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Encadreurs Superviseur
M. Serge AMOUSSOU
M. Frederick AMOSSOUGBO
M. Alexandre HOUNTON
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Réalisé par : S0GBO k. Mathurin
AVANT PROPOS
Le génie civil est un secteur d'activité délicat qui représente l'ensemble des techniques
concernant les constructions civiles. Ainsi, dans le groupe des géosciences, la géotechnique est
la technoscience consacrée à l’étude pratique de la subsurface terrestre sur laquelle notre action
directe est possible pour son aménagement et/ou son exploitation. Ceci, lors d’opérations de
BTP (génie civil, bâtiment, carrières), de gestion des eaux souterraines (exploitation, drainage)
et de prévention des risques naturels. Dans la pratique actuelle, il est indispensable d’y recourir
à l’étude de : la construction, la maintenance et la réparation de tout type d’aménagement et
d’ouvrage - route, voie ferrée, canal, aménagement de montagnes, de cours d’eau et du littoral,
pont et viaduc, tunnel, barrage, puits et forage, carrière, immeuble, etc., l’exécution de tout type
de travail - terrassement, fondation, drainage… dans tout type de site - terrestre, fluvial et
maritime, libre ou occupé. En effet, c'est dans l'optique d'acquérir des connaissances dans le
domaine géotechnique que j'ai effectué un stage de trois (03) mois à partir du 29 avril au 29
juillet dans les locaux du Centre National d'Essais et de Recherches des Travaux Publics
(CNERTP).
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REMERCIEMENTS
Je ne peux démarrer la rédaction de ce rapport sans remercier profondément tous ceux qui ont
participes à son élaboration.
DIEU tout puissant de m'avoir accordé sa protection et de m'avoir assisté sur tous les
plans durant mon stage.
Tous les encadreurs des différentes sections comme, M. AFANOU Aristide, M. Hilarion
KOUASSIVI ; M. COCOU ZOUNTCHEGBE ; M. Hervé M. QUENUM …
Je remercie aussi tous ceux qui m'ont soutenues financièrement, matériellement et moralement,
et ce, de près ou de loin.
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SOMMAIRE
DEDICACE _______________________________________________________________ 2
AVANT PROPOS ___________________________________________________________ 3
REMERCIEMENTS ________________________________________________________ 4
SOMMAIRE _______________________________________________________________ 5
LISTE DES PHOTOS _______________________________________________________ 6
INTRODUCTION GÉNÉRALE _______________________________________________ 7
CHAPITRE 1: Présentation du cadre institutionnel du stage et méthodologie __________ 9
1.1 PRENSETATION DU CENTRE DE STAGE _________________________________ 9
1.1.1 Historique du CNERTP _____________________________________________________________ 9
1.1.2 Situation géographique du Centre National d'Essais et de Recherches des Travaux Publics
(CNERTP) ______________________________________________________________________________ 9
1.1.3 : Mission et attributions du CNERTP _________________________________________________ 10
1.1.4 : Activités du CNERTP ____________________________________________________________ 11
1.1.5 : Quelques ouvrages contrôlés par le CNERTP _________________________________________ 12
Conclusion _______________________________________________________________ 56
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LISTE DES PHOTOS
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INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le domaine des bâtiments et travaux publics est un secteur très vaste et complexe.
En effet, c'est dans la perspective de connaître les bases du secteur des BTP, avant tout
intégration que j'ai fait un stage professionnel d'une durée de trois (03) mois au Centre National
d'Essais et de Recherches des Travaux Publics. Le présent rapport a pour objectif, d'exposer en
résumer les différentes notions reçues durant mon stage au CNERTP et s'articule autour de trois
parties essentielles tel que :
- Le déroulement du stage.
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CHAPITRE 1
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CHAPITRE 1: Présentation du cadre institutionnel du stage et
méthodologie
1.1 PRENSETATION DU CENTRE DE STAGE
Créer en 1970, le Laboratoire National des Bâtiments et des Travaux Publics (LNBTP) était
entièrement dirigé par les expatriés. Il avait pour mission d'aider au dimensionnement des
ouvrages et des chaussées à construire. Nationalisé en octobre 1975 il devient Centre National
d'Essais et de Recherches des Travaux Publics (CNERTP). Son statut a été approuvé le 23
décembre 1983 par le décret n° 83-455 qui le définit comme un centre à caractère commercial.
Le CNERTP est un laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Bénin (BTP).
Une société d'État et de caractère industriel de commerce avec un capital de plus de 70.000.000
FCFA m, ayant à sa tête M. Raphaël C. MOUSSOUGAN, elle a pour vocation d'effectuer les
études géotechniques, de contrôler la qualité des matériaux de construction et d'effectuer des
recherches appliquées à des domaines du BTP.
Le CNERTP est situé à Akpakpa, Rue 1684, Cotonou, au Bénin non loin de la société
Béninoise de Brasserie (SOBEBRA).
Itinéraire
Votre position (En quittant le Palais des Congrès, Cotonou, direction de l'Ouest vers l’Est) : 10
min (7,0 km).
Via Boulevard de la Marina ; Étapes et APERÇU.
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- Au rond-point, prendre la 2e sortie sur Rue 102 (350 m).
Cet itinéraire est fourni à titre indicatif. Il est possible que vous deviez suivre un itinéraire
différent de celui indiqué en raison de travaux, de bouchons, des conditions météorologiques
ou d'autres perturbations.
