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THÈSE
Présentée en vue de l’obtention du diplôme de
Réalisée au sein de
Chapitre 3 : Gestion des ressources radio pour les communications 5G- V2X 30
I. Introduction ________________________________________________________ 30
II. Allocation des ressources basée sur CGWO, GWO et PSO ________________ 30
1. Allocation des ressources basée sur CGWO, GWO et PSO ________________________ 31
a. Modèle de système _____________________________________________________ 31
Allocation des Ressources basée sur GWO ___________________________________
b. 35
Allocation des ressources basée sur CGWO __________________________________
c. 37
Allocation des ressources basée sur PSO ____________________________________
d. 38
2. Analyse de complexité _____________________________________________________ 40
a. Complexité de GWO ____________________________________________________ 40
b. Complexité de CGWO __________________________________________________ 41
c. Complexité de PSO _____________________________________________________ 41
3. Evaluation des performances _______________________________________________ 41
V. Conclusion __________________________________________________________ 61
III. Allocation des ressources pour VSCN basé sur DRL _____________________ 67
1. DRL ___________________________________________________________________ 67
2. RA-DRL ________________________________________________________________ 69
a. Modèle de système et formulation du problème _______________________________ 70
b. Méthode RA-DRL ______________________________________________________ 74
IV. Etude comparatif par simulation des méthodes de contrôle de puissance pour le
réseau femtocell _________________________________________________________ 77
1. Méthodes basées sur l’intelligence ___________________________________________ 78
a. Méthodes statiques _____________________________________________________ 78
b. Méthodes dynamiques ___________________________________________________ 79
2. Méthodes basées sur l’architecture ___________________________________________ 81
a. Méthodes distribuées ____________________________________________________ 81
b. Méthodes centralisées ___________________________________________________ 82
3. Comparaison par simulation ________________________________________________ 83
a. Comparaison entre les méthodes basées sur l’architecture _______________________ 83
b. Comparaison entre les méthodes basées sur l’intelligence _______________________ 85
V. Méthode de contrôle de puissance UAQP ________________________________ 86
1. Modèle de système et principe _______________________________________________ 86
2. Résultats expérimentaux ___________________________________________________ 90
Références _____________________________________________________ 96
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
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GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Résumé
L'un des défis majeurs des réseaux de nouvelles génération, 4G et 5G, est la gestion des
ressources radio (Radio Resource Management : RRM). En fait, RRM est un ensemble
d'algorithmes mis en œuvre pour optimiser l'utilisation du spectre. Son objectif est d'analyser
l'utilisation de l'énergie pour une consommation d'énergie productive pendant la durée de vie
du réseau, de planifier les utilisateurs en fonction de leurs besoins de performance et de leurs
exigences de qualité, et d'analyser et d'optimiser divers paramètres principalement concernés
par les gains globaux du système. Pour mener à bien notre projet, nous effectuons tout d'abord
une étude bibliographique et comparative des différentes méthodes de RRM dans 4G et 5G.
Ensuite, nous proposons deux schémas d'allocation de ressources fondés sur deux algorithmes
méta-heuristiques, qui sont Genetic Algorithm (GA) et Chaotic Grey Wolf Optimization
(CGWO) pour les communications vehicle-à-tout (Vehicle-to-Everything : V2X). L'objet de
ces méthodes est de maximiser le débit total du système tout en garantissant la Qualité de
Service (Qds) pour les Cellular User Equipments (CUEs) et les Vehicle User Equipments
(VUEs). Nous présentons, par la suite, une méthode conjointe de formation de faisceau et de
contrôle de puissance (BeamForming and Power Control : BFPC) pour les communications
V2X sur la liaison descendante. Elle tente de réduire la puissance de transmission totale du
système tout en garantissant la QdS pour les VUEs et les CUEs. Le problème est formulé
comme une optimisation non convexe que nous nous proposons de le résoudre en utilisant
Semidifinite Relaxation (SDR). Après avoir effectué une étude comparative par simulation des
méthodes de contrôle de puissance pour le réseau femtocell, nous proposons notre nouvelle
approche de contrôle de puissance dénotée Users and Applications QoS and Priorities (UAQP).
Cette méthode vise à optimiser la consommation d'énergie de la station de base Femtocell
(Femtocell Base Station : FBS) en ajustant leur puissance de transmission en fonction de deux
types de priorités, les priorités des utilisateurs et des applications. En effet, la méthode UAQP
permet aux utilisateurs de respecter leurs exigences SINR chaque fois que cela est possible, tout
en exploitant la diversité des priorités pour augmenter le débit du système.
Mots Clés : Réseaux 4G, Réseaux 5G, Communications V2X, Réseau Véhiculaire de
petites cellules, Gestion des ressources radio, Allocation des ressources, Contrôle de
puissance.
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Abstract
One of the major challenges of new generation networks, 4G and 5G, is the management
of radio resources (Radio Resource Management: RRM). In fact, RRM is a set of algorithms
implemented to optimize the use of the spectrum. Its objective is to analyze energy use for
productive energy consumption during the lifetime of the network, to plan users according to
their performance needs and quality requirements, and to analyze and to optimize various
parameters mainly concerned with the overall gains of the system. Indeed, we first carry out a
bibliographic and comparative study of the different methods of RRM in 4G and 5G. Next, we
propose two resource allocation schemes based on two meta-heuristic algorithms, which are
Genetic Algorithm (GA) and Chaotic Gray Wolf Optimization (CGWO) for vehicle-to-
everything communications (Vehicle-to-Everything: V2X). The goal of these methods is to
maximize the total system throughput while ensuring Quality of Service (QoS) for Cellular
User Equipments (CUEs) and Vehicle User Equipments (VUEs). After that, we propose a joint
method of BeamForming and Power Control (BFPC) for V2X communications on the
downlink. It aims to reduce the total transmit power of the system while ensuring the QoS for
VUEs and CUEs. The problem is formulated as a non-convex optimization that we propose to
solve it using Semidifinite Relaxation (SDR). After performing a comparative study by
simulation of power control methods for the femtocell network, we propose our new power
control approach denoted Users and Applications QoS and Priorities (UAQP). This method
aims to optimize the energy consumption of the Femtocell Base Station (FBS) by adjusting
their transmission power according to two types of priorities, the priorities of the users and of
the applications. This is because the UAQP method allows users to meet their SINR
requirements whenever possible, while exploiting the diversity of priorities to increase system
throughput.
Publications
[1] [Brahmi et al-1] I. Brahmi, F.Mhiri and F. Zarai, “Power Control Approaches in Femtocell
Networks,” International Conference on Universal Computing, Communications and Data
Engineering, UNICODE, pp. 1-6, 2018 (Publié).
[2] [Brahmi et al-2] I. Brahmi, F.Mhiri and F. Zarai, “Power Control Method based on Users
and Applications QoS Priorities(UAQP) in Femtocell Network”, 15th ACS/IEEE International
Conference on Computer Systems and Applications (AICCSA 2018), Aqaba, Jordan (Publié).
[3] [Brahmi et al-3] I. Brahmi, M. Hamdi, F.Mhiri and F. Zarai, “Semidefinite Relaxation of a
Joint Beamforming and Power Control for Downlink V2X Communications”, 15th
International Wireless Communications & Mobile Computing Conference (IWCMC 2019),
Tangier, Marocco (Publié).
[4] [Brahmi et al-4] I. Brahmi, K. Hend, and F. Zarai, “GA-based Resource Allocation for V2X
Communications”, 8th IEEE International Conference on Communications and Networking
(IEEE ComNet’2020), Hammamet, Tunisia.
[5] [Brahmi et al-5] I. Brahmi, M. Hamdi, and F. Zarai, “Chaotic GWO-based Resource
Allocation for V2X Communications”, International Journal on Communication System
(Accepté).
I. Motivations et Problématiques
Avec la prolifération massive de la demande de communications sans fil mobiles, d'appareils
intelligents avec des applications reposées sur Internet, les attentes des réseaux de nouvelles
générations, de quatrième génération (4G) et de cinquième génération (5G), ont augmenté de
plus en plus. Avec la maturation rapide de la normalisation 4G et le déploiement mondial
continu des réseaux cellulaires 4G, de vastes activités de recherche sur les technologies de
communication mobile sans fil 5G ont vu le jour dans les communautés académiques et
industrielles. L'objectif principal des réseaux 5G se concentre sur les techniques et les
mécanismes habilitants pour garantir que diverses applications sans fil contemporaines peuvent
être réalisées rapidement et de manière satisfaisante à tout moment et en tout lieu, et de
n'importe quelle manière. L'un des services les plus importants des applications sans fil 5G
réside dans la prise en charge de services multimédias riches, notamment les vidéoconférences,
la télévision mobile, le téléchargement de musique, les jeux en ligne et même les transmissions
multimédia immersives 3D. Ces services multimédias sans fil sont tous gourmands en bande
passante, en calcul et sensibles au temps, et étaient donc auparavant confinés aux réseaux
filaires tel qu'Internet, mais font maintenant des incursions dans les appareils mobiles et les
réseaux sans fil. En outre, les réseaux de nouvelles générations devraient également répondre
aux demandes de ce nombre croissant d'utilisateurs avec une meilleure qualité de service (QdS).
Vue la rareté des ressources radio, l'objectif principal des réseaux de nouvelles générations est
d'utiliser les ressources radios disponibles le plus efficacement possible [1]. En outre, le réseau
cellulaire 5G peut être considéré comme la voie vers l'internet omniprésent et le paradigme
omniprésent. D’autre part, l’Internet of Vehicles (IoV) utilise l'infrastructure réseau pour
permettre aux voitures d'être connectées aux nouvelles technologies radio et peut être pris en
charge par les réseaux 5G. De cette façon, l'intégration de Vehicle-to-Everything (V2X)
nécessite inévitablement des connexions 5G [2]. Les communications véhiculaires nécessitent
une infrastructure de communication sans fil pour toujours avoir une couverture de signal. En
effet, le réseau Véhiculaire Ad Hoc (Vehicular Ad Hoc NETwork : VANET) est le premier
réseau candidat proposé pour interconnecter des véhicules et assurer la communication de
véhicule à véhicule (Vehicle-to-Vehicle : V2V). VANET, qui utilise chaque véhicule connecté
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à Internet comme nœud, et son évolution à travers l'IoV qui rend l'Internet des objets (Internet
of Things : IoT) disponible dans les voitures, permet l'intégration des données, aidant à
maintenir la fluidité du trafic, à gérer les flottes, à éviter les accidents et à divertir ou localiser
les utilisateurs partout et à tout moment [3]. Toutefois, ce réseau reste toujours limité par sa
couverture et on a besoin toujours d’un réseau étendu qui permet la communication V2V. Les
réseaux de nouvelles générations répondent à ces besoins. En effet, le réseau cellulaire 5G
apparaît comme une nouvelle alternative solide pour permettre de telles connexions, de manière
fiable, sécurisée et rapide, en fournissant l'IoV, ainsi que l'intégration des scénarios V2X. Le
réseau 5G devrait être en mesure de répondre aux exigences des futures applications IoV et
d'offrir des systèmes de transport intelligents (Intelligent Transport Systems : ITS) dans
plusieurs scénarios impliquant une mobilité élevée, une topologie de réseau dynamique et un
volume de données élevé [4]. Le confort d'avoir des véhicules, des objets et des personnes
entièrement connectés constitue l'objectif principal des technologies IoV et V2X.
A cause de l’évolution des technologies d'accès radio, les ressources radio deviennent rares
pour les réseaux de nouvelles générations. Cependant, en tenant compte de la croissance rapide
de la demande de services, les futurs systèmes de communication sans fil évolués devraient
fournir une couverture large bande mobile omniprésente permettant de prendre en charge des
débits de données plus élevés. Par conséquent, il apparait crucial de savoir comment répondre
à la demande accrue avec des ressources limitées. Comme dans tout autre type de réseau, la
gestion de puissance et des ressources radios pour les réseaux de nouvelles générations reste
toujours en question. En effet, la gestion des ressources radio (Radio Resource Management :
RRM) prend en compte plusieurs mécanismes tels que : l’allocation des ressources radio, le
contrôle de puissance, le contrôle de congestion, l’ordonnancement, etc. Pour cela, plusieurs
techniques ont été proposées pour faire la RRM dans ces réseaux.
Dans notre thèse, nous nous intéressons à deux mécanismes de RRM dans les réseaux 4G
et 5G qui sont : l’allocation des ressources et le contrôle de puissance.
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Cette base théorique était importante pour deux raisons. Premièrement, elle a permis la
formulation et la proposition des nouvelles contributions présentées dans cette thèse. De plus,
il était nécessaire de déterminer les modèles qui seraient implémentés dans le simulateur utilisé
dans nos études. L'évaluation des performances des systèmes de communication sans fil
utilisant uniquement une approche mathématique analytique est une tâche très complexe. Cela
est dû au fait que de nombreux phénomènes physiques, tels que la variabilité temporelle du
canal de la radio mobile et les évanouissements dans les domaines spatiaux et temporels, sont
très difficiles à aborder mathématiquement. Pour cette raison, les simulations au niveau du
système sont largement utilisées pour évaluer des aspects tels que la planification du système,
le dimensionnement et l'ajustement de techniques et d'algorithmes. En fait, les simulations
permettent de modéliser le système avec un niveau de détail élevé, ce qui permet de valider des
algorithmes spécifiques. Dans le cadre de cette thèse, les simulations sont utilisées avec deux
objectifs :
1) la validation des propositions (hypothèses) inhérentes aux algorithmes proposés de RRM.
2) l'évaluation de la performance et la comparaison des techniques de gestion des ressources
radio correspondantes.
À cette fin, un simulateur au niveau du système à temps discret a été développé à l'aide du
logiciel de simulation Matlab. Les techniques et les structures RRM proposées et étudiées dans
cette thèse ont été implémentées dans cet outil de simulation. Le simulateur implémente
plusieurs modules qui émulent le comportement d'entités réelles impliquées notamment dans la
transmission de liaison descendante dans un système Femtocell, et en particulier dans le LTE.
L'évaluation de la performance des stratégies de RRM proposées dans cette thèse est fondée
sur l'analyse statistique des résultats de la simulation. Les scénarios de simulation étudiés dans
ce travail sont simulés plusieurs fois afin d'obtenir une confiance statistique fiable. Le
simulateur est flexible en ce sens, que chaque instantané, peut avoir des durées différentes en
fonction de notre objectif.
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Chapitre 2 présente une description générale des réseaux de nouvelles générations ainsi que
des problèmes de RRM et des solutions pour les communications V2X. Les sujets abordés dans
ce chapitre sont: présentation des réseaux de nouvelles générations: 4G, 5G et 6G et les
communications V2X et certains sujets de taxonomie et de recherche ouverts associés aux
techniques de RRM. Pour ce dernier type de communications; certains outils d'optimisation
proposés dans la littérature capables de résoudre le problème d’allocation des ressources. Tout
au long de ce chapitre, nous soulignons les choix que nous avons faits concernant les pistes de
recherche que nous aurions pu prendre.
Chapitre 3 examine l'utilisation des deux algorithmes d'optimisation méta-heuristiques pour
résoudre le problème d’allocation des ressources pour les communications V2X, à savoir GA
et CGWO. Pour GA, il est comparé à un algorithme optimale noté OCRA et pour CGWO, il est
comparé à deux autres algorithmes d’optimisation méta-heuristiques qui sont GWO et PSO.
Dans cette section, nous proposons d'appliquer le principe des deux algorithmes pour maximiser
le débit total du réseau tout en garantissant le QdS pour les CUEs et les VUEs. La performance
des méthodes proposées est évaluée au moyen de comparaisons et des simulations. Pour le
contrôle de puissance, une méthode de Formation de faisceau et de contrôle de puissance
(BFPC) est proposée.
Chapitre 4 aborde le sujet de RRM dans VSCN et pour le réseau femtocell également.
D’abord, une méthode d’allocation des ressources basée sur l’apprentissage par renforcement
approfondi (Deep Reinforcement Learning : DRL) a été proposée. Ensuite, nous choisissons de
travailler sur un réseau femtocell sans concept de réseau véhiculaire. La méthode proposée est
notée UAQP et elle est basée sur deux types de priorités : la fréquence de visite des utilisateurs
et ces types d’applications (temps réel ou non temps réel). Pour l’allocation des ressources, nous
avons proposé une méthode pour les réseaux VSCN qui est basée sur l’apprentissage par
renforcement profond. Cette nouvelle approche nommée Resource Allocation based Deep
Reinforcement Learning (RA-DRL), est basée sur l'apprentissage par renforcement approfondi
et a pour objectif de maximiser le débit total de système tout en minimisant la latence et
l’interférence. En effet, deux scénarios ont été considérés : dans le premier scénario, nous
prenons en compte des véhicules en mouvement dans une auto-route tandis que dans le second
scénario, nous prenons des véhicules en mouvement avec des bus urbains. Pour le premier
modèle, deux contraintes sont considérées : une latence et une fiabilité minimales pour les
VUEs. Pour le second modèle, les contraintes considérées pour les VUEs sont : des
interférences inter-VSC minimales et un délai minimum.
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Chapitre 5 récapitule les principales conclusions de la thèse. Enfin, quelques perspectives pour
les travaux futurs sont énumérées.
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I. Introduction
Les systèmes de communications mobiles ont considérablement évolué durant ces dernières
années. Ce fait a encouragé le déploiement de plusieurs systèmes ou réseaux cellulaires multi
technologique. La QdS offerte aux utilisateurs mobiles s’améliore d’un système à l’autre.
L’objectif de ce chapitre est de faire une synthèse sur les réseaux de nouvelles générations et le
concept de RRM dans ces réseaux. Ce chapitre détaille les réseaux de nouvelles générations,
4G et 5G, et l’étude de l’existant des différentes méthodes de gestion des ressources radio dans
ces réseaux, plus précisément, une étude comparative des méthodes de contrôle de puissance et
d’allocation des ressources pour 4G et 5G.
1. De LTE-3GPP à 5G
En télécommunication, la 4G est la quatrième génération des standards pour les réseaux qui
contiennent le Long Term Evolution (LTE) Release 8 [4] et LTE-Advanced (LTE-A) Release 9
[5] et Release 10 [6].
