sur vous, l’étoffe rugueuse de son
uniforme frottant contre la douceur de votre robe de nuit. Vous avez senti la
raideur de son membre qui s’élevait contre vous, tandis qu’il vous embrassait
et vous caressait.
Lorsque vous avez brièvement brisé votre baiser, il a gentiment soulevé
votre robe de nuit par-dessus votre tête. L’insécurité vous a gagnée de
nouveau, mais vous n’avez lu que du plaisir dans ses yeux.
— Vous êtes très belle, a-t-il soufflé.
Ce n’était pas que de belles paroles, cette fois. Il semblait réellement
étonné, retirant rapidement sa veste et son T-shirt, révélant un torse ferme
dépourvu de poils. Il vous a attirée contre lui. La sensation de son corps
contre le vôtre était merveilleuse. Vous auriez pu rester dans cette étreinte
pour toujours. Mais il s’est rapidement libéré pour se débarrasser du reste de
ses vêtements. Vous étiez alors nus, tous les deux, l’un en face de l’autre.
Vous avez regardé son jeune corps ferme et vous lui avez ouvert les bras.
Il a foncé vers vous, affamé, déjà dur. Il s’est introduit en vous lentement,
comme s’il craignait de vous faire mal.
À quand remontait la dernière fois que vous aviez eu un homme entre les
jambes? Vous avez commencé à remuer les hanches voracement contre lui.
Vous l’encouragiez à s’enfouir plus profondément dans votre sexe. Vous
vouliez sentir sa force au fond de vous. C’était si merveilleux. Vous vous
entendiez dire «C’est si bon, si merveilleux, tellement, tellement bon…».
Il vous embrassait alors plus férocement, forçant l’entrée de sa langue à
l’intérieur de votre bouche. Vous l’avez sucée, goûtant sa salive. Il continuait
à aller et venir en vous tout en explorant le reste de votre corps, caressant vos
mamelons et baisant votre gorge en poussant des grognements, se
rapprochant de plus en plus de l’orgasme. Vous étiez terriblement excitée par
ces bruits et vous vous déhanchiez en suivant naturellement un rythme
parfaitement synchronisé au sien. Il a inséré une main entre vos corps pour
aller titiller votre clitoris. Vos tempes se sont mises à pulser, votre gorge s’est
asséchée. Vous aviez du mal à vous retenir de l’engloutir tout entier, vous
agrippant si fort à lui.
Il décrivait des cercles avec ses doigts autour de votre clitoris bien tendu,
tout en allant et venant en vous. Vos jambes se sont raidies; vos fesses se sont
contractées, presque douloureusement. Le plaisir vous a envahie si
rapidement que votre corps a tremblé sous la puissance de l’orgasme. Larry
s’est laissé aller et après une dernière poussée, sa semence a jailli en vous. Il
a continué longtemps à pomper, comme s’il essayait de déposer chaque
goutte dans votre corps réceptif.
Vous êtes restés étendus sur le canapé pendant un long moment, vos
cœurs battant la chamade, Larry vous enveloppant de ses bras.
Plus tard, longtemps après le départ de Larry, vous êtes restée allongée, à
plat ventre sur le canapé, satisfaite, et vous avez réalisé qu’il était parti sans
dire au revoir. Il s’était simplement levé, avant de quitter l’appartement en
silence.
Vous ignoriez si vous alliez un jour revoir Larry. Mais cela ne vous
semblait pas être la chose la plus importante. Tout ce qui vous importait,
c’était le sentiment merveilleux qui vous emplissait à ce moment précis.
Les sœurs

Vous veniez tout juste de vous glisser dans votre robe de nuit lorsque la porte
de votre chambre à coucher s’est ouverte, vous faisant sursauter. Dans
l’embrasure de la porte se tenait Mel, un ami de votre père qui passait la nuit
à la maison.
Quelle étrange coïncidence, il arrivait au moment précis où vous étiez en
train de fantasmer à son sujet! Il avait à peu près le même âge que votre père,
quarante-cinq ans environ, mais il paraissait beaucoup plus jeune. Il
s’habillait comme un homme de la moitié de son âge, il avait les cheveux
longs et portait une barbe et une moustache très séduisantes. Vous aviez
toujours cru qu’il ignorait votre existence. Après tout, vous n’aviez que dix-
huit ans; vous étiez une enfant à ses yeux, et vous aviez gardé votre
amourette secrète depuis qu’il avait commencé à visiter votre père.
Mais le voilà qui était devant vous, dans son pyjama, vous fixant du
regard.
— Dis donc, a-t-il marmonné, tâchant de trouver une excuse pour
expliquer sa présence, tu as quelque chose à lire? Je n’arrive pas à
m’endormir sans lire quelque chose au lit.
— Bien sûr, je peux trouver quelque chose.
Vous étiez étonnée du calme de votre voix, malgré votre cœur qui cognait
contre votre poitrine et le sang qui teintait vos joues.
— Entrez et fermez la porte, avez-vous ajouté, empruntant un ton
décontracté.
Mel n’avait pas besoin de beaucoup d’encouragement. Il s’est assis sur le
bout de votre lit, puis vous vous êtes laissé tomber à ses côtés, avant
d’effeuiller quelques magazines. Impulsivement, vous vous êtes tournée vers
lui et avez détaché les cordons de son pantalon de pyjama, qui s’est
lâchement ouvert, révélant un pénis rigide. Mel est resté assis là, figé. Vous
avez posé la main sur son sexe et avez commencé à le masser, le faisant
durcir davantage. Il a soupiré, puis s’est allongé de manière passive sur le
dos, vous laissant faire.
Vous vous êtes demandé s’il trouvait que vous aviez l’air d’une enfant.
Vos tresses et votre nuisette vous faisaient paraître plus jeune que vous
l’étiez. Bien, peu importe ce qu’il pensait, il ne résistait pas du tout à vos
avances.
Vous vous êtes donc penchée et l’avez pris dans votre bouche. Vous
l’avez sucé de manière experte, incitant son corps à répondre au rythme de
votre langue et de votre bouche gloutonnes. Vous avez glissé les mains sous
ses fesses pour caresser ses testicules, pendant que votre bouche continuait à
monter et à descendre sur son manche. Il s’est mis à gémir doucement et à
remuer le bassin plus vivement.
À ce moment précis, vous avez entendu la porte s’ouvrir, et vous vous
êtes tous les deux immobilisés. C’était Julia, votre sœur plus aînée. Elle vous
avait manifestement épiés par la serrure de la porte et était très excitée par la
scène, car elle avait toujours la main entre les jambes.
— N’arrêtez pas, a-t-elle chuchoté en entrant. Je me joins à vous, si ça ne
vous gêne pas.
Ni Mel ni vous n’avez répondu, alors Julia s’est assise sur le lit, sans trop
s’approcher de vous, et elle a continué à caresser son sexe. Au moment où
elle était sur le bord de l’orgasme, vous avez tous les deux cessé vos jeux
lubriques pour la regarder, mais elle s’est arrêtée, se calmant un peu. Après
s’être stimulée de cette manière quelque fois, s’arrêtant toujours avant de
jouir, elle s’est penchée vers Mel et vous, désirant se joindre à la fête.
Julia et vous avez donc tourné votre attention vers votre invité, caressant
son torse et ses testicules, suçant tour à tour sa queue, qui pulsait de plaisir.
Presque inconsciemment, Julia a tendu la main vers vous et s’est mise à tâter
vos seins bourgeonnants. Vous avez accepté ses caresses comme s’il
s’agissait d’un événement courant et vous avez répondu en lui rendant ses
caresses. Il n’a fallu que quelques minutes pour que vous vous amusiez
fervemment avec le corps de l’autre, vous excitant mutuellement autant que
vous excitiez Mel, qui restait allongé entre vous.
À en juger par ses mouvements, il était évident qu’il était prêt à exploser.
Alors, il a retiré sa queue de votre bouche avant de rapprocher le visage de
Julia du vôtre, au niveau de son manche chaud. Il a ensuite éjaculé, son jus
giclant partout sur vous. Vous en étiez alors si excitée que vous êtes venue à
ce moment, tandis que Julia se caressait de nouveau entre les jambes,
atteignant rapidement l’orgasme.
Plus le fruit est foncé…

Grace avait quelque chose d’exotique. Les gens étaient toujours étonnés par
ses yeux vert clair. Comme il était rare de voir une personne de race noire aux
yeux clairs, il y avait souvent des spéculations au sujet de la «pureté» de ses
origines ethniques. Son regard était tout à fait unique.
Non que le reste de sa personne fût ordinaire; ses cheveux étaient coiffés
à la dernière mode, cadrant son visage lisse et foncé. Ses traits étaient larges
et prononcés, lui donnant un air de défi qui ne la quittait jamais. Elle avait le
corps d’une athlète et, en réalité, elle jouait souvent au tennis, ce qui l’aidait à
maintenir son galbe. Son derrière était spécial, lui aussi; elle avait les fesses
saillantes, comme une étagère posée au bas de son dos. Elles vous donnaient
toujours envie de les toucher.
Vous vous demandiez souvent ce qui vous attirait chez elle. Vous étiez
vous-même assez jolie, mais complètement l’opposée de Grace. Votre peau
avait la couleur du miel, et votre apparence générale était plus délicate. Vous
gravitiez probablement l’une autour de l’autre en raison de la colère que vous
partagiez par rapport au manque d’hommes noirs intéressants dans votre
petite ville et à l’attitude arrogante que de nombreux hommes blancs
manifestaient envers les filles noires — comme s’ils pouvaient les prendre
sans se soucier des conséquences.
Grace et vous veniez à peine de faire connaissance lorsque vous aviez
entamé le sujet. Mais un soir, alors que vous aviez fumé pour vous détendre,
vous aviez toutes deux exprimé le fond de votre pensée. Elle s’était levée de
sa manière agressive, puis elle avait demandé, à personne en particulier,
pourquoi personne n’appréciait sa valeur. Elle s’était ensuite impulsivement
débarrassée de ses vêtements, comme pour démontrer ce qu’elle valait.
Tandis qu’elle se pavanait tout en caressant ses seins magnifiques et en
passant ses mains sur ses grosses fesses, elle avait exprimé ses frustrations.
Au début, vous vous en étiez simplement amusée, mais comme étiez vous-
même plutôt défoncée, vous vous étiez mise à l’imiter, vous déshabillant pour
exhiber votre corps.
Vous avez bientôt toutes les deux dégrisé, vous retrouvant déprimées et
en larmes face à toute cette injustice. Grace s’est approchée de vous pour
vous réconforter et essuyer vos larmes. Elle vous tenait dans ses bras, presque
comme le ferait une mère, tout en vous caressant affectueusement le dos.
Vous avez posé un bras autour d’elle, et comme les pôles opposés d’un
aimant, vos bouches se sont jointes. Vous vous embrassiez avidement,
goûtant chacune la langue de l’autre.
Ces baisers vous ont menées tout naturellement vers le reste.
Grace a pris les rênes. Sa bouche pulpeuse affamée glissait sur votre
peau. Vous avez vaguement noté les différentes teintes de vos corps qui se
mélangeaient tandis que vous vous tortilliez sur le lit. Vous avez alors eu le
sentiment que c’est ce qui vous avait longtemps manqué. Vous ne ressentiez
aucune culpabilité. Il n’y avait pas d’homme dans votre vie.
Vos mains ont trouvé ses fesses délicieuses et vous vous y êtes agrippée
en enfouissant votre bouche dans sa fente. Vous avez senti les gouttes de
moiteur sur votre langue, qui a férocement lapé le miel. Les mains de Grace
se promenaient sans cesse sur votre corps. Elle a effleuré le doux duvet au
bas de votre dos et vous avez soupiré sous ses caresses. Elle s’est mise à
masser vos fesses, puis à tâter doucement le pourtour de votre anus de son
doigt. Elle a d’abord pétri les bords rigides de votre ouverture, puis elle y a
finalement introduit un doigt, lentement. Vous adoriez ce qu’elle faisait et
vous avez changé de position de sorte qu’elle pût mieux vous masser. Une
fois allongée sur le ventre, vous l’avez sentie se positionner au-dessus de vos
fesses, avant de commencer à glisser l’index dans votre anus, allant et venant
à l’intérieur pour vous faire plaisir.
Après un moment, elle a arrêté ce qu’elle faisait pendant une petite
seconde, puis vous avez senti quelque chose de plus gros prendre la place de
son doigt. C’était une bougie, qu’elle poussait doucement entre vos fesses,
avant de la retirer lentement. Au même moment, elle a passé une main autour
de vos hanches pour masser votre clitoris. Aucun homme n’avait jamais rien
fait de tel pour vous faire plaisir. Vous avez fermé les yeux pour visualiser ce
qu’elle faisait. Elle poursuivait ses bons soins, puis vous vous êtes entendu
crier.
— Je vais jouir!
Au moment où vous vous abandonniez dans l’orgasme, elle s’est
approchée de votre sexe pour boire tout le jus qui s’en écoulait, lapant votre
chair et massant votre clitoris tout en remuant la bougie, jusqu’à ce que vous
ayez l’impression que vous alliez vous évanouir.
Dès que vous avez retrouvé vos esprits, elle s’est positionnée rapidement
et en silence, plaçant sa toison drue et noire directement au-dessus de votre
visage. Automatiquement, votre langue s’est tendue pour l’atteindre, et elle a
glapi de plaisir en frottant sa chatte contre votre bouche affamée.
Elle était superbe, vue de cet angle. Ses seins noirs planaient au-dessus de
votre visage, vous offrant de les pétrir et de les gifler de manière ludique. En
peu de temps, ses déhanchements circulaires se sont accélérés, puis elle a
lancé:
— Oh, oui, oh oui, c’est ça, oui, continue…
Et vous saviez que aviez la touche. Vous vouliez la taquiner, mais son
corps se montrait insistant et elle s’écrasait maintenant plus fort contre votre
bouche.
Elle a bientôt laissé échapper un cri qui était plus animal qu’humain. En
jouissant, elle s’est mise à frémir, allant et venant sur votre bouche pendant
un long moment. Et après qu’elle eût enfin basculé de côté, vous avez toutes
les deux sombré dans un profond sommeil.
Comment séduire la masseuse

