Memoires Master Smartgrid

Année Universitaire :2022-2023
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE
MASTER
Option : GENIE ELECTROMECANIQUE
THEME : EFFICACITE ENERGETIQUE ET SECURITAIRE FACE AU

DEFIS DU CONFORT RÉSIDENTIEL.
Contribution de la domotique et de l’instrumentation virtuelle dans une vision de
Smart Grid.
Membres du Jury :
Pr. Sissouma
Dr. Coulibaly Namory
Dr. Signo Joseph
Dr Yao Ekoun Narcisse
Ing. Tchiekre
Impétrant Superviseur Encadrant

Yves Gabla Dr. Coulibaly Namory SIGNO Joseph K
Elève-Ingénieur Dr Business Administration
Ingénieurs Télécommunications
EFFICACITE ENERGETIQUE, sécurité et confort dans un résidence.
« Contribution de la domotique et de l’instrumentation virtuelle dans une vision de Smart Grid »
Remerciements
Nous rendons grâce à DIEU TOUT PUISSANT, pour tous les bienfaits dont il nous a fait part.
Ces quelques phrasés pour dire merci aux personnes qui m’ont aidée à mener à terme ce travail.
Je tiens d’abord à remercier chaleureusement L’ABBÉ CISSOKO, en tant que mon promoteur
pour ses remarques pertinentes, pour sa patience, pour ses conseils.
Je voudrais remercier mon maître de Stage et Encadrant monsieur SIGNO JOSEPH (enseignant-
chercheur) à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan et lui adresser ma plus grande
reconnaissance. Il a su me laisser progressivement de plus en plus de liberté pour que je puisse
avoir la possibilité de développer mes idées et de les mettre en œuvre.
Vous m’avez fait ce grand honneur de me confier ce mémoire, votre gentillesse, votre modestie et
vos qualités humaines n’ont rien d’égal que votre compétence qui mérite toute admiration.
Recevez ici, l’expression de ma reconnaissance et mon profond respect.
Mes remerciements vont aussi à l’endroit de mon superviseur Dr COULIBALY NAMORY qui
est un repère pour moi surtout dans le domaine de la mécanique et des éléments finis, il a su
m’accompagner et me prodiguer de précieux conseils afin que je puisse faire ce travail, je prie le
bon Dieu de lui accorder tous les bienfaits, par cette même plume je voudrais solennellement
remercier tous ceux qui m’ont fait l’honneur de juger mon travail, afin d’apporter des
contributions à sa réalisation.
Je remercie également toutes les enseignantes et tous les enseignants du département

d’ingénierie de l’Institut Universitaire d’Abidjan pour leurs contributions à ma formation
Merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation dudit travail
I
Dédicace
À Dieu le Tout Puissant
Et
À Mes parents
**Yves Gabla**
II
Résumé
L’homme dans sa nature est en quête de bien être continuel, c’est dans cet optique qu’il s’est mis
à la conception d’équipement de plus en plus sophistiqués en vue de se sentir à l’aise dans son
milieu d’habitation. Ce sentiment d’aisance est créé par le confort régissant son quotidien. Le
confort se défini selon le guide expert du confort thermique comme étant la résultante de la
sensation de bien-être sur le plan physique et mental. Le confort dans la maison va se percevoir
par les sens tels que la sensation de froid ou de chaleur, le sens olfactif (odeurs), l'ouïe (le bruit),
l'œil ou la vision (couleurs, équipements visuellement agressifs ou non, ...).
Le confort vital dans une maison à l’aide d’équipements qui se trouvent être essentiellement des
consommateurs d’énergie en électricité, eau et gaz face au défi (épreuve) d’économie d’énergie
pose la problématique du contrôle des sources d’alimentation des maisons intelligentes, du confort,
de la consommation énergétique utile, de l’énergie perdue ou gaspillée.
C’est à cet effet que nous nous sommes donnés l’objectif général de contribuer à l’optimisation du
confort, de la sécurité et de l’économie énergétique à l’aide de l’intelligence de micro Grid, de
capteurs Arduino embarqués et de l’instrumentation virtuelle LabVIEW dans une maison à
approche smart city.
Ce document traite d’un modèle d’intelligence énergétique dans une smart home.
Notre premier objectif spécifique a été de modéliser le confort et la consommation énergétique et
financière par l’indentification des facteurs de confort et leurs indicateurs objectivement
mesurables (IOM) d’une maison modèle de moyen standing. Le confort a été discuté selon les
catégories de standing des maisons réelles fournies par une société immobilière. C’est dans ce
cadre que la maison élaborée dans notre étude est définie comme moyen standing.
Notre deuxième objectif spécifique a été de dimensionner une source électrique solaire
photovoltaïque convenable à notre modèle de maison de sorte à la brancher en redondance pour
une alimentation en bi-source hybride.
Notre troisième objectif spécifique a été de réaliser un modèle conceptuel, technologique et
opérationnel de micro smart Grid en vue de la régulation virtuelle en temps réel (interactive, active
ou réactive) du confort, de la sécurité et de la consommation énergétique dans smart home. La
régulation se fait en fonction de l’éclairage solaire, et de la détection des mouvements. Elle peut
consister en un délestage sélectif, en une diminution de l’intensité du courant absorbé, en une
suppression des pics d’harmoniques, en une activation ou désactivation des sources d’alimentation.
III
Summary
Man in his nature is in search of continuous well-being, it is with this in mind that he has embarked
on the design of increasingly sophisticated equipment in order to feel comfortable in his living
environment. This feeling of ease is created by the comfort that governs one's daily life. Comfort
is defined according to the expert guide to thermal comfort as the result of the feeling of well-
being on a physical and mental level. Comfort in the house will be perceived by the senses such as
the feeling of cold or heat, the olfactory sense (smells), hearing (noise), the eye or vision (colors,
visually aggressive equipment or not, ...).
The vital comfort in a home with the help of equipment that happens to be essentially energy
consumers in electricity, water and gas in the face of the challenge (test) of energy saving poses
the problem of controlling the power sources of smart homes, comfort, useful energy consumption,
lost or wasted energy.
To this end, we have set ourselves the overall goal of helping to optimize comfort, safety and
energy savings using micro-Grid intelligence, embedded Arduino sensors and LabVIEW virtual
instrumentation in a smart city approach home.
This document deals with a model of energy intelligence in a smart home.
Our first specific objective was to model comfort and energy and financial consumption by
identifying the comfort factors and their objectively measurable indicators (IOM) of a model
house of medium standing. Comfort was discussed according to the luxury categories of real
houses provided by a real estate company. It is in this context that the house developed in our
study is defined as medium standing.
Our second specific objective was to size a photovoltaic solar power source suitable for our house
model so as to connect it redundantly for a hybrid dual-source power supply.
Our third specific objective was to create a conceptual, technological and operational model of
micro smart Grid for the real-time virtual regulation (interactive, active or reactive) of comfort,
safety and energy consumption in smart homes. The regulation is done according to the solar
lighting, movement detection or a instruction given by an operator. It may consist of selective load
shedding, a decrease in the intensity of the absorbed current, a suppression of harmonic peaks, an
activation or deactivation of power sources.
IV
« Contribution d’instrumentation virtuelle de régulation par approche smart énergies »
Table des matières

Remerciements ...........................................................................................................................................................I
Dédicace ................................................................................................................................................................... II
Résumé .................................................................................................................................................................... III
Summary ................................................................................................................................................................. IV
Table des matières .................................................................................................................................................... V
Table des illustrations ............................................................................................................................................ VII
Table des Tableaux............................................................................................................................................... VIII
Table des sigles et abréviations ............................................................................................................................... IX
Introduction Générale ................................................................................................................................................ 1
Partie 1 : GÉNÉRALITÉS ET ÉTATS DE L’ART .................................................................................................. 4
Introduction Partie 1 .............................................................................................................................................. 5
Chapitre1 : Contexte Energétique.......................................................................................................................... 6
1- Contexte énergétique mondial ................................................................................................................. 6
2- Contexte énergétique ivoirien ................................................................................................................... 7
3- Réseau électrique ivoirien actuel .............................................................................................................. 9
Chapitre 2 : Smart Grid et Caractérisation du Confort, de la Sécurité et Consommation Énergétique ............... 11
1-Définitions des concepts du smart Grid ........................................................................................................ 11
2- Architecture et composantes des Smart Grid ............................................................................................... 12
3- Domaines d’application des smart Grid ....................................................................................................... 15
4- Caractérisation du Confort ........................................................................................................................... 15
5- Caractérisation de la Sécurité ...................................................................................................................... 15
Conclusion ........................................................................................................................................................... 16
Partie 2 : ÉTUDE TECHNIQUE ............................................................................................................................. 17
Introduction Partie 2 ............................................................................................................................................ 18
Chapitre 3 : Efficacité Energétique ..................................................................................................................... 19
1- Estimation de consommation des appareils électroménagers ................................................................. 19
2- Modèle de Résidence Moyen Standing et son Besoin Energétique ........................................................ 23
3- Estimation Financière du Besoin électrique de notre modèle de maison ................................................ 29
4- Sources possibles d’alimentation à la satisfaction des Besoin électrique de notre modèle de maison ..... 30
5- Choix de source d’alimentation à dimensionner ..................................................................................... 32
Chapitre 4 : Dimensionnement de panneaux solaires .......................................................................................... 33
1 – Principaux éléments constituant les panneaux solaires............................................................................... 33
2 – Dimensionnement et Simulations des PV cas de la maison test ................................................................. 33
3 – Résultats des simulations ........................................................................................................................... 35
Conclusion ........................................................................................................................................................... 50
Chapitre 5 : Plate-forme Digitale pour la Gestion de l’Efficacité Energétique, Sécuritaire et Confort ............... 51
1 – Étude descriptive des capteurs ................................................................................................................... 51
2 – Étude descriptive des modules ................................................................................................................... 63
V
3 – Circuit Imprimé et Câblages ...................................................................................................................... 65

4- Réalisation d’une application LABVIEW ................................................................................................... 79
5- Estimation du Gain et Apport électrique du Système Domotique Arduino et LabVIEW ....................... 85
Conclusion ........................................................................................................................................................... 86
Conclusion Générale ............................................................................................................................................... 87
Bibliographie .............................................................................................................................................................. i
Annexes ....................................................................................................................................................................iii
VI
Table des illustrations

Figure 1:Organisation des différents niveaux de tension du système électrique [7] ................................................ 9
Figure 2: Fonctionnement des SG [9] .................................................................................................................... 12
Figure 3: Premier étage (maison test) ..................................................................................................................... 23
Figure 4: Rez-de-chaussée (maison test) ................................................................................................................ 23
Figure 5: Résumé du Projet .................................................................................................................................... 37
Figure 6:Paramètres généraux de simulation.......................................................................................................... 38
Figure 7: Besoins Annuels de l'Utilisateur ............................................................................................................. 39
Figure 8: Résultats Principaux de la Simulation .................................................................................................... 40
Figure 9: Diagramme des pertes Énergétiques ....................................................................................................... 42
Figure 10: Diagramme entrée/sortie des rayons incidents solaires sur les panneaux solaires ................................ 43
Figure 11: Energie incidente dans le plan capteurs ................................................................................................ 44
Figure 12: Température du Champs par rapport à l'irradiance effective ................................................................ 45
Figure 13: Distribution de la puissance du Champ PV........................................................................................... 46
Figure 14: Coût Financier du système simulé ........................................................................................................ 47
Figure 15: Analyse et Résultats Economiques détaillés ......................................................................................... 48
Figure 16: Analyse Financière du système ............................................................................................................. 49
Figure 17:Arduino AT Mega 2560 [17] ................................................................................................................. 51
Figure 18:Arduino UNO R3 [17] ........................................................................................................................... 53
Figure 19:Capteur de Gaz (fumée et CH4) MQ2 [18] ............................................................................................ 54
Figure 20:Diagramme des sorties du capteur de fumée [18] .................................................................................. 55
Figure 21:Vue de dessus et de dessous du capteur PIR [19] .................................................................................. 55
Figure 22: Photorésistance et Symbole [20] ........................................................................................................... 56
Figure 23: Capteur de courant ACS712 [21] .......................................................................................................... 58
Figure 24: Capteur DHT22 [22] ............................................................................................................................. 59
Figure 25: Module relais Arduino 5v 1 canal 220 v 10A [23] ............................................................................... 64
Figure 26: Piezo buzzer [24] .................................................................................................................................. 64
Figure 27: Diagramme d’automatisation du smart home ....................................................................................... 66
Figure 28: Plate-forme FRITZING ........................................................................................................................ 67
Figure 29: Câblage du système .............................................................................................................................. 68
Figure 30: Câblage Réalisé..................................................................................................................................... 69
Figure 31: IDE Arduino ......................................................................................................................................... 71
Figure 32 : Sketch Arduino .................................................................................................................................... 75
Figure 33: Affichage de la Température ................................................................................................................ 76
Figure 34: Affichage de l'intensité traversant le capteur ACS 712 ......................................................................... 77
Figure 35: Affichage du niveau de Luminosité ...................................................................................................... 78
Figure 36: Diagramme LABVIEW ........................................................................................................................ 82
Figure 37:Interface Avant ...................................................................................................................................... 84
Figure 38: Montage (vue globale 1) ........................................................................................................................ xi
Figure 39: Montage (vue globale 2) ....................................................................................................................... xii
Figure 40: Montage (vue globale 3) ......................................................................................................................xiii
VII
Table des Tableaux

Tableau I : Tableau de comparaison entre le réseau traditionnel et le Smart Grid ................................................. 13
Tableau II: Comparaison entre réseaux traditionnels et Smart Grid ...................................................................... 13
Tableau III: Tableau estimatif des consommateurs [13] ....................................................................................... 20
Tableau IV: Charges électriques du Rez de Chaussée de la maison test [14] ....................................................... 24
Tableau V: Plage tarifaire de l’électricité en Côte d’Ivoire (arrêté interministériel n° 27 du 28/06/2017) [15] .... 29
Tableau VI: Calcul de facture de la consommation électrique de la maison test [16] ........................................... 30
Tableau VII: Appareils supportés par le PV .......................................................................................................... 34
Tableau VIII: Résultats de simulation ................................................................................................................... 85
VIII
Table des sigles et abréviations
A N
AIE: Agence Internationale de NIST: National Institute of standards and
l'énergie technology
C S
CEDEAO : Communauté économiques SG : Smart Grid

des États d’Afrique de l'Ouest
IX
Introduction Générale
Le contexte de réchauffement de la terre et du changement des climats a amené les communautés
scientifiques, ingénieurs technologues, des praticiens professionnels et des décideurs, à
développer plusieurs cadres, études, concepts et politiques.
Nous pouvons citer par exemple, les dix-sept (17) Objectifs du développement Durable d’ici 2030,
la responsabilité sociétale des organisations/entreprises, le smart city pour une cité intelligente, le
smart home pour une maison intelligente, le smart Grid pour un réseau énergétique intelligent, le
smart industry pour une industrie intelligente et Build Information Modeling (BIM) pour
modélisation des informations des bâtiments. Le confort et la sécurité sont entre autres, des
facteurs de bien-être des résidents d’une maison en général, et dans une cité intelligente en
particulier. Aussi, l’amélioration du bien-être dans la cité reste-t-elle l’un des buts visés par les
études de cités intelligentes.
Le contexte particulier de la nécessité du confort et de sécurité dans une maison de type moyen
standing face au défi d’efficacité énergétique a éveillé notre curiosité d’ingénieur technologue.
Nous souhaiterons apporter, à l’aide du présent travail, notre modeste contribution à l’économie
d’énergie dans les bâtiments.
Les économies d’énergies sont les enjeux de cette présente étude, qui d’ailleurs apparaissent
comme des enjeux majeurs dans ces trente dernières années. Les gains sociétaux, socio-
économiques et environnementaux qui découleraient des engagements et applications des
politiques d’économie d’énergies au niveau de la production et de la consommation en passant
par le transport et la distribution, sont d’envergure à plus d’un titre. C’est pourquoi ces enjeux
de très grande importance, mis en exergue dans des études du concept de Développement Durable
ont suscité plusieurs défis impliquant une responsabilité sociétale des individus, des organisations
et/ou des entreprises.
Le défi principal à relever dans le concept des économies d’énergies se révèle être la maîtrise
des énergies en termes de production, de transport, de distribution et de consommation pour les
années à venir. En effet, la production, le transport, la distribution et la consommation des énergies
sont nécessaire pour la satisfaction du confort. L’augmentation du besoin de confort, de
l’utilisation élevée de machines technologiques énergivores et de la croissance démographique
augmentent considérablement la consommation indispensable des énergies. Le besoin d’énergies
primaires est estimé à 1,2 %/an dans le monde dont une forte croissance au Moyen-Orient
[1]. Cet accroissement va également accroître l’émission de gaz à effet de serre due à l’exploitation
1
du gaz naturel, de l’énergie hydraulique et l’énergie nucléaire respectivement 23,1%, 16,6% et