LTE est une technologie émergente de réseau d'accès radio, une évolution du système universel
de télécommunication mobile normalisé dans le cadre du 3GPP. LTE-A est une amélioration
de LTE. LTE / LTE-A est planifié pour prendre en charge tout le trafic basé sur le protocole
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Internet (Internet Protocol : IP). À la lumière des progrès technologiques, les médias proposés
via les réseaux sociaux et d'autres applications deviennent de plus en plus riches en contenu, le
volume de trafic par abonné s'accélérant à un rythme rapide. Un autre facteur contribuant à
l'augmentation du contenu de données est le développement de nouveaux services, notamment
la télévision mobile, les solutions d'apprentissage en ligne et les jeux en ligne. LTE est un projet
mené par l'organisme de standardisation 3GPP visant à rédiger les normes techniques de la
future 4G en téléphonie mobile. Elle permet le transfert de données à très haut débit, avec une
portée plus importante, un nombre d’appels par cellule supérieur (zone dans laquelle un
émetteur de téléphonie mobile peut entrer en relation avec des terminaux) et une latence plus
faible. En théorie, elle permet d’atteindre des débits de l’ordre de 50 Mbps en lien ascendant et
de 100 Mbps en lien descendant, à partager entre les utilisateurs mobiles d'une même cellule.
Le LTE utilise les technologies : accès multiple par division de fréquence orthogonale
(Orthogonal Frequency Division Multiple Access : OFDMA), accès multiple par division de
fréquence à porteuse unique (Single Carrier OFDMA : SC-FDMA) et sortie multiple à entrées
multiples (Multiple Input Multiple Output : MIMO). LTE utilise OFDMA pour la liaison
descendante et SC-FDMA pour les transmissions de données en liaison montante [7]. Par
rapport à l'accès multiple par répartition en code (Code Division Multiple Access : CDMA),
l'OFDM présente les avantages de la robustesse contre les évanouissements sélectifs en
fréquence, une flexibilité spectrale supérieure, une mise à l'échelle de la bande passante et une
architecture de récepteur efficace. L'OFDM est mieux adapté au MIMO. Les exigences de
liaison montante LTE diffèrent de celles de la liaison descendante en raison de la faible
consommation d'énergie requise pour l'équipement utilisateur (User Equipment : UE). SC-
FDMA [8] est choisi pour la liaison montante car il combine les techniques à faible PAR des
systèmes de transmission à porteuse unique, tels que le CDMA avec la résistance multivoies et
l'allocation de fréquence flexible de l'OFDMA.
Le LTE-A est une évolution du LTE, qui vise à améliorer l'accès radio LTE en termes de
performances et de capacités du système. Dans LTE-A, l'accent est mis sur une capacité plus
élevée : la force motrice pour poursuivre le développement du LTE vers LTE-A était de fournir
des débits plus élevés de manière rentable et, en même temps, de répondre complètement aux
exigences fixées par l'ITU pour les IMT Avancé (International Mobile Telecommunications-
Advanced : IMT-A) [9], également appelé 4G. Le système IMT-A permettra d'accéder à une
large gamme de services de télécommunications, y compris des services mobiles avancés, pris
en charge par des réseaux mobiles et fixes, qui sont de plus en plus basés sur les paquets. Les
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systèmes IMT avancés prendront en charge les applications à mobilité faible et une large
gamme de débits de données, conformément aux demandes de service dans un environnement
multiutilisateurs, 100 Mbits/s pour les conditions de mobilité élevée et 1 Gbit/s pour les
conditions de faible mobilité. Les systèmes IMT avancés prennent en charge les applications à
mobilité faible et une large gamme de débits de données conformément aux demandes des
utilisateurs et des services dans plusieurs environnements d'utilisateurs. IMT-A a également des
capacités pour des applications multimédias de haute qualité dans une large gamme de services
et de plates-formes, offrant une amélioration significative des performances et de la QdS. Dans
LTE-A, Carrier Aggregation (CA) a été identifié comme une technologie clé pour répondre
aux exigences IMT-A. La nécessité d'une autorité de certification dans LTE-A découle de la
nécessité de prendre en charge des bandes passantes plus grandes que celles prises en charge
dans LTE tout en garantissant la compatibilité descendante avec LTE. Le LTE-A peut exploiter
les attributions de spectre jusqu'à 100 MHz en agrégeant plusieurs porteuses de composants
pour fournir la bande passante nécessaire. Pour un terminal LTE Release-8, chaque porteuse
composante apparaîtra comme une porteuse LTE, tandis qu'un terminal LTE-A peut exploiter
la bande passante totale agrégée [10]. Mais l'accès à de grandes quantités de spectre contigu, de
l'ordre de 100 MHz, n'est pas toujours possible. Du point de vue de la bande de base, il n'y a
pas de différence si les porteuses composantes sont contiguës en fréquence ou non. Cela
pourrait permettre d'agréger des fragments de spectre non contigus en allouant différents
fragments à différents porteurs de composants. Pour un terminal LTE-A capable de recevoir
plusieurs porteuses composantes, il peut être suffisant que les signaux de synchronisation ne
soient disponibles que sur l'une des porteuses composantes. Par conséquent, un opérateur peut,
en activant / désactivant ces signaux, contrôler la partie du spectre qui devrait être accessible
aux terminaux LTE [9].
LTE-A prend également en charge des vitesses de mobilité plus élevées allant jusqu'à 350-500
km / h. L'utilisation de nœuds de relais améliore considérablement le système couverture à un
coût réduit [4]. Afin de faire face à l'explosion du trafic mobile, LTE-A utilise de petites cellules
à faible coût pour améliorer la capacité du système. L'utilisation de petites cellules améliore
également l'expérience utilisateur en réduisant la distance de réception d'émission. Le goulot
d'étranglement le plus évident pour le réseau actuellement déployé face à l'augmentation du
trafic est la rareté du spectre de fréquences. Ce défi peut être surmonté en utilisant le vaste
spectre dans la bande millimétrique du réseau mobile 5G pour prendre en charge les services
de communication multi-gigabits.
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L'évolution vers la 5G peut être réalisée soit par des améliorations continues du réseau d'accès
radio LTE, soit par le développement d'une nouvelle technologie de réseau d'accès radio qui
s'écarte des concepts de LTE. Les améliorations continuent de LTE se concentreront
principalement sur d'autres améliorations des petites cellules et d'autres améliorations
cellulaires générales pour au-delà de la version 13. Aussi, La définition d'une nouvelle
technologie d'accès radio (Radio Access Technologie : RAT) devrait donner la priorité à la
réalisation de plus de gains par rapport à la rétrocompatibilité avec LTE.
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communications et les applications sur les véhicules autonomes. Elle peut permettre des
échanges d'informations entre les véhicules et d'autres infrastructures et personnes. Elle peut
également fournir un environnement plus confortable et plus sûr et une connaissance précise du
trafic. Le trafic peut être amélioré, réduisant la pollution et les taux d'accidents. Le réseau
cellulaire peut être associé au V2X en tant que base communicante pour offrir une sécurité
routière améliorée et une conduite autonome, ainsi que pour offrir les connexions IoV [4]. La
version 15 du 3GPP prend en charge les communications et les applications V2X sur les
véhicules autonomes par l'évolution de l'antenne MIMO et des ondes millimétriques (millimeter
wave: mmWave) [13], [14]. Les communications V2X permettent les échanges d'informations
entre les véhicules et d'autres infrastructures et les personnes (choses et / ou humains),
fournissant aux véhicules des connaissances précises sur l'environnement. Le développement
des communications V2X doit garantir des niveaux de fiabilité et l'évolutivité du réseau à
mesure que la charge de données augmente.
L'architecture des générations précédentes de systèmes de communication mobile (2G, 3G, 4G)
était de nature centralisée et monolithique, car elle reposait principalement sur l'acheminement
de trafic interhumain sur un nombre limité de types de services (tels que la large bande mobile,
la voix service et SMS). Contrairement à cela, les systèmes 5G émergents devront couvrir un
nombre beaucoup plus élevé de services, de trafic et de types d'utilisateurs, prenant en charge
le haut débit mobile amélioré (enhanced Mobile BroadBand : eMBB), les communications
massives de type machine (massive machine-type communications : mMTC) et les
communications ultra-fiables et à faible latence uRLLC, répondant aux exigences des industries
verticales, tels que l'automobile, la fabrication et le divertissement. Les principes d'architecture
hérités ne seront pas suffisants pour couvrir les exigences d'évolutivité et de flexibilité de ces
nouveaux cas d'utilisation de réseaux 5G [15].
L’architecture de 5G est donnée par Figure 2.2.
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les réseaux actuellement déployés sont déployés dans une bande de fréquences de 1 à 3 GHz,
ce qui ne répond finalement pas aux exigences multi-gigabits des futurs services de
communication tels que la vidéo ultra haute définition (Ultra-High Definition Video : UHDV).
La bande de fréquence mmWave de 30 à 300 GHz offre une bande passante énorme et par
conséquent une extension de spectre pour les réseaux mobiles. Les communications
millimétriques dans les bandes 28, 38, 60 GHz et en bande E (71–76 et 81–86 GHz) joueront
un rôle essentiel dans les applications 5G telles que l'accès aux petites cellules, l'accès cellulaire
et le backhaul sans fil. Certaines technologies d'accès radio clés qui ouvriront la voie aux
communications mobiles 5G comprennent [18] :
o Améliorations supplémentaires des petites cellules de faible puissance pour
fournir une densification du réseau,
o L'utilisation d'un MIMO massif et d'un grand nombre d'antennes miniaturisées
à des fréquences élevées mmWave pour fournir une augmentation significative
de l'efficacité spectrale et du débit utilisateur,
o Utilisation de nouvelles techniques d'accès telles que l'OFDM filtré et l'accès
multiple à code fragmenté (Sparse Code Multiple Access : SCMA) pour
améliorer l'efficacité du système, prendre en charge les économies d'énergie,
réduire la latence et la connectivité massive,
o Utilisation de schémas de codage plus efficaces tels que les codes Polar, qui
peuvent atteindre la capacité de Shannon en utilisant un codeur simple et un
décodeur d'annulation successif pour une grande taille de bloc de code. Une
autre perspective du codage en 5G consiste à utiliser le codage réseau pour la
gestion des interférences, ce qui peut améliorer la sécurité, le débit et la
robustesse du routage des informations à travers le réseau,
o L'utilisation du duplex intégral pour prendre en charge les communications
bidirectionnelles sans utilisation de temps ou de fréquence duplex devrait
doubler la capacité du système et réduire la latence,
o Utilisation du fonctionnement du réseau auto-organisateur pour une gestion
rentable de la densification massive du réseau. Le concept de communication de
périphérique à périphérique qui permet une communication directe entre des
périphériques proches dépendra des opérations de réseau autoorganisées.
• Outre les nombreux avantages offerts par les réseaux de nouvelles générations (par
exemple, des débits et une fiabilité de données plus élevés, une latence plus faible et
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une capacité accrue), de nombreux défis doivent être relevés pour en assurer le succès.
De nombreux problèmes doivent être étudiés dans les réseaux 4G et 5G tels que la RRM,
l’allocation des ressources, le contrôle de puissance, etc. Dans notre thèse, nous nous
intéressons à deux mécanismes essentiels de RRM dans 4G et 5G qui sont : l’allocation
des ressources et le contrôle de puissance.
Dans les deux prochaines sections, nous allons présenter quelques méthodes de contrôle de
puissance et l’allocation des ressources pour les réseaux de nouvelles générations.
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1. RRM dans 4G
RRM est une fonction au niveau application de l'eNB qui garantit l'utilisation efficace des
ressources radio disponibles en contrôlant et en gérant leur affectation. Les eNB intégrés dans
le réseau 4G sont responsables de la commutation transparente entre les différentes technologies
et canaux. Une telle décision de commutation est souvent affectée par plusieurs paramètres
telles que la bande passante disponible, la charge souhaitée, les interférences entre canaux,
disponibles rapport signal sur bruit, évanouissement, puissance de liaison descendante, etc. La
commutation régulière entre les canaux entraîne un gaspillage d'une partie de la bande passante
dans le signal de commande, tandis que la commutation retardée entraîne un faible taux de
livraison de paquets et par conséquent un faible débit de données.
La RRM est l'un des éléments clés pour atteindre et fournir une bonne QdS en LTE / LTE-A.
La QdS est importante d’un large éventail de points de vue, y compris ceux des fournisseurs et
des opérateurs de télécommunications. Du point de vue du fournisseur de services, la
différenciation des services et la différenciation des abonnés sont des facteurs importants dans
les réseaux. En tant que tels, les opérateurs de réseau et les fournisseurs de services s'emploient
à développer un mécanisme de gestion des ressources améliorées pour soutenir cette
différenciation et cette demande. Les fonctions RRM sont chargées, entre autres, du contrôle
d'admission et de la configuration des supports radio, du contrôle de la mobilité et de l'allocation
des ressources.
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1 RB
Utilisateur B
Fréquence 7 Symboles
1 slot= 0.5 ms
Temps
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détaillé plus que 20 références dans ce contexte. Plusieurs autres méthodes sont basées sur des
fonctions utilitaires pour résoudre le problème d’allocation des ressources dans 4G-LTE.
Plusieurs méthodes sont basées sur des fonctions d’utilités telles que dans [24]-[27]. Les auteurs
dans [24] ont proposé une méthode basée sur une politique d'équité proportionnelle à l'utilité,
où l'équité entre les utilisateurs est exprimée en pourcentage d'utilité (c'est-à-dire la satisfaction
de l'utilisateur avec le service) des applications correspondantes. L’objectif de la méthode
proposée est d'allouer les ressources aux utilisateurs avec une priorité donnée aux utilisateurs
de l'application adaptative en temps réel. En outre, une allocation de ressources minimale pour
les utilisateurs avec un trafic élastique et inélastique doit être garantie. Les auteurs dans [25],
les auteurs ont proposé une formulation d'optimisation équitable proportionnelle de l'utilité pour
les réseaux sans fil à SINR élevé en utilisant une architecture d'utilité max-min. Dans [26] et
[27], les auteurs ont présenté une formulation d'optimisation non convexe pour la maximisation
des fonctions d'utilité dans les réseaux sans fil. Ils ont utilisé, à la fois, des fonctions d'utilité
élastiques et sigmoïdales, et ont proposé un algorithme distribué pour le résoudre lorsque l'écart
de dualité est nul. Mais l'algorithme ne converge pas vers la solution optimale pour un écart de
dualité positive. Une heuristique d'allocation équitable est incluse pour assurer la stabilité du
réseau, ce qui a abouti à une utilité agrégée élevée. Pour les trois travaux proposés dans [28]-
[30]. La méthode proposée dans [28] est basée sur les réseaux de neurones. Pour [29], elle
permet l’allocation des ressources optimales pour les systèmes LTE-A avec agrégation de
porteuses et dans [30] L'algorithme de distribution du taux d'agrégation des transporteurs est
utilisé pour attribuer les transporteurs entre les utilisateurs transporteurs.
b) Contrôle de puissance
La puissance d'émission radio détermine la zone de couverture d'une cellule radio. Les
terminaux utilisateurs (User Terminal : UT) sont supposés être répartis uniformément dans une
cellule (densité d'utilisateurs constante), par conséquent les UT apparaissent dans toutes les
plages de distance du BS à proximité de la BS jusqu'à la frontière de la cellule. Cela signifie
qu'une large gamme de valeurs de perte de chemin apparaîtra. Le mécanisme de contrôle de
puissance dans LTE et LTE-A ajuste la puissance de transmission sur les différentes ressources
de fréquence pour améliorer les performances du système. L'allocation de puissance varie d'une
cellule à l'autre. Il peut également être spécifique à l'appareil et a un impact sur le débit de
données, ce qui affecte l'expérience utilisateur. Pour l'OFDMA, la décision sur quel sous-canal
choisir pour quel UT, est prise par la tâche d'affectation dynamique de sous-porteuse (Dynamic
Subcarrier Assignment : DSA) d'un planificateur de ressources radio. Il sélectionne
IBTISSEM BRAHMI 19
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IBTISSEM BRAHMI 20
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méthode de Taguchi qui exploite les dépendances mutuelles des différents liens, est proposée
dans [42]. Un algorithme de contrôle de puissance de liaison montante pour les réseaux de relais
avancés LTE pour améliorer la zone de couverture est proposé dans [43].
2. RRM pour 5G
Bien que la portée des fonctions RRM dans 5G soit similaire à celle de LTE, il existe des
différences importantes dans leur réalisation en raison des nouvelles fonctionnalités fournies
avec la 5G tels que le découpage du réseau (network slicing), la formation de faisceaux
(beamforming), les parties de bande passante, l'allocation de ressources à faible latence, et la
mobilité intra-cellule / inter-faisceaux [44]. Pour 5G, on va s’intéresser précisément aux
communications V2X.
IBTISSEM BRAHMI 21
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chaque véhicule sont enregistrés par chaque véhicule dans ses informations d'état de canal car
ces informations sont utilisées par les véhicules pour estimer le libre lors de leur propre
réservation afin de minimiser la collision de paquets. Pour plus de détails sur la sélection et la
resélection, leurs principes sont les suivants. Un véhicule réserve le (s) sous-canal (s)
sélectionné (s) pour un certain nombre de transmissions de paquets de compteur de resélection
consécutives qui est défini de manière aléatoire entre les deux valeurs 5 et 15. Cette dernière
valeur est incluse par le véhicule dans les informations de contrôle de liaison latérale. Après
chaque envoi, le compteur de resélection est décrémenté d’un et dans le cas où il devient nul ou
bien si le paquet à transmettre ne rentre pas dans le ou les sous-canaux précédemment réservés,
de nouvelles ressources sont sélectionnées et réservées avec la probabilité 1-P. Les véhicules
ont des valeurs P comprises entre 0 et 0,8. Le compteur de resélection est sélectionné au hasard
une fois que de nouvelles ressources sont réservées. Les paquets peuvent être envoyés toutes
les 100 sous-trames, c'est-à-dire 10 paquets par seconde ou en multiples de 100 sous-trames,
c'est-à-dire jusqu'à un nombre minimum de 1 paquet par seconde.
