Vous êtes sur la page 1sur 241

Etude d'Impact Santé et Environnement

ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA


SANTE

Parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère

Commune de Saint-Maurice-La-Clouère
Département de la Vienne (86)

Avril 2018 – Version n°1 – Mise à jour suite à


Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) l’avis de l’Autorité Environnementale
Sommaire - p. 1
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Les auteurs de ce document sont :

ATER Environnement CALIDRIS AQUASCOP ATER Environnement SERGIES


Vincent TUDORET / Ludovic Pierre DUHAMEL
Gaétan BARGUIL Yannick GELINEAU Simon BORDAGE
TOUDIC
38 rue de la Croix Blanche
46 rue de Launay Technopole d’Angers 78 Avenue Jacques Cœur CS
38 rue de la Croix Blanche 60680 GRANDFRESNOY
44620 LA MONTAGNE 1 avenue du Bois l’Abbé 10 000 86068 POITIERS CEDEX 9
60680 GRANDFRESNOY 03 60 40 67 16
06 71 23 93 11 49070 BEAUCOUZE 06 26 73 70 84
03 60 40 67 16
pierre.duhamel@ater-
Gaetan.barguil@calidris.fr aqua2@aquascop.fr simon.bordage@sergies.fr
ludovic.toudic@ater-environnement.fr environnement.fr
Rédacteur de l'étude d'impact,
Expertise naturaliste Expertise naturaliste aquatique Etude paysagère Coordinateur
évaluation environnementale

Rédaction de l’étude d’impact : Vincent TUDORET et Ludovic TOUDIC (ATER Environnement)


Contrôle qualité : Elise WAUQUIER (ATER Environnement)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Sommaire - p. 2


Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

SOMMAIRE
CHAPITRE A - PRESENTATION GENERALE _______________ 7 CHAPITRE E – IMPACTS ET MESURES ________________ 153
1 Cadre réglementaire ___________________________________________ 9 1 Articulation avec le plans, schémas et programmes mentionnés à l’article r.122-
17 du Code de l’Environnement _____________________________________ 155
2 Contexte des énergies renouvelables _____________________________ 13
2 Concept d'impacts proportionnels et de mesures ____________________ 161
3 Contexte photovoltaïque régional ________________________________ 21
3 Impacts et mesures liés à la phase chantier ________________________ 163
4 La société SERGIES __________________________________________ 23
4 Impacts et mesures, phase d’exploitation__________________________ 177
CHAPITRE B - ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ________ 27
5 Effets cumulés ______________________________________________ 211
1 Aires de l'étude ______________________________________________ 29
6 Impacts et mesures, tableau synoptique __________________________ 213
2 Contexte physique ____________________________________________ 33
CHAPITRE F – ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DES
3 Contexte Paysager ___________________________________________ 49
DIFFICULTES RENCONTREES _______________________ 217
4 Contexte environnemental et naturel ______________________________ 57
1 Méthode relative au contexte physique ___________________________ 219
5 Contexte humain _____________________________________________ 79
2 Méthode relative au contexte environnemental et naturel _____________ 221
6 Enjeux identifiés du territoire ___________________________________ 109
3 Méthode relative au contexte humain _____________________________ 223
CHAPITRE C –JUSTIFICATION DU PROJET _____________ 113
4 Méthode relative à la santé ____________________________________ 225
1 Contexte politique et énergétique du projet ________________________ 115
5 Difficultés méthodologiques particulières __________________________ 227
2 Evolution du projet ___________________________________________ 117
3 Scénario de référence ________________________________________ 121
CHAPITRE G – ANNEXES _________________________ 229
1 Liste des figures _____________________________________________ 231
4 Raison du choix du site avec le projet ____________________________ 129
2 Liste des tableaux____________________________________________ 235
CHAPITRE D – DESCRIPTION DU PROJET ______________ 133
3 Liste des cartes _____________________________________________ 237
1 Principe d’un parc photovoltaïque _______________________________ 135
4 Glossaire __________________________________________________ 239
2 Présentation du projet ________________________________________ 137
5 Annexes ___________________________________________________ 241
3 Les caractéristiques techniques du parc __________________________ 139
4 Les travaux de mise en place __________________________________ 149
5 Le démantèlement du parc photovoltaïque ________________________ 151

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Sommaire - p. 3


Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Sommaire - p. 4


Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La société SERGIES souhaite installer un parc photovoltaïque flottant sur le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère dans le
département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine). Ce projet est soumis à une demande de permis de construire comprenant une
étude d’impact sur l’environnement. Ce document s’intéresse plus particulièrement aux effets sur l’environnement du futur parc
photovoltaïque.

Ainsi, l’étude d’impact est composée de six chapitres. Le premier chapitre correspond à une présentation générale du projet avec
notamment, le cadre réglementaire ainsi que le contexte photovoltaïque et la présentation du Maître d’Ouvrage. Dans un second
chapitre, l’état initial de l’environnement est développé selon divers axes (physique, paysager, environnemental et naturel, humain).
Ainsi, les enjeux du projet pourront être identifiés. Le troisième chapitre développe la justification du projet afin d’exposer les raisons
du choix du site. La description du projet est réalisée dans le quatrième chapitre. Le cinquième chapitre correspond aux impacts et
mesures lors des différentes phases du projet. Et enfin, le dernier chapitre présente l’analyse des méthodes utilisées et des difficultés
rencontrées.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Sommaire - p. 5


Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Sommaire - p. 6


Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

CHAPITRE A - PRESENTATION GENERALE


1 Cadre réglementaire ___________________________________________ 9
1-1 Le Permis de construire _________________________________________________ 9
1-2 La procédure d’instruction du permis de construire___________________________ 10
1-3 L’avis de l’Autorité Environnementale _____________________________________ 10
1-4 L’enquête publique ___________________________________________________ 10
1-5 Réglementation, urbanistique et environnementale, liée aux parcs photovoltaïques _ 11
2 Contexte des énergies renouvelables _____________________________ 13
3 Contexte photovoltaïque régional ________________________________ 21
3 - 1 Documents de référence _______________________________________________ 21
3 - 2 Etat des lieux ________________________________________________________ 21
3 - 3 Part du photovoltaïque dans la production régionale _________________________ 22
4 La société SERGIES __________________________________________ 23
4 - 1 Identification du Maître d’Ouvrage ________________________________________ 23
4 - 2 Le groupe ENERGIES VIENNE__________________________________________ 23

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 7
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 8
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 CADRE REGLEMENTAIRE
1 - 1 Le Permis de construire Cadre juridique
Selon les projets, la réalisation d’installations photovoltaïques au sol implique plusieurs autorisations, au titre du L’étude d’impact a pour objectif de situer le projet au regard des préoccupations environnementales. Conçue
droit de l’électricité, du Code de l’Urbanisme, du Code de l’Environnement et du Code Forestier. comme un outil d’aménagement et d’aide à la décision, elle permet d’éclairer le Maître d’Ouvrage sur la nature
des contraintes à prendre en compte en lui assurant le contrôle continu de la qualité environnementale du projet.
Le décret n°2009-1414 du 19 Novembre 2009 relatif aux procédures administratives applicables à certains
ouvrages de production d'électricité précise le type de procédure à réaliser : L’étude d’impact sur l’environnement et la santé des populations est un instrument essentiel pour la protection
de la nature et de l’environnement. Elle consiste en une analyse scientifique et technique des effets positifs et
Puissance (P) Condition Procédure négatifs d’un projet sur l’environnement. Cet instrument doit servir à la protection de l’environnement, à
Si la hauteur est < à 1,80 m Aucune l’information des services de l’Etat et du public, et au Maître d’ouvrage en vue de l’amélioration de son projet.
Dans les secteurs sauvegardés dont le périmètre a été
délimité, dans un site classé, dans les réserves naturelles, La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour l'Environnement (ENE) ou
dans les espaces ayant vocation à être classés dans le cœur
Déclaration Grenelle 2 modifie les dispositions du Code de l’Environnement (articles L.122-1 à L.122-3 du Code de
P < 3 kWc
d’un futur parc national dont la création a été prise en compte
préalable l’Environnement). Le décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d'impact des projets
et à l’intérieur du cœur des parcs nationaux délimités de travaux, d'ouvrages ou d'aménagements a notamment pour objet de fixer la liste des travaux, ouvrages ou
aménagements soumis à étude d’impact (R.122-2 du Code de l’Environnement) et de préciser le contenu des
Si la hauteur est > à 1,80 m Déclaration
études d’impact (Art. R.122-5 du Code de l’Environnement).
préalable
Déclaration
/ Contenu
préalable
3 kWc < P < 250 kWc
En secteur sauvegardé dont le périmètre a été délimité et dans Permis de En application de l’article R.122-5 du Code de l’Environnement, modifié par le décret n°2017-626 du 25 avril
un site classé construire 2017, l'étude d'impact présente successivement :
Permis de
construire  Une description du projet comportant notamment :
P > 250 kWc /
Etude d’impact o Une description de la localisation du projet ;
Enquête publique o Une description des caractéristiques physiques de l'ensemble du projet, y compris, le cas
Tableau 1 : Définition du type d’autorisation selon la puissance du projet photovoltaïque échéant, des travaux de démolition nécessaires, et des exigences en matière d'utilisation des
terres lors des phases de construction et de fonctionnement ;
o Une description des principales caractéristiques de la phase opérationnelle du projet, relatives
 Les installations photovoltaïques sont soumises à permis de construire pour des aux procédés de fabrication, à la demande et l'utilisation d'énergie, la nature et les quantités des
puissances supérieures à 250 kWc selon l’article R421-1 du Code de l’Urbanisme. matériaux et des ressources naturelles utilisés ;
o Une estimation des types et des quantités de résidus et d'émissions attendus, tels que la
L’étude d'impact sur l’environnement pollution de l'eau, de l'air, du sol et du sous-sol, le bruit, la vibration, la lumière, la chaleur, la
radiation, et des types et des quantités de déchets produits durant les phases de construction
L’étude d’impact sur l’environnement et la santé constitue une pièce essentielle du dossier de Permis et de fonctionnement ;
de Construire. L’article L122-1 du Code de l’Environnement relatif à l’évaluation environnementale rappelle
notamment que :  Un « scénario de référence » qui décrit les aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement et de
leur évolution en cas de mise en œuvre du projet ainsi qu’un aperçu de l’évolution probable de
« Les projets qui, par leur nature, leur dimension ou leur localisation, sont susceptibles d'avoir des incidences l’environnement en l’absence de mise en œuvre du projet ;
notables sur l'environnement ou la santé humaine font l'objet d'une évaluation environnementale en fonction de
critères et de seuils définis par voie réglementaire et, pour certains d'entre eux, après un examen au cas par cas  Une description des facteurs mentionnés au III de l'article L.122-1 du Code de l’Environnement
effectué par l'autorité environnementale. susceptibles d'être affectés de manière notable par le projet : la population, la santé humaine, la
[…] biodiversité, les terres, le sol, l'eau, l'air, le climat, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris
L'évaluation environnementale est un processus constitué de l'élaboration, par le maître d'ouvrage, d'un rapport les aspects architecturaux et archéologiques, et le paysage, correspondant à l’analyse de l’état initial
d'évaluation des incidences sur l'environnement, dénommé ci-après " étude d'impact " ». de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par le projet ;

Selon l’annexe II de la directive 2011/92/UE du 13 décembre 2011, les installations destinées à l’exploitation de  Une description des incidences notables que le projet est susceptible d'avoir sur l'environnement
l’énergie photovoltaïque pour la production d’énergie (parcs photovoltaïques) d’une puissance supérieure à résultant, entre autres :
250 kWc sont de manière systématique soumises à évaluation environnementale. o De la construction et de l'existence du projet, y compris, le cas échéant, des travaux de
démolition ;
o De l'utilisation des ressources naturelles, en particulier les terres, le sol, l'eau et la biodiversité,
en tenant compte, dans la mesure du possible, de la disponibilité durable de ces ressources ;
o De l'émission de polluants, du bruit, de la vibration, de la lumière, la chaleur et la radiation, de
la création de nuisances et de l'élimination et la valorisation des déchets ;
o Des risques pour la santé humaine, pour le patrimoine culturel ou pour l'environnement ;

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 9
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

o Du cumul des incidences avec d'autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas
échéant des problèmes environnementaux relatifs à l'utilisation des ressources naturelles et des 1 - 2 La procédure d’instruction du permis de construire
zones revêtant une importance particulière pour l'environnement susceptibles d'être touchées.
Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact : La procédure d’instruction du dossier de demande de permis de construire est régie par les articles R. 423-1 et
 ont fait l'objet d'une étude d'incidence environnementale au titre de l'article R.181-14 et suivants du Code de l’Urbanisme.
d'une enquête publique ;
 ont fait l'objet d'une évaluation environnementale au titre du présent code et pour Le Maitre d’Ouvrage dépose son dossier comprenant l’étude d’impact en mairie afin qu’il soit transmis à l’autorité
lesquels un avis de l'autorité environnementale a été rendu public. compétente pour prendre la décision d’autorisation du projet. L’autorité compétente vérifie alors la complétude
Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté mentionnant un délai et devenu caduc, ceux du dossier et demande au pétitionnaire, le cas échéant, d’assurer les compléments nécessaires.
dont la décision d'autorisation est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable
ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le maître d'ouvrage ; Le dossier complet est ensuite transmis pour avis à l’autorité environnementale par lettre recommandée avec
o Des incidences du projet sur le climat et de la vulnérabilité du projet au changement climatique ; accusé de réception.
o Des technologies et des substances utilisées.
La description des éventuelles incidences notables sur les facteurs mentionnés au III de l'article
L.122-1 porte sur les effets directs et, le cas échéant, sur les effets indirects secondaires, cumulatifs, 1 - 3 L’avis de l’Autorité Environnementale
transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs
du projet ; Conformément à l’article R. 123-8, I du Code de l’Environnement, l’avis de l’autorité environnementale (ou, en
l’absence d’avis, l’information relative à l’absence d’observation), recueilli préalablement par le Préfet, est joint
 Une description des incidences négatives notables attendues du projet sur l'environnement qui au dossier soumis à enquête publique.
résultent de la vulnérabilité du projet à des risques d'accidents ou de catastrophes majeurs en rapport
avec le projet concerné. Cette description comprend le cas échéant les mesures envisagées pour L’avis émis par l’autorité environnementale porte à la fois sur la qualité de l’étude d’impact et sur la manière dont
éviter ou réduire les incidences négatives notables de ces événements sur l'environnement et le détail l’environnement est pris en compte dans le projet.
de la préparation et de la réponse envisagée à ces situations d'urgence ;
Il comporte une analyse du contexte du projet, une analyse du caractère complet de l’étude d’impact, de sa
 Une description des solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître qualité et du caractère approprié des informations qu’il contient et une analyse de la prise en compte de
d'ouvrage, en fonction du projet proposé et de ses caractéristiques spécifiques, et une indication des l’environnement dans le projet, notamment la pertinence et la suffisance des mesures d’évitement, de réduction,
principales raisons du choix effectué, notamment une comparaison des incidences sur l'environnement voire de compensation des impacts.
et la santé humaine ; L’avis émis au titre de l’autorité environnementale porte à la fois sur la qualité de l’étude d’impact et sur la manière
dont l’environnement est pris en compte dans le projet.
 Les mesures prévues par le maître de l'ouvrage pour :
o Éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire
les effets n'ayant pu être évités ;
o Compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement 1 - 4 L’enquête publique
ou la santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de
compenser ces effets, le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité.
La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes,
de l'exposé des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet sur les éléments 1 - 4a Insertion de l’enquête publique dans la procédure
mentionnés lors de la description des incidences ;
administrative relative au projet
 Le cas échéant, les modalités de suivi des mesures d'évitement, de réduction et de compensation
proposées ; L’octroi de l’autorisation de construire par le Préfet est subordonné à l’organisation préalable d’une enquête
publique régie par les articles L. 123-1 et suivants, R. 123-1 et suivants et R. 512-4 du Code de l’Environnement.
 Une description des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer
les incidences notables sur l'environnement ; L’enquête publique n’est pas requise au titre de la procédure de permis de construire. Le permis peut ainsi être
accordé par le Préfet, soit tacitement, soit expressément, avant la clôture de l’enquête publique. Conformément
 Les noms, qualités et qualifications du ou des experts qui ont préparé l'étude d'impact et les études ayant à l’article L. 512-2 du Code de l’Environnement, le permis de construire ne peut être cependant exécuté avant la
contribué à sa réalisation ; clôture de l’enquête publique.

 La compatibilité du projet aux plans et programmes énoncés à l’article R.122-17 du Code de


l’Environnement.
1 - 4b Textes régissant l’enquête publique
Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l’étude, celle-ci est
précédée d’un résumé non technique. Ce résumé peut faire l’objet d’un document indépendant. L’enquête publique est régie par les textes suivants :
 Code de l’Environnement, art. L. 123-1 à L. 123-19 ;
 Code de l’Environnement, art. R. 123-1 à R. 123-1 à R. 123-46.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 10
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 - 4c Principales caractéristiques de l’enquête 1 - 5 Réglementation, urbanistique et environnementale, liée aux


Pour une description complète de la procédure d’enquête publique, le lecteur est invité à se reporter aux
parcs photovoltaïques
dispositions législatives et réglementaires mentionnées au 1-4b.
L’étude d’impact doit donc prendre en compte les aspects législatifs et réglementaires suivants :
Objectifs  Code de l’Urbanisme :
Selon l'article L. 123-1 du Code de l'Environnement, l'enquête publique a pour objet d'assurer l'information et la
participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions Conformément à l’article R421-1 du Code de l’Urbanisme, les installations photovoltaïques dont les puissances
susceptibles d'affecter l'environnement mentionnées à l'article L. 123-2. Les observations et propositions sont supérieures à 250 kWc sont soumises à permis de construire.
recueillies au cours de l'enquête sont prises en considération par le maître d'ouvrage et par l'autorité compétente
pour prendre la décision.  Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques :

Cette loi institue un double système de protection :


Principales étapes de la procédure d’enquête publique  L’inscription à l’inventaire suppose que toute modification apportée à un bâtiment fasse l’objet
La procédure d’instruction du dossier de la demande d’autorisation est la suivante : d’une déclaration préalable,
 Le classement subordonne à l’autorisation préalable tous les travaux effectués sur le monument.
 Lorsque le Préfet juge le dossier complet, il saisit le Tribunal administratif (T.A.) pour la désignation du
commissaire enquêteur ou de la Commission d'enquête afin de soumettre le dossier au public par voie  Loi du 2 mai 1930 sur les sites :
d'arrêté ; il saisit parallèlement l’autorité environnementale ;
Les articles 3 à 27 et l’article 30 de cette loi ont été remplacés par les articles L. 341-1 à 15 et L. 341-17 à 22,
 L’enquête publique est annoncée par un affichage dans la commune d’implantation ainsi que les Titre IV, Livre III du Code de l’Environnement. Cette loi concerne les sites dont “la conservation ou la préservation
communes riveraines qui seront déterminées lors de la procédure d’enquête publique. Des publications présente, au point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général”.
dans la presse (deux journaux locaux ou régionaux) seront réalisées aux frais du demandeur. Pendant
toute la durée de l'enquête, un avis annonçant le lieu et les horaires de consultation du dossier reste  Loi paysage n° 93-24 du 8 janvier 1993 :
affiché dans les panneaux d’affichages municipaux dans les communes concernées, ainsi qu'aux abords
du site concerné par le projet ; Cette loi porte sur la protection et la mise en valeur des paysages dont l’article I a été remplacé par l’article L350-
1, Titre V, Livre III du Code de l’Environnement et l’article 23 remplacé par l’article L. 411-5, titre I, Livre IV du
 Le dossier et un registre d'enquête sont tenus à la disposition du public à la mairie de la commune, siège Code de l’Environnement.
de l’enquête, pendant un mois, le premier pour être consulté, le second pour recevoir les observations
du public. Les personnes qui le souhaitent peuvent également s'entretenir avec le commissaire- Les demandes de Permis de Construire doivent être conformes aux documents d’urbanisme et doivent
enquêteur les jours où il assure des permanences ; comporter des éléments notamment graphiques ou photographiques permettant de juger de l’intégration de la
construction projetée dans son environnement et du traitement de ses accès et abords.
 Le Conseil municipal de la commune où le projet est prévu et celui de chacune des communes dont le
territoire est inclus dans le rayon d'affichage doivent donner leur avis sur la demande d'autorisation ;  Loi sur l’eau n° 92-3 du 3 janvier 1992 :

 Parallèlement à l'enquête publique, le Préfet adresse un exemplaire du dossier aux services Le projet de centrale photovoltaïque tel qu’il est prévu à Saint-Maurice-La-Clouère n’est pas soumis aux régimes
administratifs concernés pour qu'ils donnent un avis sur le projet dans un délai de 45 jours. de déclaration ou autorisation institués par la « loi sur l’eau », et notamment la nomenclature des installations,
ouvrages, travaux et activités figurant en annexe de R.214-1 du Code de l’Environnement. En effet, la seule
A l'issue de l'enquête publique en mairie, le dossier d'instruction accompagné du registre d'enquête, de l'avis du rubrique potentiellement liée à la problématique serait :
commissaire-enquêteur, du mémoire en réponse du pétitionnaire, des avis des conseils municipaux, des avis
des services concernés est transmis au service instructeur qui rédige un rapport de synthèse et un projet de 2.1.5.0 : Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces Supérieure ou égale à 20 ha :
prescription au Préfet. superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale Autorisation
du projet augmentée de la surface correspondant à la partie du
Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20
Ces documents sont ensuite présentés aux membres de la CDNPS pour avis sur les propositions d’analyse. bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet,
ha : Déclaration
étant :
L'ensemble de ces étapes permet au Préfet de statuer sur la demande.
Or, le fait que la surface cumulée des panneaux considérée comme une forme d'imperméabilisation
n'engendrera pas de "déplacement" ou "d’interception" des eaux pluviales (puisque ces panneaux seront
suffisamment espacés et posés sur des pieds sur une surface filtrante), et que le projet ne nécessitera pas la
mise en place d'ouvrage de rétention de ces eaux pluviales, le projet n'est donc pas soumis à la rubrique 2.1.5.0.

De plus, il est à noter que le projet n’est pas concerné par les rubriques ci-dessous :
 3.2.2.0 : Installation/ouvrage affectant le lit majeur d’un cours d’eau
 3.3.1.0 : Assèchement d’une zone humide.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 11
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 Loi sur l’air n° 96-1236 du 30 décembre 1996 :  Règlementation liée au réseau électrique :

L’article 19 de la loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, modifie Le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) a défini une procédure de traitement des demandes de
l’article 2 de la loi du 10 juillet 1976 relatif à l’étude d’impact, en y introduisant la notion “d’étude des effets sur la raccordement des installations de production d’électricité.
santé”.
RTE applique au raccordement des installations de production les principes généraux contenus dans les textes
 Règlementation liée aux espaces et milieux naturels : suivants :

La protection de la faune et de la flore était assurée par la Loi sur la protection de la Nature du 10 juillet 1976  Le cahier des charges de la concession du Réseau d’Alimentation Générale (RAG) à EDF, annexe de
reprise dans le Code de l’Environnement, Livre IV, Titre Ier en remplaçant les articles L 211-1 et L 211-2 par les l’avenant du 10 avril 1995 à la convention du 27 novembre 1958 :
articles L 411-1 et -2. Ce texte pose le principe d’intérêt général pour la protection et le maintien des équilibres
Il stipule notamment que « la tension et le point de raccordement [...] devront être choisis de façon à ne pas créer
biologiques.
de perturbations inacceptables sur le réseau ».
Les principales protections réglementaires se déclinent en Réserves naturelles, Arrêtés de protection de  Le décret n° 2003-588 du 27 juin 2003 et son arrêté d’application du 4 juillet 2003 :
biotopes, Parcs nationaux, Arrêtés fixant la liste des espèces animales et végétales protégées. Doivent aussi
être pris en compte les inventaires Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique Ces textes définissent notamment les principes techniques de raccordement au Réseau public de transport de
(Z.N.I.E.F.F.), ainsi que les Zones d’Importance Communautaire pour les Oiseaux (Z.I.C.O). l’électricité des installations de production autonome d’énergie électrique, les schémas de raccordement
acceptables et les performances à satisfaire par ces installations. Un « référentiel technique » prévu par le
Concernant les espaces « Natura 2000 » désignés au titre des Directives européennes : décret, viendra prochainement compléter ces textes.
 La Directive « Habitats » 92/43/CEE du 21 mai 1992 et,
 La Directive 2009/147/CE du 30 novembre 2009 (Directive « Oiseaux » 79/409/CEE du 2 avril 1979
codifiée) .

Le décret n° 2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000 et la circulaire 15 avril
2010 précisent les opérations soumises à étude d’incidence Natura 2000, clarifient la problématique de
localisation du projet par rapport à la zone Natura 2000 et donnent les modalités de contenu de l’étude
d’incidence.
L’article R. 414-19.-I. du Code de l’Environnement décrit une liste nationale d’activités relevant d’un régime
d’encadrement administratif qui s’applique à l’ensemble du territoire métropolitain. Soit ici le point 3 : « Les
travaux ou projets devant faire l’objet d’une étude ou d’une notice d’impact au titre des articles L. 122-1 à L. 122-
3 et des articles R. 122-1 à 122-16 ».

« Sauf mention contraire, les documents de planification, programmes, projets, manifestations ou interventions
listés au I sont soumis à l’obligation d’évaluation des incidences Natura 2000, que le territoire qu’ils
couvrent ou que leur localisation géographique soient situés ou non dans le périmètre d’un site Natura
2000 ».

 Au titre du droit de l’électricité :

Les demandes concernent :

 L’autorisation d’exploiter délivrée par le Ministère du Développement durable si les projets ont une
puissance supérieure ou égale à 4,5 MWc (en dessous de ce seuil, les projets doivent faire l’objet d’une
déclaration ou sont réputés déclarés si leur puissance est inférieure à 250 kWc) ;

 Le raccordement au réseau, c’est-à-dire l’acceptation de la proposition technique et financière auprès de


RTE (Réseau de transport d’électricité) ou des Gestionnaires de Réseaux de Distribution (ENEDIS, SRD,
etc…), qui permettra le raccordement au réseau ;

 Le certificat ouvrant droit à obligation d’achat : la demande est à adresser à la DREAL pour les installations
de puissance supérieure à 250 kWc (en dessous de ce seuil, l’obtention du certificat est tacite).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 12
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 CONTEXTE DES ENERGIES RENOUVELABLES


Au niveau mondial Au niveau européen
Depuis la rédaction de la Convention-cadre des Nations Unies sur le Le Parlement Européen a adopté, le 27 septembre 2001, la directive sur la promotion des
changement climatique, pour le sommet de la Terre à Rio (ratifiée en 1993 et énergies renouvelables et fixé comme objectif d’ici 2010 la part des énergies
entrée en vigueur en 1994), la communauté internationale tente de lutter contre renouvelables dans la consommation d’électricité à 22%.
le réchauffement climatique. Les gouvernements des pays signataires se sont
alors engagés à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Le Conseil de l’Europe a adopté le 9 mars 2007 une stratégie « pour une énergie sûre,
compétitive et durable », qui vise à la fois à garantir l’approvisionnement en sources
Réaffirmé en 1997, à travers le protocole de Kyoto, l’engagement des 175 pays d’énergie, à optimiser les consommations et à lutter concrètement contre le
signataires est de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de 5,5% réchauffement climatique.
(par rapport à 1990) au niveau mondial à l’horizon 2008-2012. Si l’Europe et le Japon, en ratifiant le protocole
de Kyoto prennent l’engagement de diminuer respectivement de 8 et 6% leurs émanations de gaz, les Etats Unis Dans ce cadre, les 28 pays membres se sont engagés à mettre en œuvre les politiques nationales permettant
d’Amérique (plus gros producteur mondial) refusent de baisser les leurs de 7%. d’atteindre 3 objectifs majeurs au plus tard en 2020. Cette feuille de route impose :
 De réduire de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre,
Les engagements de Kyoto prenant fin en 2012, un accord international de lutte contre le réchauffement  D’améliorer leur efficacité énergétique de 20%,
climatique devait prendre sa succession lors du Sommet de Copenhague qui s'est déroulé en décembre 2009.  De porter à 20% la part des énergies renouvelables dans leur consommation énergétique finale contre
Cependant le Sommet de Copenhague s'est achevé sur un échec, aboutissant à un accord a minima 10% aujourd’hui pour l’Europe.
juridiquement non contraignant, ne prolongeant pas le Protocole de Kyoto. L’objectif de ce sommet est de limiter
le réchauffement de la planète à +2°C d’ici à la fin du siècle. Pour cela, les pays riches devraient diminuer de Le Conseil des ministres de l'Union européenne a adopté le 24 octobre 2014 un accord qui engage leurs
25 à 40% leurs émissions de GES d’ici 2020 par rapport à celles de 1990. Les pays en développement ont quant pays à porter la part des énergies renouvelables à 27% en 2030.
à eux un objectif de 15 à 30%.
Selon Solar Power Europe, 2015 a été une année de forte croissance pour le marché solaire européen. La
La COP (COnférence des Parties), créée lors du sommet de la Terre à Rio en 1992, reconnaît l’existence « d’un puissance photovoltaïque connectée était de 8,1 GWc, soit une augmentation de 15% par rapport à la puissance
changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés le primat de la responsabilité pour connectée en 2014. C’est la première tendance à la hausse depuis 2011, quand la puissance connectée a atteint
lutter contre ce phénomène ». Dans cet objectif, les 195 participants, qui sont les Etats signataires de la un maximum de 22,4 GWc. Entre 2011 et 2014, la quantité de puissance photovoltaïque raccordée a diminué
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, se réunissent tous les ans pour adopter progressivement jusqu’à atteindre sa plus basse puissance en cinq ans à 7,1 GWc en 2014.
des mesures pour que tous les Etats signataires réduisent leur impact sur le réchauffement climatique.