10,4%.
Outre la pollution de notre planète, les sources des énergies fossiles les plus exploitées pour
produire les énergies de consommation pour la satisfaction du confort humain et des autres
besoins s’épuisent. La préservation directe et la sécurisation des réserves reste donc un autre défi
que nous ne traiterons pas dans nos présents travaux. De plus, l’énergie produite fait très souvent
objet de gaspillage y compris les énergies qualifiées de vertes ou propres telles que les énergies
hydrauliques, solaires, éoliennes, biomasses d’une part, et d’autre part celles qualifiées de libres
telles que les énergies magnétiques, à eau... Cette observation fait ressortir les défis de trouver de
nouvelles sources d’énergies propres ou libres ainsi que des techniques de régulations.
Deux (2) catégories de solutions à ces défis de maitrise d’énergie sont explorées notamment la
fabrication de machines et appareils peu énergivores et des solutions de régulation par un réseau
intelligent qui minimise la perte d’énergie. Dans les deux cas, l’on parle d’économie d’énergies.
La consommation énergétique utile, pour le confort et le bien-être dans une maison est
malheureusement accompagnée de fuites et de gaspillages d’énergie. Ainsi les consommateurs
s’appauvrissent en puisant sur leur épargne financière pour payer un superflu énergétique
comptabilisé dans leur consommation. Ce superflu qui aurait pu être évité, augmente la demande
d’énergies et celle de la production ainsi que l’émission des gaz à effet de serre, le réchauffement
de la planète et du changement du climatique.
La revue de littérature sur les besoins posés par le problème d’économie d’énergie révèle que les
solutions technologiques et conceptuelles ne traitent pas de micro Grid à l’étendue d’une maison.
Elles sont de surcroit à prix inaccessible pour des familles modestes en Côte d’ivoire où Le revenu
mensuel moyen en Côte d'Ivoire s'élève à 191$, soit 2290$ par habitant et par an (Cf Banque
mondiale, 2019).
Dans une maison, un seul compteur est posé pour mesurer la consommation globale et non la
consommation individuelle de chaque appareil ou groupe d’appareils. Si ce devait être le cas,
le coût de ces compteurs serait élevé. Ainsi, concevoir et réaliser un réseau de compteurs
diviseurs virtuels de sorte à mesurer la consommation individuelle des équipements important
dans la maison s’avère pertinent.
L’intelligence d’un réseau électrique ou smart Grid réside entre autres et principalement dans sa
capacité à collecter des données à les traiter, stocker et communiquer. Ainsi qu’à constituer un
outil d’aide décisionnel. Enfin, à fixer des objectifs (Target), à réguler ou asservir c’est-à-dire
contraindre des entités à s’adapter à une consigne fixée comme objectif etc.
2
La régulation automatique et intelligente des appareils énergétiques du bâtiment est-elle une

contribution à moindre coût d’optimisation de la sécurité et du gaspillage énergétiques ?
Nous nous sommes posé la question majeure suivante :
Un micro smart Grid composé de capteurs Arduino et d’instrumentation virtuelle
LabVIEW peut-il contribuer à la régulation du confort et de la réduction de la
consommation énergétique en vue de l’économie énergétique et financière ?
C’est à cet effet que nous nous sommes donnés l’objectif général de contribuer à l’optimisation
du confort, de la sécurité et des économies énergétiques à l’aide de l’intelligence de micro Grid
de capteurs Arduino embarqués et de l’instrumentation virtuelle LabVIEW dans une maison à
approche smart city.
Ce document traite et présente un modèle d’intelligence énergétique, sécuritaire et confort dans un
« smart home ».
Notre premier objectif spécifique a été de modéliser les indicateurs de confort, de sécurité et
énergétique.
Notre deuxième objectif spécifique a été de dimensionner une source électrique solaire
photovoltaïque convenable à notre modèle de maison de sorte à l’utiliser en redondance pour une
alimentation en bi-source hybride.
Notre troisième objectif spécifique a été de réaliser un modèle conceptuel, technologique et

opérationnel d’un micro smart Grid en vue de la régulation virtuelle en temps réel du confort, de
la sécurité et de la consommation énergétique dans smart home.
Les impacts directes et indirectes de nos solutions au niveau énergétique, financier et social ont
été évalués et comparés à ceux des solutions existantes plus accessibles pour l’économie d’énergie
par contrôle uniquement des harmoniques électriques.
La structuration organisationnelle du mémoire comprend deux (2) parties et cinq (5) chapitres
comme suit
Partie 1 : GÉNÉRALITÉS ET ÉTATS DE L’ART
Chapitre1 : Contexte Energétique
Chapitre 2 : Smart Grid et Caractérisation du Confort, de la Sécurité et Consommation Énergétique
Partie 2 : ÉTUDE TECHNIQUE
Introduction Partie 2
Chapitre 3 : Efficacité Energétique
Chapitre 4 : Dimensionnement de panneaux solaires
Chapitre 5 : Plate-forme Digitale pour la Gestion de l’Efficacité Energétique, Sécuritaire et Confort
3
Partie 1 : GÉNÉRALITÉS ET ÉTATS DE L’ART

« La situation de l’Afrique de l’Ouest pour l’accès à l’énergie est paradoxale : d’une part, la majeure partie
de la population n’a pas accès aux services énergétiques modernes, d’autre part, une partie significative des
ressources énergétiques existantes est gaspillée. »Politique sur l’efficacité énergétique de la CEDEAO1,
sept 2012
Sommaire de la Partie I
Introduction Partie 1 .................................................................................................................................................. 5
Chapitre1 : Contexte Energétique.......................................................................................................................... 6
1- Contexte énergétique mondial .................................................................................................................... 6
2- Contexte énergétique ivoirien ...................................................................................................................... 7
3- Réseau électrique ivoirien actuel ................................................................................................................. 9
Chapitre 2 : Smart Grid et Caractérisation du Confort, de la Sécurité et Consommation Énergétique ............... 11
1-Définitions des concepts du smart Grid ........................................................................................................... 11
2- Architecture et composantes des Smart Grid .................................................................................................. 12
3- Domaines d’application des smart Grid .......................................................................................................... 15
4- Caractérisation du Confort .............................................................................................................................. 15
5- Caractérisation de la Sécurité ......................................................................................................................... 15
Conclusion ........................................................................................................................................................... 16
1
CEDEAO : Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
4
« L’énergie électrique joue un rôle essentiel dans le développement économique et social et dans
l’amélioration de la qualité de la vie. Une grande partie de l’énergie électrique mondiale est
toutefois produite et consommée de manière abusive ». De prime abord, il faut se poser la question
suivante : quel est le contexte historique et géographique de l’énergie électrique ? Quel rapport entre
l’énergie électrique et les smart Grid ? Dans les chapitres suivants, nous verrons le contexte de
l’énergie électrique et les smart Grid. Les similitudes et divergences entre les smart Grid et le
réseau électrique présent tout en gardant à l’esprit l’amélioration du confort.
5
Chapitre1 : Contexte Energétique
1- Contexte énergétique mondial

Au niveau mondial, nous assistons à la disparition des sources d’énergie et la réalité du
réchauffement climatique. [2] Près de 80% de la consommation énergétique mondiale (transport,
industries, chauffage) est issue des énergies fossiles (pétrole, charbon…). Pourtant, selon
l’Agence Internationale de l’Énergie, l’épuisement des réserves de pétrole sera effectif à l’horizon
2050, tandis que celles de gaz s’épuiseront en 2070.
De plus, le réchauffement climatique lié à l’augmentation des gaz à effet de serre, émis
notamment par la combustion des énergies fossiles, est aujourd’hui une réalité. Si aucune politique
énergétique volontariste n’est mise en place, la température de surface du globe pourrait encore
connaitre une augmentation de 1,8 à 4,0°C d’ici à 2100.
Les énergies fossiles sont les principales énergies utilisées dans le monde, quel que soit le pays.
Depuis la révolution industrielle, elles ont grandement contribué au développement économique
de l’ensemble des nations.
L’utilisation de l’énergie produite à base de ces énergies fossiles a fait ressortir trois points
positifs majeurs :
✓ La relative disponibilité
✓ La facilité d’utilisation (tronçonneuse, véhicule, interrupteur…)
✓ Un coût raisonnable et maîtrisé
Ainsi à ces points positifs sont associées des zones négatives dont cinq aspects négatifs
majeurs peuvent être cités :
✓ Une augmentation constante de la consommation ;
✓ Des ressources limitées puisque ces ressources fossiles sont constituées par des stocks qui
ont été fabriqués il y a plusieurs millions d’années, et ceux-ci s’épuisent au fur et à mesure
qu’on les utilise ;
✓ Une variabilité géopolitique des prix ;
✓ Un accroissement des inégalités Nord/Sud ;
✓ Un accroissement des impacts environnementaux.
L’augmentation de la consommation énergétique est constante depuis le début de la révolution

industrielle avec une cassure en 1945, et une droite à peu près constante ensuite pour ces énergies
fossiles.
6
De même, les ressources les plus utilisées sont dans l’ordre : le pétrole, le charbon puis le gaz.
Le monde a consommé la même quantité de pétrole entre 1860 et 1980, et entre 1980 et 2000.
En 20 ans, les populations (des pays industrialisés majoritairement) ont consommé autant qu’en
120ans.
La consommation mondiale a augmenté de 60% entre 1980 et 2000 ;
La consommation mondiale d’énergies primaires a été multipliée par 10 entre 1900 et 2000 et en
2
2017 de 40% par rapport à 2000 soit 13511,2 Mtep selon BP et 14050 Mtep selon l’AIE.
Les experts tablent sur une croissance moyenne de l’ordre de 1,7% par an pour les décennies
prochaines ce qui conduit à prévoir le doublement de la demande mondiale soit une consommation
de 20milliards de tep dans les 2040-2050. La consommation mondiale d’énergie représente
3990tonnes d’équivalent pétrole chaque seconde, soit 12 274millions de tonnes d’équivalent
pétrole par an.
Enfin, la consommation abusive de ces énergies fossiles ne reste pas sans conséquence pour notre
mère Nature et notre environnement comme susmentionné. En effet, la production, la distribution
et la consommation d’énergie ont des impacts environnementaux important sur les trois (3)
milieux qui sont : l’air, l’eau et le sol. Les émissions atmosphériques dues à la production, à la
distribution et à la consommation de l’énergie composent un cocktail à base de 3SO2-NOx-CO-
métaux lourds dioxines- hydrocarbures-COV-HAP particules. Elles ont pour conséquences la
pollution de l’air, générant des allergies, des maladies respiratoires et des cancers pour les humains.
Elles ont aussi des impacts négatifs sur les écosystèmes : pluies acides, concentration de polluants
dans la chaîne alimentaire, modifications des milieux aquatiques et marins. Eu égard de la situation
énergétique mondiale, il est primordial d’identifier la part de la Côte d’Ivoire en termes de
consommation et de pollution de l’atmosphère d’où le contexte énergétique ivoirien.
2- Contexte énergétique ivoirien

La Côte d’Ivoire, pays d’une superficie de 322 462km2, faisant une frontière de 3110km avec le
Libéria et la Guinée à l’Ouest, le Mali et le Burkina Faso au septentrion et le Ghana à l’Est. Elle
est bordée d’une façade littorale de 515km sur l’océan Atlantique qui fait d’elle un fort potentiel
en ce qui concerne les puits de ressources primaires énergétiques tels que le gaz naturel et le
pétrole avec une capacité de [3] 400 min 3 s de stockage de produits pétroliers liquides et une
capacité de 19 065 tonnes métriques pour le gaz butane, ces capacités représentent environ 29
2
(Tep) tonnes équivalent pétrole=11600 kWh
3
Répartition des contributions à l’effet de serre de différents gaz présent dans l’atmosphère-Source GIEC
7
4
jours de consommation nationale . [4] Comme le signifie le rapport de la banque mondiale pour
l’ensemble des années 1971-2015 on a enregistré une moyenne de 57.59% la production
d’électricité à base de gaz naturel et pétrole ne cesse de s’accroître, principalement sur l’année
2015, avec la valeur la plus élevée après 1978. Il serait judicieux pour le gouvernement ivoirien
d’accroître les autres sources énergétiques telles que les énergies vertes c’est-à-dire le solaire,
l’éolienne, etc. Afin de baisser considérablement le coût de l’énergie électrique qui a été sujet de
plusieurs polémiques et de mieux protéger notre environnement et de réduire l’utilisation des
sources primaires d’énergie. Pour une meilleure compréhension il serait adéquat de définir
certains termes tels que énergies renouvelables.
2.1-Énergies Renouvelables
[5]Énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement, notamment celles
d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique ou végétale (bois, biocarburants, etc.).
Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués
par les astres, principalement le soleil (rayonnement), mais aussi la lune (marée) et la terre (énergie
géothermique). Le caractère renouvelable d’une énergie dépend non seulement de la vitesse à
laquelle la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. Par exemple,
le bois est une énergie renouvelable tant que l’on abat moins d’arbres qu’il en pousse. Le
comportement du consommateur est un facteur à prendre en compte dans la définition. La notion
d’énergie renouvelable est souvent confondue avec la notion d’énergie propre ; or, même si une
énergie peut être à la fois propre et renouvelable, toutes les énergies renouvelables ne sont pas
nécessairement propres.
2.2- Énergies Propres

Une énergie propre ou verte est une source d’énergie dont l’exploitation ne produit que des
quantités négligeables de polluants par rapport à d’autres sources plus répandues et considérées
comme polluantes.
4
2017 a également connu une nette amélioration de l’accès à l’électricité avec l’accroissement du taux de
couverture qui est passé de de 53 % à 55 % et le taux d’accès est passé de 81 % à 82 % et plus de
100 000 raccordements-abonnements ont été réalisés
8
3- Réseau électrique ivoirien actuel

Le réseau électrique ivoirien est décomposé en quatre parties :
- La production : C’est la transformation des sources d’énergies fossiles et renouvelables en
énergie électrique soit par combustion, soit par chute d’eau. Nous avons quatre (4) producteurs
5
d’énergie thermique qui sont CIPREL, AZITO ENERGY, CIE, AGGREKO. De même, nous
avons des centrales hydrauliques tels que Buyo, Soubré, Taabo, Ayamé1 et 2 et Kossou.
- Le réseau de transport : L’énergie électrique ainsi produite sera élevée à cause de
déperditions puis acheminée. Le réseau de transport peut être subdivisé en deux grands
réseaux qui sont le réseau de transport haute tension et le réseau de distribution moyenne et
basse tension.
Le réseau de transport haute tension qui transporte l’énergie sur de grandes distances et
assure l’interconnexion entre les centrales de production. Il doit être protégé de surcharge et de
surtension. [6] Le réseau électrique HT ivoirien est constitué de 7103 km, trois (3) lignes
transfrontalières (Ghana, Burkina Faso et le Mali) et avec un rendement de transport de 82.54%
en 2020.
Le réseau de distribution moyenne et basse tension
Qui ont pour but de fournir l’énergie électrique aux utilisateurs. En ce qui concerne le réseau de
6
distribution ivoirien nous avons 86653 km de réseaux HTA et un service de dépannage gratuit
24h/24 fournit par la CIE au moment où nous écrivions ce document.
- La consommation est l’aboutissement de la production d’électricité. En Côte d’Ivoire, nous
avons 4221427 d’abonnés basse tension, 4790 clients haute tension.
Figure 1:Organisation des différents niveaux de tension du système électrique [7]
5
CIPREL : compagnie ivoirienne de production d’électricité/ Cie : Compagnie ivoirienne d’électricité Ils produisent
l’électricité à base de combustible gazeux (gaz naturel) ou liquide tel que les HVO
6
HTA ou moyenne tension concerne les installations électriques dans lesquelles la tension excède1000 volts sans
dépasser 50 000volts en alternatif. Ou excède 1500V sans dépasser 75000V en continu.
9
Dans un contexte particulier des villes modernes, la nécessité de plus de confort entraine
l’installation à tout azimute des appareils ménagers. Ces appareils, pour la plupart énergivores,
augmentent la consommation électrique et les factures.
Vu le fort taux d’utilisation du gaz naturel pour la production d’énergie électrique. Vu les
extensions des centrales de production à turbines à gaz et sachant que la quantité de gaz n’est pas
illimitée, car fossile cela nous laisse dire que, si la Côte d’Ivoire ne prend garde, elle va subir une
pénurie de gaz naturel et nous entrainer à nouveau à des amenuisements de l’énergie électrique. En
effet, ces situations montrent que la Côte d’Ivoire ne peut compter uniquement sur les sources
d’énergies fossiles pour rendre l’énergie plus proche de tous. La Côte d’Ivoire à l’instar des pays
membres de la CEDEAO est soucieuse de la maîtrise de son énergie. Cela passe par une synergie
d’action au sein de la CEDEAO qui veut atteindre les 35 % de part, des énergies renouvelables
à l’horizon 2030 par la mise en place de lois, de politiques et de mécanismes incitatifs en matière
d’énergies renouvelables. Mais l’application de ces énergies renouvelables sur le réseau actuel va
engendrer forcément des perturbations. Car la production d’énergie renouvelable photovoltaïque
7
et éolienne est sujette à des variations de disponibilité du fait de l’intermittence de la ressource
primaire. Par conséquent, pour mieux gérer le réseau, il faut que ce réseau soit plus flexible, plus
8
intelligent d’où notre vision vers les smart Grid.
7
C’est une énergie qui n’est pas stable, aussi, c’est une énergie aléatoire bien qu’elle soit propre et renouvelable
comme l’énergie hydroélectrique
8
Réseau intelligent
10
Chapitre 2 : Smart Grid et Caractérisation du Confort, de la

Sécurité et Consommation Énergétique
1-Définitions des concepts du smart Grid
[8] Le réseau intelligent ou Smart Grid (Anglais) est un système cyber-physique (CPS) complexe
qui pose des défis liés à l’échelle, à l’intégration, à l’interopérabilité, aux processus, à la
gouvernance et aux éléments humains. Pour le département énergétique des États unis, un SG est
la technologie digitale pour améliorer la fiabilité, la sécurité et l’efficience (économique
d’énergie) d’un système électrique en partant de la production, passant le transport et la
distribution jusqu’à la consommation. Tout en accroissant le nombre de sites de production et le
stockage d’énergie.
Le Smart Grid aussi appelé réseau intelligent de puissance ou réseau intelligent est vu comme le
réseau du futur. Il est supposé remplacer notre réseau actuel qui lui est vieillissant, vulnérable à
cause du changement climatique et de la non-pérennité des sources qui l’alimente. Fort
heureusement avec la modernisation des systèmes électriques, avec les nouvelles théories de
contrôle des systèmes de communication et avec le développement des théories de l’information,
l’échange de flux entre l’électricité et l’information sera possible du fait des SG qui offrent un
système électrique avancé et une stabilité de la puissance délivrée. Les mesures automatiques et
la surveillance du réseau sont possibles avec les SG, cela est basé sur l’installation de détecteurs
à travers le réseau. Tandis que, la collecte de données en temps réel et la transmission de ces
données sont assurées par les technologies de communication et de réseautage. Ainsi, le SG sera
9
capable de répondre très rapidement aux pannes sur le réseau et aux blackouts. De même, les SG
peuvent supporter l’alimentation du réseau par l’énergie solaire, l’éolien et l’énergie
géothermique. Bientôt plusieurs infrastructures intelligentes seront de l’habitude du commun des
mortels et indispensables à notre vécu quotidien. Les infrastructures telles que, les compteurs
intelligents et détecteurs, les voitures électriques qui auront inondé le monde et le stockage de cette
énergie produite seront le Nouveau Monde électrique. En intégrant tous ces composants dans notre
réseau électrique, il deviendra vraiment intelligent et efficient.
Introduire les SG dans notre réseau électrique :
✓ Assurera la stabilité du réseau à un niveau inimaginable
✓ Permettra l’avancement et l’efficience pas encore envisagés
9
C’est une forme de délestage non volontaire, mais dû à un défaut dans le système.
11
✓ Rabaissera la pression du prix d’électricité pour les pays où le prix est variable
✓ Donnera le multi choix d’alimentation et les informations adéquates aux consommateurs
✓ Accommodera l’alternance entre les énergies de sources renouvelables et celles de sources

fossiles
✓ Facilitera la pénétration des énergies renouvelables
✓ Révolutionnera non seulement le secteur de la production d’électricité, mais aussi le domaine

10
du transport par l’insertion des véhicules électriques et des batteries de stockage d’énergie
✓ Finalement, les SG feront promouvoir la qualité de l’environnement en permettant aux
consommateurs d’acheter l’énergie verte, réduisant l’émission de carbone et promouvoir le
déploiement des énergies renouvelables
Figure 2: Fonctionnement des SG [9]

Pour avoir une vue complète sur les SG il est bon de voir en long et en large la constitution d’un
SG et ses composantes.
2- Architecture et composantes des Smart Grid

La fonction première d’un système de production d’électricité est de délivrer l’énergie aux
utilisateurs par le biais des réseaux de transport et de distribution de manière fiable, économique
et efficiente. Les différences majeures entre le réseau actuel et le réseau basé sur les SG sont les
suivantes :
10
Ev: Electric vehicle
12
11
Tableau I : Tableau de comparaison entre le réseau traditionnel et le Smart Grid
Sous-système
Production Transport Distribution Stockage
Réseau
Efficience faible
Réseau traditionnel Centralisé Strict AC-DC
Faible capacité
AC-DC DC- Grande capacité de
Smart Grid Décentralisé Flexible
DC Stockage
De plus, la différence entre ces deux réseaux ne s’arrête pas seulement au stockage ou au mode
de production, de transport ou de distribution, mais aussi sur la composition intrinsèque desdits
réseaux. [10]
12
Tableau II: Comparaison entre réseaux traditionnels et Smart Grid
Réseau traditionnel Smart Grid

Electromécanique, rigide Digital/Microprocesseur
Une seule voie de Global/intègre deux voies de
communication communication
Système de contrôle et de WAMPAC. Protection adaptative
monitoring limité
Aveugle Self-monitoring
Restauration manuelle Automatique, self-Healing
Contrôle manuel d'équipements Équipements
télécommandés
Système de contrôle Système de contrôle
compartimenté Omniprésent
Fiabilité estimable Fiabilité prédictive
Comme nous le disions tantôt la convention du système de production d’électricité est la suivante
: l’électricité est distribuée depuis les centrales de production par l’intermédiaire des réseaux de
transport et de distribution aux consommateurs finaux, qui recevront un niveau de tension
prédéfinie. Les centrales de production à sources renouvelables sont décentralisées et sont
connectées aux réseaux de distribution dans le système de production. Pour ces raisons, il est
possible d’alimenter un consommateur grâce à la production d’un autre consommateur. Ce
phénomène présente deux (2) défis majeurs. Premièrement, il augmentera la tension dans le réseau.
En deuxième lieu, il entrainera des fluctuations à la hauteur du réseau électrique à cause de l’apport
de l’autre source. Une distribution intelligente inclut un réseau de distribution intelligent, une
autosurveillance, une restauration automatique du réseau en cas de dysfonctionnement de celui-
11
AC: Alternative current
DC: Direct current
12
WAMPAC: Wide Area Monitoring, protective and control system
13
ci et une prédictibilité entre la demande et la production. De même une robustesse de réseau

capable de lutter contre l’instabilité. Le réseau intelligent est dimensionné pour résister aux chocs
et contrôler le système de tension. Le système est aussi dimensionné pour l’analyse rapide du flux
de puissance en vue de faire des prévisions du profil de tension pour le réseau de distribution et
dans certains cas de contrôler la régulation des équipements de tension en vue d’assurer la tension
adéquate.
Les SG sont composés de systèmes de technologie de l’information et de systèmes de
communication.
Les composants technologiques de contrôle

Ils sont composés de mesureurs d’informations appelés aussi calculateurs intelligents. Des
compteurs intelligents, les régulateurs de tension et de sources de production d’énergies
renouvelables. Ils veilleront à l’analyse rapide du flux de puissance pour permettre la prévision
sur le plan de la consommation.
Calculateur intelligent : il est utilisé pour la communication avec le compteur intelligent par le
réseau local du bâtiment, il facilite la gestion de la consommation de la puissance de tous les
équipements du bâtiment.
Source d’énergie renouvelable : la source la plus prisée est la source photovoltaïque
Les composants du système de transmission de données

À ce niveau nous utiliserons le système de Wi-Fi, zigbee ou le Bluetooth pour la gestion des
transmissions des flux de données. Le zigbee, le Wi-Fi et le Bluetooth ont des technologies
différentes avec des largeurs de bandes passantes différentes, mais ils partagent certaines
caractéristiques en commun. Étant donné tous les réseaux utilisés principalement dans les
maisons, deux nous intéresserons particulièrement à cause de la portée de leurs bandes passantes
et de leur robustesse. Le zigbee dispose d’une batterie plus performante et un niveau de sécurité
très élevé. Le zigbee est très facile à être adapté au compteur intelligent, pendant que le Wi-Fi à
une plus grande portée et peut être utilisé dans la gestion de système électrique et dans les grands
bâtiments. Certains utilisent des moyens de communication, mais nous allons nous arrêter aux
deux équipements cités plus haut. Pour ajouter aux composants de transmission, il faut signifier
que nous ne pourrons pas pleinement parler de smart Grid sans sauvegarde d’énergie et de
sauvegarde de données. Par conséquent, il faut des batteries de sauvegarde d’énergie en cas de
blackout et de disques durs de stockage pour toutes les données.
14
3- Domaines d’application des smart Grid

Les smart Grid ont plusieurs applications, telles que les smart homes (maisons intelligentes), les
smart city (les villes intelligentes) associé à celles-ci, il y a aussi les voitures électriques.
(Potentielle contribution de micro smart Grid pour la régulation du confort, sécurité et
consommation)
4- Caractérisation du Confort
Le confort est défini comme l’ensemble des commodités, des agréments qui produit le bien-
être matériel. Le confort peut être thermique, acoustique, olfactif et visuel.
Le confort thermique
Il englobe tous les paramètres environnementaux d’un logement dont les principaux sont
La température ambiante, l’humidité, le flux de l’air.
Le confort acoustique
Il caractérise une absence de nuisance sonores qui peuvent provenir de l’extérieur comme émaner
de l’intérieur.
Le confort olfactif
Il synonyme d’un air sain, dépourvu d’odeurs désagréables. Ceci relève de la qualité de l’air dans
la maison
Le confort Visuel
En ce qui concerne le confort visuel nous nous penchons sur l’intensité de la luminosité dans la
maison en termes d’éclairage des différentes pièces de la maison.
Tous ces conforts sont mesurables grâce des indicateurs bien défini : en ce qui concerne le confort
thermique, on a la température et le taux d’humidité. Quant au confort acoustique on a le son qui
est mesuré grâce au sonomètre. Le confort olfactif est déterminé par la qualité de l’air donc des
détecteurs de qualité d’air. Enfin, Le confort visuel est déterminé par la luminosité qui lui est
mesuré dans notre cas par un LDR, une LED Photorésistante.
5- Caractérisation de la Sécurité
La caractérisation concerne les points suivants :
Les fuites de Gaz.

Les fuites d’eaux.
15
Conclusion
Beaucoup de facteurs rentrent en ligne de compte pour une bonne efficacité énergétique, et le
moyen le plus ingénieux est de se tourner vers la technologie. Grâce au smart Grid, l’utilisateur à
un contrôle total sur sa consommation et même sur la consommation exacte de chaque équipement,
tout en gardant un très bon degré de confort. En plus, grâce au smart Grid et ses applications,
l’utilisateur pourra déterminer les périodes de peak énergétique en vue de faire des économies
d’énergie et d’argent. Enfin, grâce à la fiabilité, au self controlling des smart Grid, l’utilisateur
peut prendre des dispositions pratiques pour éviter toute forme d’avarie de son système électrique.
Dans les chapitres suivants, nous nous attèlerons à la modélisation et la réalisation d’un smart
home.
16
Partie 2 : ÉTUDE TECHNIQUE

« Dans le contexte de la croissance de la demande internationale d’énergie, il faut de toute urgence réduire les
émissions des GES. Dans Perspectives énergétiques mondiales 2009, l’AIE a estimé, sur la base des politiques
gouvernementales et mesures adoptées à la mi-2009, que la demande d’énergie primaire de 2030 s’établirait à 40
% au-delà de celle de 2007. Mais 90 % de cette augmentation devrait provenir de pays en dehors de l'OCDE.4 En
outre, 77 % de la demande supplémentaire mondiale d’énergie reposera sur l’utilisation de combustibles fossiles.
Au même moment, en 2030, 1,3 milliards de personnes n’auront pas accès à l’électricité. » [11]
Sommaire de la Partie II
Partie 2 : ÉTUDE TECHNIQUE ............................................................................................................................. 17
Introduction Partie 2 ........................................................................................................................................... .18
Chapitre 3 : Efficacité Energétique ................................................................................................................... . 19
1- Estimation de consommation des appareils électroménagers .................................................................... 19
2- Modèle de Résidence Moyen Standing et son Besoin Energétique ........................................................... 23
3- Estimation Financière du Besoin du ménage ............................................................................................. 29
Chapitre 4 : Dimensionnement de panneaux solaires .......................................................................................... 33
1 – Principaux éléments constituant les panneaux solaires.................................................................................. 33
2 – Dimensionnement et Simulations des PV cas de la maison test .................................................................... 33
3 – Résultats des simulations .............................................................................................................................. 35
Conclusion ........................................................................................................................................................... 50
Chapitre 5 : Plate-forme Digitale pour la Gestion de l’Efficacité Energétique, Sécuritaire et Confort ............... 51
1 – Étude descriptive des capteurs ...................................................................................................................... 51
2 – Étude descriptive des modules ...................................................................................................................... 63
3 – Circuit Imprimé et Câblages ......................................................................................................................... 65
4- Réalisation d’une application LABVIEW ...................................................................................................... 79
Conclusion ........................................................................................................................................................... 86
17
Les habitations sont le lieu où l’on dépense beaucoup d’énergie électrique. En Côte d’Ivoire
la consommation par habitations est de 271 kWh en 2014 [12].
De plus, les mauvaises habitudes énergétiques sont la source la plus remarquable en termes
de gaspillage d’énergie électrique. Face à cela, il est impératif pour nous de rendre nos
habitations plus économiques, écologiques et plus intelligentes sans toutefois y réduire le confort
et sans induire d’impact négatif sur la facture des particuliers. Pour rendre ce projet d’efficacité
énergétique faisable, nous ferons en premier lieu une estimation de la consommation de chaque
appareil électroménagers et électroniques en moyenne qui sont dans nos maisons, ensuite la
modélisation de notre smart house en vue de faire des évaluations des apports engendrés par les
équipements intelligents que nous aurons introduits.
18
Chapitre 3 : Efficacité Energétique

L’efficacité énergétique est un ensemble de techniques et de technologies déployées pour réduire la
consommation de l’énergie et veiller à sa bonne utilisation. Elle recouvre trois approches qui peuvent
être séparées ou abordées de manière combinée.
✓ Une approche thermique, dite efficacité énergétique passive, axée sur l’enveloppe du bâtiment et
son isolation
✓ Une approche basée sur le rendement énergétique des équipements du bâtiment (éclairage,
chauffe-eau)
✓ Une approche systémique et globale de gestion de l’énergie, focalisée sur le pilotage de
l’ensemble des consommations énergétiques du bâtiment. Elle est dite efficacité énergétique active.
Elle vise à optimiser la consommation des bâtiments en supprimant les gaspillages, grâce à un
pilotage et une gestion automatisée des énergies du bâtiment en fonction de leurs usages.
Dans la suite de notre développement, seul l’efficacité énergétique active sera mise en lumière13.
1- Estimation de consommation des appareils électroménagers

Le tableau des consommations suivant indique des consommations moyennes évaluées sur la base
de puissances moyennes et non sur des puissances mesurées sur place. Grâce à ce tableau des
estimations seront faites pour une maison comportant un certain nombre de chambres qui regorgent
elles même ces équipements cités dans le tableau. La logique de calcul pour évaluer la consommation
électrique quotidienne est de cumuler les puissances nominales (W) de vos appareils électriques
puis de les multiplier par le nombre d’heures (h) d’utilisation par jour (Wh/j).
L’on suppose que les équipements mentionnés sont dans la partie utile de leur courbe en baignoire
et fonctionnant à température ambiante.
13
L’efficacité énergétique active consiste dans un premier temps à installer dans le bâtiment les outils permettant une
analyse de sa performance énergétique. Puis dans un second temps à mettre en œuvre des solutions de régulation et
de pilotage de ses différents usages énergétiques pour optimiser les consommations. La régulation permet de consommer
que ce qui est nécessaire, qu’Ans et où cela est nécessaire
19
Tableau III: Tableau estimatif des consommateurs [13]
Conso.
Puissance
Moyenne
de Période Fréquence
Type d'appareil Annuelle
l'appareil D’utilisation D’utilisation
kWh
(en Watt)
(quotidienne
Wh/j)
Frigo combi
De 150 201 kWh*
(250 litres), 365 jours En continu
À 200W (550 Wh/J)
label A+
Frigo combi
Froid De 200 500 kWh*
(250 litres), 365 jours En continu
À 350W (1370 Wh/J)
label C
De 2600 960 kWh*
Conditionnement d'air 60 jours 5h/jour
À 4000W (16000 Wh/J)
Tv tube cathodique en De 80 59 kWh*
335 jours 4h/jour
service À 100W (160 Wh/J)
Tv tube cathodique en De 4 60 kWh*
365 jours En continu
mode veille À 10W (160 Wh/J)
Tv De 90 241 kWh*
LCD 335 jours 4h/jour
À 250W (720 Wh/J)
En service
Tv 22 kWh
LCD 3W 365 jours En continu
(60 Wh/J)
en Tv
mode veille
plasma De 261 402 kWh
335 jours 4h/jour
en service À 344W (1200 Wh/J)
Tv plasma 22 kWh
Loisir 3W 365 jours En continu
en mode veille (60 Wh/J)
Ordinateur avec De 100 106kWh
240 jours 4h/jour
Écran cathodique À 120W (440Wh/J)
Ordinateur avec
De 40 400kWh
écran cathodique 365 jours En continu
À 60W (1100Wh/J)
en mode veille
Ordinateur avec De 70 72kWh
240 jours 4h/jour
Écran plat À 80W (300Wh/J)
Ordinateur avec
25kWh
Écran plat 3W 365 jours En continu
(70Wh/J)
En mode veille
20
Machine à laver De 2000 4 cycles / 0,9kWh /cycle e s