Le voyage en train était long, mais l’idée de retrouver Artie occupait toutes
vos pensées, si bien que vous ne portiez même pas attention à l’heure. Vous
étiez séparés depuis des semaines, et le désir de baiser vous tourmentait.
Vous masturber vous avait bien soulagée, mais votre corps brûlait à l’idée de
sentir votre homme contre vous. Vous pouviez presque le sentir à l’intérieur
de votre sexe juste en l’imaginant. Lorsque vous y pensiez, vos jambes
tremblaient et votre jus se mettait à couler.
Artie vous attendait à la gare. Après vous avoir accueillie d’un long
baiser, il vous a tenue contre lui, annonçant:
— J’ai une surprise pour toi. Dans deux heures, tu recevras un massage
dans l’intimité de notre chambre de motel.
Votre déception n’est sûrement pas passée inaperçue. Vous aviez hâte de
passer de longues heures seule avec Artie, et voilà qu’il vous fournissait à la
place une massothérapeute.
Toutefois, il vous a rassurée.
— Ça te préparera parfaitement pour une longue session d’amour au lit.
Tu verras. Elle est adorable, et je crois que je peux la convaincre de te donner
un massage sensuel.
Bien que votre réaction initiale ait été négative, sur la route vers le motel,
votre esprit s’est mis à vagabonder. Vous aviez toujours adoré vous faire
donner un massage, et l’un de vos fantasmes était que la masseuse laisse ses
doigts se faufiler… Hmm, vous étiez excitée juste à imaginer ce qui pourrait
arriver.
Vous avez défait vos bagages et avez déjeuné dans la salle à manger.
Vous êtes ensuite allée vous étendre dans la chambre à coucher, et quelques
minutes plus tard, la masseuse est arrivée. C’était une jeune femme de vingt-
quatre ans au plus, elle était grande, et vous pouviez voir ses seins pointus
pousser contre l’étoffe de son uniforme, qui faisait très «officiel»: robe
blanche, bas blancs et chaussures blanches
— Ma copine d’abord, et moi ensuite, a demandé Artie.
— D’accord, a répondu la masseuse, esquissant un timide sourire.
Vous avez deviné qu’ils avaient déjà parlé d’un massage sensuel, car elle
n’a donné aucune indication signifiant qu’elle vous en donnerait un.
Vous vous êtes rapidement dévêtue et l’air frais de la pièce vous a fait
frissonner. La jeune femme vous a guidée vers une table pliante qu’elle avait
apportée. Lorsque vous vous êtes allongée sur le dos, elle vous a couverte
d’un drap. Artie a tamisé les lumières sous prétexte de «se mettre dans
l’ambiance», comme il a expliqué dans un soupçon de rire.
La masseuse s’est donc mise au travail. Ses mains étaient fortes et
puissantes. Elle a commencé par votre visage, puis vous vous êtes
complètement détendue; l’éclairage doux aidant à créer un sentiment
d’intimité. Vos yeux se sont fermés et votre esprit est parti à la dérive. Vous
ne vous souciez pas vraiment de recevoir un massage sensuel ou un massage
ordinaire, car votre corps réagissait de manière sensuelle à n’importe quel
type de toucher.
Pendant que ses mains glissaient sur vos bras et le haut de votre poitrine,
vous avez entendu un bruissement et avez réalisé qu’Artie essayait de la
persuader de travailler sur vos seins.
— Non, je vous en prie, a-t-elle supplié en chuchotant. Je ne peux pas
faire ça. J’aimerais bien, mais je suis trop nerveuse. Je n’ai jamais donné un
massage qui sortait des normes. Si on le découvrait, je perdrais mon emploi.
— Alors, tu peux seulement lui masser les seins, a proposé Artie.
Elle a dû acquiescer, car vous avez senti ses doigts décrire des cercles sur
vos seins, jusqu’à ce qu’enfin, elle touche vos mamelons. Au début, elle les a
seulement effleurés, comme si elle craignait d’être frappée par un coup de
foudre. Mais peu à peu, elle a rassemblé son courage. Elle pétrissait vos seins
très fermement, mais de manière agréable. Elle a bientôt porté son attention
sur d’autres zones, puis ses mains se sont déplacées peu à peu vers le bas de
votre corps. Lorsqu’elle a atteint l’intérieur de vos cuisses, vous auriez pu
jurer qu’elle avait frôlé votre poil pubien de la main (c’était peut-être
simplement votre imagination fertile…). Votre corps se tortillait sous les
bons soins de la masseuse, surtout parce qu’il y avait si longtemps qu’on
vous avait caressée.
Vous sentiez qu’Artie tentait de l’encourager à aller plus loin, et de temps
à autre elle le suppliait d’abandonner l’idée, disant qu’elle était très mal à
l’aise.
Elle a demandé si vous aviez de l’herbe à lui offrir, croyant que si elle
fumait un peu, elle arriverait peut-être à se détendre. Ni Artie ni vous n’en
aviez à votre disposition. Vous avez senti sa gêne et vous avez demandé à
Artie de ne plus insister.
Lorsque le massage s’est terminé, vous étiez merveilleusement détendue.
C’était maintenant au tour d’Artie. Il s’est déshabillé, puis il s’est installé
sur la table. La masseuse a commencé son massage et en la regardant faire,
vous n’avez pu vous retenir de toucher Artie. Vous vous êtes placée au bout
de la table pour lui frotter doucement les jambes de vos mains. Lorsqu’elles
se sont approchées de son pénis, il a commencé à durcir. Vous avez regardé
la jeune masseuse et elle a souri, indiquant que votre présence ne la gênait
pas. Vous avez donc continué ce que vous faisiez. Vous avez caressé le pénis
d’Artie et vous étiez sur le point de le prendre dans votre bouche au moment
où il s’est adressé à la masseuse.
— T’es-tu déjà fait donner un massage, toi-même?
— Ah, non, a-t-elle répondu. Qui m’en donnerait un? Mon mari ne…
— Pourquoi ne nous laisses-tu pas t’en donner un? Je parie tu y prendrais
plaisir.
Ses joues ont commencé à rougir et elle allait refuser l’offre, lorsque
Artie est descendu de la table et lui a pris la main, la tirant gentiment vers le
meuble.
— Allez, a-t-il insisté, juste quelques minutes.
— Ça te fera du bien, avez-vous encouragé. Pourquoi ne pas te relaxer,
simplement?
Vos paroles semblaient la rassurer, car elle a ensuite retiré ses vêtements.
Elle a tout enlevé, hormis sa petite culotte. Elle s’est étendue sur la table et
vous lui avez enlevé son sous-vêtement à deux mains. Elle n’a offert aucune
résistance.
Elle avait un corps vraiment voluptueux. Ses seins étaient fermes et
volumineux avec des mamelons très larges, que sa robe ample avait masqués.
Elle avait une taille très fine qui accentuait ses hanches plutôt rondes.
Lorsqu’elle s’est installée sur le dos, vous avez remarqué son abdomen
complètement plat. Seuls ses os iliaques brisaient le plan parfaitement lisse de
son ventre. Son poil était foncé et abondant et ses jambes, quoique
légèrement fortes, n’avaient pas une once de graisse superflue. Elle portait
une cicatrice très subtile, probablement due à une césarienne. D’une certaine
manière, cette marque la rendait encore plus attirante…
Artie et vous avez commencé votre massage amateur. Après un petit
moment, la masseuse s’est effectivement détendue, vous faisant enfin
confiance, paraissant vraiment profiter de vos caresses. Vous avez porté les
mains à ses seins pour les pétrir comme elle avait fait avec les vôtres. Artie
laissait maintenant ses mains glisser de haut en bas sur ses jambes, effleurant
son pubis. Ses yeux se sont fermés et sa bouche s’est décontractée
involontairement. Elle prenait manifestement plaisir à vos manipulations.
Vous avez changé de place avec Artie et vous avez osé aller plus loin,
laissant vos doigts caresser les grandes lèvres de sa vulve. Ses jambes se sont
ouvertes au fur et à mesure que vous caressiez son sexe. Elle n’avait plus
aucune réserve. Artie vous a fait signe de faire comme lui, puis vous avez
tous les deux sucé ses mamelons, qui se sont rapidement érigés. Vous
continuiez à masser la chair de son sexe avec vos doigts. Elle était maintenant
bien humide et ses jambes se sont écartées davantage tandis que vous frottiez
de manière experte les plis de sa fente.
Le transfert de la table de massage au lit s’est effectué rapidement, puis
vous vous êtes tous les trois retrouvés à vous faire l’amour, de manière si
naturelle et automatique que vous aviez l’impression de rêver. C’était comme
si vous vous connaissiez depuis toujours.
La masseuse a tendu énergiquement la tête vers vos seins et s’est mise à
les téter avidement, comme un bébé en manque de lait. Vous avez continué à
caresser son corps, puis vous avez pris votre place entre ses seins, les léchant
passionnément. Artie a écarté les plis externes de son sexe et il a enfoui la
tête entre ses jambes. Elle adorait ce qu’il faisait, car elle roucoulait et
murmurait de manière presque inaudible combien c’était merveilleux. Puis,
elle s’est étirée vers votre visage pour vous embrasser longuement. Vous
vous êtes ensuite placée de manière à chevaucher son visage, plaçant votre
chatte vis-à-vis de sa bouche.
Elle s’est immédiatement attelée à la tâche et s’est mise à vous laper
comme pour capter chaque goutte du jus qui suintait de votre sexe brûlant.
Vous remuiez le bassin d’avant en arrière et elle vous suivait avec sa langue,
jusqu’à ce que vous commenciez à jouir. Vous ne vouliez pas que votre
plaisir s’arrête si vite, alors vous vous êtes tassée de côté, de reculons. Tandis
que vous vous agenouilliez sur le lit, Artie a momentanément abandonné la
masseuse, se plaçant derrière vous. Il a plongé sa queue raide dans votre sexe
sans prélude ni préliminaires. Oh! Comme vous en aviez rêvé après ces
longues semaines passées loin de lui. Vous synchronisiez vos déhanchements
aux siens, et la sensation qu’il vous procurait était merveilleuse. Vous avez
décidé de laper la fente humide de la masseuse allongée à vos côtés, pour
continuer à lui faire plaisir. Aujourd’hui, vous n’avez aucune idée du temps
que vous avez passé dans cette position.
Finalement, Artie s’est retiré pour recommencer à la manger. Elle
approchait de l’orgasme et vous l’observiez tandis qu’elle se concentrait pour
l’atteindre. Son visage se tordait de frustration; elle paraissait incapable de
s’abandonner complètement. Vous titilliez ses mamelons et parcouriez son
corps de vos mains tandis que le plaisir montait en elle.
Sans l’avertir, vous vous êtes remise à califourchon sur sa bouche
affamée, puis elle a recommencé à vous lécher. Pendant que sa langue
chatouillait votre clito d’un côté à l’autre, elle a explosé violemment. Ses
succions et ses jeux de langue vous ont poussée vers la même éruption
volcanique.
Vous vous êtes souri, puis vous vous êtes embrassées, reconnaissantes du
plaisir que vous aviez partagé.
Vous avez enfin brisé votre étreinte, puis vous vous êtes tournées vers
Artie, qui s’était généreusement donné à vous tout ce temps. C’était
maintenant sa fête.
Le meilleur ami de la femme

Aujourd’hui est un jour comme les autres. Vous êtes sur le point de vous faire
du café lorsque la sonnette de la porte retentit. Vous allez ouvrir pour trouver
votre amie Sheila. Elle a emmené un grand berger allemand au poil argenté.
Vous n’étiez pas au courant qu’elle possédait un chien. Vous l’invitez à
entrer, et vous lui offrez un café.
À peine capable de contenir son enthousiasme, elle ignore votre question
et laisse échapper:
— Veux-tu voir ce que j’ai entraîné Rex à faire?
Vous ne comprenez pas ce qu’elle veut dire, mais vous acceptez de
regarder ce qu’elle veut vous montrer.
— Tu vas voir, ajoute-t-elle. Rex est un chien très doué.
Elle suggère d’aller dans votre chambre à coucher. Vous la suivez, plus
perplexe que jamais. Elle s’étend sur votre lit, retire sa petite culotte et
remonte sa jupe pour révéler sa chatte. Comme si le chien avait reçu le signal,
il s’approche d’elle et la renifle. Il lui lèche d’abord le ventre et les fesses,
comme si son odorat le guidait vers un territoire familier. Puis, il lui lèche
enfin une grande lèvre et elle soupire bruyamment. Alors que la langue rouge
du chien lèche les parties génitales de Sheila, votre amie écarte davantage les
jambes. Elle se met à se tortiller pendant que Rex la lèche généreusement,
poussant de temps à autre sa large langue dans son vagin.
Vous avez sous les yeux un spectacle incroyable et vous commencez
également à être excitée. Vous n’arrivez pas à détourner le regard de cette
scène, dans laquelle la langue de Rex s’agite sans s’arrêter. Sans que vous
n’en soyez vraiment consciente, votre main descend vers votre entrejambe,
puis vous commencez à vous caresser par-dessus votre petite culotte. Lorsque
vous réalisez ce que vous êtes en train de faire, vous en êtes légèrement
étonnée, mais vous voyez bien que Sheila est dans sa bulle, vous ignorant
complètement. Vous insérez donc votre main à l’intérieur de votre sous-
vêtement pour vous caresser plus directement.
Le chien continue à lécher Sheila pendant quelques minutes, puis elle se
met à gémir. Son visage se tord tandis que son corps se prépare à une
décharge extraordinaire. Vous retirez la main de votre chatte et l’observez,
fascinée, émettre un son grave et primal lorsqu’elle atteint l’orgasme.
En retrouvant ses esprits, elle replace ses vêtements et vous demande si
vous aimeriez que Rex exécute son tour charnel sur vous.
— Non, je ne pourrais pas… répondez-vous immédiatement.
Mais vos joues rosées vous trahissent. Elle sait que vous mentez. Elle
vous pousse délicatement pour que vous vous allongiez sur le lit, insistant sur
la sensation adorable que vous découvrirez, ajoutant qu’elle aurait beaucoup
de plaisir à observer Rex vous lécher la chatte.
Ses encouragements suffisent à vous convaincre de vous installer sur le lit
et d’ouvrir les jambes pour le chien. L’animal s’approche automatiquement,
vous reniflant comme il a reniflé Sheila. Il est d’abord curieux, vous léchant
le ventre et les fesses, et enfin il s’intéresse à votre fente qui coule
abondamment grâce aux caresses que vous vous êtes prodiguées en regardant
Sheila.
L’enthousiasme du chien a toutefois diminué, et vous devenez de plus en
plus frustrée. Sheila a une idée. Elle va à la cuisine et en rapporte de la viande
hachée crue. Elle vous demande de vous allonger de nouveau sur le dos. Elle
étend un peu de viande sur votre vulve. Le chien devient alors très excité et
lape votre chair avec une ferveur renouvelée. Votre amie continue à remettre
de la viande sur votre sexe au fur et à mesure que la langue râpeuse de
l’animal l’essuie.
Vos yeux se ferment et votre corps réagit automatiquement. Vos hanches
s’agitent de bas en haut et vous laissez échapper des gémissements de plaisir
étouffés. Vous adorez ça.
Vous sentez venir l’orgasme, mais Rex détourne la tête de nouveau.
— N’arrête pas! grondez-vous.
Sheila, qui voit que vous êtes sur le point de jouir, tente de maintenir le
chien près de votre chatte. Il refuse de lécher. Tout à fait consciente de votre
frustration croissante, Sheila prend vite la place de la bête pour faire glisser sa
langue de haut en bas sur votre clito, puis l’enfoncer dans votre vagin. Après
quelques secondes, vous venez enfin. La sensation est si merveilleuse que
vous la savourez, immobile. Sheila s’allonge ensuite près de vous
silencieusement. Vous lui souriez, la prenez dans vos bras et l’embrassez.
Une séance en groupe chez le médecin