La France a accueilli et a présidé la 21e édition, ou COP 21, du 30 novembre au 11 décembre 2015. Un accord
international sur le climat, applicable à tous les pays, a été validé par l’ensemble des participants, le 12 décembre
2015. Cet accord fixe comme objectif une limitation du réchauffement climatique mondial entre 1,5°C et 2°C.

La puissance photovoltaïque installée cumulée sur la planète est de 229,3 GWc à la fin de l’année 2015
(source : SPE, 2016). Son développement a progressé d'environ 28% par rapport à l’année 2014. L’Europe a
contribué à hauteur de 8,1 GWc (16%). Les principaux moteurs de cette croissance sont l’Europe, puis viennent
les pays de l’Asie Pacifique (APAC, Chine exceptée), la Chine et les Etats-Unis.

Figure 2 : Puissance connectée en Europe de 2000 à 2015 (source : SPE, 2016)

Figure 1 : Evolution de la puissance installée cumulée en photovoltaïque dans le monde de 2000 à 2014
(source : SPE, 2015)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 13
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Fin 2015, la puissance solaire installée en Europe représente 96,9 GW, ce qui représente une augmentation de Selon WindEurope, en 2000, l’installation en Europe de nouvelles sources d’énergies produites à partir
près de 10% par rapport à fin 2014. d’énergies renouvelables (éolien, solaire, hydro-électrique, biomasse) représentait seulement 2,7 GW. Depuis
2010, les installations annuelles de nouvelles capacités de production d’énergies renouvelables n’ont cessé de
croître, de 21 GW à 35 GW par an, soit 7 à 13 fois plus qu’en 2000.

La part des énergies renouvelables dans les nouvelles capacités annuelles de production électrique installées a
augmenté. Les 2,7 GW installés en 2000 représentaient moins de 20% des nouvelles puissances installées,
tandis que le seuil des 50% d’énergies renouvelables dans le total des nouvelles puissances électriques
installées a été franchi en 2007, pour atteindre 86% en 2016.

Depuis 2000, 466 GW de nouvelles capacités de production électrique ont été installés en Europe, répartis de
la manière suivante :
 31% d’énergie éolienne ;
 28% d’autres énergies renouvelables ;
 20% combiné gaz.

Ainsi, en 2016, les énergies renouvelables représentent 21,1 GW nouvellement installés, dont 59,2% d’énergie
éolienne.

Figure 3 : Evolution de la puissance cumulée photovoltaïque en Europe de 2000 à 2015 (source :


photovoltaïque.info.fr, 2016)

Trois pays européens ont une production supérieure à 10 TWh du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015 : l’Allemagne
(34,8 TWh), l’Italie (23,7 TWh) et l’Espagne (13,5 TWh). La France, quant à elle, dispose d’une production de
6,8 TWh.

Figure 4 : Evolution des nouvelles sources de production électrique en Europe


(source : WindEurope, bilan 2016)

En 2016, 24 500 MW de nouvelles capacités électriques ont été installés en Europe, soit 6 300 MW de moins
qu'en 2015. L'éolien représente à lui seul 12 500 MW, soit 51% des nouvelles installations. Le solaire
photovoltaïque arrive en seconde position avec 6 700 MW, soit 27%, devant le gaz naturel (3 100 MW soit 13%).

A noter qu’au cours de l’année 2016, 7 500 MW de capacité de production de centrales charbon ont été
déconnectées du réseau électrique, 2 300 MW de gaz naturel et 2 200 MW de fioul.

Carte 1 : Production solaire en Europe du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 (source : photovoltaïque.info.fr, 2016)

Si l’Allemagne reste le pays d’Europe à produire le plus d’énergie en raison des puissances installées plus
conséquentes, c’est l’Italie où la production solaire participe le plus à la couverture de la consommation avec
7,7%, suivie par la Grèce avec un taux de 7%, puis l’Allemagne avec un taux de 6,8%. La France se situe en
treizième position avec 1,43%.

 Fin 2015, la puissance photovoltaïque totale installée cumulée en Europe est de 96,9 GW.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 14
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Au niveau français

Politiques énergétiques
Années 70 : première prise de conscience des enjeux énergétiques suite aux crises
pétrolières et aux fortes augmentations du prix du pétrole et des autres énergies. Création
de l’Agence pour les Economies d’Energie. Entre 1973 et 1987 la France a ainsi
économisé 34 Mtep /an grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique, mais cette
dynamique s’est vite essoufflée suite à la baisse du prix du baril de pétrole en 1985.

1997 : ratification du protocole de Kyoto. Les objectifs : réduire les émissions de gaz à
effet de serre et développer l’efficacité énergétique. Le réchauffement climatique devient un enjeu majeur. Pour
la France, le premier objectif consistait donc à passer de 15% d’électricité consommée à partir des énergies
renouvelables en 1997 à 21% en 2010.

2000 : le plan d’Action pour l’Efficacité Energétique est mis en place au niveau européen. Il aboutit à l’adoption
d’un premier Plan Climat en 2004 qui établit une feuille de route pour mobiliser l’ensemble des acteurs
économiques (objectif de réduction de 23% des émissions de gaz à effet de serre en France par rapport aux
niveaux de 1990).

2006 : adoption du second Plan Climat : celui-ci introduit des mesures de fiscalité écologique (crédits d’impôt
pour le développement durable…) qui ont permis de lancer des actions de mobilisation du public autour des
problématiques environnementales et énergétiques.

Figure 5 : Evolution de la puissance électrique installée en Europe (source : WindEurope, bilan 2016) 2009 : le vote du Grenelle I concrétise les travaux menés par la France depuis 2007 et intègre les objectifs du
protocole de Kyoto.

2010 : adoption de la loi Grenelle II, qui rend applicable le Grenelle I.

2015 : adoption de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte dont les objectifs sont :
 De réduire les émissions de gaz à effets de serre de 40% entre 1990 et 2030 et de diviser par quatre les
émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050. La trajectoire sera précisée dans les budgets
carbone mentionnés à l’article L. 221-5-1 du Code de l’Environnement ;
 De réduire la consommation énergétique finale de 50% en 2050 par rapport à la référence 2012 et de
porter le rythme annuel de baisse de l’intensité énergétique finale à 2,5% d’ici à 2030 ;
 De réduire la consommation énergétique finale des énergies fossiles de 30% en 2030 par rapport à la
référence 2012 ;
 De porter la part des énergies renouvelables à 23% de la consommation finale brute d’énergie en
2020 et à 32% de cette consommation en 2030 ;
 De réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025.

2016 : le décret n°2016-1442 du 27 octobre 2016 fixe la programmation pluriannuelle de l’énergie, qui définit les
priorités d’action des pouvoirs publics pour la gestion des formes d’énergie sur le territoire métropolitain
continental sur la période 2016-2023, afin d’atteindre les objectifs définis aux articles L.100-1, L.100-2 et
L.100-4 du Code de l’Energie. Les objectifs de développement de la production d’électricité d’origine
renouvelable en France métropolitain continentale sont présentés dans le tableau suivant.

En Europe, l’installation annuelle de sources de production d’énergie renouvelable produite à


partir de photovoltaïque a connu une forte croissance au cours des quinze dernières années :
de 12 MWc en 2000 à 96,9 GWc en 2015.

L’Allemagne est le pays qui a la plus forte puissance installée (38 GWc), suivie de l’Italie et
de l’Espagne. La France se situe en 4°position.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 15
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 2 : Puissance solaire photovoltaïque totale raccordée par département au 31 mars 2016 en MWc (source : lechodusolaire.fr, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 16
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Bilan énergétique
Energie Echéance Puissance installée
Le parc photovoltaïque national en exploitation en décembre 2016 atteint 6 772 MWc.
31 décembre 2018 15 000 MW
Eolienne terrestre Option basse : 20 200 MW
31 décembre 2023
Option haute : 21 800 MW
31 décembre 2018 10 200 MW
Radiative du soleil Option basse : 18 200 MW
31 décembre 2023
Option Haute : 20 200 MW
31 décembre 2018 25 300 MW
Hydroélectricité Option basse : 25 800 MW
31 décembre 2023
Option haute : 26 050 MW
31 décembre 2018 500 MW
Eolien en mer posé
31 décembre 2023 3 000 MW
Energies marines 31 décembre 2023 100 MW
31 décembre 2018 8 MW
Géothermie électrique
31 décembre 2023 53 MW
31 décembre 2018 540 MW
Bois-Energie Figure 6 : Evolution du parc photovoltaïque français raccordé aux réseaux depuis 2006
Option basse : 790 MW
31 décembre 2023 (source : photovoltaïque.info.fr, 2016)
Option haute : 1 040 MW
31 décembre 2018 137 MW
La puissance photovoltaïque installée en France dépasse maintenant les 400 MWc dans six régions françaises :
Méthanisation Option basse : 237 MW Nouvelle-Aquitaine (1 734 MWc), Occitanie (1 478 MWc), Provence-Alpes-Côte d’Azur (945 MWc), Auvergne-
31 décembre 2023
Option haute : 300 MW Rhône-Alpes (703 MWc), en Grand-Est (445 MWc) et en Pays de la Loire (413 MWc).
Tableau 2 : Objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (source : Décret n°2016-1442 du 27
octobre 2016) La région Nouvelle-Aquitaine est la région qui accueille le parc photovoltaïque le plus important avec
1 734 MWc fin 2016. Ce volume provient en grande partie du raccordement du parc Constantin sur le réseau
public de transport d’électricité. Situé dans la commune de Cestas en Gironde, il est le plus grand d’Europe avec
230 MWc de puissance installée (source : photovoltaïque.info.fr, 2017).

Carte 3 : Parc photovoltaïque raccordé au réseau par région en décembre 2016


(source : photovoltaïque.info.fr, 2017)

Le taux de couverture moyen de la consommation par la production photovoltaïque en décembre 2016


est de 1,7%, alors qu’en 2015 il était de 1,6%.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 17
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Répartition des installations par tranches de puissance


Le parc installé se segmente en trois niveaux de puissance, corrélés à la nature de l’installation :

 Les installations de puissance inférieure ou égale à 36 kVA : ces installations sont raccordées sur le
réseau BT et sont principalement situées sur des habitations. Elles représentent en nombre plus de 97%
du parc total et en puissance 25%. La puissance moyenne de ces installations est de 4 kW ;

 Les installations de puissance comprise entre 36 et 250 kVA : ces installations sont raccordées sur le
réseau BT et sont principalement situées sur des bâtiments industriels de grande taille ou des parkings
par exemple. Elles représentent en puissance installée 28% du parc total. La puissance moyenne de
ces installations est de 116 kWc ;

 Les installations de puissance supérieure à 250 kVA : ces installations sont raccordées sur le réseau
HTA ou HTB. Ce sont essentiellement des installations au sol occupant plusieurs hectares. Elles
représentent en puissance plus de 48% du parc total. Pour celles raccordées au réseau HTA, leur
puissance moyenne est de 2,4 MWc.

Figure 8 : Répartition du parc photovoltaïque raccordé au 30 juin 2015 en termes de puissance


(source : enerplan.asso.fr, 2017)

Figure 7 : Evolution de la puissance raccordée au réseau ErDF (métropole) par tranche de puissance (kWc)
(source : Enerplan.asso.fr, 2017)

Quatre régions concentrent plus de la moitié de la puissance installée en basse tension (BT) : Occitanie Figure 9 : Répartition des parcs photovoltaïques régionaux par catégories de puissance et des projets en
(650 MWc), Nouvelle-Aquitaine (590 MWc), Auvergne-Rhône-Alpes (420 MWc), et Pays de la Loire (330 MWc). développement au 31 décembre 2016 et objectifs du SRCAE pour le solaire (source : RTE-France.com, 2017).
La répartition des parcs régionaux par type d’installations varie fortement d’une région à l’autre. Ainsi, la région
Nouvelle-Aquitaine voit sa puissance majoritairement constituée de centrales au sol, alors que la région Pays de
la Loire (4ème région en termes de puissance installée) possède une forte majorité d’installations de faible
puissance.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 18
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La filière photovoltaïque en France en 2014 représente l’équivalent de 10 870 emplois directs


(source : Etude ADEME, 2014), en diminution depuis 2010 suite à la baisse des tarifs de rachat de l’électricité
d’origine photovoltaïque et à la baisse d’activité de la filière afférente.

Figure 10 : Nombres d’emplois directs dans le secteur du photovoltaïque (source : ADEME, 2014)

En France, le parc photovoltaïque en exploitation a atteint 6 772 MWc à la fin décembre 2016.

Le taux de couverture de la consommation par la production photovoltaïque a atteint 1,7% à


la fin 2016.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 19
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 20
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 CONTEXTE PHOTOVOLTAÏQUE REGIONAL


3 - 1 Documents de référence 3 - 2 Etat des lieux
Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) La région Nouvelle-Aquitaine
Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement fixé par les lois Grenelle, l’ancienne région Poitou-Charentes a Au 31 décembre 2016, la puissance photovoltaïque installée dépasse les 400 MWc dans 6 des 13 régions
élaboré son Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) validé par arrêté préfectoral le 17 juin 2013. françaises (source : SER, 31/12/2016). La région Nouvelle-Aquitaine se positionne au premier rang avec
1 734 MWc devant les régions Occitanie (1 478 MWc), Provence-Alpes-Côte d’Azur (945 MWc) et Auvergne-
Un des objectifs de ce Schéma Régional Climat Air Energie est de favoriser le développement de parcs Rhône-Alpes (703 MWc).
photovoltaïques au sol en les conciliant avec l’aménagement du territoire et la préservation des milieux naturels
et humains. La finalité de ce document est de respecter les dispositions d’urbanisme, de protéger les espaces
agricoles, de préserver les enjeux environnementaux et patrimoniaux.

Deux scénarios ont été fixés pour l’ancienne région Poitou-Charentes, le scénario 1 fixe un objectif de production
annuelle en solaire photovoltaïque de 928 GWh, soit 807 MWc à l’horizon 2020 tandis que le second scénario
évoque un objectif allant jusqu’à 1631 GWh, soit 1 418 MWc.

Figure 11 : Puissance installée par région sur le territoire national (source : SER, 31/12/2016)

 La région Nouvelle-Aquitaine est au 1er rang français en termes de puissance installée.


Ainsi, elle comptait 1 734 MWc raccordés au 31 décembre 2016.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 21
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 - 3 Part du photovoltaïque dans la production régionale


Les énergies renouvelables contribuent à 17% de la production annuelle de la région Nouvelle-Aquitaine.
La production hydraulique représente 8% de la production régionale (+27,8% par rapport à 2015). Le solaire
enregistre également une hausse de 22,2% par rapport à 2015 et représente 4% de la production régionale.

Figure 12 : Mix régional de production électrique en 2016 (GWh) et évolution par rapport à 2015 (source : RTE,
Bilan électrique et perspectives Nouvelle-Aquitaine, 2017)

Figure 13 : Evolution du parc renouvelable en Nouvelle-Aquitaine (source : RTE, Bilan électrique et


perspectives en Nouvelle-Aquitaine, 2017)

En 2016, la part des filières renouvelables dans la puissance électrique totale de la région Nouvelle-
Aquitaine s’élève à 17%. Le parc solaire poursuit sa progression avec 140 MW raccordés, soit une
augmentation de près de 9% (+9,3% au niveau national). Le parc éolien est également en progression de près
de 24% avec 133 MW raccordés en 2016, un rythme plus élevé qu’au niveau national (+13,9%).

 En 2016, la production d’électricité d’origine renouvelable photovoltaïque représente,


en région du Nouvelle-Aquitaine, 4% de la production d’énergie totale.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 22
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 LA SOCIETE SERGIES
L’organigramme ci-dessous représente les différentes interactions entre le Groupe et la Société.
4 - 1 Identification du Maître d’Ouvrage
Le projet de parc photovoltaïque est réalisé par la société Sergies, le Maître d’Ouvrage, futur exploitant de
cette installation.

4 - 2 Le groupe ENERGIES VIENNE


SERGIES est une filiale de SOREGIES, elle-même filiale du Groupe ÉNERGIES VIENNE,
anciennement Syndicat Intercommunal d’Électricité et d’Équipement du Département de
la Vienne (SIEEDV).

Existant depuis plus de 90 ans, le Syndicat ÉNERGIES VIENNE développe un service


public de l’énergie de proximité et a permis la mise en place dans la Vienne d’une
organisation du service public de l’énergie efficace, pérenne et centrée sur les besoins des
communes et de leurs habitants.

Le Syndicat dispose de 3 entreprises du secteur de l’énergie, constituant ainsi le Groupe ÉNERGIES VIENNE
en 2012, aux missions complémentaires et présentes aujourd’hui sur toute la chaîne de valeur énergétique, de
la production jusqu’à la consommation finale chez le client :

 SORÉGIES : SEML1 créée en 2004, assurant la production, l’achat et la fourniture d’énergie électrique,
ainsi que la gestion des réseaux publics de distribution de gaz naturel ou propane,

 SRD : SEML créée en 2008, représentant le gestionnaire des réseaux publics de distribution d’électricité, Figure 14 : Le syndicat ENERGIES VIENNE (source : SERGIES, 2017)

 SERGIES : créée en 2001, spécialiste de la production d’énergies renouvelables. SERGIES est aujourd’hui un acteur public majeur de la production d’électricité d’origine photovoltaïque,
éolienne, méthanisation et biogaz en Poitou-Charentes et dans la région Nouvelle Aquitaine, notamment via sa
Le Groupe ENERGIES VIENNE accorde une importance particulière à la mise en place d’une économie participation au Fonds d’investissement régional Terra Energies, présidé par Emmanuel JULIEN.
circulaire. Ce concept crée un cercle économique vertueux s’inscrivant dans le cadre du développement durable.
Son objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des Au 31 décembre 2016, SERGIES produit annuellement 126 GWh d’électricité renouvelable, soit l’équivalent
matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. annuel de la consommation de près de 63 000 habitants (hors chauffage) et 38 000 t de CO2 économisées.

4 - 2a La société SERGIES 4 - 2b Les activités de SERGIES


SERGIES a été créée le 13 Avril 2001 en réponse aux attentes des 265 communes SERGIES développe, investit et exploite des outils de production d’énergie renouvelable dans plusieurs
adhérentes du Syndicat ENERGIES VIENNE afin de développer, aménager et exploiter domaines et est aujourd’hui un acteur majeur de la production d’électricité d’origine photovoltaïque, éolienne,
les moyens de production d’électricité décentralisés à partir d’énergies renouvelables : méthanisation et biogaz en Nouvelle Aquitaine.
éolien, photovoltaïque sur toiture et au sol, méthanisation, hydroélectricité et biogaz. La
promotion de la maîtrise de la demande en énergie fait également partie de ses activités. De 2008 à ce jour, SERGIES a mis en service plus de 25 MWc de centrales photovoltaïques sur des toits
agricoles, industriels, de collectivités, et au sol dans la Vienne et les départements limitrophes, ainsi que 36 MW
en éolien avec 5 parcs existants. SERGIES développera significativement son parc de production en service en
La société SERGIES fonctionne au travers de son directoire, présidé par Monsieur Emmanuel JULIEN, de son 2017, avec 3 nouveaux parcs éoliens d’une puissance totale de 27 MW et près de 30 MWc de nouvelles
conseil de surveillance, présidé par Madame Nicole MERLE, ainsi que son équipe de 10 personnes qui, grâce à centrales photovoltaïques.
un savoir-faire pluridisciplinaire et complémentaire, concrétisent des projets durables tout en garantissant le
respect des enjeux humains et environnementaux. Le capital social est détenu à 100 % par SOREGIES.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 23
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Les différentes activités et les principaux chiffres clés de la société sont présentés ci-après. En quelques mots, Centrales photovoltaïques en verrière
les activités peuvent se résumer de la manière suivante :

 Le premier parc éolien de la Vienne ; En juillet 2011, le bâtiment emblématique de la Cité du Numérique au Futuroscope est équipé d’une verrière
 Le plus grand parc éolien de l’ex région Poitou-Charentes ; photovoltaïque avec 900 m² de panneaux pour une puissance de 146 kWc.
 La plus grande toiture photovoltaïque de la Vienne à Iteuil ;
Raccordée fin 2011, les 800 kWc de panneaux installés sur le toit des Papeteries du Poitou à BEAUMONT
 La participation aux premières centrales de biogaz et de méthanisation sur le département ;
représentent la plus grande surface équipée sur le Département de la Vienne, avec 6 000 m².
 Plus de 180 000 m² de panneaux photovoltaïques exploités ;
 De nombreux autres projets, parmi lesquels des opérations d’investissement citoyen ont été lancées, via Enfin, parmi les nombreux projets réalisés auprès de collectivités locales ou d’établissements publics, citons le
des financements participatifs. groupe scolaire de Vouillé, les collèges de Châtellerault et Lusignan, le CTM de Châtellerault, les écoles de
Rouillé, Lathus, Chouppes et Fontaine Le Comte.

4 - 2c Références
Éolien
SERGIES a construit et exploite le 1er parc éolien du département de la Vienne,
d’une puissance de 6,7 MW, situé sur la commune de Le Rochereau. Les
4 machines, en service depuis février 2008, produisent l’équivalent de la
consommation en énergie électrique annuelle de 7 000 habitants.

Le 15 septembre 2012, 3 éoliennes d’une puissance unitaire de 2 MW ont été mises


en service à Lusignan, elles sont exploitées par SERGIES. Elles produisent
l’équivalent de la consommation en énergie électrique annuelle de 6 000 habitants.

De plus, deux autres parcs ont été développés par SERGIES, Grand Champs Figure 17 : Cité du Numérique au Futuroscope (source : SERGIES, 2017)
(12 MW – 6 machines) et Monjoubert (12 MW – 6 machines).

Centrales photovoltaïques en ombrière


La société SERGIES a été retenue pour équiper le parking du Center Parcs d’ombrières photovoltaïques sur une
Figure 15 : Parc éolien de Le Rochereau (source : SERGIES, 2017) surface de 2600 m² et une puissance électrique de 396 kWc.

Toitures photovoltaïques
SERGIES est aujourd’hui le producteur majeur d’électricité d’origine photovoltaïque du département de la Vienne
avec plus de 21 MWc en service.

Pionnière en la matière, dès juillet 2008, la société SERGIES a mis en service 732 m² de cellules
photovoltaïques sur le toit du siège de SOREGIES à POITIERS, suivi, en janvier 2009, par la mise en service
de 1 100 m2 de cellules photovoltaïques sur le toit d’un bâtiment agricole à VARENNES.

Figure 18 : Ombrières photovoltaïques de Center Parcs (source : SERGIES, 2017)

Figure 16 : Bâtiments agricoles équipées de panneaux photovoltaïques (source : SERGIES, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 24
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Centrales photovoltaïques au sol Installation de bornes de recharges


En partenariat avec SECHE Environnement, la centrale photovoltaïque au sol de 3 MWc sur le centre Le Groupe ENERGIES VIENNE implante des bornes de recharges pour véhicules électriques dans les
d’enfouissement du VIGEANT a été mise en service en juillet 2011. communes de la Vienne par le biais de l’entreprise BOUTINEAU.

SERGIES a réalisé plusieurs autres centrales au sol dont notamment : Généralement, les ombrières photovoltaïques sont couplés avec au moins une borne de recharge.

 CRE 1 : Deux centrales au sol de 1,6 MWc sur un ancien centre d’enfouissement technique en à Biogaz
FOUSSAIS PAYRE (85), et 3,4 MWc sur une ancienne peupleraie en friche à CAZAUBAN (32),
construites en mars 2014.
En partenariat avec les exploitants des principaux sites
d’enfouissement des ordures ménagères sur le Département, SERGIES
a participé à la construction des installations de production d’énergie
électrique à partir du biogaz issu des décharges.

Figure 21 : Centrale Biogaz du Vigeant (source : SERGIES, 2012)

Au Vigeant : avec le Groupe SECHE Environnement, l’unité de production représente


2 800 kW, soit la consommation en énergie électrique d’environ 11 000 habitants. La
Figure 19 : Centre de Foussais Payre (à gauche) et centrale de Cazauban (à droite) (source : SERGIES, 2017) mise en service a été réalisée en août 2008.

 CRE 2 : Une centrale en toiture 1.3 MWc à ITEUIL (86), une centrale au sol de 2.8 MWC sur un ancien A Saint-Sauveur : avec SITA Centre Ouest, l’unité de production d’une puissance de
site d’enfouissement mise en service en janvier 2017 à RUFFEC (16). Et une centrale au sol de 3.9 MWc 1 000 kW représente la consommation d’environ 4 000 habitants. La mise en service a
sur un ancien site d’enfouissement qui a été mise en service en mars 2017 à SAINT GEORGES LES eu lieu en septembre 2008.
BAILLARGEAUX (86).

Figure 22 : Centrale biogaz de Saint-Sauveur (source : SERGIES, 2012)

Méthanisation

En partenariat avec la SCEA Porc Bel Air et COREA, SERGIES a mis en service en
décembre 2010 la première unité de méthanisation agricole de la Région Poitou-
Charentes.

D’une puissance de 508 kW, METHA BEL AIR produit 4,3 GWh d’électricité, à partir
de 22 000 tonnes de matière entrantes annuelles.
Figure 20 : Centrale photovoltaïque de Ruffec (source : SERGIES, 2017)

 CRE III : Une centrale en toiture 1.26 MWc à LA ROCHELLE (17), 2 centrales au sol de 4,9 MWc à
PINDRAY (86) et de 11,2 MWc à SAINT-SAUVEUR (86) sur des anciens centres d’enfouissement et
une centrale au sol de 4,9 MWc sur une carrière à DANGE SAINT ROMAIN (86). La construction de ces
4 centrales est en cours.

 CRE IV : Plusieurs projets en développement en lien avec des collectivités locales, des syndicats de Figure 23 : Unité de méthanisation Métha Bel Air (source : SERGIES, 2012)
traitement des ordures ménagères, des industriels ou d’autres sociétés d’économie mixte. A déposer
pour févier 2017.
 La contribution globale de SERGIES et de ses filiales et participations représente un
Centrales photovoltaïques en autoconsommation potentiel de 48 MW et une production effective de 103 GWh par an, soit l’équivalent
Projets d’autoconsommation sur des unités de méthanisation METHA BEL AIR et BIO ENERGIES RIVAULT. d’une consommation en énergie électrique de 51 000 habitants.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 25
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 2d Exploitation 4 - 2e SERGIES : Un acteur de partenariat avec les collectivités et


les acteurs du territoire
SERGIES assure le suivi de production et la vente d’énergie de toutes ses
installations, directement ou via ses filiales, depuis POITIERS.
Le Groupe ENERGIES VIENNE accorde une importance particulière à la mise en place d’une économie
SERGIES assure elle-même l’exploitation de ses 135 centrales photovoltaïques et de circulaire. Ce concept crée un cercle économique vertueux s’inscrivant dans le cadre du développement
ses 5 parcs éoliens avec un outil de supervision développé par son partenaire HESPUL durable. Son objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage
(association photovoltaïque emblématique). La supervision consiste à effectuer un des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie.
contrôle journalier du parc de production de SERGIES et de ses filiales. Si des
anomalies sont identifiées et qu’elles nécessitent une intervention physique alors les En plus des bénéfices écologiques, l’activité des SERGIES est créatrice de ricSaint-Maurice-La-Clouère et
entreprises de maintenance interviennent dans les plus courts délais. d’emplois sur l’ensemble du territoire. En effet, les résultats financiers de SERGIES et des autres sociétés du
groupe (SOREGIES et SRD) sont réinvestis en totalité sur le territoire (autres projets ENR, enfouissement des
La force de SERGIES est d’être située à proximité de ses centrales en exploitation, permettant ainsi, de réseaux, éclairage public, illuminations de fin d’année, maîtrise de la demande, …).
répondre rapidement aux sollicitations locales, et d’exploiter le plus efficacement possible ses actifs de
production. La transition énergétique comprend de nombreux défis mais, également, de réelles opportunités pour les
collectivités locales. En effet, le futur bouquet énergétique apporte une activité économique locale et améliore la
qualité de vie de chacun.

La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte permet aujourd’hui d’impliquer pleinement les
communes dans les projets d’énergies renouvelables, en leur permettant de participer, si elles le souhaitent, au
capital social des sociétés de projets en énergies renouvelables. Cette loi est un avancement majeur pour
SERGIES qui considère que l’implication des collectivités locales dans ses projets est une priorité.

SERGIES a mis en application cette ouverture de la loi sur la transition énergétique à l’occasion de la création
de la société de projet Sol’R Parc Charente. Cette nouvelle société de projet a vu le jour grâce à la participation
de CALITOM, Syndicat mixte en charge de la collecte et du traitement des déchets ménagers de la Charente, et
du SDEG16, Syndicat Départemental d’Electricité et de Gaz de la Charente. L’origine de ce partenariat est
apparue lorsque CALITOM a souhaité valoriser l’ancien centre d’enfouissement situé à Ruffec. Aujourd’hui, un
parc photovoltaïque d’une puissance totale de 2,8 MWc est en cours de construction sur ce site par SERGIES.
Ce parc produira chaque année 3 640 000 kWh, soit l’équivalent de la consommation de 1 300 foyers. Afin de
concrétiser ce projet, SERGIES procède à des achats responsables et a fait appel à des entreprises locales
telles que VMH qui est une entreprise assemblant des panneaux photovoltaïques à Châtellerault.

Forte de ses 15 années d’expérience, SERGIES apporte également son expertise hors territoire en participant
au capital d’autres Sociétés d’Economie Mixte spécialisées dans les énergies renouvelables.

De plus, d’autres services peuvent leur être proposés sous forme de prestations (formation, accompagnement
au développement de projets, fourniture des outils etc.) : SDE24 (Dordogne), SEM VENDEE ENERGIE, SEM
SOLEIL (Loire) et bien d’autres syndicats ont déjà fait confiance en l’expertise de SERGIES.

SERGIES est également signataire de la Charte de déontologie de l’association « Amorce », fixant une ligne
de conduite aux acteurs d’un projet EnR pour assurer un développement transparent, contrôlé et maitrisé, et
bénéficiant du soutien des communes d’implantation.

Carte 4 : Parc de production décentralisé d’énergies renouvelables de SERGIES dans la Vienne et à l’échelle
national fin 2016 (source : SERGIES, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre A - Présentation générale - p. 26
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

CHAPITRE B - ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT


1 Aires de l'étude ______________________________________________ 29
1 - 1 Localisation et caractérisation de la zone d’implantation du projet _______________ 29
1 - 2 Différentes échelles d’études____________________________________________ 29
1 - 3 Le principe de proportionnalité __________________________________________ 31
2 Contexte physique ____________________________________________ 33
2-1 Géologie et sol _______________________________________________________ 33
2-2 Hydrogéologie et Hydrographie __________________________________________ 36
2-3 Relief ______________________________________________________________ 43
2-4 Climat ______________________________________________________________ 43
2-5 Qualité de l'air _______________________________________________________ 45
2-6 Acoustique __________________________________________________________ 47
3 Contexte Paysager ___________________________________________ 49
3 - 1 Le grand paysage ____________________________________________________ 49
3 - 2 Focus sur la ZIP ______________________________________________________ 51
3 - 3 Patrimoine architectural et historique _____________________________________ 53
4 Contexte environnemental et naturel ______________________________ 57
4-1 Etude piscicole : description du site ______________________________________ 57
4-2 Etude Calidris : Présentation des aires d’étude écologiques ___________________ 59
4-3 Définition des zonages écologiques ______________________________________ 59
4-4 Zonages présents dans les aires d’étude écologiques ________________________ 59
4-5 Protection et statut de rareté des espèces _________________________________ 63
4-6 Habitats naturels et flore _______________________________________________ 64
5 Contexte humain _____________________________________________ 79
5 - 1 Contexte socio-économique ____________________________________________ 79
5 - 2 Intercommunalité _____________________________________________________ 83
5 - 3 Document d’urbanisme (zonages POS-PLU) _______________________________ 85
5 - 4 Axes de circulation et infrastructures ______________________________________ 87
5 - 5 Infrastructures électriques ______________________________________________ 91
5 - 6 Activités de tourisme et de loisirs ________________________________________ 93
5 - 7 Les signes d’identification de la qualité et de l’origine _________________________ 96
5 - 8 Risques identifiés _____________________________________________________ 97
5 - 9 Servitudes d’utilité publique / Contraintes techniques ________________________ 103
5 - 10 Santé _____________________________________________________________ 106
6 Enjeux identifiés du territoire ___________________________________ 109
6 - 1 Définition des enjeux environnementaux __________________________________ 109
6 - 2 Hiérarchisation des enjeux environnementaux _____________________________ 110

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 27
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 5 : Localisation du projet du parc photovoltaïque

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 28
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 AIRES DE L'ETUDE
1 - 1 Localisation et caractérisation de la zone d’implantation du 1 - 2 Différentes échelles d’études
projet Les aires d’étude sont décrites comme étant la zone géographique susceptible d’être affectée par le projet.

La zone d’implantation du projet (ZIP) est située en région Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Vienne, Plusieurs périmètres d’étude sont définis en fonction des thèmes abordés, pouvant fluctuer au cours de l’étude
et plus particulièrement sur le territoire de la Communauté de Communes du Civraisien en Poitou (issue de la et s’inscrivant dans différentes échelles. L’échelle des analyses varie donc de la zone de projet in-situ au
fusion de la Communauté de Communes du Pays Gencéen avec la Communauté de Communes des pays 1/25 000 en cohérence avec le thème abordé.
Civraisiens et Charlois et la Communauté de Communes de la Région de Couhé au 1er janvier 2017). La zone
d’implantation du projet est localisée sur le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère.

La commune d’accueil est intégrée à la Communauté de Communes du Civraisien en Poitou, composée de 1 - 2a Définition de l’aire d’étude éloignée
40 communes et comptant environ 28 000 habitants répartis sur 891 km² en 2017 (source : C-C-du-Civraisien-
en-Poitou.fr, 2017). L’aire d’étude éloignée, d’un rayon de 5 km autour de la zone de projet, englobe tous les impacts potentiels du
projet sur son environnement. Ce périmètre tient compte des éléments physiques du territoire (plaine, lignes de
Le projet se trouve à 3,4 km à l’Est du centre-ville de Saint-Maurice-La-Clouère et à 23 km au Sud-Est de Poitiers.
crête, vallée), des unités écologiques, ou encore des éléments humains ou patrimoniaux remarquables.
La zone d’implantation du projet correspond aux parcelles destinées à l’implantation du parc photovoltaïque, du
poste de livraison et des raccordements électriques. Ces équipements sont tous situés sur le territoire communal
de Saint-Maurice-La-Clouère. 1 - 2b Définition de l’aire d’étude rapprochée
D’une surface d’environ 7,6 hectares, les terrains étudiés sont localisés au sein de la carrière GSM dans une
partie aujourd’hui en eau. L’aire d’étude rapprochée correspond à un rayon de 2 km autour de la zone de projet. Ce périmètre intègre la
zone de composition paysagère, mais aussi celle des lieux de vie des riverains et des points de visibilité. Celui-
La carte des aires d’étude présentée ci-après permet de mieux visualiser la zone d’implantation du projet. ci permettra d’étudier plus précisément les interactions entre le projet et les éléments l’entourant comme l’eau,
les habitations, les milieux naturels, les infrastructures, etc.

1 - 2c Définition de la Zone d’Implantation du Projet (ZIP)


Ce périmètre correspond à la zone à l’intérieur de laquelle le projet est techniquement et économiquement
réalisable (modules photovoltaïques, bâtiment technique, etc.). Elle correspond à une analyse fine de l’emprise
du projet avec une optimisation environnementale de celui-ci.

Figure 24 : Entrée de la zone d’implantation du projet (© ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 29
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 6 : Aires d’étude du projet

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 30
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Aire d'étude immédiate Aire d'étude rapprochée Aire d'étude éloignée


1 - 3 Le principe de proportionnalité ZIP ZIP - 2 km 2 km - 5 km

Géologie
L’article R122-5 du Code de l’Environnement précise que : « le contenu de l’étude d’impact est proportionné à Pédologie
la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par le projet, à l’importance et la nature SAGE/SDAGE
des travaux, ouvrages et aménagements projetés et à leurs incidences prévisibles sur l’environnement ou la Hydrologie
santé humaine ». Hydrogéologie
Milieu Physique Topographie
Climat
Les incidences sur l’environnement sont liées aux enjeux environnementaux. Un enjeu environnemental est
Ensoleillement
déterminé en fonction de la valeur attribuée par les acteurs à un bien ou à une situation environnementale. Cette Qualité de l'air
valeur peut être menacée ou améliorée en fonction du projet. Ambiance lumineuse
Acoustique
L’étude d’impact doit être proportionnée à l’importance des pressions occasionnées par le projet et à la
sensibilité des milieux impactés, en appréhendant l’ensemble des items prescrits dans l’article R 122-5 Unité paysagère
du Code de l’Environnement en indiquant les enjeux, ou dans le cas échéant l’absence de certains Paysage
Habitats et routes
Monuments historiques - vues
domaines.
Patrimoine vernaculaire

Ce principe permet de mettre en relief et hiérarchiser les enjeux en fonction de leur importance, et de leurs Protection et Inventaire - Natura 2000 - ZICO - ZNIEFF
sensibilités par rapport au projet. La proportionnalité intervient dans le développement de chaque partie de Flore/végétation
l’étude d’impact en relation avec l’importance du projet et ses incidences prévisibles sur l’environnement. Amphibiens
Reptiles
C’est pourquoi, au sein de ces différentes aires d’études, l’environnement physique, paysager, naturel et humain Ecologie Mammifères
sera traité en appliquant le principe de proportionnalité. Il est défini dans le tableau ci-contre. Insectes
Avifaune / Chiroptères
Habitats écologiques
Continuité écologique / corridors

Habitat
Trafic (voies de communication)
Infrastructures électriques
Tourisme
Milieu Humain Chasse et pêche si présents
Servitudes
Risques naturels
Risques technologiques (ICPE-SEVESO)
Autres projets ICPE soumis à autorisation d'exploiter (AE)

Communes Intercommunalité Pays Département


Saint-Maurice-La-Clouère CC du Civraisien en Poitou Pays du Civraisien Vienne
Population
Résidences
Emploi-chomage
Activités (agricole, secondaire, tertiaire)
Milieu humain
AOP/IGP
PLU/POS/CC/RNU
SCoT
Santé

Tableau 3 : Thématiques abordées en fonction des aires d’études

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 31
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 7 : Vue aérienne de la zone d’implantation du projet

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 32
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 CONTEXTE PHYSIQUE
2 - 1 Géologie et sol  Ainsi, la zone d’implantation du projet est localisée en partie Est du seuil du Poitou, en
bordure du Limousin, présentant des roches (ou faciès) issues majoritairement du
L’ancienne région Poitou-Charentes est caractérisée par une géologie très variée et une situation de seuil entre Cénozoïque.
les massifs Armoricain et Central et les bassins sédimentaires de Paris et d’Aquitaine. Cette situation implique
un empilement de roches sédimentaires principalement calcaires dans les bassins et une grande variété de
roches granitiques, volcaniques ou métamorphiques dans les massifs où les terrains les plus anciens datent du 2 - 1a Formation et composantes géologiques de la zone
Précambrien.
d’implantation du projet
A l’ère secondaire (-251 à -65 Ma)
Le début de l’ère secondaire est marqué par le démantèlement de la chaine hercynienne au Permo-Trias qui
aboutit à une surface d’érosion très aplanie, à l’exception de quelques reliefs granitiques résiduels. Aucun faciès
ne traduit cette phase sur le terrain d’étude.

Au Jurassique (-200 à -130 Ma)


Dès le Lias inférieur s'établit une communication entre la plate-forme carbonatée du bassin de Paris et la lagune
d'Aquitaine, par un véritable détroit assez étroit (large de 20 à 25 km) centré sur la vallée de la Vienne. Le
Jurassique est ensuite marqué par une arrivée marine. A la fin du Jurassique, début du Crétacé (pendant 30 Ma,
de –140 à –110 Ma), la mer quitte la région. Les dépôts laguno-lacustres de la fin du Jurassique et l’émersion
nette au début du Crétacé attestent un retour à des conditions continentales (conditions deltaïques et lacustres).

J1 –Bajocien : D’une épaisseur variant entre 45 et 50 mètres, la succession exacte des assises de cette série
reste mal connue dans la vallée de la Clouère. Le Bajocien dans cette zone est généralement caractérisé par la
juxtaposition de trois faciès différents : le calcaire sublithographique 1 de Gouex, des calcarénites2 à entroques
et des dolomies finement poreuses jaunes.

Au Crétacé (-130 à -65 Ma)


Durant tout le Crétacé inférieur, la bordure Nord-Aquitaine est en partie émergée. Elle subit une activité érosive
intense accompagnée de mouvements tectoniques modérés. Le retour à la sédimentation marine ne se réalisera
qu'au Cénomanien inférieur avec des dépôts terrigènes littoraux dont les témoins sont conservés plus au Sud.
Aucun faciès ne traduit cette phase sur le terrain d’étude.

A l’ère Tertiaire (-65 à -2 Ma)


Les dépôts continentaux tertiaires sont discordants sur les terrains jurassiques. Ils résultent d'épandages
successifs de sédiments détritiques ou du remplissage par des sédiments lacustres d'anciennes zones
déprimées du plateau calcaire. Leur histoire est composée d'une succession de phases de sédimentation,
d'altération et de remaniement.

Cela se traduit sur le terrain d’étude par le dépôt des faciès suivants :

 eA – Argiles à minerai de fer: Des argiles souvent sableuses, parfois blanches ou panachées de violet,
généralement très rouges, renfermant des pisolithes3 ferrugineux isolés ou des blocs concrétionnés dont
les plus gros atteignent 1 m 3, occupent des poches superficielles creusées dans les calcaires
Carte 8 : Géologie simplifiée de l’ancienne région Poitou-Charentes au 1/15 000 000 ème – Légende : Etoile jurassiques.
rouge/Localisation du site d’étude (source : BRGM-SGR, 2004)

1 3
Sublithographique : calcaires marneux contenant entre 5 à 6 % d’argile. Pisolithes : Gros oolithes de la grosseur d'un pois.
2 Calcarénites : grès formés par la consolidation de sables calcaires.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 33
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 9 : Géologie du secteur d’étude

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 34
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 e-g – Calcaires blancs pulvérulents et argiles à lentilles de calcaires lacustres: D’une épaisseur
allant jusqu’à 15 mètres, cette série est constituée de marnes et de calcaires lacustres reposant sur les
2 - 1b Géomorphologie à l’échelle régionale : Caractères et
vestiges des formations détritiques éocènes ou directement sur les calcaires jurassiques. Ils sont délimitations
souvent surmontés par des assises provenant de la décalcification de leur partie supérieure ou par des
argiles rouges à meulières.
L’ensemble des couches présente une disposition monoclinale. Le plongement général est dirigé dans la
 A e-g S – Argiles à meulière: D’une épaisseur de quelques mètres, cette série composée d’argiles direction du bassin d’Aquitaine. Localement, la position des sédiments détritiques éocènes et des sédiments
rouges à blocs et bancs de meulière recouvre souvent les marnes et calcaires lacustres. Les argiles lacustres témoigne nettement de l'existence d'une tectonique d'âge post-oligocène.
rouges à meulière dérivent de l'altération des marnes et des calcaires lacustres (dégradation des
minéraux argileux avec libération de silice, décalcification). Cette altération a été postérieure au dépôt  La structure, à l’échelle du territoire d’étude, présente une disposition monoclinale,
des formations lacustres ; elle a été accompagnée d'une deuxième période de concrétionnement du fer. avec un pendage en direction du bassin d’Aquitaine.
 A e-g S – Faciès à silex: D’une épaisseur allant jusqu’à 10 mètres, ces sédiments argilo-sableux,
panachés d'ocre et de gris sur les coupes, renferment parfois des galets de quartz et pisolithes de fer.
Les silex plus ou moins abondants présentent de nettes traces de remaniement : patine superficielle, 2 - 1c Formations superficielles héritées : la nature des sols
arêtes plus ou moins émoussées.

Le sol est le résultat de l’altération (pédogenèse) de la roche initiale, de l’action des climats, des activités
biologiques et humaines. Il intervient dans les cycles naturels (cycle de l’eau, etc.) mais aussi dans les processus
économiques (production agricole, etc.). De ces qualités dépendent différentes fonctions : l’utilisation du stock
d’eau et d’éléments nutritifs, ses capacités d’épuration et de rétention, la protection de la ressource en eau, les
ricSaint-Maurice-La-Clouères faunistiques et floristiques, etc.

Trois principaux types de sols sont présents sur la commune de Saint-Maurice-La-Clouère : l’argile à silex peu
profondes (38%), les terres fortes (29%), et les groies superficielles (22%).

L'argile à silex supporte des sols bruns peu épais qui au labour se mélangent à l'argile pour donner des sols
très lourds. Les terres fortes supportent des sols peu fertiles qui contiennent essentiellement de l’argile. Ces
terres sont compactes et serrées et contiennent beaucoup d’argile. D’une culture difficile, elles ont le défaut de
retenir l’eau. Concernant les groies superficielles, il s'agit de sols caillouteux, calcaires, riches en matière
organique. Les petites groies sont des terres très caillouteuses et peu profondes ; elles drainent bien en période
pluvieuse mais sont d'une grande sensibilité à la sécheresse ce qui rend aléatoire les cultures d'été.
Figure 25 : Représentation schématique des relations entre les différents sédiments tertiaires
(source : BRGM, 2017)

A l’ère quaternaire (à partir de 2 Ma)


Au cours du Quaternaire, à la faveur des variations climatiques de la période glaciaire, les vallées se creusent
(sables et graviers alluviaux) et les plateaux se recouvrent de dépôts éoliens (limons). Cela se traduit donc sur
les aires d’étude par le dépôt des faciès suivants :
 Cm-P – Mio-pliocène des plateaux : Dans de nombreux vallons et sur presque tous les versants, des
dépôts provenant du remaniement des formations à silex et à galets de quartz qui recouvrent les
plateaux, sont bien développés. La distinction entre formation en place et colluvions est souvent difficile
à faire.
 Ce-g – Colluvions dont les éléments proviennent des formations lacustres (Tertiaires à
fragments de meulières4) : Cette série colluviale est composée d’argiles à débris siliceux alimentées Figure 26 : Répartition des différents types de sols localisés sous la commune d’implantation du projet
par l’érosion des marnes et calcaires lacustres ainsi que des meulières oligocènes. (source : macommune.observatoire-environnement.org, 2017)
 Fz - Alluvions actuelles et subactuelles, Limons, argiles et limons tourbeux : La Clouère est
jalonné par des alluvions actuelles et récentes qui correspondent à leur plaine d'inondation (2 à 8 m  Les sols de la commune d’accueil du projet sont majoritairement argileux et occupés
d'altitude relative par rapport à la rivière). Ces dépôts peu épais (3 m au max.) sont constitués d'argiles
par des cultures céréalières.
finement sableuses, grises à jaunes, recouvertes par des limons. Ils reposent sur des alluvions
anciennes plus grossières (sables, graviers et galets). Les alluvions de leurs affluents renferment des
débris de calcaire et, parfois, des éléments remaniés provenant des formations tertiaires (galets et
graviers de silex et de quartz).
Le sous-sol et le sol ne présentent pas de contraintes rédhibitoires pour un projet de parc
 La zone d’implantation repose essentielement sur des formations calcaires du Bajocien photovoltaïque. Une étude géotechnique permettra de définir la profondeur et le
et des formations détritiques mio-pliocènes.
dimensionnement des fondations. L’enjeu peut être qualifié de faible.

4 Meulière : roche sédimentaire siliceuse.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 35
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 Orientation 10 : Préserver le littoral ;


 Orientation 11 : Préserver les têtes de bassin versant ;
2 - 2 Hydrogéologie et Hydrographie  Orientation 12 : Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques
publiques ;
Les aires d’étude du projet de Saint-Maurice-La-Clouère intègrent le grand bassin versant Loire-Bretagne et  Orientation 13 : Mettre en place des outils réglementaires et financiers ;
plus particulièrement le sous bassin du Clain et de la Vienne.  Orientation 14 : Informer, sensibiliser, favoriser les échanges.

SAGE du Clain
La zone d’implantation du projet intègre le SAGE du Clain, en cours d’élaboration. Arrêté le 13 janvier 2009, le
périmètre du SAGE Clain s'étend sur 2 882 km². Il concerne 157 communes réparties sur 3 départements : la
Charente, les Deux-Sèvres et la Vienne. Le bassin est un territoire rural où prédomine l’activité agricole,
caractérisée par une orientation céréalière avec des zones de polyculture élevage. L’agglomération de Poitiers
concentre près de la moitié des 285 000 habitants du bassin.

Les six enjeux majeurs du SAGE sont (source : Diagnostic SAGE du Clain, 2012) :
 L’alimentation en eau potable ;
 Gestion quantitative de la ressource ;
 Gestion qualitative de la ressource ;
 Fonctionnalités et caractère patrimonial des milieux aquatiques ;
 Gestion des crues et des risques associés ;
 Gouvernance de la gestion intégrée de l’eau (enjeu transversal).

Ces enjeux sont déclinés en 12 objectifs :


 La sécurisation des captages AEP ;
 La réduction de la pollution par les nitrates et les pesticides ;
 La réduction de la pollution organique ;
Carte 10 : Localisation des grands bassins versants nationaux – Légende : Etoile bleue / Localisation de la
 La maîtrise de la pollution par les substances dangereuses ;
zone d’implantation du projet (source : eau-seine-normandie.fr, 2016)
 Le partage de la ressource et atteinte de l’équilibre entre besoins et ressources ;
 La réduction de l’aléa inondation et de la vulnérabilité des biens et des personnes ;
 La zone d’implantation du projet intègre le bassin Loire-Bretagne et plus  La restauration de la qualité physique et fonctionnelle des cours d’eau ;
particulièrement le sous-bassin du Clain.  La restauration, préservation et gestion des zones humides et des têtes de bassin versant pour
maintenir leurs fonctionnalités ;
 La réduction de l’impact des plans d’eau, notamment en tête de bassin versant Pérennisation du portage
du SAGE ;
2 - 2a Contexte réglementaire  La coordination et appui à la mise en œuvre des actions du SAGE ;
 La sensibilisation et information des acteurs de l’eau et des citoyens ;
La loi sur l'eau de 1992 consacre l'eau comme "patrimoine commun de la nation". Elle instaure deux outils pour  La maîtrise des coûts de la gestion de l'eau.
la gestion de l'eau : le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et sa déclinaison
locale, le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). SAGE de la Vienne
La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) du 23 octobre 2000, définit un cadre pour la gestion et la protection des eaux L’aire d’étude éloignée intègre partiellement le SAGE de la Vienne dont la dernière révision a été approuvée le
par grand bassin hydrographique au plan européen. Celle-ci a pour objectif d’atteindre le bon état des eaux 8 mars 2013. Le périmètre du SAGE s’étend sur 7 060 km² depuis les sources de la Vienne sur le plateau de
d’ici 2015 sur le territoire européen. Millevaches jusqu'à la confluence avec la Creuse. Le SAGE comprend 310 communes des départements de la
Corrèze, Creuse, Haute-Vienne, Charente et Vienne, ainsi que de l'Indre-et-Loire.
Les aires d’étude se positionnent dans le périmètre du SDAGE Loire-Bretagne.
Les thèmes majeurs du SAGE sont (source : gesteau.eaufrance.fr, 2016) :
 L’assainissement et l’eau potable ;
SDAGE du bassin Loire-Bretagne  La gestion des débits d'étiage ;
Le SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021, adopté en novembre 2015 par le comité de bassin, présente  Le partage de la ressource en eau ;
14 orientations fondamentales :  Les débits réservés des centrales et microcentrales ;
 Orientation 1 : Repenser les aménagements de cours d’eau ;  Les pollutions diffuses d'origine domestique, agricole et industrielle ;
 Orientation 2 : Réduire la pollution par les nitrates ;  La multiplicité des plans d'eau ;
 Orientation 3 : Réduire la pollution organique et bactériologique ;  La dégradation morphologique des cours d'eau ;
 Orientation 4 : Maitriser et réduire la pollution par les pesticides ;  La gestion des zones humides ;
 Orientation 5 : Maitriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses ;  La lutte contre les espèces animales et végétales envahissantes ;
 Orientation 6 : Protéger la santé en protégeant la ressource en eau ;  Les ouvrages hydrauliques : restauration de la continuité écologique ;
 Orientation 7 : Maitriser les prélèvements d’eau ;  L’entretien des cours d'eau ;
 Orientation 8 : Préserver les zones humides ;  La valorisation du patrimoine naturel et bâti ;
 Orientation 9 : Préserver la biodiversité aquatique ;  La gestion de la qualité sur les têtes de bassin.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 36
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 La zone d’implantation du projet intègre le périmètre du SDAGE Loire-Bretagne et le La Clouère prend sa source à Lessac dans le département de la Charente. D’une longueur de 76,3 km, cette
rivière draine un bassin de 383 km² alimenté également par 7 affluents principaux. Elle se jette dans le Clain à
SAGE du Clain ;
Vivonne à 16 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet.
 L’existence de documents d’aménagement et de gestion des eaux sur la zone
d’implantation du projet devra être pris en compte dans les choix techniques du projet, La station hydrographique en service la plus proche est située à Marnay et localisée à 8,9 km au Nord-Est de la
notamment en contribuant à respecter les orientations et mesures du SDAGE Loire- zone d’implantation du projet. La station a été mise en service en 2015. Dans un souci de cohérence et de
Bretagne 2016-2021. représentativité des données, c’est donc la station de Château-Larcher localisée à 11,6 km au Nord-Est de la
zone d’implantation du projet qui sera étudiée, mise en service en 1990.

La Clouère est une rivière alimentée toute l’année. Elle présente globalement un débit moyen compris entre
2 - 2b Masses d'eau superficielles 0,60 et 4,03 m3/s. Elle présente de fortes fluctuations saisonnières de débit, avec des hautes eaux en hiver et
au début de printemps de décembre à avril inclus (avec un maximum en février – 4,27 m3/s), et des basses eaux
en été et automne (de mai à novembre) avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 0,60 m3 au mois
Réseau hydrographique d’août.
Les aires d’étude sont localisées au sein des bassins hydrographiques du Clain et de la Vienne.
Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Plusieurs cours d’eau sont localisés dans les aires d’étude : Débits
4,03 4,27 3,44 2,72 2,07 1,56 0,84 0,60 0,68 1,13 2,10 2,94 2,19
 Aire d’étude rapprochée : (m3/s)
o Le ruisseau de la Ménophe, affluent de la Clouère, qui longe le Sud-Est de la zone d’implantation
Tableau 4 : Ecoulements mensuels (naturels) – données calculées sur 28 ans
du projet ;
(source : hydro.eaufrance.fr, 2017)
o La Clouère, affluent du Clain, localisée au plus près à 1 500 m à l’Ouest de la zone d’implantation
du projet.
 Aire d’étude éloignée : Débit instantané maximal (m3/s) 46,7 1/01/1995
o Le ruisseau le Miosson, affluent du Clain, localisé au plus près à 4,1 km au Nord de la zone Hauteur maximale instantanée (mm) 3540 23/011995
d’implantation du projet ; Débit journalier (m3/s) 30,2 23/01/1995
o La rivière la Belle, affluent de la Clouère, passant à 4,4 km au Sud-Ouest de la zone
d’implantation du projet. Tableau 5 : Maximums connus (source : hydro.eaufrance.fr, 2017)

 La zone d’implantation du projet intègre le bassin hydrographique du Clain ;


 Aucun cours d’eau ne traverse la zone d’implantation du projet. Le plus proche, le
ruissean de la Ménophe, longe l’extrémité Sud-Est de la zone d’implantation du projet.

Aspect quantitatif
Le ruisseau de la Ménophe prend sa source à 4,1 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet, au lieu-
dit « la Chapelière », et se jette dans la Clouère au lieu-dit « Crochet » sur la commune de Saint-Maurice-La-
Clouère. Il n’existe aucune station hydrographique pour ce cours d’eau.

Figure 27 : Le ruisseau de la Ménophe à proximité de la zone d’implantation du projet (© ATER Figure 28 : La Clouère dans l’aire d’étude éloignée (© ATER Environnement, 2017)
Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 37
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 11 : Réseau hydrographique sur les différentes aires d’étude


Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 38
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 - 2c Masses d'eau souterraines


Le ruisseau le Miosson prend sa source près de Vernon au lieu-dit « Lembranchère » et se jette dans le Clain
au niveau de la commune de Saint-Benoit. D’une longueur de 33, 4 km, il draine un bassin de 147 km².
Le territoire d’étude est composé de plusieurs systèmes aquifères superposés entre lesquels peuvent se produire
La seule station hydrographique existante est située sur la commune de Smarves à 16,5 km au Nord-Ouest de des transferts de charges, voire des échanges hydrauliques. Ils sont plus ou moins exploités en fonction de leur
la zone d’implantation du projet. La station a été mise en service en 1989. importance.

Le ruisseau le Miosson est alimenté toute l’année. Il présente globalement un débit faible compris entre 0,08 et Il s’agit essentiellement pour les différentes aires d’étude des nappes suivantes :
0,77 m3/s. Il présente de faibles fluctuations saisonnières de débit, avec des hautes eaux en hiver et au début  « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou » (FRGG064) ;
du printemps de novembre à avril inclus (avec un maximum en janvier – 0,77 m3/s), et des basses eaux en été  « Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain » (FRGG063) ;
et automne (de mai à octobre) avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 0,08 m² au mois d’août.  « Calcaires et marnes du Dogger du BV de la Vienne » (FRGG066).

Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Année Description des nappes souterraines
Débits
0,77 0,58 0,48 0,37 0,27 0,22 0,11 0,08 0,09 0,17 0,32 0,57 0,33
(m3/s)  La nappe « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou » (FRGG064)
Tableau 6 : Ecoulements mensuels (naturels) – données calculées sur 29 ans
Il s’agit d’une masse d’eau souterraine à dominante sédimentaire renfermée dans le Lias inférieur et moyen,
(source : hydro.eaufrance.fr, 2017)
d’une superficie totale de 2 046 km² dont 157 km² en affleurement, son écoulement est majoritairement captif.
Elle est localisée au droit de la zone d’implantation du projet.
Débit instantané maximal (m3/s) 17,1 01/01/1994
Hauteur maximale instantanée (mm) 1430 06/01/1994 La station de mesures piézométriques d’eau souterraine pour la nappe «Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien
au Nord du seuil du Poitou » la plus proche est localisée sur le territoire communal de Château-Larcher, au lieu-
Débit journalier (m3/s) 16,4 28/12/1999
dit « Fontjoise », à 11,3 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet.
Tableau 7 : Maximums connus (source : hydro.eaufrance.fr, 2017)
La côte moyenne du toit de la nappe enregistrée entre le 26/07/2001 et le 03/04/2017 est de 5,98 m sous la
La rivière la Belle prend sa source à 7,1 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet au lieu-dit « la
profondeur du repère de mesure, soit à une côte NGF moyenne de 92,97 m (source : ADES, 2017). La
Basse Touche » et se jette dans la Clouère à proximité du château de Gençay à environ 4,7 km au Sud-Ouest
profondeur relative minimale est enregistrée à 9,26 mètres au-dessus du repère de mesure qui est enterré à 45
de la zone d’implantation du projet. Il n’existe aucune station hydrographique pour ce cours d’eau.
mètres sous la côte naturel du terrain. La nappe n’est donc pas affleurante à cet endroit.

Aspect qualitatif
L’aspect qualitatif des masses d’eau superficielles recensées sur les différentes aires d’étude a été notifié dans
le tableau ci-dessous :

Code
Objectif d’état Objectif d’état Objectif d’état
masse Masse d’eau
chimique écologique global
d’eau
Bon potentiel
La Clouère et ses
FRGR0395 Bon état ND 2021 Bon état 2021
affluents
Justification : FT
Bon potentiel Tableau 9 : Profondeur de la nappe « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou »
FRGR1887 Le Miosson Bon état ND 2021 Bon état 2021 entre le 27/07/2001 et le 03/04/2017 (source : ADES, 2017)
Justification : FT
 La nappe « Calcaires et marnes du Dogger du Bassin Versant du Clain » (FRGG063)
Légende :
FT : Faisabilité Technique ; ND : Non Déterminé.
Il s’agit d’une masse d’eau souterraine à dominante sédimentaire, un aquifère important qui constitue le principal
Tableau 8 : Aspect qualitatif des masses d’eau des aires d’étude régulateur des cours d’eau de surface. D’une superficie de 2 376 km², cet aquifère exclusivement affleurant à
(source : SDAGE Loire - Bretagne 2016-2021) écoulement libre atteint par endroit une épaisseur de 30 mètres sans jamais être saturé. La circulation de l'eau
dans les calcaires est liée à une fissuration importante (nombreuses diaclases ouvertes) et à une karsification
Pour des raisons de faisabilité technique, aucun cours d’eau présent sur les aires d’étude n’a atteint son bon état développée qui assurent la continuité de la nappe. Les exutoires sont peu nombreux et à fort débit lorsque
global en 2015. Tous l’atteindront en 2021. l'aquifère est épais ; leur nombre augmente et leur débit diminue quand l'épaisseur est moindre (ligne de sources
située au sommet du Toarcien). Cette nappe souterraine est localisée au droit de la zone d’implantation du projet
 Aucun cours d’eau présent dans les aires d’étude du projet n’a atteint son bon état global. en dessous de la nappe « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou ».
Tous les reports ont pour cause la faisabilité technique du bon état écologique.
La station de mesures piézométriques d’eau souterraine pour la nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV
 Les objectifs d’états globaux de ces masses d’eaux seront atteints en 2021. du Clain » la plus proche est localisée sur le territoire communal de Magné, au lieu-dit « Dauffard », à 4,2 km au
Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 39
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 12 : Localisations des nappes d’eau souterraines présentes dans les différentes aires d’étude

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 40
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La côte moyenne du toit de la nappe enregistrée entre le 16/06/1998 et le 03/04/2017 est de 17,94 m sous la
profondeur du repère de mesure, soit à une côte NGF moyenne de 116,42 m (source : ADES, 2017). La Aspect qualitatif et quantitatif
profondeur relative minimale est enregistrée à 13,77 mètres sous la profondeur du repère de mesure.
Les objectifs des masses d’eau souterraines présentes sur les aires d’étude ont été répertoriés ci-dessous :

Code masse Objectif d’état Objectif d’état Objectif d’état


Masse d’eau
d’eau qualitatif quantitatif global
Calcaires et marnes de l’infra-
FRGG064 Toarcien au Nord du seuil du Bon état 2015 Bon état 2015 Bon état 2015
Poitou
Bon état 2027
Calcaires et marnes du Dogger
FRGG063 Justification : CN Bon état 2021 Bon état 2027
du BV du Clain
(Nitrates)
Calcaires et marnes du Dogger
FRGG066 Bon état 2015 Bon état 2015 Bon état 2015
du BV de la Vienne
Tableau 10 : Profondeur de la nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain » entre le 16/06/1998 et
Légende :
le 03/04/2017 (source : ADES, 2017)
- CN : Conditions naturelles.
 La nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV de la Vienne » (FRGG066) Tableau 12 : Récapitulatif de la qualité des masses d’eau souterraines sur les aires d’étude
(source : SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021)
Cette masse d’eau présente les mêmes caractéristiques que la masse d’eau « Calcaires et marnes du Dogger
du BV du Clain » précédemment présentée. D’une superficie de 882 km² exclusivement affleurant, l’aquifère est La nappe « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou », localisée à l’aplomb du projet,
localisé au plus près à 4,2 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet. a atteint son bon état global en 2015 ; l’autre nappe située au droit de la zone d’implantation du projet, la nappe
« Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain », a vu un report de son bon état global pour 2027. Les raisons
La station de mesures piézométriques d’eau souterraine pour la nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV de ce report son liées aux conditions naturelles et notamment à la pollution par les nitrates.
de la Vienne » la plus proche est localisée sur le territoire communal de Jardres, au lieu-dit « Bretigny », à
22,9 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet.  La nappe d’eau « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou » a
atteint son bon état global en 2015 ;
La côte moyenne du toit de la nappe enregistrée entre le 23/02/1993 et le 04/07/2000 est de 46,5 m sous la
profondeur du repère de mesure, soit à une côte NGF moyenne de 70,50 m (source : ADES, 2017). La  La nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain » a vu un report de son bon état
profondeur relative minimale est enregistrée à 29,64 mètres sous la profondeur du repère de mesure. global pour 2027, en raison des conditions naturelles et notamment d’une pollution par
les nitrates.

Tableau 11 : Profondeur de la nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV de la Vienne » entre le


23/02/1993 et le 04/07/2000 (source : ADES, 2017)

 Deux nappes phréatiques sont présentes au droit de la zone d’implantation du projet : il


s’agit des nappes « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou »,
et « Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain ».

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 41
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 - 2d Origine de l’eau distribuée sur le territoire d’accueil du Protection de la ressource


projet Il existe trois types de périmètres de protection pour chaque captage d'eau potable :
 Le périmètre de protection immédiat dont les terrains doivent être acquis par la collectivité et clos. Toutes
activités, installations et dépôts y sont interdits, un entretien régulier par fauchage et débroussaillage y
Origine de l’eau est assuré ;
 Le périmètre de protection rapproché : les constructions y sont interdites, les épandages le sont
L’eau consommée dans la commune de Saint-Maurice-La-Clouère provient de deux captages AEP, le forage de également, le pacage du bétail, l’apport de fertilisants et produits phytosanitaires sont strictement
« Puy Rabier », localisé sur la commune de Magné à environ 7,2 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du réglementés. Les terrains à l’intérieur de ce périmètre sont soumis à des servitudes officiellement
projet et le forage de « la prèle », localisé sur la commune de La Ferrières-Ayroux à environ 8,3 km au Sud de instituées ;
la zone d’implantation du projet. C’est le Comité Local de Gençay accompagnant le maître d’ouvrage Eaux de  Le périmètre de protection éloigné : les constructions y sont autorisées sous réserve de répondre aux
Vienne – Siveer qui est en charge de la distribution d’eau potable pour la commune de Saint-Maurice-La-Clouère normes édictées par l’ARS.
et 5 autres communes environnantes. (Source : http://orobnat.sante.gouv.fr, 12/04/2017)
Par courrier en date du 24 avril 2017, Patrick Jarry de l’ARS de la Vienne, informe que : « le zone choisie
Qualité de l’eau distribuée n’empiète sur aucun périmètre de protection de captage d’eau potable ».
La qualité de l’eau distribuée en 2015 est la suivante :
 La zone d’implantation du projet n’intègre aucun périmètre de protection de captage.
Communes de Saint-Maurice-La-Clouère :
 Bactériologie : L’eau ne doit pas contenir de bactéries susceptibles de nuire à la santé. La qualité
bactériologique est conforme ;
 Dureté : La dureté provient de la présence d'ions calcium et magnésium dans l'eau. On l'exprime par la
mesure du Titre Hydrotimétrique (TH) en degrés Français (1 °F = 4 mg/l de calcium et 0,7 °anglais et
0,56 ° allemand). Les eaux distribuées sont « très calcaires » et présentent donc une dureté importante
(valeur moyenne de32 °F). Le recours éventuel à un adoucisseur nécessite de conserver un robinet
d’eau non adoucie pour la boisson et d’entretenir rigoureusement ces installations pour éviter le
développement de micro-organismes ;
 Fluor : Le fluor, oligo-élément pouvant être présent naturellement dans l'eau, est bénéfique à doses
modérées (entre 0,5 et 1,5 mg/l) pour la prévention des caries dentaires. La teneur moyenne en fluor a La zone d’implantation du projet intègre le bassin Loire-Bretagne et plus particulièrement le
été de 0,02 mg/L, soit bien inférieure à 0,5 mg/L. Dans ce cas, il est conseillé d’utiliser du sel de cuisine
fluoré ou des comprimés fluorés pour la prévention des caries dentaires ;
sous bassin du Clain. L’existence de documents d’aménagement et de gestion des eaux sur
 Nitrates : Ce sont des éléments fertilisants qui ont pour principale origine l’activité agricole. La valeur le territoire étudié devra être prise en compte dans les choix techniques du projet, notamment
moyenne est de 21,5 mg/L. Les teneurs en nitrates sont inférieures à la norme de 50 mg/L ; en contribuant à respecter les objectifs, orientations et mesures du SDAGE Loire-Bretagne
 Pesticides : Ce sont des substances chimiques utilisées pour protéger les cultures ou désherber. La 2016-2021 et du SAGE du Clain en cours d’élaboration.
norme réglementaire est de 0,1 µg/L. Des traces d’herbicides (déséthyl-atrazine) ont été relevées
dans les eaux distribuées sur la commune, inférieures cependant à la valeur limite fixée.
Le cours d’eau le plus proche du site d’étude est le ruisseau de la Ménophe qui longe
 L’eau distribuée sur la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est de bonne qualité et
l’extrémité Sud-Est de la zone d’implantation du projet. Ce cours d’eau est un affluent de la
Clouère, qui a fait l’objet d’un report de son bon état global à 2021, pour des raisons de
correspond à un état sanitaire correct.
faisabilité technique.

Deux nappes phréatiques sont présentes au droit de la zone d’implantation du projet. La


nappe supérieure, « Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain », atteindra son bon état
global en 2027, tandis que la nappe « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil
du Poitou » a atteint son bon état global en 2015.

L’eau potable consommée sur la commune de Saint-Maurice-La-Clouère provient du captage


AEP « Puy Rabier », localisé sur la commune de Magné. L’eau consommée est de bonne
qualité et correspond à un état sanitaire correct.

La zone d’implantation du projet n’interfère pas avec les zones de protection des captages
d’eau potable les plus proches. Dans ce cas, aucune préconisation particulière ne devra être
intégrée en phase construction.

L’enjeu est donc modéré en raison de la proximité immédiate du ruisseau de La Ménophe.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 42
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 - 3 Relief 2 - 4 Climat
Le projet se situe dans la vallée du ruisseau de la Ménophe, affluent de la Clouère, et plus particulièrement au Le territoire d’étude est soumis à un climat tempéré océanique, caractérisé en général par des hivers doux et
niveau de la carrière GSM de Saint-Maurice-La-Clouère dans le Pays du Civraisien. L’altitude de la zone humides et des étés secs et ensoleillés (source : Météo France, 2017).
d’implantation du projet est d’environ 107 m.
La station de référence la plus proche est celle de Lusignan, à 23 km au Nord-Est de la zone d’implantation du
projet, cependant cette station n’est en fonctionnement que depuis 2017. Pour des raisons de cohérence et au
vu du peu de données compilées par cette station, ce sont les données de la station de Niort Souche, située à
71 km à l’Ouest du projet et en service depuis 1986, qui seront étudiées.

2 - 4a Températures
Le climat océanique du Nord-Ouest de la France est très bien illustré par les relevés de la station de Niort
Souche, puisque les hivers sont doux (les températures moyennes minimales sont toujours positives) et les étés
moyennement chauds (les moyennes maximales ne dépassent que très légèrement les 25 °C). La température
moyenne annuelle est d’environ 12,2°C.

Carte 13 : Relief sur le site d'implantation – Légende : Cercle rouge / localisation du projet ; Ligne Blanche /
Trait de coupe topographique (source : cartes-topographiques.fr, 2016)

Saint-Maurice-La-Clouère Projet Saint-Laurent-de-Jourdes

Figure 30 : Températures moyennes maximales et minimales de la station de Niort Souche entre 1986 et 2017
(source : infoclimat.fr, Station Niort Souche, 2017)
Figure 29 : Coupe topographique Ouest – Est – Légende : Cercle rouge / Localisation du projet (source :
Google Earth, 2016)

D’une altitude d’environ 107 mètres, la zone d’implantation du projet est localisée dans une
vallée.
L’enjeu lié au relief est faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 43
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 - 4b Pluviométrie 2 - 4d Neige, gel


Les précipitations sont réparties également toute l'année, avec des maximums en automne et en hiver, les mois Remarque : Ce type de données n’est pas disponible pour la ville de Niort. C’est donc la ville la plus proche de
de juin et septembre étant les plus secs. Le total annuel des précipitations est relativement modeste avec la zone d’implantation potentielle (appelée zone d’implantation du projet dans le reste de l’étude d’impacts) qui
660 mm à Niort Souche ; soit inférieur à la station de Nice (767 mm). Cependant, le nombre de jours de pluie a été sélectionné pour illustrer cette thématique, à savoir la ville de Poitiers.
(63 à Nice, 166 à Niort) confirme le caractère océanique du climat.
La ville de Poitiers compte 11 jours de neige par an, contre 14 jours par an pour la moyenne nationale. Elle
connait également 26 jours de gel par an, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 50 jours par an.

2 - 4e Orage, grêle, brouillard, tempête


La ville de Poitiers compte 19 jours d’orage par an. Elle connait également plus de 60 jours de brouillard par an
contre 40 jours pour la moyenne nationale. Enfin, elle compte 4 jours de grêle par an en moyenne. Le climat est
moyennement orageux, avec une densité de foudroiement (20) équivalente à celle au niveau national.

Le vent est dit fort lorsque les rafales dépassent 57 km/h. La ville de Poitiers connait 34 jours par an de vent fort.

2 - 4f Vent
D’après le Schéma Régional Eolien (SRE) de l’ancienne région Poitou-Charentes approuvé le 29 septembre
Figure 31 : Précipitations moyennes mensuelles – Station de Niort-Souche 2012, la zone d’implantation du projet intègre une zone fortement ventée. En effet, à 50 m d’altitude, la vitesse
(source : infoclimat.fr, Station Niort Souche, 2017) moyenne du vent est d’environ 6 m/s.

2 - 4c Ensoleillement
Le secteur d’étude bénéficie d’un ensoleillement de 1 950 h/an, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne
nationale de 1 973 h/an. Le gisement solaire annuel estimé sur un module photovoltaïque horizontal est d’environ
1 250 kWh/m².

Figure 32 : Vitesse moyenne du vent à l'altitude de 50 mètres (source : SRE Poitou-Charentes, 2012)

Carte 14 : Ensoleillement et gisement solaire horizontal en France (source : grafic.land 2009 - PVgis, 2014)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 44
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 - 5 Qualité de l'air

2 - 5a Au niveau régional
La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie (LAURE) du 30 décembre 1996 a imposé l’élaboration de
trois types de documents. Les agglomérations de plus de 100 000 habitants doivent établir un plan de
déplacements urbains (PDU). Le préfet de région doit élaborer un plan régional de la qualité de l'air (PRQA). Un
plan de protection de l'atmosphère (PPA) doit être mis en place pour certaines zones à risque et pour les
agglomérations de plus de 250 000 habitants.

Ainsi, le PRQA de l’ancienne région Poitou-Charentes a été approuvé le 15 février 2001, après consultation du
public. Il fixe les orientations pour atteindre les objectifs de qualité de l’air fixés à l’annexe I du décret n°98-360
du 6 mai 1998. Depuis, conformément à la loi relative à la Démocratie de proximité, qui a transféré aux Régions
la compétence de planification, il incombe désormais à la Région de réviser ce Plan. Suite aux lois Grenelle, le
PRQA est remplacé et amendé par le SRCAE. Le SRCAE a été approuvé le 17 juin 2013.

L’état de la qualité de l’air de l’ancienne région Poitou-Charentes était réalisé par l’Atmo Poitou-Charentes qui
est un observatoire scientifique et technique, agréé par le Ministère de l’Environnement, au titre du Code de
l'Environnement.

Ses missions sont de :


 Surveiller la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire régional ;
 Analyser et comprendre les phénomènes de pollution atmosphérique ;
 Alerter en cas de pic de pollution ;
 Communiquer et conseiller sur la qualité de l’air ;
 Informer la population.

Les associations de surveillance de la qualité de l’air d’Aquitaine (AIRAQ), Limousin (Limair) et Poitou-Charentes
(Atmo Poitou-Charentes) se sont regroupées pour former Atmo Nouvelle-Aquitaine. Cette fusion, entérinée le
23 novembre 2016 lors d’une assemblée générale extraordinaire de l’ensemble des membres, fait suite à la
réforme des régions introduite par la Nouvelle Organisation Territoriale de la République.

2 - 5b Au niveau local
La station la plus proche est celle de Poitiers Couronneries, située à environ 21,5 km au Nord-Ouest de la zone
d’implantation du projet. Cependant, la zone d’implantation ayant un caractère rural, et la station de Poitiers
couronne étant une station péri-urbaine à urbaine, les valeurs seront à moduler.

Remarque : La station de Poitiers ne relève pas de données concernant la concentration de dioxyde de soufre,
La zone d’implantation du projet est soumise à un climat tempéré océanique caractérisé en ce seront donc les données de la station industrielle d’Airvault, localisée à 67 km au Nord-Ouest de la zone
général par des hivers doux et humides et des étés secs et ensoleillés. d’implantation du projet, qui vont être étudiées.

Même si la densité de foudroiement est faible, que le nombre de jours de gel par an est moins
important que la moyenne nationale, les choix techniques du projet devront respecter les
normes de sécurité en matière d’appareils électriques.

L’ensoleillement du secteur d’étude est suffisant pour permettre une production d’énergie
rentable avec les technologies photovoltaïque actuelles.

Ces caractéristiques climatologiques ne présentent pas de véritables inconvénients à


l’implantation d’un parc photovoltaïque. L’enjeu est donc faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 45
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Le dioxyde de soufre L’Ozone


Gaz incolore, le dioxyde de soufre est un sous-produit de combustion du soufre contenu dans des matières L’ozone est un gaz agressif qui pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines. Il provoque toux,
organiques. Les émissions de SO2 sont donc directement liées aux teneurs en soufre des combustibles. La altération pulmonaire ainsi que des irritations oculaires. Ses effets sont très variables selon les individus. L’ozone
pollution par le SO2 est généralement associée à l'émission de particules ou fumées noires. C'est un des a un effet néfaste sur la végétation (sur le rendement des cultures par exemple) et sur certains matériaux
polluants responsables des pluies acides. (caoutchouc …). Il contribue à l’effet de serre et aux pluies acides.

La station de Poitiers ne mesure pas les concentrations de dioxyde de soufre. La station la plus proche se situe Les concentrations moyennes annuelles en Ozone ne sont pas divulguées par l’Atmo de Poitou-Charentes, seul
sur la commune d’Airvault localisée à 67 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet. La station d’Airvault le nombre de dépassements de la valeur seuil de 120 μg/m3 pour la valeur journalière maximale des moyennes
étant dans un environnement industriel et étant donnée le caractère plutôt rural de la zone d’implantation du sur 8 heures est disponible. L’objectif étant de ne pas dépasser plus de 25 jours/an, en moyenne sur 3 ans.
projet, les valeurs seront à moduler.
De 2010 à 2015, le nombre de dépassements s’élève à 58 jours, soit une moyenne annuelle de 9,6 jours/an, soit
Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015 une valeur bien inférieure à la valeur cible de 25 jours par an. (Source : Atmo Poitou-Charentes, 2017).
SO2 (µg/m3) 1 2 2 4 4 2
Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Tableau 13 : Concentration moyenne annuelle en dioxyde de soufre (µg/m3) – Station d’Airvault (source : Atmo Nombre de jours de dépassement de la valeur de 120
14 15 5 10 6 8
Poitou-Charentes, 2017) (µg/m3)
Tableau 15 : Nombre de jours de dépassement de la valeur de 120 µg/m3 – Station Poitiers la Couronneries
Les concentrations moyennes annuelles de 2010 à 2015 sont très faibles. Ces valeurs sont conformes à
(source : Atmo Poitou-Charentes, 2017)
l’objectif qualité, fixé à 50 µg/m3.
De 2010 à 2015, l’objectif qualité a été atteint.
Le dioxyde d’azote
Le NO2 est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires. Il participe aux Poussières fines inférieures à 10 µm (PM10)
réactions atmosphériques qui produisent l'ozone troposphérique. Il prend également part à la formation des
Selon leur taille (granulométrie), les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire.
pluies acides. Le NO est un gaz irritant pour les bronches, il réduit le pouvoir oxygénateur du sang.
Les particules les plus fines peuvent, à des concentrations relativement basses, irriter les voies respiratoires
inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines particules ont des propriétés
Une concentration moyenne de 13,3 μg/m 3 de NO2 est observée sur la période 2010-2015. Cette concentration
mutagènes et cancérigènes. Les effets de salissure des bâtiments et des monuments sont les atteintes à
annuelle est bien inférieure aux seuils de protection. Ceux-ci sont en effet évalués à 40 μg/m3 en moyenne
l’environnement les plus perceptibles.
annuelle pour la santé avec un seuil d’information et de recommandation à 200 μg/m 3 en moyenne horaire.
(Source : Atmo Poitou-Charentes, 2017)
Sur la période 2010-2015, la moyenne en poussières fines est de 18,5 μg/m3. Cette concentration annuelle est
bien inférieure aux seuils de protection. Ceux-ci sont en effet évalués à 40 μg/m 3 en moyenne annuelle pour la
Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015
santé (source : Atmo Poitou-Charentes, 2017).
NO2 (µg/m3) 15 14 14 12 13 12
Tableau 14 : Concentration moyenne annuelle en dioxyde d’azote (µg/m3)- Station Poitiers la Couronneries Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015
(source : Atmo Poitou-Charentes, 2017) PM10 (µg/m3) 22 19 20 19 15 16
Tableau 16 : Concentration moyenne annuelle en PM10 (µg/m3) - Station Poitiers la Couronneries (source :
De 2010 à 2015, la concentration moyenne annuelle en dioxyde d’azote est très inférieure à la valeur seuil
Atmo Poitou-Charentes, 2017)
de 40 μg/m3 ce qui est conforme à l’objectif qualité fixé.
De 2010 à 2015, l’objectif qualité a été atteint (moyenne annuelle < à 30 μg/m 3).
Le monoxyde de carbone
Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore, donc il est difficilement décelable. Il est produit par la
combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul, carburants, bois). Des concentrations
importantes peuvent ainsi être rencontrées lorsque le moteur d’un véhicule tourne au ralenti dans un espace clos
(garage) ou en cas d’embouteillage dans des espaces couverts tels que les tunnels. Le mauvais fonctionnement
d’un appareil de chauffage domestique peut également être à l’origine de teneurs élevées en CO dans les
habitations.

Depuis début 2010, le monoxyde de carbone n'est plus suivi en Poitou-Charentes, les niveaux relevés ne
justifiant plus cette mesure. En effet, entre 2000 et 2009, une diminution de 62,3% avait été constatée. (source :
Atmo Poitou-Charentes, 2017) La zone d’implantation du projet intègre une zone qui répond aux objectifs de la qualité de l’air
fixés par le SRCAE de l’ancienne région Poitou-Charentes. L’air est de bonne qualité et ne
On peut donc en déduire que depuis 2010, les maximas journaliers annuels en CO n’ont pas dépassés le
seuil limite de 10 mg/m3 de moyenne glissante sur 8h, ce qui est conforme à l’objectif qualité fixé.
présente pas de contraintes rédhibitoires à la mise en place d’un parc photovoltaïque. L’enjeu
est donc faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 46
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Enfin, le projet se situe dans un environnement industriel avec à proximité un site d’extraction minérale en activité
2 - 6 Acoustique qui a lieu uniquement de jour et pendant les jours ouvrables.

La commune de Saint-Maurice-La -Clouère se situe dans une zone rurale. Elle est éloignée de centres urbains dB Nature des bruits Impression subjective Conversation
comme celui de Poitiers, à environ 23km de la zone d’implantation du projet. 140 Turboréacteur au banc d'essais Destruction de l'oreille
130 Marteau-pilon Seuil de douleur
Impossible
Toutefois, le territoire communal est traversé par la route départementale 741, infrastructure structurante (> 2000 120 Coups de marteau sur acier Bruit insupportable un
véhicules/jour), qui est classée dans les infrastructures de transport présentant une nuisance sonore de niveau 110 Atelier de chaudronnerie court instant
3 (cf. carte ci-dessous). 100 Scie à bois à 1 m. Marteau pneumatique
à3m Bruit très pénible En criant
En revanche, la zone d’implantation du projet est localisée à 4,2 km au Sud-Est de cette infrastructure, le projet 90 Forge
ne sera donc pas impacté par les nuisances acoustiques inhérentes à la circulation sur la RD 741. 80 Atelier de tournage. Circulation intense
Bruyant
à1m A Voix forte
mais supportable
70 Restaurant bruyant
60 Conversation normale - Grands
magasins A voix
Bruits courants
50 Appartement donnant sur rue animée, normale
fenêtres ouvertes
40 Bureau tranquille Calme
30 Jardin tranquille
Très calme Voix
20 Studio d'enregistrement
chuchotée
10 Laboratoire d'acoustique
Silence anormal
0 Seuil d'audibilité
Tableau 17 : Echelle de bruit

Ainsi, même si ce territoire peut être qualifié de rural, l’ambiance sonore est bruyante mais
supportable en raison de la présence du site d’extraction de minerais GSM à proximité
immédiate de la zone d’implantation du projet.

L’enjeu est modéré.

Carte 15 : Classement sonore des infrastructures terrestres – Légende : Etoile rouge / Localisation du projet
(source : SIGORE, 2015)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 47
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 48
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 CONTEXTE PAYSAGER
3 - 1 Le grand paysage
Enjeux majeurs dans le cadre du projet de construction d’un parc photovoltaïque, le Maître d’Ouvrage a confié
au bureau d’études paysager ATER Environnement une mission d’étude en vue d’évaluer l’impact paysager du
parc photovoltaïque projeté.

La commune de Saint-Maurice-La-Clouère se situe dans l’unité paysagère des Terres de Brandes, qui font
elles-mêmes partie de la famille des plaines vallonnées et/ou boisées. Cette unité, une des plus étendue de
la région, est présentée dans l’atlas des paysages de la Région Poitou-Charentes comme suit.

« Les terres de brandes sont également nommées « Montmorillonnais », mais cette dénomination s’applique
aussi aux vallées qui sillonnent le secteur, décrites spécifiquement. La présente fiche fait donc état des paysages
qui s’étendent sur les plateaux…tout en précisant, en introduction, l’importance considérable des vallées, très
contrastées, et qui apparaissent dans tous les parcours du secteur. La perception des paysages des plateaux,
donc, est principalement conditionnée par la platitude du relief, qu’occupent des cultures et des prairies sans
originalité. On n’y trouve cependant pas les vastes amplitudes des plaines plates et dégagées : non seulement
les parcelles n’ont pas le gigantisme des plaines d’openfields, mais en outre, la campagne est hérissée de
nombreux motifs végétaux qui interviennent entre l’observateur et l’horizon. Bosquets, haies, arbres isolés,
s’articulent entre eux et aux cultures avec une certaine variété. Mais ils ne semblent pas véritablement former
de composition « qui se tienne ». C’est probablement parce que ces combinaisons ne rencontrent aucun «
paysage mental » auquel elles correspondraient, faute de représentation. Il en résulte, il est vrai, un certain
ennui, du fait de la pauvreté des horizons, de la rareté du bâti, un ennui que renforce une certaine maigreur des
motifs végétaux eux-mêmes. Les haies, par exemple, laissent souvent l’impression d’être à la fois incomplètes,
et incomplètement entretenues. Cependant, la beauté des arbres vient donner de la vigueur au paysage : des Figure 34 : Cartes des unités paysagères de la Vienne et localisation de Saint-Maurice-La-Clouère – Légende :
chênes le plus souvent, à la silhouette remarquable, se détachent en isolé dans les champs, ou le long d’une Cercle violet : Zone d’implantation du projet (source : L'Atlas Régional des Paysages de la Région Poitou-
haie, voire au long des routes. Et la présence des animaux au pré anime aussi, de loin en loin, ce paysage peut- Charentes, 1999)
être pas aussi morne que ne le disent les guides ! En particulier, chaque petit mouvement du relief, micro vallée,
dépression, apporte une scène plus animée dans les parcours. » Situé au sommet d’un plateau et traversé par un cours d’eau encaissé, le territoire de Saint-Maurice-La-Clouère
est à l’image de l’entité paysagère. Les paysages y semblent plats, mais sont en réalité parcourus d’un relief
très fin qui joue sur les perceptions en certains points du territoire. Ce paysage est rythmé par le végétal,
parfois isolés ou en petites formations, parfois en longues haies le long des axes de communications ou en
véritables boisements. La ricSaint-Maurice-La-Clouère de ce maillage n’est pas forcement visible depuis les
routes, car la platitude du relief empêche de voir au-delà. Mais régulièrement, par transparence ou au gré des
ouvertures, un autre plan de ce décor végétal s’offre à la vue.

Figure 33 : Bloc diagramme de l'unité paysagère des Terres de Brandes (source : Atlas régional des paysages
de la région Poitou-Charentes, 1999) Figure 35 : Illustration des paysages de la zone d’étude (©ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 49
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Les départementales D1, D2, D13 et D741 rayonnent depuis le centre de la commune, et sont accompagnées En termes de perceptions et de représentation du territoire par les habitants ou les institutions, les enjeux sont
de rubans végétaux plus ou moins continus sous forme de haies diversifiées à la taille parfois brutale. Entre très faibles. En effet, on trouve très peu d’images du territoire, que ce soit des images institutionnelles (créées
ces formations végétales, les prairies et cultures de taille moyenne amplifient l’ambiance rurale du territoire. et utilisées par les mairies, communauté de communes, etc.) ou par les habitants (peinture, photo sur les sites
L’eau y est peu perceptible, si ce n’est par le cordon d’arbres et d’arbustes qui l’accompagne, notamment à Internet ou les réseaux sociaux, etc.). On trouve, malgré tout, quelques images sur les guides de randonnées
cause de son encaissement. publiés par le Syndicat Mixte du Pays Civraisien.

Ce faible taux de représentation ne veut pas dire un manque de sensibilité pour ces paysages. En effet, Il existe
une charte paysagère sur le territoire du Syndicat Mixte du Pays Civraisien. Cette charte est pour l’instant à
l’étape du diagnostic, et ne propose donc pas de préconisations à utiliser, mais montre un intérêt pour la
préservation de ces paysages. L’enjeu en termes de représentation est donc faible, mais pas inexistant. Une
exigence dans le traitement sera à appliquer pour rester dans l’esprit qui a guidé la conception de la charte.

Figure 36 : La départementale 1 et son ruban végétal (©ATER Environnement, 2017)

Une réelle ambiance campagnarde et végétale se dégage des paysages de l’aire d’étude, renforcée par les
quelques fermes isolées. Toutefois, la présence d’une carrière à proximité immédiate de la zone d’implantation
du projet agit comme un rappel de cette histoire industrielle que partage la zone d’implantation du projet.

L’enjeu paysager de la zone d’implantation du projet est faible, principalement grâce aux
Figure 37 : Vue de la carrière à proximité de la ZIP (©ATER Environnement, 2017) divers masques végétaux et au relief présentant peu de point haut. Une attention sera
néanmoins portée aux abords immédiats de la ZIP, au niveau du contact avec la D13

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 50
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-2 Focus sur la ZIP


La zone d’implantation du projet est une ancienne carrière aujourd’hui en eau. Au moment de l’étude, elle
présente une profondeur de 6 à 7 mètres entre le point haut de la carrière et le niveau de l’eau, auquel il faut
ajouter un merlon de quasiment 3 mètres de haut.

Figure 39 : Le long de la D13, une haie champêtre sert d’écran visuel (©ATER Environnement, 2017)

Figure 38 : vue depuis la limite de la ZIP, illustrant le relief et le merlon de la carrière (©ATER Environnement,
2017)

Au Nord de la ZIP, le long de la D13, une haie champêtre multi strate composée d’aubépine, de noisetier, de
ronce et de chêne sépare visuellement et physiquement le site de l’axe routier. Au Sud, vers le hameau de
la Rayonnière, le merlon est apparent, et seul un grillage en bloque l’accès. Toutefois, le merlon seul constitue
une barrière visuelle végétalisée et les boisements environnants bloquent la vue depuis le hameau.

Dans l’état actuel, il est très difficile de voir le cratère de la carrière où sera installé le parc photovoltaïque flottant.
Toutefois, en fonction des transformations à venir opérées sur le site pour la mise en place du projet (nivellement
du merlon, remplissage du cratère), l’impact sera plus ou moins important.

Figure 40 : Au Sud de la ZIP, le merlon est apparent, mais il cache la carrière (©ATER Environnement, 2017)

L’enjeu paysager de la zone d’implantation du projet sera plus ou moins important en fonction
des transformations opérées sur la ZIP.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 51
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 16 : Patrimoine historique localisé sur les différentes aires d’étude du projet

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 52
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 - 3 Patrimoine architectural et historique

3 - 3a Inventaire des monuments historiques


Seuls les monuments faisant l’objet d’une protection particulière au titre des Monuments Historiques par arrêtés
et décrets de classement et inscription ont été ici recensés. Les édifices répertoriés par ces services dans le
domaine de l’inventaire, mais sans protection, ne sont donc pas indiqués. Les informations proviennent de la base
de données intitulée « Mérimée », gérée par le Ministère de la Culture, dont l’objet est le recensement du
patrimoine monumental français dans toute sa diversité : architecture religieuse, domestique, agricole, scolaire,
militaire et industrielle, etc.

La présence de ces monuments est la plupart du temps liée au tracé des vallées, lieux historiques de l’occupation
humaine. Il s’agit pour l’essentiel d’un patrimoine religieux avec de nombreuses églises.

Aire d’étude éloignée (entre 2 km et 5 km)


Hôtel des 3 marchands – Gençay Château de Galmoisin – Saint-Maurice-La-Clouère
L’aire d’étude éloignée comporte 6 monuments historiques, dont 2 classés.

Commune Monuments Distance (km)


Classé
Saint-Maurice-La-Clouère Eglise Saint-Maurice – Terrain 3,5 SO
Gençay Ruines du château – Site archéologique – 13e siècle 4,2 SO
Inscrit
Gençay Hôtel des Trois-Marchands – 2e moitié 15e siècle 4,1 SO
Château de Galmoisin – communs ; chapelle ; puits ; cour ; clôture
Saint-Maurice-La-Clouère 4,3 SO
; pilier ; élévation ; logis ; clôture ; toiture – 2e moitié 17e siècle
Gençay Logis de La Briauderie – logis ; toiture – 15e siècle ; 16e siècle 4,6 SO
Château de La Roche-Gençay – communs ; chapelle ; bibliothèque
Magné ; escalier ; salon ; salle à manger ; élévation ; tour ; toiture ; décor 4,7 SO
intérieur
Tableau 18 : Liste des monuments historiques inventoriés sur l’aire d’étude éloignée Logis de la Briauderie – Gençay Château de la Roche-Gençay - Magné
(source : culture.gouv.fr, 2017) Figure 41 : Illustration des monuments historiques présents sur l’aire d’étude éloignée (© ATER
Environnement, 2017)

Aire d’étude rapprochée (<2 km)


L’aire d’étude rapprochée ne comporte aucun monument historique classé ou inscrit.

3 - 3b Relations visuelles depuis les monuments historiques


Le projet ne comporte aucun enjeu lié aux monuments historiques. En effet, ceux-ci sont insérés dans la trame
bâtie (Logis de la Briauderie, église Saint Maurice, hôtel des 3 marchands) ou dans un parc arboré (Château de
la Roche-Gençay et Château de Galmoisin) qui n’offrent pas de covisibilité. Seul le Château de Gençay est sur
un point pouvant constituer un point haut, mais son état de conservation ne permet pas d’y monter pour avoir
une vue panoramique sur la vallée.
Eglise Saint-Maurice – Saint Maurice la Clouère Château de Gençay - Gençay

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 53
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 - 3c Site naturel Secteurs sauvegardés


Les secteurs sauvegardés ont comme objectif de protéger, pour leur qualité patrimoniale propre, les ensembles
La protection de sites naturels a été instaurée par la loi du 2 mai 1930 (articles L 341-1 à 341-15, intégrés au urbains majeurs français, centres et quartiers historiques, tout en conservant la mixité sociale par la restauration
Code de l'Environnement). Comme pour les monuments historiques, il existe deux cas de figure, le classement des bâtiments anciens intégrant la modernisation nécessaire des logements. L’article L.313-1 du Code de
et l’inscription. Sont concernés les monuments naturels et les sites dont la conservation ou la préservation l’Urbanisme précise que des secteurs dits « secteurs sauvegardés » peuvent être créés lorsqu’ils présentent un
présentent, d’un point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général. caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de
tout ou partie d’un ensemble d’immeubles bâtis ou non ».
Aucun site naturel classé n’est inventorié dans les différentes aires d’étude. Le site naturel classé le plus
proche se situe à 23,2 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet. Il s’agit du « Cimetière de Saint- Aucun secteur sauvegardé n’a été recensé sur le territoire d’étude. Le plus proche se trouve dans la ville
Pierre-Les-Eglises ». de Poitiers, à 23,1 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet. Il a été approuvé le 29 mars 1966.
Son périmètre ayant été jugé trop restreint, le secteur sauvegardé a été révisé afin d’en élargir sa taille. La
Aucun site naturel inscrit n’est inventorié dans les différentes aires d’étude. Le site naturel inscrit le plus Commission nationale des secteurs sauvegardés l’a approuvé le 19 octobre 2000.
proche se situe à 6,9 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet. Il s’agit de la
« Fontaine de Puyrabier » située au sein de la commune de Magné.
 Aucun secteur sauvegardé n’étant présent sur le territoire d’étude, l’enjeu est
 Aucun site naturel classé ou inscrit n’intègre les différentes aires d’étude du projet. négligeable.

3 - 3d Sites patrimoniaux remarquables 3 - 3e Vestiges archéologiques


Depuis la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) de juillet 2016, les Un courrier a été envoyé le 18 avril 2017 à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de la Nouvelle-
ZPPAUP, les AVAP et les secteurs sauvegardés deviennent des Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR). Aquitaine. A l’heure du dépôt du présent dossier, aucune réponse de leur part n’a été réceptionné.

Aucun SPR n’est inventorié sur les différentes aires d’étude du projet.

ZPPAUP
Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager ont été instaurées par l’article 70 de la
loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 (et ses modifications) : "Sur proposition ou après accord du conseil municipal des
communes intéressées, des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager peuvent être
instituées autour des monuments historiques et dans les quartiers, sites et espaces à protéger ou à mettre en
valeur pour des motifs d'ordre esthétique, historique ou culturel."

Ces ZPPAUP ont pour objectif l’établissement de servitudes et de périmètres de protection correspondant mieux
à la réalité foncière et topographique que celle, géométrique, du périmètre de 500 mètres des monuments
historiques.

Aucune ZPPAUP n’a été recensée sur les différentes aires d’étude. La plus proche se situe à 31 km à
l’Est de la zone d’implantation du projet. Il s’agit du centre-ville de la commune de Montmorillon. Cette
ZPPAUP a été créé le 03/07/1995.

AVAP
L’Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) est une servitude d’utilité publique instituée
par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite Grenelle II. L’AVAP conserve
les principes fondamentaux de la ZPPAUP et a vocation de la remplacer à l’horizon 2015. L’AVAP intègre
notamment, l’approche patrimoniale et urbaine de la ZPPAUP et les objectifs du développement durable. Elle
propose ainsi une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, notamment ceux relatifs à l’énergie.

Aucune AVAP n’a été recensée sur les différentes aires d’étude. La plus proche est localisée à 25 km au
Sud de la zone d’implantation du projet, il s’agit du centre de la commune de Charroux. Cette AVAP a été créée
en 2017.

 Aucune ZPPAUP et aucune AVAP ne sont recensées sur les différentes aires d’études.
L’enjeu est négligeable.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 54
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 - 3f Patrimoine mondial de l’UNESCO Patrimoine lié à la religion


Dans l’aire d’étude immédiate, quelques calvaires ponctuent les deux entrées principales du bourg.
Créée le 16 novembre 1945 à Londres, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la
Culture (UNESCO) a instauré en 1994 la liste du patrimoine mondial, qui a pour objectif de recenser les
patrimoines naturels et culturels considérés comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité.

Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et
satisfaire à au moins un des dix critères de sélection (représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain,
apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante
ou disparue, représenter des phénomènes naturels ou des aires d’une beauté naturelle et d’une importance
esthétique exceptionnelles, etc.). L’ensemble des sites choisis provient d’une liste indicative. Il s’agit d’un
inventaire des biens que chaque Etat à l'intention de proposer pour inscription.

Les propositions d'inscription sur la liste du patrimoine mondial ne sont examinées que si le bien proposé figure
déjà sur la liste indicative de l'Etat partie. En 2016, 1 052 sites sont inscrits sur la liste de l’UNESCO, dont 42 en
France : 38 sites culturels, 3 sites naturels et un site mixte (culturel et naturel). De plus, dans le cadre des Calvaire – Saint-Maurice-La-Clouère Calvaire – Saint-Maurice-La-Clouère
Chemins de Compostelle en France, 71 monuments ainsi que 7 portions de chemins sont inscrits depuis 1998
sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. A noter également que depuis 1999, 23 beffrois du Nord de la Figure 42 : Illustration patrimoine lié à la religion (Source : ATER Environnement, 2017)
France ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco dans le cadre des Beffrois de Belgique et
de France. Patrimoine lié à l’eau
Aucun site répertorié au patrimoine mondial de l’UNESCO n’est présent dans les différentes aires Dans le centre-ville de Saint-Maurice-La-Clouère, 2 puits sont présents. Si l’un est mis en scène (bien que caché
d’étude. Le site le plus proche est l’église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, inscrite en 1998 dans le cadre des par la végétation), l’autre n’a fait l’objet d’aucun traitement et trône dans un parking.
Chemins de Compostelle en France. Elle est localisée à environ 23,6 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation
du projet.

 Aucun monument ou site appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO n’étant présent


sur le territoire d’étude, l’enjeu est négligeable.

3 - 3g Patrimoine vernaculaire
En plus des édifices classés et inscrits au registre des monuments historiques, la région présente de nombreux
édifices qui appartiennent à l’identité des paysages.
Puits – Saint-Maurice-La-Clouère Puits – Saint-Maurice-La-Clouère
En milieu rural, l’activité agricole a engendré la construction de nombreuses fermes et constructions agricoles qui
aujourd’hui définissent le bâti traditionnel. Il n’est pas rare également de rencontrer des châteaux ou de grosses Figure 43 : Illustration du patrimoine lié à l’eau (source : ATER Environnement, 2017)
maisons bourgeoises dans les villages. A ne pas oublier, également, le « petit » patrimoine qui étoffe le territoire,
qu’il soit religieux (chapelles, oratoires, calvaires, etc.), lié au thème de l’eau (pompes, lavoirs, fontaines, etc.) ou Autre petit patrimoine
agricole (charrues, roues, etc.).
A proximité du centre-ville et de la salle Yves Girard, on peut trouver un four antique. Bien que celui-ci soit
Sur la commune de Saint Maurice la Clouère, on trouve peu de patrimoine vernaculaire. Néanmoins, calvaires, indiqué, il ne fait pas l’objet d’un traitement particulier.
puits et four antique ponctuent la commune, avec un traitement assez inégal en termes de mise en scène.

Figure 44 : Four antique de Saint-Maurice-La-Clouère (source : ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 55
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Habitat
L’habitat traditionnel de Saint-Maurice-La-Clouère se base sur un modèle de maison bourgeoise, souvent
mitoyen, en pierre recouverte d’enduit clair, même si celui-ci a parfois disparu, ou a pris des teintes plus grises
avec les gaz d’échappement. Les façades sont agrémentées d’encadrement de portes et de fenêtres en pierre
taillé et très géométrique. Les toits, à deux ou quatre pans, comportent des cheminées parfois assez imposantes.
L’ardoise domine sur les toitures et rappelle l’influence des Pays de la Loire (Source : charte architecturale et
paysagère du Pays Civraisien)

Maisons bourgeoises – Saint-Maurice-La-Clouère Maisons bourgeoises – Saint-Maurice-La-Clouère


Figure 45 : Illustration du bâti traditionnel de Saint-Maurice-La-Clouère (source : ATER Environnement, 2017)

 Le patrimoine vernaculaire est peu présent sur la commune d’accueil du projet et


toujours en centre-ville. Aussi, celui-ci ne représente pas un enjeu pour le projet.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 56
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ET NATUREL


Les données figurant ci-après sont issues de l’étude piscicole réalisée par le bureau d’études Aquascop et l’étude écologique réalisée par le bureau d’études Calidris dans le cadre de sa mission. Pour toute précision, l’intégralité des
deux études figure en pièces jointes.

4 - 1 Etude piscicole : description du site


Le site d’implantation du projet se situe sur la commune de Saint-Maurice-La-Clouère (86), au Sud de Poitiers.
Le plan d’eau, situé en bordure de la départemental D13, représente une surface en eau d’environ 5 ha. En eau
depuis 2 ans, les habitats observés dans le plan d’eau sont peu diversifiés. Il est observé un front de taille vertical
et nu sur les rives Ouest et Nord, une pente douce dans le coin Nord-Est et des pentes verticales à sub verticale
sur les rives Est et Sud. Quelques herbiers sont ponctuellement présents en bordure Ouest, composés de
Characées et de Potamots.

Pente douce au Nord-Est du plan d’eau Rejet au Sud-Est du plan d’eau

Figure 46 : Vue aérienne du site d’étude (source : Aquascop, 2017)


Herbier en rive Nord-Est (Potamogeton lucens) Herbier tapissant le fond (Chara sp.)

Figure 47 : Illustration des habitats aquatiques inventoriés sur le site d’implantation (source : Aquascop, 2017)

4 - 1a Expertise piscicole par pêche à l’électricité


Méthode employée
La méthode employée lors de l’inventaire piscicole est une pêche à l’électricité en bateau par ambiances en
zones rivulaires, mais aussi en pleine eau, au vu de la faible profondeur localement. La méthode est décrite en
annexe 1 de l’étude piscicole.

Conditions et modalités de la pêche


Mise à l’eau en rive Sud Front de taille en rive Nord La pêche a eu lieu le 08 juin 2017. Le temps était ensoleillé et sec.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 57
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 1b Biologie et exigences des espèces capturées


Résultats de la pêche
Sur l’ensemble des points de pêche, une seule espèce a été capturée : la loche franche.
Tableau 19 : Données physico-chimiques au point de mise à l’eau (source : Aquascop, 2017)

L’effort de pêche est de 31 points de pêche, dont 4 en pleine eau et 27 en berges. Cet inventaire n’a toutefois
été réalisé que sur une partie du plan d’eau. En effet, les profondeurs localement importantes (jusqu’à 12 m
d’après B. Beaudrin de GSM) du plan d’eau n’ont pas permis de prospecter l’ensemble de la surface de la
retenue. La pêche à l’électricité n’étant réellement efficace que jusqu’à environ 1,5 - 2 m de profondeur. De
même, environ 50 % des berges n’ont pu être échantillonnée pour des raisons de sécurité : les rives Ouest et Tableau 20 : Espèce inventoriée lors de la pêche (source : Aquascop, 2017)
Nord étant composées d’un front de taille verticale présentant un risque de chutes de pierres.
D’après les classes de taille, l’échantillon est composé d’individus adultes mais également de juvéniles (3
Malgré ce contexte, les points de pêche réalisés sont considérés comme représentatifs des différents habitats
individus < à 35 mm) ce qui atteste que l’espèce se reproduit dans le plan d’eau.
présents dans la retenue. 9 ont été réalisés dans des herbiers (dont 2 en pleine eau) et 22 en berges nues. Seuls
7 points ont permis la capture d’individus.
Caractéristiques et sensibilité de la loche franche
La loche est une espèce de la famille des Balitoridae. Cette espèce benthique possède un régime alimentaire
invertivore : elle consomme de petites proies de type larves d’insectes et gammares. La loche franche apprécie
les fonds pierreux ou encombrés (végétation, racines et banchages) et tolère ceux recouverts d’algues ainsi que
les milieux eutrophes à condition que ceux-ci soient suffisamment oxygénés. Elle se reproduit sur des substrats
composés d’alluvions et de graviers grossiers, généralement d’avril à juin.

La loche franche ne possède pas de statut de protection règlementaire et n’est pas non plus considérée comme
patrimoniale5.

Législation Législation
Conservation
française internationale
Arrêté du 8 Annexe II
Liste rouge Liste rouge
Espèce Nom latin décembre Directive
France Monde
19886 « Habitat »
Barbatula Préoccupation Préoccupation
Loche franche - -
barbatula mineure mineure

Tableau 21 : Caractéristique de la loche franche (source : Aquascop, 2017)

4 - 1c Conclusion
La pêche scientifique mise en œuvre dans le plan d’eau a permis d’observer :
 des habitats piscicoles très peu diversifiés et peu biogènes ;
 la présence d’une seule espèce piscicole dans le plan d’eau : la loche franche.
Figure 48 : Localisation des points de pêche (source : Aquascop, 2017)
D’après ces éléments et dans la configuration actuelle du plan d’eau, celui-ci ne présente pas d’enjeu piscicole
avéré. Ainsi, peu d’espèces sont susceptibles d’y trouver des conditions favorables permettant
l’accomplissement de leur cycle de vie. L’unique espèce échantillonnée, la loche franche, présente un faible
intérêt écologique et un niveau de sensibilité réduit par rapport au projet envisagé.

5 Espèce patrimoniale : espèce protégée, menacée, rare, ou ayant un intérêt scientifique ou symbolique. C'est une espèce
que les scientifiques et les conservateurs estiment importante, pour des raisons écologiques, scientifiques ou culturelles.
6
L’arrêté du 8 décembre 1988 précise l’interdiction totale d’enlèvement ou de destruction des œufs ainsi que la destruction,
l’altération ou la dégradation des milieux particuliers, et notamment des lieux de reproduction.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 58
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 2 Etude Calidris : Présentation des aires d’étude écologiques 4 - 4 Zonages présents dans les aires d’étude écologiques
Pour la définition des aires d’étude, les préconisations du Guide de l’étude d’impact sur les installations Les éléments descriptifs et cartographiques des différents zonages du patrimoine naturel sont issus de l’INPN.
photovoltaïque au sol (MINISTERE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET
DU LOGEMENT, 2011) ont été reprises. Ce guide indique que les aires d’études doivent être établies selon des
critères différents selon les composantes de l’environnement, mais aussi en fonction de la nature des projets et
de leurs effets potentiels. Pour la faune et la flore, le guide préconise comme échelle de l’aire d’étude à
4 - 4a Dans l’aire d’étude immédiate (ZIP)
considérer, les unités biogéographiques et les relations fonctionnelles entre les unités concernées (zones
d’alimentation, haltes migratoires, zone de reproduction) et les continuités écologiques. Zonage du patrimoine naturel
Ainsi, dans cette étude, trois zones d’études écologiques ont été définies : l’aire d’étude immédiate, l’aire d’étude
rapprochée et l’aire d’étude intermédiaire. Aucun zonage réglementaire et d’inventaire sont à noter dans l’aire d’étude immédiate

Nom Définition 4 - 4b Dans l’aire d’étude rapprochée (2 km)


Aire d’étude immédiate ou
zone d’implantation potentielle
Cette zone n’intervient que pour une analyse fine des emprises du projet retenu et une Zonages d’inventaires du patrimoine naturel
optimisation environnementale de celui-ci. On y étudie les espèces patrimoniales ou
(appelée zone d’implantation du
protégées. Elle correspond à la zone d’implantation potentielle. C’est la zone où pourront
projet dans le reste de la Une ZNIEFF de type I est présente dans un rayon de 5 km autour de la zone d’étude du projet.
être envisagées plusieurs variantes.
présente étude d’impact)

Aire d’étude rapprochée Distance Identifiant


C’est la zone des études environnementales élargies, les inventaires naturalistes y sont Nom Intérêt (source INPN)
à la ZIP INPN
menés de façon moins exhaustive.
2 km autour du projet
ZNIEFF de type I
L’aire d’étude intermédiaire correspond à la zone potentiellement affectée par d’autres
Aire d’étude intermédiaire
impacts que ceux d’emprise, en particulier sur la faune volante. L’état initial y est analysé Le site de Fontcoudreau abrite de nombreuses mares (>6/Km²) situées au
de manière plus ciblée, en recherchant les espèces ou habitats sensibles, les zones de milieu de prairies pâturées ou fauchées et entourées de haies ou de zones
2 – 5 km autour du projet
concentration de la faune et les principaux noyaux de biodiversité. boisées, tous éléments favorables à la présence d'une riche faune d'amphibiens
: 12 espèces y ont été observées (dont 5 inscrites sur la Liste Rouge régionale).
Tableau 22 : Définition des aires d’étude (source : Calidris, 2017) Parmi celles-ci, le Triton crêté Triturus cirstatus, espèce inscrite à l'Annexe II de
La Directive habitats est particulièrement remarquable puisqu'il est présent sur
FONTCOUDREAU 1,7 km 540120096
la quasi-totalité des mares, et parfois avec de fortes densités (plus de 100
4 - 3 Définition des zonages écologiques individus sur des mares de quelques m²).
On trouve également dans la zone bocagère de grosses populations de Rainette
Sur la base des informations disponibles sur le site internet de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), arboricole Hyla arborea (100 individus comptés sur une mare de 100m²) et de
un inventaire des zonages relatifs au patrimoine naturel a été réalisé. Les données recueillies et concernant le Crapaud calamite Bufo calamita qui se reproduit au niveau des prairies et
patrimoine naturel (milieux naturels, patrimoine écologique, faune et flore) sont de deux types : jachères inondées.
 Zonages réglementaires : il s’agit de zonages ou de sites définis au titre de la législation ou de la
réglementation en vigueur et pour lesquels l’implantation de projets tels qu’un parc éolien peut être Tableau 23 : Zonages d’inventaires dans l’aire d’étude rapprochée (source : Calidris, 2017)
soumise à un régime dérogatoire particulier. Il s’agit des arrêtés de protection de biotope (APB), des
sites du réseau Natura 2000 – zones spéciales de conservation (ZSC) et zones de protection spéciale
(ZPS) –, des réserves naturelles, des parcs nationaux, etc. ; Zonages réglementaires du patrimoine naturel
 Zonages d’inventaires : il s’agit de zonages qui n’ont pas de valeur d’opposabilité, mais qui indiquent
la présence d’un patrimoine naturel particulier dont il faut intégrer la présence dans la définition de projets Aucun zonage réglementaire est à noter dans l’aire d’étude rapprochée.
d’aménagement. Ce sont les zones d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) à l’échelon
national et certains zonages internationaux comme les zones importantes pour la conservation des
oiseaux (ZICO) à l’échelle européenne. Il est à noter que les ZNIEFF sont de deux types :
 les ZNIEFF de type I qui correspondent à des secteurs de faible surface, caractérisés par un 4 - 4c Dans l’aire d’étude éloignée (5 km)
patrimoine naturel remarquable,
 les ZNIEFF de type II qui correspondent à de grands ensembles écologiquement cohérents.
Zonages réglementaires du patrimoine naturel

Aucun zonage réglementaire n’est présent dans l’aire d’étude éloignée.

Zonages d’inventaires du patrimoine naturel

Il s’agit de la même ZNIEFF que celle présente au sein de l’aire d’étude rapprochée.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 59
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 17 : Aires d’étude du projet photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère (source : Calidris, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 60
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 4d Synthèse
La zone d’implantation potentielle (appelée zone d’implantation du projet dans le reste de la présente étude
d’impacts) en elle-même n’est ni constituée de zonages réglementaires ni de zonages d’inventaires, donc aucun
zonage n’intercepte l’aire d’études immédiate.

Seulement une ZNIEFF de type I « Fontcoudreau » est présente dans un rayon de 5 km autour de la zone du
projet. Cette ZNIEFF accueille une biodiversité herpétologique assez importante, notamment dû à la présence
de nombreuses mares. Plusieurs espèces recensées au sein de la ZNIEFF sont présentes sur la zone d’étude
de Saint-Maurice-la-Clouère : le Lézard des murailles, le Lézard vert, la Couleuvre à collier et la Grenouille verte.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 61
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 18 : Zonages présents dans les aires d’études (source : Calidris, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 62
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Niveau régional
4 - 5 Protection et statut de rareté des espèces Niveau européen Niveau national
et/ou départemental
Directive 79/409/CEE du 2 Arrêté du 29 octobre 2009 consolidé au 6
Oiseaux avril 1979 dite directive décembre fixant la liste des oiseaux protégés Aucun statut de protection
« Oiseaux », articles 5 à 9 sur l’ensemble du territoire.
4 - 5a Protection des espèces Arrêté du 23 avril 2007 modifié le 15
septembre 2012 fixant la liste des
Les espèces animales figurant dans les listes d’espèces protégées ne peuvent faire l’objet d'aucune destruction mammifères terrestres, des reptiles, des
amphibiens et des insectes protégés sur
ni d'aucun prélèvement, quels qu’en soient les motifs évoqués. Mammifères, Directive 92/43/CEE du 21 l'ensemble du territoire et les modalités de
dont chauves-souris, mai 1992, dite directive leur protection Aucun statut de protection local
De même pour les espèces végétales protégées au niveau national ou régional, la destruction, la cueillette et reptiles, amphibiens et « Habitats / Faune / Flore »,
insectes articles 12 à 16 Arrêté du 9 juillet 1999 consolidé au 30 mai
l’arrachage sont interdits. 2009 fixant la liste des espèces de vertébrés
protégés menacées d'extinction en France et
L’étude d’impact se doit d’étudier la compatibilité entre le projet et la réglementation en matière de protection de dont l'aire de répartition excède le territoire
la nature. Les contraintes réglementaires identifiées dans le cadre de cette étude s’appuient sur les textes en d'un département
vigueur au moment où l’étude est rédigée. Arrêté du 19 avril 1988 relatif à la
Directive 92/43/CEE du 21 Arrêté du 20 janvier 1982 modifié le 23 mai
liste des espèces végétales
mai 1992, dite directive 2013 fixant la liste des espèces de flore
Flore protégées en région Poitou-
Droit européen « Habitats / Faune / Flore », protégées sur l'ensemble du territoire et les
Charentes complétant la liste
articles 12 à 16 modalités de leur protection
En droit européen, la protection des espèces est régie par les articles 5 à 9 de la directive 09/147/CE du nationale (JO du 10 mai 1988).
26/01/2010, dite directive « Oiseaux », et par les articles 12 à 16 de la directive 92/43/CEE du 21 mai 1992, dite Tableau 24 : Synthèse des textes de protection de la faune et de la flore applicables sur l’aire d’étude (source :
directive « Habitats / Faune / Flore ». Calidris, 2017)
L'État français a transposé les directives « Habitats » et « Oiseaux » par voie d'ordonnance (ordonnance n°2001-
321 du 11 avril 2001).

Droit français 4 - 5b Outils de bioévaluation


En droit français, la protection des espèces est régie par le code de l’Environnement :
« Art. L. 411-1. Lorsqu’un intérêt scientifique particulier ou que les nécessités de la préservation du patrimoine Les listes d’espèces protégées ne sont pas nécessairement indicatrices de leur caractère remarquable. Si pour
biologique justifient la conservation d’espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées, sont la flore les protections légales sont assez bien corrélées au statut de conservation des espèces, aucune
interdits : considération de rareté n’intervient par exemple dans la définition des listes d’oiseaux protégés.
1° La destruction ou l’enlèvement des œufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement,
la perturbation intentionnelle, la naturalisation d’animaux de ces espèces ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur Cette situation amène le bureau d’études Calidris à utiliser d'autres outils, pour évaluer l’importance patrimoniale
transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ; des espèces présentes : listes rouges, synthèses régionales ou départementales, liste des espèces
2° La destruction, la coupe, la mutilation, l’arrachage, la cueillette ou l’enlèvement de végétaux de ces espèces, déterminantes, littérature naturaliste, etc. Ces documents rendent compte de l'état des populations des espèces
de leurs fructifications ou de toute autre forme prise par ces espèces au cours de leur cycle biologique, leur et habitats dans les secteurs géographiques auxquels ils se réfèrent : l'Europe, le territoire national, la région, le
transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat, la détention de spécimens département. Ces listes de référence n'ont cependant pas de valeur juridique.
prélevés dans le milieu naturel ;
3° La destruction, l’altération ou la dégradation de ces habitats naturels ou de ces habitats d’espèces ; Niveau régional et/ou
Niveau européen Niveau national
4° La destruction, l'altération ou la dégradation des sites d'intérêt géologique, notamment les cavités départemental
souterraines naturelles ou artificielles, ainsi que le prélèvement, la destruction ou la dégradation de fossiles,
minéraux et concrétions présents sur ces sites ; Liste rouge des espèces menacées en
France, flore vasculaire de France
5° La pose de poteaux téléphoniques et de poteaux de filets paravalanches et anti-éboulement creux et non métropolitaine : premiers résultats
bouchés. pour 1 000 espèces, sous-espèces et
II. - Les interdictions de détention édictées en application du 1°, du 2° ou du 4° du I ne portent pas sur les variétés (UICN, MNHN, FCBN, 2012) Espèces animales et végétales
spécimens détenus régulièrement lors de l'entrée en vigueur de l'interdiction relative à l'espèce à laquelle ils Flore Annexe II de la directive « Habitats » Liste rouge des espèces menacées en déterminantes en Poitou-Charentes –
appartiennent ». France – Chapitre Orchidées de France flore (Jourde & Terrisse (coord.), 2001)
métropolitaine (UICN, MNHN, FCBN,
Ces prescriptions générales sont ensuite précisées pour chaque groupe par un arrêté ministériel fixant la liste SFO, 2010)
des espèces protégées, le territoire d’application de cette protection et les modalités précises de celle-ci (article PNA messicoles (Cambecèdes, Largier
R. 411-1 du CE - cf. Tableau 24). & Lombard, 2012).
Guide des habitats naturels de Poitou-
Par ailleurs, il est à noter que les termes de l’arrêté du 29 octobre 2009 s’appliquent à la protection des oiseaux. Habitats Annexe I de la directive « Habitats » -
Charentes (PCN, 2012)
Ainsi, les espèces visées par l’arrêté voient leur protection étendue aux éléments biologiques indispensables à
Liste rouge des oiseaux menacés du
la reproduction et au repos. Liste rouge des espèces menacées en Poitou-Charentes. Les oiseaux du Poitou-
France – Chapitre Oiseaux de France Charentes (Charente Nature, Groupe
Avifaune Annexe I de la directive « Oiseaux »
Remarque : des dérogations au régime de protection des espèces de faune et de flore peuvent être accordées métropolitaine (UICN, MNHN, LPO, Ornithologique des Deux-Sèvres, LPO
dans certains cas particuliers listés à l’article L.411-2 du code de l’Environnement. L’arrêté ministériel du 19 SEOF, ONCFS, 2016) France, LPO Charente-Maritime, LPO
février 2007 consolidé le 4 juin 2009, en précise les conditions de demande et d’instruction. Vienne, 2015).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 63
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Niveau régional et/ou


espèces des eaux à caractère préférentiellement eutrophe. Il est à noter que le Potamot noueux est
Niveau européen Niveau national
départemental caractéristique des eaux courantes et sa présence dans le plan d’eau est vraisemblablement due à la proximité
du petit ruisseau qui traverse la carrière et dont il a abondamment colonisé le lit.
Annexe II de la directive « Habitats » Liste rouge des espèces menacées en Seuls les herbiers à Potamot luisant relèvent de la directive « Habitats ».
Cahiers techniques, Espèces animales et
The Status and Distribution of France – Chapitre Mammifères de
Mammifères végétales déterminantes en Poitou-
European Mammals Temple H.J. & France métropolitaine (UICN, MNHN,
Charentes., PCN, 1999.
Notons que la présence des herbiers à Potamot luisant n’a été détectée que par les échouages de fragments de
Terry A. (éd.) 2007 SFEPM, ONCFS, 2009) la plante sur la plage nord-ouest du plan d’eau ; ils n’ont pas été directement observés. Au vu de la configuration
Sardet E. & Defaut B. 2004 – Liste du fond du plan d’eau, ils ne peuvent se développer qu’en avant de cette plage nord-est car la profondeur de
rouge nationale des Orthoptères l’eau y est la plus faible.
menacés en France.
Kalkman et al. (UICN) 2010 - European Liste rouge des espèces menacées en Cahiers techniques, Espèces animales et
Red List of Dragonflies France – Chapitre Papillons de jour de végétales déterminantes en Poitou-
Insectes Nieto A. & Alexander K.N.A. (UICN) France métropolitaine (UICN, MNHN, Charentes., PCN, 1999.
2010 - European Red List of Saproxylic OPIE, SEF, 2012) Liste rouge des Libellules menacées en
Beetles. Liste rouge des espèces menacées en Poitou-Charentes., PCN, 2007.
France – Chapitre Libellules de France
métropolitaine (UICN, MNHN, OPIE,
SFO, 2016)
Liste rouge des espèces menacées en Poitou-Charentes Nature, 2016. Liste
Cox N.A. & Temple H.J. 2009 - Red List France – Chapitre Reptiles et rouge du Poitou-Charentes : chapitre
Reptiles et Amphibiens
of Reptiles Amphibiens de France métropolitaine. Amphibiens et Reptiles. Fontaine-le-
(UICN, MNHN, SHF, 2015) Comte

Tableau 25 : Synthèse des outils de bioévaluation faune/flore utilisés dans le cadre de cette étude (source :
Calidris, 2017)

Figure 49 : Potamot noueux (source : Calidris, 2017)


4 - 6 Habitats naturels et flore
Herbiers aquatiques à characées
Code EUNIS : C1.25 – Tapis immergés de Charophytes des plans d’eau mésotrophes
4 - 6a Les habitats naturels recensés dans le site d’étude Code Natura 2000 : 3140 – Eaux oligo-mésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp.
Rattachement phytosociologique : Charetea fragilis F.Fukarek ex Krausch 1964
Habitats Code EUNIS Surface / longueur
Ces herbiers sont constitués de végétaux non vasculaires (algues) et sont de caractère pionnier, colonisant des
Herbiers aquatiques à potamots C1.33 Non évalué
milieux récemment remis à nu ou créés. Les characées sont des algues requérant certaines conditions pour se
développer : lumière, trophie peu élevée, pH plutôt neutre à basique, etc. et se développent en milieux peu
Herbiers aquatiques à characées C1.25 Non évalué profonds. Elles sont peu compétitives face aux herbiers à végétaux vasculaires auxquels elles cèdent la place.
Un herbier à characées a été noté sur la rive Nord-Est du plan d’eau, en compagnie des herbiers à potamots. Il
Roselières pionnières à Véronique mouron-d’eau C3.24 < 0,1 ha semble également de surface limitée. N’ayant pu être atteint, il n’a pas été possible de déterminer les espèces
qui le composent.
Plan d’eau C1.3 5,1 ha
Ces herbiers sont annuels, disparaissant l’hiver. Ils se redéveloppent d’une année sur l’autre mais pas
E5.14 2,2 ha nécessairement au même endroit, la localisation pouvant changer en fonction des variations des conditions du
Friches
et 0,8 ha en mosaïque avec les fourrés milieu.

F3.11 1,1 ha
Fourrés Roselières pionnières à Véronique mouron-d’eau
et 0,8 ha en mosaïque avec les friches
Code EUNIS : C3.24 – Communautés non-graminoïdes de moyenne-haute taille bordant l’eau
Haies FA 615 m Code Natura 2000 : -
Rattachement phytosociologique : Oenanthion aquaticae Hejný ex Neuhäusl 1959
Tableau 26 : Habitats recensés dans le site d’étude (source : Calidris, 2017)
En bordure du plan d’eau, dans la zone soumise à la variation du niveau d’eau se développe une roselière basse,
très ouverte à base de Véronique mouron-d’eau (Veronica anagallis-aquatica).
Herbiers aquatiques à potamots Composition floristique : Veronica anagallis-aquatica, Alopecurus geniculatus, Persicaria maculosa, Polygonum
Code EUNIS : C1.33 – Végétations immergées enracinées des plans d’eau eutrophes aviculare, etc.
Code Natura 2000 : 3150 – Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’Hydrocharition
Rattachement phytosociologique : Potamion pectinati (W.Koch 1926) Libbert 1931

Sur la rive Nord-Est du plan d’eau, se développent quelques herbiers faiblement surfaciques à potamots. Ils sont
composés de Potamot luisant (Potamogeton lucens) et de Potamot noueux (Potamogeton nodosus), deux

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 64
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Fourrés
Code EUNIS : F3.11 – Fourrés médio-européens sur sols riches
Code Natura 2000 : -
Rattachement phytosociologique : Prunetalia spinosae Tüxen 1952

Il s’agit de formations ligneuses composées d’espèces arbustives souvent épineuses. Elles s’insèrent dans la
dynamique forestière, précédant l’installation des essences arborescentes et colonisant les milieux ouverts
abandonnés ou sous-exploités.

Dans la zone d’étude, on peut distinguer deux grands types :


 Les ronciers qui constituent des formations peu élevées, épineuses, denses et entremêlées ;
 Les fourrés plus hauts, composés de divers arbustes comme l’Aubépine à un style (Crataegus
monogyna), le Noisetier (Corylus avellana), le Prunellier (Prunus spinosa), le Fusain d’Europe
(Euonymus europaeus), l’Orme champêtre (Ulmus minor), etc. Le Saule roux (Salix atrocinerea) est
présent dans les secteurs frais à humides.
Figure 50 : Rive à Véronique mouron-d’eau (source : Calidris, 2017)
Les ronciers sont en voie de colonisation du talus autour du plan d’eau et forment également une bande dans
Friches l’Est du site d’étude. Les fourrés hauts sont quant à eux plus fréquents sur le revers du talus, côté route au Nord
et à l’Ouest ainsi qu’aux abords du ruisseau traversant la carrière.
Code EUNIS : E5.14 – Communautés d’espèces rudérales des sites industriels récemment abandonnés
Code Natura 2000 : -
Composition floristique : Rubus spp., Crataegus monogyna, Corylus avellana, Prunus spinosa, Euonymus
Rattachement phytosociologique : Dauco carotae – Melilotion albi Görs 1966
europaeus, Ulmus minor, Rosa sp., Quercus pubescens, Sambucus nigra, Galium aparine, Bryonia cretica,
Arrhenatherum elatius, etc.
Les végétations de friches constituent l’habitat dominant de la zone d’étude. Elles colonisent aussi bien les deux
plages (au Sud et au Nord-Est) que les falaises issues de l’extraction et le talus entourant le plan d’eau. De
nombreuses espèces les composent, à majorité vivaces. On y trouve principalement les Picrides fausse- Haies
épervière et fausse-vipérine (Picris hieracioides et Helminthotheca echioides), la Carotte sauvage (Daucus
Code EUNIS : FA - Haies
carota), le Séneçon Jacobée (Jacobaea vulgaris), la Vipérine commune (Echium vulgaris), l’Armoise commune
Code Natura 2000 : -
(Artemisia vulgaris), etc. Le Mélilot blanc (Trigonella alba) est dominant au contact du plan d’eau.
Rattachement phytosociologique : -
Leur aspect est divers : végétation élevée et ouverte sur les plages, végétation basse à la base du talus,
Des haies longent la carrière en bordure de la route départementale 13 et du chemin menant au lieu-dit la
végétation fermée et dominée par la Fromental (Arrhenatherum elatius) sur les talus.
Rayonnière.
Composition floristique : Picris hieracioides, Heminthotheca echioides, Artemisia vulgaris, Jacobaea vulgaris,
Il s’agit de haies arbustives de composition floristique proche des fourrés précédemment décrits ou de haies
Echium vulgaris, Verbascum pulverulentum, Cirisum arvense, Carduus nutans, Cirsium eriophorum, Carduus
arborescentes à base de Chêne pubescent (Quercus pubescens).
pycnocephalus, Vulpia myuros, Cichorium intybus, Erigeron canadensis, Erigeron sumatrensis, Erigeron
floribundus, Trigonella alba, Medicago sativa, Lathyrus hirsutus, Tordylium maximum, Leucanthemum vulgare,
Polypogon monspeliensis, Chaenorrhinum minus, etc. Patrimonialité des habitats
Un habitat naturel est considéré comme patrimonial s’il figure à un élément de bioévaluation :
 Liste rouge régionale avec la cotation minimum de vulnérable (VU) ;
 À défaut de liste rouge, seront utilisés d’autres outils comme la directive « Habitats » ou la liste des
habitats déterminants ZNIEFF.

Il n’y pas de liste rouge régionale des habitats naturels ni de liste de déterminants ZNIEFF. Il existe néanmoins
un Guide des habitats naturels de Poitou-Charentes (PCN, 2012) qui donne une valeur biologique aux habitats
naturels à travers leur niveau de rareté et leur valeur patrimoniale. La patrimonialité des habitats se basera donc
sur ce guide et sur la directive « Habitats ».

Deux habitats peuvent être considérés comme patrimoniaux :


 Les herbiers aquatiques à potamots dans leur variante à Potamot luisant ;
 Les herbiers aquatiques à characées.

Tous deux relèvent de la directive « Habitats » et sont considérés à forte valeur patrimoniale dans le guide
régional. Il convient toutefois de nuancer cette patrimonialité car le cahier d’habitats admet la prise en compte
Figure 51 : En arrière, friche à picrides et en avant, bordure à Mélilot blanc (source : Calidris, 2017) des plans d’eau d’origine anthropique dans la mesure où ils ont un fonctionnement naturel ; or dans le cas de la
carrière de Rochereau, le plan d’eau subit encore une forte pression anthropique. De même, le guide régional
des habitats ne considère à forte valeur patrimoniale que les herbiers diversifiés en espèces, ce qui n’est pas le
cas ici, du moins pour l’herbier à potamots. Reste que ces deux herbiers aquatiques sont les végétations ayant
l’intérêt patrimonial le plus grand dans le site d’étude.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 65
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 6b La flore 4 - 6c Bioévaluation
Flore protégée Les enjeux concernant la flore et les habitats ont été évalués suivant la patrimonialité des habitats et des plantes
présents dans la ZIP et suivant la présence de taxons protégés.
Aucune espèce protégée n’a été observée lors des prospections. Les niveaux d’enjeux concernant la flore et les habitats ont été définis comme suit :
 Un niveau d’enjeux faible a été attribué aux habitats non patrimoniaux sur lesquels aucun plante
Flore patrimoniale patrimoniale ou protégée n’a été observée ;
 Un niveau d’enjeux modéré a été attribué aux habitats non patrimoniaux abritant des plantes
Une plante est considérée comme patrimoniale si elle n’est pas protégée mais figure : patrimoniales ;
 À l’annexe II de la directive « Habitats » ;  Un niveau d’enjeux fort a été attribué aux habitats patrimoniaux et aux habitats abritant des plantes
 Sur une liste rouge nationale ou régionale avec une cotation minimum de vulnérable (VU). À défaut de protégées.
liste rouge régionale, la liste des espèces déterminantes ZNIEFF sera utilisée ;
 Dans un programme d’actions spécifique (comme les plans d’actions nationaux). Les enjeux forts sont donc situés sur la rive Nord-Est du plan d’eau, où se trouvent les herbiers aquatiques à
Potamot luisant et characées. Le reste du site d’étude est d’enjeux faibles.
Une liste rouge régionale (Jourde & Terrisse, 2001) est disponible.
Aucune des plantes notées lors des prospections ne répond à l’un des critères précités. La zone d’enjeux forts est cartographiée en mosaïque avec des zones d’enjeux faibles car les herbiers
Aucune plante patrimoniale n’a donc été observée. patrimoniaux ne recouvrent pas l’intégralité de ce secteur et il n’a pas été possible de les délimiter précisément
– cas du Potamot luisant. De plus, ces herbiers – notamment ceux à characées – sont susceptibles de se
Flore invasive déplacer si les conditions du milieu changent : niveau d’eau différent, eau turbide, perturbation du sédiment, etc.
La zone cartographiée en enjeux forts est donc la zone où peuvent se développer les herbiers à caractère
Une espèce invasive a été notée lors des prospections : le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia), dont patrimonial ; ces herbiers pouvant potentiellement changer de localisation d’une année sur l’autre.
un individu a été observé dans l’est du site d’étude.
Habitats Code EUNIS Enjeux
Le Robinier faux-acacia est toutefois fréquent à proximité, dans la partie exploitée de la carrière, où de nombreux
arbres sont présents dans le chemin d’accès au nord-est du site d’étude.
Herbiers aquatiques à Potamot luisant Fort
C1.33
Herbiers aquatiques à Potamot noueux Faible

Herbiers aquatiques à characées C1.25 Fort

Roselières pionnières à Véronique mouron-d’eau C3.24 Faible

Plan d’eau C1.3 Faible

Friches E5.14 Faible

Fourrés F3.11 Faible

Haies FA Faible

Tableau 27 : Enjeux liés aux habitats et à la flore (source : Calidris, 2017)

Carte 19 : Habitats naturels et flore invasive (source : Calidris, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 66
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 20 : Enjeux liés à la flore et aux habitats (source : Calidris, 2017)

4 - 6d Avifaune hivernante
Résultat des inventaires Tableau 28 : Résultats du suivi des hivernants (source : Calidris, 2018)
Ce sont 15 espèces d’oiseaux qui ont été observées sur le site en période hivernale, parmi lesquelles une
seule est d’intérêt patrimonial. La patrimonialité des espèces a été déterminée en fonction des outils de Un total de 15 espèces a été contacté sur le site de Saint-Maurice-la-Clouère. Ce nombre est relativement faible
bioévaluation de l’avifaune suivants : et est dû principalement à la faible surface de milieux naturels, puisque la zone d’étude est majoritairement
composée d’un plan d’eau.
 Liste des espèces de l’annexe I de la directive « Oiseaux »,
 Liste rouge des oiseaux hivernants de France. La grande majorité des espèces est commune à très commune en hivernage en France. Le nombre d’individus
hivernants est faible avec un maximum de 142 oiseaux sur le site, essentiellement dû à la présence de Canards
Au cours de cette journée consacrée à la recherche d’oiseaux en période hivernale sur le site de Saint-Maurice- colverts. En effet, certaines espèces (les fringilles ou les laridés par exemple) peuvent se regrouper en plusieurs
la-Clouère, ce sont 142 individus qui ont été comptabilisés appartenant à 15 espèces. centaines d’individus lors de la période hivernale.

L’espèce la plus observée sur le site est le Canard colvert (105 individus). Les autres espèces ont des effectifs
très réduits et sont présents uniquement en bordure du plan d’eau sur le merlon qui présente quelques arbustes
et jeunes arbres et sur la zone Nord-Est/Est où quelques arbres sont présents.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 67
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Statuts des espèces observées en hivernage


Une seule espèce possède un statut particulier car elle est inscrite à l’annexe I de la directive « Oiseaux » : le
Faucon pèlerin.

Un Faucon pèlerin a été entendu puis vu furtivement en train de décoller du front de taille à l’ouest du plan d’eau.
Plusieurs avancées rocheuses dans le front de taille semblent lui servir de reposoir et de lieu de nourrissage. En
effet, plusieurs « plumées » caractéristiques d’un reste de repas de l’espèce ainsi que des pelotes de rejection
ont été observées. Un cadavre de turdidé, consommé de manière typique du Faucon pèlerin, a également été
trouvé, au niveau du chemin longeant le front de taille/merlon. Ainsi, l’espèce utilise le site comme reposoir et
zone de nourrissage cet hiver 2017/2018. Il est possible que l’espèce, y trouvant assez de proies, s’y installe en
période de reproduction au printemps 2018.

Figure 52 : « Plumées » et pelotes de rejection observées sur le site d’étude (source : Calidris, 2018)

Carte 21 : Localisation du Faucon pèlerin en période hivernale (source : Calidris, 2018)

4 - 6e Avifaune nicheuse
Bibliographie
Dans le cadre d’un projet de parc éolien situé à Saint-Maurice-la-Clouère, à proximité immédiate du projet de
parc photovoltaïque, au nord, une étude avifaune a été réalisée par Calidris. Ainsi, 3 points d’écoutes étaient
situés de l’autre côté de la route RD 13 qui longent la carrière.

Plusieurs espèces d’oiseaux considérées comme nicheuses, dont certaines espèces patrimoniales (en gras),
avaient été contactés lors des écoutes.

Ainsi, l’Accenteur mouchet, l’Alouette des champs, l’Alouette lulu, le Bruant zizi, le Chardonneret élégant, la
Corneille noire, le Coucou gris, la Fauvette à tête noire, la Fauvette grisette, l’Hirondelle rustique, l’Hypolaïs
polyglotte, la Linotte mélodieuse, le Merle noir, la Mésange charbonnière, le Moineau domestique, le Pigeon
Figure 53 : Localisation du Faucon pèlerin sur le site d’étude (source : Calidris, 2018) ramier, le Pinson des arbres, le Rossignol philomèle, la Tarier pâtre, la Tourterelle des bois et le Verdier
d’Europe ont été contactés au niveau du point d’écoute le plus proche de la carrière.

L’Hirondelle de rivage a été vue lors d’un point d’écoute proche de la carrière, supposant sa nidification au niveau
de cette dernière. Cependant, elle n’a pas été contacté lors des inventaires de 2017 pour le projet de parc
photovoltaïque.

Résultat des inventaires


Au total, ce sont 23 espèces d’oiseaux qui ont été recensées lors des inventaires avifaunistiques réalisées sur
le site du projet photovoltaïque au printemps 2017, qui sont considérées comme nicheuses. Sont retrouvées des
espèces communes et typiques des espaces ouverts.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 68
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Liste rouge
Un niveau de nidification (code EBCC) leur a été attribué en fonction des critères de nidification de l’EBCC Atlas Liste rouge
Annexe I des oiseaux
of European Breeding Birds (Hagemeijer & Blair, 1997). des oiseaux
de la nicheurs
Nom vernaculaire Nom scientifique nicheurs Code EBCC
directive menacés en
menacés en
« Oiseaux » Poitou-
France
Charentes
Mâle chanteur présent en période de
Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla LC LC nidification, cris nuptiaux ou
tambourinage entendus. (code EBCC 2)
Espèce observée durant la saison de
Grèbe huppé Podiceps cristatus LC LC reproduction dans un habitat favorable
à la nidification. (code EBCC 1)
Espèce observée durant la saison de
Héron cendré Ardea cinerea LC LC reproduction dans un habitat favorable
à la nidification. (code EBCC 1)
Espèce observée durant la saison de
Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum NT NT reproduction dans un habitat favorable
à la nidification. (code EBCC 1)
Espèce observée durant la saison de
Hirondelle rustique Hirundo rustica NT LC reproduction dans un habitat favorable
à la nidification. (code EBCC 1)
Mâle chanteur présent en période de
Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta LC LC nidification, cris nuptiaux ou
Tableau 29 : Critères retenus pour l’évaluation du statut de reproduction (Codes EBCC) (source : Calidris, tambourinage entendus. (code EBCC 2)
2017)
Adulte transportant des sacs fécaux ou
Merle noir Turdus merula LC LC de la nourriture pour les jeunes (code
Le tableau suivant récapitule les espèces observées sur le site de la carrière de Saint-Maurice-la-Clouère et le
EBCC 14)
code atlas maximal correspondant.
Fréquentation d’un site de nid
Mésange bleue Cyanistes caeruleus LC LC
potentiel. (code EBCC 6)
Liste rouge
Liste rouge Fréquentation d’un site de nid
Annexe I des oiseaux Mésange charbonnière Parus major LC LC
des oiseaux potentiel. (code EBCC 6)
de la nicheurs
Nom vernaculaire Nom scientifique nicheurs Code EBCC
directive menacés en Adulte entrant ou quittant un site de
menacés en
« Oiseaux » Poitou- nid laissant supposer un nid occupé ou
France Pigeon ramier Columba palumbus LC LC
Charentes adulte en train de couver. (code EBCC
Mâle chanteur présent en période de 13)
Alouette des champs Alauda arvensis NT NT nidification, cris nuptiaux ou Adulte transportant des sacs fécaux ou
tambourinage entendus. (code EBCC 2) Pinson des arbres Fringilla coelebs LC LC de la nourriture pour les jeunes (code
Mâle chanteur présent en période de EBCC 14)
Alouette lulu Lullula arborea X LC VU nidification, cris nuptiaux ou Mâle chanteur présent en période de
tambourinage entendus. (code EBCC 2) Phylloscopus
Pouillot véloce LC LC nidification, cris nuptiaux ou
collybita
Espèce observée durant la saison de tambourinage entendus. (code EBCC 2)
Bergeronnette grise Motacilla alba LC LC reproduction dans un habitat favorable Mâle chanteur présent en période de
à la nidification. (code EBCC 1) Luscinia
Rossignol philomèle LC LC nidification, cris nuptiaux ou
megarhyncos
Mâle chanteur présent en période de tambourinage entendus. (code EBCC 2)
Bruant jaune Emberiza cirlus VU VU nidification, cris nuptiaux ou Fréquentation d’un site de nid
tambourinage entendus. (code EBCC 2) Rougegorge familier Erithacus rubecula LC LC
potentiel. (code EBCC 6)
Couple observé dans un habitat Mâle chanteur présent en période de
Canard colvert Anas platyrhynchos LC LC favorable durant la saison de Tourterelle des bois Streptopelia turtur VU LC nidification, cris nuptiaux ou
reproduction. (code EBCC 3) tambourinage entendus. (code EBCC 2)
Espèce observée durant la saison de Troglodytes Fréquentation d’un site de nid
Corneille noire Corvus corone LC LC reproduction dans un habitat favorable Troglodyte mignon LC LC
troglodytes potentiel. (code EBCC 6)
à la nidification. (code EBCC 1)
Mâle chanteur présent en période de Tableau 30 : Liste des espèces d’oiseaux observées sur le site (source : Calidris, 2017)
Catégories Liste rouge
Coucou gris Cuculus canorus LC LC nidification, cris nuptiaux ou
LC = Préoccupation mineure ; NT = Quasi-menacé ; VU = Vulnérable
tambourinage entendus. (code EBCC 2)
La patrimonialité des espèces a été déterminée en fonction des outils de bioévaluation de l’avifaune suivants :
 Liste des espèces de l’annexe I de la directive « Oiseaux »,
 Liste rouge des oiseaux nicheurs de France,

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 69
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 Liste rouge des oiseaux nicheurs de l’ancienne région Poitou-Charentes.


4 - 6f Amphibiens et reptiles
Pour les listes rouges, seuls les statuts « vulnérable », « en danger » et « en danger critique d’extinction » sont
retenus pour la patrimonialité. Résultats des inventaires
Parmi les 23 espèces observées, 3 d’entre elles peuvent être considérées comme patrimoniales : l’Alouette Au total, ce sont 3 espèces de reptiles qui ont été observées sur le site d’étude. Ces trois espèces sont
lulu, le Bruant jaune et la Tourterelle des bois. protégées par la loi française. Ainsi, une Couleuvre à collier, un Lézard vert occidental et 20 Lézards des
murailles ont été comptabilisés sur la zone d’étude. Ces trois espèces ont été observées essentiellement sur le
Ainsi, la prairie au Sud du plan d’eau, derrière le merlon, offre des conditions favorables à la nidification de chemin longeant le merlon qui entoure le plan d’eau. Une seule espèce d’amphibiens a été observée sur la zone
l’Alouette lulu. Le Bruant jaune a été contacté sur un arbuste au niveau du talus/merlon qui délimitent le plan d’étude. Ainsi, la Grenouille verte est présente aux abords du plan d’eau, notamment au Nord-Est au niveau de
d’eau. Enfin, la Tourterelle des bois a été entendue et vue au niveau de la zone boisée à l’Est du plan d’eau. la zone plus plane.

Les enjeux concernant l’avifaune sont faibles à modérés. En effet, quelques espèces patrimoniales sont Liste rouge des
Liste rouge des
présentes mais en nombre très limité et la richesse spécifique sur la ZIP est faible. Reptiles et Annexe II et/ou IV de
reptiles et amphibiens
Nom vernaculaire Nom scientifique Amphibiens du la directive
menacés en France
Les pourtours du plan d’eau accueillent quelques espèces pouvant nicher dans les fourrés et les quelques (2015)
Poitou-Charentes « Habitats »
arbustes présents. La zone boisée à l’Est du plan d’eau est plus favorable à la nidification des oiseaux et offrent (2002)
des conditions favorables à leur reproduction, notamment celle des passereaux plus forestiers (Fauvette tête Grenouille verte Pelophylax kl. esculentus LC LC -
noire, Pouillot véloce…). Le plan d’eau est quant à lui peu favorable à la reproduction de l’avifaune, excepté pour
quelques espèces d’oiseaux aquatiques (Canard colvert et Grèbe huppé) dont la nidification est possible. Couleuvre à collier Natrix natrix LC LC Ann IV*

Lézard des murailles Podarcis muralis LC LC Ann IV

Lézard vert occidental Lacerta bilineata LC LC Ann IV

Tableau 31 : Liste des espèces d’amphibiens et de reptiles observées sur le site (source : Calidris, 2017)

Ann IV* : l’inscription à l’annexe IV de la DHFF ne concerne que la couleuvre à collier de Corse (Natrix natrix corsica)

La patrimonialité des espèces a été déterminée en fonction des outils de bioévaluation de l’herpétofaune
suivants :
 Liste des espèces de l’annexe II et/ou IV de la directive « Habitats »,
 Liste rouge des Amphibiens et Reptiles de France,
 Liste rouge des Amphibiens et Reptiles de l’ancienne région Poitou-Charentes.

Une espèce appartenant à au moins une de ces listes est considérée comme patrimoniale, dans le cadre de
cette étude. Pour les listes rouges, seuls les statuts « vulnérable », « en danger » et « en danger critique
d’extinction » sont retenus pour la patrimonialité.

Deux espèces sont donc considérées comme patrimoniales dans le cadre de cette étude : le Lézard vert
occidental et le Lézard des murailles. Les enjeux concernant les reptiles sont forts sur le site d’étude, du
fait de la présence en forte densité du Lézard des murailles. Aucune espèce d’amphibiens n’est considérée
comme patrimoniale dans le cadre de cette étude. Les enjeux concernant les amphibiens sont faibles sur le
site d’étude.

Carte 22 : Localisation des espèces patrimoniales d’oiseaux (source : Calidris, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 70
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Piéride du chou Pieris brassicae LC Non déterminant

Piéride du navet Pieris napi LC Non déterminant

Vulcain Vanessa atalanta LC Non déterminant

Odonates

Agrion à larges pattes Platycnemis pennipes LC Non déterminant


Enallagma
Agrion porte coupe LC Non déterminant
cyathigerum
Caloptéryx éclatant Calopteryx splendens LC Non déterminant
Sympetrum
Sympétrum fascié LC Non déterminant
striolatum
Orthoptères

Conocéphale bigarré Conocephalus fuscus LC Non déterminant

Tableau 32 : Liste des espèces d’insectes observées sur le site (source : Calidris, 2017)

La patrimonialité des espèces a été déterminée en fonction des outils de bioévaluation de l’entomofaune
suivants :
 Liste des espèces de l’annexe II et/ou IV de la directive « Habitats »,
 Liste rouge des Rhopalocères de France,
 Liste rouge des Odonates de France,
 Liste rouge des Orthoptères de France,
 Liste des espèces déterminantes ZNIEFF dans l’ancienne région Poitou-Charentes.

Dans le cadre de l’étude écologique réalisée par le bureau d’études Calidris, toutes les espèces appartenant à
au moins une de ces listes sont considérées comme patrimoniales.
Carte 23 : Localisation des espèces patrimoniales de reptiles (source : Calidris, 2017)
Pour les listes rouges, seuls les statuts « vulnérable », « en danger » et « en danger critique d’extinction » sont
retenus pour la patrimonialité.
Aucune espèce n’est protégée par la loi française et aucune espèce ne répond aux critères de
4 - 6g Insectes bioévaluation cités ci-dessus.

Les enjeux concernant les insectes sont faibles.


Résultats des inventaires
Au total, ce sont 15 espèces d’insectes qui ont été observées sur le site d’étude. La totalité des espèces
observées est commune, voire très commune dans l’ancienne région Poitou-Charentes. 4 - 6h Mammifères terrestres
Liste rouge des Rhopalocères menacés en France (2016)
Liste rouge des Odonates menacés en France (2016)
Déterminante Résultats des inventaires
Nom vernaculaire Nom scientifique ZNIEFF en Poitou-
Liste rouge des Orthoptères de France
Charentes
(Sardet, 2004)
Sur le site d’étude, plusieurs traces et indices de la présence d’espèces de mammifères terrestres ont été
Rhopalocères observées. Des empreintes de Chevreuil européen ont été aperçues sur le chemin longeant le merlon qui entoure
le plan d’eau ainsi que des fèces de Renard roux, de Lièvre d’Europe et de Lapin de garenne.
Azuré commun Polyommatus icarus LC Non déterminant

Belle-dame Vanessa cardui LC Non déterminant Liste rouge des Déterminante


Nom vernaculaire Nom scientifique Mammifères menacés en ZNIEFF en Poitou-
Cuivré fuligineux Heodes tityrus LC Non déterminant France (2016) Charentes
Demi-deuil Melanargia galathea LC Non déterminant Capreolus
Chevreuil européen LC Non déterminant
capreolus
Coenonympha
Fadet commun LC Non déterminant Oryctolagus
pamphilus Lapin de garenne NT Non déterminant
cuniculus
Mégère/Satyre Lasiommata megera LC Non déterminant
Lièvre d’Europe Lepus europaeus LC Non déterminant
Mélitée du plantain Melitaea cinxia LC Non déterminant
Renard roux Vulpes vulpes LC Non déterminant

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 71
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Tableau 33 : Liste des espèces de mammifères terrestres observées sur le site (source : Calidris, 2017)
Ainsi, sur le site d’étude, aucun gîte n’a pu être identifié avec précision. Le boisement au Nord-Est du plan d’eau
La patrimonialité des espèces a été déterminée en fonction des outils de bioévaluation de l’entomofaune ne présente pas d’arbres mâtures et/ou à cavités, susceptibles d’accueillir des chauves-souris. Les rares arbres
suivants : présents sur le merlon entourant le plan d’eau sont jeunes et ont une potentialité d’accueil des chiroptères qui
 Liste des espèces de l’annexe II et/ou IV de la directive « Habitats », est nulle.
 Liste rouge des Mammifères de France,
 Liste des espèces déterminantes ZNIEFF dans l’ancienne région Poitou-Charentes. La zone d’étude peut néanmoins être utilisée comme zone de chasse par les chiroptères.
Les enjeux concernant les chiroptères sur le site d’étude sont faibles.
Pour les listes rouges, seuls les statuts « vulnérable », « en danger » et « en danger critique d’extinction » sont
retenus pour la patrimonialité.
Dans le cadre de cette étude, toutes les espèces appartenant à au moins une de ces listes sont considérées
comme patrimoniales.

Aucune espèce n’est protégée par la loi française et aucune espèce ne répond aux critères de
bioévaluation cités ci-dessus.

Les enjeux concernant les mammifères terrestres sur le site d ‘étude sont faibles.

4 - 6i Chiroptères
Bibliographie
Le département de la Vienne compte 21 espèces de chauves-souris. Si certaines espèces, comme la Pipistrelle
commune ont encore des populations stables, d’autres comme les rhinolophes, ont un statut beaucoup plus
inquiétant.

D’après une étude de Vienne Nature, dans un rayon de 5 km autour du projet, plusieurs sites accueillent des
colonies de chauves-souris. Parmi ces gîtes, trois abritent des colonies de parturition : une maison à Gencay
accueille une colonie de reproduction de Petits Rhinolophes, l’école de Gencay possède une grande colonie de
Grands Rhinolophes et l’école de Saint-Maurice-la-Clouère possède une colonie de reproduction d’Oreillards
gris. L’église de Saint-Maurice-la-Clouère sert de gîte d’estivage pour les Grands Murins. Aucun site
d’hibernation, ni de transit automnal, ne semble présent dans un rayon de 5 km.

Dans le département de la Vienne, le site des Carrières des Pieds Grimaud, localisé sur la commune de Sénillé,
est un site Natura 2000 constitué de carrières souterraines qui accueillent environ 800 chauves-souris. Ce site
Natura 2000 est situé à une soixantaine de kilomètre du site d’étude du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-
la-Clouère. Onze espèces de chauves-souris y sont présentes dont 7 inscrites à l’annexe II de la directive
« Habitats » : le Grand Rhinolophe, le Petit Rhinolophe, le Murin à oreilles échancrées, le Grand Murin, le
Rhinolophe euryale, le Murin de Bechstein et la Barbastelle d’Europe. Les carrières des Pieds Grimaud
constituent l’un des sites majeurs pour l’hibernation des chiroptères en Vienne.

Résultats des inventaires


Selon les espèces, les Chiroptères établissent leurs colonies de reproduction et/ou leurs gîtes de transit, soit au
niveau d’infrastructures anthropiques (grenier, comble, cave), soit en habitats naturels (arbre creux, soulèvement
d’écorce, grotte). Sur le site, seuls un petit boisement est présent, chaque arbre a été inspecté dans la mesure
du possible. Les potentialités de gîtes des divers éléments paysagers de la zone d’étude (boisements, arbres
isolés, etc.) ont été classées en trois catégories :
 Potentialité très faible à faible : boisements ou arbres ne comportant quasiment pas de cavités,
fissures ou interstices. Boisements souvent jeunes, issus de coupes de régénération, structurés en taillis,
gaulis ou perchis. Dans ces types de boisements, une très faible présence de Chiroptères cavernicoles
est constatée en période de reproduction.
 Potentialité modérée : boisements ou arbres en cours de maturation comportant quelques fissures
et/ou soulèvement d’écorces. Y sont présentes quelques espèces cavernicoles en période de
reproduction. Au mieux, ce type d’habitat est fréquenté ponctuellement comme gîte de repos nocturne
entre les phases de chasse ou uniquement par les mâles en période de mise bas.
 Potentialité forte : boisements ou arbres sénescents comportant des éléments de bois mort où sont
observés un grand nombre de cavités, fissures et décollements d’écorce. Ces boisements présentent
généralement un cortège d’espèces de Chiroptères cavernicoles important en période de reproduction.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 72
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 6j Enjeux faunistiques
Espèces patrimoniales

Figure 55 : Présentation du Bruant jaune et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017)

Figure 54 : Présentation de l’Alouette lulu et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 73
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 56 : Présentation de la Tourterelle des bois et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, Figure 57 : Présentation du lézard vert et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017)
2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 74
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 58 : Présentation du lézard des murailles et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris,
2017) Figure 59 : Présentation du Faucon pèlerin et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2018)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 75
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Localisation des zones à enjeu 4 - 6kCorridors écologiques


Les principaux enjeux faunistiques sont essentiellement liés à la présence de trois espèces patrimoniales La localisation des espèces animales et végétales n’est pas figée. Les espèces se déplacent pour de multiples
d’oiseaux (Alouette lulu, Bruant jaune et Tourterelle des bois) considérées comme nicheuses autour du plan raisons : migration, colonisation de nouveaux territoires, recherche de nourriture, etc. Il est donc nécessaire
d’eau et de deux espèces patrimoniales de reptiles (Lézard vert occidental et Lézard des murailles) présentes d’identifier les principaux corridors afin d’analyser ensuite, si le projet les impacte.
au niveau du chemin herbacé longeant le merlon qui entoure le plan d’eau.
Le SRCE (Schéma Régional de Cohérence Écologique) de l’ancienne région Poitou-Charentes a été adopté par
Ainsi, le merlon entourant le plan d’eau ainsi que le chemin qui le longe sont considérés comme une zone à le Conseil Économique Social et Environnemental de l’ancienne région Poitou-Charentes lors de la session du
enjeu fort, du fait de la présence du Lézard des murailles en densité importante, du Lézard vert occidental et du 30 septembre au 08 octobre 2015. Nous l’utiliserons ici pour comprendre la situation du projet par rapport au
Bruant jaune. contexte régionale de connexion écologique.

La zone arborée à l’Est du plan d’eau est en enjeu modéré du fait de la présence de la Tourterelle des bois et La carte ci-dessous montre que la zone d’implantation du projet se situe en dehors des principaux réservoirs de
d’une richesse spécifique avifaunistique non négligeable. Le chemin au Nord-Est du plan d’eau, entre la carrière biodiversité définis par le SRCE. Elle est cependant localisée au sein d’une zone de corridors diffus. Néanmoins,
et le plan d’eau, est également en enjeu modéré du fait de la présence du Lézard des murailles. Enfin, la prairie la connexion écologique entre cette zone de corridors diffus est interrompue au nord par l’absence d’éléments
au sud du plan d’eau, derrière le merlon, est en enjeu modéré du fait de la présence de l’Alouette lulu. favorables à une continuité écologique.

Enfin, le reste de la zone d’implantation du projet est en enjeu faible car aucune espèce patrimoniale n’y est
recensée et la diversité spécifique y est faible.

Carte 25 : Trame verte et bleue dans l’ancienne région Poitou-Charentes (secteur de la zone d’implantation du
projet) (source : Calidris, 2017)
Carte 24 : Zonages des enjeux relatifs à la conservation de la faune (source : Calidris, 2017)
De plus, au Sud, un élément linéaire fragmentant (route départementale entre Gençay et Saint-Secondin)
L’avifaune hivernante déterminée sur le site d’étude est faiblement diversifiée et globalement très commune pour accentue cette rupture de connexion écologique de la zone d’implantation du projet vers les réservoirs de
la période et la région. Les regroupements d’oiseaux présentent des effectifs relativement faibles. biodiversité et corridors écologiques définis par le SRCE.
Une seule espèce possède une valeur patrimoniale en période hivernale : le Faucon pèlerin.
Malgré la présence de l’espèce, les enjeux sont globalement faibles en période hivernale sur le site de Saint- Enfin, la zone d’implantation du projet se situe à plus d’un kilomètre de tous zonages du patrimoine naturel
Maurice-la-Clouère. correspondant à des réservoirs de biodiversité selon le SRCE, au sein de chacune des sous-trames. En effet,
les réservoirs de biodiversité du SRCE de l’ancienne région Poitou-Charentes ont été désignés à partir des
zonages dit « Réservoirs de biodiversité obligatoire » : les Réserves naturelles régionales, Réserves naturelles
nationales, Réserves biologiques intégrales en forêt publique, des Arrêtés de protection de biotope et des

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 76
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

zonages à étudier au cas par cas, dit « Réservoirs de biodiversité non obligatoires » : les ZNIEFF 1 et 2, les sites
Natura 2000, les secteurs issus des travaux de SCAP et les Sites classés.

Ainsi, le bureau d’études Calidris peut considérer que l’implantation du parc photovoltaïque n’entravera pas la
connexion écologique entre les réservoirs de biodiversité régionaux puisqu’elle est déjà réduite à cette
localisation géographique.

Au sein de la zone d’étude, quelques éléments naturels peuvent être considérés comme des réservoirs de
biodiversité ou corridors locaux. Cependant leur connexion avec les réservoirs de biodiversité régionaux est
réduite du fait d’un manque d’éléments favorables à la continuité écologique et par la présence d’éléments
linaires fragmentants (route départementale qui longe la carrière).

Carte 26 : Corridors terrestres et réservoirs de biodiversité sur la zone d’étude (source : Calidris, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 77
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 78
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 CONTEXTE HUMAIN
La croissance de la population de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère entre 1982 et 2012 est due à la
5 - 1 Contexte socio-économique combinaison de soldes naturel et migratoire constamment positifs, à l’image du département de la Vienne qui
suit la même tendance. Le constat est plus contrasté pour la Communauté de Communes du Civraisien en Poitou
L'analyse socio-économique est réalisée sur le territoire de Saint-Maurice-La-Clouère et sur la Communauté de puisque l’intercommunalité a conservé un solde naturel constamment négatif sur la période 1982-2012, signe
Communes du Civraisien en Poitou. Elle s’intègrera également dans le contexte départemental de la Vienne et d’un territoire plutôt vieillissant. La période 1982-1999 est marquée par une baisse démographique dans
régional de la Nouvelle-Aquitaine. l’intercommunalité, en effet, le solde migratoire, même positif, ne suffit pas à combler le déficit des naissances.
Ce n’est qu’à partir de 1999 que la Communauté de Communes a pu renouer avec la croissance démographique
grâce à une immigration compensant la faible natalité, signe d’un territoire qui redevient attractif.

5 - 1a Démographie et peuplement Variation annuelle Variation annuelle Variation annuelle


Variation annuelle
moyenne de la
moyenne de la population moyenne de la population moyenne de la population
population de 2007 à
de 1982 à 1990 de 1990 à 1999 de 1999 à 2007
La population de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est estimée en 2012 à 1 248 habitants 2012
(source : Insee, Recensement de la Population 2012). due au due au due au
solde due au due au solde solde due au solde
due au due au
Depuis 1982, la commune de Saint-Maurice-La-Clouère a connu une forte et constante croissance apparent solde apparent des apparent solde apparent
solde naturel solde naturel
démographique (+ 51% en 30 ans). des entrées naturel en entrées des entrées naturel en des entrées
en % en %
sorties en % sorties en % sorties en % sorties en
% % %
Saint-Maurice-la-Clouère 0,1 1,7 0,3 0,9 0,4 0,6 0,8 1,1
CC du Civraisien en Poitou -0,5 0,0 -0,6 0,4 -0,5 1,2 -0,4 0,8
Dpt de la Vienne 0,2 0,1 0,1 0,4 0,2 0,6 0,2 0,2
Tableau 35 : Variation annuelle moyenne de la population (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et
RP2012)
Figure 60 : Evolution de la population entre 1982 et 2012 sur la commune du territoire d’étude (source : INSEE,
RP1982 à 1999, RP2007 et RP2012)  Le dynamisme démographique de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère tend vers une
augmentation de la population, contrairement au contexte intercommunal dans lequel
La commune de Saint-Maurice-La-Clouère s’insère dans un contexte intercommunal différent. En effet, la elle s’inscrit, qui est quant à lui en stagnation ;
Communauté de Communes du Civraisien en Poitou suit une tendance globale de stagnation sur la période  Cette augmentation de la population communale s’explique par une immigration
1982-2012 (+1,2%). La population de l’intercommunalité a chuté entre 1982 et 1999 avant de connaitre une lente
importante couplée à un solde naturel constamment positif.
remontée, lui permettant de retrouver son niveau démographique de 1982. La commune de Saint-Maurice-La-
Clouère connaît cependant une tendance démographique similaire au département dans lequel elle s’insère
puisque le département de la Vienne a vu sa population augmenter de 16% sur l’ensemble de la période. La densité de population estimée en 2012 à l’échelle de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère s’établit à
31,5 hab. /km². Elle est équivalente à la densité de l’intercommunalité du Civraisien en Poitou (31,1 hab./km²)
mais inférieure à celle du département de la Vienne (61,5 hab./km²).
1982 1990 1999 2007 2012
Saint-Maurice-la-Clouère 825 952 1 058 1 136 1 248 La commune de Saint-Maurice-La-Clouère est située à 1 km au Nord-Est du centre-ville de Gençay et 8 km au
Sud-Est du centre-ville de La-Villedieu-du-Clain, soit des pôles économiques de taille moyenne. Le plus grand
CC du Civraisien en Poitou 27 293 26 343 25 886 27 043 27 615
pôle se situe sur Poitiers, à 22 km au Nord-Ouest. Compte tenu de la proximité de ces communes, elles peuvent
Dpt de la Vienne 371 428 380 005 399 024 421 891 430 018 influencer le territoire d’étude qui profite de leur attractivité pour se développer.
Tableau 34 : Evolution de la population depuis 1982 sur le territoire d’étude (source : INSEE, RP1982 à 1999,
RP2007 et RP2012)  Le territoire d’étude est plutôt rural, il bénéficie néanmoins de l’attractivité du pôle
économique de Poitiers.
Remarque : Le solde naturel permet de savoir sur le territoire si le taux de natalité est plus fort (solde positif) ou
plus faible (solde négatif) que le taux de mortalité. Le solde apparent des entrées et sorties du territoire permet
de définir si le territoire accueille de nouveaux habitants (solde positif) ou perd des habitants (solde négatif) par
migration.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 79
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Les maisons individuelles représentent dans la commune la quasi-exclusivité des logements (98,2%), avec un
5 - 1b Habitats et logements pourcentage légèrement supérieur à celui de l’intercommunalité (92,8%) et bien supérieur à celui du département
(73,7%). En effet, le caractère rural du secteur d’étude entraine une sous-représentation des résidences de types
A l’image de l’évolution démographique, la tendance générale de l’évolution du nombre de logements depuis appartement, qui se retrouve plutôt dans les communes les plus denses, comme la commune de Poitiers.
1982 est à l’augmentation pour la commune de Saint-Maurice-La-Clouère avec +60% en 30 ans. A l’échelle
de l’intercommunalité et du département, les tendances sont similaires avec respectivement +23% et +43% sur
période 1982-2012. Maisons Appartements
Saint-Maurice-la-Clouère 98,2% 1,1%
CC du Civraisien en Poitou 92,8% 5,7%
Dpt de la Vienne 73,7% 25,4%
Tableau 38 : Pourcentage de maisons dans les résidences principales (source : INSEE RP 2012)

En 2012, la commune de Saint-Maurice-La-Clouère a un taux de propriétaires supérieur à ceux de


l’intercommunalité du Civraisien en Poitou et du département de la Vienne, caractéristique des milieux ruraux.

Logé
Propriétaire Locataire
Figure 61 : Evolution du nombre de logements sur la commune concernée par le projet (source : INSEE, gratuitement
RP1982 à 1999, RP2007 et RP 2012)
Saint-Maurice-la-Clouère 80,1% 19,3% 0,6%
CC du Civraisien en Poitou 76,5% 21,6% 1,9%
1982 1990 1999 2007 2012 Dpt de la Vienne 61,4% 36,9% 1,7%
Saint-Maurice-la-Clouère 366 403 458 535 584 Tableau 39 : Pourcentage de logement principal dont les individus sont propriétaires (source : INSEE RP 2012)
CC du Civraisien en Poitou 13 122 13 793 14 396 15 242 16 079
Dpt de la Vienne 160 351 175 758 199 064 219 588 230 585  Au niveau du site d’étude, les maisons individuelles représentent la quasi-totalité du parc
Tableau 36 : Evolution du nombre de logements (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et RP 2012) de logement, caractéristique des milieux ruraux ;
 Les habitants sont majoritairement propriétaires de leur résidence principale, encore
La commune est composée majoritairement de résidences principales (85,7%). Le pourcentage de logements une fois caractéristique des milieux ruraux ;
secondaires (4%) est plus faible que ceux de l’intercommunalité (11,6%) et du département (5,5%). Cette  La commune possède très peu de logements secondaires et aucun hébergement
proportion de logements secondaires s’apparente plutôt à un lieu de retraite étant donné l’attrait touristique
modéré du territoire d’étude. En effet, aucun hôtel ou hébergement touristique n’est recensé sur la commune. A touristique, significatif d’une faible activité touristique ;
l’échelle de l’intercommunalité, 7 hôtels d’une capacité d’accueil de 42 chambres et 4 campings d’une capacité  La proportion de logements vacants indique que ce territoire est peu attractif.
de 287 emplacements sont recensés au 1er janvier 2017. Ces offres d’hébergements, bien que modestes, sont
signes d’un certain attrait touristique au niveau de l’intercommunalité.

Remarque : La vacance sur un territoire, signifiant qu’il n’est pas attractif, peut être appréciée pour des valeurs
supérieures à 7%. En deçà de cette valeur, la vacance n’est autre que le temps normal de non occupation d’un
logement lors d’un changement d’habitant.

Les logements vacants sur la commune de Saint-Maurice-La-Clouère représentent une part plutôt importante du
parc de logement (10,3%). Ce chiffre signifie que le territoire fait preuve d’une dynamique d’habitat
ralentie. La part de logements vacants sur le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère s’inscrit dans un
contexte local encore moins dynamique, en effet, la Communauté de Communes du Civraisien en Poitou compte
12,1% de logements vacants.
Résidence
Résidence logement
secondaire et
principale vacant
occasionnelle
Saint-Maurice-la-Clouère 85,7% 4,0% 10,3%
CC du Civraisien en Poitou 76,3% 11,6% 12,1%
Dpt de la Vienne 85,1% 5,5% 9,4%
Tableau 37 : Catégories de logements (source : INSEE, RP 2012)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 80
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 1c Emploi – chômage
L’activité économique sur le territoire d’étude en 2012 peut être approchée à partir des quelques données
répertoriées dans le tableau ci-dessous, qui permettent de caractériser :
 Un taux d’actifs ayant un emploi supérieur à ceux de l’intercommunalité, du département, de la région et
de la France ;
 Un taux de chômage inférieur à ceux de l’intercommunalité, du département, de la région et du territoire
national ;
 Un taux de retraités inférieur à ceux de l’intercommunalité, du département, de la région mais supérieur
à celui du territoire national ;
 Un taux d’élèves, étudiants et stagiaires légèrement supérieur à celui de l’intercommunalité, mais
inférieur à ceux du département, de la région et de la France ;
 Un taux d’autres inactifs (homme et femme au foyer ainsi que de personnes en incapacité de travailler)
inférieur à ceux de l’intercommunalité, du département, de la région et du territoire national.

Elèves, étudiants
Actifs ayant un Retraités ou
Chômeurs et stagiaires non Autres inactifs
emploi préretraités
rémunérés

Saint-Maurice-la-Clouère 74,5% 5,4% 7,1% 8,9% 4,1%


CC du Civraisien en Poitou 63,9% 8,1% 6,8% 12,5% 8,7%
Dpt de la Vienne 63,5% 8,6% 11,8% 9,4% 6,8%
Région : Nouvelle-Aquitaine 63,6% 8,8% 9,4% 10,3% 7,8%
France 63,2% 9,3% 10,2% 8,7% 8,7%
Tableau 40 : Activité économique – éléments de cadrage (source : INSEE, RP 2012)
Figure 62 : Répartition de la population active (15-64 ans) selon les catégories socioprofessionnelles en 2012,
 Concernant les actifs, la commune de Saint-Maurice-La-Clouère soutient une dynamique (source, INSEE RP 2012)
d’emploi supérieur aux territoires dans lesquels elle s’inscrit.
 En effet, elle propose plus d’actifs, moins de chômeurs, moins de retraités et moins Emploi
d’autres inactifs que l’intercommunalité, le département, la région et le territoire En moyenne, 8 personnes sur 10 travaillent dans une autre commune que celle de résidence, probablement
national. dans celle de Poitiers, puisque 80,8% des personnes travaillant dans une autre commune que celle de résidence
 En comparaison de la moyenne nationale, le territoire possède une proportion
travaillent dans le même département. Au niveau intercommunal, le constat est similaire même si la proportion
est moindre avec seulement 7 personnes sur 10 travaillant dans une autre commune que celle de résidence.
d’étudiants plus faible ;
 La commune de Saint-Maurice-La-Clouère est économiquement dynamique. Dans une
Située dans un
Située dans une
Située dans une autre région hors
Dans la Située dans le autre
commune autre autre région en de France
commune de département de département de
que la commune France métropolitaine
La répartition de la population active par catégorie socio-professionnelle indique que la commune de résidence résidence la région de
de résidence métropolitaine (Dom, Com,
Saint-Maurice-La-Clouère est représentée par une majorité d’employés et de professions intermédiaires, alors résidence
étranger)
que la Communauté de Communes du Civraisien en Poitou est représentée par une majorité d’ouvriers et Saint-Maurice-la-Clouère 16,7% 83,8% 80,8% 1,2% 1,8% 0,0%
d’employés. CC du Civraisien en Poitou 29,6% 71,4% 60,6% 8,5% 2,1% 0,2%
Dpt de la Vienne 35,1% 65,7% 58,4% 2,8% 4,4% 0,1%
En comparaison au département, à la région et à la France, la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est Tableau 41 : Lieu de travail des actifs de plus de 15 ans (source : INSEE, RP 2012)
surreprésentée par les employés, les professions intermédiaires et par les agriculteurs exploitants. En
revanche elle est sous-représentée par les ouvriers et les cadres et professions intellectuelles supérieures.
 Le dynamisme économique de la commune s’explique par la proximité du bassin
économique de la commune de Poitiers.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 81
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La commune de Saint-Maurice-La-Clouère compte 67 entreprises, proposant 295 emplois. Les 96 habitants


résidant et travaillant sur la commune occupent donc 96 postes sur la commune. Le nombre d’emplois proposés
sur la commune étant plus élevé, elle attire de la population d’un point de vue économique (199 personnes
occupant les emplois restants).

Administration
Agriculture, Commerce, publique,
sylviculture et Industrie Construction transports, enseignement,
pêche services divers santé, action
sociale
Saint-Maurice-la-Clouère 33 9 98 85 71
Tableau 42 : répartition des entreprises par secteur d’activité (source : INSEE, RP 2012)

La répartition des entreprises présentes sur le territoire de Saint-Maurice-La-Clouère montre que les activités du
territoire sont fortement tournées vers les activités de la construction, le commerce, transports, services divers
ainsi que vers l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale et dans une moindre mesure
vers d’agriculture et sylviculture.

Par rapport au département, la construction et l’agriculture sont largement surreprésentées. En revanche,


l’industrie, l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale, le commerce, le transport et les
services divers sont nettement sous-représentés.

La commune d’accueil du projet présente une augmentation de sa population depuis 1982


due à des soldes naturel et migratoire constamment positifs. Ceci s’explique par le dynamisme
Figure 63 : Répartition graphique des emplois par secteur d’activité en 2012, (source, INSEE RP 2012) économique de la commune.
 La répartition des emplois par secteur d’activité met en évidence la surreprésentation
En revanche, le territoire connaît une faible attractivité touristique, l’offre d’hébergement est
des activités agricoles et de la construction par rapport aux territoires dans lesquels la
très faible et on dénombre une part de logements secondaires modérée. La commune
commune s’insère.
possède un caractère rural avec une majorité de propriétaires de maisons individuelles.

Enfin, la répartition des emplois par secteur d’activité met en évidence une surreprésentation
des activités de la construction.

L’enjeu socio-économique du projet est donc faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 82
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 2 Intercommunalité
Les communes de l’aire d’étude éloignée concernées par le projet intègrent les intercommunalités suivantes :
 La Communauté de Communes du Civraisien en Poitou ;
 La Communauté de Communes Viennes et Gartempes ;
 La Communauté de Communes des Vallées du Clain.

Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)


Le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère est localisé dans le périmètre du SCoT Sud-Vienne (fixé
par arrêté préfectoral le 29 octobre 2013). Celui-ci est actuellement en cours d’élaboration par le Syndicat mixte
du SCoT Sud-Vienne.

A la date de la rédaction de la présente demande de permis de construire, seule la version n°1 du Projet
d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du SCoT datant du 21 novembre 2016 est disponible.
Celle-ci stipule au chapitre « Développer les nouvelles énergies et maitriser les consommations » que « Le PADD
du SCoT Sud Vienne s’inscrit naturellement dans cette logique en suivant deux directions pour faire face aux
enjeux de la transition énergétique :
 Limiter la consommation d’énergie ;
 Augmenter la production d’énergie renouvelable. »

De plus, il est également stipulé que le développement des énergies alternatives doit se faire par « la valorisation
des ressources disponibles localement : biomasse (bocage et bois-forêts), déchets domestiques ou industriels,
solaire…, avec la volonté de favoriser la valeur ajoutée locale en matière de production, stockage,
valorisations… »

Le projet est compatible avec la première version du PADD du SCoT Sud-Vienne.


L’enjeu est faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 83
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 27 : Intercommunalités présentes sur les différentes aires d’étude du projet

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 84
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 3b Les autres territoires périphériques


5 - 3 Document d’urbanisme (zonages POS-PLU)
Les territoires communaux limitrophes sont :

5 - 3a Commune de Saint-Maurice-La-Clouère Communes Document d’urbanisme Etat actuel

Gençay Plan Local d’Urbanisme Approuvé


Le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère dispose d’un Plan Local d’Urbanisme approuvé en date du Marnay Carte Communale Approuvé
06 juillet 2000. Un projet de PLU intercommunal regroupant les communes de la nouvelle Communauté de
Gizay Plan Local d’Urbanisme Approuvé
Communes du Civraisien en Poitou est actuellement en élaboration, l’enquête publique devant avoir lieu courant
2017 pour un date d’approbation en 2019. Vernon Plan Local d’Urbanisme Approuvé
Saint-Laurent-de-Jourde Carte Communale Approuvé
En l’état actuel des connaissances et d’après le plan de zonage du PLU encore en vigueur, la zone d’implantation
Brion Règlement National d’Urbanisme -
du projet intègre :
Tableau 43 : Synthèse des documents d’urbanisme régissant les territoires environnant la zone d’implantation
 La zone N, Zone Naturelle : du projet (source : DATAR, 2017)
Dans cette zone sont admises les occupations et utilisations du sol suivantes, si elles respectent les conditions
ci-après :
« Les installations et constructions nécessaires au fonctionnement des réseaux de distribution, de
collecte ou de transport liés aux services publics, ainsi que, dans le secteur Nv, les éoliennes, dans le cadre
de la réglementation spécifique à ces équipements »

Le PLU est en cours de révision. En l’état actuel des connaissances, la zone d’implantation du projet intègre :
 La zone N2, zone naturelle qui énonce que sont autorisés « les constructions et installations nécessaires
aux équipements d’intérêt collectif et services publics dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec
l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière du terrain sur lequel elles sont implantées et
qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et paysagers. »

La zone d’implantation du parc photovoltaïque flottant est compatible avec le Plan Local
d’Urbanisme de Saint-Maurice-La-Clouère actuellement en vigueur.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 85
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 28 : Plan Local d’Urbanisme de Saint-Maurice-La-Clouère actuellement en vigueur

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 86
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 4 Axes de circulation et infrastructures  La zone d’implantation du projet est donc plutôt bien desservie grâce à la RD 13, qui
même si elle est classée en seconde catégorie supporte un trafic important.
Le maillage ferroviaire, routier et fluvial de l’ancienne région Poitou-Charentes en fait un véritable carrefour
logistique européen avec, sur tout le territoire, des pôles de développement capables de stocker, gérer et répartir Définition du trafic
des millions de tonnes de marchandises à travers tout le continent.
D’après la carte des comptages routiers du département de la Vienne de 2015, les infrastructures routières
recensées à proximité de la zone d’implantation du projet supportent les trafics suivants :
La ruralité du territoire d’étude et la dispersion des pôles d’emploi font que les réseaux routier, autoroutier et
ferroviaire sont un enjeu capital pour le territoire. Cela conditionne la vie quotidienne des habitants et les
perspectives de développement.

5 - 4a Le trafic routier
Sur les différentes aires d’étude
Aucune infrastructure autoroutière n’est recensée au sein des aires d’étude du projet. L’Autoroute la plus proche
est localisée au plus près à 23,2 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet. Il s’agit de l’A10 dite
« L’Aquitaine » reliant Paris à Niort.

Les aires d’étude du projet sont également dépourvues de route nationale. La route nationale la plus proche est
localisée à 15,4 km à l’Ouest, il s’agit de la N10 reliant Quatre-Pavés-du-Roi dans les Yvelines à Béhobie en
Espagne.

Une départementale principale traverse l’aire d’étude éloignée, il s’agit de la RD 741 qui passe au plus près à
2,9 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet. Cette route départementale relie les villes de Poitiers
et de Pressac.

D’autres départementales, plus locales, permettent de desservir les villages entre eux. Ainsi au sein des
différentes aires d’étude sont inventoriées :
 La RD 13, reliant Couhé à la RN 147 à hauteur de la commune de Mazerolles, cette infrastructure longe
l’extrémité Nord de la zone d’implantation du projet ;
 La RD 2, reliant la commune d’Anché au département de l’Indre, elle passe au plus près à 2,2 km au
Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet ;
 La RD 167, reliant la RD 2 à la RD 741 à hauteur du bourg de Saint-Maurice-La-Clouère, cette
infrastructure se localise au plus près à 2,9 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet ;
 La RD 1, reliant le département de la Charente au département de l’Indre-et-Loire à travers la Vienne, Figure 65 : Trafic routier à proximité de la zone d’implantation du projet – Localisation du projet : étoile bleue
cette infrastructure passe au plus près à 3,3 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet ; (source : Conseil départemental de la Vienne, 2015)
 La RD 742, reliant la commune de Saint-Maurice-La-Clouère et la commune de Lusignan, cette
infrastructure passe au plus près à 4,3 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet. Par courrier en date du 26 avril 2017, Monsieur STRUY Didier du conseil départemental la Vienne informe rend
compte des informations relatives aux routes départementales situées sur la commune de Saint-Maurice-La-
Clouère.
 Comptages routiers : (tous véhicules et sens confondus)
o RD1 : 790 v/j dont 7% de PL ;
o RD2 : 1340 v/j dont 8% de PL ;
o RD13 : 1500 v/j dont 7% de PL ;
o RD741 : 6500 v/j dont 4% de PL ;
o RD742 2240v/j dont 8% de PL.

Au vu de ces comptages routiers, aucune infrastructure structurante n’est recensée au sein de l’aire
d’étude rapprochée.

Figure 64 : Vue de la RD13 à proximité immédiate de la zone d’implantation du projet (© ATER


Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 87
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 29 : Infrastructures de transports présentes dans les aires d’étude

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 88
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La gare la plus proche du site se situe à 16,6 km au Nord-Ouest sur la commune d’Iteuil.
5 - 4b Le trafic aérien
Aucun aéroport ni aérodrome n’est situé au sein des aires d’étude du projet.

L’aéroport international le plus proche de la zone d’implantation du projet est l’aéroport de Poitiers-Biard, qui
se situe à 25,5 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet (environ 30 minutes par la route). Il s’agit
d’un aéroport ouvert au trafic national et international commercial, régulier ou non, et aux avions privés.
L’aéroport a accueilli 1 088 845 passagers en 2016. Les principaux aéroports internationaux desservis sont les
aéroports britanniques de Londres et Edimbourg ainsi que les aéroports Italiens de Milan et Venise.

A noter que pour accéder à des destinations plus lointaines, il faudra rejoindre l’aéroport international de
Nantes Atlantique, situé à environ 181 km (à vol d’oiseau) au Nord-Ouest de la zone d’implantation
potentielle (ou zone d’implantation du projet) (soit à environ 2 heure et 15 minutes par la route). L’aéroport
de Nantes est le deuxième aéroport le plus important de l’Ouest de la France, après celui de Bordeaux. Sa
fréquentation est en constante augmentation, en effet, en 2016 l’aéroport a vu transiter près de 4,8 millions de
voyageurs.

 La zone d’implantation du projet présente un accès assez aisé depuis les voies aériennes.
En effet, il faut compter 30 minutes pour l’aéroport de Poitiers qui permettra de voyager
notamment en France, au Royaume-Uni et en Italie.

5 - 4c Le trafic ferroviaire
Les expéditions de marchandises représentent 73% du trafic ferroviaire dans l’ancienne région Poitou-
Charentes. Elles restent quasiment stables ces dernières années (4 754 893 tonnes en 2002 contre 4
675 051 tonnes transportées en 1997). La structure des échanges reste la même que ceux par route ; ce sont
les matériaux de construction, les produits agricoles et alimentaires qui sont acheminés par train.

Le réseau du TER dans l’ancienne région a dépassé, en 2014, le cap des 12 000 utilisateurs par jour. Le réseau
propose quotidiennement des voyages à bord de 165 trains et bus desservants 80 gares et points d’arrêts
(source : TER Poitou-Charentes, 2014).

LGV
Aucune Ligne à Grande Vitesse (LGV) n’est présente dans les aires d’études. La plus proche est la ligne Tours-
Paris, localisée au plus près à 114 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet.

La prolongation de la ligne Paris-Tours jusqu’à Bordeaux appelée LGV Sud Europe Atlantique est actuellement
en cours de validation, sa mise en service est prévue pour le 02 juillet 2017. Cette ligne permettra de joindre
Paris à Bordeaux en 2h04. La nouvelle ligne LGV passe au plus près à 21 km à l’Ouest de la zone d’implantation
du projet.

 La nouvelle ligne LGV Sud Europe Atlantique est localisée à 21 km à l’Ouest de la zone
d’implantation du projet.

Autres lignes
Aucune voie ferrée n’est recensée au sein des différentes aires d’étude du projet. Carte 30 : Réseau ferré en Poitou-Charentes - Légende : Etoile Bleue / Localisation de la zone d’implantation
du projet (source : TER Poitou-Charentes, 2016)
Deux lignes passent en revanche à une distance raisonnable du site, il s’agit de :
 La ligne simple électrifiée reliant Poitiers à Limoges, qui passe au plus près à 10,5 km au Nord-Est de la
zone d’implantation du projet ;
 La ligne double électrifiée reliant Poitiers à Bordeaux en passant par Angoulême, qui passe au plus près
à 15,8 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 89
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 4e Réseau et trafic fluvial


Au niveau régional
L’ancienne région Poitou-Charentes possède l'unique port en eaux profondes de la façade atlantique. Sixième
port français (en tonnages échangés), le port de La Rochelle-Pallice est spécialisé dans l'importation de bois
tropicaux et de pâte à papier, ce qui le positionne comme le premier port français d’importation de produits
forestiers. Le port de la Rochelle est également devenu le premier port d’escale de la façade atlantique avec
23 escales et 36 466 passagers en 2011.

Le transport fluvial est également possible dans l’ancienne région Poitou-Charentes grâce aux deux voies
navigables présentes sur le territoire, à savoir : la Sèvre Niortaise qui traverse le Marais Poitevin, et la Charente
qui relie Rochefort à Angoulême.

Au niveau local
Aucun canal en service n’est inventorié au sein des aires d’étude. La voie navigable la plus proche est la Sèvre
Niortaise, localisée au plus près à 76 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet.

La zone d’implantation du projet est principalement accessible grâce aux infrastructures


routières. La gare la plus proche est située à 19 minutes et l’aéroport de Poitiers-Biard à
30 minutes par la route. Une attention particulière devra être apportée à la départementale 13,
jouxtant la zone d’implantation du projet.

L’enjeu est donc faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 90
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La capacité d’accueil d’un poste source dépend de la capacité d’évacuation d’énergie permise par les lignes de
5 - 5 Infrastructures électriques transport qui l’alimentent, des projets de production en attente de raccordement et des équipements déjà en
place sur le poste (transformateur HTA/HTB, jeux de barre).

Une autre solution consiste à se raccorder directement sur le réseau HTA présent à proximité du site, soit sur le
5 - 5a Généralités réseau de transport en créant un poste de transformation à proximité d’un ouvrage de transport. Le choix du
raccordement s’effectuera en concertation avec RTE.
L’électricité n’est pas stockable. Elle est produite, transportée et distribuée au moment de la demande : elle
circule instantanément depuis le lieu où elle est fabriquée jusqu’à l’endroit où elle est consommée, empruntant Schéma décennal 2015 de développement du réseau de transport d’électricité
un réseau de lignes aériennes et souterraines que l’on peut comparer au réseau routier, avec ses autoroutes
(lignes très hautes tensions), ses voies nationales (lignes hautes tension), ses voies secondaires (lignes Le fort développement des énergies
moyennes et basses tensions), et ses échangeurs (les postes de transformation). renouvelables nécessite la création de
nouvelles structures destinées à
Jusqu’à présent, la majorité des moyens de production sont centralisés (nucléaire, thermique classique et l’accueil de cette production. Il génère
hydraulique) et éloignés des centres de consommation. L’électricité produite transite sur les réseaux de très aussi des contraintes de tension haute
haute tension (400 000 et 225 000 V), afin d’être transportée sur de grandes distances. qui nécessitent l’installation de selfs
de compensation.
 Le réseau de grand transport et d’interconnexion conduit l’électricité à l’échelle nationale, voire
européenne car c’est lui qui permet les échanges avec les pays voisins. Grâce à ce réseau, les centres A proximité du site sont prévus des
de production sont mutualisés à l’échelle européenne et peuvent donc se secourir mutuellement en cas travaux concernant la sécurité
de problème. d’alimentation avec la création d’un
poste d’étoilement 90 KV à Laitier
 Le réseau de transport haute tension est à proximité des zones d’utilisation, il assure la répartition de avec une liaison sur le poste de Rom
l’énergie à l’échelle régionale ou départementale. Les postes de transformation assurent la répartition en 2017, ainsi que des travaux
de l’énergie entre les réseaux de niveau de tension différents. concernant le raccordement d’un parc
éolien sur le poste RTE du Laitier en
 Le réseau de distribution : il assure la livraison de l’énergie à la majorité de la clientèle en moyenne 2020.
tension (20 et 15 kV) à partir de poste source, pour les villes, agglomérations, grandes surfaces, usine
puis en basse tension (380 et 220 V) à partir de transformateurs dispersés au plus près des Le schéma régional de raccordement
consommateurs : les particuliers, commerçants, exploitants agricoles, artisans… au réseau des énergies renouvelables
(S3REnR) de l’ancienne région
Comme pour les routes, les ouvrages composant les différents réseaux (lignes, postes de transformation) ont Poitou-Charentes précisera les
des capacités limitées de transit de l’énergie électrique. La présence d’une ligne proche de la localisation nouvelles capacités d’accueil pour ces
géographique d’un projet ne préjuge en rien de la capacité à accepter un transit supplémentaire, qu’il s’agisse groupes de production et les créations
de production ou de consommation. d’ouvrages associées.

5 - 5b Postes sources à proximité


Il n’existe pas de poste source au sein des aires d’étude du projet. Les postes susceptibles d’accueillir la
production du parc photovoltaïque les plus proches sont :

Capacité Capacité
Distance au Puissance Puissance en
réservée aux d’accueil
Postes (hors SNCF) projet EnR déjà file d’attente
EnR au titre réservée au titre
(km) raccordé sur le poste
du S3REnR S3REnR restante
Saint Laurent de Jourde 7,9 NE 25,3 MW 37,2 MW 18 MW 16,6 MW
Papault 17 NO 0,1 MW 0 MW 21 MW 21 MW Carte 31 : Schéma décennal de développement de la région Nouvelle-Aquitaine – Légende : Etoile rouge /
Localisation de la zone d’implantation du projet (source : SDDR, 2017)
Valvidienne 17,7 NE 0 MW 0 MW 0 MW 0 MW
Les Minières 19 O 7 MW 0 MW 9 MW 9 MW
Tableau 44 : Synthèse des postes, raccordements possibles en MW pour le projet
(source : Capareseau.fr, 02/03/2017)  Le Schéma décennal 2016 de développement du réseau prévoit le développement des
énergies renouvelables sur le territoire régional.
Le poste de Saint Laurent de Jourde, le plus proche de la zone d’implantation du projet, possède a priori une
capacité suffisante pour accueillir la production du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère. Ces
données restent cependant à confirmer directement avec le gestionnaire du réseau.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 91
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 32 : Infrastructures du réseau électrique à proximité de la zone d’implantation du projet

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 92
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Schéma Régional de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables (S3REnR)


5 - 6 Activités de tourisme et de loisirs
Pour faire suite à l’approbation du SRCAE, un nouveau schéma de raccordement au réseau des énergies Plusieurs activités de tourisme et de loisirs sont proposées dans les différentes aires d’étude. Elles se
renouvelables (S3REnR) de l’ancienne région Poitou-Charentes a été réalisé et approuvé par arrêté préfectoral concentrent principalement autour des communes de Saint-Maurice-La-Clouère et de Gençay. Il s’agit
le 05 août 2015. Il est basé sur les objectifs fixés par le SRCAE et a été élaboré par le RTE en accord avec les principalement d’un tourisme lié à la découverte patrimoine historique des deux communes, mais aussi naturel
gestionnaires des réseaux publics de distribution d’électricité concernés. Il comporte essentiellement : avec la rivière de la Clouère. A noter également la présence du Futuroscope à 33 km au Nord de la zone
d’implantation du projet.
 Les travaux de développement (détaillés par ouvrages) nécessaires à l’atteinte de ces objectifs, en
distinguant création et renforcement ;
 La capacité d’accueil globale du S3REnR, ainsi que la capacité d’accueil par poste ;
 Le coût prévisionnel des ouvrages à créer (détaillé par ouvrage) ; 5 - 6a Circuits de randonnée
 Le calendrier prévisionnel des études à réaliser et procédures à suivre pour la réalisation des travaux.
Cinq chemins de randonnée sont inventoriés sur les différentes aires d’étude :
Pour rappel, l’objectif fixé par le SRCAE de l’ancienne région Poitou-Charentes est d’atteindre si possible
3 292 MW (scénario 2) ou 2 681 MW (scénario 1) d’énergies renouvelables d’ici 2020, dont 1 418 MWc  Le circuit « Saint-Maurice-La-Clouère – Brion » : il s’agit d’une boucle de petite randonnée, débutant
concernant le photovoltaïque. Lors de la réalisation du schéma en 2013, la production d’énergies au pied de l’Eglise de Saint-Maurice-La-Clouère. Ce sentier permet la découverte de la Clouère et de la
renouvelables en service et en file d’attente en Poitou-Charentes était de 1 430 MW (709 MW en service et commune de Brion. Long de 14 km, le circuit passe au plus près à 800 mètres au Sud-Ouest de la zone
721 MW en file d’attente). Le S3REnR de l’ancienne région proposait une capacité d’accueil permettant le d’implantation du projet ;
raccordement de plus de 1 862 MW.  Le sentier de « Jappe-loup aux ajoncs » : il s’agit d’une boucle de 23 km relient Brion et
Saint-Secondin et passant au plus près à 1,6 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet ;
A proximité du territoire d’étude, seul le poste de Saint Laurent de Jourde fait l’objet de travaux dans le cadre du  Le sentier « entre Belle et Clouère » : il s’agit de deux boucles d’une longueur totale de 21,5 km. La
S3REnR. En effet les deux transformateurs sur ce poste vont passer de 20 MVA à 36 MVA, les travaux vont être randonnée débute à proximité du château médiéval de Gençay et se poursuit autours des deux rivières
effectués entre 2016 et 2017 par la société ENEDIS. de la Belle et de la Clouère. Ce circuit est localisé au plus près à 2,1 km au Sud-Ouest de la zone
d’implantation du projet ;
Au 1er février 2017 la quote-part régionale s’élevait à 42,06 k€/MW.  Le sentier des « Petites Vallées » : cette boucle traverse les bois des petites vallées puis longe la
Clouère. Le sentier est localisé au plus près à 2,8 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet ;
 Le schéma de raccordement au réseau des énergies renouvelables de l’ancienne région  Le sentier « entre Vernon et Chizay » : ce sentier, reliant les deux communes, passe au plus près à
Poitou-Charents (S3REnR) a été approuvé le 05 août 2015 ; 4,1 km au Nord de la zone d’implantation du projet.
 La mutation des transformateurs en 36 MVA est prévue sur le poste de Saint Laurent de
Remarque : Le Sentier « De La Motte à Machecou », recensé par l’office du tourisme du Canton de Gençay,
Jourde. regroupe une partie du circuit de « Saint-Maurice-La-Clouère – Brion » ainsi que le circuit « Des petites vallées »
pour former une boucle de 24 km. Le circuit de « De la Motte à Machecou » n’est pas représenté sur la carte
suivante pour éviter un phénomène de superposition.

PDIPR
Par courrier en date du 30 août 2016, la Direction de l’agriculture, de l’eau et de l’environnement du département
de la Vienne indique que plusieurs chemins de randonnée inscrits au PDIPR sont recensés au sein de la
commune de Saint-Maurice-La-Clouère, le sentier le plus proche passe au plus près à 700 mètres au Sud-Est
de la zone d’implantation du projet.

On notera également que certains circuits touristiques proposés par l’office du tourisme ont également été
inscrits au PDIPR, dont notamment :
 Le sentier des petites vallées ;
 Le sentier entre Belle et Clouère ;
 Le sentier Saint Maurice Brion ;
 Le sentier Jappe-Loup aux ajoncs.

Pour des raisons de clarté, les sentiers touristiques présentés ci-avant conserveront leur figuré initial sur la Carte
33.

Plusieurs possibilités de raccordement s’offrent au projet : raccordement sur un poste existant


ou raccordement sur le réseau HTA présent à proximité du site. Le choix du scénario sera
réalisé en concertation avec les services gestionnaires du réseau.

L’enjeu lié aux infrastructures électriques est modéré.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 93
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 33 : Activités touristiques inventoriées sur les différentes aires d’étude

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 94
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 67 : