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(TP)
Essai los Angeles
L’analyse granulométrique
Le coefficient d'aplatissement
ATIGUINI Abdelhak
EL ABIDI Youssef
EL BOUCHE Issam.
TP Assuré par :
H. EL ALAOUI & H. CHRAIBI Page 1 of 20 GC1
Sommaire :
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Liste des figures :
Figure 1 : Los Angeles----------------------------------------------------------------------------------------------------- 4
Figure 2 : Isolant phonique------------------------------------------------------------------------------------------------ 4
Figure 3 : Balances---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 4
Figure 4 : Boulets normalises--------------------------------------------------------------------------------------------- 4
Figure 5 : Un bac destiné à ramasser les matériaux------------------------------------------------------------------5
Figure 6 : L'échantillon----------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
Figure 7 : Bac----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
Figure 8 : Masse (m) des éléments passants au tamis de 1.6 mm-------------------------------------------------5
Figure 9 : échantillon de fraction 10/16-------------------------------------------------------------------------------- 5
Figure 10 : Balances-------------------------------------------------------------------------------------------------------- 8
Figure 11 : Un jeu de tamis emboitable à maille d’ouverture carre----------------------------------------------8
Figure 12 : les refus et les tamisats------------------------------------------------------------------------------------- 8
Figure 13 : les deux échantillons gravier et sable.--------------------------------------------------------------------9
Figure 14 : La courbe de l’analyse granulométrie de gravier (Manuellement).-----------------------------10
Figure 15 : La courbe de l’analyse granulométrie de gravier (Excel)------------------------------------------10
Figure 16 : Granulométrie étalée et serrée.---------------------------------------------------------------------------11
Figure 17 : la forme de courbe granulométrie (Bien graduée et mal graduée)-------------------------------12
Figure 18 : Exemples des courbes granulométriques--------------------------------------------------------------12
Figure 19 : Exemples des courbes granulométriques--------------------------------------------------------------12
Figure 21 : La courbe de l’analyse granulométrie de sable (Excel)--------------------------------------------14
Figure 20 : La courbe de l’analyse granulométrie de sable (Manuellement).--------------------------------14
Figure 22 : Module de finesse d’un sable.----------------------------------------------------------------------------15
Figure 23 : Tamis a fentes paralleles----------------------------------------------------------------------------------17
Figure 24 : Grille d’aplatissement--------------------------------------------------------------------------------------18
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I. Essai los Angeles :
A. Introduction
L’essai Los Angeles permet de déterminer la résistance à la fragmentation par chocs des
éléments d’un échantillon de granulats on distingue :
B. Principe de l'essai :
L'essai consiste à mesurer la masse m d'éléments inferieurs à 1,6 mm, produits par la
fragmentation du matériau teste et que l’on soumet aux chocs de boulets normalises (figure 1),
dans le cylindre de la machine Los Angeles.
C. Domaine d’application
Cet essai s’applique aux granulats d’origine naturelle ou artificielle utilisés dans les
travaux de Génie-Civil.
E. Matériel :
Balances dont les portées maximales et minimales sont compatibles avec les masses à
peser (figure 4)
La machine Los Angeles comporte (figure 2) :
o Un cylindre creux en acier de 12 mm d'épaisseur, fermé à ses deux extrémités ayant un
diamètre intérieur de 711 mm (+/-5) et une longueur intérieure de 508 (+/-5) mm.
o Sur toute la longueur du cylindre, on trouve une ouverture de 150 mm de largeur qui
permet d'introduire l'échantillon.
o Un moteur assurant au tambour de la machine une vitesse de rotation comprise entre
31 et 33 tours par minute (la vitesse de rotation varie entre 31 et 33 car le tambour va
tourner progressivement jusqu’à la vitesse maximale et lorsque va atteindre 500 tours
la vitesse va diminuer c’est pour cela la vitesse moyenne varie entre 31 et 33).
o Un bac destiné à ramasser les matériaux après l'essai (figure 6).
o Un compte-tours de type rotatif, arrêtant au nombre de tours voulu (après 500 tours).
o Une charge qui est constituée par des boulets sphériques de 47 mm de diamètre et
pesant 420 et 445 g.
Figure 1 : Boulets normalises Figure 2 : Los Angeles Figure 3 : Isolant phonique Figure 4 : Balances
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Figure 5 : L'échantillon Figure 6 : Bac Figure 7 : Un bac destiné à
ramasser les matériaux
F. Le mode opératoire :
Un échantillon de fraction 10/16 et de masse séché à 5 Kg (figure 5) est placé dans un
tambour contenant 11 boulets d’acier.