Le Centre National d'Essais et de Recherches des Travaux Publics a pour objet, aux termes des
dispositions de ses statuts :
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D'effectuer des essais et des études en Travaux Publics (TP).
De réunir toute la documentation technique, pour assurer la diffusion des résultats obtenus.
De donner des agréments techniques relatifs aux matériaux et des procédés de mise-en-
œuvre.
Les Route :
Études des sols, des fondations, des bâtiments, des ponts et des ouvrages divers.
Les Recherches :
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Étude pathologique des ouvrages.
Recherche spécifiques.
solutions de conforment.
L'objectif principal de mon étude est de montrer l'importance des essais Géotechnique et
routière fait au laboratoire avant tous travaux de construction. Dans ce rapport il s'agira
principalement des essais réalisés à la section route et béton.
Faire des essais sur les principaux matériaux de construction de tous travaux de grande
envergure.
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1.2.3 : Recherches documentaires
Au début de mon stage, mes premières documentations ce sont portées vers les personnes
ressources, c'est-à-dire le personnel chargé de réaliser les essais. Ensuite la consultation des
différentes normes se rapportant à chaque essaie, puis après les recherches sur internet et les
documents du métier.
Pour ce compte, j'ai utilisé plusieurs méthodes pour la collecte des données dont on a:
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CHAPITRE 2
Déroulement du stage
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CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE
2.1: PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE
Préparation des prises d’essai : Les échantillons doivent être réduits conformément
à l'EN 932-2 afin d'obtenir le nombre requis de prises d'essai.
NB: il peut s'avérer nécessaire d'humidifier les échantillons contenant des quantités
substantielles de fines avant de procéder à la réduction, afin de minimiser la ségrégation et la
perte de poussière.
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Exemple de matériau comme le sable
5 38
2.5 35
1.25 32
0.63 29
0.315 26
0.1 23
0.08 20
0.063 19
Mode opératoire
Prélever une quantité suffisante du matériau, qu'on met à l'étuve pendant 24h à une
température comprise entre 105 °C et 110 °C
Après l'étuvage, renverser le matériau étuvé sur une étagère. Mélanger le tout et
dresser sur la surface de l'étagère avec la truelle puis laisser refroidir pendant un
temps suffisant.
Faire le criblage du matériau respectivement avec les tamis 5mm et 20mm, puis le
quartage.
Prélever avec la main écopée une masse raisonnable du matériau en fonction du
Dmax (diamètre maximal du plus gros grain contenu dans la prise d’essai), en
faisant Dmax fois 200. Où cette masse est comprise entre 200D<m<600D. Ce
prélèvement devient la prise d'essais.
Faire le lavage :
a) Mettre la masse prise dans un récipient et ajouter une quantité d'eau nécessaire
pour le recouvrir.
b) Laisser tremper pendant 24h, pour faciliter la séparation des mottes.
c) Agiter la prise d'essai suffisamment et vigoureusement pour obtenir une
séparation complète des fines et la mise en suspension de ces dernières.
d) Réserver un tamis 0,063 mm à l'usage exclusif de cet essai et adapter un tamis
de protection au-dessus.
e) Placer les tamis de façon que la suspension passant à travers le tamis puisse être
évacuée ou recueillie en cas de besoin dans une gamelle ou tous récipient
adéquat.
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f) Verser le contenu du récipient sur le tamis supérieur, ensuite, poursuivre le
lavage jusqu'à ce que l'eau passant à travers le tamis 0,063 mm soit claire.
g) Renverser la prise restante (l'échantillon à étudier) dans une gamelle et étuver le
tout dans une étuve pendant au moins 24h à une température comprise entre 105
°C et 110 °C.
h) Faire sortir la prise, laisser refroidir et mettre en place le dispositif de tamisage.
Faire le tamisage :
i) Verser le matériau sec au sommet d'une colonne de tamis, constituée d'un fond
et couvercle de tamis. Puis, d'un certain nombre de tamis disposés de haut en
bas, dans un ordre de dimension de mailles décroissant.
j) Agiter manuellement ou mécaniquement la colonne de tamis par un tamiseur,
puis reprendre un à un les tamis dans l'ordre décroissant.
k) Agiter manuellement chaque tamis en s'assurant qu'il n'y a pas de perte de
matériau et renverser à chaque fois tous les passants (de chaque tamis) sur le
tamis suivant de la colonne avant de poursuivre.
l) Peser le refus de chaque tamis (à 0,1% près) après agitation et inscrire la valeur
de leurs masses dans la "fiche de mesure"
m) Peser aussi le matériau tamisé, restant dans le fond et inscrire la valeur de sa
masse dans la "fiche de mesure".
n) Calculer pour chaque tamis le pourcentage en refus cumulé.
o) Tracer la courbe granulométrique sur le semi-logarithmique ci-joint.
NB : Étant donné qu'on ne peut continuer le traçage de la courbe avec les résultats du tamisage,
on poursuit alors ce traçage par l'essai sédimentométrique (NF P 94-057).
Calculs :
Pourcentage de fines s'écoulant à travers le tamis 0.063 mm
(𝑀1 −𝑀2 )+𝑃
f= × 𝟏𝟎𝟎
𝑀1
Pourcentage de totale de refus
𝑴
f= 𝑴𝟐 × 𝟏𝟎𝟎
𝟏
𝟏𝟎𝟎−𝑷
Pour le tamisage à sec : f= 𝑴𝟏
Avec :
M1 : masse sèche totale (masse séchée de la prise d'essai) en kilogrammes.
M2 : masse sèche après lavage (masse séchée du refus au tamis de 0,063) en kilogrammes.