Diverses études intéressées à l'allocation des ressources en mode 4 de V2X. Nous avons classé
ces méthodes en : approches basées sur les modifications SPS, approches basées sur les clusters
et approches basées sur des cartes et autres approches. Les auteurs de [50] ont discuté du
problème d'allocation des ressources dans les communications V2V basées sur LTE et ont
proposé un nouveau schéma de sélection des ressources autonomes pour les communications
V2V urbaines. Le schéma proposé est une amélioration de l'algorithme SPS et vise à minimiser
les interférences entre les VUEs en fonction de leurs directions d'en-tête et en utilisant la
collision de ressources et l'émission dans la bande. Les auteurs ont indiqué que la méthode
proposée dans [51] résout le problème non résolu dans S-SPS qui apparaît lorsque plusieurs
véhicules sélectionnent le même sous-canal en même temps, ou lorsque d'autres véhicules sont
entrés dans la plage de sensibilisation avec les mêmes ressources allouées. [52] et [53]
proposent des méthodes qui permettent d'améliorer SPS par le fait qu'elles répondent à ces
faiblesses qui sont : manque de coordination parfaite dans les ressources de sélection en raison
de la mobilité des véhicules, en raison de la fonction semi-duplex des unités embarquées, ces
VUEs ne peuvent pas détecter une collision en cours ou décodage du paquet reçu, en cas de
mauvaise sélection de ressource. Cette décision est maintenue pendant toute une période de
réservation de ressource, sans aucune indication sur le VUE émetteur qui ne peut pas détecter
les collisions récurrentes en cours et réagir en conséquence. Deux schémas de resélection de
ressources basées sur la détection pour V2V ont été proposés dans [54] et [55]. Les auteurs de
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[56], [57], [58], [59], [60], [61] et [62] choisissent d'appliquer le cluster afin d'allouer des
ressources pour les communications V2X et les réseaux ad hoc de véhicules. Les travaux en
[56], [57], [58] et [59] s'intéressaient à l'allocation des ressources dans V2X et proposaient
quatre méthodes dénotées, respectivement, Partage de blocs de ressources basé sur cluster et
allocation de puissance (CROWN), ressource basée sur cluster allocation pour les
communications V2V, schéma de sélection des ressources en cluster pour 5G V2X et schéma
de routage en cluster à deux niveaux pour les communications 5G V2X. Les trois premières
méthodes ont proposé d'utiliser une tête de cluster tandis que la dernière méthode contient deux
niveaux de tête de cluster. Les auteurs de [63] ont proposé un mécanisme de resélection de
ressources basées sur MAP pour V2X autonome noté MAP-RP. Cette méthode est basée sur
une carte embarquée et vise à améliorer les performances V2V.
Pour le mode 3, également appelé mode planifié ou contrôlé, les ressources à utiliser pour les
communications à courte portée par chaque véhicule sont définies par le réseau. Pour cette
raison, il est nécessaire dans ce mode, que les véhicules soient recouverts de certains eNodeB
et que plusieurs informations soient échangées entre les nœuds et les contrôleurs pour permettre
de bonnes transmissions. Ainsi, dans ce mode, la sélection et l'ordonnancement des ressources
radio se font de manière centralisée à l'eNodeB [64]. Pour ce mode, nous considérons la
classification suivante pour les différentes approches : approches prenant en compte la QdS,
approches basées sur les positions des mobiles, approches basées sur des graphes et autres. Dans
[65], les auteurs ont proposé un nouveau schéma d'allocation des ressources pour les réseaux
cellulaires V2X mode 3 visant à maximiser le nombre de liaisons véhiculaires tout en
garantissant la QdS pour les utilisateurs cellulaires. Le schéma proposé surpasse deux autres
algorithmes proposés dans [66] et [50] notés respectivement algorithme 1 et algorithme 2. En
effet, cela est dû au fait que la méthode de [65] vise à minimiser le taux d'interruption des
liaisons véhiculaires en maximisant le nombre de liaisons véhiculaires autorisées qui atteignent
le SINR cible minimum tandis que les algorithmes 1 et 2 visent à maximiser le débit de données
total de liaisons véhiculaires, sans tenir compte de leurs exigences minimales de SINR cibles.
Il en résulte un SINR élevé atteint par des liaisons véhiculaires avec un gain de canal élevé,
tandis que d'autres liaisons véhiculaires, avec un gain de canal inférieur, n'atteignent pas le
SINR cible. Ainsi, le taux d'interruption minimal des liaisons véhiculaires n'est pas garanti par
l'algorithme 1 ou l'algorithme 2. Les auteurs de [67] s'intéressent à la gestion des ressources
contrôlée par le réseau basée sur la connaissance de la position des véhicules par le réseau et
proposent une nouvelle approche basée sur le concept de réutilisation de la distance. Le schéma
IBTISSEM BRAHMI 23
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proposé adopte une méthodologie de coloration des graphes pour l'allocation des ressources
dans la couverture, basée sur le concept de distance de réutilisation en mode C-V2X-3, visant
à atteindre la distance de communication maximale avec une QdS donnée. Les auteurs de [68]
ont proposé une allocation centralisée des ressources sensibles aux interférences pour les
communications de diffusion D2D qui vise à réduire les interférences entre les utilisateurs D2D
et à optimiser le nombre de conflits entre les utilisateurs D2D et en même temps à réduire les
groupes D2D en modifiant les performances les uns des autres.
Les approches proposées dans [69,70, 71] et [72] combinent les modes centralisé et distribué
ensemble. De plus, les auteurs ont combiné le schéma d'allocation des ressources partagées et
dédiées, c'est-à-dire permettant aux utilisateurs d'utiliser les ressources radio dans les deux
modes, centralisées et distribuées simultanément.
b) Contrôle de puissance
Pour atténuer les interférences intercellulaires et maximiser l'efficacité énergétique de
l'appareil, le contrôle de la puissance a été étudié. Dans les réseaux 5G, le contrôle de la
puissance pour l'efficacité énergétique peut être effectué de manière centralisée ou décentralisée
(ou distribuée).
Le contrôle de puissance conjoint dans le MIMO massif a été introduit dans [73]. Cette
approche a conduit à un surcoût réduit en raison d'un échange limité d'informations d'état de
canal entre les BS participant à la commande de puissance conjointe. Le système de contrôle
de puissance conjoint a conduit à une performance améliorée mesurée par le SINR. Les auteurs
dans [74], [75] et [76] ont proposé d’appliquer l'apprentissage profond et apprentissage par
renforcement pour assurer le contrôle de puissance dans les réseaux mobiles 5G. Les auteurs
dans [77] ont proposé des algorithmes centralisés qui sont garantis pour converger, avec une
complexité de calcul abordable, vers un point de Karush – Kuhn – Tucker des problèmes
d'optimisation non convexes considérés. De plus, des conditions de faisabilité de forme fermée
sont dérivées. Dans le scénario centré sur l'utilisateur, la théorie des jeux est utilisée pour étudier
les équilibres du réseau et pour dériver des algorithmes de contrôle de puissance convergents,
qui peuvent être mis en œuvre de manière entièrement décentralisée. une allocation conjointe
des ressources, une association d'utilisateurs et un contrôle de la puissance pour les réseaux
hétérogènes 5G LTE, est proposée dans [78] .En effet, la méthode développée est un cadre
visant à optimiser conjointement l'efficacité énergétique, l'efficacité du spectre et la longueur
de la file d'attente pour les transmissions en liaison descendante avec un examen global et
complet de l'attribution dynamique des RBs, des porteuses de composants, des schémas de
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RRM pour 4G
Réf Principe Avantages Inconvénients
[24] Basée sur une politique L’ajout de principe de L’exigence de QdS
d'équité proportionnelle à l'UPF (Utility ne peut pas être
l'utilité, où l'équité entre Proportional Fairness) satisfaite pour
les utilisateurs est est en mesure de certaines paires
exprimée en pourcentage satisfaire le débit d'utilisateurs
d'utilité (c'est-à-dire la demandé et principalement
satisfaction de l'utilisateur d'augmenter le taux de dans des scénarios
avec le service) des satisfaction lorsqu'il y surchargés.
applications a des ressources radio
correspondantes disponibles entre
plusieurs connexions.
[25] Méthode basée une L’utilisation de l’UPF L'existence de
formulation d'optimisation empêche les divers types
équitable proportionnelle oscillations dans le d'applications
Allocation des ressources
IBTISSEM BRAHMI 25
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IBTISSEM BRAHMI 26
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de problèmes de décision
et a pour objectif de
maximiser l'utilité de
transmission totale avec un
compromis entre le débit
du réseau et la
consommation d'énergie.
[33] L'algorithme proposé vise Performances en Pour une puissance
à maximiser le nombre de termes de plusieurs de transmission
liaisons véhiculaires tout facteurs, tels que maximale, le taux
en satisfaisant la QdS des l'exigence de QdS des de coupure des
utilisateurs cellulaires. liaisons cellulaires et liaisons
véhiculaires, la véhiculaires
puissance de augmente.
transmission
maximale,
l'emplacement de la
BS, le nombre de
liaisons cellulaires et
véhiculaires, la bande
passante du système et
la vitesse du véhicule
sur le taux de coupure
des liaisons
véhiculaires.
RRM pour 5G
Réf Principe Avantages Inconvénients
[50] L'algorithme proposé Contrairement à la L’utilisation
vise à trouver la plupart des autres d'algorithmes méta-
solution globalement méthodes méta- heuristiques nécessite
Allocation des ressources
IBTISSEM BRAHMI 27
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IV. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les réseaux de nouvelles générations 4G et 5G tout en
s’intéressant aux réseaux 4G et 5G et les communications V2X. Nous avons présenté,
également, des travaux existants de gestion des ressources radio dans les réseaux 4G et 5G.
IBTISSEM BRAHMI 28
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Nous avons, de même, avancé une présentation approfondie et une classification rigoureuse des
IBTISSEM BRAHMI 29
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I. Introduction
Dans ce chapitre, nous abordons la question d’allocation des ressources pour les
communications V2X. En effet, le principe des algorithmes méta-heuristiques est appliqué pour
résoudre ce problème. Nous proposons d’utiliser l’algorithme génétique (Genetic Algorithm :
GA), l’algorithme d’optimisation des loups gris (Grey Wolf Optimizer : GWO) et l’algorithme
GWO chaotique (Chatic GWO : CGWO) et l’algorithme d’optimisation des particules des
essaims (Particle Swarm Optimization : PSO).
IBTISSEM BRAHMI 30
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a. Modèle de système
Nous proposons d'étudier le problème d'allocation des ressources pour les réseaux V2X. Nous
classons les VUEs en safety VUEs et non-safety VUEs et les CUEs en real-time CUEs et non-
real-time CUEs, en fonction de leurs types d’applications. Le modèle proposé vise à maximiser
le débit total du système tout en garantissant la QdS pour les CUEs et les VUEs. CGWO est un
algorithme méta-heuristique et évolutif. Il est utilisé pour résoudre le problème d'allocation des
ressources dans les communications V2X. Enfin, des comparaisons entre le schéma proposé et
deux autres algorithmes méta-heuristiques, à savoir PSO et GWO pour l'allocation des
ressources, sont effectuées. Comme illustré à la Figure 3.1, nous considérons un scénario de
communication à cellule unique avec un réseau hybride, qui contient des CUEs et des VUEs.
Notez que 𝐶̂ = {1….C} représente l'ensemble des CUE. V ̂ = {1… ..V} représente l'ensemble des
VUEs. L'ensemble des CUE est divisé en deux types ; real-time CUEs et non-real-time CUEs,
notés Œ = {1… CR} et Æ = {1… CN}, respectivement. Ainsi, CR + CN = C. L'ensemble des
VUEs est divisé en deux types, safety VUEs et les non-safety VUEs, notés par Ŝ = {1… .S} et
Ť= {1….T}, respectivement. S + T = V et V + C = N, N étant le nombre total de nœuds du
réseau.
Les gains de puissances de canal sont présentés dans le Tableau ci-dessous. Les gains des
puissances moyennes gs1,BS and gt1,BS sont mesurés par la BS, tandis que toutes les autres liaisons
de puissance moyenne doivent être mesurées par le VUE récepteur correspondant.
IBTISSEM BRAHMI 31
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IBTISSEM BRAHMI 32
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Les SINRs reçues au BS de real-time CUE cr, de non-real-time CUE cn, de safety VUEs s
𝑏 𝑏
et s’ et de non-safety VUEs t et t’, dans le sous-porteuse b sont respectivement: 𝛾𝑐𝑟 , 𝛾𝑐𝑛 , 𝛾𝑠𝑏 and
𝛾𝑡𝑏 :
𝑏
𝑔𝑐𝑟,𝐵𝑆 ∗𝑃𝑐𝑟
𝑏
𝛾𝑐𝑟 = ∑𝑇 (2a)
𝑎 𝑃𝑏h
𝑡=1,𝑡 ∈Ť 𝑡,𝑏 𝑡 𝑡,BS
+∑𝑆 𝑎 𝑃𝑏h
𝑠=1,𝑠 ∈Ŝ 𝑠,𝑏 𝑠 𝑠,BS
+𝜃
𝑏
𝑔𝑐𝑛,𝐵𝑆 ∗𝑃𝑐𝑛
𝑏
𝛾𝑐𝑛 = ∑𝑆 𝑏 (2b)
𝑎 𝑃 h
𝑠=1,𝑠 ∈Ŝ 𝑠,𝑏 𝑠 𝑠,BS
+∑𝑡=1,𝑡 ∈Ť 𝑎𝑡,𝑏 𝑃𝑡𝑏 ht,BS +𝜃
𝑇
𝑔 ’ ∗𝑃𝑠𝑏
𝛾𝑠𝑏 = ∑𝐶𝑅 𝑏 𝑇 𝑏
𝑠,𝑠
𝐶𝑁 𝑏 𝑏 (2c)
𝑐𝑟=1,𝑐𝑟 ∈Œ 𝑎𝑐𝑟,𝑏 𝑃𝑐𝑟 h𝑐𝑟,s’ +∑𝑡=1,𝑡 ∈Ť 𝑎𝑡,𝑏 𝑃𝑡 ht,BS +∑𝑐𝑛=1,𝑐𝑛 ∈ Æ 𝑎𝑐𝑛,𝑏 𝑃𝑐𝑛 h𝑐,BS +∑𝑖≠𝑠,𝑖∈Ŝ 𝑎𝑖,𝑏 P𝑖 h𝑖,s’ +𝜃
𝑔 ’ ∗𝑃𝑡𝑏
𝛾𝑡𝑏 = ∑𝐶𝑅 𝑏 𝑆 𝑏
𝑡,𝑡
𝐶𝑁 𝑏 𝑏 (2d)
𝑐𝑟=1,𝑐𝑟 ∈Œ 𝑎𝑐𝑟,𝑏 𝑃𝑐𝑟 h𝑐𝑟,𝑡’ +∑𝑠=1,𝑠 ∈Ŝ 𝑎𝑠,𝑏 𝑃𝑠 h𝑠,𝑡’ +∑𝑐𝑛=1,𝑐𝑛 ∈ Æ 𝑎𝑐𝑛,𝑏 𝑃𝑐𝑛 h𝑐𝑛,𝑡’ +∑𝑖≠𝑡,𝑖∈Ť 𝑎𝑖,𝑏 P𝑖 h𝑖,t’ +𝜃
𝑏
Où 𝜃 note le bruit. 𝑃𝑐𝑟 𝑏
, 𝑃𝑐𝑛 , 𝑃𝑠𝑏 et 𝑃𝑡𝑏 désignent la puissance de transmission de real-time CUE
cr, non-reel-time CUE cn, safety VUE s et non-safety VUE t, respectivement.
Le débit de l'UE i peut être calculé en utilisant cette formule [21] :
𝐷𝑖𝑏 = 𝑤𝑏 log 2 (1 + 𝛾𝑖𝑏 ) (3)
Où 𝑤𝑏 est la bande passante de la sous-porteuse b.
La contrainte (28) exprime les exigences de QdS pour les CUEs et les safety VUEs,
𝛾𝑠 ≥ 𝛾th1 , 𝛾𝑐𝑟 ≥ 𝛾th2 ∀𝑐𝑟 ∈ Œ, ∀𝑠 ∈ Ŝ ()
Certaines des exigences de QdS pour les VUEs et les CUEs sont également prises en compte
dans ce travail :
• Exigences de QdS pour les VUEs : nous considérons les deux contraintes de latence
stricte et de fiabilité pour les safety VUEs. Ainsi, le SINR des safety VUEs doit
remplir la condition suivante : 𝛾𝑠 ≥ 𝛾th1 , où 𝛾th1 représente le SINR seuil des safety
VUEs. De plus, pour les Nb RBs attribués à VUE i, les exigences de latence et de
fiabilité sont données par la probabilité d'interruption de l'utilisateur i, notée Pi,
exprimée comme suit [64] :
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Comme déjà indiqué, l'objectif principal de ce travail est de développer une méthode d'allocation
de ressources pour maximiser le débit total dans le système comme dans (9).
𝑩 𝑏
𝐦𝐚𝐱 ∑𝑵
𝒊=𝟏 ∑𝒃=𝟏 𝑤𝑏 log 2 (1 + 𝛾𝑖 ) (9a)
𝑷𝒄𝒓 ,𝑷𝒄𝒏 ,𝑷𝒔, 𝑷𝒕
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IBTISSEM BRAHMI 35
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[51], etc. De plus, Xiao et al. [52], ont traité le problème de planification de projet sous
contrainte de ressources et ont proposé un point de référence pour évaluer les performances des
algorithmes méta-heuristiques dans la résolution de ce problème. Le GWO a été testé avec 29
fonctions de référence et contre plusieurs algorithmes méta-heuristiques, tels que PSO et ALO.
Les résultats de simulation ont prouvé que GWO donne les performances les plus élevées par
rapport à PSO et ALO. Dans un premier temps, il a atteint 71,4% des meilleures solutions et
14,3% des meilleures solutions de fonctions de référence unimodales. De même, il a produit
15,6% des meilleures solutions et 21,9% des meilleures solutions de fonctions de référence
multimodales, ainsi que 50% des meilleures solutions de fonctions de référence composites.