Lorsque Monsieur Lang, votre médecin, vous avait appelée pour vous dire
qu’il organisait une rencontre de femmes désirant parler de leurs problèmes
sexuels, vous aviez tout de suite répondu que vous souhaitiez en faire partie.
Vous étiez maintenant en chemin vers son bureau, et vous avez
commencé à vous demander pourquoi un médecin généraliste était si
préoccupé par les problèmes émotifs de ses patientes. D’une certaine
manière, vous étiez impressionnée par le fait qu’il soit prêt à s’engager à ce
point à améliorer leur bien-être, alors que la plupart des médecins avaient une
attitude plutôt impersonnelle.
Mais en y repensant, vous avez réalisé que monsieur Lang vous avait
toujours semblé différent. Très tôt, lors de vos premières visites, il vous avait
posé des questions qu’un autre médecin ne poserait jamais. Des questions
comme «vous arrive-t-il de fantasmer?», «avez-vous déjà eu envie de faire
l’amour avec un autre homme que votre mari?», «que pensez-vous du sexe en
groupe?» et ainsi de suite.
Au début, ses questions vous avaient prises par surprise, mais il vous
avait rassurée, expliquant qu’il s’intéressait autant au bien-être émotif de ses
patients qu’à leur bien-être physique, puisque ces deux aspects étaient, à ses
yeux, interreliés. Et bien sûr, tout ce que vous lui confiiez demeurerait
entièrement confidentiel. Puis… bien… à vrai dire, vous deviez admettre que
ces conversations vous titillaient légèrement. Vous quittiez toujours son
bureau les joues brûlantes, avec l’impression de planer.
La dernière visite avait ressemblé en grande partie à toutes les autres.
Toutefois, lorsque l’infirmière avait quitté la salle d’examen pendant un
moment, le médecin avait mentionné une expérience qui aiderait les femmes
ayant du mal à atteindre l’orgasme.
C’était un énoncé prononcé de manière pragmatique, et il n’avait pas
précisé le sujet. Mais ses paroles vous avaient certainement marquée. Surtout
parce que votre vie sexuelle avec Ralph était devenue plutôt monotone, et que
vous aviez moins d’orgasmes qu’avant, comme si vous aviez tous les deux
perdu la touche. En réalité, vous ne vous souveniez pas de la dernière fois
que vous aviez eu un orgasme!
Cependant, votre réponse positive et rapide à la suggestion de monsieur
Lang vous avait vous-même étonnée. Malgré votre sentiment d’ambivalence,
vous étiez déterminée à y participer. Vous étiez également curieuse de
rencontrer ses autres patientes et de découvrir quel genre de problème sexuels
elles vivaient.
Vous avez conduit sans tracas vers le bureau du médecin, la circulation
étant fluide, mais au moment de garer la voiture, vous vous êtes demandé
pourquoi vous n’aviez pas informé Ralph de votre rencontre de groupe.
Craigniez-vous qu’il ne s’y oppose? Bien, non, vous croyiez seulement qu’il
ne comprendrait pas, alors, pourquoi lui en parler?
Votre index est resté suspendu devant le bouton de la sonnette. C’était
encore le temps de changer d’idée. Trop tard, vous êtes-vous dit, tandis que
votre index appuyait sur le bouton.
Monsieur Lang vous a accueillie chaleureusement. Il ne portait pas son
sarrau blanc ce jour-là, et son allure différente était très attrayante. En fait,
vous ne vous souveniez pas de l’avoir déjà vu vêtu autrement que de son
«uniforme». Il vous a rapidement guidée vers sa salle de consultation, où se
trouvaient trois autres femmes. Elles vous ressemblaient assez bien, avez-
vous conclu: jeunes, début trentaine, pouvant toutes bénéficier de perdre
quelques kilos, mais vous avez remarqué avec une once d’envie que l’une
d’elles était vraiment très belle.
Chacune de vous dérobait des regards aux autres. Et vous paraissiez
toutes un peu mal à l’aise.
— Détendez-vous, a encouragé monsieur Lang. Nous sommes ici pour
partager nos expériences et peut-être même nous entraider.
Il a entamé une sorte d’explication au sujet de la procédure de la réunion
qui suivrait et vous réalisiez que vous n’y portiez pas beaucoup attention,
jusqu’à ce que vous entendiez: «… devrait vraiment être tenue confidentielle
entre les membres de ce groupe».
Personne n’a protesté ni n’a posé de questions… Après un moment, vous
étiez presque à l’aise, sans doute en raison du xérès qu’il avait servi, et vous
parliez bientôt assez ouvertement de vos problèmes. Le mariage ne vous
satisfaisait plus. Vos maris étaient toujours occupés à penser à autre chose, à
s’inquiéter de leurs patrons, de leurs contrats, de la récession, de l’inflation.
Vous vous sentiez toutes jeunes et séduisantes, et vous aviez l’impression
qu’il n’y avait aucun moyen de raviver la passion à la maison.
— Bien, a interrompu monsieur Lang, je crois que je suis en mesure de
vous aider. Je vais vous suggérer des exercices à faire seules d’abord, et nous
les ferons ensuite ensemble, puis vous pourrez les enseigner à vos maris.
Vous étiez toutes impatientes d’apprendre quelque chose de nouveau.
— Je crois que la meilleure manière d’apprendre à connaître votre corps,
c’est de vous déshabiller, a-t-il proposé.
Après un murmure d’hésitation de la part des participantes, il a
rapidement ajouté:
— Allons, vous avez toutes été examinées par moi à plusieurs reprises,
alors il n’y aucune raison d’être embarrassées.
Puisque personne ne bougeait ni n’émettait un seul son, il a insisté.
— Je vous propose quelque chose. Même si c’est inhabituel, si cela peut
vous aider à être plus à l’aise, je vais également me déshabiller. De cette
manière, vous n’aurez pas l’impression que je ne fais que me tenir devant
vous, sans participer…
Avant que vous n’ayez le temps de comprendre la logique derrière le
commentaire de votre médecin, il avait retiré son veston et sa cravate. Puis, il
s’est avancé vers la grande rousse pour l’aider à ôter sa robe — l’air de rien,
pendant que les trois autres participantes l’observaient (vous vous maudissiez
de ne pas avoir commencé ce nouveau régime alimentaire).
— Maintenant, a-t-il dit, suivons le programme comme prévu.
Il avait parlé avec un ton si autoritaire que c’est exactement ce que toutes
les participantes ont fait. Lorsque vous vous êtes toutes retrouvées nues, vous
vous êtes assises en cercles avec monsieur Lang.
— J’aimerais maintenant que l’une de vous s’allonge au centre.
Comme personne ne bougeait, il a tendu la main pour vous attirer au
centre gentiment.
— Vous devriez d’abord explorer votre propre corps, a-t-il proposé, puis
il a pris votre main pour démontrer ce qu’il voulait dire.
Il l’a déplacée lentement sur votre peau, marquant une pause sur chaque
sein. Il plaçait sa main sur la vôtre pour appliquer une pression. Il vous a
montré comment jouer avec vos mamelons. Ensuite, sa main a guidé la vôtre
vers le bas, décrivant un cercle sur votre ventre, puis glissant encore plus
loin, jusqu’à votre triangle de poils noirs.
À ce moment, il a demandé à une autre femme de se joindre à vous.
— J’aimerais vous montrer comment vous faire plaisir vous-même, mais
aussi, mutuellement.
Il parlait d’une voix douce.
Il vous a demandé d’ouvrir les jambes de manière à ce que votre sexe soit
complètement visible. Il en a délicatement écarté les lèvres. Vous auriez
préféré vous faire prendre en train de commettre un vol à l’étalage à
l’épicerie de votre quartier que de rester étendue là, sans bouger. Malgré tout,
vous sentiez monter en vous le plaisir et l’excitation.
Il s’est adressé aux femmes assises devant vous.
— Je veux que vous regardiez comment je lui montre une manière de se
masturber.
Toutes les femmes restaient silencieuses et, vous en étiez certaine, elles
étaient trop ahuries pour protester. Pourtant, en leur jetant des regards furtifs,
vous avez remarqué leurs yeux brillant d’excitation, et vous deviniez que les
vôtres contenaient la même étincelle. On aurait cru que vous étiez toutes
programmées pour suivre les ordres de monsieur Lang.
— Maintenant, placez une main de chaque côté de sa vulve et écartez-lui
bien les jambes.
Deux femmes ont suivi ses ordres. Quant à vous, attentive à chaque étape
de son mode d’emploi, vous avez commencé à frotter votre clitoris avec un
doigt. Vous avez ensuite exploré votre vagin, jusqu’à ce qu’il eût demandé
aux autres de vous toucher aussi. Elles vous ont d’abord caressé de manière
hésitante, mais elles vous ont peu à peu manipulée avec plus d’assurance, et il
en a fallu de peu pour que vous soyez sur le point de jouir.
Monsieur Lang a interrompu votre ascension.
— Je vais maintenant vous montrer comment vos maris peuvent vous
aider à maintenir votre niveau d’excitation et à atteindre l’orgasme.
Vous encourageant à poursuivre votre massage, il s’est placé devant vous,
entre vos jambes. Il a d’abord guidé vos doigts à l’aide des siens, puis il a
poussé votre main de côté pour la remplacer par la sienne, imitant
parfaitement vos gestes.
— Vous voyez, a-t-il chuchoté, vos maris peuvent apprendre à vous
masturber exactement comme vous le faites.
Il manipulait votre clitoris comme vous l’aviez fait. Vous sentiez à
nouveau l’orgasme approcher.
— À présent, a-t-il enchaîné d’une voix grave, apaisante et douce, je vais
introduire mon pénis en continuant de masser le clitoris sans interrompre le
flot de sensations.
Vous étiez tellement absorbée par le moment qu’il aurait pu introduire
n’importe quoi en vous. Vous avez senti deux choses qui ont fusionné
rapidement dans un mouvement ininterrompu. Il maintenait la pression
délicate sur votre clitoris, et de l’autre main, il ouvrait votre vagin pour
planter son pénis à l’intérieur. Comme il était très dur, il s’est glissé en vous
assez aisément. Votre corps s’est soulevé pour accueillir son délicieux va-et-
vient. Il a démontré ses explications, synchronisant parfaitement son massage
manuel avec les mouvements de son pénis.
— Bouge avec moi, murmurait-il d’une voix enrouée, très près de votre
oreille.
Vous avez suivi ses instructions, tout à fait hypnotisée, ayant
complètement perdu toute résistance.
Les autres femmes restaient assises et vous observaient, les yeux rivés sur
votre accouplement. Vous vous êtes tous les deux déhanchés en tandem
jusqu’à ce qu’il vous procure un merveilleux orgasme. Il a continué à vous
masser pendant que vous jouissiez, et lorsque l’orgasme s’est dissipé, il s’est
lentement retiré de vous.
«Il n’a pas éjaculé, avez-vous pensé, tout ce qu’il a fait n’était vraiment
que pour moi.»
Après ce délicieux intermède, vous avez rejoint le groupe, et il s’est
tourné vers la femme à côté de vous, pour l’entraîner au milieu du cercle.
Et ses enseignements ont repris, jusqu’à ce que toutes les femmes aient
été «instruites». Vous vous êtes toutes mises d’accord pour dire qu’une
séance hebdomadaire serait certainement très utile.
Le couple blanc et l’ami noir

Lorsque vous êtes entrés dans la chambre d’hôtel de Vic, vous avez senti la
tension entre Dan et vous. Vous ne lui aviez pas caché votre brève aventure
avec Vic, la dernière fois que ce dernier était venu en ville. Dan avait même
semblé approuver votre choix. Après tout, avait-il noté, il était en voyage à ce
moment, et il ne croyait pas lui-même en la fidélité; surtout si personne
n’était blessé. Dan avait pourtant admis qu’il avait éprouvé de la jalousie
lorsque vous le lui aviez avoué, à son grand étonnement. Il vous avait
demandé de ne plus jamais baiser Vic.
Vous aviez laissé tomber l’idée et Vic aussi. Ni lui ni vous n’aviez
l’impression que votre «aventure» était une romance, mais plutôt une sorte de
prolongement naturel de votre triangle d’amitié. Toutefois, vous vous étiez
toujours demandé si la jalousie de Dan n’était pas due, en partie, à la couleur
de la peau de Vic. En lui décrivant ouvertement sa manière de faire l’amour,
vous aviez plus ou moins confirmé le mythe, du moins dans ce cas en
particulier, au sujet des hommes noirs.
Vous vous remémoriez la surprise que vous aviez eue en voyant la taille
de sa queue. Et lorsque Dan vous avait innocemment questionnée à ce sujet,
vous aviez laissé échapper que c’était la plus grosse que vous ayez jamais
vue. Par ailleurs, Vic savait bien s’en servir.
Mais une année entière s’était écoulée depuis. Vic était retourné en
France et Dan et vous aviez continué votre vie. Des lettres avaient été
échangées, puis la nouvelle d’un séjour en ville était venue. Vic viendrait
passer quelques jours pour travailler sur la maquette de son magazine. Vous
vous étiez tous les trois donné rendez-vous pour prendre un verre.
Lorsque Vic a ouvert la porte de sa chambre d’hôtel, il vous a tous les
deux étreints chaleureusement. Vous avez toutefois remarqué les coins tirés
de la bouche de Dan et vous avez compris qu’il s’agissait d’une réunion
difficile pour lui. Vous avez parlé de tout et de rien, mais en fin de compte,
les sujets de conversation se sont épuisés. Puis, Dan a posé une question qui
vous a stupéfaite.
— Te souviens-tu de la dernière fois que tu étais en ville? Vous avez
passé un bon moment ensemble, tous les deux, non?
Vic et vous avez échangé quelques regards. Vous avez réalisé qu’il ne
savait trop comment réagir, alors vous avez rapidement répondu à sa place.
— Oui, nous nous sommes beaucoup amusés. Et c’était génial de ta part
de ne pas t’en offusquer.
Vic a offert de préparer une autre tournée de cocktails, tâchant de
masquer le silence inconfortable, mais Dan n’abandonnait pas.
— Je parie que tu aimerais mettre à nouveau les mains sur elle, non?
Pas de réponse de la part de Vic.
— Admets-le, a continué Dan. N’a-t-elle pas un superbe cul?
Et sur ce, Dan vous a tirée vers lui, vous a fait tournoyer, et avant que
vous ne pussiez réagir, il a remonté votre jupe et abaissé votre petite culotte,
présentant vos fesses à Vic.
— Chéri, arrête, avez-vous supplié.
— Tu ne devrais pas être embarrassée, a répondu Dan, une note de colère
dans la voix. Je croyais que tu adorais baiser Vic.
Vous compreniez alors son plan. Il voulait vous humilier, Vic et vous,
pour avoir le dessus. Vous avez essayé de dire quelque chose, mais il était
déterminé à gagner.
— Tu sais ce que j’aimerais? a-t-il demandé, à personne en particulier.
J’ai raté le spectacle, la dernière fois. J’aimerais vous regarder faire,
aujourd’hui.
Vic a commencé à protester, tout comme vous. L’exhibitionnisme n’était
pas votre dada, et vous étiez sidérée d’entendre Dan suggérer une chose
pareille.
— Je suis sérieux, a-t-il insisté, puis il a commencé à vous déshabiller
devant Vic.
Vous vous êtes soudainement sentie gênée et vous avez rougi. Votre
embarras a encouragé Dan.
— Regarde, elle rougit! Comme une jeune vierge!
Tout ce que Vic trouvait à faire, c’était de rester devant vous et de vous
regarder. Il n’a jamais détourné le regard. Tandis que votre jupe et votre
petite culotte vous étaient retirées, il a posé les yeux sur votre pubis blond.
Était-ce lui qui respirait si lourdement? Puis, Dan a soulevé votre haut. Vous
ne portiez rien en dessous. Vos mamelons s’étaient raidis et la zone autour
était très rose. Vous aviez toujours été très fière de vos seins, mais à présent
vous mourriez d’envie de cacher leur rondeur.
Vic ne semblait pourtant pas en être gêné; une énorme bosse poussait
sous son pantalon.
Dan a décidé de l’amadouer.
— Écoute, elle m’a dit que tu as toute une arme. C’est vrai?
Vic, à présent très excité, a répondu en passant son tricot pardessus sa
tête, révélant de petites boucles serrées sur son torse d’ébène. Lorsqu’il a
dézippé son pantalon, sa queue herculéenne s’est brandie vers vous. Dan n’a
rien dit, mais il a repris le contrôle en poussant Vic dans votre direction,
puisque ce dernier semblait avoir besoin d’encouragements. Vous fixiez son
instrument merveilleux, qui vous avait jadis procuré tant de plaisir. Juste à y
repenser, vous lubrifiez. Vous bougiez tous les deux comme des aimants
attirés l’un par l’autre.
Vous vous êtes agenouillée devant lui, son engin magnifique planant au-
dessus de vous. Vous avez levé les yeux vers lui et avez commencé à le
lécher gentiment, par en dessous d’abord, puis sur le gland, dont l’ouverture
présentait une goutte reluisante. Vous lui léchiez la queue de tous les côtés en
lui pétrissant doucement les testicules, le faisant soupirer de plaisir. Dan
restait debout à côté de vous, regardant la scène comme s’il regardait un film.
Il s’est mis à se toucher, presque inconsciemment.
Vous continuiez à lécher le manche et les boules de Vic, puis tout à coup,
vous l’avez pris dans votre bouche, aussi profondément que vous en étiez
capable. Il s’est mis à faire l’amour à votre bouche. Ses yeux se sont fermés.
Vous n’étiez plus du tout mal à l’aise devant votre spectateur. Vous faisiez
simplement ce qui vous semblait naturel.
Après ce qui vous a semblé être un long moment, Vic vous a soulevée
pour vous poser sur le lit. Il s’est placé entre vos jambes. Les écartant
largement, il a posé les doigts sur votre fente pour sentir combien vous étiez
lubrifiée. Vous étiez prête à le recevoir. Il n’en pouvait plus. Il vous a
légèrement soulevée, positionnant vos jambes sur ses épaules, puis il vous a
pénétrée. Vous avez bruyamment aspiré l’air sous la sensation de cet énorme
piston qui vous donnait à la fois l’impression de vous déchirer et de vous
étirer de manière sublime. Vous ne sentiez aucune douleur, seulement le
délicieux martèlement de Vic dans votre ventre, vous faisant presque perdre
le contrôle de tous vos sens.
Vos corps adoptaient toutes sortes de positions. À un certain moment,
vous étiez assise sur lui, vous penchant de manière à ce que vos mamelons
frottent doucement contre son torse noir. Dan s’est approché et vous l’avez
entendu se dévêtir à côté de vous. Vous êtes devenue très attentive au
contraste de votre pâleur sur la peau charbon de Vic. Vous étiez allumée juste
à vous regarder, et sans que vous ne portiez beaucoup d’attention à Dan, il
vous semblait évident que le contraste de vos corps l’excitait aussi.
Vous vous empaliez sur Vic, tâchant d’engloutir ce manche géant en vous
asseyant dessus, lorsque quelque chose de rigide s’est appuyé sur votre dos.
Le pénis raide de Dan vous a effleurée. Il n’a rien dit, mais il continuait à
frotter doucement sa queue contre votre dos et vos fesses, tandis que vous
montiez et descendiez sur le membre de Vic. Puis, Dan a passé les mains
devant vous et il a commencé à malaxer vos seins. Il savait exactement
comment vous aimiez vous faire pincer et tirer les mamelons, et votre plaisir
s’est accentué. Après un moment, il vous a légèrement poussée vers l’avant,
massant gentiment vos fesses et votre anus. Ses bons soins faisaient décupler
les sensations en vous.
Vic voyait bien comment les choses allaient tourner, et il devenait de plus
en plus excité. Dans un mouvement inattendu, Dan a introduit sa queue dans
la minuscule ouverture de votre postérieur. Non! Ce serait douloureux, avez-
vous plaidé, et ce serait même impossible… mais Dan se fichait de vos
arguments. Il a persisté à s’enfoncer doucement entre vos fesses, puis il y
était! C’était incroyable. Vous aviez Vic en dessous de vous et Dan, par-
derrière. C’était la sensation la plus sauvage et la plus merveilleuse que vous
aviez jamais connue. Vous n’osiez pas changer de position, car vos corps
s’emboîtaient l’un dans l’autre comme une espèce d’appareil mécanique qui
s’activait à un rythme croissant. Vous sentiez Vic aller et venir dans votre
sexe et Dan vous marteler par-derrière. Puis, soudain, Vic s’est mis à panteler
très fort.
— Je vais venir, a-t-il gémi.
En giclant au fond de vous, il a provoqué une réaction en chaîne, vous
entraînant presque instantanément dans son plaisir. Votre orgasme a entraîné
à son tour celui de Dan, qui vous remplissait un moment plus tard de son
liquide chaud.
Vous êtes ensuite restés allongés sur le lit, les uns dans les bras des
autres, échangeant des étreintes et des sourires. Vous avez compris que Dan
avait fait bien mieux que de vous rendre la monnaie de votre pièce et vous
saviez que la jalousie ne ferait plus partie de votre triangle amical.
Une nouvelle fille en ville