P : masse du tamisât restant dans le fond, en kilogrammes.
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Photo 2 : Lavage du matériau
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Photo 4:fiche de mesure d’analyse granulométrique par tamisage
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2.1.1.1.2: Analyse granulométrique par sédimentation.
Définition : Elle est la suite de l'analyse granulométrique par tamisage. Elle permet de
déterminer le pourcentage de particule dans un matériau. Cet essai met au point la
distribution en poids des particules d'un sol dont la plus grande dimension est égale à
80µm et la plus petite supérieure à 1µm.
Principe :
Il consiste à mesurer la vitesse (V) de décantation des particules sphériques dans un
milieu visqueux sous l'influence de la force de gravitation et de la résistance du milieu.
En d'autres termes, on mesure la densité d'une suspension en fonction de la vitesse de
sédimentation des grains fins. La loi de Stokes donne, dans le cas de grains sphériques
de même masse volumique, la relation entre le diamètre des grains et leurs vitesses de
sédimentation.
Appareillage :
Tamis 80µm ;
Balance ;
Agitateur manuel ;
Densimètre à torpille de plage 0.995 à 1.030.
Agitateur mécanique de type plongeant à 10000 tr/min ;
Récipient ;
Chronomètre ;
Bac ;
Étuve ;
Deux éprouvettes de 2L ;
Mode opératoire:
Comme expliqué auparavant, l'échantillon est récupéré après le lavage sur le tamis
de 63um...
Siphonner l'eau claire du bac après décantation sans entraîner d'éléments fins et le
mettre à l'étuve.
Prélever et désagréger avec le pilon dans le mortier 40g de l'échantillon après
séchage.
Homogénéiser le prélèvement et le placer dans un mélange contenant 30ml de la
solution défloculante et 200ml d'eau distillée.
Après 15h d'imbibition au moins et à température ambiante, commencer l'agitation
mécanique de 10000 tr/mn pendant 3mn.
Renverser ensuite, la solution dans l'éprouvette contenant au préalable 1L d'eau et
qui est, par la suite, complétée.
Préparer de plus, une éprouvette contenant 1 L d'eau distillée et y plonger le
thermomètre et le densimètre parfaitement propre.
Agiter manuellement, afin d'assurer une bonne dispersion des particules.
Démarrer ensuite le chronomètre et commencer automatiquement la lecture des
densités à 0,5 - 1 - 2 - 5 - 10 - 20 - 40 - 80 - 240 - 1440 minutes.
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Noter à chaque lecture, la densité de la solution à 0,0001 près et la température de
l'eau à 0,1 °C près.
Calculs
𝑽𝒔 𝝆𝒔 𝝆𝒕
𝑷= 𝒙 𝒙𝝆𝒘 [ − 𝟏]
𝒎 𝝆𝒔 − 𝝆𝒘 𝝆𝒔
Avec :
P: le pourcentage (par rapport à la masse de la prise d’essai à l’état sec) des particules
de diamètre inférieur ou égal à D ;
VS : le volume de la suspension ;
𝝆𝒕 = 𝑹𝒄 𝒙 𝝆𝒘 = ( 𝑹 + 𝑪𝒕 + 𝑪𝒎 + 𝑪𝒅 )𝝆𝒘
Où :
𝟏 𝟏𝟖𝛈 𝑯𝒕 𝟎,𝟓
𝑫=[ 𝒙 𝒙 ]
𝒈 𝝆𝒔 − 𝝆𝒘 𝒕
Avec :
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𝝆𝒔 : la masse volumique des particules solides ;
Par convention :
g l’accélération de la pesanteur ;
𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟕𝟗
𝛈=
𝟏 + 𝜶𝜽 + 𝜷𝜽𝟐
Où
𝑯𝒕 = 𝑯 − 𝟏𝟎𝟎 𝒙 𝑯𝟏 𝒙 (𝑹 + 𝑪𝒎 − 𝟏) − 𝑯𝒄
Avec
𝐻 = 𝐻𝑂 + 0,5𝐻1
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HC le déplacement du niveau de la solution lie à l’introduction du densimètre dans
l’éprouvette d’essai.
𝑉𝑑
𝐻𝐶 = 0,5
𝐴
La propreté des sables est évaluée par deux essais complémentaires : l’équivalent de
sable (codé SE sur le plan européen) et l’essai dit « au bleu ». Tant que l’essai
d’équivalent de sable donne de bons résultats (SE > 60) le sable est propre. Si le résultat
est mauvais, cela peut être dû au piégeage accidentel de fines inertes (calcite, quartz)
dans le floculant ou à la présence d’un excès d’argile. Pour le savoir on effectue alors,
et seulement si le résultat du SE est mauvais, un essai dit au bleu basé sur l’adsorption
du bleu de méthylène qui ne se fixe que sur les argiles.
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revêtements argileux des particules de sable de l’échantillon. On complète alors le sable
en utilisant le reste de solution floculante afin de faire remonter les particules fines en
suspension au-dessus du sable. Après 20 min, les hauteurs des produits sont mesurées.
L’équivalent de sable est le rapport de la hauteur du sable sur hauteur totale, exprimé en
pourcentage.
Appareillage:
Deux éprouvettes gradués en verre ou en plastique transparent, de hauteur 40 cm,
munies d’un bouchon en caoutchouc et graduées ;
Un agitateur automatique ;
Un tube laveur ;
Une spatule ;
Eau distillée ;
Une règle ;
Un tamis ;
Un entonnoir ;
Un piston;
Un manchon.
Mode opératoire:
L'essai doit être réalisé sur la fraction 0/5 mm à une teneur en humidité inférieure à 2 %
et à une température de 23 °C. W étant la teneur en humidité du sable (pourcentage en
masse sèche), la masse de chaque éprouvette doit être égale.
Remplir chacun des deux éprouvettes graduées d’une solution lavante, jusqu'au trait
repère inférieur figurant sur l'éprouvette.
Verser une quantité raisonnable du matériau dans chaque éprouvette à l’aide d’un
entonnoir, puis laissé reposer pendant 10 min pour humidifier l'éprouvette. Après
avoir fermé cette dernière.
Mettre ensuite les éprouvettes contenants le mélange dans une machine d'agitation
et procéder à l’agitation de chaque éprouvette pendant 30 secondes.
Descendre le tube laveur dans l'éprouvette de façon qu'il traverse le sédiment au
fond du cylindre (L'éprouvette étant maintenue en position verticale, l’opérateur
irrigue le sable avec la solution lavante, ce qui favorise la remontée des fines et des
éléments argileux). Tout en faisant subir à l'éprouvette un lent mouvement de
rotation, l’opérateur remonte lentement le tube laveur.
Relever lentement le tube laveur et réguler le flux de façon à maintenir le liquide au
niveau du trait repère supérieur jusqu'à ce que le tube soit complètement retiré et le
flux interrompu. Et tout ceci, quand le niveau de liquide avoisine le trait repère
supérieur gravé sur l'éprouvette,
Laisser ensuite chaque éprouvette au repos pendant 20 min.
Mesurer après repos, la hauteur h1 du niveau supérieur du floculant par rapport au
fond de l'éprouvette graduée.
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Réalisé par : S0GBO k. Mathurin
Abaisser ensuite le piston dans l'éprouvette jusqu'à ce que l'embase repose sur le
sédiment, ce qui permet de mesurer la hauteur h2, (distance entre la face inférieure
de la tête du piston et la face supérieure du manchon).
Photo 6 : Opération
Définition: Etablir par l’agronome suédois Albert Atterberg, les limites d’Atterberg
en géotechnique, définissent à la fois un indicateur qualifiant la plasticité d’un sol, mais
aussi l’essai qui permet de définir ces indicateurs. C'est la limite de liquidité et de
plasticité, c'est-à-dire les teneurs en eau pondérales correspondants à des états
particuliers d'un sol. La teneur en eau d’un sol peut en effet beaucoup varier au cours
des opérations de terrassements.
Principe: L’échantillon du sol à analyser passe à travers le tamis 400 µm. L’essai
consiste à déterminer la :
Limite de liquidité à la coupelle : Déterminer la teneur en eau pour laquelle une rainure
pratiquée dans le sol placé dans une coupelle soumis à des chocs répétés est fermé sur une
distance de 1 cm ou 1,5cm.
Limite de plasticité au rouleau : Déterminer la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol
de dimension fixée et confectionnée manuellement, se fissure.
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Réalisé par : S0GBO k. Mathurin
Appareillage :
Tamis de 400 µm ;
Etuve ;
Balance de précision ;
Chronomètre ;
Bac ;
Gamelle ;
Appareil de Casagrande + Coupelles ;
Plaque lisse en marbre ou en verre ;
Spatule.
Mode opératoire:
Prélever une quantité raisonnable du matériau et le mettre dans l'étuve à 105°C ±
110°C pendant 24h.
Dresser le matériau sur une étagère après les 24h d'étuvage afin d'accélérer son
refroidissement.
Faire le criblage, puis le quartage, et après prélever dans une gamelle une quantité
convenable du matériau destiné à la réalisation de l'essai en fonction de son Dmax.
Mettre de l'eau sur cet échantillon jusqu'à ce que l'eau le recouvre et laissé imbiber
le matériau, pendant au moins 12h.
Laver ensuite le matériau en le faisant passer à travers le tamis 400µm, puis jeter le
refus.
Recueillir ainsi le liquide composé d'eau et des fines du matériau passant par le tamis
400um dans un bac ou une gamelle.
Laisser décanter pendant au moins 12h afin que les fines se déposent au fond du bac
ou de la gamelle au-dessous de l'eau.
Siphonner après l'eau claire, jusqu'à la disparition presque totale de l'eau en dessus.
Puis garder homogénéiser la pâte obtenue.
Réunir tous les matériels à utiliser.
Peser la coupelle de l'appareil de Casagrande et révélé la valeur affiché après l'avoir
décelé.
Vérifier la hauteur de chute de la coupelle avec la cale.
Peser aussi les petites capsules.
Malaxer la pâte à la main dans le bac jusqu'à ce qu'elle devienne môle. Puis se laver
la main.
Prélever à l'aide de la spatule, l'échantillon sur une plaque lisse en marbre ou en
verre.
Continuer le malaxage avec la spatule en appliquant des mouvements spécifique.
Tout ce, en vérifiant la teneur en eau.
Remplir la coupelle propre et sèche par une masse d'environ 70g de pâte. La pâte
recouvre le fond de la coupelle, sauf sur une partie d d'environ 3 cm et son épaisseur
f est, au centre, de l'ordre de 15 à 20 mm
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Partager la pâte en deux avec l'outil à rainurer en tenant perpendiculairement à la
surface de la coupelle.
Fixer la coupelle sur le support métallique de l'appareil de Casagrande.