À la cour de l’essai le tambour est effectué 500 tours à une vitesse de rotation comprise entre
31 et 33 tours /min.
La friction des granulats entre eux et des granulats contre les boulets et les parois de
tambours provoque leur dégradation plus au mois accrue.
Le coefficient Los Angeles(LA) est un pourcentage en masse (m) de rapport des éléments
passants au tamis de 1.6 mm et la masse initiale (M) des granulats intacts.
m
LA = × 100
M
Avec :
G. Résultat :
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2. Interprétation et conclusion :
a) Interprétation
D’après le tableau qui permet de classer les roches en fonction du coefficient Los
Angeles on a LA est inférieur à 20 (LA=18.71) alors notre échantillon est très dure.
20 à 25 Dure
25 à 30 Assez dure
30 à 40 Mis dure
40 à 50 Tendre
Pour le béton hydraulique généralement dans la pratique le coefficient est bon lorsque le
résultat obtenu est inférieure à 35.
Par exemple :
1) La conformité est assurée si les 3 conditions (LA+MDE, LA, MDE) sont respectées simultanément.
2) La conformité est assurée si les 4 conditions (LA+MDE, LA, MDE, PSV) sont respectées simultanément.
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Tableau 3 : Spécification d’usage pour enrobés bitumineux
Par exemple en peut utiliser pour liaison BBSG pour la classe de trafic <T3 le code D.
b) Conclusion
Plus le coefficient Los Angeles est petit plus la roche est bonne, ce qui se traduit une
grande résistance du béton, car la dureté est synonyme de très grande résistance. Cependant,
l’ensemble des grains déduits des roches même avec un LA réduit assure un squelette de
béton très rigide.
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II. L’analyse granulométrique
A. But de l’essai
L’analyse granulométrique consiste à classer en classe granulaire un échantillon d’essai ou
une masse de concassé ou roulé.
L’essai a pour but de déterminer, en poids, la distribution des grains du matériau, on sépare
par tamisage les plus gros éléments jusqu’à 0,08mm.
Le diagramme granulométrique qui représente le résultat de cet essai est une courbe obtenue
en représentant les résultats sur un graphique semi-logarithmique où il est porté :
En abscisses (Échelle logarithmique) une dimension donnée (diamètre du tamis ou
module).
En ordonnées (Échelle arithmétique) le pourcentage d’éléments dont la taille est
inférieur à cette dimension.
B. Appareillage :
Figure 1 : Balances
C. Principe de la méthode :
L’essai consiste à fractionner, au moyen d’une série de tamis un matériau de
plusieurs catégories de grains décroissants.
o On appelle refus sur un tamis ou une passoire le matériau qui est retenu.
o On appelle tamisas, le matériau qui passe.
o Les poids des différents refus sont rapportés au poids initial du matériau.
o Les pourcentages obtenus servent à faire la courbe granulométrique.
E. Résultat :
1. Pour l’échantillon de gravier :
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c) Les pourcentages de tamisats cumulés
(Voir le tableau 2).
Masse des Pourcentage
ouverture de tamis Masse des refus Pourcentage des
refus cumulés des tamisats
mailles carrées mm (g) refus cumulés (%)
(g) cumulés (%)
63
Series2
0
0.08 0.8 8 80
Figure 15 : La courbe de l’analyse granulométrie de
Figure 14 : La courbe de l’analyse granulométrie de gravier (Excel) gravier (Manuellement).
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d) Le coefficient d’uniformitéC u.
Appelé aussi coefficient de HAZEN, il permet d’avoir une idée sur le degré d’étalement de la
granulométrie, il est définit comme suit :
d 60
C u=
d 10
d 60 12.2
C u= = =1.90
d 10 6.4
e) Le coefficient de courbure.
Il permet d’avoir une idée sur la forme de courbe granulométrie située entre les diamètres
correspondant à d 60 etd 10.
2
(d ¿¿ 30)
C c= ¿
d 60 ×d 10
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Un sol est bien gradué si C c est compris entre 1 et 3, c’est le cas d’un sol qui contient
des particules de tous diamètres. Dans le cas contraire, se référer à la courbe granulométrique
qui traduit la répartition :
(9.1)2
C c= =1.06
12.2 ×6.4
f) Interprétation de courbe :
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o 17 %−8.2 %=8.8 % de gravillons petits
o 50−17 %=33 % de gravillons moyens.
o 100−50 %=50 %de gravillons gros.
g) Conclusion
Puisque C u ≤ 2 alors la granulométrie de notre échantillon est très serrée.
Puisque 1 ≤C c ≤ 3 alors la courbe granulométrie est bien graduée et continue.
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2. Pour l’échantillon de sable :
63.0
0.0
0.08 0.8 8 80
Figure 20 : La courbe de l’analyse granulométrie de sable (Excel) Figure 21 : La courbe de l’analyse granulométrie de sable
(Manuellement).
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d) Interprétation de courbe :
D’après la courbe de l’analyse granulométrie de sable on :
o 9 % de sable fins.
o 30 %−9 %=21 % de sable moyens.
o 98.2−30 %=68.2% de sable gros.
o 100−98.2 %=1.8 % de gravillons petits.
e) Module de finesse
Les sables doivent présenter une granulométrie telle que les éléments fins ne soient ni
en excès, ni en trop faible proportion.
Le caractère plus ou moins fin d'un sable peut être quantifié par le calcul du module de finesse
(MF)
Le module de finesse est d'autant plus petit que le granulat est riche en éléments fins.
Le module de finesse est égal au 1/100 de la somme des refus cumulés exprimée en
pourcentages sur les tamis de la série suivante : 0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 - 5
1
MF= × ∑ Refuscumulés en % des tamis¿ 0.16−0.315−0.63−1.25−2.5−5 }¿
100
D’après le figure 22 MF est supérieur à 2.8 donc le sable est un peu grossier.
On pourra utiliser la règled ’ Abrams. On désire ajouter sable fin S1 (Mf2 fin) à notre
sable S2 (de Mf1 fort) pour obtenir un mélange dont le Mf est moyenne est bien déterminé.
Mf −Mf 2
Proportion S 1=
Mf 1−MF 2
Mf 1− Mf
Proportion S 1=
Mf 1−MF 2
Avec
f) Le coefficient d’uniformitéC u.
d 60 2.72
C u= = =7.86
d 10 0.346
g) Conclusion
On a :
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III. Coefficient d’aplatissement des granulats
A. But de l’essai
Plus les gravillons sont plats, moins leur mise en place dans la route ou dans les bétons
est facile et plus ils sont fragiles. Il est donc important de contrôler le coefficient
d’aplatissement de chaque granulométrie.
B. Procédure de l’essai :
L’essai consiste en un double tamisage :
Peser et retenir séparément tous les grains de fraction di/Di comprise entre 4 et 80 mm .
Tamiser chaque classe granulaire di/Di à l’aide d’une grille à fentes parallèles
Di
d’écartement E= .
2
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Peser les passants à travers chaque fente.
C. Principe de l’essai :
Le coefficient d'aplatissement global est calculé en tant que masse totale des particules
passant au travers des grilles à fentes, exprimé en pourcentage du total de la masse sèche des
particules faisant l'objet de l'essai. Si nécessaire, le coefficient d'aplatissement de chaque
granulat élémentaire di/Di correspond au passant du tamisage sur la grille à fentes
correspondante, exprimée en pourcentage de la masse de ce granulat élémentaire, il
caractérise la forme du granulat à partir de sa plus grande dimension et de son épaisseur, plus
A est élevé, plus le gravillon contient d’éléments plats.
D. Méthode de l'essai
L’échantillon est tamisé afin de mettre de côté les éléments inférieurs à 4 mm et supérieurs à
80 mm qui sont pesés. La masse restante est utilisée pour déterminer le cœfficient
d’aplatissement A.
Le premier tamisage est effectué, chaque fraction étant pesée au gramme prés, puis tamisées
dans le tamis à fente correspondant. Le passant de chaque grille est pesé également au
gramme prés.
E. Matériel nécessaire :
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Figure 9 : Grille d’aplatissement
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Avec :
Mei
Ai = × 100
Mai
Le coefficient global d’un matériau est calculé en faisant la somme des masses de fraction
granulaire et la somme des passants.
CA =
∑ Mei ×100
∑ Mai
Détermination du coefficient d'aplatissement
classes
Écartement des
granulaires Mgi(g) Passant Mei Ai=( Mei/ Mgi)∗100
grilles (mm)
d/D mm
31.5/40 0 20 0 0
25/31.5 0 16 0 0
20/25 0 12,5 11,4 0
16/20 56 10 26.8 20.36
12.5/16 428.2 8 20,4 7.43
10/12.5 685.9 6.3 52,2 6.62
8/10.0 539.7 5 72,6 7.87
6.3/8 250.2 4 60,9 8.11
5/6.3 45.6 3.15 21,8 6.80
4/5.0 4.5 2.5 9,2 8.89
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∑ Mgi=2010.1 ∑ Mei=154.9 A=¿
Tableau 7 : Détermination du coefficient d'aplatissement.
CA=
∑ Mei ×100=7.706
∑ Mai
G. Conclusion
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