À quand remontait la dernière fois que vous aviez vu Sara? S’était-il vraiment
écoulé trois mois depuis ce jour? Depuis qu’elle vous avait appelée pour vous
annoncer qu’elle serait en ville pour une semaine, vous n’arrêtiez pas de
penser à elle. Vous aviez fait connaissance dans de curieuses circonstances:
vous, la jeune épouse d’un chirurgien en devenir et elle, en visite chez un ami
artiste. S’il n’avait jamais exposé ses peintures dans cette galerie et si votre
mari n’avait pas accepté à reculons l’invitation, vous ne vous seriez
probablement jamais rencontrées.
Comment vous vous étiez toutes les deux retrouvées dans le même lit
était presque aussi improbable. Votre mari était franchement attiré par elle, et
même si ni lui ni vous n’aviez jamais participé à des séances de sexe en
groupe, les circonstances vous ont simplement guidés dans cette direction.
Votre mari avait bu plusieurs verres lorsque l’ami artiste de Sara avait
suggéré d’aller prendre un cocktail de fin de soirée chez lui. Vous vous étiez
facilement laissés convaincre de délaisser la boisson pour la mari, puis de
passer au lit. Vous aviez tout de même eu une grande surprise lorsque, après
avoir fait l’amour et échangé vos partenaires, l’artiste a suggéré que les deux
filles s’embrassent. Wow! Vous n’aviez jamais rien fait de ce genre… Et
vous vous êtes laissées emporter par l’action! Au début, vous hésitiez, mais
vous vous êtes bientôt retrouvée à embrasser et toucher Sara passionnément,
et elle vous rendait vos baisers et vos caresses avec la même générosité.
Mais votre aventure s’est bientôt terminée. Et c’était un problème.
Qu’allait-il vous arriver? Vous aviez été excitée par une fille. Étiez-vous une
lesbienne? Étiez-vous malade? Toutes ces questions déconcertantes restaient
sans réponses! Et puisque votre mari avait choisi d’éliminer complètement
l’incident de sa conscience, vous n’aviez personne à qui en parler.
Aujourd’hui, Sara avait téléphoné. C’était la première fois que vous lui
reparliez depuis cette soirée mémorable. Vous n’avez même pas essayé de
prétendre que vous étiez occupée. Vous saviez que vous la reverriez, et même
si le sentiment de culpabilité vous envahissait, vous saviez que vous
n’annuleriez pas ce rendez-vous pour tout l’or du monde.
Sara a mentionné le nom d’un hôtel et l’heure du rendez-vous. Vous avez
choisi vos vêtements avec soin, craignant de passer tout droit (tout en sachant
que c’était impossible). Comment une femme devait-elle s’habiller pour
allumer une autre femme? C’était une question embêtante. Vous vous êtes
donc habillée comme vous le feriez pour plaire à un homme. C’était aussi
simple que cela. Vous avez appliqué une goutte de parfum sur chacun de vos
seins de même que sur le poil de votre pubis. Hmmm. Pourquoi le parfum à
cet endroit vous émoustillait-il?
Les heures ont fini par passer et vous étiez sur le pas de la chambre
d’hôtel, cognant à sa porte. Sara a ouvert la porte et s’est tenue là, devant
vous, pendant un bref instant avant de vous attirer dans ses bras pour vous
étreindre. Vous vous sentiez gênée et maladroite. Elle l’a senti et a reculé.
Vous vous êtes assise à côté d’elle sur le matelas, puis elle vous a simplement
pris les mains et elle vous a regardée tendrement dans les yeux. Alors, elle
vous a embrassée, doucement pour commencer, pour… bien, pour vous
détendre jusqu’à ce que vous soyez à l’aise. À ce moment, elle vous a
également déshabillée, sans dire un mot. Vous la laissiez donner la cadence.
Elle vous a d’abord retiré vos chaussures, pour ensuite vous départir de votre
légère robe d’été. Vous ne portiez pas de soutien-gorge, il ne restait donc que
votre petite culotte de coupe bikini, qui a bientôt été enlevée, comme le reste.
Sara se tenait à côté du lit, admirant votre corps offert devant elle, puis elle
s’est rapidement débarrassée de sa tenue pour s’allonger à vos côtés.
Comment décrire l’étreinte qui a suivi? Vos jambes étaient entremêlées et
vos mains cherchaient à empoigner la chair. Et les baisers… Ses baisers
couvraient votre visage et votre corps, et vos lèvres s’ouvraient et se
refermaient sur sa peau. C’était comme vous faire l’amour à vous-même en
regardant votre reflet dans un bassin sauvage miroitant.
Vous avez bientôt fusionné en un seul esprit. Il n’y avait ni maître ni
apprenti. Elle vous a fait allonger sur le dos et s’est mise à faire glisser sa
langue partout sur votre corps, de vos paupières à votre cou, puis sur vos
seins, jusqu’à ce que vous haletiez, parvenant difficilement à vous maîtriser.
Vous saviez que le plaisir de ses baisers et ses léchées finirait par vous
transpercer, et au moment où vous avez senti sa langue toucher cette partie la
plus vulnérable de votre anatomie, votre corps s’est arqué et vous vous êtes
presque évanouie. En quelques secondes, vous vous convulsiez sous l’effet
de l’orgasme, tandis qu’elle vous maintenait en place amoureusement.
Vous vous êtes ensuite tournée automatiquement vers elle pour lui faire
plaisir à votre tour. Seulement, elle était maintenant allongée sur le ventre,
alors vous avez commencé à lui lécher les pieds, avant de monter sur ses
mollets, jusqu’au creux de ses genoux. Un gémissement profond s’est
échappé de sa gorge. Vous avez continué à poser des baisers et à appliquer
des léchées en grimpant vers le haut de son corps, puis vous vous êtes
attardées sur ses fesses. Comme elles étaient délicieuses. Petites, mais fermes,
sans aucune once de chair flasque. Vous avez pris votre temps, embrassant
les fesses sublimes de Sara, les mouillant de votre langue. Après un moment,
vous les avez gentiment écartées.
Et comme si vous aviez fait ce genre de chose une centaine de fois
auparavant, vous vous êtes retrouvée à lécher le pourtour de son minuscule
anus, qui s’est d’abord contracté par réflexe, avant de se détendre sous les
pressions de votre langue. Après l’avoir bien léché, votre langue l’a pénétré,
faisant soupirer Sara de plaisir. Vous vous êtes légèrement repositionnée,
puis elle s’est soulevée pour vous fournir un meilleur accès à sa délicieuse
vulve.
Vous vous appliquiez à faire toutes les choses qu’elle vous avait faites, la
léchant lentement pour commencer, taquinant son clitoris. Puis vos léchées se
sont faites plus persistantes lorsque vous avez senti son bouton de rose se
durcir. Vous l’avez lapé jusqu’à ce qu’elle soit sur le point de jouir. Mais elle
ne voulait pas encore se soulager, alors elle a gentiment repoussé votre tête
avant de rouler de côté.
— C’est maintenant qu’on se servirait bien d’un homme, a-telle soupiré.
Sa remarque vous a blessée. Vous ne compreniez pas pourquoi elle n’était
pas aussi ravie par vos caresses que vous l’aviez été par les siennes. Comme
si elle lisait dans vos pensées, elle s’est expliquée.
— C’est juste que j’aime avoir un pénis à l’intérieur de moi lorsque je
suis sur le point de jouir.
Mais comme il n’y avait pas d’homme dans les environs, le problème
semblait insurmontable.
— Attens une minute, j’ai une idée, a annoncé Sara.
Elle s’est dirigée vers un bol de fruits que l’hôtel leur avait gentiment
fourni.
— Voici ce qui nous servira de pénis! a-t-elle lancé avec enthousiasme en
brandissant une banane de taille moyenne pas encore mûre.
Après l’avoir examinée, vous avez toutes les deux décidé qu’il serait
préférable d’enlever la pelure, qui n’avait pas l’air très propre. Puis, Sara a
ouvert les jambes toutes grandes. Vous l’avez lubrifiée au moyen de votre
langue pour faciliter l’entrée du pénis artificiel. Le bout s’est introduit assez
facilement, mais vous aviez peur que le fruit se casse, alors vous l’insériez
très précautionneusement, un centimètre à la fois. Mais Sara gémissait pour
en avoir plus, alors vous avez enfoncé la banane tout entière en elle, si bien
que seul le bout sortait de son sexe. Les muscles de son vagin se sont tendus
pour expulser une partie du fruit, alors vous l’avez doucement enfoncé de
nouveau. Vous avez ainsi établi un nouveau rythme. Vous vous êtes
positionnée de manière à caresser le bourgeon de son clitoris avec votre
langue, tout en poussant la banane dans son sexe.
Son excitation était incroyable. Elle gémissait maintenant plus fort, et
bientôt elle chuchotait «je vais jouir, je vais jouir…». Enfin, comme si une
vague déferlait en elle, elle s’est cambrée de plaisir. Lorsque l’orgasme s’est
doucement dissipé, ce qui restait de la banane est sorti de son ouverture. Vous
ne pouviez vous en empêcher: vous avez naturellement introduit votre langue
dans le vestibule de son sexe, et vous avez léché et léché, mangeant ce qui
restait du fruit.
Quelques instants plus tard, tandis que vous vous prélassiez toutes les
deux sur le matelas, Sara vous a annoncé qu’elle revenait s’installer en ville.
Vous avez toutes les deux souri, sachant que l’avenir vous réservait de
nombreux après-midi comme celui que vous veniez de passer.
Des amis fidèles

Jim était en voyage de pêche avec des amis. C’était une soirée tranquille et
douillette. Vous aviez regardé la télévision et travaillé avec ardeur sur le mot
croisé. Vous vous apprêtiez à entrer dans la douche avant de vous préparer à
vous mettre au lit, lorsque la sonnette de l’entrée a retenti. Vous n’attendiez
personne, surtout pas Sue et Charlie, dont les voix vous ont saluée
chaleureusement dans l’interphone.
— Nous étions dans le coin et comme nous savons que Jim est à
l’extérieur de la ville, nous avons pensé venir te dire bonjour.
— Bien, j’allais me coucher… avez-vous répondu bêtement dans la boîte
fixée au mur.
Lorsqu’ils n’ont rien répondu, vous vous en êtes voulu de les avoir
blessés. Après tout, ils n’avaient que de bonnes intentions. Alors vous avez
brisé le silence qui s’étirait.
— Bon, d’accord, montez donc.
Vous vous êtes précipitée d’un bout à l’autre de l’appartement pour
mettre de l’ordre. Vous n’aimiez pas que les gens arrivent chez vous sans
s’annoncer, mais vous craigniez toujours de blesser les autres. Par ailleurs,
vous étiez seule depuis presque cinq jours, et une conversation différente de
celles échangées entre les animateurs des actualités vous ferait du bien.
Vos amis sont donc entrés, vous donnant chacun un baiser sur la joue
avant de s’affaisser sur le canapé. Vous leur avez offert un verre, qu’ils ont
accepté volontiers. Pendant que vous prépariez la boisson dans la cuisine,
vous les entendiez chuchoter et glousser. Vous vous demandiez ce qui
pouvait être si drôle.
Vous n’aviez pas l’habitude de boire de l’alcool, mais d’une manière ou
d’une autre, vous avez pris un deuxième verre, puis vous vous êtes retrouvée
en train de préparer une troisième tournée de cocktails. Il fallait le
reconnaître, vous étiez beaucoup plus détendue que vous l’aviez été au cours
des derniers jours. Vous avez mollement posé la tête contre l’appuie-tête de
votre fauteuil inclinable, vous y blottissant confortablement.
Charlie s’est levé pour faire jouer un disque, et bientôt Sue et lui se sont
mis à danser. Vous les regardiez se dandiner, lentement, presque collés l’un
sur l’autre. Vous n’arriviez pas à regarder ailleurs, mais ils semblaient
inconscients de votre présence. Ils se serraient très fort, dansant, l’air rêveur.
Puis, Charlie s’est tourné vers vous pour vous demander de vous joindre à
eux. Vous avez rougi, vous demandant s’il vous avait surprise en train de les
observer. Il a pourtant insisté, jusqu’à ce que vous formiez un petit cercle
avec eux, vous déhanchant doucement au rythme de la musique.
Vous n’aviez pas réalisé jusqu’alors à quel point les étreintes de Jim vous
manquaient. Vous vous êtes mise à trembler lorsque Charlie a posé un bras
autour de votre taille.
— Hé, ho, a-t-il demandé, qu’est-ce qui se passe?
— Oh, rien, avez-vous répliqué. J’imagine que Jim me manque, c’est
tout.
— Bien, peut-être que nous pouvons prendre sa place, a-t-il taquiné.
Il vous a tenue fermement, de sorte que vous n’aviez pas d’autre choix
que de continuer à danser maladroitement au centre de la pièce.
L’alcool vous rendait instable sur vos pieds. Vous aviez vraiment envie
de vous asseoir et vous l’avez dit à voix haute. Charlie a répondu non, et pour
une raison que vous ignoriez, vous ne pouviez lui résister.
Sans que vous vous en aperceviez, ils ont changé de position, et vous
vous êtes retrouvée devant Charlie, avec Sue directement derrière vous. Elle
vous pressait contre son amoureux, qui vous tenait fermement contre lui.
— Allons, avez-vous prononcé nerveusement, que se passe-t-il?
— Charlie croit savoir ce qui te fera du bien, a expliqué Sue. Pourquoi ne
pas te détendre, simplement?
Vous avez compris à ce moment qu’ils avaient comploté de vous mettre
dans cette situation avant même d’arriver. Vous vous êtes tassée et leur avez
demandé de partir, prétextant d’être très fatiguée et de vouloir retrouver votre
lit.
— Nous n’allons nulle part, a répliqué Charlie.
Il s’est ensuite rendu à la porte et il a fixé la chaîne de sécurité au mur.
Vous ne compreniez rien à leur manège. Alors que la colère montait en vous,
Sue vous a prise par la main pour vous conduire à l’extérieur du salon, en
direction de votre chambre à coucher.
— Attendez! avez-vous lancé. Laissez-moi tranquille et sortez d’ici!
Vous n’avez obtenu aucune réponse, sinon Charlie qui vous a saisi l’autre
main. À présent, ils vous tiraient littéralement tous les deux par les bras.
Vous deveniez peu à peu effrayée. Il s’agissait de vos vieux amis.
Pourquoi se comportaient-ils de manière si étrange?
Avant de pouvoir analyser la situation, Charlie vous poussait contre le lit.
— Arrêtez! Sortez!
Mais bien sûr, ils ont ignoré vos ordres. Charlie a sorti une corde de sa
poche, qu’il avait évidemment apportée pour accomplir leur projet. Sue vous
a alors poussée pour vous forcer à vous allonger sur le matelas, puis elle vous
a lié les poignets à la tête du lit, vous empêchant de vous défendre.
Sue a suivi la direction de Charlie lorsqu’il a commencé à déboutonner
votre robe de nuit. Vous ne portiez rien en dessous, alors après un bref
moment, vous vous êtes retrouvée complètement nue. Les larmes coulaient
sur vos joues, mais Charlie a souri, hochant la tête comme pour donner le
signal à Sue. Elle s’est rapidement débarrassée de sa robe. Charlie s’est
également déshabillé après vous avoir attaché les chevilles au pied du lit.
Vous étiez leur victime, un point c’est tout.
Pourquoi Jim était-il absent? Rien de tout cela n’arriverait s’il était à la
maison.
Charlie s’est penché pour empoigner vos gros seins. Vous avez fermé les
yeux pour éviter de regarder ce que vos prétendus amis vous faisaient. Sue se
trouvait au-dessus de vos jambes et elle caressait la peau sensible à l’intérieur
de vos cuisses.
— Nous voulons simplement te tenir compagnie pendant que Jim est
absent, a-t-elle roucoulé.
Leurs mains jouaient avec votre corps, jusqu’à ce que celui-ci commence
à répondre à leurs caresses. Il y avait un bon moment que vous aviez fait
l’amour et à cet instant, au milieu de cette scène de viol, vous réalisiez que
votre sexe était très moite et collant.
Sue s’attardait sur votre poil pubien, laissant errer le bout de ses doigts.
Vous vous êtes cambrée malgré vous, assoiffée de contact. Elle s’en est rendu
compte et elle a délibérément décidé de vous taquiner, retirant ses doigts juste
comme ils s’approchaient de votre chair. Oh, comme vous auriez voulu
pouvoir être engourdie et ne rien sentir, mais votre corps ne portait aucune
attention à votre volonté.
Charlie suçait vos seins, stimulant vos mamelons qui durcissaient de plus
en plus. Vous avez entendu votre respiration s’enrouer, et lorsque vous avez
ouvert les yeux, vous avez trouvé Charlie qui planait au-dessus de vous, la
queue bien raide. Il y avait si longtemps que vous aviez eu un autre homme
que Jim. Vous lui aviez été entièrement fidèle pendant les trois années de
votre mariage. Mais maintenant, la vue du pénis érigé de votre ami vous
excitait. Vous étiez si seule…
La main de Charlie a pris la place de celle de Sue, et celle-ci s’est
déplacée pour s’occuper de vos seins. Lorsqu’il vous a touché l’entrejambe,
vous avez senti un liquide chaud s’épancher sur votre chair. Vous n’osiez pas
le regarder. Il devait bien se moquer de vous. Mais tout ce à quoi vous
pouviez penser en ce moment, c’était à son pénis, et vous espériez qu’il
l’introduise en vous. À la place, il persistait à jouer avec votre corps,
encerclant légèrement votre clitoris, qui se gonflait de plus en plus. Vous
étiez sur le point de jouir.
Il a finalement retiré sa main. Vous avez faiblement essayé de serrer les
jambes l’une contre l’autre, votre esprit tâchant de regagner le contrôle, mais
il n’a fallu qu’une petite pression de sa part pour que vos jambes s’ouvrent à
nouveau pour l’accueillir.
Sue vous observait, manifestement allumée. Elle a entrepris de se
caresser, sans vouloir intervenir. Cette soirée vous était apparemment
entièrement dédiée.
Vous avez senti le bout du pénis de Charlie dans le vestibule de votre
vagin. Vous n’arriviez plus à vous contenir. Vous avez laissé échappé un
soupir lorsqu’il s’est légèrement enfoncé en vous, vous torturant, car tout ce
que vous désiriez maintenant, c’était de sentir toute la longueur de son
membre dur à l’intérieur de vous. Il a pris son temps, jusqu’à ce que vous
vous entendiez le supplier.
— S’il te plaît, s’il te plaît, pousse-le en moi.
— C’est ce que j’attendais, a-t-il dit.
Puis il s’est enfoui dans votre sexe. Vos poumons se sont vidés de leur
oxygène d’un coup, comme un ballon qu’on vient de percer. Bientôt, vos
hanches remuaient au rythme des battements de son bassin.
— Plus vite, avez-vous chuchoté.
Il était près de vous, pompant en vous très lentement, puis accélérant la
cadence en réponse à vos demandes.
Comme un barrage prêt à éclater, vous avez rapidement atteint l’orgasme.
Sue était étendue juste à côté sur le lit, se masturbant. Charlie est venu au
même moment que vous et quelques secondes plus tard, Sue jouissait aussi.
Vous êtes restés étendus tous les trois sur lit, revenant tranquillement sur
Terre.
Quelques instants plus tard, ils vous ont délié les mains et les pieds. Vous
étiez incapable de bouger, les regardant se rhabiller en silence. Ils se sont
rendus à la porte et au moment de sortir, vous avez entendu la voix de
Charlie.
— Quand Jim est à l’extérieur de la ville, n’oublie pas: tu peux compter
sur nous.
Le mandat de 500 $