48 s e ma i n e s
C (coton 60°c) À 2200W s e ma I n e ->173kWh **
De 2500 2 foi s / semaine 3kWh /cycle e s
Entretien du Sèche -linge 32 s e ma i n e s
À 3000W ->192kWh **
Linge De 750
Fer à repasser 48 s e ma i n e s 5h /semaine 260kWh
À 1100W
De 70
Machine à Coudre 48 s e ma i n e s 1h /semaine 4kWh
À 100W
Entretien De 650
As p i ra te u r 48 s e ma i n e s 2h /semaine 70kWh
Habitat À 800W
De 8
Rasoir Electrique 335 jours 5 mi n /jour 0,3kWh
À 12W
Toilette
De 300
Sèche-cheveux 48 s e ma i n e s 30mi n /jour 11kWh
À 600W
Lampadaire
De 15 34kWh
Avec lampes économiques 335 jours 5 h /jour
À 25W (100 Wh /j)
Ampoules à
Incandescence : De 100 151kWh
335 jours 3 h /jour
Eclairage 3 ampoules À 200W (450 Wh /j)
3h /jour
Lampes halogènes 503kWh
300W 335 jours 5h /jour
Sur pied 300W (1500 Wh /j)
De 100 876kWh
365 jours En continu
Aquarium À 300W (2400 Wh /j)
Cu i s i n i è re
De 8000
(Taque Classique) 335 jours 35mi n /jour 928kWh
À 10000W
À four
De 2000
Four classique 48 s e ma i n e s 1.5h /semaine 162kWh
À 200W
De 1000
Fou r micro -o n d e s 48 s e ma i n e s 1.5h /s e ma i n e 90kWh
À 1500W
De 1000
Frite u s e 48 s e ma i n e s 1h /s e ma i n e 84kWh
À 1500W
10 mi n
Gril l e -viande 1000W 48 s e ma i n e s 8kWh
/Semaine
Cuisine
De 500
Cafetière 335 jours 11 min /jour 42kWh
À 1000W
De 800
Gaufrier 15 jours 1h /jour 15kWh
À 1200W
De 500 10 min
Grille -pain 48 s e ma i n e s 5kWh
À 1000W /Semaine
De 100 10 mi n
Mixer/mixe soupe 48 s e ma i n e s 1kWh
À 150W /Semaine
De 70
Hotte 335 jours 40 min /jour 25kWh
à 150W
Lave -vaisselle 1200 W 48 s e ma i n e s 5fois /semaine 288kWh
21
Boiler 100 l De 2000

335 jours 80l/jour 1554kWh***
(Tarif bihoraire) à 2500 W
Eau
chaude Boiler 5l
2500W 335 jours 10l/jour 194kWh
Sous évier
Circulateur chauf. Cent. De 40

240 jours En continu 288kWh
(Permanent) à 60 W
Circulateur
Chauffage De 40
chauf. Cent. 240 jours 6h/jour 72kWh
à 60 W
(non-permanent)
De 1000
Appoint électrique 240 jours 30min/jour 180kWh
à 2000 W
De 3 20kWh
Radio-réveil 365 jours En continu
à6W (55Wh/j)
Divers
De 1000 40kWh
Tondeuse électrique 32 1h/semaine
à 1500 W (1250Wh/j)
semaines
Maintenant que nous avons vu la consommation moyenne annuelle de chaque équipement, nous
modéliserons une maison au regard des exigences de maison selon l’agence. Ceci nous
permettra de déterminer la facture de cette maison que nous allons essayer d’alléger par
l’utilisation des applications du smart Grid.
22
2- Modèle de Résidence Moyen Standing et son Besoin Energétique

Nous représentons une maison et tous les équipements à consommation énergétique afin
d’estimer la consommation de la maison. Nous utiliserons Visio de Microsoft Office pour cette
modélisation.
3
1 SPLIT
LCD
LCD
SPLIT
HA
UT
HA
UT
LCD
2
fenetre
LCD
SPLIT
4
SPLIT
SPLIT
5100
Figure 3: Premier étage (maison test)
5100
Figure 4: Rez-de-chaussée (maison test)
23
2.1- Dimensionnement du Besoin Energétique du Rez-de-chaussée

Il est constitué d’une chambre à coucher, d’une salle à manger, d’un bureau, deux (2) toilettes,
une douche, une cuisine, un garage, un salon et d’une buanderie. En plus, deux terrasses et des
allées.
Tableau IV: Charges électriques du Rez de Chaussée de la maison test [14]
Période de Fréquence de
Puissance Charge Charge
Equipements Qté fonctionnement fonctionnement
(W) (Wh/j) (Wh/mois)
(j) (h/j)
Salon
LCD 1 250 30 5 1 250 37 500
LCD en veille 1 3 30 2 6 180
Climatiseur 2 3300 30 3 19 800 594 000
Luminaire 1 25 30 7 2 100 63 000
2 23 156 694 680
Salle à manger
Luminaires 8 25 30 7 1 400 42 000
Climatiseur 1 3300 30 2 6 600 198 000
8 000 240 000
Equipements Quantité fonctionnement Fonctionnement
(j) (H/j)
Buanderie
Aspirateur 1 800 30 2 1 600 48 000
Sèche-linge 1 3000 4 4 12 000 48 000
Machine à
1 2200 4 4 8 800 35 200
Laver
Fer à repasser 2 1100 4 3 6 600 26 400
Luminaire 2 25 5 6 300 1 500
29 300 159 100
Toilette du bas
Luminaire 1 25 30 1 25 750
Sèche-main 1 1600 30 0,5 800 24 000
825 24 750
Garage
Luminaire 12 25 30 14 4 200 126 000
4 200 126 000
24
Bureau
Ordinateur 1 75 30 5 375 11 250
Ordinateur
1 3 30 2 6 180
en veille
LCD 1 250 30 1 250 7 500
LCD en veille 1 3 20 2 6 120
Climatiseur 1 3300 22 4 13 200 290 400
Vidéo
projecteur en 1 0,5 20 5 3 50
veille
Vidéo
projecteur en 1 290 20 3 870 17 400
Fonction
Imprimante
1 15 30 3 45 1 350
en veille
Imprimante
1 300 30 1 300 9 000
en fonction
Cafetière 1 1000 30 0,16 160 4 800
Abat-jour 2 23 30 2 92 2 760
Lampadaire
1 15 30 2 30 900
de table
Luminaire 8 25 30 5 1 000 30 000
16 337 375 710
Equipements Quantité fonctionnement fonctionnement
(j) (h/j)
Cuisine
Réfrigérateur 1 200 28 24 4 800 134 400
Micro-onde 1 1500 25 1 1 500 37 500
Four classique 1 200 20 1 200 4 000
Congélateur
1 420 28 24 10 080 282 240
(200L)
Lave-vaisselle 1 1200 30 1 1 200 36 000
Cafetière 1 1000 30 0,5 500 15 000
Mixer 1 450 25 0,25 113 2 813
Cuiseur 1 500 30 0,25 125 3 750
Chauffe-eau
1 31000 30 2 62 000 1 860 000
(300L)
Grille-pain 1 1300 30 0,16 208 6 240
Piano de
1 4000 30 4 16 000 480 000
cuisson
Luminaire 8 25 30 5 1 000 30 000
97 726 2 891 943
25
Terrasse/Couloir
Luminaire 8 25 30 5 1 000 30 000
1 000 30 000
Chambre 1
Luminaire 8 25 30 5 1 000 30 000
Climatiseur 1 3300 30 5 16 500 495 000
Abat-jour 1 23 30 2 46 1 380
17 546 526 380
26
2.2 Dimensionnement du Besoin Energétique du 1er étage

Le premier étage est composé de quatre (4) chambres à coucher, d’un salon, de trois (3) salles
d’eau, deux balcons et les couloirs.
Tableau IV : Les charges électriques du 1er Etage de la maison test [14]
(j) (h/j)
Chambre 1
Ordinateur 1 75 30 5 375 11 250
Ordinateur en
1 3 30 2 6 180
veille
LC 1 250 30 1 250 7 500
D
LCD e n veille 1 3 20 2 6 120
Climatiseurs 1 3300 22 4 13 200 290 400
Tapis de sport 1 750 30 4 3 000 90 000
Co n s o l e d e je u
1 6,6 20 1 7 132
e n veille
Console de jeu 1 80 20 4 320 6 400
Chaine Hi -Fi 1 60 4 3 180 720
Lampadaire de
1 15 30 2 30 900
table
Luminaire 2 25 30 5 250 7 500
17 624 415 102
Terrasse Et C ouloir
Luminaire 8 25 30 5 1 000 30 000
1 000 30 000
Chambre 2
Luminaire 2 25 30 5 250 7 500
LC 1 250 30 1 250 7 500
D
LCD e n veille 1 3 20 2 6 120
Climatiseur 1 3300 30 5 16 500 495 000
Abat-jour 1 23 30 2 46 1 380
17 052 511 500
Chambre 3
Luminaire 2 25 30 5 250 7 500
LC 1 250 30 1 250 7 500
D
LCD en veille 1 3 20 2 6 120
Climatiseur 1 3300 30 5 16 500 495 000
17 006 510 120
Salon
Luminaire 8 25 30 5 1 000 30 000
LC 1 250 30 1 250 7 500
D
LCD e n veille 1 3 20 2 6 120
Chaine Hi-Fi 1 60 4 1 60 240
Climatiseur 2 3300 30 5 33 000 990 000
34 316 1 027 860
27
(j) (h/j)
Chambre 4
Luminaire 4 25 30 5 500 15 000
Climatiseur 1 3300 30 5 16 500 495 000
Lampadaire
1 15 30 2 30 900
de table
17 030 510 900
Salle
Luminaire 4 25 d'eau
30 5 500 15 000
Réfrigérateur 2 200 28 24 9 600 268 800
Tondeuse à
1 9 30 0,17 2 45
Barbes
10 102 283 845
Consommation bimestrielle 16 715 780 Wh/61 jours
Ces tableaux ci-dessus présentent les équipements électriques de la maison avec leur puissance,
la quantité nécessaire pour chaque espace de la maison suivi de leur fréquence de fonctionnement
puis de leur charge journalière et leur charge mensuelle.
Etant donnée la connaissance de besoin énergétique de chaque équipement, il est explicitement
nécessaire de déterminer sa charge financière d’où l’estimation financière ci-dessous.
28
3- Estimation Financière du Besoin électrique de notre modèle de maison

On distingue en Côte d’Ivoire sept (7) catégories tarifaires selon l’ANARE (www.anare.ci). Le
tarif de l’électricité en vigueur fixé par l’arrêté interministériel n° 569/MMPE/MPMEF du 20
décembre 2012 portant modification des tarifs de l’électricité se présente comme suit :
✓ Le tarif domestique modéré basse tension (n’excède pas 200kWh)
✓ Le tarif domestique général basse tension
✓ Le tarif professionnel général basse tension
✓ Le tarif domestique conventionnel basse tension
✓ Le tarif éclairage public basse tension
✓ Les tarifs en moyenne tension
✓ Les tarifs en haute tension
Notre ménage se situe dans la plage tarifaire prenant en compte le tarif domestique général basse
tension. Cette plage comprend deux (2) types d’abonnés. Il y a des abonnés ayant souscrit à une
puissance de 1,1kVA(5A) et ceux ayant souscrit à une puissance de 2,2 kVA (10A et plus). Vu
que notre maison test a une forte consommation en électricité nous allons nous inscrire dans la
plage de 2,2kVA (10A et plus). D’où le tableau suivant :
Tableau V: Plage tarifaire de l’électricité en Côte d’Ivoire (arrêté interministériel n° 27 du
28/06/2017)14 [15]
TARIF DOMESTIQUE GENERAL 10A ET PLUS FCFA(HT TVA FCFA(TTC

Prime fixe par kVA par bimestre (61 jours) ) 1246,56 (18%)
224,38 ) 1470,94
Redevance électrification rurale par bimestre 100,00
Prix du kWh 1ere tranche (jusqu'à 180kWh/kVA) 66,96 12,05 79,01
Prix du kWh 2eme tranche (au-delà 180kWh/kVA) 58,04 10,45 68,49
Redevance électrification rurale par kWh 1,00
Taxe communale Abidjan par kWh 2,50
Taxe communale dans les autres communes
1,00
par kWh
Redevance RTI 2000,00
14
La première tranche reste valable jusqu’à 396 kWh
29
Tableau VI: Calcul de facture de la consommation électrique de la maison test [16]

Consommation 16 716
Prime fixe 1470,94 3236,068
Puissance souscrite 2,2
1ere t ra n c h e 79,01 31 287,96
2eme tranche 68,49 1 117 756,80
Facture d'énergie 1 120 992,87 34 524,03
Redevance électrique 16 816 0
rurale
Redevance RTI 2000 0
Taxe co m m u n a l e 41790 0
Total facture 1 181 599 34 524 1 216 123
Le montant bimestriel de consommation théorique nominale de notre modèle de maison

est estimé à un million deux cent seize mille cent vingt-trois (1, 216,123) FCFA ce qui fait un
montant énorme.
Pour ce faire nous allons nous pencher vers l’énergie renouvelable, pour le choix de la source,
nous ferons une étude comparative des différentes formes d’énergie renouvelable.
4- Sources possibles d’alimentation à la satisfaction des Besoin électrique de

notre modèle de maison
En effet, il existe deux grandes sources d’énergies renouvelables, le soleil et la terre, mais les
spécialistes aiment classer ces énergies en cinq (5) grands groupes. Il existe, l’énergie solaire,
l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique, la biomasse et la géothermie.
✓ L’énergie solaire photovoltaïque ou thermique
On appelle, énergie solaire, toute énergie que l’on peut tirer du rayonnement du soleil.
Il faut distinguer l’énergie solaire photovoltaïque de l’énergie solaire thermique. L’énergie
photovoltaïque correspond à l’électricité produite par les cellules dites photovoltaïques. Ces
cellules reçoivent la lumière du soleil et sont capables d’en transformer une partie en électricité.
La modularité compte pour l’un de leurs avantages. En effet, les panneaux photovoltaïques
peuvent être utilisés aussi bien en milieu domestique que pour une production à l’échelle
industrielle. Ils peuvent être installés sur le toit d’une maison.
Dans un système solaire thermique ou thermodynamique, le rayonnement solaire est utilisé
pour chauffer un fluide. L’inconvénient de l’énergie solaire est qu’il s’agit d’une énergie
intermittente, elle est exploitable lorsque le rayonnement thermique est de qualité.
30
✓ L’énergie éolienne
Les ancêtres des éoliennes sont les moulins à vent. Les éoliennes produisent de l’énergie
lorsqu’elles sont couplées à un générateur à partir du déplacement des masses d’air. Elles
exploitent l’énergie cinétique du vent. Elles peuvent être installées sur terre ferme (onshore) ou
sur la mer (offshore). Tout comme l’énergie solaire, elle aussi est intermittente, les éoliennes
produisent lorsque le vent souffle. En revanche, contrairement aux panneaux solaires, il peut être
difficile d’installer une éolienne dans son jardin, la technologie est réservée pour les grandes
installations.
✓ L’énergie hydraulique
L’énergie hydraulique désigne l’énergie qui est obtenue par exploitation de l’eau. Une catégorie
d’énergies moins soumise aux conditions météorologiques, mais qui reste réservée à une
production d’envergure. Dans les énergies hydrauliques, on trouve :
Les barrages qui libèrent de grandes quantités d’eau sur des turbines afin de produire
l’électricité.
L’énergie marémotrice qui joue sur l’énergie potentielle des marées. C’est une énergie
liée aux différences de niveau d’eau et aux coûts que celles-ci induisent.
L’énergie hydrolienne qui exploite les courants marins
L’énergie houlomotrice qui compte sur l’énergie cinétique des vagues et de la houle
L’énergie thermique qui peut être tirée de manière prudente pour éviter notamment
toute perturbation des flux naturels des mers. Elle provient de la différence de température entre
eaux profondes et eaux de surface.
L’énergie osmotique qui produit de l’électricité grâce à la différence de salinité entre
l’eau de mer et l’eau douce
✓ L’énergie biomasse
La biomasse peut devenir une source de chaleur, d’électricité ou de carburant. Plusieurs techniques
peuvent être mises en œuvre pour en tirer son énergie : la combustion, la gazéification, la pyrolyse
ou encore la méthanisation. L’énergie biomasse peut être produite localement.
L’énergie biomasse comprend :
✓ La source ancestrale qu’est le bois. Il peut produire de la chaleur, de l’électricité ou des
biocarburants (hydrolyse de la cellulose en glucose puis fermentation en éthanol).
31
✓ Les biocarburants, liquides ou gazeux, issus de la transformation de végétaux comme le

colza ou la betterave (1re génération) issus de la transformation de matières cellulosique (2e
génération) ou issus de microorganismes comme des microalgues (3e génération).
Il est à noter que la biomasse ne peut être considérée comme une source d’énergie renouvelable
que si sa régénération est supérieure à sa consommation.
✓ L’énergie géothermique
La géothermie est une énergie renouvelable provenant de l’extraction de l’énergie provenant du

sol. Cette chaleur résulte essentiellement de la désintégration radioactive des atomes fissiles
contenus dans les roches. Elle peut être utilisée pour le chauffage, mais aussi pour la production
d’électricité. Il s’agit de l’une des seules énergies ne dépendant pas des conditions atmosphériques.
En revanche, elle dépend de la profondeur à laquelle elle est puisée. Il faut noter également que
pour l’énergie géothermique, elle demeure durable si le rythme auquel elle est puisée est inférieur
à la vitesse à laquelle celle-ci voyage à l’intérieur de la terre.
5- Choix de source d’alimentation à dimensionner