Par conséquent, nous optons pour l'utilisation de cet algorithme pour allouer des RB dans un
réseau V2X. L'algorithme GWO décrit l'organisation hiérarchique de groupes de loups gris,
dont la taille est comprise entre 5 et 12, à l'état sauvage à l'aide de deux opérateurs qui encerclent
proie et chasse. De plus, la population est divisée en quatre catégories, alpha (α), bêta (β), delta
(δ) et oméga (ω). α fait référence aux dirigeants qui sont généralement un homme et une femme.
Le loup β, qui peut être un homme ou une femme, aide α à prendre des décisions ou à prendre
d'autres activités et représente le meilleur candidat pour remplacer l'α au cas où l'un des loups
alpha mourrait ou deviendrait très vieux. ω représente les loups gris les moins classés de la
hiérarchie et les derniers loups autorisés à manger. Pour δ, il représente tous les loups gris autres
que α, bêta et oméga et se compose généralement d'éclaireurs, de sentinelles, d'anciens, de
chasseurs et de gardes. Pour le principe de l'algorithme GWO, ω suit α, β, et δ, où la chasse ou
l'optimisation est guidée par ces trois types de loups et leurs positions sont calculées en utilisant
les équations (10) et (11):
𝐷 = |𝐾𝑋𝑝 (𝑡) − 𝑋𝑔 (𝑡)| ()
𝑋𝑔 (𝑡 + 1) = 𝑋𝑝 (𝑡) − 𝐿𝐷 ()
Où L = 2.a-𝑟1.a et K = 2 . 𝑟2 est un vecteur de coefficient, a est une diminution linéaire de 2 à 0,
𝑟1et 𝑟2 sont deux vecteurs aléatoires dans [0, 1]. 𝑋𝑝 , 𝑋𝑔 et t sont respectivement le vecteur de
position de proie, le vecteur de position de loup gris et l'itération actuelle. De plus, les trois
positions les mieux obtenues lors de l'optimisation sont affectées à α, β et δ, respectivement.
Les différentes étapes de notre méthode d'allocation de ressources basée sur GWO sont
détaillées ci-dessous :
IBTISSEM BRAHMI 36
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Étape 2 : Dans cette étape, les fonctions de fitness, c'est-à-dire le débit maximal et le meilleur
FI pour les CUE et le débit maximal et le P inférieur pour les VUE, sont calculés pour chaque
utilisateur en utilisant les formules (9), (7) et (6). Les trois meilleures valeurs de débit sont
enregistrées sous α, β et δ, respectivement. Où α, β et δ et désignent, respectivement, safety VUE,
non-safety VUE et CUE.
Étape 3 : Dans cette étape, chaque loup autre que α, β, δ, c'est-à-dire ω calcule sa position en
déplaçant leur position en utilisant les équations (12) - (18) :
𝐷𝛼 = |𝐾1 𝑋𝛼 − 𝑋𝑔 | ()
𝐷𝛽 = |𝐾2 𝑋𝛽 − 𝑋𝑔 | ()
𝐷𝛿 = |𝐾3 𝑋𝛿 − 𝑋𝑔 | ()
𝑋𝑔1 = 𝑋𝛼 − 𝐿1 𝐷𝛼 ()
𝑋𝑔2 = 𝑋𝛽 − 𝐿2 𝐷𝛽 ()
𝑋𝑔3 = 𝑋𝛿 − 𝐿3 𝐷𝛿 ()
𝑋𝑔1 +𝑋𝑔2 +𝑋𝑔3
𝑋𝑔 (𝑡 + 1) = ()
3
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Où a une variable désignée est généralement égale à 4 pour chaque xi dans [0,1] [82]. Ensuite,
la procédure chaotique est définie par :
Étape 1 : initialisation. Dans cette étape, les différentes variables sont initialisées. En effet,
nous initialisons stochastiquement la population de loups gris et leurs positions, sélectionnons le
nombre maximum d'itérations t, et choisissons la variable chaotique initiale qui nécessite d'être
mappée xt. Ici, les loups désignent les différents utilisateurs et la position de chaque loup
représente un RB.
Étape 2 : Calculez la valeur de fitness pour chaque loup. Comme mentionné ci-dessus, la
fonction d'ajustement pour les CUEs est le débit atteint et le FI donné par la formule (9a) et (7),
respectivement. Ainsi, le CUE avec le débit maximal et le meilleur FI et le VUE avec le débit
maximal et le P inférieur, représenteront la meilleure valeur initiale trouvée et le premier loup
qui a la meilleure valeur de fonction fitness est considérée comme α et en conséquence le
deuxième et troisième loup sont considérés comme β, et δ. Après cela, chaque type de loups met
à jour ses positions selon (15), (16) et (17).
Étape 3 : mettre à jour la carte chaotique 𝑥𝑖+1 selon (20) et cartographier la position du loup en
variable chaotique.
Étape 4 : après la dernière itération, la valeur de fitness de α est considérée comme la meilleure
solution optimale.
IBTISSEM BRAHMI 38
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l'optimisation d'une particule est basée sur des essaims d'oiseaux, d'animaux ou de poissons dans
lesquels ils recherchent leur nourriture en coopération. PSO partage certaines similitudes avec
d'autres algorithmes de calcul évolutifs, tels que GA. Généralement, PSO est un moyen efficace
de trouver des solutions satisfaisantes à différents problèmes non convexes ou NP-complets. Au
cours des dernières années, la PSO a été utilisée avec succès dans de nombreuses applications,
telles que la sélection de gènes et la classification du cancer [85] ainsi que la sélection de réseaux
neuronaux et de caractéristiques [86]. De plus, et puisque les algorithmes méta-heuristiques ont
démontré leur efficacité dans la résolution de ces problèmes, plusieurs travaux ont comparé les
performances de ces algorithmes. Ismail et al. [87] ont comparé les performances de sept
algorithmes méta-heuristiques à onze fonctions de référence, qui présentent plusieurs types de
problèmes qui conduisent à un niveau de difficulté accru dans la recherche de l'optimum global.
Ces algorithmes sont GA, Differential Evolution (DE), Simulated Annealing (SA), PSO, Firefy
Algorithm (FFA), Cuckoo Search (CS) et Tree Physiology Optimization (TPO). Les résultats
démontrent que PSO surpasse les autres algorithmes en termes de temps de calcul et de
convergence. Par conséquent, nous proposons d'utiliser cet algorithme pour allouer des RBs dans
une communication V2X. Pour déterminer la position et la vitesse de chaque particule p, PSO
définit deux vecteurs qui sont modifiés en fonction de la mémoire acquise de chaque particule.
Les particules sont déplacées selon 3 composantes : sa vitesse actuelle, sa meilleure solution et
la meilleure solution obtenue dans ses voisins notées respectivement Vp, Pbest et 𝐺𝑏𝑒𝑠𝑡𝑝𝑡 . Après
chaque itération, la particule conserve la meilleure solution obtenue. À l'itération t, la vitesse
actuelle et la position de chaque particule p sont respectivement données par les deux equations
(21) et (22) [88] :
(𝑡+1)
𝑉𝑝 = 𝑧𝑉𝑝𝑡 + 𝑐1 𝑟𝑎𝑛𝑑1𝑡 (𝑃𝑏𝑒𝑠𝑡𝑝𝑡 − 𝑋𝑝𝑡 ) + 𝑐2 𝑟𝑎𝑛𝑑2𝑡 (𝐺𝑏𝑒𝑠𝑡𝑝𝑡 − 𝑋𝑝𝑡 ) (21)
1 𝑠𝑖 𝑟𝑎𝑛𝑑 ≤ 𝑠𝑖𝑔(𝑉𝑝𝑡+1 )
𝑋𝑝𝑡+1 = { } (22)
0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛
Où z est un coefficient d'inertie utilisé pour équilibrer la recherche locale et la recherche globale,
c1 et c2 sont deux taux d'apprentissage cognitifs et 𝑟𝑎𝑛𝑑1𝑡 et 𝑟𝑎𝑛𝑑2𝑡 représentent deux valeurs
aléatoires comprises entre 0 et 1. 𝑠𝑖𝑔(𝑉𝑝𝑡+1 ) est une fonction sigmoïde où: 𝑠𝑖𝑔(𝑉𝑝𝑡+1 ) =
1
.
1+exp (−𝑉𝑝𝑡+1 )
L'allocation des ressources basée sur PSO utilise les étapes suivantes.
Étape 1 : la première étape est l'initialisation. Initialement, une population de solutions
candidates est conservée et chaque solution candidate est appelée une particule p. Chaque
IBTISSEM BRAHMI 39
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particule p est située aléatoirement dans un espace de recherche et se déplace pas à pas. Sa
position à l'étape t est notée 𝑋𝑝𝑡 . Pour la particule p, le schéma de codage est similaire à celui
d'une solution, à savoir l'utilisation de 0 ou 1 pour indiquer l'état d'allocation de RB pour chaque
utilisateur. pij = 1 indique que le RB i est alloué à l'utilisateur j, sinon pij = 0. Comme dans ce
travail, les utilisateurs sont divisés en safety-VUEs, non-safety VUEs et CUEs, pij est représenté
comme suit : pic = (pic1 ; pic2; …; picC), pis = (pis1; pis2;…; pisS) et pit = (pit1; pit2;…, pitT). De plus,
nous considérons que le nombre total d'utilisateurs est N = (C + S + T) et nous définissons deux
vecteurs n-dimensionnels notés P, 𝑋𝑝0 , pbest et gbest qui représentent la puissance de chaque
utilisateur, la position initiale de chaque particule, le meilleur schéma d'allocation de canaux
représenté par la particule p, respectivement. Initialement et dans cette première itération
𝑝𝑏𝑒𝑠𝑡 = 𝑋𝑝0 .
Étape 2 : Pour vérifier les résultats, une fonction de fitness est utilisée. Dans notre travail, la
fonction d'adéquation pour les CUE est le débit obtenu donné par la formule (9a) et FI donné par
(7). Ainsi, le CUE avec le débit maximal et le meilleur FI et le VUE avec le débit maximal et le
P le plus bas représenteront le gbest initial trouvé.
Étape 3 : Dans cet article, chaque position d'une particule représente une solution d'allocation
RB. De plus, à chaque itération t, chaque particule p met à jour sa position et sa vitesse selon les
formules (10) et (11). De plus, après chaque étape, pbest et gbest sont mis à jour et calculés.
Étape 4 : Dans le cas de l'obtention de la meilleure valeur, le RB est attribué à l'utilisateur et
l'algorithme est terminé. Sinon, l'algorithme continue de rechercher la meilleure valeur optimale
pour chaque particule.
2. Analyse de complexité
a. Complexité de GWO
Pour la première étape, nous initialisons un ensemble d'utilisateurs égal à N = C + S + T ayant
une complexité de calcul égale à O (p (N)). Pour la deuxième étape, le calcul de la fonction
fitness et des trois meilleures solutions nécessite N opérations. Ainsi, la complexité de calcul est
O (N). De plus, pour l'étape 4, la mise à jour des valeurs de a, K et L conduit à une complexité
de calcul O (D : N). En bref, la complexité du schéma d'allocation de ressources basée sur GWO
est : O (t (p (N) + N + D.N)).
IBTISSEM BRAHMI 40
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b. Complexité de CGWO
Sur la base des différentes étapes de l'algorithme CGWO, la complexité du schéma d'allocation
de ressources basée sur CGWO est la suivante : pour la première étape, c'est-à-dire l'initialisation
du nombre d'utilisateurs, comme dans GWO, la complexité est égale à O (p (N)) = O (p (C + S
+ T)) = O (p (N)). Par la suite, à l'étape 2, la fonction de fittness est calculée pour chaque
utilisateur. Ainsi, la complexité est égale à O (p (N)). Dans la troisième et dernière étape, la carte
chaotique et la position de chaque loup sont mises à jour. Par conséquent, pour la carte chaotique
mise à jour et la mise à jour des positions des utilisateurs, la complexité est égale à O (x.N) et O
(D.N), respectivement. Notez que toutes les étapes de l'algorithme d'allocation de ressources
basée sur CGWO sont calculées pour un nombre d'itérations égal à t. Pour conclure, la
complexité de l'algorithme d'allocation des ressources basé sur CGWO est O (t (p (N) + N + D.N
+ x.N)).
c. Complexité de PSO
Selon les étapes de l'algorithme d'allocation de ressources basée sur PSO donné dans la section
précédente, le calcul de la complexité PSO est le suivant : Dans la première étape, l'algorithme
PSO met à jour les vitesses et les positions de toutes les particules à chaque itération. Ainsi, la
complexité est O (p (N)) = O (p (C + S + T)). De plus, la complexité de calcul de la fonction
tness est basée sur le nombre d'utilisateurs et est égale à O (C + S + T) à chaque particule.
Ensuite, l'algorithme met à jour les deux solutions : meilleure solution locale et meilleure
solution globale, c'est-à-dire pbest et gbest, respectivement. Pour la comparaison, la complexité
est O (p2). En conclusion, la complexité de l'algorithme d'allocation de ressources basée sur
PSO est O (t (p (C + S + Tp (C + S + T) + p2)). T est le nombre d'itérations, et p est le nombre
de particules. D'après le calcul de la complexité, il est clair que le schéma d'allocation de
ressources basée sur GWO a la plus faible complexité par rapport aux schémas d'allocation de
ressources basées sur CGWO et PSO. En bref, CGWO et GWO surpassent les PSO en termes
d'allocation des ressources pour Réseaux V2X.
IBTISSEM BRAHMI 41
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et c2, sur les meilleures valeurs de débit objectif obtenues à l'aide de ce schéma. En effet, la
sélection appropriée de ces paramètres influe sur les performances de l'algorithme d'allocation
des ressources basé sur PSO proposé. Pour les trois méthodes, la taille de la population est fixée
à 30 et le nombre d'itérations à 50. De plus, chaque algorithme est exécuté 30 fois pour chaque
instance car ces valeurs sont fréquemment choisies pour les algorithmes méta-heuristiques [90].
Tableau 2: Paramètres de Simulation
Comme indiqué dans le Tableau. 3, les deux coefficients d'apprentissage, c1 et c2, influencent
les performances de la méthode d'allocation des ressources basée avec PSO. Avec c1 = 0,75 et
c2 = 0,75, le schéma atteint la meilleure valeur objective de débit. Par conséquent, nous
choisissons d'utiliser ces deux valeurs dans le reste de rapport.
Tableau 3: Influence de deux coefficients c1 et c2
La figure 3.2 montre comment les objectifs moyens de toutes les particules varient au cours des
itérations pour les trois méthodes proposées. De plus, l'objectif moyen représente la valeur de
fonction objective de la particule ou de l'individu qui a la valeur de fitness la plus élevée à
chaque itération. De même, cette métrique fournit une mesure plus fiable de la qualité réelle
(non perturbée) des individus [91].
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( a) allocation des ressources basée sur CGWO (b) allocation des ressources basée sur PSO
IBTISSEM BRAHMI 43
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Les figures 3.3, 3.4 et 3.5 montrent les débits des CUE et des VUEs en utilisant les schémas
d'allocation de ressources basés sur CGWO, GWO et PSO.
Figure 3.3: Débits des CUEs et des VUEs en utilisant la méthode d’allocation de ressources
basée sur CGWO
Figure 3.4: Débits des CUEs et des VUEs en utilisant la méthode d’allocation de ressources
basée sur GWO
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Figure 3.5: Débits des CUEs et des VUEs en utilisant la méthode d’allocation de ressources
basée sur PSO
Comme on peut observer dans les deux figures 3.4 et 3.5, les débits des VUEs sont supérieurs
à ceux des CUEs pour les trois schémas d'allocation des ressources et le débit des real-time
CUEs est supérieur à celui des non-real-time CUEs. De même, le débit des safety VUEs est
supérieur à celui des non-safety VUEs, pour les schémas d'allocation des ressources basés sur
CGWO, GWO et PSO. En outre, les mêmes chiffres montrent que le débit des safety VUEs des
non-safety VUEs, des real-time CUEs et des non-real-time CUEs, pour les algorithmes CGWO
est plus élevé que ceux fournis par GWO et PSO. En effet, cela est dû aux contraintes qui
privilégient les real-time CUEs sur le non-real time CUEs, et aux contraintes de QdS des CUEs
et VUEs. Cela est également dû à l'effet du mécanisme du chaos ajouté dans CGWO.
La figure 3.6 trace la comparaison du débit total dans le réseau en utilisant les trois schémas
d'allocation des ressources proposés.
IBTISSEM BRAHMI 45
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Figure 3.7: Débit en fonction de la distance maximale entre le VUE émetteur et le VUE
Récepteur.
Comme il est souligné dans la figure 3.7, le débit total dans le système pour le schéma
d'allocation des ressources basé sur CGWO est supérieur au débit total atteint par GWO et PSO.
De même, le débit total pour les trois algorithmes diminue lorsque la distance entre les VUE
augmente. Cela est dû à l'effet du gain du canal en raison de sa relation avec la distance puisque
le débit est inversement proportionnel à la distance. Ainsi, lorsque la distance entre le VUE
émetteur et le VUE récepteur augmente, le débit total augmente.
IBTISSEM BRAHMI 46
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Les figures 3.8 et 3.9 illustrent, respectivement, l'indice d'équité FI des VUE et le FI des
CUEs en utilisant les méthodes d'allocation des ressources basées sur CGWO, GWO et PSO.
IBTISSEM BRAHMI 47
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a. Modèle de système
Comme illustré sur la figure 3.10, nous considérons un réseau V2X avec une seule cellule qui
contient un ensemble de CUE et VUE. De plus, nous classons l'ensemble des VUEs en safety
VUEs et non-safety VUEs. L'ensemble des CUEs, safety VUEs et non-safety VUEs sont
respectivement, notés par U = {1,…, U}, ℕ = {1,…, N} et V = {1,…, V}. L'allocation de
ressources des CUE et des VUEs est contrôlée par le BS. De plus, la bande passante dans la
liaison montante est notée ℬ = {1,…, B} et est divisée en S RBs.
IBTISSEM BRAHMI 48
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supposons que l'allocation orthogonale est utilisée, tandis que, pour les VUEs, nous supposons
qu'un RB d'un CUE peut être partagé par au plus une VUE. De plus, une VUE non de sécurité
peut réutiliser les RBs d'un VUE de sécurité et plusieurs CUEs, ce qui provoque des
interférences dans la configuration.
Le SINR du CUE u sur chaque RBi est le suivant :
𝑃𝑢𝑖 𝑔𝑢
𝑖
𝑆𝑢 (𝑅𝐵𝑖 ) = (23)
𝜎2 +∑𝑣𝜖𝑉 𝑃𝑣𝑖 𝑔𝑣𝑖 +∑𝑛𝜖𝑁 𝑃𝑛𝑖 𝑔𝑛
𝑖
Où 𝑃𝑢𝑖 , 𝑃𝑛𝑖 et 𝑃𝑣𝑖 sont les puissances de transmission de CUE u, non-safety VUE n et safety
VUE v dans le RB i, respectivement. 𝑔𝑢𝑖 , 𝑔𝑛𝑖 et 𝑔𝑣𝑖 sont les gains de canal entre le CUE u, le
non-safety VUE n et le safety VUE v dans le RB i, et le BS, respectivement et 𝜎 2 est la variance
du bruit gaussien du CUE u.
Le SINR du safety VUE v sur chaque RBi est le suivant :
𝑃𝑣𝑖1 ℎ𝑣𝑖 1
𝑆𝑣 (𝑅𝐵𝑖 ) = (24)
𝜎2 +∑𝑢𝜖𝑈 𝑃𝑢 ℎ𝑢,𝑣1 +∑𝑣𝜖𝑉,𝑣1 ≠𝑣 𝑃𝑣𝑖 ℎ𝑣𝑖 +∑𝑛𝜖𝑁 𝑃𝑣𝑖 ℎ𝑣𝑖
𝑖 𝑖
Où ℎ𝑣𝑖 1 et ℎ𝑣𝑖 sont les gains du canal de safety VUE v et v1 dans le RBi.
Le débit total du système est donné par l’équation ci-dessous :
𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∑𝑈+𝑉+𝑁 ∑𝑖∈𝑆 Γ𝑛𝑖 (26)
Où Γ𝑛𝑖 est le débit du nœud récepteur n sur le RBi, calculé en utilisant l’équation (27) :
Γ𝑛𝑖 = 𝐵𝑖 log 2 (1 + 𝑆𝑣1 (𝑅𝐵𝑖 ) + 𝑆𝑛 (𝑅𝐵𝑖 )) (27)
Où, 𝐵𝑖 est la bande passante du RBi.
L'objectif principal de notre méthode proposée est de maximiser le débit total dans le système,
donc le problème est formulé comme suit :
max Γ𝑛𝑖 (28a)
𝑆𝑢 ≥ 𝑆𝑢𝑡ℎ , ∀ 𝑢 ∈ 𝑈 (28b)
𝑆𝑣 ≥ 𝑆𝑣𝑡ℎ , ∀ 𝑣 ∈ 𝑉 (28c)
𝑆𝑛 ≥ 𝑆𝑛𝑡ℎ , ∀ 𝑛 ∈ 𝑁 (28d)
Où, (28a) est la fonction objective de notre méthode, (28b) - (28d) représentent les contraintes
de SINR et (6e) - (6g) représentent la contrainte de puissance dans le système. 𝑆𝑢𝑡ℎ , 𝑆𝑣𝑡ℎ et 𝑆𝑛𝑡ℎ
Sont les SINR seuils de CUE u, safety VUE v et non-safety VUE n.
IBTISSEM BRAHMI 49
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U1 V1 V2
S1 1 1 0
S2 1 0 1
Comme il est illustré dans la figure 4, le premier RB est utilisé par le CUE U1 et le VUE V1.
Le deuxième RB est partagé entre U1 et VUE V2.
Étape 1 : la première étape est l'initialisation et l'évaluation. Dans cette étape, l'AG commence
par la création de ρ chromosomes, où ρ est la taille de la population. Pour évaluer un
chromosome, le débit est utilisé afin de fournir le débit maximal pour le RB correspondant. La
IBTISSEM BRAHMI 50
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valeur de fitness d'un individu est le débit minimum atteint par les émetteurs. Ainsi, toute
solution qui entraîne un faible débit aura une faible forme physique.
Étape 2 : la deuxième étape, à savoir la sélection ou l'évaluation, est utilisée pour préserver les
individus les plus aptes à produire la meilleure progéniture. Les sélecteurs sont utilisés pour
diviser la population en survivants et descendants. Il existe plusieurs méthodes de sélection
dans la littérature. Les exemples incluent la troncature, le tournoi et la roulette. Dans cette étude,
la méthode de troncature, où les individus sont triés en fonction de leur forme physique, puis
les meilleurs individus sont sélectionnés, est utilisée. Dans notre travail, chaque chromosome
est évalué selon la fonction de fitness définie par l'équation (28).
Étape 3 : la troisième étape, croisement et mutation, a la charge de la variabilité génétique des
générations. Le croisement produit une nouvelle progéniture en combinant les parties de ses
deux parents. La probabilité de croisement détermine la probabilité qu'un individu soit
sélectionné pour la recombinaison. Divers schémas de croisement existent dans la littérature :
le croisement à un seul point, le croisement à deux points et le croisement uniforme. Dans cette
étude et Comme il est illustré dans la figure 16, un croisement à deux points est pris en compte.
Comme il est illustré dans la figure 3.11, dans le croisement à deux points, deux points de
croisement sont choisis au hasard. Dans notre travail, nous avons utilisé cet opérateur car il est
généralement considéré comme plus efficace que les autres méthodes de croisement [91]. Pour
notre exemple, nous conserverons le contenu des colonnes 1 en partageant 3 et appliquerons le
principe du croisement sur le reste du tableau ligne par ligne.
IBTISSEM BRAHMI 51
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Paramètres Valeurs
Taux de croisement 0.3
Taux de mutation 0.04
Taille de la population 15
Type de croisement Deux points
Nous souhaitons étudier les performances de la capacité des applications GA. Nous avons donc
implémenté l'algorithme Optimal Capacity Resource Allocation (OCRA). Une comparaison
entre les deux résultats représente un travail préliminaire pour notre prochain travail, y compris
les caractéristiques des VUEs.
Le Tableau 6 présente les résultats obtenus pour le scénario suivant : nous considérons un
système qui contient 2 CUEs, 6 VUEs et 2 RB.
Tableau 6: Comparaison entre solutions
Comme il est illustré dans le Tableau 6, GA offre une capacité inférieure par rapport à la
solution optimale. Cependant, la capacité GA est inférieur de 7,45% à la solution OCRA, ce
qui est considéré comme un bon résultat. Nous avons modifié les paramètres de simulation. Le
Tableau 7 montre les débits fournis en utilisant GA et OCRA par rapport au nombre de
communications.
IBTISSEM BRAHMI 52
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Nombre de OCRA : GA :
communications Débit (Mbps) Débit (Mbps)
2 9.044 5.27
3 9.10 6.99
4 9.44 7.092
5 9.90 7.20
Comme il est illustré dans le Tableau 7, la solution obtenue par GA est une bonne solution par
rapport à la solution générée par l'algorithme OCRA. De plus, on remarque que lorsque le
nombre de communications augmente, la solution donnée par GA se rapproche de celle donnée
par l'algorithme OCRA.
La figure 3.12 montre l'évolution du débit total par rapport au nombre d'utilisateurs, en utilisant
GA et OCRA.
IBTISSEM BRAHMI 53
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V2X. En outre, un contrôle de puissance efficace pour les communications V2X est nécessaire
pour répondre au nombre important et croissant d'appareils véhiculaires et à la demande
croissante de trafic de données. De plus et pour plusieurs types de réseaux, l'utilisation de la
sélection du formateur de faisceaux de transmission pour réduire la puissance est un défi. Pour
résoudre ce problème, une méthode conjointe de formation de faisceau et de commande de
puissance (BFPC) pour la communication en liaison descendante V2X est proposée. Il vise à
réduire la puissance d'émission totale dans le système tout en garantissant la QdS pour les VUEs
et les CUEs. Le modèle de système et le principe de la méthode BFPC est donné par les deux
sections qui suivent.
1. Modèle de système
Comme il est illustré dans la figure 3.13, nous considérons la liaison descendante d'une
cellule unique, où il ya deux ensembles des CUEs et des VUEs, respectivement notés par Ê =
{1… ..E} et Ṽ= {1… ..V}. Dans le système, l'ensemble des VUEs est classé en safety VUEs et
non-safety VUEs, notés par ₣= {1… ..F} et Ť = {1… .T}, respectivement.
IBTISSEM BRAHMI 54
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pour chaque unité de temps. De plus, nous supposons qu’une VUE peut réutiliser les RBs de
plusieurs CUEs, ce qui provoque des interférences dans la configuration.
2. Principe
Dans ce travail, afin de transmettre des données aux CUE et de transmettre de la puissance
aux VUE, la BS utilise la technique de formation de faisceau. Ainsi, nous définissons trois
variables notées par 𝑤𝑖 , 𝑤𝑗 et 𝑤𝑙 , qui représentent, respectivement, le vecteur de formation de
faisceau d’émission de CUE i, de safety VUE j et de non-safety VUE l. En outre, 𝑠𝑖 , 𝑠𝑗 et 𝑠𝑙
représentent, respectivement, le vecteur de symbole de données de CUE i, de safety VUE j et
de non-safety VUE l. À titre indicatif, ||𝑤𝑖 ||2 , ||𝑤𝑗 ||2 et ||𝑤𝑙 ||2 représentent, respectivement,
les puissances d'émission en liaison descendante de CUE i, de safety VUE j et de non-safety
VUE l. De plus, on définie 𝐸[|𝑠𝑖 |2 ] = 𝐸[|𝑠𝑗 |2 ] = 𝐸[|𝑠𝑙 |2 ] = 1 pour i=1,…, E; j=1, …, F et l=
1 , …, T. En effet, nous utilisons la notation(. )𝐻 , | . | et ‖ . ‖ pour désigner la transposée
conjuguée, la norme scalaire et le vecteur, respectivement.
En outre, l'interférence au CUE i provienne de safety VUE et de non-safety VUE. Ainsi, le
signal reçu au ith CUE, est comme suit :
𝐻 𝐹 𝑇
⏟ 𝑖 𝐿𝑖 ℎ𝑖 𝑤𝑖 𝑠𝑖 + ∑
𝑅𝑖 = √𝑃 ⏟𝑗=1 √𝑃𝑗 𝐿𝑗,𝑖 𝑔𝑗,𝑖 𝑠𝑗 + ∑𝑙=1 √𝑃𝑙 𝐿𝑙,𝑖 𝑔𝑙,𝑖 𝑠𝑙 + 𝑛𝑖 , 𝑖 = 1 , … , 𝐸
𝐷𝑖𝑠𝑒𝑟𝑒𝑑 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑓𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒
(29)
Où 𝑃𝑖 , 𝑃𝑗 and 𝑃𝑙 désignent, respectivement, la puissance d'émission de la station de base destinée
au CUE i, la puissance d'émission de safety VUE j et la puissance d'émission de la non-safety
VUE l.
De la même manière, le signal reçu au niveau du safety-VUE, Rx j et du non-safety VUE, Rx
l, est donné respectivement par les deux formules ci-dessus :
𝐹 𝐸 𝑇
𝑅𝑗 = √
⏟𝑃𝑗 𝐿𝑗 𝑔𝑗 𝑠𝑗 + ∑ √𝑃𝑗1 𝐿𝑗1 ,𝑗 𝑔𝑗1 ,𝑗 𝑠𝑗1 + ∑ √𝑃𝑖 𝐿𝑗 ℎ𝑗𝐻 𝑤𝑖 𝑠𝑖 + ∑ √𝑃𝑙 𝐿𝑙,𝑗 𝑔𝑙,𝑗 𝑠𝑙 + 𝑛𝑗 , 𝑗
𝐷𝑒𝑠𝑖𝑟𝑒𝑑 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 𝑗⏟
1 ≠𝑗 𝑖=1 𝑙=1
𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑓𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙
= 1 … 𝐹 (30)
𝐻
𝑅𝑙 = 𝐻
⏟𝑃𝑙 𝐿𝑙 ℎ𝑙 𝑔𝑙 𝑠𝑙
√ + ∑𝑇 𝐸
𝑙1 =1 √𝑃𝑙1 𝐿𝑙1 ,𝑙 𝑔𝑙1 ,𝑙 𝑠𝑙 + ∑𝑖=1 √𝑃𝑖 𝐿𝑙 ℎ𝑙 𝑤𝑖 𝑠𝑖 + ∑𝐹𝑗=1 √𝑃𝑗 𝐿𝑗,𝑙𝑔𝑗,𝑙𝑠𝑗 + 𝑛𝑙 , 𝑙 =
𝐷𝑒𝑠𝑖𝑟𝑒𝑑 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 ⏟𝑙1 ≠𝑙
𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑓𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙
1…𝑇 (31)
𝐻 𝐻 𝐻
Où ℎ𝑗 , ℎ𝑗 et ℎ𝑙 présententle canal issu de BS au, respectivement, le safety-VUE j et le non-
safety VUE l. 𝐿𝑖 , 𝐿𝑗 et 𝐿𝑙 désignent la perte de chemin entre la BS et la ième CUE, le jème safety-
IBTISSEM BRAHMI 55
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
VUE et le lème non-safety VUE, respectivement. 𝑃𝑗1 and 𝑃𝑙1 désignent, respectivement, la
puissance d'émission de safety-VUE j1 et non sécurisée VUE l1. 𝐿𝑗1 ,𝑗 et 𝐿𝑙1 ,𝑙 désignent,
respectivement, le perte de chemin (pathloss) entre le safety-VUE j1 et le safety VUE j, et le
perte de chemin entre le non-safety VUE l1 et le non-safety VUE l. 𝑔𝑙,𝑖 et 𝑔𝑙,𝑗 présentent les
canal d’interférence de lième non-safety VUE au iième CUE et au jième safety VUE, respectivement,
et 𝑔𝑗,𝑙 représente le canal d’interférence entre de jième safety VUE au lième non-safety VUE. 𝐿𝑙,𝑖 ,
𝐿𝑙,𝑗 et 𝐿𝑗,𝑙 désignent le pathloss, de lième non-safety VUE au iième CUE, de lième non-safety VUE
au safety VUE i et de safety-VUE j au lième non-safety VUE, respectivement. 𝑔𝑗1 ,𝑗 et 𝑔𝑙1,𝑙
représente le canal d’interférence entre les deux safety VUEs j1 et j, et entre les deux non-safety
VUEs l1 et l, respectively. 𝑛𝑖 , 𝑛𝑗 et 𝑛𝑙 le bruit gaussien avec moyenne nulle et une variance
𝜎𝑖2 , 𝜎𝑗2 et 𝜎𝑙2 , à la itème CUE, jième safety VUE et ltème non-safety VUE, respectivement. ℎ𝑏,𝑗 et ℎ𝑏,𝑙
représentent le canal entre la BS et le safety VUE j et non-safety VUE l, respectivement.
En utilisant les trois équations précédentes, le SINR du CUE i, de safety VUE j et du non-
safety VUE sur la sous-porteuse k peut être, noté respectivement par Υ𝑖,𝑘 , Υ𝑗,𝑘 and Υ𝑙,𝑘 , sont
donnés par les équations suivantes :
2
𝑃𝑖 𝐿𝑖 |ℎ𝑖𝐻 𝑤𝑖 |
2
𝐹 𝑃 𝐿 |𝑔 | + ∑𝑇 𝑃 𝐿 |𝑔 | +𝜎 2 2 (32)
∑𝑗=1 𝑗 𝑗,𝑖 𝑗,𝑖 𝑙=1 𝑙 𝑙,𝑖 𝑙,𝑖 𝑖
2
𝑃𝑗 𝐿𝑗 |ℎ𝑗𝐻 𝑤𝑗 |
2 2 2
(33)
∑𝐸 𝐻
𝑖=1 𝑃𝑖 𝐿𝑗 |ℎ𝑗 𝑤𝑖 | +𝐿𝑗 ∑ 𝑃 |𝑔 | +∑𝑇 2
𝑙=1 𝑃𝑙 𝐿𝑙,𝑗 |𝑔𝑙,𝑗 | +𝜎𝑗
1,𝑗 𝑗1 ≠𝑗 𝑗1 𝑗1 ,𝑗
2
𝑃𝑙 𝐿𝑙 |ℎ𝑙𝐻 𝑤𝑙 |
2 2 2 (34)
∑𝐸 𝐻 𝑇 2
𝑖=1 𝑃𝑖 𝐿𝑙 |ℎ𝑙 𝑤𝑖 | +𝐿𝑗,𝑙 ∑𝑗=1 𝑃𝑗 |𝑔𝑗,𝑙 | +∑𝑙1 ≠𝑙 𝑃𝑙1 𝐿𝑙1 ,𝑙 |𝑔𝑙1 ,𝑙 | +𝜎𝑙
L'objectif principal de notre méthode BFPC est d'attribuer une puissance minimale aux
CUEs, aux safety VUEs et aux non-safety VUEs, tout en garantissant la QdS de tous ces
dispositifs. Le problème peut donc être formulé comme suit :
min ∑𝐸𝑖=1 𝑃𝑖 + ∑𝐹𝑗=1 𝑃𝑗 + ∑𝑇𝑙=1 𝑃𝑙 (35)
{𝑃𝑖 ,𝑃𝑗 ,𝑃𝑙 }
𝑡ℎ
Υ𝑖,𝑘 ≥ Υ𝑖,𝑘 ,∀ 𝑖
𝑡ℎ
Υ𝑗,𝑘 ≥ Υ𝑗,𝑘 ,∀ j
𝑡ℎ
Υ𝑙,𝑘 ≥ Υ𝑙,𝑘 ,∀ 𝑙
0 ≤ P𝑖 ≤ P𝑖𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑖
0 ≤ P𝑗 ≤ P𝑗𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑗
0 ≤ P𝑙 ≤ P𝑙𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑙
En utilisant le poids de formation de faisceau noté 𝑣𝑖 = √𝑃𝑖 𝑤𝑖 qui contient la formation de
faisceau et l'allocation de puissance, le problème précédent peut être écrit ainsi :
IBTISSEM BRAHMI 56
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
0 ≤ P𝑖 ≤ P𝑖𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑖
𝑚𝑎𝑥
0 ≤ P𝑗 ≤ P𝑗 , ∀ 𝑗
0 ≤ P𝑙 ≤ P𝑙𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑗
𝑡ℎ
Où, Υ𝑖,𝑘 𝑡ℎ
, Υ𝑗,𝑘 et Υ𝑡ℎ
𝑙,𝑘 représentent les SINRs seuil de CUE i, de safety VUE j et de non-safety
VUE l. P𝑖𝑚𝑎𝑥 , P𝑗𝑚𝑎𝑥 et P𝑙𝑚𝑎𝑥 présentent les contraintes de puissance maximales pour les CUEs,
les safety VUEs et les non-safety VUEs, respectivement.