Bon dieu, vous étiez fauchée! Vous aviez tellement de mal à trouver du
travail, que lorsque Fred vous avait appelée pour vous dire qu’il avait une
opportunité en or à vous proposer, grâce à laquelle vous gagneriez facilement
cinq cents dollars, vous aviez accepté sans même lui demander de quoi il
s’agissait.
Vous vous sentiez à présent légèrement bête. Vous n’aviez que l’adresse
et l’heure du rendez-vous, mais vous n’aviez aucune idée de ce que vous
auriez à faire. Vous saviez que Fred menait différentes activités, y compris la
direction de son propre magazine érotique, mais vous teniez pour acquis qu’il
ne profiterait pas de votre amitié.
Avant même de sonner à la porte, vous avez entendu des voix qui ont
piqué votre curiosité. En entrant dans l’appartement, vous avez réalisé qu’il
ne s’agissait pas vraiment d’un logement, mais plutôt d’un studio de
photographie. Il y avait plusieurs caméras et toiles de fond blanches, de
même qu’une demi-douzaine d’hommes éparpillés dans la pièce, bavardant,
buvant, se payant apparemment du bon temps.
— Es-tu la fille que Fred a envoyée?
— Oui, avez-vous répondu, vous efforçant de comprendre l’histoire.
L’homme qui vous avait ouvert la porte s’est présenté brièvement.
— Je suis le photographe. Tu peux te déshabiller dans cette pièce, de ce
côté, s’il te plaît.
Vous n’avez rien répondu, mais vous étiez légèrement démontée.
Vous avez balayé le studio des yeux une nouvelle fois. Notant que vous
étiez la seule fille, vous étiez un peu inquiète, mais en projetant ce que vous
feriez avec ces cinq cents dollars, c’est-à-dire payer la pile de factures sur
votre bureau, vous avez décidé de ne poser aucune question qui pourrait
compromettre cette opportunité.
Vous vous êtes donc déshabillée. Ne trouvant aucun peignoir ni costume
à revêtir, vous avez timidement ouvert la porte et avez essayé de vous
introduire dans la pièce voisine sans vous faire remarquer.
— Allez, approche, a dit le photographe.
Vous avez rapidement trottiné vers lui. Mais dans quoi vous étiez-vous
lancée?
— Écoutez, avez-vous prononcé tout bas, je ne sais pas vraiment ce que
je suis censée faire.
Votre voix avait traîné sur les derniers mots.
— Tu es ici pour nous aider à tester du caoutchouc, a-t-il expliqué.
Étant donné que vous le regardiez d’un air ahuri, il vous a fourni des
précisions, comme s’il parlait à une enfant innocente.
— Des condoms, des préservatifs, des capotes… et tu dois t’assurer que
les mecs restent durs pendant que je les photographie pour un article dans le
magazine de Fred.
— Je ne peux pas, avez-vous laissé échapper. Je ne savais pas.
Le photographe a paru ennuyé.
— Bien, si tu ne veux pas travailler, va-t-en, on trouvera quelqu’un
d’autre.
Vous avez pensé de nouveau à l’argent dont vous aviez tant besoin,
pesant le pour et le contre, comparant les gains à votre grande sensibilité. Que
diraient vos amis s’ils apprenaient ce que vous faisiez? Malgré vos craintes,
vous avez décidé de rester.
Les hommes ont entrepris de se déshabiller et le photographe était bientôt
le seul à être encore vêtu. Le premier type s’est avancé vers vous et a
froidement poussé la main sur votre épaule pour que vous vous agenouilliez.
— Suce-la, bébé, et fais-la monter.
Vous vous prépariez à rétorquer quelque chose à sa demande cavalière,
mais il vous a fait taire en fourrant son pénis mou dans votre bouche. Vous
n’aviez pas beaucoup d’expérience en matière de fellation, et voilà qu’un
étranger poussait son sexe en vous. Il vous tenait la tête à deux mains pour
mieux contrôler ses mouvements. Après un petit moment, il était en érection.
Il s’est alors retiré pour enfiler un condom pendant que le photographe le
prenait en photo, ignorant complètement votre présence, ne vous jetant même
plus un seul coup d’œil.
Un autre homme a marché vers vous et, comme le premier, il s’est
simplement positionné, vous donnant pour instruction de le lécher et de le
sucer fort. Il vous a également demandé de jouer avec ses couilles. Il
s’intéressait aussi peu à vous que le premier mec. Vous avez vite réalisé que
vous n’étiez qu’une bouche: une machine servant à les faire bander, pour
qu’ils n’aient pas à le faire eux-mêmes. Vous vous sentiez à la fois furieuse et
perplexe.
Vous avez décidé de faire une petite surprise au prochain qui vous
présenterait sa queue. Vous avez levé la tête vers lui et lui avez souri. Il ne
s’attendait pas à ce genre d’attention, ce qui l’a décontenancé. Vous avez
caressé son pénis en le fixant du regard avant de le glisser dans votre bouche.
Vous alliez donner à ce type une érection qu’il n’était pas prêt d’oublier.
Lorsqu’il a commencé automatiquement à aller et venir en vous, vous
avez refermé la prise de votre bouche sur son manche, en prenant soin de ne
pas toucher la peau sensible de vos dents. Vous avez mordillé le bout de son
pénis et l’avez bien léché, tout en le masturbant d’un mouvement régulier.
Son sexe s’est raidi rapidement. Vous lui avez ensuite caressé les boules et
vous avez senti que vous aviez maintenant le contrôle de son corps. Il a
semblé oublier la raison pour laquelle il était là, s’agitant dans votre bouche
comme s’il avait un vagin devant lui.
Pendant que vous continuiez à le titiller de votre langue, vous avez senti
qu’il approchait de l’orgasme. Il remuait de plus en plus vite et il s’est mis à
grogner. Le son qu’il émettait a fait tourner tous les regards vers vous.
Vous l’avez sorti de votre bouche pour le chatouiller de votre langue à
nouveau, leur faisant tous voir comment vous lui léchiez le manche et les
couilles, gentiment, tout gentiment. Tandis que les hommes vous regardaient
faire, vous vous étonniez vous-même de votre assurance la plus totale. Vous
vous donniez en spectacle et vous adoriez cela. Vous avez donc décidé de
leur en faire voir de toutes les couleurs. Vous vous êtes mise à vous caresser
de votre main libre, sans relâcher le manche dur dans votre bouche. Chaque
fois qu’il était sur point d’éjaculer, vous éloigniez vos lèvres pour le faire
ralentir.
Finalement, lorsque vous avez su qu’il ne pourrait plus supporter le jeu
très longtemps, vous l’avez sucé plus fort, encore et encore, tout en jouant
avec ses boules et avec votre sexe.
— Je viens! a-t-il lancé.
Vous l’avez sucé jusqu’à goûter le liquide salé qui se déversait dans votre
bouche, ce qui vous a donné un léger haut-le-cœur, mais seulement pour un
petit moment. Le goût vous a ensuite plu et vous avez tout bu, jusqu’à la
dernière goutte.
Lorsque vous avez remarqué les autres qui vous dévisageaient, vous avez
décidé que votre nouvel emploi vous plaisait, après tout. Vous alliez les
informer que vous feriez la même chose pour chacun d’eux… c’est-à-dire,
s’ils voulaient bien aider une fille à payer ses dépenses…
Il vous offre à ses amis

La soirée est jeune et vous êtes allongée dans votre lit, écoutant de la musique
douce à la radio. Vous avez du mal à vous concentrer sur les articles dédiés
aux femmes au foyer des banlieues du magazine que vous avez entrepris de
lire. Vous avez très envie de faire l’amour. Vous êtes tentée de vous
masturber, mais votre petit ami, Eddie, se trouve dans la pièce adjacente. Il
joue au poker avec des amis. Il n’y a que la porte de la chambre à coucher qui
vous sépare, et il pourrait entrer à n’importe quel moment.
Vous êtes brusquement tirée de vos rêveries lorsque la porte s’ouvre toute
grande. Il se trouve soudainement debout devant vous. Vous levez la tête vers
lui et sans vous avertir, il tire les couvertures, vous découvrant d’un coup.
Vous êtes complètement nue.
Il vous regarde d’un air étrange. Il tient à la main une plume, qu’il utilise
pour vous chatouiller entre les jambes. Vous les écartez, sentant votre sexe se
lubrifier. Vous brûlez de désir pour lui, mais vous remarquez très bien son
attitude inhabituelle. Il se penche vivement, vous empoigne par les cheveux
et vous soulève la tête de l’oreiller. Sans perdre une seconde, il vous pousse
brutalement vers le plancher, où vous vous retrouvez à quatre pattes.
— Qu’est-ce que tu fais? demandez-vous. Tes amis sont dans la pièce d’à
côté!
— La ferme! dit-il, tirant brusquement sur vos cheveux.
Il se place derrière vous, vous tenant toujours par la tignasse pour vous
empêcher de bouger librement. Vous vous attendez à ce qu’il vous enfile de
sa queue, mais à la place, vous sentez seulement ses doigts taquiner
l’extérieur de votre sexe, comme pour s’en moquer. Vous vous mettez à
sangloter doucement, à la fois effrayée et frustrée par le désir.
— Par ici, commande-t-il en vous forçant à ramper jusqu’au miroir du
placard.
Vous regardez son reflet, le voyant ouvrir sa fermeture éclair, après quoi
sa queue bondit vers l’avant.
Vous tenant fermement la tête de manière à ce que vous vous regardiez
dans le miroir, il vous enfourche et se met à vous baiser. Il plonge dans votre
chatte avec beaucoup d’énergie, par mouvements abrupts et irréguliers. Vous
commencez à gémir de plaisir, mais il tient toujours solidement votre tête.
Après quelques minutes, il s’arrête.
— On dirait que je ne viens pas, hein? note-t-il sur un ton légèrement
dégoûté. Bien, je ferais mieux de faire quelque chose pour m’allumer. Suis-
moi.
Sur ce, il remonte sa fermeture éclair, mais vous pouvez toujours
distinguer son érection sous son pantalon. Puis, vous interdisant toujours de
lever la tête, il vous force à marcher à quatre pattes jusque dans la pièce
voisine. Six hommes sont assis sur des chaises rembourrées.
— Comment trouvez-vous ça? demande votre petit ami.
— Super! répond quelqu’un.
— Quel cul, commente un autre. Je peux toucher à ce cul?
— Fais comme chez toi, invite Eddie.
Alors l’homme tend la main et tapote d’abord l’une de vos fesses. Puis, il
ouvre votre fente, révélant votre anus. Un autre homme se penche en avant et
enfonce le bout de son doigt à l’intérieur. Vous entendez les hommes parler,
mais vous ne pouvez pas tourner la tête, car Eddie vous retient toujours.
— N’est-ce pas une belle petite chienne? demande Eddie. Qui veut se la
mettre?
Pendant un moment, personne ne dit un mot, mais l’un des hommes se
laisse bientôt tenter par le défi.
— Je suis partant, si tu es sérieux.
— Je le suis, profites-en, répond votre petit ami, puis il vous fait pivoter
de manière à présenter vos fesses à l’homme qui a parlé.
Vous entendez son pantalon se baisser, puis il s’agenouille et commence
à vous baiser. Vous êtes furieuse et indignée, mais malgré votre humiliation,
vos sens sont bien éveillés. Vos yeux se ferment tandis que vous vous laissez
aller, ne désirant que «sentir». Vous êtes sur le point de venir, mais avant
d’en avoir la chance, vos cheveux sont violemment tirés par-derrière.
— Suce! ordonne une voix masculine, tandis que vous êtes forcée de
prendre la bite d’un autre homme, toujours assis sur sa chaise.
Les autres se penchent et se mettent à jouer avec vos seins et votre cul,
comme si vous étiez un buffet à volonté.
Il pincent rudement vos mamelons, vous rendant de plus en plus chaude
tout en vous faisant mal. Vous sucez la bite de cet étranger aussi fort que
vous le pouvez alors qu’un autre vous enfile par-derrière. Vous répondez
comme une machine; prenant n’importe qui ou n’importe quoi qui vous est
présenté. Vous ne pouvez même pas tourner la tête pour voir qui vous touche.
L’homme qui vous prend en levrette s’enfonce violemment en vous une
dernière fois, et son sperme jaillit au fond de votre sexe. Il se retire, mais
avant que vous n’ayez la chance de reprendre votre souffle, un autre étranger
vous pénètre.
L’un après l’autre, ils vous baisent, et chaque fois qu’un nouvel intrus
vous fourre la chatte de sa queue, Eddie vous tire la tête vers une nouvelle
bite à sucer. Vous réalisez bientôt que vous sucez les pénis mous, ceux qui
ont déjà rempli votre sexe, et vous goûtez à votre propre jus. Vous aimez la
saveur dans votre bouche; elle vous excite encore plus.
Enfin, tous les hommes ont éjaculé en vous au moins une fois, et vous
vous effondrez sur le plancher. Eddie est maintenant debout derrière vous et
il vous soulève par les jambes, de sorte que vous vous tenez pratiquement sur
la tête. Il se met à vous lécher la chatte. Le sang vous remplit la tête et vous
croyez que vous allez perdre conscience. Mais vous sombrez dans une
inconscience joyeuse et agréable, et soudainement vous jouissez et jouissez et
jouissez encore. Vous êtes complètement animale. Vous avez du mal à
reconnaître les grognements et les bruits qui émanent de vous.
Lorsque c’est terminé, Eddie vous remet à quatre pattes.
— Je vais la remettre dans sa cage, les mecs, annonce-t-il. Je vous reviens
dans une minute.
Vous croyez qu’il plaisante, mais il vous guide jusque dans la chambre à
coucher.
— Reste ici jusqu’à ce que je revienne, ordonne-t-il.
Vous restez à quatre pattes sur le plancher pendant environ une heure.
Lorsqu’il revient enfin, il vous soulève comme si vous étiez un chien, vous
jette sur le matelas, puis vous baise. C’est merveilleux. Lorsqu’il a terminé,
vous vous endormez blottis l’un contre l’autre.
L’homme en cage

Il faisait très noir. Tout ce que les spectateurs pouvaient voir, c’était une
masse sombre, là, au milieu de la scène. Mais lorsque le projecteur s’est
allumé, la masse est devenue plus facile à discerner. Il s’agissait d’une cage
placée au centre de la scène dépourvue de décor. À l’intérieur se trouvait un
homme noir très large et musclé, dont les poignets étaient menottés et retenus
par une chaîne qui lui permettait à peine de bouger les mains. Ses pieds
étaient liés de manière similaire. Il leva les yeux vers le public, mais le
projecteur l’aveuglait. Il était manifestement effrayé et essayait de se cacher,
mais c’était impossible.
Quelques instants ont passé, puis quatre jeunes filles sont arrivées sur la
scène. Elles avaient toutes été choisies pour leurs corps voluptueux. Leurs
seins étaient soutenus par les soutiens-gorges les plus minuscules, fabriqués
dans l’étoffe la plus fine qui fût, révélant plus de peau qu’ils en cachaient.
Les filles avaient toutes de fortes hanches et des fesses fermes et rondes.
Leurs petites culottes n’étaient que des strings. Elles portaient toutes des
bottes montant aux cuisses.
Elles ont marché des coins de la scène jusqu’à la cage. Un gémissement
inhumain a émané de l’homme; il semblait être dans tous ses états.
Une voix amplifiée a soudainement empli la salle, faisant sursauter les
spectateurs.
— Cet homme est tenu captif dans cette cage depuis huit mois. Pendant
tout ce temps, il n’a vu aucune femme. Des gardes l’ont surveillé jour et nuit
pour veiller à ce qu’il ne se touche pas.
L’homme dévisageait les filles, comme s’il s’agissait d’étranges
créatures. Son regard bondissait sans cesse de l’une à l’autre, tandis qu’elles
approchaient de plus en plus de la cage.
L’une des filles a soulevé une très grosse clé accrochée à sa taille et elle a
déverrouillé la porte de la cage. L’homme s’est d’abord tapi dans un coin,
manifestement confus et effrayé. Il n’était pas sorti de cette cage depuis si
longtemps. Que s’attendait-on de lui? La fille est entrée dans la cage, puis lui
a pris la main pour le mener au centre de la scène. Les autres filles se sont
jointes à elle. Une grande planche a été apportée, et avant que l’homme ne
puisse réagir, les filles ont fixé les menottes enchaînées à ses mains et à ses
pieds à la planche. Il ne pouvait plus bouger.
À tour de rôle, chaque fille a retiré le peu de vêtements qu’elle portait,
chacune d’elle paradant devant le prisonnier en se dénudant lentement. L’une
des filles était blonde. Tandis qu’elle se découvrait, l’homme semblait la
dévorer des yeux. Elle avait les cheveux très longs, tombant sur sa taille.
Lorsqu’elle s’est défaite de son string, on a pu découvrir que son pubis était
aussi blond que sa chevelure. Elle l’a caressé, l’offrant de manière irrésistible
au prisonnier. Son pénis s’est durci instantanément. La fille a fait glisser tout
doucement sa chatte blonde sur la grosse queue noire de l’homme. Il aurait
éjaculé sur-le-champ si elle n’avait pas giflé son pénis très fort pour lui faire
perdre son érection.
Une brunette est grimpée sur lui aussi rapidement que la blonde s’était
défilée. Elle était déjà nue et elle lui tournait le dos, de manière à ce que sa
raie touche le gland du captif. Au moment où elle a senti une goutte de
liquide chaud sur le point de jaillir, elle s’est retournée vivement pour lui
serrer la queue et lui faire perdre son érection une fois de plus.
C’était le tour de la rousse. Elle a presque renversé la brunette dans sa
hâte de prendre sa place. Elle avait les plus gros seins de la bande et elle
pouvait aisément les soulever pour sucer ses propres mamelons. Elle a réalisé
ce spectacle en s’agenouillant aux pieds de l’homme, se plaçant entre ses
jambes. En le regardant de manière aguichante, elle observait son pénis se
durcir à nouveau. On aurait cru que l’homme avait un plus gros membre à
chaque érection, et son visage démontrait une douleur réelle. Son corps se
tendait vers l’avant, tant il brûlait d’envie de toucher la fille, mais c’était
impossible. Il s’est mis à sangloter.
La dernière fille s’est avancée vers lui. Elle portait ses cheveux bruns très
courts et elle était très mince. Elle a retiré chaque morceau de sa lingerie
affriolante, hormis ses bottes hautes. En se dandinant devant le prisonnier,
elle a brandi une cravache, qu’elle frappait dans le creux de sa main. En
passant à côté de lui, elle l’a légèrement fouetté avec la cravache, sur le torse
d’abord, puis sur les cuisses, et enfin sur le bout de son pénis. Il a hurlé de
douleur une fois de plus alors qu’elle continuait à trottiner de long en large.
Les autres se sont alors jointes à elle. Toutes les filles semblaient
travailler sur l’homme en même temps. L’une d’elles l’embrassait
grossièrement sur la bouche, enfonçant profondément la langue entre ses
lèvres. Mais chaque fois qu’il voulait réagir, elle l’arrêtait. Une autre fille lui
caressait la poitrine et lui léchait les mamelons tandis qu’une autre lui
pétrissait les testicules. Et la dernière fille a commencé à lui mouiller la queue
de sa langue. Elles exerçaient un contrôle total sur lui. Lorsqu’elles savaient
qu’il était sur le point d’exploser, elles cessaient leurs caresses et
l’empêchaient de venir. Ses cris et ses gémissements ressemblaient plus à
ceux d’un animal qu’à ceux d’un humain. Il les suppliait de le soulager, mais
elles ignoraient ses prières.
Finalement, en réponse au désespoir de l’homme, ne pouvant plus tolérer
toute cette frustration, le public s’est mis à crier «laissez-le venir, laissez-le
venir!».
C’est à ce moment qu’une cinquième fille est apparue. Elle incarnait
d’une certaine manière toutes les qualités fantastiques des autres. Elle était
magnifique, avec ses énormes seins fermes ornés de larges mamelons qui
pointaient fièrement vers le haut. Ses jambes étaient longues et minces. Ses
cheveux étaient noirs et luxuriants. Elle s’est avancée vers lui. Il semblait être
sur le point de s’évanouir. Mais lorsqu’elle s’est approchée de lui, il a repris
vie une fois de plus. Il se comportait vraiment comme une bête, après tout ce
temps. Pendant qu’elle approchait, les autres l’ont délié. Il a bondi vers elle
dans un grondement sauvage.
Jamais le public n’avait vu une bite aussi gigantesque. Libéré de ses
menottes, l’homme leur est apparu dans toute sa grandeur. Malgré ses mois
d’emprisonnement, il était incroyablement musclé. Debout pour la première
fois, il était grand, large et magnifique. Sa peau noire contrastait de manière
spectaculaire avec la peau de lait de la dernière fille.
Son pouvoir se mesurait maintenant au sien. Il s’est jeté sur elle, la faisant
basculer sur les planches de la scène. Sans attendre, il l’a empalée avec une
telle violence qu’on aurait cru qu’il la transpercerait d’un trait. Elle a d’abord
ouvert la bouche toute grande, surprise par la douleur, mais elle a vite enroulé
les jambes autour de sa taille. Il allait et venait entre ses hanches sans
s’arrêter. Il était devenu une machine, qui se maîtrisait pourtant parfaitement.
Après les premiers va-et-vient, il lui a empoigné les seins pour se nourrir de
ses tétons. Ils étaient unis, mués par la même volonté.
Lorsqu’il a commencé à venir, c’était comme si un barrage avait éclaté.
Huit mois d’abstinence prenaient fin. Il grognait bruyamment et ne cessait
d’éjaculer, pompant énergiquement sans faiblir.
Il s’est enfin effondré sur la scène, restant immobile pendant un long
moment. Mais au moment même où il commençait à se dégourdir, il a senti
qu’on lui enchaînait les poignets et les chevilles à nouveau, après quoi on l’a
transporté jusque dans la cage. Lorsque le rideau s’est refermé sur la scène,
tout ce que les spectateurs entendaient, c’était les petits pleurs du prisonnier.
La troisième voie

Les événements de la soirée étaient plutôt flous dans votre esprit. Même si
vous étiez très ivre, vous étiez encore assez alerte pour comprendre que Jerry
vous avait encouragée à boire autant que vous l’aviez fait. Il vous blâmait
toujours durement d’être coincée et d’avoir toutes sortes d’inhibitions. C’était
la source d’un conflit récurrent dans votre couple. Il vous rappelait toujours à
quel point vous étiez «différente» au lit après avoir bu quelques verres, mais
vous refusiez de le croire.
Au fond de votre esprit, vous vous demandiez si Jerry ne mijotait pas
quelque chose en vous saoulant ainsi. Mais vous aviez trop bu pour aller au
fond de votre pensée. À un certain moment, vous avez réalisé, l’esprit
embrumé, que vous vous retrouviez dans la chambre à coucher de Jerry alors
que vous vous souveniez de l’avoir vu ranger des bouteilles dans la cuisine la
minute précédente. Vous ne saviez trop si vous aviez marché jusque dans sa
chambre où s’il vous avait transportée dans ses bras.
Il vous aidait maintenant à vous déshabiller. Ça, alors! Vous étiez
vraiment bourrée! Mais vous vous sentiez bien malgré l’ivresse, et taquine en
plus. Vous lui avez donc pincé l’entrejambe de manière espiègle. Vous lui
chatouilliez et caressiez l’abdomen tandis qu’il retirait vos vêtements. Vous
dévêtir l’allumait toujours. Il devait maintenant accomplir la tâche sans
aucune aide de votre part, puisque vous étiez aussi molle qu’une poupée de
chiffons.
Après vous avoir enfin complètement dénudée, Jerry a commencé à
laisser errer ses mains partout sur votre corps. Vous saviez ce qui viendrait
ensuite. D’abord, votre visage et votre cou, et ensuite, vos épaules. Les
épaules étaient incontournables (c’était votre zone érogène secrète) et Jerry
les embrassait doucement, provoquant des frissons sur toute la surface de
votre peau. La destination suivante était vos seins. La première fois que vous
aviez fait l’amour, il avait fait une remarque sur la largeur de vos mamelons,
qui se dressaient bien haut et devenaient très durs lorsqu’il les stimulait. Il les
étirait maintenant doucement entre ses lèvres, prenant soin de ne pas les
blesser, les pinçant juste assez fort pour vous faire plaisir.
Il a poursuivi sa route sur votre peau, s’attardant brièvement autour de
votre nombril, sur vos cuisses et vos mollets, avant de remonter vers votre
sexe. Malgré la teinte très foncée de vos cheveux, votre poil pubien était
étonnamment très fin, si bien que les grandes lèvres de votre vulve étaient
bien visibles. Il a posé un baiser sur la cicatrice qu’avait laissée votre
appendicite. Vous vous êtes vaguement remémoré la manière avec laquelle il
vous avait défendu de la trouver laide. «Elle fait partie de toi, disait-il
toujours, elle est mignonne et intéressante et aussi belle que tout le reste.» Ce
soir, il était pressé de vous faire étendre sur le ventre. Vous vous êtes donc
retournée vers le matelas, enchantée de vous allonger pour lui. Il vous a
massé le dos et les fesses avant de parcourir vos jambes, s’arrêtant à vos
talons. Vous avez senti ses caresses remonter vers votre postérieur, puis s’y
attarder, et vous vous demandiez ce qu’il faisait. Il vous a alors davantage
écarté les jambes pour se concentrer sur votre anus. Vous avez serré les
fesses dans un mouvement de recul. Ce n’est pas ce qui vous faisait envie!
Vous l’avez même dit à voix haute. Mais Jerry persistait.
— Ne t’inquiète pas, chérie, ça ne fera pas mal.
— Je t’en prie, Jerry, avez-vous supplié. C’est… sale. Je n’aime pas ça.
Votre amoureux continuait à vous tâter l’anus malgré vos protestations. Il
s’est assis sur vos jambes en vous tenant fermement, se positionnant sous vos
fesses pour vous empêcher de bouger.
— J’ai toujours voulu entrer là-dedans…
Vous étiez dégoûtée. Comment pouvait-on avoir envie de vous toucher…
à cet endroit!
Pourtant, plus vous frétilliez, plus il vous maintenait fermement. Vous
avez bientôt senti son doigt presser les bords de votre minuscule trou, avant
de pousser légèrement au centre.
— Aïe! avez-vous crié.
La sensation était plus inconfortable que douloureuse. Il a alors retiré son
doigt, l’a mouillé, puis il a recommencé son manège. Cette fois, il a massé
longuement le pourtour de votre ouverture, si bien que vous attendiez
impatiemment la suite. C’était terriblement émoustillant. Lorsqu’il a enfin
inséré un doigt à l’intérieur, ce n’était pas aussi désagréable que la première
fois. Son doigt s’est enfoncé un peu plus profondément et votre sphincter
anal, qui s’était contracté sous l’effet de cette intrusion, s’est enfin détendu.
Un petit instant plus tard, vous avez senti son doigt s’enfouir complètement,
sans aucune résistance de votre part.
Il a bientôt introduit un deuxième doigt pour sonder votre trou d’un
mouvement régulier. À cet instant, il s’est repositionné et vous avez senti sa
queue raide entre vos fesses. La sensation était satinée et il s’est mis à la
frotter contre votre raie. Vous commenciez à vous sentir vraiment chaude.
Il s’est appuyé sur le matelas et vous vous attendiez à ce qu’il remplisse
votre chatte. À la place, sa queue poussait contre votre anus — de la même
manière que ses doigts l’avaient fait.
— C’est trop gros, tu vas me déchirer… ARRÊTE!
Mais rien n’aurait arrêté Jerry à ce moment. Il a saisi un pot de cold-
cream posé sur la table de chevet pour graisser sa queue. Son membre était si
gros que vous l’imaginiez vous ouvrir violemment.
Il a appuyé son gland contre votre anus et a poussé doucement. Lorsque
son membre vous a pénétrée, vous n’avez senti que de la douleur. Tous les
muscles de votre corps se sont tendus, essayant de l’expulser. Mais il était
déterminé à aller au fond des choses. Il l’a enfoncé un peu plus loin, vous
faisant grogner (non de plaisir, mais de pure agonie).
Peu à peu, le reste de sa queue s’est enfouie entre vos fesses, jusqu’à ce
que votre corps accepte cette intrusion. Et enfin, vous vous êtes à nouveau
détendue. Comme il sentait moins de résistance, Jerry a tenté le tout pour le
tout. D’une grande poussée, il a plongé son pénis dans votre trou, l’enfonçant
jusqu’à la base. Vous avez vivement aspiré l’air en sentant sa queue remplir
votre cul. Puis, quelque chose d’étrange s’est produit. Vous vous êtes mise à
remuer d’avant en arrière, ne luttant plus contre lui, l’aidant, au contraire.
Vous étiez assaillie par les sensations les plus extraordinaires, qui se situaient
entre la douleur et le délice. C’était à la fois atroce et merveilleux. Vous avez
soudain eu des sueurs froides, puis vous avez senti Jerry pousser en vous en
grognant. Il suait, lui aussi.
Vous remuiez maintenant plus rapidement, à l’encontre de ses plongées.
Jerry a passé une main autour de vous pour trouver votre clito et le masser.
Votre framboise s’est durcie instantanément. Il maintenait son massage
circulaire en plongeant incessamment dans votre étroite ouverture. Chaque
fois qu’il se retirait, vous sentiez les murs qui se refermaient et se rouvraient
sans gêne lorsqu’il vous pénétrait de nouveau. L’endroit était plus serré que
votre chatte et la sensation était plus glissante. Vous étiez de plus en plus
excitée et des sons étranges s’échappaient de votre bouche.
Comme vous approchiez de plus en plus de l’orgasme, Jerry continuait le
massage régulier de votre clito et le va-et-vient régulier de sa queue. Lorsque
vous avez atteint le plaisir ultime, c’était la sensation la plus incroyable que
vous aviez jamais connue. Jerry est venu presque immédiatement dans votre
cul, puis il s’est affaissé par-dessus vous.
Vous étiez alors tous les deux épuisés. Pourquoi aviez-vous attendu si
longtemps avant d’ouvrir la voie à cette nouvelle sensation si intrigante?
Oncle Arthur

Tout le reste de la maisonnée s’était souhaité bonne nuit. Vous avez flâné
quelques minutes dans la cuisine pour regarder Angela, la bonne nubienne
jeune et espiègle, débarrasser la table. Mais maintenant, vous soufflez à votre
tour un baiser à votre oncle avant de monter à votre chambre vous préparer
pour la nuit.
Vous prenez un long bain paisible, comme à votre habitude, mais ce soir,
vous ajoutez quelques gouttes d’huile parfumée dans l’eau chaude. Car ce
soir, c’est différent. Ce soir, si vous arrivez à rassembler votre courage, vous
allez donner à oncle Arthur la surprise de sa vie.
Vous entretenez depuis des années une amourette d’écolière pour le jeune
frère de votre mère. Chaque fois qu’il visite votre famille pendant quelques
jours, vous lui jetez des regards furtifs, fantasmant passionnément au sujet de
ses bras forts, ses lèvres chaudes et passionnées, la lueur de son regard. Ses
longs cheveux foncés ondulés et son corps mince et ciselé sont tellement
séduisants à vos yeux. Et pourtant, il ne vous porte pas beaucoup d’attention,
vous considérant seulement comme étant sa «petite nièce».
Bien, ce soir, il va changer d’avis!
Vous avez pris cette décision il y a quelques jours, lors de votre vingt-
deuxième anniversaire de naissance. L’âge ne fera aucune différence. Ni la
parenté. Vous trempez donc dans le bain plus longtemps qu’à l’habitude,
profitant de ce délicieux moment, même si vous tremblez d’anxiété. Lorsque
vous sortez enfin de l’eau devenue tiède, vous séchez soigneusement votre
jeune corps ferme avec une serviette, avant de vous étudier attentivement
dans le miroir de la porte de la salle de bain. Vous regarder suffit à vous
émoustiller. Vos cheveux noir corbeau, qui tombent droitement jusqu’au bas
de vos épaules, ont la même teinte que le tapis bouclé et luxuriant entre vos
jambes. Lorsque vous passez une main sur votre triangle noir, il luit de
gouttelettes d’eau parfumée. Ce soir, soupirez-vous doucement, vous allez
passer à l’acte.
Plus tard, vous attendez dans votre chambre d’avoir la certitude que tout
le monde s’est endormi. Finalement, les bruits de la maison se calment,
laissant place à la tranquillité totale. Pour en être certaine, vous vous donnez
dix minutes de plus, et vous imaginez le moment qui approche. Vous devez
bientôt penser à autre chose, car vous êtes si excitée que vous sentez presque
la moiteur s’étendre sur vos grandes lèvres.
Enfin, le moment est venu. Vous vous obligez à faire un pas devant
l’autre pour éviter de perdre votre courage. C’est maintenant ou jamais.
Vous avancez sur la pointe des pieds jusqu’à la chambre d’oncle Arthur
et vous pressez l’oreille contre la porte. N’entendant rien, vous tournez
gentiment la poignée et vous vous faufilez à l’intérieur. La lueur de la lune se
déverse sur le lit, et il est apparemment endormi, enveloppé d’un drap fin. Il a
dû tourner dans son sommeil, car l’une de ses belles fesses fermes est
découverte. Vous avez envie de vous pencher pour la baiser. Mais s’il se
fâchait? Et s’il criait? Et si…?
Comme s’il avait entendu vos craintes et vos questions, votre oncle ouvre
les yeux.
— Hé, petite, que fais-tu ici? souffle-t-il nerveusement en centrant le
regard sur vous.
— Je… je… je n’arrivais pas à dormir, répondez-vous sans trop de
conviction. Puis-je m’asseoir sur le lit et te parler?
— Euh…j’imagine… d’accord, répond-il.
Alors, vous vous asseyez et commencez à parler. Ce que vous dites est si
anodin que vos propos vous font sourire, tous les deux. Mais avant que l’un
de vous n’ait l’occasion de souligner l’absurdité de la conversation, votre
main échoue sur sa cuisse. Vous agissez comme si vous étiez complètement
inconsciente de ce que vous faites, mais vos doigts grimpent lentement sur le
drap jusqu’à ce qu’ils se trouvent à quelques centimètres du pénis de votre
oncle. Vous continuez à parler du temps, de la lune et de la sécheresse dans la
région. Vous vous tournez ensuite subtilement, de manière à ce que votre
main traverse ces quelques centimètres et touche au sexe que vous convoitez.
Vous avez alors l’impression d’avoir un serpent vivant sous les doigts, car il
se raidit brusquement.
— Hé, hé! s’étouffe-t-il.
Mais avant qu’il ne puisse souffler un autre «hé!», vous tassez le drap de
côté et vous baissez rapidement la tête vers son pénis.
Votre langue caresse son gland.
— Bordel! parvient-il à dire.
Vous prenez les dix premiers centimètres de son sexe dans votre bouche
et allez et venez dessus de manière si séduisante, le suçant comme s’il
s’agissait d’une sucette glacée. Vous trouvez ses testicules de votre main libre
pour les caresser et les chatouiller délicatement. Il gémit de nouveau, puis il
saisit l’un de vos seins pulpeux et tire glorieusement sur son mamelon.
Votre oncle adoré et vous êtes si absorbés par vos jeux enivrants, que ni
lui ni vous n’entendez la porte ouvrir. Vous vous rendez simultanément
compte que quelqu’un est entré. Mais le moment de panique est vite remplacé
par la surprise. C’est Angela, la bonne.
— Que faites-vous ici, Angela?
Elle regarde directement dans les yeux de votre oncle.
— Bien, Mademoiselle, je fais ce que je fais tous les soirs, mais il semble
que vous soyez arrivée en premier. Je suppose qu’il n’y pas de place pour
moi.
Votre oncle vous regarde pendant une petite seconde, puis il dit:
— Ne sois pas ridicule, Angela, viens te joindre à la fête.
Sans perdre une seconde, la bonne saute sur le lit, retirant sa robe de nuit,
et elle se met à sucer la queue que vous aviez tout juste dans la bouche.
Comme une petite fille, vous éprouvez un sentiment de rivalité et vous tendez
le bras pour la pousser de côté. Mais dans votre geste, votre main effleure son
sein noir. La sensation vous allume au point où vous vous mettez à le
caresser. Lentement, elle tourne la tête et le pénis tombe de sa bouche. Elle
vous regarde, les yeux brûlant de désir. Vous vous penchez et l’embrassez
passionnément sur les lèvres, encore et encore. Il est évident que vous ne
voulez pas vous séparer, mais voilà que votre oncle prend la situation en
main. Il tâte toutes les parties intimes de vos corps avant de vous tourner
toutes les deux sur le dos. Il se met à vous baiser, puis il fait la même chose
avec Angela, qui est allongée à vos côtés. Tandis qu’il vous baise tour à tour,
se retirant de l’une pour pénétrer l’autre, Angela et vous vous embrassez et
vous caressez mutuellement les seins.
Enfin, après un long moment, oncle Arthur vient. Il est debout et il utilise
son pénis comme si c’était un tuyau d’arrosage, vous éclaboussant de sperme
toutes les deux. Vous adorez
Un dernier soupir s’échappe de sa bouche lorsque les dernières gouttes de
liquide chaud atterrissent sur vous. Angela et vous lui tendez les bras pour
l’attirez vers le matelas, et une fois entremêlés l’un dans l’autre, vous vous
embrassez tous les trois. Vous souriez en votre for intérieur en vous disant
qu’une petite dose de courage combinée à une petite part d’audace vous a
menée vers cette expérience merveilleuse que vous n’oublierez jamais de
toute votre vie.
La bite molle

Ben et vous sortiez ensemble depuis un mois. Il vous plaisait beaucoup,


malgré sa légère pudeur. Vous aimiez qu’il vous traite en gentleman, mais
après tout, vous n’étiez pas des adolescents qui ne savaient pas comment en
venir au sexe.
Vous étiez perplexe du fait qu’il n’ait jamais rien fait de plus que de vous
tenir la main et vous embrasser au moment de vous quitter. Lorsque vous
aviez abordé le sujet, il vous avait donné une raison logique pour prendre son
temps; il n’aimait pas vraiment s’engager physiquement avec une fille avant
de sentir qu’il la connaissait bien. Cette confidence vous avait flattée, en
réalité, et elle vous changeait des actes précipités que n’hésitaient pas à faire
la plupart des hommes.
Vous aviez donc décidé d’attendre de voir comment les choses se
passeraient naturellement. Mais vous en étiez au point où vous vous sentiez
très chaude après les dix minutes de caresses et de baisers mouillés qui
clôturaient chaque rendez-vous.
Ce soir, aviez-vous décidé, serait différent. Vous l’aviez invité à passer la
soirée dans votre appartement, après avoir veillé à ce que votre colocataire
sorte pour la soirée. Le dîner avait été délicieux, sans toutefois être lourd. Le
vin avait été parfaitement choisi, et la musique et l’éclairage créaient une
douce atmosphère. Ben semblait se détendre au fur et à mesure que la soirée
avançait, et vous tâchiez d’être très séduisante sans trop le provoquer.
Enfin, vous étiez blottie dans ses bras, sur le tapis, devant le feu de foyer,
et vous lui rendiez ses baisers au son de l’agréable musique. Vous
manifestiez votre excitation sans gêne tandis qu’il vous embrassait de
manière experte. Vous avez pris sa main et l’avez posée sur votre sein, et
après une petite pause, il a commencé à le pétrir. Il s’est d’abord montré très
délicat, mais comme vous exprimiez votre plaisir, il s’est fait plus audacieux,
malaxant la chair et caressant votre mamelon, jusqu’à ce que vous soyez très
excitée.
Après un long moment, il a détaché les premiers boutons de votre blouse
pour poser la bouche là où ses mains vous caressaient. Il a sucé chaque
mamelon, prenant dans sa bouche vos petits seins fermes.
Vous vous tortilliez de manière à presser votre corps contre lui, mais il ne
comprenait pas le signal. Il continuait à vous embrasser partout. Ses lèvres
glissaient d’un bout à l’autre de votre abdomen, descendant jusqu’à votre
nombril, que sa langue explorait sans gêne. Il a continué sa descente,
marquant des pauses assez longues pour embrasser et lécher légèrement les
os saillants de vos hanches. Vous l’avez aidé à retirer le reste de vos
vêtements. Vous vous attendiez à ce qu’il se déshabille également, mais
comme il n’en faisait rien, vous n’avez rien dit, croyant qu’il craignait de
vous choquer.
Il poursuivait pourtant ses caresses langoureuses. Il a même chatouillé
votre triangle poilu, embrassant et caressant toute l’étendue velue, mais
gardant le meilleur pour la fin. Il a plutôt décidé de vous retourner sur le
ventre et il a laissé ses doigts errer sur vos fesses.
— Tu as de superbes fesses, a-t-il chuchoté, avant de les masser.
Vous avez senti sa langue tâter votre anus, le léchant gentiment jusqu’à ce
que vos muscles se détendent et s’ouvrent sous sa pression. Il a introduit le
bout de sa langue, avant de la faire aller et venir dans votre trou comme un
minuscule pénis. Personne ne vous avait jamais fait une chose pareille
auparavant et la sensation vous plaisait beaucoup.
Après un moment, il vous a retournée sur le dos et s’est remis à embrasser
votre pubis. Vous haletiez alors très fort et vous l’avez supplié d’arrêter de
vous tourmenter.
— Je n’en peux plus. Je veux te sentir en moi, je t’en prie.
Mais il n’a porté aucune attention à vos demandes. Il a préféré appliquer
sa langue experte sur votre clitoris et les plis de votre vulve. Il léchait et
suçait bruyamment, vous excitant au plus haut point. Puis vous l’avez supplié
une fois de plus.
— S’il te plaît, fais-moi l’amour.
Pour une raison obscure, il a cessé de faire ce qu’il faisait et il s’est assis,
restant immobile. Lorsque vous lui avez demandé ce qui n’allait pas, il
semblait incapable de vous regarder.
— Je ne te plais pas? avez-vous demandé, déconcertée.
— Bien sûr que tu me plais… tu me plais beaucoup, a-t-il assuré, sans
pouvoir vous regarder. C’est juste que…
— Je t’en prie, dis-le-moi, avez-vous supplié.
— Bien, je n’ai jamais vraiment été capable de faire l’amour avec une
fille, car je n’arrive pas à maintenir une érection.
Quel aveu difficile.
Vous avez gardé le silence pendant quelques secondes, puis vous avez
suggéré quelque chose.
— Laisse-moi voir si je peux te relaxer suffisamment pour essayer…juste
essayer.
Pour la première fois depuis ce moment inconfortable, il vous a regardée
dans les yeux, hochant la tête en signe d’acquiescement.
C’était maintenant à votre tour de lui faire plaisir. Il a pris votre place sur
le tapis et vous avez commencé par l’embrasser. Lorsqu’il a levé la main pour
vous toucher, vous l’en avez gentiment dissuadé. Vous vouliez lui faire
comprendre que tout ce qu’il devait faire, c’était de savourer vos caresses.
Vous l’avez couvert de baisers en le déshabillant. Vous avez léché ses
mamelons comme il avait léché les vôtres, et vous étiez ravie de les voir si
bien se durcir. Il a simplement fermé les yeux, vous laissant faire. Vous
n’aviez aucune raison de vous presser, et après un petit moment, vous
remarquiez que son corps se détendait.
Lorsque vous lui avez retiré son pantalon, il est devenu gêné, mais vos
caresses rassurantes l’ont mis à l’aise une fois de plus. Pendant que vous lui
massiez tout le corps, prenant soin d’éviter son pénis, vous observiez ses
traits s’adoucir.
Vous lui avez demandé de se retourner comme vous l’aviez fait pour lui,
vous avez tracé la courbe de ses fesses du bout des doigts, terminant votre
trajet sur son anus. Votre langue s’est ensuite mise au travail. Bien que Ben
se soit d’abord raidi de nervosité, il a peu à peu laissé échapper des murmures
de plaisir.
Lorsqu’il s’est retourné sur le dos, vous avez remarqué que son pénis
durcissait. Vous avez alors commencé à caresser son corps, commençant par
ses orteils, puis vous déplaçant vers le haut (sans toucher encore à son pénis
ou à ses testicules), glissant prudemment sur son torse, joignant votre langue
à vos mains dans votre exploration. Vous vous excitiez autant que vous
espériez l’émoustiller.
Enfin, très, très délicatement, vous avez laissé le bout de vos doigts
glisser le long de son pénis. De haut en bas, de bas en haut, comme les
caresses d’une plume, jusqu’à ce qu’il finisse par être complètement à l’aise.
Vous vous êtes alors baissée et l’avez léché, puis vous avez enveloppé ses
couilles de votre main, juste assez fermement.
En voyant que Ben acceptait vos caresses, vous avez pris son pénis dans
votre bouche et vous l’avez sucé, tout doucement. Il se laissait maintenant
complètement aller. Vous le sentiez grossir dans votre bouche et devenir très
dur. Il le savait, semblant enfin profiter complètement du moment. Vous avez
continué à le sucer lentement jusqu’à ce qu’il soit très rigide.
— Aimerais-tu venir à l’intérieur de moi? avez-vous chuchoté, le
masturbant toujours doucement.
— Oui, a-t-il soufflé, de manière presque inaudible.
Alors, vous avez poursuivi votre projet. Mais vous avez pris votre temps,
comme vous le faisiez depuis le début. Vous vous êtes d’abord assise sur lui,
près de son pénis, sans encore l’introduire en vous. Vous le massiez de votre
main. Après un moment, vous vous êtes soulevée, plaçant son gland sous le
vestibule de votre vagin. Seigneur! Vous aviez envie de l’engloutir d’un
coup, mais vous n’osiez pas le faire. À la place, vous vous êtes baissée et êtes
restée assise sur lui un moment. Il semblait attendre ce que vous alliez faire
ensuite, mais son corps a pris le dessus et a commencé à remuer lentement en
vous.
Vous vous synchronisiez maintenant à ses mouvements, et il devenait de
plus en plus dur sous l’effet de chaque poussée. Ses mains se sont levées vers
vos seins, et ses mouvements sont devenus automatiques. Il allait et venait en
vous et l’expression de pur plaisir sur son visage suffisait à vous exciter
autant que lui.
Comme il se déhanchait de plus en plus vite, vous saviez qu’il allait
bientôt jouir. Vous avez décidé de l’aider en synchronisant vos mouvements
parfaitement aux siens. Tout à coup, il a poussé un grognement. Son corps a
tressauté violemment tandis qu’il éjaculait en vous. Son sperme se déversait
sans fin, compensant presque toutes les fois où il n’avait pas réussi à se
rendre jusqu’au bout. Lorsque son orgasme s’est dissipé, il est resté allongé
sur le dos, un sourire sur les lèvres.
Vous vous êtes blottie dans ses bras, sachant que ce n’était que le début
d’une longue relation affectueuse.
Une aventure dans les quartiers chauds ou la
beauté du noir

