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SVJZUUJCDL a notion de « paragraphe »
est bien connue et explorée par la recherche universitaire depuis les années
quatre-vingt, tant en diachronie qu’en synchronie, notamment grâce aux
travaux sur l’espace textuel du livre ancien – manuscrits antiques et
médiévaux –, plus récemment aux études sur la ponctuation textuelle mise en
rapport avec les genres de textes et la grammaire de texte tels qu’ils se
développent puis se fixent à l’époque moderne et contemporaine
(Laufer 1985, 1989, 1990 ; Volochinov 2010 ; Bakhtine 1978, 1984 ;
Weinrich 2012). La notion de « genre de texte » a elle-même pu prospérer en
analyse de discours grâce à la prise en compte des formats physiques des
différents types de textes : non seulement dialogue, description, narration et
argumentation sont structurés différemment dans l’espace de la page en
lecture (par exemple, Adam 1990, 1999), mais la production de ces différents
textes en écriture suppose acquises les structures différentielles qui
caractérisent chacun.
2Cependant, les programmes de l’Éducation nationale, par exemple pour le
collège (Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 aout 2008, treize pages de texte
pour le français), ne signalent la notion qu’en passant. Un rapide relevé
permet de compter 37 occurrences de « texte(s) » (plus de 2 par page), 13 de
« mot(s) », 6 de « phrase(s) », mais 3 seulement de « paragraphes » et 1
d’« alinéas » :

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