Comme démontré dans la formulation (36), le problème d'optimisation formulé pour
méthode BFPC proposée est non convexe. De plus, la nature non convexe de la formule
précédente est due aux contraintes SINR. En conséquence, nous proposons d’appliquer la
technique Semidefinite Relaxation (SDR), afin de remédier à la non-convexité exprimée dans
les contraintes.
Nous considérons𝑌𝑖 = 𝑣𝑖 𝑣𝑖𝐻 . Où, dans le SDR, Rank (𝑌𝑖 ) = 1. De même, dans la formation de
faisceau, le problème convexe de la contrainte SINR résolu lorsque nous le plaçons dans le
second ordre [19]. En conséquence, le problème de (36) peut être exprimé par :
𝑃𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = ∑𝐸𝑖=1 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒(𝑌𝑖 ) + ∑𝐹𝑗=1 𝑃𝑗 + ∑𝑇𝑙=1 𝑃𝑙 (37)
𝑇 𝐹
𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒(𝑌𝑖 ℎ𝑖𝐻 ℎ𝑖 ) 2 2
𝑡ℎ ≥ ∑ 𝑃𝑙 𝐿𝑙,𝑖 |𝑔𝑙,𝑖 | + ∑ 𝑃𝑗 𝐿𝑗,𝑖 |𝑔𝑗,𝑖 | + 𝜎𝑖2 , ∀ 𝑖
Υ𝑗,𝑘 𝑗=1
𝑙=1
2 𝐸 𝑇
𝑃𝑗 𝐿𝑗 |ℎ𝑗𝐻 𝑤𝑗 | 2 2
𝑡ℎ − 𝐿𝑗 ∑ 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒(𝑌𝑖 ℎ𝑗𝐻 ℎ𝑗 ) ≥ ∑ 𝑃𝑙 𝐿𝑙,𝑖 |𝑔𝑙,𝑖 | + 𝐿𝑙,𝑖 ∑ 𝑃𝑗1 |𝑔𝑗1 ,𝑗 | + 𝜎𝑗2 , ∀ j
Υ𝑗,𝑘 𝑙=1 𝑗1 ≠𝑗
𝑖=1
𝑙≠𝑖
2 𝐸 𝐹 𝑇
𝑃𝑙 𝐿𝑙 |ℎ𝑙𝐻 𝑤𝑙 | 2 2
𝑡ℎ − 𝐿𝑙 ∑ 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑒(𝑌𝑖 ℎ𝑙𝐻 ℎ𝑙 ) ≥ ∑ 𝑃𝑗 𝐿𝑗,𝑙 |𝑔𝑗,𝑙 | + ∑ 𝑃𝑙1 𝐿𝑙1 ,𝑙 |𝑔𝑙1 ,𝑙 | + 𝜎𝑗2 , ∀ 𝑙
Υ𝑙,𝑘 𝑗=1 𝑙1 ≠𝑙
𝑖=1
0 ≤ P𝑖 ≤ P𝑖𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑖
0 ≤ P𝑗 ≤ P𝑗𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑖
0 ≤ P𝑙 ≤ P𝑙𝑚𝑎𝑥 , ∀ 𝑗
IBTISSEM BRAHMI 57
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Comme indiqué dans (37), le problème devient convexe et peut être résolu dans un algorithme
de points intérieurs. En effet, sur la base de [22] et en utilisant l’outil CVX MATLAB, la
solution du problème est définie dans l’algorithme 1.
Algorithm 1
3. Evaluation de performance
Pour démontrer l'efficacité de notre méthode BFPC, nous évaluons d'abord le taux de
convergence. En effet, nous traçons quatre courbes.
Tableau 8: Paramètres de simulation pour BFPC
Paramètres Valeurs
Rayon de cellule 1.5 km
Numbre de CUEs 15
Nombre de VUEs 10
Puissance maximum de
25 dbm
VUEs
Puissance maximum de
15 dbm
CUEs
Gain d’antenne de BS 8 dbi
Gain d’antenne de
2 dbi
vehicules
Bande passante 5 Mhz
ni =nj =nl -20 dbm
Υ𝑡ℎ
𝑖 10 db
Tout d'abord, la puissance d'émission totale des CUE, des safety VUEs et des non-safety VUE
par rapport au nombre d'utilisateurs actifs dans la cellule, en utilisant la méthode BPFC. Ensuite,
IBTISSEM BRAHMI 58
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
nous traçons la puissance totale des CUE, des safety-VUEs et des non-safety VUEs par rapport
au nombre d’itérations en utilisant la méthode BFPC. De plus, nous traçons la puissance totale
dans le système par rapport au nombre d’itérations pour des valeurs de puissance fixes et en
utilisant la méthode BFPC. Enfin, nous traçons le débit des trois catégories d’utilisateurs par
rapport au nombre d’utilisateurs.
Figure 3.14: Puissance totale par rapport au nombre d'utilisateurs actifs dans la cellule
Comme il est illustré dans la figure 3.14, on peut constater que la puissance totale du réseau
augmente avec l’augmentation du nombre d’utilisateurs. En outre, il est clair que la puissance
totale pour les safety VUEs est supérieure à la puissance totale des CUEs et des non-safety
VUEs. Par exemple, pour 5 utilisateurs, les puissances totales sont de 14,51 dB, 14,02 dB et
13,84 dB pour les safety VUEs, CUE et non-safety VUEs. Cela montre que l’augmentation du
nombre de CUEs et de VUEs dans le système a un effet majeur sur sa performance en termes
de puissance.
La figure 3.15 illustre la variation de la puissance totale des trois catégories d'utilisateurs du
réseau par rapport au nombre d'itérations en employant la méthode BFPC, et en utilisant un
nombre variable de E, F et T, qui sont 2, 4, 6 et 8 pour chaque utilisateur.
IBTISSEM BRAHMI 59
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Figure 3.16: convergence du nombre total de puissance par rapport au nombre d'itérations
Comme il est illustré dans la figure 3.16, il est clair que la méthode BFPC offre de meilleures
performances en termes de réduction de la puissance totale de transmission sur le réseau, par
IBTISSEM BRAHMI 60
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
rapport aux valeurs de puissance fixe et aléatoire. Comme, à la 4ème itération, la puissance
totale de transmission est de l’ordre de 15,81 dB et 17,03 dB en utilisant respectivement les
valeurs BFPC et les valeurs de puissance fixe.
Dans la figure 3.17, nous traçons le débit des CUE, des safety VUEs et des non-safety VUEs
en utilisant la méthode BFPC.
V. Conclusion
Ce chapitre détaille la gestion des ressources radio dans le réseau V2X. En outre, une méthode
de contrôle de puissance et deux méthodes d’allocation des ressources sont présentées et
détaillées. Pour le contrôle de puissance, la méthode proposée est basée sur le principe de
formation des faisceaux alors que pour les deux méthodes d’allocation des ressources, elles sont
basées sur le principe de quatre algorithmes méta-heuristiques, qui sont l’algorithme GWO,
CGWO, PSO et l’algorithme GA.
IBTISSEM BRAHMI 61
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
I. Introduction
Dans ce chapitre, nous proposons d’étudier le problème de gestion des ressources dans les
réseaux VSCN et les réseaux femto-cellulaire. En effet, nous proposons tout d’abord une
méthode d’allocation de ressources pour VSCN basée sur l’apprentissage par renforcement
profond (deep reinforcement learning : DRL). Ensuite, nous nous intéressons à une partie de
VSCN qui est le femtocell. Une étude comparative par simulation des méthodes de contrôle de
puissance pour le réseau femtocell est effectuée. Ensuite, nous proposons une nouvelle méthode
intelligente de contrôle de puissance appelée méthode de contrôle de la puissance basée sur la
QdS et les priorités des utilisateurs et des applications (UAQP : User and Applications QoS and
Pririties). Cette méthode vise à optimiser la consommation d'énergie de la station de base
femtocell en ajustant leur puissance de transmission en fonction de deux types de priorités, les
priorités des utilisateurs et la priorité des applications. Une étude de cas est illustrée pour
démontrer l'efficacité de ce modèle. Un travail de simulation a été effectué dans
l’environnement MATLAB. La simulation démontre l'efficacité de la méthode UAQP par
rapport à la méthode de contrôle de puissance fixe.
IBTISSEM BRAHMI 62
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Décode le signal le
plus fort
Soustraire Décoder
IBTISSEM BRAHMI 63
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signaux est obtenue avec précision. SIC répète le processus jusqu'à ce qu'il trouve le signal
souhaité.
Décodage du
SIC d’UEk, UEk-1, signal UE1
…, UE2
Décodage du
SIC d’UEk, UEk-1, signal UE2
…, UE3
Décodage
du signal
UEk
IBTISSEM BRAHMI 64
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Un UE situé à proximité de la BS peut annuler les signaux des UE les plus éloignés. Puisque le
signal de l'UE le plus éloigné contribue le plus au signal reçu, il décode d'abord son propre
signal.
IBTISSEM BRAHMI 65
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Une conséquence directe de la densification des petites cellules pourrait être des transferts plus
fréquents entre les cellules en raison de la mobilité rapide du véhicule. Cependant, les transferts
déclenchent toute une série de procédures complexes, qui peuvent entraîner des retards de
transfert indésirables. Ce délai peut dégrader considérablement la fiabilité de la transmission
des véhicules. Par conséquent, la caractérisation du délai de transfert sera cruciale dans la
conception de schémas de transfert (ou d'association de cellules) pour les VSCN compatibles
NOMA.
❖ Gestion des interférences :
IBTISSEM BRAHMI 66
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
1. DRL
L'apprentissage par renforcement profond est la combinaison de l'apprentissage par
renforcement et de l'apprentissage profond. Il s'agit également du type d'apprentissage
automatique le plus tendance en ce moment car il est capable de résoudre un large éventail de
tâches de prise de décision complexes qui étaient auparavant hors de portée pour un machine
pour résoudre des problèmes du monde réel avec une intelligence de type humain.
L'apprentissage profond (Deep Learning : DL), également connu sous le nom d'apprentissage
structuré profond, fait partie d'une famille plus large de méthodes d'apprentissage automatique
basées sur des réseaux de neurones artificiels avec apprentissage par représentation.
L'apprentissage peut être supervisé, semi-supervisé ou non supervisé.
L'apprentissage par renforcement est une méthode d'apprentissage automatique, qui vise à
optimiser un système à objectif unique et à trouver une solution unique au problème. En général,
l'apprentissage par renforcement est modélisé selon un processus de décision markovien qui
fournit un cadre au problème de l'apprentissage pour atteindre un objectif. Un agent apprend,
prend des décisions et réagit à un environnement. Dans l'apprentissage par renforcement et pour
un processus décisionnel markovien, quatre éléments sont essentiels : les agents, les états de
l'environnement, les récompenses et les actions [100]. Le rôle de l'agent est de choisir les actions
menant à la récompense attendue. En effet, il tente de choisir une politique optimale des actions
interagissant avec l'environnement et recevant des signaux de récompense ou de punition [101].
Un état d'agent dans l'environnement peut inclure sa position, sa vitesse et la position d'autres
objets. Les récompenses sont un ensemble de valeurs scalaires que l'agent peut obtenir. La
récompense peut être donnée à chaque étape ou seulement à la fin de la partie. A chaque étape
comme : le cas de la prise d'altitude pour un objet volant, le score dans un jeu vidéo. Pour la fin
du jeu comme : il vaut généralement 1 lorsque l'agent gagne et 0 lorsqu'il perd. Actions est un
ensemble fini que l'agent peut effectuer.
L'apprentissage par renforcement (Reinforcement Learning : RL) est un domaine de
l'apprentissage automatique qui s'intéresse à la manière dont les agents logiciels doivent agir
dans un environnement afin de maximiser la notion de récompense cumulative. L'apprentissage
IBTISSEM BRAHMI 67
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
par renforcement est l'un des trois paradigmes de base de l'apprentissage automatique, aux côtés
de l'apprentissage supervisé et de l'apprentissage non supervisé.
Le DRL a été largement appliqué au domaine de la robotique et a récemment été appliqué aux
problèmes de contrôle des véhicules et de la circulation et aux problèmes de RRM dans
plusieurs types de réseaux. Dans [102], un mécanisme d'allocation de ressources décentralisé
basé sur l'apprentissage par renforcement profond a été proposé pour la première fois pour
répondre aux contraintes de latence sur les liaisons V2V. Pour résoudre les problèmes
d'allocation des ressources V2V, l'espace d'action, l'espace d'états et la fonction de récompense
ont été délicatement conçus pour les scénarios de monodiffusion et de diffusion. Dans [103],
les auteurs ont proposé d’appliquer le principe de DRL pour résoudre le problème d'allocation
des ressources pour les réseaux machine à machine cognitifs basés sur la récolte d'énergie sous-
jacents aux liaisons montantes cellulaires. Le problème a été formulé comme étant un processus
de décision de Markov à temps discret et à états finis décentralisé, dans lequel chaque appareil
agit en tant qu'agent et apprend efficacement de l'environnement pour prendre une décision
d'allocation sans les informations complètes et globales du réseau.
Les auteurs de [104] et [105] ont proposé d'appliquer un schéma d'apprentissage automatique
amélioré et un algorithme d'apprentissage afin d'allouer des ressources dans les réseaux d'accès
radio cloud hétérogènes 5G et dans les communications D2D, respectivement. En outre, le
premier schéma proposé dans [104] vise à réduire les interférences et à maximiser l'efficacité
énergétique tout en garantissant la QdS pour tous les utilisateurs. En outre, pour améliorer les
performances du système proposé avec un apprentissage sans modèle, les auteurs ont proposé
une classification de la priorité des utilisateurs dans l'attribution des RB et une approche
d'apprentissage basée sur la représentation compacte de l'état pour améliorer la procédure
d'apprentissage. Pour le schéma proposé dans [105], le problème du spectre et de l'allocation
de puissance pour D2D dans les réseaux cellulaires est discuté. En plus et pour résoudre les
problèmes indiqués, le Q-learning qui est la méthode d'apprentissage automatique extrêmement
importante est utilisé, en raison de leur potentiel à donner une politique parfaite d'interaction
continue avec l'environnement dans des séries chronologiques [105].
Motivé par ce qui est déjà mentionné, nous abordons le problème de l'allocation des ressources
dans un réseau de petites cellules véhiculaires (VSCN). En effet, nous proposons un nouveau
mécanisme d’allocation des ressources basé sur l'apprentissage par renforcement profond
dénommé apprentissage par renforcement profond basé sur l'allocation des ressources (RA-
DRL). L'objectif principal de notre méthode proposée est de maximiser le débit total du système
IBTISSEM BRAHMI 68
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
(débit) tout en garantissant des interférences minimales, latence minimale et assure la fiabilité
pour l’ensemble des utilisateurs.
2. RA-DRL
Dans un environnement VSCN, la mobilité est un problème critique car elle conduit à une
variation remarquable des interférences dans le temps entre les véhicules. En fait, cela est dû à
la nature dynamique des utilisateurs mobiles, car les véhicules peuvent avoir différents niveaux
d'interférence à différents intervalles de temps. Par conséquent, le problème de l'allocation de
ressources dans les réseaux VSCN est un problème difficile en raison des interférences causées
par le mouvement des véhicules. En outre, il est obligatoire de prendre en compte les problèmes
de transfert, en particulier les interférences entre les Vehicular Small Cell (VSCs) changent
constamment à mesure que les véhicules se déplacent. Aussi, le transfert des VSCs entre les
macrocellules étant donné que les VSCs sont connectés à différentes macrocellules à des
intervalles de temps différents.
Motivée par les préoccupations évoquées ci-dessus, cette étude propose d'appliquer le principe
de l'apprentissage par renforcement profond afin d'allouer des ressources dans le VSCN.
Les principales contributions de ce travail sont les suivantes :
• Nous nous attaquons le problème de l'allocation des ressources dans les réseaux
de petites cellules véhiculaires,
• Nous proposons un nouveau schéma d'allocation de ressources basé sur
l'apprentissage par renforcement profond dénommé apprentissage par
renforcement profond basé sur l'allocation de ressources (RA-DRL),
• Nous considérons deux modèles. Le premier ne prend pas en compte les
interférences inter-VSC tandis que le second les considère.
• L'objectif du RA-DRL, pour les deux modèles considérés, est de maximiser le
débit du réseau. Pour le premier modèle, les contraintes des VUE sont de garder
une latence minimale et d'assurer la reliability (fiabilité) des VUEs. Pour le
deuxième modèle, les contraintes sont des interférences inter-VSC minimales et
une latence minimale pour les VUEs.
• Pour vérifier l'efficacité de notre méthode proposée, deux scénarios ont été
considérés pour la simulation. Un scénario qui ne considère que les bus urbains
dans une zone bien définie et une vitesse non fixe. Le second scénario considère
IBTISSEM BRAHMI 69
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
un ensemble de voitures dans une autoroute avec un chemin aussi bien déterminé
et une vitesse élevée non fixe.
IBTISSEM BRAHMI 70
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Le but de la macrocellule est de contrôler les informations des véhicules et MBS. Les données
souhaitées sont transmises aux véhicules par de petites cellules. Un lien de liaison sans fil reliait
le SAP et le MBS. Chaque petite cellule véhiculaire est équipée d'un émetteur-récepteur sans
fil monté sur le dessus du véhicule. Les VUEs du véhicule sont connectées aux VSAPs et aux
MBSs en utilisant une interface radio sans fil représentée par l'émetteur-récepteur monté dans
la partie supérieure du véhicule.
On considère deux variables 𝑎𝑣𝑟 et 𝑎𝑠𝑟 qui indiquent si le RB est alloué, respectivement, au
VSCUE v et MUE m, ou non.