In fine, Eu égard aux procédures d’élaboration et la complexité des installations le choix se porte
sur les panneaux photovoltaïques qui sont plus simple dans la mise en œuvre et adaptés aux
habitations domestiques. À cet effet, nous ferons un dimensionnement de panneaux solaires.
32
Chapitre 4 : Dimensionnement de panneaux solaires

Le soleil constitue naturellement une source d’énergie renouvelable offrant un grand potentiel
et pouvant être utilisée tout en respectant l’environnement. À chaque instant, la surface de
l’hémisphère terrestre exposée au soleil reçoit une énergie supérieure à 5000TW16. Par
conséquent, la quantité d’énergie solaire atteignant la surface de la Terre est considérable,
équivalente à près de 10 000 fois l’énergie utilisée dans le monde entier. Parmi les différents
systèmes utilisant les sources d’énergies renouvelables, le photovoltaïque s’avère plus
bénéfique. Ces frais de mise en place et de fonctionnement sont moins coûteux.
1 – Principaux éléments constituant les panneaux solaires
Une installation PV17 est essentiellement constituée d’un générateur (panneaux PV), d’un cadre
pour l’installation des panneaux, d’un système de contrôle de l’énergie, d’un éventuel stockage
de l’énergie, de tableau de distribution électrique et d’appareils de commutation abritant
l’équipement de communication, de protection et des câbles de raccordement.
2 – Dimensionnement et Simulations des PV cas de la maison test

Le but de l’utilisation des panneaux solaires est de baisser la consommation d’électricité durant
les heures de peak énergétique. Ainsi, cela permettra la réduction du coût d’énergie électrique
et permettra de conserver le bon état de l’environnement.
33
Tableau VII: Appareils supportés par le PV

(j) (h/j)
Abat-jour 4 23 30 2 184 5.520
Aspirateur 1 800 30 2 1.600 48.000
Cafetière 1 1000 30 0,5 500 15.000
Chaine Hi-Fi 2 60 4 3 360 1.440
Congélateur
1 420 28 24 10.080 282.240
(200L)
Console de jeu 1 80 20 4 320 6.400
Console de jeu
1 6,6 20 1 7 132
en veille
Cuiseur 1 500 30 0,25 125 3.750
Fer à repasser 2 1100 4 3 6.600 26.400
Four classique 1 200 20 1 200 4.000
Grille- pain 1 1300 30 0,16 208 6.240
Imprimante
1 300 30 1 300 9.000
en fonction
Imprimante
1 15 30 3 45 1.350
en veille
Lampadaire
3 15 30 2 90 2.700
de table
Lave-vaisselle 1 1200 30 1 1.200 36.000
LC 6 250 30 3 4.500 135.000
D
LCD en veille 6 3 30 1 18 540
Luminaire 97 25 30 5 12.125 363.750
Machine à
1 750 30 0,16 120 3.600
café
Machine à
1 2200 4 4 8.800 35.200
Lave
r
Micro-onde 1 1500 25 1 1.500 37.500
Mixer 1 450 25 0,25 113 2.813
Ordinateur 2 75 30 3 450 13.500
Ordinateur
2 3 30 1 6 180
en veille
Piano de
1 4000 30 4 16.000 480.000
cuisson
Réfrigérateur 3 200 28 24 14.400 403.200
Sèche-linge 1 3000 4 4 12.000 48.000
Sèche-main 1 1600 30 0,5 800 24.000
Tapis de sport 1 750 30 4 3.000 90.000
Tondeuse à
1 9 30 0,17 2 45
Barbes
Vidéo
projecteur en 1 290 20 3 870 17.400
fonction
Vidéo
projecteur en 1 0,5 20 5 3 50
veille
34
3 – Résultats des simulations
Le tableau ci-dessus représente les appareils choisis supportés par le module solaire. Notre objectif
conviendra de baisser la consommation d’électricité d’au moins 45 %. Vu que l’énergie
provenant des panneaux solaires est gratuite et renouvelable. Le système que nous allons mettre
en place sera autonome. En vue, de réduire la consommation, mais aussi d’être une application
des smart Grid. Nous allons estimer la consommation journalière à 88.5 kWh. Le logiciel utilisé
est Pvsyst, celui-ci ne prend pas en compte la combinaison concomitante des systèmes couplés
au réseau et les systèmes autonomes. Par conséquent, il nous revient de dimensionner seulement
la première étape. Ce choix s’est fait sur la base du fait des limites des batteries de stockage et du
principe de smart Grid.
Tous les calculs et toutes les informations concernant le dimensionnement sont dans les tableaux
ci-dessous.
Mais au préalable, il nous revient de présenter le logiciel Pvsyst. La version ici utilisée est le
version 7.1, c’est un logiciel servant à calculer le rendement de son installation solaire
photovoltaïque. Il permet de modéliser une installation complète avec les panneaux
photovoltaïques, les onduleurs, la météo, les bâtiments pour les ombres, les masques. Sa base de
données contient l’ensemble des panneaux et des onduleurs du marché d’une approche un peu complexe (il
est très riche en fonctionnalités).
35
36
Figure 5: Résumé du Projet

Dans la rubrique ci-dessus, nous avons, le résumé du projet. Nous pouvons trouver le site choisi
pour le projet et ces donnée géographiques et les données météo. Nous avons un bref résumé
des résultats de la simulation et les tables de matières pour le projet.
37
Figure 6:Paramètres généraux de simulation

L’image ci-dessus présente les paramètres généraux du système isolé (avec batteries).
Notamment, l’orientation du plan capteur, le besoin pour lequel le dimensionnement est fait.
Ensuite, nous avons la caractérisation du champ de capteur. Dans cette rubrique, l’on trouve le
type de module PV choisi pour satisfaire le besoin avec ces caractéristiques, les batteries
38
sélectionnées pour le stockage. De même, le régulateur qui permettra de faire la régulation de

charge et son seuil de régulation. Enfin, nous avons la puissance totale engendrée par le nombre
total de modules choisi pour satisfaire le besoin.
Dans la rubrique suivante, nous avons les pertes dues au champ PV. Il s’agit, des pertes dues
au câblage, pertes de mismatch et les pertes dues à la qualité des modules.
Figure 7: Besoins Annuels de l'Utilisateur
39
Figure 8: Résultats Principaux de la Simulation
40
Ici, nous avons les résultats principaux de la simulation. Donnant accès ici à la production de
tout le système PV et même les énergies manquant pour satisfaire la totalité du besoin.
Également, on peut apercevoir sur cette page le taux de vieillissement des batterie sélectionnées.
Puis, une évaluation économique est faite tenant compte des prix mis dans le système par
l’utilisateur. Il faut noter que les prix utilisés pour ce projet tenaient compte des différents prix
sur le marché ivoirien. En plus, on peut percevoir le graphe de l’évolution de la production
normalisée par KWp installée en fonction des mois, suivi de l’indice de performance des
panneaux sur les mois de production. En fin, on a le bilan total, qui mais en relief, l’énergie
réellement produite, celle réellement consommée, celle produite mais non consommée par mois
de production.
41
Figure 9: Diagramme des pertes Énergétiques
42
Dans cette partie des résultats de simulation au-dessus, nous avons toutes les pertes intrinsèques
du système et les pertes après production de l’énergie. Ce diagramme nous montre en autre
qu’eu égard de la grande production des panneaux qui sont de 52949kWh qui es largement
supérieur au besoin qui de 32311kWh, l’énergie fournie à l’utilisateur est de 31288 kWh. Nous
pouvons retenir que le système émet des pertes considérables soit 40% de pertes.
Figure 10: Diagramme entrée/sortie des rayons incidents solaires sur les panneaux solaires
Dans la rubrique ci-dessus nous avons l’évolution des rayons incidents sur les panneaux PV et
l’énergie journalière sortie de ces PV.
43
Figure 11: Energie incidente dans le plan capteurs

Dans cette partie des résultats, nous avons l’Energie d’incidence mensuelle sur toute l’année en
tenant compte de l’Energie d’incidence journalière qui est de 4889kWh/m²/jour, valeur donnée
par la position géographique de notre installation. Ensuite, nous avons le diagramme présentant
les énergies fournies à l’utilisateur par mois, les pertes dues aux champs PV par mois, les pertes
dues au système de charge des batteries par mois et les énergies non utilisée lorsque la batterie
44
est pleine. On note, que les mois de juin et juillet sont les mois où les batteries sont les plus
utilisées, juste parce que ces mois sont des mois pluvieux.
Figure 12: Température du Champs par rapport à l'irradiance effective

Nous avons le graphe de l’évolution de l’énergie journalière à la sortie des champs et la
variation de la température des champs en fonction de l’irradiance effective.
45
Figure 13: Distribution de la puissance du Champ PV
46
Figure 14: Coût Financier du système simulé
47
Figure 15: Analyse et Résultats Economiques détaillés
48
Figure 16: Analyse Financière du système

Nous avons l’analyse financière qui est fait en vue de percevoir notre retour sur investissement et
d’observer l’amortissement des dépenses effectuées pour l’installation.
Nous constatons que le bénéfice annuel est de Le bénéfice annuel reste constant de cinq million
mille million (5000 000) FCFA après un (1). En outre, le flux de trésorerie cumulé du bénéfice
49
devient positif à partir de 2029 donc au bout de sept (7) ans après investissement et d’exploitation.
Il progresse de cinq millions (5000 000) FCFA pour atteindre vingt millions (20 000 000) en 2032.
Conclusion
A la fin de ce chapitre, nous constatons un CAPEX de 43 millions de FCFA pour la mise en œuvre
de la solution solaire, ce qui est énorme et il faut noter que seulement une partie des charges ont
été prise en compte. En effet, pour qu’il y ait retour sur investissement nous avons estimé le cout
de vente de l’électricité 250 FCFA le KWc. Ce retour sur investissement se fait en 9 ans ce qui
est très long en termes de temps, au regard de tous ces facteurs, la solution panneaux solaires ne
peut pas être la solution optimale comme nous l’avons susmentionné au début de ce chapitre.
Puisque cette solution n’a pas été favorable une autre solution est de se rabattre sur la solution
active de gestion d’énergie qui consiste à réguler tous les facteurs de consommation et de
gaspillage d’énergie. Cette à cet effet que nous nous tournons vers les capteurs et instrumentations
que nous allons développer dans le chapitre suivant.
50
Chapitre 5 : Plate-forme Digitale pour la Gestion de l’Efficacité

Energétique, Sécuritaire et Confort
Dans cette partie nous montrerons les différents capteurs, modules et cartes qui seront utilisés
pour la réalisation de la plate-forme. Pour la bonne élaboration et pour l’efficience du projet, il
est important de connaitre tous les équipements qui participeront à sa réalisation. Ceci permettra
de maîtriser le volet technique. Par conséquent, les capteurs et modules utilisés sont les suivants :
1- Arduino Mega 2560
2- Arduino Uno R3
3- Capteurs :
a- Capteur de Gaz MQ-2 (SEN 0091)
b- Capteur de présence PIR (HC-SR501)
c- Capteur LDR
d- Capteur de courant ACS172
Les modules que nous utiliserons :
4- Module relais
5- Module Piezo buzzer
1 – Étude descriptive des capteurs
1. a) Arduino ATMega 2560
Figure 17:Arduino AT Mega 2560 [17]

Le microcontrôleur Arduino méga 2560 est basée sur un ATMega2560 cadencé à 16 MHz. Elle
dispose 54 E/S dont 14 PWM, 16 analogiques et 4 UARTs. Elle est idéale pour les applications
exigeant des caractéristiques plus complètes que l’UNO. Des connecteurs situés sur les bords
extérieurs sur circuit imprimé permettent d’enficher une série de modules complémentaires. Il
51
peut se programmer avec le logiciel Arduino. Le microcontrôleur ATMega 2560 contient un

bootloader15 qui permet de modifier le programme sans passer par un programmateur. Les
caractéristiques principales sont :
- Version : Rev 3
- Alimentation :
Via USB ou 7 à 12 V sur connecteur alimentation
- Microprocesseur : ATMega 2560
- Mémoire flash : 256 kb
- Mémoire SRAM : 8 kb
- Mémoire EEPROM : 4 kb
- 54 broches d’E./S dont 14 PWM
- 16 entrées analogiques 10 bits
- Intensité par E./S : 40 mA
- Cadencement : 16 MHz
- 3 ports série
- Bus I2C et SPI
- Gestion des interruptions
- Fiche USB B
- Dimensions : 107x53x15mm
15
Bootloader : c’est un logiciel permettant de lancer, plusieurs ou un système d’exploitation à des moments différents
sur la même machine
52
1. b) Arduino UNO R3
Figure 18:Arduino UNO R3 [17]
L’UNO R3 est une carte totalement compatible UNO et est basée sur un ATMega 328P
cadencé à 16 MHz. Des connecteurs situés sur les bords extérieurs du circuit imprimé
permettent d’enficher également une série de modules complémentaires.
Elle se programme avec le logiciel Arduino à travers un cordon USB-B inclus. Le contrôleur
ATMega328 contient un bootloader qui permet de modifier le programme sans passer par un
programmateur.
Cette carte est livrée avec un cordon USB de 50 cm de longueur. Comme caractéristiques
principales, elle a :
- Version : V 3.0
- Alimentation :
Via port USB (cordon USB inclus) ou 7 à 12V sur connecteur alimentation
- Microprocesseur : ATMega328P
- Mémoire flash : 32 kb
- Mémoire SRAM : 2 kb
- Mémoire EEPROM : 1 kb
- 14 broches d’E./S dont 6PWM
- 6 entrées analogiques
53
- Intensité par E./S : 40 mA

- Cadencement : 16 MHz
- Bus série, I2C et SPI
- Fiche USB B
- Dimensions : 76x54x15
1. c) Capteur de Gaz MQ-2 (SEN0091)
Figure 19:Capteur de Gaz (fumée et CH4) MQ2 [18]
Capteur/détecteur de fumée de type MQ-2, monté sur un Arduino pour un raccordement rapide.
Le module, ou board, intègre un potentiomètre pour la calibration. Le module dispose de 2 sorties :
- Une sortie digitale (TTL) marquée DOUT
- Une sortie analogique marquée AOUT
Pour le connecter, raccordez le VCC au +5 V de l’Arduino et GND au GND (ground) de
l’Arduino. Ce capteur détecte certains gaz dont le monoxyde de carbone, le méthane (CH4) et les
GPL16
Le capteur est constitué d'un tube en céramique micro AL2O3, la couche sensible au dioxyde
d'étain (SnO2), l'électrode de mesure et le réchauffeur sont fixés dans une croûte constituée d'un
filet en plastique et en acier inoxydable. L'appareil de chauffage fournit les conditions de travail
nécessaires pour les composants sensibles. Les MQ-2 enveloppés ont 6 broches, 4 d'entre elles
sont utilisées pour récupérer des signaux et 2 autres sont utilisées pour fournir un courant de
chauffage.
16
GPL : Gaz de pétrole liquéfié
54
.
Figure 20:Diagramme des sorties du capteur de fumée [18]
Le périphérique fonctionne sur 5V en alternatif comme en continu. Les plages de fonctionnement

sont :<
a) 20ppm-2000ppm pour le monoxyde de carbone (CO).

b) 500ppm-10000 pour le méthane (CH4)
c) 500ppm-10000ppm GPL Dimensions
36x22x22 mm (Lx l x h)
1. d) Capteur de présence PIR (HC-SR501)
Figure 21:Vue de dessus et de dessous du capteur PIR [19]

Petit module de détection infrarouge (PIR) détecteur de mouvement/présence idéal avec Arduino.
Un signal de sortie de 3,3 V est émis lorsqu’un mouvement est détecté et est verrouillé pour
un temps réglable. La sortie est alors verrouillée bas pendant environ 3 s pour éviter d’accidentel
55
réenclenchement. Une varistance17 détermine la durée de la sortie haute verrouillée lorsqu’un

mouvement est détecté. Il peut varier d’environ 5 s (par défaut) à environ 300s. Une autre
varistance contrôle le centre de la distance détectable et peut varier d’environ 3 m à environ 7 m.
Vous pouvez souder un cavalier (jumper) qui permettra de régler deux modes de détection.
H —> la détection est désactivée après un événement de détection.
L —> la détection est activée après un événement de détection. Ceci permet la détection de
mouvement continu.
Détails Techniques :
• Tension d’entrée : 4.5V - 20V
• Tension de sortie : 3.3V
• Type de sortie : numérique
• Angle de détection : 100 degrés
• Distance de détection : environs 3 à 7 m
• Délai : (réglable) 0,5 - 200 s
• Dimension : 32 x 24mm
• Poids : 8 g
1.e) Capteur LDR
Figure 22: Photorésistance et Symbole [20]
17
Varistance : Semi-conducteur en céramique don la résistance à ses bornes varie en fonction de la tension qui y est
appliquée
56
Une photorésistance est un composant dont la résistivité dépend de la luminosité ambiante. Pour
faire simple, c’est une résistance dont la valeur change en fonction de la lumière qu’elle reçoit.
Il existe différents types de photorésistances, chacune ayant des valeurs de résistance différentes
en fonction de la luminosité ambiante. Le type le plus classique de photorésistances est de 1M
ohms (obscurité)/12K ohms (pleine lumière). Qu’importe le diamètre de la photorésistance, sa
valeur dans l’ombre ou en pleine lumière, quand une
Photorésistance est illuminée, sa résistance diminue. On peut donc utiliser une photorésistance
pour mesurer la luminosité ambiante.
Sans faire une liste exhaustive, voici quelques exemples d’utilisations très classiques pour une
photorésistance :
• Détection jour/nuit,
• Mesure de luminosité ambiante (pour ajuster un éclairage par exemple)
• Suiveur de lumière (pour panneaux solaires, robots, etc.)
Une photorésistance est sensible à la chaleur et réagit différemment en fonction des couleurs. La
mesure sera donc légèrement différente s’il fait très chaud ou très froid. De même, la valeur
mesurée sera différente en fonction de la couleur de la lumière. Simple que la simplicité du capteur
lui-même.
57
1. f) Capteur de courant ACS712
Figure 23: Capteur de courant ACS712 [21]

Le module ACS712 est très simple basé sur l'effet Hall, il a un brochage très simple. D'une part,
nous avons trois broches et de l'autre un onglet de connexion avec pour deux lignes à partir de
laquelle nous souhaitons mesurer l'intensité du courant du circuit. Les trois broches sont l'endroit
où l'alimentation est connectée. Comme le montre l'image ci-dessus, de gauche à droite, vous avez
Vcc, la sortie au milieu (sortie) où elle est mesurée, et le GND le plus à droite.
Selon le modèle, nous pouvons mesurer l'une ou l'autre intensité de courant en ampères,
avec trois versions ACS712 de base :
• ACS712ELCTR-05B-T : qui atteint jusqu'à -5 et 5A d'intensité maximale tolérée. Avec

une sensibilité de 185mV / A.
• ACS712ELCTR-20A-T : dans ce cas, il varie de -20 à 20A, avec une sensibilité de
100mV / A.
• ACS712ELCTR-30A-T : augmente jusqu'à une plage de -30 à 30A, avec une sensibilité
de 66mV / A.
Une fois que cela est connu, vous devez garder à l'esprit qu'à la sortie cela vous donne une tension
ou Tension 2.5V si le courant appliqué est de 0A. À partir de là, selon qu'elle est négative ou
positive, elle augmentera ou diminuera à partir de cette tension. Une ligne droite peut être tracée
sur un graphique en plaçant la tension et le courant en ordonnée et en abscisse, l'inclinaison de la
pente étant la sensibilité de chacun de ces modules.
Par conséquent, si nous savons qu'il est de 2.5 volts, vous pouvez appliquer la formule V = SI +
2.5. Où S est la pente égale à la sensibilité. En résolvant pour cela de l'avoir en fonction de
l'intensité, on peut dire que I = V-2.5 / Sensibilité. Autrement dit, la tension moins 2.5 et divisée
par la sensibilité.
58
1. g) Capteur de Température et d’Humidité DHT22
Figure 24: Capteur DHT22 [22]

DHT22 est un capteur d’humidité et de température très précis. Ce capteur mesure les valeurs
d’humidité relative. Il utilise l’élément capteur capacitif pour mesurer l’humidité. Pour mesurer la
température, il utilise la thermistance NTC. Ce capteur peut également être utilisé dans des
conditions difficiles. Il est disponible en tant que capteur ainsi que Module.
DHT22 utilise une interface série à fil unique pour transférer des données vers l’unité de
microprocesseur. La broche DATA disponible sur le capteur est utilisée pour transférer les données
et est connectée au microprocesseur.
Lorsque l’alimentation est appliquée, le capteur reste initialement dans l’état instable pendant une
seconde, pendant ce temps, aucune instruction ne doit être envoyée au capteur. Pour une
communication unique entre le microcontrôleur et le capteur, il faut 5 msec. Le démarre l’envoi de
données uniquement après avoir reçu le signal de démarrage du microcontrôleur.
Lorsque ce capteur est utilisé pour une plage d’HR supérieure à la valeur recommandée, il peut
augmenter le vieillissement de l’appareil. La sensibilité des capteurs DHT22 peut changer
lorsqu’elle est exposée à la vapeur chimique.
Diagramme d’épingles
DHT22 est disponible sous la forme d’un boîtier à 4 broches à une rangée. Ce module de capteur
calcule les valeurs de température en degrés Celsius. Ces valeurs sont ensuite converties en
Fahrenheit et kelvin à l’aide de formules de conversion. La configuration des broches de ce capteur
est donnée ci-dessous
• Pin-1- VDD- est la broche du bloc d’alimentation. Une tension continue est appliquée à sa
broche.
59
• Pin-2- DATA/SDA- est la broche de données série. Cette broche est connectée au
microcontrôleur pour transférer les données du capteur au contrôleur.
• Pin-3- NC- est également connu sous le nom de broche sans connexion qui est laissé non
connecté.
• Pin-4-GND-est la broche de masse. Cette broche est reliée au sol.
Spécifications de DHT22
DHT22 est également connu sous le nom de AM2302. Les spécifications de ce capteur sont
données ci-dessous
• Il fonctionne avec une tension d’alimentation CC de 3,3 V à 5,5 V.
• DHT22 nécessite un courant de 1,5 mA pour fonctionner.
• En mode veille, ce capteur consomme 0,02 mA de courant.
• Ce capteur donne des valeurs de sortie numérique.
• La plage de température de fonctionnement de ce capteur est de -40°C à 80°C.
• Il peut détecter l’humidité de 0 à 100% HR.
• Ce capteur peut mesurer l’humidité avec une précision allant jusqu’à +-2% HR.
• La précision de la température jusqu’à <+-0,5 Celsius peut être mesurée avec DHT22.
• Ce capteur mesure l’humidité avec une résolution de 0,1% HR et la température avec une
résolution de 0,1 Celsius.
• DHT22 a une hystérésis d’humidité de +-0,3% HR
• Ce capteur a une période de détection moyenne de 2 secondes.
• Ce capteur est disponible en deux tailles : petite taille de 14 * 18 * 5,5 mm et grande taille
de 22 * 28 * 5 mm
• L’élément capteur capacitif est utilisé comme élément de détection dans DHT22.
• Le dispositif de mesure de température NTC humide est utilisé dans DHT22 pour le calcul
de la température.
• Ce capteur peut transmettre le signal jusqu’à 2 mètres.
60
• DHT22 dispose d’une interface série à filaire unique, ce qui le rend l’intégration avec les
microprocesseurs et les microcontrôleurs est, simple et rapide.
• Ce capteur a également la capacité anti-interférence.
• Comme l’humidité relative dépend de la température, ce capteur est compensé en

température et étalonné dans des chambres d’étalonnage précises pour obtenir des mesures
d’humidité précises.
• Ce coefficient d’étalonnage est enregistré sous forme de mémoire OTP du programme. Les
signaux de détection des capteurs internes peuvent appeler ce coefficient d’étalonnage.
• DHT22 est très précis avec une excellente qualité et une réponse rapide.
• DHT22 a une stabilité exceptionnelle à long terme.
• DHT22 donne une sortie numérique qui est hautement calibrée.
• Ce capteur est disponible sous la forme d’un boîtier à 4 broches entièrement

interchangeable.
Applications de DHT22
Pour sa fiabilité et sa stabilité, DHT22 utilise la technique de collecte de signaux numériques et la

technologie de détection d’humidité. Sa petite taille et sa faible consommation d’énergie le rendent
adapté aux applications difficiles. Certaines des applications de ce capteur sont énumérées ci-
dessous :
• DHT22 est appliqué en CVC.
• Les équipements de test et d’inspection utilisent DHT22 pour mesurer les valeurs de
température et d’humidité.
• Ce capteur est utilisé dans les appareils électroménagers et les produits de consommation
pour mesurer les valeurs de température et d’humidité.
• Dans les unités médicales pour détecter les valeurs d’humidité dans les unités d’isolement
des patients, DHT22 est utilisé.
• Pour les dispositifs médicaux utilisés par les patients sensibles aux températures élevées et
souffrant de certaines maladies pulmonaires, la DHT22 est utilisée pour vérifier les niveaux
d’humidité de l’air.
61
• Ce capteur est utilisé dans les stations météorologiques, les réfrigérateurs, les télécopieurs,
les unités de transformation des aliments, etc.
• Dans les unités pharmaceutiques, pour maintenir les valeurs de température et d’humidité
dans la plage requise, ce capteur est utilisé.
62
2 – Étude descriptive des modules

Les modules facilitent la connexion du monde extérieur avec la carte Arduino. Ce type de
connexion permet de se connecter à des périphériques tels que les téléphones, les surfaces, etc. Ils
permettent d’adapter Arduino à des tensions ou des intensités supérieures à celle supportée par
Arduino. En gros, les modules viennent rendre l’Arduino adaptatif et complet dans son travail
d’automatisation. Nous désirons commander des équipements d’un smart home par Arduino qui
va contrôler le degré de poussière, le taux de CO2 dans l’air, contrôler la présence d’inondation,
la présence humaine, les luminaires de la maison. Pour mieux faire ce travail à l’instar des capteurs
il nous faut connaitre, les différents modules et autres équipements en dehors des capteurs afin de
connaitre les enjeux techniques, mais aussi les enjeux économiques.
2. a) Module relais
Un relais est un commutateur électrique qui permet de commander un second circuit utilisant
généralement une tension et un courant bien supérieur à ce que l’Arduino pourrait accepter (par
exemple, allumer/éteindre une ampoule 220V). Il n’y a pas de connexion entre le circuit basse
tension de l’Arduino/TinkerKit et le circuit haute tension. Le relais est un mécanisme simple
d’interrupteur on/off : il se ferme lorsque l’entrée est à 5V et s’ouvre lorsque l’entrée est à 0 V.
On le contrôlera donc à partir de la fonction DigitaWrite () dans l’environnement du programme
Arduino. Le module fournit trois connections COM, NC et NO. NC signifie « NORMALEMENT
FERME ». Cela veut dire que lorsque le relais n’a pas de signal d’entrée (valeur LOW dans
DigitaWrite ()), le circuit haute tension connecté sera actif. Si cependant, vous appliquez une
tension de 5V au relais, le circuit secondaire sera coupé. NO signifie « NORMALEMENT
OUVERT ». Cela veut dire qu’à contrario, une valeur de 5V appliqué au relais (valeur HIGH
dans DigitaWrite ()) coupera le circuit haute tension et inversement. Pour remplacer un
interrupteur classique par le module, la procédure est simple : Retirez l’interrupteur et connecter
les fils aux entrées COM et NO. De cette façon lorsque le relais est activé via DigitaWrite, le
courant parcourt l’appareil que vous souhaitez Controller.
Description du module :
- Relais 250V 10A
- Transistor
- LEDs qui signale que le module est correctement alimenté
Ce module est un ACTIONNEUR. Le connecteur est une entrée (INPUT) qui doit être
connectée à une des sorties (OUTPUT) de la carte « Sensor ».
63
Figure 25: Module relais Arduino 5v 1 canal 220 v 10A [23]
2. b) Module PIEZO BUZZER
Un module Piezo buzzer est une alarme à bas coût, il sera censé sonner quand la température sera
élevée et quand le taux de fumée est très élevé. Il sonnera quand le PIR détectera la présence
humaine. Tout d’abord, il faut comprendre l’effet Piezo. Un matériau Piezo électrique est une
substance qui produit un courant électrique lorsqu’il est déformé. Et inversement, lorsqu’une
tension électrique est placée sur la substance il y a déformation.
Un buzzer Piezo électrique est constitué principalement d’une lamelle de substance Piezo, qui est
déformée par une tension appliquée alternative. Un son est ainsi produit. Voir les schémas
suivants :
Figure 26: Piezo buzzer [24]

Informations et précautions d’un buzzer Piezo (voir datasheet Piezo buzzer)
On peut utiliser les buzzers Piezo avec un signal carré, sinusoïdal, ou en impulsions. Mais un signal
sinus fera resonner le Piezo à une fréquence plus basse que prévu. Un signal carré rendra un
son puissant. Le fait de rajouter un condensateur en parallèle avec le diaphragme (buzzer)
réduira les harmoniques.
64
Un courant continu appliqué à un buzzer peut le bloquer (charge) dans une direction et donc le
rendre inutilisable.
Ne pas appliquer de tension supérieure à celle prévue, même de manière très rapide, sous risque
de destruction.
Un impact mécanique trop fort sur l’élément Piezo électrique peut, selon l’effet Piezo
Logique créer une surtension aux bornes du buzzer et donc faire griller le circuit de
commande.
Il n’est pas recommandé de placer une résistance en série entre la source de tension et le buzzer
Piezo, l es oscillations seraient anormales. S’il vous arrivait d’en placer, cependant il serait
nécessaire de déplacer cette résistance afin de réduire la pression sonore finale, vous devrez
rajouter en parallèle avec le buzzer un condensateur de 1Uf Spécificités générales de la plupart
des buzzers piézo-électriques :
Fréquence d’oscillation entre 2 et 4 kHz, généralement env. égale 2-2 kHz
Tension d’alimentation de 3 à 30 V selon les buzzers généraux. Certains supportent une large plage
de tension.
Intensité consommée de 2 à 12 mA en général, plus de 50 mA pour certains.
Pression sonore en général de 70 à 90 Décibels.
3 – Circuit Imprimé et Câblages

Dans cette partie, nous montrerons l’agencement des capteurs et des modules avec les différents
microcontrôleurs. De plus, cet agencement permettra de percevoir le fonctionnement global des
équipements du smart home. Tous les capteurs sont connectés à l’aide de câbles de connexion aux
différents microcontrôleurs. Les microcontrôleurs sont alimentés par les ordinateurs. Une
description sommaire est faite dans le diagramme suivant :
65
Capteur de
tension
Arduino Uno
Ordinateur
LCD Capteur d’eau
Relais
Bluetooth
Relais
Arduino Mega
Relais
Mobile Android
GSM
Relais
Capteur de
ML 35 Capteur PIR Poussière LDR
de Gaz
Figure 27: Diagramme d’automatisation du smart home
Comme nous l’avons signifié plus haut cette partie nous permettra de mettre en relief tous les
composants qui communiquent entre eux et les ports sur les microcontrôleurs utilisés par ces
équipements. Notre méthode à consister dans un premier temps à identifier les composants hard
et dans un deuxième à élaborer le câblage et le circuit imprimé virtuel par l’utilisation du logiciel
Fritzing.
Le logiciel Fritzing dont l’interface présentée ci-dessous est une initiative matérielle open
source qui rend l’électronique accessible en tant que matériau créatif pour tous. Il est
interopérable avec plusieurs micropuces comme Arduino, Raspberry et autres.
66
3.1 – Présentation Fritzing
Figure 28: Plate-forme FRITZING

Il est composé de 6 menus dont les fichiers, éditions, composante, vue Fenêtre et aide. Il est
possible de réaliser les câblages virtuels sur platine, on a accès à une vue schématique et une vue
en circuit imprimé. La dernière partie permet d’intégrer le code pris en charge par le câblage. Ci-
dessous le câblage de notre système réalisé avec Fritzing.
67
»
3.2 – Schéma du câblage des capteurs avec Fritzing
Figure 29: Câblage du système
68
»
Figure 30: Câblage Réalisé
69
»
Le montage est constitué principalement d’un :

- Capteur de présence PIR
- Capteur d’intensité
- Capteur détection de gaz (i-butane, GPL, CO2, CO, N2, Alcool etc.)
- Capteur LDR
- Capteur de Température et d’Humidité
- Relais
- Ampoule
- Buzzer
- Câbles de jonction
- Arduino Mega
Afin de mieux comprendre le schéma de câblage effectué ci-dessus, il convient de donner une
brève explication de celui-ci.
Le principe est de faire une régulation de la consommation énergétique tout en observant les
paramètres du confort et de sécurité choisie qui sont :
- La température
- L’Humidité
- Le taux de luminosité etc.
Une fois que l’utilisateur entre dans la pièce où le système est installé, et met en marche la
lumière, le LDR compare rapidement le taux de luminosité de la pièce, concomitamment, le PIR
détecte la présence de l’utilisateur. Si le taux de luminosité est inférieur au taux set alors la
lumière se met en marche par la fermeture du contact par le relais. De plus, le capteur d’intensité
ACS712 se met à lire l’intensité débitée dans l’ampoule. De même, il faut noter que les paramètre
tels que la température, l’humidité sont lus en continue. Enfin, le capteur de gaz reste actif. Si le
taux de co2 et/ou de méthane est supérieur au taux set le buzzer se met en marche émettant un
signal sonore en vue d’alerter.
En définitive, ce corps physique ne donnerait aucune réponse si l’on n’avait fait aucune
programmation (software) en arrière-plan. D’où la programmation de tous ces capteurs avec
l’IDE de Arduino.
70
»
3.3 – Programmation des capteurs avec Arduino

La programmation des capteurs se fait dans une interface d’environnement dédié Arduino
qui s’appelle IDE Arduino dont l’interface est ci-après. Les programmes sont appelés des
sketchs
Figure 31: IDE Arduino
3.3.1 Description
La description de l’interface de l’IDE Arduino est ci-dessous donnée
En observant de plus près, on constate différentes zones, nous allons les passer en revue en
partant du haut de la fenêtre vers le bas.
L’écran principal d’Arduino présente cinq (5) parties
- 1 : une barre de menus
- 2 : Une barre d’icônes
- 3 : Une barre d’onglets
- 4 : Une zone d’édition
- 5 : Une zone d’informations et de statuts
La barre de menus
Dans la barre de menus, nous trouvons les différents menus grâce auxquels nous pourrons
appeler certaines fonctions de l’IDE. « Fichier “est l’endroit où l’on sauvegarde le script
fait.” Édition » est l’endroit où l’on peut augmenter l’indentation et la taille de la police
d’écriture. « Croquis », l’on y trouve les options vérifier/compiler, dans « outils » l’on choisit
71
»
le type de carte à connecter, enfin, dans « aide », l’on trouve la fonctionnalité de dépannage
et aide pour débuter.
La barre d’icônes
La série d’icônes permet de « vérifier » compiler le programme sans transférer sur la carte
Arduino le script, l’icône « téléverser » permet de compiler, puis transférer le script sur la
carte. L’icône « nouveau » permet d’ouvrir un nouveau projet, l’icône « ouvrir » permet
d’ouvrir un projet de programme Arduino existant. L’icône « sauvegarder » permet de
sauvegarder le projet dans Arduino. L’icône « moniteur série “permet d’ouvrir le moniteur
série de la carte Arduino.
La barre d’onglet
Dans la barre d’onglet, l’on retrouve tous les programmes qui sont ouverts et actifs
Zone d’édition
L’espace d’édition est appelé le sketch, il regroupe trois (3) blocs qui sont :
Bloc1 Déclaration et initialisation
Les variables sont généralement déclarées au début d’un programme immédiatement après les
commentaires d’introduction. Toutes les variables que vous utilisez dans votre code doivent
être listées ici, avant les fonctions setup () et Loop (). Cette déclaration permet de définir le type
de donnée de la variable.
Bloc2 La fonction setup
La fonction setup permet la plupart du temps de configurer les différentes broches de la carte.
On définit ainsi quelles broches doivent servir d’entrées et sorties. On place typiquement dans
le corps de cette fonction tout ce qui touche à l’initialisation du matériel (entrées, sorties,
capteurs, etc.) La fonction setup () ne s’exécute qu’une seule fois, après chaque mise sous
tension ou réinitialisation de la carte Arduino.
Bloc3 La fonction Loop
La fonction Loop () fait exactement ce que son nom suggère (boucle en français), elle boucle
de façon consécutive et sans fin, permettant à votre programme de changer et de répondre.
Chacune des deux fonctions forme ensemble avec son nom un bloc d’exécution identifié par
des accolades {}. Celles-ci servent d’éléments délimiteurs pour savoir où la définition de la
fonction commence et où elle s’arrête.
La zone d’informations et de statuts
72
»
C’est l’endroit où sont notifiés les rapports de bon fonctionnement et les rapports d’erreur
d’après compilations d’un script.
3.3.2 Programmes Arduino de nos capteurs

Ces programmes sont la partie soft qui commande les capteurs. Un extrait de ce sketch est donné
ci-après.
//bibliotheques
#include <DHT.h>
// Parameters
int Ldrpin = A0;
int relayPin = 8;
int LdrValue = 0;
//----------------------------capteur d'humidite et temperature-----------------------------------------
#define DhtPin 6 // selecting PIN for the sensor

#define DHTTYPE DHT22 // capteur DHT22 use DHT11 for DHT 11 instead 22
DHT dht(DhtPin, DHTTYPE);
char in;
int temp;
int hum;
int val;
//----------------------------------capteur de courant ACS pins for alternative current----------------------
const int sensorIn = A1;
int mVperAmp = 100; //utilisez 185 pour module 5A et 66 pour module 30A
double Voltage = 0;
double VRMS = 0;
float AmpsRMS = 0;
//--------------------------------- Detecteur de présence------------------------------------------
#define pirPin 2
int calibrationTime = 30;
long unsigned int lowIn;
long unsigned int pause = 10;
boolean lockLow = true;
boolean takeLowTime;
int PIRValue = 0;
/************************Hardware Related Macros************************************/

#define MQ_PIN (A2) //define which analog input channel you are going to use
#define RL_VALUE (5) //define the load resistance on the board, in kilo ohms
#define RO_CLEAN_AIR_FACTOR (9.83) //RO_CLEAR_AIR_FACTOR=(Sensor resistance in clean
air)/RO, \
//which is derived from the chart in datasheet
/***********************Software Related Macros************************************/
73
»
#define CALIBARAION_SAMPLE_TIMES (50) //define how many samples you are going to take in
the calibration phase
#define CALIBRATION_SAMPLE_INTERVAL (500) //define the time interval(in millisecond)
between each samples in the \
//calibration phase
#define READ_SAMPLE_INTERVAL (50) //define how many samples you are going to take in
normal operation
#define READ_SAMPLE_TIMES (5) //define the time interval(in millisecond) between each
samples in \
//normal operation
/**********************Application Related Macros**********************************/

#define GAS_LPG (0)
#define GAS_CO (1)
#define GAS_SMOKE (2)
/*****************************Globals***********************************************/
float LPGCurve[3] = { 2.3, 0.21, -0.47 }; //two points are taken from the curve.
//with these two points, a line is formed which is "approximately equivalent"
//to the original curve.
//data format:{ x, y, slope}; point1: (lg200, 0.21), point2: (lg10000, -0.59)
float COCurve[3] = { 2.3, 0.72, -0.34 }; //two points are taken from the curve.
//data format:{ x, y, slope}; point1: (lg200, 0.72), point2: (lg10000, 0.15)
float SmokeCurve[3] = { 2.3, 0.53, -0.44 }; //two points are taken from the curve.
float Ro = 10; //Ro is initialized to 10 kilo ohms
//--------------------buzzer---------------------------------------------------
int buz = 12;
//----------------------------------Void Loop---------------------------------------------------
void setup() {
// put your setup code here, to run once:
Serial.begin(9600);
pinMode(buz, OUTPUT);
pinMode(Ldrpin, INPUT);
pinMode(relayPin, OUTPUT);
pinMode(pirPin, INPUT);
dht.begin();
Serial.print("Calibrating...\n");
Ro = MQCalibration(MQ_PIN); //Calibrating the sensor. Please make sure the sensor is in clean air
//when you perform the calibration
Serial.print("Calibration is done...\n");
74
»
Serial.print("Ro=");
Serial.print(Ro);
Serial.print("kohm");
Serial.print("\n");
}
void loop() {
// put your main code here, to run repeatedly:
if (Serial.available() > 0) {
in = Serial.read();
if (in == 'T') {
temp = dht.readTemperature();
Serial.println(temp);
} else if (in == 'H') {
hum = dht.readHumidity();
Serial.println(hum);
} else if (in == 'L') {
readLDR();
} else if (in == 'C') {

current();
} else if (in == 'R') {
relay();
} else if (in == 'P') {
Serial.println(MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_LPG));
} else if (in == 'O') {
Serial.println(MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_CO));
} else if (in == 'S') {
Serial.println(MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_SMOKE));
}else if (in=='A') {
alerte();
}
}
}
Figure 32 : Sketch Arduino
3.4 – Résultats du système de Régulation par Arduino
Avec ce sketch nous obtenons plusieurs résultats. Tous les résultats sont visibles dans le serial
monitor de Arduino comme présenté ci-dessous.
75
»
Figure 33: Affichage de la Température

Lorsque nous écrivons T dans le serial monitor nous obtenons la température lue par le capteur de température
76
»
Figure 34: Affichage de l'intensité traversant le capteur ACS 712

Lorsque nous écrivons C dans le serial monitor nous obtenons l’intensité lue par le capteur de température
77
»
Figure 35: Affichage du niveau de Luminosité

Lorsque nous écrivons L dans le serial monitor nous obtenons le taux de luminosité lu par le capteur
78
»
Apres observation des différents résultats, nous avons pu obtenir une solution en ligne de
code. En outre, ce résultat est difficile d’utilisation pour les utilisateurs non informaticiens.
Pour remédier à cette difficulté, nous nous sommes penchés vers l’interfaçage graphique,
assuré ici par LABVIEW de chez National Instrumental, qui est une plateforme
d’instrumentation qui permet la construction de toutes sorte d’instruments de mesures :
- Ampèremètre
- Wattmètre
- Etc.
Son avantage comparé à l’instrumentation physique est son caractère évolutif. Pour une
instrumentation physique la valeur set ne peut être modifier tandis qu’avec LabVIEW on peut
le modifier. De même, le prix d’achat est incomparable.
4- Réalisation d’une application LABVIEW
4.1 – Description et Fonctionnement de LABVIEW

LabVIEW se différencie de la plupart des langages de programmation courants par deux
caractéristiques essentielles. Premièrement, la programmation en G s'effectue en câblant des
icônes graphiques sur un diagramme, lui-même ensuite compilé directement en code machine
pour permettre aux processeurs de l'ordinateur de l'exécuter. Bien qu'il soit représenté
graphiquement et non textuellement, le langage G obéit aux mêmes concepts de
programmation que la plupart des langages traditionnels. Par exemple, il inclut tous les
éléments de construction standards, tels que types de données, boucles, gestion d'événements,
variables, récursivité et programmation orientée objet.
La seconde différence réside dans le fait que le code G développé avec LabVIEW s'exécute
en fonction des règles de flux de données au lieu d'une approche basée sur des procédures
plus classiques (en d'autres termes, une série de commandes séquentielles à exécuter), comme
c'est souvent le cas avec la plupart des langages de programmation textuels tels que le C et le
C++. Un langage de programmation par flux de données comme le G (ou Agilent VEE,
Microsoft Visual et Apple Quartz Composer) met les données en valeur en tant que concept
clé derrière chaque programme. Dans ce modèle de programmation, ce sont les données qui
déterminent l'ordre d'exécution du flux de données. C'est le flux de données entre les nœuds
dans le programme, et non pas les lignes séquentielles de texte, qui détermine l'ordre
d'exécution.
79
»
Cette distinction peut paraître insignifiante au premier abord, mais son impact est primordial
car elle attire l'attention du développeur sur les chemins de données entre les différentes
parties du programme. Dans un programme LabVIEW, les nœuds (c'est-à-dire les fonctions,
structures comme les boucles, sous-programmes, etc.) possèdent des entrées, traitent des
données et produisent des signaux en sortie. Dès que les entrées d'un nœud donné reçoivent
des données valides, ce nœud s'exécute selon sa logique, produit des données en sortie et
transfère les données au nœud suivant dans le chemin du flux de données. Un nœud qui reçoit
des données d'un autre nœud ne s'exécute que lorsque le premier nœud a terminé son
exécution.
Le code en G permet souvent aux ingénieurs et scientifiques de comprendre aisément et
rapidement car ils ont souvent l'habitude de visualiser, et même de produire, des modèles de
procédures et de tâches sous forme de diagrammes et d'organigrammes (qui obéissent aux
règles des flux de données). De plus, comme les langages de programmation par flux de
données exigent de baser la structure de votre programme sur le flux de données, vous êtes
amené(e) à penser en fonction du problème à résoudre. Par exemple, un programme typique
en G est susceptible d'acquérir plusieurs voies contenant des données de température, puis de
transférer ces données vers une fonction d'analyse et enfin, d'écrire les données analysées sur
disque. Dans l'ensemble, les flux de données et les étapes de ce programme sont faciles à
comprendre à l'aide d'un diagramme LabVIEW.
Tous les programmes de LabVIEW sont appelés Virtual Instrument (VI), ils se composent
d’une face avant et d’un diagramme. LabVIEW peut communiquer avec le matériel comme,
par exemple, d’acquisition de données ou d’images, les périphériques de commande d’axes
et les instruments GPIB, PXI, VXI, RS232, RS485, ARDUINO, RASPBERRY.
LabVIEW se compose d’une face avant et d’un diagramme, tous les programmes de
LabVIEW sont appelés Virtual Instrument (VI).
✓ La Face Avant
La face avant est une interface graphique qui réceptionne les données entrées par l’utilisateur
et affiche celles fournies en sortie par le programme. Cette face avant contient des commandes
ou des indicateurs en d’autres termes c’est la partie visible de l’iceberg. Ci-dessous une
visualisation de la face avant de notre système.
80
»
✓ Le Diagramme
Le diagramme contient le code source graphique du VI. On programme le VI pour contrôler

et remplir les fonctions sur entrées et sorties créées sur la face. Le diagramme peut contenir
des fonctions et des structures issues des bibliothèques de LabVIEW. Il peut contenir des
terminaux associés à des commandes et à des indicateurs de la face avant. Il faut signifier que
les deux fenêtres sont interactives. D’autre part, il représente la partie cachée de la
programmation. Ci-dessous le diagramme de notre plateforme.
4.2 – Programmation du Diagramme LABVIEW interfacé au

Programme Arduino
Pour faire cette programmation, nous avons utilisé les instruments I/O. nous avons procédé
par la configuration du serial port, qui est la configuration des ports qui sont connecté aux
capteurs physiques, puis nous avons ensuite sélectionné le type de périphérique par le symbole
visa serial (consistant à choisir le type de périphérique qui servira de récepteur de données).
Ensuite, nous avons installé une Loop laquelle marquée par un rectangle gris nous permettra
d’introduire tout le programme afin que cela se répète selon les conditions choisies par le
concepteur. Toutes les variables lues par les capteurs physiques sont envoyées dans les visas
Write respectifs. De plus, le nombre de byte est lu et une fois celui-ci supérieur à zéro comme
mentionné dans le sketch Arduino la valeur est lue dans le logiciel LABVIEW par le biais des
visa Read. Enfin, nous câblons les différents afficheurs, afin d’avoir un visuel simple pour les
valeurs. Pour la température par exemple nous allons connecter un thermomètre virtuel aux
données lues par le Visa Write (T). Ci-dessous le diagramme de notre système.
81
»
Figure 36: Diagramme LABVIEW
82
»
Après câblage puis simulation, nous obtenons les valeurs lues par les différents capteurs.
De même, le déplacement du flux d’information est visible sur les différentes lignes du graphe.
Les valeurs lues des capteurs sont visibles aux abords des différents symboles du diagramme.
Par exemple lors de la simulation faite pendant la capture d’écran, on peut apercevoir la valeur
de la température qui est de 23°C et de l’humidité de 90% HR.
Au regard de ceci, nous pouvons dire que notre système fonctionne correctement. En outre,
un problème demeure, celui de l’utilisation du système par des personnes non familières au
langage de programmation graphique. Pour résoudre ce problème, LABVIEW par sa face
avant permet de faire une vue graphique et simplifié comparable aux système PLC. D’où le
système avant de notre solution ci-dessous.
La face avant comprend un thermomètre permettant à l’utilisateur de voir en temps réel la

température environnante. Elle comporte également un tachymètre permettant d’avoir le taux
d’humidité et un autre pour le taux de luminosité et des affichages numériques respectifs. De
plus, nous avons des waveform chart nous permettant d’avoir en vue l’évolution du taux de
gaz, de GPL et de CO. Nous avons également ajouté un waveform chart pour la visualisation
de l’évolution du courant électrique et un afficheur numérique de l’intensité.
83
»
Figure 37:Interface Avant
84
»
5- Estimation du Gain et Apport électrique du Système Domotique

Arduino et LabVIEW
Nous obtenons les mêmes résultats qu’avec le diagramme, si nous prenons la température par
exemple, on note une valeur de 23°C au moment où la simulation a été faite. Afin de voir
l’efficacité de notre système nous somme mis en situation réelle qui consistait à faire une
comparaison pendant un temps d’expérience d’une heure.
5.1. Mesures et calculs

L’expérience consistait à utiliser une lampe qui est connecté à notre système de régulation et
une autre lampe qui n’est pas connecté à notre système de régulation. De plus, de déterminer
la consommation de chaque lampe pendant 1h de temps l’lorsqu’un utilisateur entre dans une
pièce où est installé et oublie d’arrêter la lampe après son départ sachant qu’il ne passe que 15
mn dans la pièce. On obtient les résultats suivants :
Tableau VIII: Résultats de simulation
Base de fonctionnement 1 h
Avec régulation Sans Régulation
Présence de mouvement(h) 0,25 0,25
Temps de fonctionnement 0,25 1
Taux de luminosité <60 <60
Intensité consommée (A) 0,08 0,08
Intensité totale (Ah) 0,02 0,08
La puissance consommée pendant 1h par la lampe avec notre système est de 0.02 Ah soit 1/7
fois celui de la lampe sans notre système.
Sachant que 1KWh=Ah*V/1000 et pour une tension de 220V on a :
*Avec système
P= 0.0044 kWh
*Sans système
P= 0.0176 kWh
De même sachant que le prix du kWh est de 79.01 FCFA/kWh on obtient le montant suivant
pour les deux systèmes :
*Avec système
Prix= 0.35 FCFA pour 1h de fonctionnement
*Sans système
Prix= 1.39 FCFA pour 1h de fonctionnement
85
»
5.2. Taux d’économie Financière

On constate que le prix sans le système représente 75% du prix mais avec le système
domotique smart Grid par conséquent, notre système nous permet de faire une réduction de
75% sur la consommation énergétique.
Conclusion
Comme nous avons pu le constater, l’utilisation de capteurs et d’instrumentation pour la
régulation des équipements qui sont source de confort, l’on assiste à une solution propre à la
question de l’énergie. Elles permettent la réduction des coûts d’électricité des ménages. De
plus, le prix d’achat de ces capteurs et la mise en place de cette plateforme est à un coût très
abordable même pour les habitions les modestes. De même le de maintenance est très faible.
Nous pouvons conclure que la solution d’efficacité énergétique active reste pour leur la plus
efficiente. En outre, cette solution peut faire sujet d’attaque informatique. Ce sujet de sécurité
informatique liée aux maisons connectées pourra objet d’une étude plus tard.
86
»
Conclusion Générale
Ce mémoire de fin de cycle d’ingénieurs en énergétique et mécanique s’est intéressé à la
problématique de la maîtrise de la consommation d’énergie électrique et la sécurité dans une
résidence face au défi du confort. Il s’est fixé pour objectif de proposer un modèle de
contrôle de la sécurité, de perte et consommation énergétique liées au confort par approche
d’alimentation en énergie PV et de régulation par instrumentation embarquée virtuelle.
L’approche PV s’est avérée très couteuse pour un citoyen aux revenus modestes, du fait du
coût élevé d’installation des panneaux solaires (CAPEX élevé) et ce, bien que le prix de
l’énergie consommée s’en trouve réduit avec un faible taux d’émission de CO2. Pour que
cette solution puisse faire face au défi de consommation énergétique, nous préconisons au
gouvernement de Côte d’ivoire et aux autorités compétentes de prendre des mesures afin de
porter à la baisse les impositions fiscales sur l’importation des équipements photovoltaïques.
La solution qui consistait à la modélisation d’un système intelligent d’instrumentation
virtuelle et embarqué d’Arduino interfacée s’est révélée efficiente, moins couteuse et
accessible. L’efficience de cette solution réside aussi dans sa capacité d’inclusion et de
paramétrage de plusieurs paramètres de confort, énergétiques et sécuritaires. Notre système
automatisé peut être intégré à un système de réseau électrique intelligent en vue de la gestion
intelligente des sources multiples d’alimentation, de délestages sélectifs, des pertes non
techniques et techniques, des gaspillages énergétiques, de traitement et de transmission de
données.
C’est un outil d’aide à la prise de décision, c’est une solution innovante et améliorative
technologique d’intelligence artificielle appliquée à la gestion de l’efficacité énergétique, du
confort et de la sécurité. En effet, avec l’intégration de machine Learning, le système peut
apprendre à connaitre l’habitude de l’occupant de la maison, le confort des résidents et la
réaction des équipements face aux changements du milieu extérieur. Le modèle peut servir de
BIM (building information modeling) ainsi, il représentera une base de données qui permettra
une analyse du passé et du présent pour une prévention et/ou prédictions et curative. Les
paramètres de la sécurité, du confort et de l’efficacité énergétique contrôlés sont : La fumée,
la fuite de gaz, le taux de CO2 etc.
La combinaison de la solution de régulation avec l’utilisation des sources d’énergies
Solaires pourrait être efficace à la modélisation de smart home et de smart city.
87
»
Bibliographie
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l'Energie Atomique (CEA), 2018.
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statistique et des études économiques, 20 01 2022. [En ligne]. Available: http://www.insee.fr/.
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https://www.raspberryme.com/guide-du-module-relais-avec-arduino/. [Accès le 05 11 2022].
[24] arduinogetstarted, «arduinogetstarted,» arduinogetstarted.com, 2018-2023. [En ligne]. Available:

https://arduinogetstarted.com/tutorials/arduino-piezo-buzzer. [Accès le 05 10 2020].
ii
»
Annexes
Prototypage
Ecriture du programme global de la smart home, la mise en exergue de la plateforme
conçue.
Programme global
//bibliotheques
#include <DHT.h>
// Parameters
int Ldrpin = A0;
int relayPin = 8;
int LdrValue = 0;
//----------------------------capteur d'humidite et temperature-----------------------------------------
#define DhtPin 6 // selecting PIN for the sensor

#define DHTTYPE DHT22 // capteur DHT22 use DHT11 for DHT 11 instead 22
DHT dht(DhtPin, DHTTYPE);
char in;
int temp;
int hum;
int val;
//----------------------------------capteur de courant ACS pins for alternative current----------------------
const int sensorIn = A1;
int mVperAmp = 100; //utilisez 185 pour module 5A et 66 pour module 30A
double Voltage = 0;
double VRMS = 0;
float AmpsRMS = 0;
//--------------------------------- Detecteur de présence------------------------------------------
#define pirPin 2
int calibrationTime = 30;
long unsigned int lowIn;
long unsigned int pause = 10;
boolean lockLow = true;
boolean takeLowTime;
int PIRValue = 0;
/************************Hardware Related
Macros************************************/
#define MQ_PIN (A2) //define which analog input channel you are going to use
#define RL_VALUE (5) //define the load resistance on the board, in kilo ohms
#define RO_CLEAN_AIR_FACTOR (9.83) //RO_CLEAR_AIR_FACTOR=(Sensor resistance in
clean air)/RO, \
iii
»
//which is derived from the chart in datasheet
/***********************Software Related Macros************************************/

#define CALIBARAION_SAMPLE_TIMES (50) //define how many samples you are going to
take in the calibration phase
#define CALIBRATION_SAMPLE_INTERVAL (500) //define the time interval(in millisecond)
between each samples in the \
//calibration phase
#define READ_SAMPLE_INTERVAL (50) //define how many samples you are going to take in
normal operation
#define READ_SAMPLE_TIMES (5) //define the time interval(in millisecond) between each
samples in \
//normal operation
/**********************Application Related Macros**********************************/

#define GAS_LPG (0)
#define GAS_CO (1)
#define GAS_SMOKE (2)
/*****************************Globals**********************************************
*/
float LPGCurve[3] = { 2.3, 0.21, -0.47 }; //two points are taken from the curve.
//with these two points, a line is formed which is "approximately
equivalent"
float COCurve[3] = { 2.3, 0.72, -0.34 }; //two points are taken from the curve.
equivalent"
//data format:{ x, y, slope}; point1: (lg200, 0.72), point2: (lg10000, 0.15)
float SmokeCurve[3] = { 2.3, 0.53, -0.44 }; //two points are taken from the curve.
equivalent"
//data format:{ x, y, slope}; point1: (lg200, 0.53), point2: (lg10000, -
0.22)
float Ro = 10; //Ro is initialized to 10 kilo ohms
//--------------------buzzer---------------------------------------------------
int buz = 12;
//----------------------------------Void Loop---------------------------------------------------
void setup() {
// put your setup code here, to run once:
Serial.begin(9600);
iv
»
pinMode(buz, OUTPUT);
pinMode(Ldrpin, INPUT);
pinMode(relayPin, OUTPUT);
pinMode(pirPin, INPUT);
dht.begin();
Serial.print("Calibrating...\n");
Ro = MQCalibration(MQ_PIN); //Calibrating the sensor. Please make sure the sensor is in clean air
//when you perform the calibration
Serial.print("Calibration is done...\n");
Serial.print("Ro=");
Serial.print(Ro);
Serial.print("kohm");
Serial.print("\n");
}
void loop() {
// put your main code here, to run repeatedly:
if (Serial.available() > 0) {
in = Serial.read();
if (in == 'T') {
temp = dht.readTemperature();
Serial.println(temp);
} else if (in == 'H') {
hum = dht.readHumidity();
Serial.println(hum);
} else if (in == 'L') {
readLDR();
} else if (in == 'C') {

current();
} else if (in == 'R') {
relay();
} else if (in == 'P') {
Serial.println(MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_LPG));
} else if (in == 'O') {
Serial.println(MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_CO));
} else if (in == 'S') {
Serial.println(MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_SMOKE));
}else if (in=='A') {
alerte();
}
}
}
//-----------------------------------------------------------Capteur LDR-------------------------
float readLDR() {
LdrValue = analogRead(Ldrpin);
Serial.println(LdrValue);
v
»
delay(100);
return LdrValue;
}
//------------------------------Capteur d'intensité----------------------------------------------
float current() {
float result;
int readValue; //valeur lue au capteur
int maxValue = 0; //stoquer la valeur max
int minValue = 1024; //stoquer la valeur min
uint32_t start_time = millis();

while ((millis() - start_time) < 1000) //echantillon de chaque 1 seconde
{
readValue = analogRead(sensorIn);
//see if you have a new maxValue
if (readValue > maxValue) {
maxValue = readValue;
}
if (readValue < minValue) {
minValue = readValue;
}
}
//Substract min from max
result = ((maxValue - minValue) * 5.0) / 1024.0;
Voltage = result;
VRMS = ((Voltage / 2.0) * 0.7071);
AmpsRMS = ((VRMS * 1000) / mVperAmp) - 0.16; //0.18 est l'erreur du capteur
Serial.println(AmpsRMS);
//Serial.println("Amps RMS");
return AmpsRMS;
}
//--------------------------------------Fonction du relais-----------------------------------------
bool relay() {
val = LdrValue;
if (PIRSensor() == 1) {
if (val < 60) {
digitalWrite(relayPin, LOW);
// Serial.println(val);
Serial.println(PIRValue);
} else if (val > 60) {
digitalWrite(relayPin, HIGH);
}
} else {
digitalWrite(relayPin, HIGH);
}
vi
»
//--------------------------------------- Capteur de présence PIR----------------------------------

bool PIRSensor() {
if (digitalRead(pirPin) == HIGH) {
if (lockLow) {
PIRValue = 1;
lockLow = false;
//Serial.println("Motion detected.");
delay(50);
}
takeLowTime = true;
}
if (digitalRead(pirPin) == LOW) {
if (takeLowTime) {
lowIn = millis();
takeLowTime = false;
}
if (!lockLow && millis() - lowIn > pause) {
PIRValue = 0;
lockLow = true;
//Serial.println("Motion ended.");
delay(50);
}
}
return PIRValue;
}
/****************** MQResistanceCalculation ****************************************
Input: raw_adc - raw value read from adc, which represents the voltage
Output: the calculated sensor resistance
Remarks: The sensor and the load resistor forms a voltage divider. Given the voltage
across the load resistor and its resistance, the resistance of the sensor
could be derived.
**********************************************************************************
**/
float MQResistanceCalculation(int raw_adc) {
return (((float)RL_VALUE * (1023 - raw_adc) / raw_adc));
}
/***************************** MQCalibration
****************************************
Input: mq_pin - analog channel
Output: Ro of the sensor
Remarks: This function assumes that the sensor is in clean air. It use
MQResistanceCalculation to calculates the sensor resistance in clean air
and then divides it with RO_CLEAN_AIR_FACTOR. RO_CLEAN_AIR_FACTOR is about
10, which differs slightly between different sensors.
vii
»
**********************************************************************************
**/
float MQCalibration(int mq_pin) {
int i;
float val = 0;
for (i = 0; i < CALIBARAION_SAMPLE_TIMES; i++) { //take multiple samples

val += MQResistanceCalculation(analogRead(mq_pin));
delay(CALIBRATION_SAMPLE_INTERVAL);
}
val = val / CALIBARAION_SAMPLE_TIMES; //calculate the average value
val = val / RO_CLEAN_AIR_FACTOR; //divided by RO_CLEAN_AIR_FACTOR yields the Ro

//according to the chart in the datasheet
return val;
}
/***************************** MQRead
*********************************************
Input: mq_pin - analog channel
Output: Rs of the sensor
Remarks: This function use MQResistanceCalculation to caculate the sensor resistenc (Rs).
The Rs changes as the sensor is in the different consentration of the target
gas. The sample times and the time interval between samples could be configured
by changing the definition of the macros.
**********************************************************************************
**/
float MQRead(int mq_pin) {
int i;
float rs = 0;
for (i = 0; i < READ_SAMPLE_TIMES; i++) {

rs += MQResistanceCalculation(analogRead(mq_pin));
delay(READ_SAMPLE_INTERVAL);
}
rs = rs / READ_SAMPLE_TIMES;
return rs;
}
/***************************** MQGetGasPercentage
**********************************
Input: rs_ro_ratio - Rs divided by Ro
gas_id - target gas type
Output: ppm of the target gas
Remarks: This function passes different curves to the MQGetPercentage function which
viii
»
calculates the ppm (parts per million) of the target gas.

**********************************************************************************
**/
int MQGetGasPercentage(float rs_ro_ratio, int gas_id) {
if (gas_id == GAS_LPG) {
return MQGetPercentage(rs_ro_ratio, LPGCurve);
} else if (gas_id == GAS_CO) {
return MQGetPercentage(rs_ro_ratio, COCurve);
} else if (gas_id == GAS_SMOKE) {
return MQGetPercentage(rs_ro_ratio, SmokeCurve);
}
return 0;
}
/***************************** MQGetPercentage **********************************

Input: rs_ro_ratio - Rs divided by Ro
pcurve - pointer to the curve of the target gas
Output: ppm of the target gas
Remarks: By using the slope and a point of the line. The x(logarithmic value of ppm)
of the line could be derived if y(rs_ro_ratio) is provided. As it is a
logarithmic coordinate, power of 10 is used to convert the result to non-logarithmic
value.
**********************************************************************************
**/
int MQGetPercentage(float rs_ro_ratio, float *pcurve) {
return (pow(10, (((log(rs_ro_ratio) - pcurve[1]) / pcurve[2]) + pcurve[0])));
}
int alerte() {
if (MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_LPG) > 350) {
tone(buz, 2800); // allume le buzzer actif arduino
delay(500);
noTone(buz); // désactiver le buzzer actif arduino
delay(500);
} else if (MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_CO)) {
delay(500);
delay(500);
} else if (MQGetGasPercentage(MQRead(MQ_PIN) / Ro, GAS_SMOKE)) {
delay(500);
delay(500);
}
}
ix
»
Montage en Images
x
»
Figure 38: Montage (vue globale 1)
xi
»
xii
»
xiii

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Année Universitaire :2022-2023

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

Option : GENIE ELECTROMECANIQUE

THEME : EFFICACITE ENERGETIQUE ET SECURITAIRE FACE AU

Impétrant Superviseur Encadrant

Recevez ici, l’expression de ma reconnaissance et mon profond respect.

Je remercie également toutes les enseignantes et tous les enseignants du département

À Dieu le Tout Puissant

Table des matières

3 – Circuit Imprimé et Câblages ...................................................................................................................... 65

Table des illustrations

Table des Tableaux

Table des sigles et abréviations

CEDEAO : Communauté économiques SG : Smart Grid

du gaz naturel, de l’énergie hydraulique et l’énergie nucléaire respectivement 23,1%, 16,6% et

La régulation automatique et intelligente des appareils énergétiques du bâtiment est-elle une

Notre troisième objectif spécifique a été de réaliser un modèle conceptuel, technologique et

Partie 1 : GÉNÉRALITÉS ET ÉTATS DE L’ART

Chapitre1 : Contexte Energétique

1- Contexte énergétique mondial

L’augmentation de la consommation énergétique est constante depuis le début de la révolution

2- Contexte énergétique ivoirien

2.2- Énergies Propres

3- Réseau électrique ivoirien actuel

Figure 1:Organisation des différents niveaux de tension du système électrique [7]

Chapitre 2 : Smart Grid et Caractérisation du Confort, de la

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✓ Révolutionnera non seulement le secteur de la production d’électricité, mais aussi le domaine

Figure 2: Fonctionnement des SG [9]

2- Architecture et composantes des Smart Grid

Réseau traditionnel Smart Grid

ci et une prédictibilité entre la demande et la production. De même une robustesse de réseau

Les composants technologiques de contrôle

Les composants du système de transmission de données

3- Domaines d’application des smart Grid

Les fuites de Gaz.

Partie 2 : ÉTUDE TECHNIQUE

Chapitre 3 : Efficacité Energétique

1- Estimation de consommation des appareils électroménagers

Tableau III: Tableau estimatif des consommateurs [13]

Machine à laver De 2000 4 cycles / 0,9kWh /cycle e s

Boiler 100 l De 2000

Circulateur chauf. Cent. De 40

2- Modèle de Résidence Moyen Standing et son Besoin Energétique

Figure 3: Premier étage (maison test)

Figure 4: Rez-de-chaussée (maison test)

2.1- Dimensionnement du Besoin Energétique du Rez-de-chaussée

2.2 Dimensionnement du Besoin Energétique du 1er étage

Consommation bimestrielle 16 715 780 Wh/61 jours

3- Estimation Financière du Besoin électrique de notre modèle de maison

TARIF DOMESTIQUE GENERAL 10A ET PLUS FCFA(HT TVA FCFA(TTC

Tableau VI: Calcul de facture de la consommation électrique de la maison test [16]

Le montant bimestriel de consommation théorique nominale de notre modèle de maison

4- Sources possibles d’alimentation à la satisfaction des Besoin électrique de

✓ L’énergie solaire photovoltaïque ou thermique

✓ Les biocarburants, liquides ou gazeux, issus de la transformation de végétaux comme le

La géothermie est une énergie renouvelable provenant de l’extraction de l’énergie provenant du

5- Choix de source d’alimentation à dimensionner

Chapitre 4 : Dimensionnement de panneaux solaires

1 – Principaux éléments constituant les panneaux solaires

2 – Dimensionnement et Simulations des PV cas de la maison test

Tableau VII: Appareils supportés par le PV

3 – Résultats des simulations

Figure 5: Résumé du Projet

Figure 6:Paramètres généraux de simulation

sélectionnées pour le stockage. De même, le régulateur qui permettra de faire la régulation de

/Hardware Related Macros************/

/*Software Related Macros**************/

/Application Related Macros************/