Vous aviez commencé la soirée avec quelques cocktails, et vous étiez un peu
ivre. Vous aviez délibérément erré dans ce curieux quartier populaire, à la
recherche de sensations fortes. La raison pour laquelle vous vous retrouviez à
cet endroit était une longue histoire.
Depuis vos toutes premières découvertes sexuelles, vous entreteniez un
certain fantasme, celui d’entrer dans un endroit où personne ne vous
connaissait pour y faire des choses obscènes que vous n’oseriez jamais faire
dans votre «vraie» vie. Vous vous imaginiez en Docteur Jekyll et Monsieur
Hyde, car en réalité vous étiez très timide et inhibée; quelqu’un qui n’avait
rien à voir avec la femme dominatrice de vos rêves éveillés. Pendant très
longtemps, vous ne croyiez pas vraiment que le vous le réaliseriez un jour,
mais le fantasme devenait de plus en plus réel dans votre esprit, si bien qu’il
contrôlait maintenant votre volonté. Ces derniers jours, c’était presque
devenu une obsession. Plus tôt dans la soirée, vous aviez décidé de le réaliser
pour qu’il cesse de tourmenter sans cesse votre imagination. En l’espace de
quelques minutes courageuses, vous aviez orchestré toute la scène. Il était
maintenant l’heure de vous armer de courage. Peu importe ce qui arriverait,
juste de savoir que vous aviez le cran d’essayer quelque chose de nouveau
vous faisait plaisir.
Vous vous trouviez maintenant au beau milieu de l’action. Vous aviez
choisi une tenue provocante; une robe aguichante et les chaussures à talons
les plus hautes que vous possédiez. Vous vous étiez aspergée d’un parfum au
nom particulièrement alléchant. Votre image affriolante a eu l’effet escompté
lorsque vous êtes entrée dans le bar.
En effet, à votre arrivée, le bourdonnement des conversations s’est
atténué et les regards se sont tournés dans votre direction. L’hostilité vous a
presque noyée. Vous étiez une intruse dans ce monde à part. Mais il ne vous
est jamais passé par l’esprit de faire volte-face et de partir. Vous avez
simplement levé le menton en l’air de manière arrogante, vous avez marché
jusqu’au bar et vous avez demandé s’ils servaient de l’Amaretto.
Pendant que le barman versait la boisson dans un verre, vous sentiez tous
les regards braqués sur vous, évaluant votre corps, mais vous étiez
convaincue qu’on vous accordait une bonne note. Vous étiez grande et mince.
Malgré votre silhouette élancée, vos fesses étaient hautes et bien bombées, et
l’étoffe ajustée de votre robe de satin les moulait à la perfection. Vos jambes
étaient superbes; longues et fermes, juste assez galbées, se terminant par des
chevilles fines. La foule remarquait tous vos atouts. Vous vous êtes retournée
en savourant votre verre, laissant ces gens admirer la vue avant: de petits
seins fermes qui n’avaient pas besoin d’un soutien-gorge pour se tenir bien
haut, une taille bien découpée et un visage très attrayant avec de beaux grands
yeux bleus. Vos cheveux étaient bruns et longs et tombaient pratiquement sur
votre taille. Vous sentiez le regard des quelques femmes de l’endroit vous
fixer avec hostilité, tandis que les nombreux hommes vous dévoraient des
yeux.
La foule avait l’air d’attendre un signal pour reprendre leurs activités,
lorsque soudain, un homme s’est avancé vers vous.
— Qu’est-ce que tu fais ici? a-t-il demandé. Tu n’es pas une pute. Tu
devrais être au centre-ville.
— Je devrais être là où je choisis d’aller, avez-vous riposté.
— Bien, a-t-il répondu, tu crois que tu devrais être ici?
— Bien sûr, je suis venu ici pour essayer une bite noire!
Quelqu’un au bout du bar a étouffé un rire nerveux et quelqu’un d’autre
l’a imité. Vous commenciez à vous sentir légèrement étourdie par votre
propre effronterie. Peut-être que votre situation était plus dangereuse que
vous en étiez consciente…
— Que dirais-tu de la mienne? a demandé l’homme en vous offrant un
regard lubrique, brisant la tension.
— Je choisirai lorsque j’y jetterai un coup d’œil.
Sans aucune hésitation — devant toute la foule — il a ouvert sa fermeture
éclair et a pris dans sa main son énorme bite, qui était déjà à demi bandée.
Vous l’avez examinée froidement.
— Viens plus près.
Il a fait un pas devant.
— Pas mal, avez-vous noté. Fais-la bien bander.
— Pourquoi ne t’en charges-tu pas, plutôt?
— C’est moi qui donne les ordres, avez-vous fermement précisé.
Lorsque vous n’avez obtenu aucune réponse, vous avez demandé aux
gens autour de vous de former un cercle autour de l’une des tables. Ils se sont
tous exécutés sur-le-champ, créant rapidement une scène de fortune.
— Je vais te déshabiller, avez-vous dit, et vous avez guidé votre sujet au
centre du cercle.
Vous avez d’abord retiré sa chemise, révélant un torse musclé. Vous avez
laissé vos mains glisser sur sa poitrine, ses bras, son dos, son abdomen. Vous
ne le caressiez pas; vous l’évaluiez. Il restait là, flatté, mais perplexe. À en
voir son air, il était évident que c’était habituellement lui qui formulait les
demandes.
Vous avez terminé de détacher la braguette de son pantalon et le lui avez
enlevé. Il s’est bientôt retrouvé totalement nu, mis à part son maillot. Son
énorme manche s’érigeait comme une aiguille indiquant dix-huit heures cinq.
— Déshabille-moi, avez-vous commandé, mais ne touche que les
vêtements.
Il a suivi vos instructions à la lettre. En peu de temps, vous étiez debout,
nue, à l’exception de vos bas noirs, votre porte-jarretelles en dentelle noire et
vos chaussures aux talons interminables.
En vous étendant sur la table, vous avez ordonné:
— Approche ton cul et lèche-moi les seins!
Il n’avait pas à se faire prier pour vous faire plaisir, aussi a-t-il pris
chaque mamelon dans sa bouche, puis chaque sein, vous donnant
l’impression de vous avaler toute entière. Il faisait bien son travail, car vous
sentiez bientôt votre chatte se mouiller, et votre corps devenait de plus en
plus sensible à ses caresses.
— Maintenant, mange-moi et commence à te branler!
Il s’est rapidement positionné entre vos jambes et vous a lapée et
chatouillée de sa langue jusqu’à ce que vous soyez au bord de l’orgasme. En
même temps, il tirait impitoyablement sur son manche.
— Arrête! avez-vous exigé, et il a immédiatement retiré sa langue.
— Maintenant, pousse cette bite noire dans ma chatte!
Son manche rigide flottait légèrement au-dessus de vous tandis que vous
écartiez les jambes. Il a d’abord introduit son gland, très délicatement,
comme s’il craignait vous faire mal. Votre ouverture semblait si étroite. Mais
ce n’était pas ce que vous vouliez.
— Au complet — et vite! avez-vous crié.
D’un seul mouvement, il a poussé toute sa longueur en vous. Sa queue
était épaisse. Vous aviez l’impression qu’elle allait vous transpercer.
Vous aviez fantasmé sur ce moment encore et encore, et voilà qu’il était
devenu une délicieuse réalité.
— Baise-moi! avez-vous supplié.
Plus rien n’allait le retenir, maintenant. Sa queue était comme un piston
qui pompait en vous. Vous avez soulevé vos jambes pour lui enserrer la taille,
fusionnant pratiquement votre corps au sien. Les mains de certains des
spectateurs caressaient vos fesses, mais vous n’y voyiez aucune objection.
Vous vous exhibiez et vous adoriez la sensation.
Vous avez entendu sa respiration s’alourdir, mais vous ne vouliez pas
qu’il vienne — pas encore, pas avant vous — alors, vous lui avez fermement
dit de ralentir.
Ensuite vous avez fermé les yeux pour vous concentrer… comme si vous
vous teniez à l’extérieur de vous-même, vous arriviez à voir ce que le public
regardait: deux parfaits étrangers s’accouplant pour lui.
Vous adoriez la manière dont ce noir vous baisait, mais vous n’atteigniez
jamais l’orgasme par la pénétration seulement. Alors pendant qu’il vous
enfilait, vous avez commencé à stimuler votre clitoris de manière rythmique,
comme vous seule saviez le faire. Vous vous fichiez que ça lui plaise ou non.
Cependant, lorsque vous avez entrouvert les yeux, vous avez vu qu’il en était
fasciné, ce qui vous a excité davantage. Tandis qu’il remuait sa queue en
vous, vos doigts ont accéléré leur rythme et vous saviez que ce n’était qu’une
question de secondes avant que l’orgasme ne vous gagne.
Il a poursuivi ses va-et-vient, et vous avez senti la jouissance approcher.
Elle s’est emparée de vous, et votre déhanchement s’est accéléré.
— Maintenant! avez-vous crié, et il s’est immédiatement mis à bouger
plus vite.
Cette fois, il a grondé et grogné en balançant énergiquement les hanches,
puis vous l’avez senti gicler dans votre sexe. Votre corps a tremblé sous lui,
l’orgasme vous submergeant vague après vague.
Il est ensuite resté allongé sur vous et vous avez senti d’autres mains tirer
vos tétons. Après un certain moment, il s’est retiré. Vous avez admiré sa bite
molle tandis qu’il s’affaissait sur un tabouret à proximité de la table, avant de
se pencher pour récupérer son pantalon.
Il y était toujours assis lorsque vous vous êtes levée, regardant autour de
vous. Vous avez revêtu votre robe sans perdre de temps, avant de retoucher
votre coiffure et votre maquillage. Après avoir lancé un petit sourire dans sa
direction, puis vers les spectateurs, vous avez marché directement vers la
porte, puis vous êtes sortie dans la rue, sans vous retourner une seule fois.
Puisque 39 fantasmes qui allument… a été écrit par une femme pour les
femmes, ce livre n’a pas été créé pour plaire aux mâles. Certains ont eu
l’occasion de lire le manuscrit original. S’ils se sont opposés à quelque chose,
c’était invariablement à l’histoire que vous venez de lire. Ils en étaient
offusqués. Elle les rendait furieux. Ils en étaient indignés. «Aucune femme
n’a ce genre de fantasme», était leur argument commun. C’est peut-être la
raison pour laquelle j’y ai ajouté la note «à inclure absolument». Les hommes
ont dicté les fantasmes des femmes pendant trop longtemps!
Le prix du jeu

Le plan consistait à vous rendre en ville dans l’après-midi et de rencontrer


Paul dans le hall de l’hôtel Hilton. Vous iriez voir un film et manger au
restaurant avant de rentrer à la maison dans la banlieue nord par le train de
vingt-deux heures quatre. Évidemment, vous n’aviez pas décidé ce que vous
alliez faire en arrivant au centre-ville une heure et demie avant votre
rendezvous avec Paul. Vous auriez pu tuer du temps en faisant du
lèchevitrine, mais vous ne pouviez planifier de faire les boutiques si vous
espériez économiser. Heureusement, vous aviez apporté un livre de poche,
alors vous avez décidé de vous asseoir dans le hall de l’hôtel et de lire.
L’endroit était bondé de voyageurs qui commençaient ou qui terminaient
leur séjour, ou qui retrouvaient des amis. Ce lieu semblait vraiment être le
point de rendez-vous de la ville. Vous n’avez pu vous empêcher de remarquer
que le grand type blond qui se tenait près du kiosque à journaux cherchait à
capter votre attention. Il passait devant vous sans raison de temps à autre.
Même si vous tentiez de l’ignorer en vous concentrant sur votre livre, vous
commenciez à être exaspérée.
Il a finalement capté votre regard et, l’air de rassembler son courage, il
s’est avancé vers vous. Il est pas mal, avez-vous pensé. Si vous étiez
célibataire, vous commenceriez peut-être même quelque chose avec
quelqu’un comme lui. Vous pensiez déjà à autre chose lorsqu’il vous a
abordée.
— Venez-vous souvent ici? a-t-il demandé.
— Dans un hall d’hôtel? avez-vous répliqué.
Vous trouviez sa question plutôt ridicule.
— Bien, je me demandais si vous aimeriez faire un peu d’argent vite
fait…
Sa voix s’était attardée sur les derniers mots, et il souriait.
Vous avez rapidement compris ce qu’il voulait dire. Il croyait que vous
étiez une prostituée qui attendait de trouver un client.
— Vous avez du front, avez-vous dit, insultée.
— Ne le prenez pas mal, a-t-il répondu, je croyais seulement que vous
étiez ici… bien, pour des raisons professionnelles. Vous êtes très belle, vous
savez.
Il a ensuite essayé d’enjoliver sa proposition.
— Et si vous faisiez une exception?
Vous tâchiez de maintenir votre colère.
— Deux cents balles, il n’y a pas de raison de cracher là-dessus, a-t-il
seulement ajouté.
Toute la scène était absurde. Mais lorsqu’il avait prononcé «deux cents
balles», il vous a soudainement semblé ridicule qu’une femme puisse passer
une demi-heure avec un type et sortir de la chambre plus riche pour avoir fait
quelque chose qu’elle pourrait très bien faire pour son seul plaisir.
L’idée était follement attirante. Qui le saurait? Paul n’arriverait pas avant
une autre heure. Vous avez senti votre cœur battre la chamade. Le blond
tournait déjà les talons.
— Je crois bien que j’accepte votre offre.
Était-ce vraiment votre voix que vous aviez entendue? Avant que vous ne
changiez d’idée, il s’est approché, tout près de vous.
— Je suis dans la chambre six cent trois. J’y monte et vous me suivez
dans quelques minutes.
Au cours des quelques minutes qui ont suivi, vous avez changé d’idée
quatorze fois. Étiez-vous devenue folle? Malgré tout, l’idée était
émoustillante. Vous vous êtes alors trouvée à marcher vers l’ascenseur, à y
entrer et à appuyer sur le bouton «six» à la manière d’un robot.
Une fois arrivée au sixième étage, vous avez doucement cogné à la porte
de la chambre numéro six cent trois, qui s’est ouverte immédiatement.
Il avait retiré sa veste et il vous offrait un verre, que vous avez refusé.
Comme vous ne saviez pas à quoi vous attendre, vous avez décidé de lui
laisser carte blanche.
Il vous a enlevé votre veste avant de vous guider vers le lit. Vous vous
êtes tous les deux assis côte à côte et il a fait ce numéro qu’on voit dans les
films, soulevant votre menton d’une main pour vous embrasser, doucement.
Zip! Une décharge d’électricité a traversé votre corps. Un autre baiser,
plus insistant cette fois, puis il vous poussait vers le matelas. Il a couvert
votre visage de baisers, suivi de votre cou, et vous avez frissonné de
sensations enivrantes.
Il a ensuite guidé votre main vers la braguette de son pantalon pour vous
faire comprendre de la détacher. Vous avez accompli la tâche avec dextérité
et lorsque vous avez faufilé votre main à l’intérieur, vous avez réussi à
l’insérer sous son caleçon pour trouver ses deux boules de soie. Il a soupiré
de plaisir. Vous avez cherché à tâtons son pénis, qui était toujours flasque.
Son sexe a tressauté sous votre toucher, et vous avez joué avec pendant un
moment.
Vous vous êtes brièvement séparés pour lui laisser le temps de retirer ses
vêtements, et vous avez fait comme lui, vous défaisant de votre pantalon et de
votre tricot. Vous étiez debout, en soutien-gorge, en petite culotte et en
chaussures (vous félicitant en silence d’avoir réussi à perdre ces quatre kilos
qui vous gênaient) lorsqu’il a levé les mains vers vous.
— Je veux t’enlever le reste, a-t-il offert.
Il a dégrafé votre soutien-gorge, permettant à vos seins de chuter
librement. Vos mamelons étaient roses et saillants. Il les a brièvement
embrassés avant de vous débarrasser de votre petite culotte. Il paraissait
étonné de constater que vous étiez une rousse naturelle, et votre touffe pâle a
bientôt été mouillée par ses baisers.
Il était assez beau. Vous lui donniez environ trente-six ans. Même s’il
était plutôt mince, il avait la charpente musculaire d’un athlète. Vous n’aviez
jamais vu un homme blond se dénuder, et vous étiez amusée de constater que
le poil de son pubis était presque aussi pâle que ses cheveux.
Il vous a attirée près de lui, passant les mains sur votre dos, les laissant
glisser jusque sur vos fesses protubérantes. Il les a empoignées très fort, vous
faisant presque mal, frottant son corps contre le vôtre jusqu’à ce que son
pénis devint plutôt ferme. Vous vous êtes séparés à nouveau et il s’est allongé
sur le lit.
— Fais-moi une pipe, a-t-il simplement dit.
Vous avez hésité, tâchant soudain de vous souvenir qui vous étiez et vous
demandant dans quoi vous vous étiez lancée.
— J’ai dit fais-moi une pipe! a-t-il ordonné plus brusquement, prenant
votre tête et la tirant vers son entrejambe.
Il n’était pas circoncis, et son prépuce couvrait encore une partie de son
gland dans sa demi-érection. Vous avez doucement posé la bouche sur la
peau délicate, qui était agréablement lisse sous votre langue. Il sentait bon
d’ailleurs, dégageant le souvenir de la poudre de talc.
Vous vous êtes attelée à la tâche avec avidité et il a durci davantage dans
votre bouche. Sa queue s’emboîtait bien dans votre orifice et elle en
remplissait bientôt complètement la cavité. En faisant aller et venir votre tête
sur son manche, vous lui caressiez les testicules. Il a soupiré de nouveau,
saisissant votre tête par les cheveux.
— Lèche-moi les couilles, a-t-il exigé, ce que vous avez fait, sans hésiter
cette fois.
Après un petit moment, il a tiré votre tête vers l’arrière.
— C’était bon, a-t-il soupiré. Maintenant, couche-toi sur le dos.
Vous avez suivi ses instructions, ouvrant les jambes pour lui offrir votre
sexe.
Il a pris la position du missionnaire entre vos cuisses, sans perdre de
temps à vous préparer. Comme cette situation extraordinaire vous avait
allumée, vous étiez déjà bien lubrifiée. Il n’a eu aucun mal à s’introduire en
vous.
En le sentant cogner contre votre col utérin, vous étiez inondée de plaisir.
Cet étranger, qui ne se souciait pas de qui vous étiez et qui utilisait votre
corps pour son seul plaisir, vous excitait énormément!
Tandis qu’il continuait à se jeter en vous, vous vous êtes mise à stimuler
votre clitoris. Il a remarqué ce que vous faisiez et a paru en être très excité.
En peu de temps, votre clitoris a durci presque autant que sa queue! Vous
frottiez votre bouton rose pendant qu’il s’enfonçait en vous, si bien que sa
queue poussait contre vos doigts. Vous vous êtes laissée guider par un rythme
régulier, dans lequel vous vous êtes enfin engouffrée.
— Jouis, maintenant, a-t-il chuchoté. Allez, jouis, allez…
Ses paroles vous ont excitée davantage, et vous avez senti l’orgasme vous
submerger alors qu’il continuait à vous implorer.
Vous avez senti les pulsations ondoyer encore et encore alors qu’il
pompait en vous de plus en plus vite. Après quelques secondes, il a poussé un
grognement, il s’est tendu pendant quelques secondes, puis vous avez senti
son corps trembler, se déversant en vous. Enfin, il s’est effondré mollement
sur votre corps.
Quelques instants plus tard, pendant que vous vous rhabilliez et que vous
retouchiez votre maquillage, il s’est approché silencieusement.
— Tiens, a-t-il dit, tendant quelque chose vers vous.
Il vous a fallu quelques secondes pour réaliser qu’il vous donnait de
l’argent! Vous aviez presque oublié comment cette histoire avait commencé.
— C’était vraiment bon, a-t-il ajouté. Tu as bien gagné ton argent.
Vous étiez étonnée de réaliser que toute l’affaire avait duré exactement
quarante minutes. Et voilà que vous étiez de nouveau assise dans le hall de
l’hôtel, attendant l’arrivée de Paul, qui n’imaginerait jamais, même dans ses
rêves les plus fous, ce que vous veniez juste de faire. Vous vous êtes dit que
vous lui proposeriez peut-être de le retrouver de nouveau en ville avant
longtemps… peut-être même la semaine prochaine.
Mot de la fin

J’espère que vous avez eu du plaisir à lire certains de mes récits érotiques.
J’espère également qu’ils ont stimulé votre imagination et qu’ils vous ont
donné envie de créer votre propre assortiment de fantasmes privés pour
accroître votre satisfaction et élargir votre monde de plaisirs personnels.
L’objectif de ce livre était de vous allumer. Si j’ai atteint mon but, même
en partie, alors cette aventure n’est pas terminée.
Pour vous, c’est peut-être le début de découvertes passionnantes!

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