1 𝑖𝑓 𝑡ℎ𝑒 𝑅𝐵 𝑟 𝑖𝑠 𝑎𝑙𝑙𝑜𝑐𝑎𝑡𝑒𝑑 𝑡𝑜 𝑡ℎ𝑒 𝑉𝑆𝐶𝑈𝐸 𝑣
𝑎𝑣𝑟 = { } (38a)
0 𝑜𝑡ℎ𝑒𝑟𝑤ℎ𝑖𝑠𝑒
𝑟 1 𝑖𝑓 𝑡ℎ𝑒 𝑅𝐵 𝑟 𝑖𝑠 𝑎𝑙𝑙𝑜𝑐𝑎𝑡𝑒𝑑 𝑡𝑜 𝑡ℎ𝑒 𝑀𝑈𝐸 𝑚
𝑎𝑚 ={ } (38b)
0 𝑜𝑡ℎ𝑒𝑟𝑤ℎ𝑖𝑠𝑒
Le SINR de VSCUE v dans la petite cellule s est donnée par [106] :
𝑃𝑟 ℎ
Γ𝑣𝑟 = 𝜎2 +𝑃
𝑠 𝑠,𝑣
𝑟ℎ , ∀ 𝑣 ∈ 1, … , 𝑉 (39)
𝑀 𝑀,𝑣
Où : 𝑃𝑠𝑟 et 𝑃𝑀𝑟 sont, respectivement, la puissance d'émission des VSAP et du MBS M, ciblée
sur le VSCUE correspondant v. ℎ𝑠,𝑣 et ℎ𝑀,𝑣 sont le gain de puissance du canal entre les VSAP
s et le MBS M, et entre le MBS M et le VSCUE v, respectivement. 𝜎 2 est le bruit gaussien blanc
additif.
Ensuite, le SINR d'un MUE m servi par le MBS M dans la sous-porteuse r est défini par :
𝑟 𝑟
𝑟 𝑃𝑀 ℎ𝑚,𝑀
Γ𝑚 = (40)
𝜎2 +𝑃𝑠𝑟 ℎ𝑠,𝑚
𝑟
Où, ℎ𝑚,𝑀 et ℎ𝑠,𝑚 sont respectivement, le gain de puissance de canal du MUE m desservi par
le MBS M et le gain de puissance de canal entre le VSCUE v et le MUE m, dans la sous-porteuse
r.
Les débits du VSCUE v et du MUE m sont donnés respectivement par les deux équations
suivantes :
𝐷𝑣 = 𝑊 log 2 (1 + Γ𝑣𝑟 ) (41)
𝑟
𝐷𝑚 = 𝑊 log 2 (1 + Γ𝑚 ) (42)
Où W est la bande passante du canal.
Le débit total du système est exprimé comme suit [107] :
𝑆𝑇 = ∑𝑅𝑟=1(∑𝑉𝑣=1 𝑎𝑣𝑟 𝐷𝑣 + ∑𝑀 𝑟
𝑚=1 𝑎𝑚 𝐷𝑚 )
(43)
Pour les VSCUE dans un VSAP, les exigences de QdS sont la latence et la fiabilité. Pour la
latence et la fiabilité, nous considérons respectivement la latence de la file d'attente et le taux
IBTISSEM BRAHMI 71
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
de réception de paquets (PRR). La latence, ou latence de la file d'attente, est définie comme le
temps d'attente d'un paquet dans une file d'attente jusqu'à ce qu'il puisse être transmis avec
succès au récepteur VUE. Puisque chaque émetteur VUE a un tampon de file d'attente pour
stocker les données de son récepteur VUE, nous considérons 𝑞(𝑡) = [𝑞1 (𝑡), 𝑞2 (𝑡), … , 𝑞𝑉 (𝑡)],
le vecteur de longueur de la file d'attente dans l'intervalle de temps t où 𝑞𝑉 (𝑡) est la longueur
de la file d'attente d'une paire VUE donnée 𝑣𝜖𝑉. L'évolution de q (t) est donnée par [108] :
𝑞𝑉 (𝑡 + 1) = [𝑞𝑉 (𝑡) − 𝜏 Γ𝑣𝑟 (𝑡)]+ + 𝜆𝑣 (𝑡) (44)
Où, 𝜏 et 𝜆𝑣 (𝑡), sont respectivement, la durée de l'intervalle de temps et l'arrivée du trafic au
niveau de l'émetteur de la paire v dans l'intervalle de temps t. [. ]+ = max{. ,0} est utilisé pour
désigner que la quantité de données servie ne peut pas être supérieure à la quantité de données
stockées dans la file d'attente [109].
Nous considérons une limite supérieure notée 𝑏𝑣 sur la latence moyenne de mise en file
d'attente de chaque paire VUE v où :
̅̅̅̅
𝑞𝑉
̅̅̅𝑣̅ ≤ 𝑏𝑣 , ∀ 𝑣 ∈ 𝑉 (45)
𝜆
Selon la preuve de Little’s Low pour la formule de mise en file d’attente donnée dans [109], la
̅̅̅
𝑞
latence moyenne de mise en file d’attente à la paire VUE v est proportionnelle à 𝑉
⁄̅̅̅ et est
𝜆𝑣
donnée par [109] :
1
𝑄̅ = lim ∑𝑇𝑡=1 𝔼{[1] 𝑞𝑉 (𝑡) ≥ 𝐿𝑣 }] ≤∈𝑣 (46)
𝑇⟶∞ 𝑇
IBTISSEM BRAHMI 72
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Notez qu'une file d'attente réseau est stable si toutes les files d'attente d'individus sont stables.
Donc, si ̅̅̅̅̅̅̅
𝑃𝑅𝑅𝑣 < ∞, la file d'attente de temps discrète est fortement stable.
Notre principale préoccupation dans notre approche est de maximiser le débit total du système
tout en garantissant une latence et une fiabilité minimales. En conséquence, le problème
d'optimisation suivant est formulé comme suit :
maximize 𝑆𝑇 (49)
1
C1 lim ∑𝑇𝑡=1 𝔼[ 𝑞𝑉 (𝑡)] ≤ ̅̅̅
𝜆𝑣 𝑏𝑣 , ∀ 𝑣 ∈ 𝑉
𝑇⟶∞ 𝑇
1
C2 lim ∑𝑇𝑡=1 𝔼[ 𝑞𝑉 (𝑡) ≥ 𝐿𝑣 ] ≤∈𝑣 , ∀ 𝑣 ∈ 𝑉
𝑇⟶∞ 𝑇
C3 0 ≤ 𝑃𝑠𝑟 ≤ 𝑃𝑠𝑚𝑎𝑥
C4 0 ≤ 𝑃𝑣𝑟 ≤ 𝑃𝑣𝑚𝑎𝑥
C5 Γ𝑣𝑟 ≥ Γ𝑣𝑡ℎ
𝑟 𝑡ℎ
C6 Γ𝑚 ≥ Γ𝑚
Où, 𝑃𝑠𝑚𝑎𝑥 , 𝑃𝑣𝑚𝑎𝑥 et Γ𝑠𝑡ℎ sont respectivement, la puissance d'émission maximale des petites
cellules s, la puissance d'émission maximale de VSCUE v et le SINR seuil de MUE m. C1 et
C2 représentent, respectivement, les contraintes de latence et de fiabilité de VUE v. C3 et C4
sont les contraintes de puissances maximales. C5 et C6 sont les deux exigences de QdS
représentées par les SINRs seuils.
➢ Modèle2
Comme il est illustré dans la figure 4.5, le modèle de système 2 contient les mêmes composants
que le modèle 1. La différence entre les deux modèles de système est que le second considère
les interférences inter-VSC tandis que le premier non.
Nous considérons les mêmes variables 𝑎𝑣𝑟 et 𝑎𝑚
𝑟
,, données par les deux équations (1a) et (1b)
dans le modèle 1.
Le principal changement dans les équations se situe dans les équations (39), (40) et (49), car
dans ce modèle nous considérerons les interférences inter-VSC. Ainsi, les équations (39), (40)
et (49), dans le modèle 1 sont remplacées, respectivement, par les équations (50), (51) et (53)
dans le modèle 2.
Nous prenons la même nomenclature ainsi que les mêmes autres équations.
𝑃𝑠𝑟 ℎ𝑠,𝑣
Γ𝑣𝑟 = 𝜎2 +𝑃𝑟 ℎ , ∀ 𝑣 ∈ 1, … , 𝑉 (50)
𝑀 𝑀,𝑣 +𝑃𝑠′ ,𝑠′ ≠𝑠 ℎ𝑠′ ,𝑣
Où, 𝑃𝑠𝑟′ ,𝑠′ ≠𝑠 et ℎ𝑠′ ,𝑣 sont, respectivement, la puissance d'émission de la petite cellule 𝑠 ′ et le
gain de puissance du canal entre le VSAP 𝑠 ′ et l'utilisateur v.
IBTISSEM BRAHMI 73
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
𝑟 𝑟
𝑟 𝑃𝑀 ℎ𝑚,𝑀
Γ𝑚 = (51)
𝜎2 +𝑃𝑠𝑟 ℎ𝑠,𝑚 +𝑃𝑠′ ,𝑠′ ≠𝑠 ℎ𝑠′ ,𝑚
Où, ℎ𝑠′ ,𝑚 est le gain de puissance du canal entre le SAP 𝑠 ′ et le MUE m.
Dans ce modèle, nous considérons les interférences inter-VSCs et nous ignorons les
interférences inter-niveaux entre les VSC et les MBS.
L'interférence inter-VSC est donnée par :
𝐼𝑠′ = ∑ 𝑃𝑠′ ,𝑠′ ≠𝑠 ℎ𝑠′ ,𝑚 + ∑𝑉𝑣=1 𝑃𝑠′ ,𝑠′ ≠𝑠 ℎ𝑠′ ,𝑣 (52)
Notre principale préoccupation dans ce modèle est de maximiser le taux de somme total du
système tout en maintenant les interférences inter-VSCs et une latence minimale. En
conséquence, le problème d'optimisation suivant est formulé comme suit :
maximize 𝑆𝑇 (53)
1
C1 lim ∑𝑇𝑡=1 𝔼[ 𝑞𝑉 (𝑡)] ≤ ̅̅̅
𝜆𝑣 𝑏𝑣 , ∀ 𝑣 ∈ 𝑉
𝑇⟶∞ 𝑇
1
C2 lim ∑𝑇𝑡=1 𝔼[ 𝑞𝑉 (𝑡) ≥ 𝐿𝑣 ] ≤∈𝑣 , ∀ 𝑣 ∈ 𝑉
𝑇⟶∞ 𝑇
C3 min 𝐼𝑠′
C4 0 ≤ 𝑃𝑠𝑟 ≤ 𝑃𝑠𝑚𝑎𝑥
C5 0 ≤ 𝑃𝑣𝑟 ≤ 𝑃𝑣𝑚𝑎𝑥
C6 Γ𝑣𝑟 ≥ Γ𝑣𝑡ℎ
𝑟 𝑡ℎ
C7 Γ𝑚 ≥ Γ𝑚
Où, C3 représentent la contrainte d'interférence inter-VSCs.
IBTISSEM BRAHMI 74
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
d'allocation, etc. Dans notre schéma proposé, nous transformons les deux problèmes (49) et
(53) dans un processus décisionnel de Markov (Markov Decision Process : MDP). La Macrocell
est considérée comme l'environnement désigné par E et chaque émetteur est considéré comme
un agent DRL intelligent et l'attribution des RB est sélectionnée en tenant compte des
observations des conditions instantanées du canal et des informations échangées partagées par
les voisins. Ȿ = {s1, s2, ..., S} désigne l'ensemble des espaces d'états et un ensemble d'actions
noté Ⱥ = {a1, a2, ..., A} où les actions peuvent être soit 𝑎𝑣𝑟 ou 𝑎𝑚
𝑟
. De plus, l'intervalle de temps
est divisé en sous-trames notées par {0, 1, …, t,....}. En effet, à chaque instant t et sur
l'environnement E, l'agent effectue l'action souhaitée 𝑎(𝑡) ∈ 𝐴. Le choix de l'action a est dicté
par sa politique π telle que a = π (s). En réponse, l’agent reçoit une récompense r = R (s, a) et
passe à l’état suivant s ’= T (s, a). Les interactions <s, a, r, s ’> entre l’agent et l’environnement
se poursuivent jusqu’à ce que l’agent atteigne un état terminal conduisant à la fin de l’épisode.
L'état de chaque émetteur (agent g) pour caractériser l'environnement est constitué par :
l'interférence précédente 𝐼𝑡−1 , le nombre de RBs sélectionné par l'émetteur dans le créneau
𝐵𝑆,𝑡
temporel précédent 𝑅𝑡−1 , les informations de canal de la BS à l'émetteur notées 𝑔𝑡−1 , le temps
restant pour atteindre le seuil de latence 𝐿𝑡ℎ
𝑡 . Ainsi, l'état peut être exprimé comme :
𝐵𝑆,𝑡
𝑠𝑡 = {𝐼𝑡−1 , 𝑅𝑡−1 , 𝑔𝑡−1 } (54)
IBTISSEM BRAHMI 75
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
• Espace d'action
A chaque instant t, chaque émetteur effectue une action comme a (t) ∈A qui signifie que
l'agent choisit le RB en fonction des états courants 𝑠𝑡 ∈ 𝑆, en termes de politique de décision π.
A noté que la dimension de l'espace d'action est égale au nombre total de RB R.
• Récompenses
Où, 𝑤1, 𝑤2 , 𝑤3 et 𝑤4 sont les pondérations de chaque pièce utilisée afin d'équilibrer les
revenus et la pénalité.
Au début de chaque instant t, chaque agent (émetteur) observe son état courant puis effectue
l'allocation de ressources en fonction de la valeur de la fonction d'action Q. En effet, la valeur
d'action Q d'un état 𝑠𝑡 ∈ 𝑆 subordonné à une action a est défini comme le retour que l'agent
peut espérer obtenir en sélectionnant l'action a dans l'état s en suivant sa politique π définie par
[112] :
𝑇 𝑡 −𝑡
𝑄𝜋 (𝑠, 𝑎) = 𝔼𝜋 [∑
⏟𝑡1=𝑡 𝛾 1 𝑟𝑡1 |𝑠𝑡1 = 𝑠, 𝑎𝑡1 = 𝑎] (56)
𝐺𝑡
Où, T et 𝛾𝜖{0,1} sont, respectivement, la dernière étape et le facteur de remise qui décrit l'effet
des récompenses futures sur les décisions optimales. Dans les algorithmes de Q-learning,
l'objectif principal des agents est de maximiser les récompenses actualisées accumulées qui sont
désignées par 𝐺𝑡 dans (56).
Ensuite, selon l'action prise par les agents, l'environnement passe à l'état 𝑠𝑡+1 et les agents
obtiennent la récompense 𝑟𝑡 de l'environnement E. La fonction de valeur d'action optimale notée
𝑄 ∗ (𝑠, 𝑎) est définie comme la fonction de valeur d'action maximale sur toutes les politiques où,
𝑄 ∗ (𝑠, 𝑎) = max 𝑄𝜋 (𝑠, 𝑎). Une fois 𝑄 ∗ (𝑠, 𝑎) est calculé, nous pouvons calculer la politique
𝜋
IBTISSEM BRAHMI 76
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
En utilisant 𝑟𝑡 et 𝑠𝑡+1 , les émetteurs (agents) mettent à jour les poids θ en minimisant la fonction
de perte définie comme [113]:
IV. Etude comparatif par simulation des méthodes de contrôle de puissance pour le
réseau femtocell
Le niveau de puissance d'émission de HeNB affecte sa portée et provoque un certain nombre
d'interférences dans le réseau. Donc, une puissance d'émission plus élevée des femto-cellules
peut offrir une meilleure qualité de signal et une couverture étendue. Il peut également générer
d'énormes interférences pour d'autres utilisateurs des réseaux macro-cellulaires voisins. Pour
ces raisons, une sélection correcte du niveau de puissance d'émission de femtocell est
nécessaire.
Dans la littérature connexe, plusieurs approches de contrôle de puissance dans les
réseaux de femto-cellules ont été étudiées. Ces méthodes peuvent être classées selon différents
critères [114]. Dans ce rapport, nous considérons la classification suivante : méthodes basées
sur l'architecture et méthodes basées sur l'intelligence. Comme montre la figure 4.7, pour les
IBTISSEM BRAHMI 77
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
méthodes basées sur l'architecture, deux sous-classes sont définies : les méthodes distribuées et
les méthodes centralisées. En outre, pour les méthodes basées sur l'intelligence, deux sous-
classes sont détaillées : les méthodes statiques et les méthodes dynamiques. Pour effectuer cette
comparaison, des simulations, pour chaque classe, ont été effectuées.
Méthodes de contrôle de
puissance pour femtocell
Figure 4.7: Classification des techniques de gestion de puissance dans un réseau femto-
cellulaire
1. Méthodes basées sur l’intelligence
a. Méthodes statiques
Dans les méthodes statiques, la puissance d'émission du HeNB est fixe. En effet, la puissance
d'émission est fixée par le HeNB sur la base de ces rapports de mesure ou de paramètres système
prédéterminés. Comme méthode statiques, deux méthodes de contrôle de puissance sont
détaillées dans [115]. La première dénommée fixed HeNB setting et la deuxième méthode
dénommée Strongest MeNB received power at HeNB. Pour la première méthode, la puissance
d'émission HeNB reste toujours fixe et le HeNB ne tient pas compte des informations
environnantes. Les deux principaux avantages de cette méthode sont : (a) elle est facile à mettre
en œuvre et (b) elle offre un débit élevé (56,6 Mbps) [115] alors que le principal inconvénient
est que, dans la plupart des cas, une puissance d'émission HeNB réglable est nécessaire [115].
Dans la méthode Strongest MeNB received power at HeNB, la puissance de transmission du
HeNB est basée sur l'emplacement du HeNB par rapport au MeNB. Par rapport à la méthode
précédente, non seulement cette méthode est utilisée pour les scénarios où les rapports de
MeNB / MUE / HUE ne sont pas disponibles, mais aussi, la panne des MUE est réduite à 8,7%.
Malheureusement, avec cette méthode, le débit FUE a diminué à 46,7 Mbps.
IBTISSEM BRAHMI 78
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b. Méthodes dynamiques
Un certain nombre d'études ont examiné les approches de contrôle de puissance dynamiques
dans les réseaux femto-cellulaires. Parmi ces méthodes, il y a des méthodes optimisées et des
méthodes non optimisées.
• Méthodes Non optimisées
Dans cette catégorie, le HeNB définit sa puissance d'émission en se basant sur les rapports de
mesure de la part de MUE et HUE ou par coordination avec le MeNB. Pour les méthodes non
optimisées, comme indiqué dans [116], [117], trois approches de contrôle de puissance sont
proposées. Le premier schéma est appelé Femto to MUE Path loss, le second est power control
based on SINR of MUE et le troisième schéma est power control based on SINR of HUE. Pour
le premier schéma, le HeNB définit sa puissance d'émission en fonction de ces rapports de
mesure de MUE / HUE ou en coordonnés avec MeNB. Dans ce schéma, la puissance d'émission
HeNB est basée sur l'emplacement du HeNB et la perte de trajet entre le HeNB et le MeNB le
plus proche. Cette méthode conserve une bonne couverture HeNB pour le HUE ; il peut
également garantir une meilleure atténuation des interférences pour les MUE et réduire les
interruptions pour les MUE jusqu'à 7,4% [116] [117]. Malheureusement, comme la
signalisation entre HeNB et MUE ou entre MeNB et HeNB est nécessaire, le HeNB ne peut pas
recevoir avec succès les rapports de mesure des MUEs, ce qui implique une diminution des
performances du réseau femtocell.
Notre deuxième méthode, il est éclairé dans [117] et est basée sur la détection SINR par le
MUE. Le but principal de cette méthode est d'assurer le SINR requis pour la réception du canal
de commande par le MUE [116]. Dans cette méthode, la panne des MUE est réduite à 6% et le
débit des FUEs est minimisé jusqu'à 37 Mbps par rapport aux techniques de contrôle de
puissance fixe [117]. De plus, il est nécessaire que le MUE signale le SINR au HeNB, mais,
dans cette méthode, il n'y a pas de lien direct entre ces deux entités.
D'autre part, dans le troisième schéma, le HeNB définit sa puissance d'émission sur la base du
SINR de HUE. Comparé à un scénario sans contrôle de puissance, ce schéma améliore
l'efficacité spectrale de bord de cellule des HUEs avec une valeur allant jusqu'à 12%. D'autre
part, l'un des principaux problèmes de cette méthode est qu'elle ne peut pas fonctionner avant
de recevoir la signalisation du HUE.
IBTISSEM BRAHMI 79
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
• Méthodes optimisées
Comme les méthodes mentionnées ci-dessus ont certains inconvénients, quelques études telles
que [117], [118] et [119], tentent d'optimiser les méthodes de contrôle dynamique de la
puissance.
Claussen et al., dans [117], ont proposé une optimisation de la couverture femto-cellulaire à
l'aide d'une antenne multi-éléments commutée. La méthode proposée utilise les utilisateurs
d'intérieur et le nombre d'événements de transfert intercellulaire des passages à l'extérieur pour
ajuster la puissance du pilote femtocell. Pour optimiser la sélection de puissance et de modèle,
deux méthodes d'auto-optimisation ont été proposées. Une approche optimale décrit le concept
et une approche plus pratique pour la mise en œuvre. La procédure d'optimisation, dans la
solution optimale, est réalisée en deux étapes. Lors de la première étape, la puissance du pilote
est déterminée pour chaque diagramme d’antenne afin d’obtenir le nombre minimal
d’événements de mobilité. Dans la deuxième étape, le modèle d'antenne est sélectionné de
manière à maximiser la couverture à l'intérieur en fonction de la puissance sélectionnée. Cette
méthode maintient la complexité et le coût des circuits de commutation en utilisant un
commutateur simple un à quatre. En outre, il améliore jusqu'à 18% la couverture intérieure par
rapport à l'utilisation de la méthode à une seule antenne. Cette méthode souffre de l'absence
d'une connexion directe disponible entre MUE et HeNB.
Le travail dans [118] donne un nouvel algorithme d'adaptation de puissance basé sur
l'utilisation de trame. L'idée principale de cet algorithme est d'ajuster la puissance de
transmission des femtocellules en fonction de la qualité du signal et de la charge de trafic
actuelle entre le FUE et le FAP afin d'utiliser totalement la trame FAP. Pour évaluer la méthode
proposée, deux cas sont discutés : la prolongation de l’intervalle d’adaptation de la puissance
et diverses utilisations de la trame cible [118]. Le principal avantage de l’algorithme proposé
est qu’il permet d’éliminer le problème de l’augmentation du nombre d’événements de
mobilité. D'autre part, le principal inconvénient de l'approche proposée est qu'elle provoque une
surcharge temporaire du FAP.
Dans [119], Zhou et al. Ont proposé une nouvelle approche de contrôle de puissance dénommée
algorithme de contrôle de puissance dynamique. Le principal objectif de cet algorithme est de
maximiser le débit du système dans les réseaux femtocell d’entreprise. Dans cette méthode,
FBS adapte dynamiquement sa puissance de transmission en fonction des rapports de mesure
et des diverses informations locales collectées de l’UE. L’algorithme de contrôle de puissance
dynamique est composé de deux phases. Dans la première phase, l'algorithme de jugement de
IBTISSEM BRAHMI 80
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
permission est défini. Cet algorithme détermine si le FBS est autorisé à effectuer un ajustement
de la puissance au cours de cette période. Si oui, l'algorithme de réglage de la puissance est
exécuté afin de maximiser le débit du système.
Le principal avantage de cette méthode est que, par rapport au schéma de contrôle de puissance
fixe, l’algorithme de contrôle de puissance dynamique améliore le débit du système. En outre,
lorsque le nombre d'UEs augmente, les gains de débit du système restent stables à 40%.
a. Méthodes distribuées
Les techniques de contrôle de puissances distribuées peuvent éviter l'effet de goulot
d'étranglement d'une entité centralisée. Pour ces méthodes, on choisit de les classifiés comme
suit : méthodes basées sur la localisation, méthodes basées sur la suppression d’interférences et
méthodes basées sur le signal pilote.
L'exigence de base pour une femtocell est de fournir un signal fort aux UEs au sein de sa
couverture. D'autre part, la puissance transmission d’une femtocell doit être bien gérer pour
qu’il ne cause pas des interférences fortes pour les femto-cellules voisins ou les MUEs. Une
méthode qui établit une discrimination entre les utilisateurs intérieurs et extérieurs d'une
manière simplifiée est présentée en [120]. La procédure de discrimination est divisée en deux
étapes. La première étape est réalisée par le HeNB et elle est basée sur le signal de référence de
puissance reçue (Reference Signal Received Power : RSRP). La deuxième étape est effectuée
en utilisant les informations obtenues à partir du MeNB voisins. Puisque les FUEs rapportent
uniquement le RSRP du MeNB le plus proche, ces rapports ne fournissent pas suffisamment
d'informations pour le contrôle de puissance. Ainsi les informations de localisation acquises à
partir de la procédure de discrimination ainsi que le SINR nécessaire de HUE sont utilisés pour
effectuer un contrôle de puissance pour le HeNB. Une autre méthode de contrôle de puissance
qui dépend de localisation nommée Location Dependent Power Setting (LDPS) a été proposée
dans [121]. Dans cette méthode, la station de base femtocell mesure la puissance du signal reçu
(Received Signal Strength : RSS) à partir de MBS. Si le FBS est fermé au MBS, une grande
puissance sera utilisée pour fournir une connexion à ses utilisateurs d'intérieur. Lorsque le FBS
est situé près du bord de la MBS, la sensibilité du récepteur (80dBm) doit être prise en compte
afin que la puissance ne soit pas réglée à une valeur inférieure.
Deux méthodes de contrôle de puissance basées sur la suppression d’interférences ont été
proposées dans [122] et [123]. [122] a mis l'accent sur la résolution du problème d'interférence
de lien descendant. Les algorithmes de contrôle de puissance basée sur d'atténuation des
IBTISSEM BRAHMI 81
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interférences ont été conçus et évalués. D'abord, le fonctionnement avec un niveau de puissance
fixe est considéré. Ensuite, deux algorithmes de contrôle de puissance sont conçus : (i) contrôle
de puissance (Femto-QdS) qui effectue la réduction de puissance de FBS avec un minimum de
QdS aux FUEs étant maintenue. (ii) contrôle de puissance (Macro-QdS) qui limite les
interférences de FBS au réseau macro à certaines exigences de performance pour l’MUE. Afin
de réduire les interférences, [123] propose une nouvelle structure de trame Time Division
Duplex (TDD) appelée trame d'écoute (Listening TDD Frame : LTDDF) pour les femto-
cellules. Dans LTDDF, la cellule femto possède à la fois des périodes descendante et montante
pendant la période de liaison descendante de cellule macro. La période de liaison montante dans
la cellule macro est utilisée comme période d'écoute dans la cellule femto qui est utilisé pour
entendre les signaux provenant des MUEs autour de cellule macro pour obtenir leurs
informations de qualité de canal (Channel Quality Information : CQI). Basée sur le CQI des
MUEs, le FBS ajuste de façon adaptative la puissance d'émission. Les résultats montrent que
l'utilisation de LTDDF permet d’atténuer efficacement les interférences ce qui donne une
meilleure capacité au MUEs en comparaison avec l’utilisation d’une trame TDD classique
b. Méthodes centralisées
Les auteurs de [124], [114] et les références qui y sont proposées ont proposé deux techniques
de contrôle de puissance centralisée désignées par contrôle de puissance opportuniste par cluster
pour des réseaux hétérogènes et un algorithme de contrôle de puissance fractionnaire
(Fractional power control : FPC), respectivement. Mi Seong et al., Dans [124], ont proposé un
algorithme qui spécifie l'effet du nombre de femto-cellules actives par cluster pour contrôler
l'interférence agrégée. Pour estimer le nombre de femto-cellules actives et ajuster la puissance
d'émission du femtocell, deux algorithmes de détection sont proposés : des techniques de
détection centralisée et de détection distribuée. Dans la détection centralisée, le MBS estime en
continu l'interférence de toutes les femto-cellules actives et définit le nombre de femto-cellules
actives. Dans l'algorithme de détection centralisé, le MBS estime le nombre de femto-cellules
actives de l'algorithme reçu pour atténuer le niveau d'interférence agrégée. Cette méthode
propose un contrôle de puissance de liaison montante pour le réseau femtocell qui augmente le
débit total dans tout le système [124]. Dans [114], la méthode notée FPC a été proposée. Cette
méthode est un schéma en boucle ouverte qui utilise la perte de chemin pour sélectionner la
puissance optimale des UE. Dans ce schéma de contrôle de puissance, l'UE obtient un SINR
objectif différent à la place de la même cible de SINR en fonction de sa perte de trajet. Afin
d'atténuer les interférences avec la femtocell proche, l'UE dans FPC se trouve dans la carte de
IBTISSEM BRAHMI 82
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la femtocell. Le schéma FPC réduit le nombre de handover par rapport au handover traditionnel.
De plus, cette méthode minimise les interférences dans les réseaux femto-cellules [114].
Paramètres Valeurs
Rayon du Macrocell 500 m
Bande passante du 10 Mhz
canal
Rayon de Femtocell 10 m
Taille de la grille 500m*500m
Puissance de 46 dbm
transmission de
MeNB
Puissance de 20 dbm
transmission
maximale de HeNB
Puissance de -10 dbm
transmission
minimale de HeNB
Les figures 4.8et 4.9 illustrent la fonction de distribution cumulative (CDF) des SINR
des FUEs et CDF des débits des FUEs de ces trois méthodes, respectivement.
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IBTISSEM BRAHMI 84
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de méthodes centralisées améliore le rapport SINR et le débit des unités FUE par rapport à la
méthode distribuée.
Figure 4.10: SINR des FUEs des méthodes basées sur l’intelligence
Comme montre la figure 4.10, le SINR pour les méthodes dynamiques non optimisées et
optimisées sont supérieurs aux méthodes statique1 et statique2. Nous pouvons également voir
sur cette figure que l’utilisation de la méthode 4 peut donner un meilleur SINR des FUEs que
le schéma 1, atteint près de 25%. Ces résultats confirment les avantages considérables de la
méthode de contrôle de puissance dynamiques par rapport aux méthodes statiques pour
améliorer le SINR des FUEs.
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Figure 4.11: Débits des FUEs des méthodes basées sur l’intelligence
Comme il est montré dans la figure 4.11, la valeur du débit dans la méthode dynamique non
optimisée est supérieure à la méthode statique1 et à la méthode statique2. En outre, le débit de
la méthode dynamique optimisée est supérieur à celui des deux méthodes statiques et de la
méthode non optimisée. Ces résultats démontrent la bonne performance des méthodes de
contrôle de puissance dynamique en termes de débit, par rapport aux méthodes statiques. Par
conséquent, on peut en conclure que l'utilisation de méthodes dynamiques améliore le rapport
SINR et le débit des unités FUE par rapport à la méthode statique.
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IBTISSEM BRAHMI 87
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𝑃𝑡 = 𝑃𝑖𝑛𝑖 ()
• Étape 2 : Ensuite, à 8 heures du matin, les bureaux sont ouverts et tous les FBS sont
passés en mode actif. Chaque utilisateur de priorité p1 se connecte directement au FBS
du bureau auquel il appartient.
Ici, Nu1 = N1 et Nu2 = N2 = 0 et Nu3 = N3 = 0. La puissance de transmission pour chaque
FUE i est :
• Étape 3 : Pour chaque arrivée d'un nouvel utilisateur externe i, l'utilisateur doit effectuer
sur tous les FBS proches les opérations suivantes :
o Calcule le rapport signal sur bruit (SINR) au FUE i comme suit :
𝑔𝑖 ∗𝑝𝑖
𝑆𝐼𝑁𝑅𝑖 = ()
𝐼𝑖 +𝜃
Où : gi est le gain de canal entre FUE i et HeNB. pi est la puissance reçue à partir de HeNB. li
désigne l'interférence globale reçue par le FUE i. θ est le bruit thermique.
o Calculez l'interférence globale reçue :
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IBTISSEM BRAHMI 89
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Début
Périodiquement, la femtocellule
calcule SINRp1, SINRp2 et SINRp3
selon deux formules de puissance
d'émission
Oui Non
Valeurs de
SINRp1, SINRp2
et SINRp3
augmentent ?
Le FBS met à jour sa Non
puissance d'émission Oui Valeurs de
selon la formule (6) SINRp1et SINRp2
augmentent ?
IBTISSEM BRAHMI 90
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Paramètres Valeurs
Nombre de FBSs 10
Nombre de FUEs 40
Rayon de macrocell 600 m
Bande passante du canal 10 Mhz
Rayon de femtocell 10 m
Taille de la grille 200 m*200 m
Gain d’antenne de MeNB 15 dbi et 0 dbi
et HeNB
Puissance de transmission 40 dbm
de MeNB
Puissance de transmission 20 dbm
maximale de HeNB
Puissance de transmission -10 dbm
minimale de HeNB
SINR seuil 7 db
Bruit thermique -174 db
Les deux figures ci-dessous détaillent le CDF de SINR des FUES et le CDF de débit des
FUEs, respectivement. En outre, le CDF de SINR et le CDF de débit sont évalués à 5% qui
représente le bord d’une femto-cellule et à 50%.
IBTISSEM BRAHMI 91
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
IBTISSEM BRAHMI 92
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
En fait, cette amélioration résulte du fait que la méthode UAQP prend en compte les exigences
de QdS ainsi que les priorités des utilisateurs, contrairement à la méthode fixe.
Grâce à des résultats de simulation, on peut voir que système de contrôle de puissance UAQP
surclasse les autres systèmes de contrôle de puissance en fournissant SINR et un débit plus
élevé pour les utilisateurs femtocell.
Une autre mesure utilisée pour évaluer les performances de la méthode UAQP est le
pourcentage d’utilisateurs (temps réel et non-temps réel) qui répondent à ses besoins, c’est-à-
dire dont le SINR est supérieur à SINRth = 7dB. Le Tableau. 11 résume les pourcentages de
satisfaction des utilisateurs des applications temps réels et des applications non-temps réel.
Tableau 11: pourcentages de satisfaction des utilisateurs des applications temps réel et des
applications non-temps réel.
VI. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté une nouvelle méthode de contrôle de puissance pour les
réseaux LTE-femto-cellulaire. Dans notre schéma, le FBS ajuste sa puissance de transmission
en se basant sur des priorités données aux utilisateurs ainsi que le type d’application de chaque
utilisateur. En effet, la méthode UAQP permet aux utilisateurs de respecter leurs exigences
SINR chaque fois que cela est possible, tout en exploitant la diversité des priorités pour
augmenter le débit du système.
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GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
Conclusion générale
IBTISSEM BRAHMI 94
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
En fait, cette amélioration est due au fait que la méthode UAQP prend en compte les
exigences de QdS ainsi que les priorités des utilisateurs, contrairement à la méthode fixe
Perspectives
Les approches et les mécanismes de gestion de ressources radio dans les réseaux de nouvelles
générations, présentés dans ce travail sont prometteurs et permettent d’envisager de nombreuses
extensions et perspectives. Une amélioration et une extension des méthodes de gestion des
ressources radio dans les réseaux de nouvelles générations sont à envisager :
• Pour notre méthode d’allocation de ressources basée sur CGWO, nous envisageons de
faire une hybridation de l'algorithme CGWO avec d'autres algorithmes méta-
heuristiques pour résoudre le problème du contrôle de puissance et le problème de
l'allocation des ressources avec chacun un algorithme différent.
• Notre contribution RA-DRL est en phase de simulation. Pour évaluer ses performances,
on doit la comparer avec d’autres méthodes récentes d’allocation des ressources dans
les réseaux VCSNs.
• Puisque jusqu'aujourd'hui les chercheurs proposent des nouveaux mécanismes de
contrôle de puissance et d'allocation des ressources pour les réseaux de nouvelles
générations, précisément les communications V2X, on est cours de préparer un article
portant sur les méthodes d’allocation des ressources pour les communications V2X. Cet
article a pour objectif de classifier ces méthodes en se basant sur plusieurs critères avec
une comparaison entre classes détaillées.
IBTISSEM BRAHMI 95
GESTION DES RESSOURCES RADIO DES RESEAUX DE NOUVELLES GENERATIONS
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