Actionner la came telle que la coupelle sera soumise à une série de chocs de deux
coups par second.
Noter le nombre N de chocs pour que les lèvres de la rainure se rejoignent d'environ
1cm.
Prélever dans la coupelle, à l'aide d'une spatule, environ 5g de pâte de chaque côté
des lèvres de la rainure et au voisinage de l'endroit où elles se sont renfermées, afin
d'en déterminer la teneur en eau.
Déterminer la teneur en eau (w)
Répéter toute les opérations au moins quatre fois sur la même pâte, mais avec une
teneur en eau différente à chaque fois.
Note:
Si N est inférieure à 15, le processus est recommencé avec un matériau plus sec et
homogénéiser à nouveau (le séchage peut être accélérer par un malaxage sous flux
d'air chaud à une température inférieure à 50°C).
Si N est supérieur à 35, l'opération est renouvelée sur un prélèvement de pâte auquel
a été ajouté un peu d'eau distillée.
Calculs
Indice de plasticité : Ip=WL – Wp
Indice de consistance : Ic= (WL - W)
Interprétations
Lorsque :
Ip ≤ 12 le sol est dit non plastique.
12 < Ip ≤ 25 le sol est dit peu plastique.
25 < Ip ≤ 40 le sol est dit plastique.
Ip > 40 le sol est dit très plastique.
Parlant de la consistance du sol, le sol est:
Liquide lorsque Ic < 0, il est donc facilement possible d'enfoncer le doigt sur plusieurs cm.
Très molle lorsque Ic est comprise entre 0 et 0.25, ainsi le pouce s'enfonce facilement sur
plusieurs cm.
Molle lorsque Ic est comprise entre 0.25 et 0.5, ainsi le pouce peut être enfoncé sur plusieurs
cm avec un effort modéré.
Ferme lorsque Ic [0.5; 0.75], le pouce ne peut pénétrer sans effort.
Très ferme lorsque Ic [0.75;1], ainsi l'ongle du pouce peut facilement rayer le sol.
Dure lorsque Ic > 1, ainsi l'ongle du pouce à du mal à rayer le sol.
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Photo 7 : Mélange à spatule du matériau homogénéisé
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Photo 9 : Fiche de mesure limite d’Atterberg
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2.1.1.1.5 : Détermination de la valeur du bleu de méthylène.
Définition: Le VBS, est la valeur de bleu de méthylène d'un sol. Egalement appelé «
essai au bleu ». C’est un essai utilisé en géotechnique pour déterminer la propriété d'un
sable, d'un granulat et plus généralement d’un sol, et les différents types d'argiles qu'il
contient. Le bleu de méthylène est en effet adsorbé préférentiellement par les argiles du
type montmorillonites (argiles gonflantes) et les matières organiques. Les autres argiles
(Illites et Kaolinites) sont peu sensibles au bleu. L'essai consiste à mesurer la quantité
de colorant (bleu de méthylène) fixée par 100 g de la fraction granulaire analysée.
Principe: L'essai consiste à prélever un échantillon de sol et d'injecter successivement
des doses élémentaires d'une solution de bleu de méthylène dans un bêcher contenant
l'échantillon, afin de mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant être
absorbée par le matériau mis en suspension dans l'eau. Cette quantité est régie par
l'importance et l'activité des minéraux argileux présents dans la fraction fine du sol. Cet
essai constitue un des paramètres d'identification de la classification des sols suivant la
norme (NF P 11-300).
Appareillage :
Dispositif de dosage ;
Une balance de précision ;
Thermomètre ;
Chronomètre; Enceinte thermique réglable à 90° ;
Étuve (permettant de calculer la teneur en eau) ;
Burette de 50ml avec support ;
Bêcher de 3000ml ;
Baguette de verre de 8mm de diamètre ;
Un agitateur à ailettes à vitesse variable ;
Papier filtre sans centre/ papier filtre ;
Solution à 10g de bleu de travail ;
Un agitateur à ailettes à vitesse variable.
Mode opératoire:
Préparation du bleu: Mesurer 500ml d'eau distillé puis le renverser dans un bêcher ; peser une
quantité raisonnable d'au moins 10g de bleu puis le renverser dans l'eau mesurée ; agiter le tout,
avec une baguette de verre ou un agitateur pendant 40min, sans oublier que la préparation se
fait à température constante.
Il est possible aussi de chauffer l'eau distillée à 40 °C, avant de renverser le bleu de méthylène,
afin de rendre la réaction rapide. Après agitation, il faut mesurer une autre quantité d'eau de
500ml en réserve ; renverser le mélange dans un récipient d'un litre ou plus ; rincer le bêcher
contenant auparavant le mélange avec les autres 500 ml mesuré. Le tout fait alors 1L de
mélange ; fermer hermétiquement le récipient, et le préserver à l'abri de la lumière. Après 24h,
de repos, ce mélange ainsi préparer peut être utilisé pour un essai de VBS.
*Si le Dmax du matériau est comprise entre 5mm et 50 mm . Prélever une masse, du matériel
humide telle que m > 200 Dmax, puis le faire passer au tamis 5mm.
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Réalisé par : S0GBO k. Mathurin
*Si le Dmax du matériau est inférieure ou égale à 5mm. Prélever une masse, du matériau
humide telle que m > 200 Dmax. Quarter et homogénéiser la fraction 0/5 mm de manière à
préparer trois prises d'essai.
De façon générale :
Prélever une quantité raisonnable du matériau, et le faire passer au tamis 5 mm. Noter
le pourcentage en masse du passant au 5 mm par rapport à la masse totale de
l'échantillon.
Prendre un échantillon du passant pour déterminer la teneur en eau... Prendre pour l'essai
une quantité (m) de sol égale à :
- 30 g à 60 g pour les sols très argileux à argileux.
- 60 g à 120 g pour les sols moyennement à peu argileux. Faire trois prises d'essai (la
première pour l'essai VBS, la deuxième pour déterminer la teneur en eau de chacune
des prises d'essai et la troisième prise qui est conservée dans l'éventualité où l'essai
avec la première prise, doit être renouvelé).
On introduit la première prise d'essai dans le bêcher. La mettre en suspension dans 500
cm³ ± 10 cm³ d'eau distillée puis la disperser à l'aide de l'agitateur à une vitesse de 700
tr/mn ± 100tr/mn pendant 5min et dans tous les cas jusqu'à disparition visuelle de tout
agglomérat de particules d'argile dans la suspension.
Porter la vitesse d'agitation à 400 tr/mn ± 100 tr/mn ; effectuer le dosage au bleu de
méthylène et le test de la tâche (le dosage consiste à injecter successivement les doses
bien déterminées de bleu de méthylène dans la suspension de de sol, jusqu'à atteindre la
saturation des particules d'argile. Le test à la tâche quant à lui permet de repérer l'instant
de cette saturation).
A l'aide du dispositif de dosage, on introduit dans la suspension 5 cm³ à 10 cm³ mais
généralement 5 cm³, de solution de bleu (donc selon l'argilosité estimée du matériau);
au bout de 1min ± 10 s, procéder à l'essai de la tache sur papier filtre de la manière
suivante :
Poser le papier filtre sur un support adapté non absorbant (une coupe de verre par
exemple).
Prélever à l'aide de la baguette de verre une goutte de suspension et déposer sur le papier
filtre. La tache ainsi formée est composé d'un dépôt central de matériau coloré bleu
sombre entouré d'une zone humide incolore (La goutte prélevée doit former un dépôt
central compris entre 8 mm et 12 mm de diamètre).
Procéder à des injections successive par pas de 5 cm³ à 10 cm³ (selon l'argilosité du
matériau) de solution de bleu jusqu'à ce qu'apparaisse un auréole périphérique bleu
clair, de largeur millimétrique dans la zone humide de la tâche.
L'essai est dit alors positif. A partir de ce moment, laisser se poursuivre l'absorption du
bleu dans la solution et effectuer des tâches, de minute en minute, sans ajout de solution.
Si l'essai redevient négatif à la cinquième tache ou avant, il faut procéder à de nouvelles
injections de bleu avec des pas de 2 cm³ à 5 cm³, selon l'argilosité du matériau, en lieu
et place des pas de 5 cm³ à 10 cm³ introduits précédemment. Il est nécessaire de réduire
les quantités injectées, car à ce stade de l'essai la suspension est en voie de saturation.
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Chaque addition est suivie des taches effectuées de minute en minute. Ces opérations
sont renouvelées jusqu'à ce que l'essai reste positif pour cinq taches consécutives. Le
dosage est de ce fait terminé et on détermine le volume (V) d la solution de bleu qui a
été nécessaire pour atteindre l'absorption total.
Tout compte fait, le volume V doit être supérieur à 10 cm³. Si le volume V est inférieur
à 10 cm³, l'essai doit être recommencé avec une prise de masse supérieure.
Calculs
m : Masse humide de l'échantillon constituant la prise d'essai.
V : Volume de la solution de bleu utilisée (en cm³)
C : Proportion de la fraction 0/5 par rapport à la totalité du sol.
VBS = 2,5 : seuil distinguant les sols limoneux peu plastique des sols limoneux de plasticité
moyenne.
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Photo 10 : Préparation de la solution de bleu de méthylène.
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Photo 12 : Fiche de mesure de l’essai de bleu de méthylène.
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Principe: La masse des particules solides par pesage. Le volume est mesuré au
pycnomètre. Cet essai s'applique à tout sol intact ou remanié dont la dimension des plus
gros éléments est inférieure à 2mm.
Appareillage:
Tamis 2mm ;
Étuve à température réglable ;
Un pycnomètre de volume minimal de 50 cm³ avec bouchon rodé ;
Coupelles ;
Mortier avec pilon ;
Balance ;
Plaque chauffante ;
Mode opératoire:
Peser le pycnomètre avec son bouchon (m1).
Faire un échantillonnage en prélevant au moins 25g de sol sec sur le tamisât du tamis
2 mm et le mettre à l'étuve.
Séparer les agglomérats des particules au pilon dans le mortier.
Introduire le sol dans le pycnomètre et éliminer toute particule qui aurait adhéré sur
sa surface extérieure. Peser l'ensemble (m2).
Ajouter d'eau distillée dans le pycnomètre contenant le sol jusqu'à ça moitié.
Le mettre sur une plaque chauffante pendant une durée donnée pour qu'aucune bulle
d'air ne reste accrochée aux particules. Deux méthodes le permettent :
- L'ébullition: où le liquide est porté à ébullition pendant au moins 1h, pour
les matériaux insensible à la chaleur. En permettant de chasser le vide
contenu dans le sol.
- Dépression: pour les matériaux sensible à la chaleur comme les sols en
général, le pycnomètre est placé sous vide au moins 30 min jusqu'à
disparition complète de tout dégagement gazeux.
Remplir le pycnomètre muni de son bouchon jusqu'au trait avec de l'eau distillée.
Sécher et peser le tout (m3).
Vider le pycnomètre de son contenu, le remplir d'eau distillée jusqu'au trait. Sécher
et peser le tout (m4).
Calcul
La masse volumique des particules solides est déterminée par la formule suivante :
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Photo 13 : Dispositif et opération spécifique à l’essai
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Photo 14 : Masse volumique des particules solides.
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2.1.1.1.7 : Teneur en matière organique
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Photo 15 : Formule et appréciation
Définition : L'essai Proctor, mis au point par l'ingénieur Ralph R. Proctor (1933), est
un essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour
obtenir la densité sèche maximale d'un sol granulaire (ou non) par compactage à une
énergie fixée (poids de dame, nombre de coups et dimensions normées). Il existe deux
essais Proctor: l'essai Proctor normal et l'essai Proctor modifié.
L'essai Proctor normal est utilisé pour les études de remblai en terre tandis que l'essai
Proctor modifié c'est utilisé pour déterminer les caractéristiques de compactage des
matériaux entrants dans la constitution de la couche de fondation des routes. La seule
différence entre ces deux essais n’est que les paramètres qui définissent l'énergie de
compactage appliqué.
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Le protocole de l'essai Proctor suit la norme NF P 94-093 (détermination des
références de compactage d'un matériau).
Appareillage:
Une étuve ;
Une auge d'homogénéisation ;
Moule Proctor : D = 101.5 mm, H = 116.5 mm ;
Tamis de 5 mm et 20 mm ;
Extracteur hydraulique ;
Spatule ;
Une truelle ;
Une main écope ;
Éprouvette graduée ;
Règle à écraser ;
Matériel classique permettant de déterminer la teneur en eau ;
Un pinceau ;
Un socle de compactage ;
Huile de démoulage ;
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1.2 Wop. L'écart entre les teneurs en eau de deux parts successives soit
approximativement constant.
Choisir les moules en fonction de la granularité du matériau et l'utilisation qui l'est
destiné. Ainsi on utilise :
*Un moule CBR si Dmax supérieure à 5 mm
*Un moule Proctor
Solidariser après le choix bien fait, moule; embase et rehausse tout en plaçant de
suite le disque d'espacement au fond du moule choisit.
Placer éventuellement un papier filtre sur le disque déjà placer au fond du moule
choisit pour faciliter le démoulage.
Lubrifier les parois du moule.
Peser l'ensemble à 5g près le moule + embase (soit Pm) et en place la hausse.
Précédent, après humidification, malaxé avec la truelle dans un bac, puis quarter en
5 parties. Et ce toujours dans le bac.
Prélever avec la main écope, puis renverser la quantité matériau correspondant à la
première couche dans le moule déjà prêt.
Exécuter ensuite 56 coup sur le matériau en suivant la norme. Faire de même pour
les couches restant, jusqu'au 5ème (la dernière)
S'assurer que pour la dernière couche, le matériau doit dépasser du moule d'une
hauteur de 1cm au maximum.
Enlever la hausse et araser soigneusement l'excédent au niveau du moule en opérant
radialement du centre vers la périphérie du monde.
Nettoyer correctement avec le pinceau, le contour du moule et les excédents.
Peser le tout sur la balance sans l'embase et si possible le disque (soit Ph).
Prélever deux prises sur l'échantillon après démoulage, l'une en haut et l'autre en bas
le tout faisant 500g. Ainsi pour déterminer la teneur en eau (Soit W).
Toutes ces opérations sont répétées sur chacun des cinq parts de matériau pré-
humidifié.
NB: Il est conseillé d'humidifier le matériau successivement après chaque tapage.
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Photo 16 : Malaxage
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Photo 18 : Fiche de mesure essai Proctor
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2.1.1.2.2 : Essai CBR
Principe: Les essais de CBR sont effectués sur des échantillons compactés avec une
teneur en humidité optimale, obtenus à partir de l’essai de compactage Proctor. C'est
la même opération que l'essai Proctor mais à la différence qu'ici on effectue l'essai
dans trois moules différents sur lesquels on applique respectivement 56 coups fois 5
couches le premier moule ; 25 coups fois 5 couches pour le second moule; 10 coups
fois 5 couches pour le dernier.
Appareillage:
Moule CBR: D = 152 mm, H = 152.5 mm ; elle compte un disque d'espacement
d'épaisseur 25.4 mm, soit Hutile = 127.1 mm
Presse de compression ;
Dame normal ou modifié ;
Tamis de 5 mm et 20 mm ;
Comparateur avec trépied support ;
Anneaux de surcharges de 2.3 kg ;
Bac à eau ;
Petit bac ;
Extracteur hydraulique ;
Spatule ;
Une truelle ;
Une main écope ;
Règle à écraser ;
Matériel classique permettant de déterminer la teneur en eau ;
Un pinceau ;
Un socle de compactage.
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Mode opératoire:
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b) Poinçonnement.
Sortir premièrement le moule des 56 coups puis enlever la hausse.
Le mettre à l'air libre pendant 15 min en inclinant verticalement vers le sol pour faire
couler l'eau étant sur sa surface. Peser le moule et son contenu, après les 15 min.
Préparer d'avance la presse de compression.
Placer et centrer l'ensemble sur la presse, puis le positionner par rapport au piston
de poinçonnement.
Approcher la surface du moule à l'aide de la manivelle vers le piston afin que ce
dernier touche le matériau contenu dans le moule.
Poser le dispositif dynamométrique et le comparateur sur le bord (c’est-à-dire au
contour) du moule. Puis réglé la mise à zéro proprement et lancer le poinçonnement.
Tourner la manivelle dans le sens assurant le contact entre le matériau et le piston.
Faire la lecture des efforts de poinçonnement correspondant aux enfoncements de
0.625; 1.25; 2; 2.5; 5; 7.5; et 10 mm
Arrêter le poinçonnement à l'enfoncement de 10 mm
Démonter, démouler l'éprouvette et peser le matériau puis déterminer sa teneur en
eau.
Faire le poinçonnement pour les deux autres éprouvettes (25 coups et 10 coups)
restant en suivant le même processus.
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Photo 20 : Bac d’immersion des moules
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Photo 22 : Fiche de mesure essai CBR
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2.1.2: ESSAI EFFECTUER A LA SECTION BÉTON
Immersion: Elle consiste à l'immersion des éprouvettes dans un bac à eau après leur
classement. Et ce, pendant une période donnée, afin de garder les densités réelles de
ces bétons par rapport à leurs optimums.
La durée de temps des éprouvettes dans l'eau est donnée par les projets mêmes. Ces
durées sont séquencées comme suit : 7 jrs ; 14 jrs ; 21 jrs ; 28 jrs et allant de 45 jrs à
90 jrs.
On fait sortir donc les éprouvettes à la veille de la fin de leur âge d'immersion, afin
qu'elles sèchent.
Surfaçage : Elle consiste à mettre un corps solide sur la surface des éprouvettes
(principalement les éprouvettes cylindrique) afin de rendre lisse leur surface pour
permettre un écrasement facile et juste.
o Appareillage:
Souffre solide ;
Un foyer ;
Une spatule ;
Appareillage de surfaçage ;
De l'huile ;
Une balance.
o Mode Opératoire:
Pour ce fait il faut:
Peser chaque éprouvette choisie
Prendre la masse afficher sur la balance et l'inscrire sur l'éprouvette.
Chauffer du souffre à 60 °C jusqu'à ce qu'il devienne une laitière.
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Nettoyer l'appareil de surfaçage puis cirer l'intérieur avec de l’huile pour rendre
facile le décollage de l'éprouvette.
Prélever et mettre à l’aide d’une grande cuillère une quantité raisonnable du
souffre chauffé dans l'appareil de surfaçage.
Poser l'éprouvette dans l'appareil contenant la laitière de souffre, attendre que le
liquide se solidifie puis retirer délicatement l'éprouvette.
Faire de suite pour la seconde surface de l'éprouvette et de même pour toutes les
autres éprouvettes auparavant choisis.
Écrasement : Cette étape consiste à mettre l'éprouvette (béton) dans une presse à béton
programmable.
L'écrasement des éprouvettes se fait suivant le type d'écrasement suggéré à la machine.
Donc chaque essaie avec sa programmation.
Il existe différents sortes d'écrasement que sont: écrasement par compression axial
cylindrique, écrasement par traction, écrasement par compression axial rectangulaire,
écrasement par fendage rectangulaire, écrasement par flexion simple.
o Appareillage:
Série d'éprouvette ;
Brouette ;
Presse à béton moteur ou électronique ;
Pinceau.
o Mode opératoire:
Brancher la presse à béton et le programmer suivant l'essai choisi.
Poser et bien centrer l'éprouvette dans la presse à béton pour la mettre en marche.
Suivre l'évolution de la force jusqu'à son pic puis sa chute qui signifie la fin de
l'écrasement.
Relever le résultat (force en KN) affiché en bars puis le convertir en MPa.
Interprétation
Généralement elle dépend du type d'ouvrage destiné aux éprouvettes. Mais il faut
s'assurer que les résultats répondent aux normes européennes.
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Photo 24 : Programmation
Photo 25 : Surfaçage
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Photo 27 : Ecrasement par flexion simple de bordures lourdes
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Une série de moule ;
Un bac ou une brouette.
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Photo 29 : Malaxage
Observation :
Lors des écrasements, lorsque la force arrive au pic elle chute. Et c'est cette valeur
maximale qu'on retient. Il faut noter que très souvent lorsque la valeur chute, elle peut
remonter et même parvenir à dépasser la valeur précédente. Donc il faut être attentif et
patient durant l'essai.
En effet, plusieurs anomalies peuvent être à l'origine des montés de valeur après leur
propre chute. On peut noter comme anomalies:
- L'existence de vide à l'intérieur des éprouvettes.
- Le mauvais agencement ou disposition des gros grains (gravier et concassé)
dans l'éprouvette.
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- L'existence de fine dans le sol.
- L'existence de la surface non totalement lisse des éprouvettes...
De même d’après les résultats des forces obtenues sur différents sorte d'éprouvette, on
remarque que les éprouvettes composées de sols comportant des grains sans fine résistent
largement aux forces plus que les éprouvettes composées des sols comportant des fines.
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Conclusion
Au terme de ce travail, il est clair qu’aucune construction de petite ou grande envergure
ne peut se faire sans une étude approfondie des sous-sols. Car sans l'étude des sols on ne peut
construire des ouvrages de qualité et durable, donc les études géotechniques sont vraiment
importantes. En effet, les différents essais géotechniques permettent de connaître la qualité
des sols, leur nature et tous ce qui est nécessaire pour débuter un ouvrage.
Par ces études, on peut arriver à savoir le type de matériau à utiliser, les différents dosages
appropriés afin d'avoir un ouvrage complet qui régit les normes internationales.
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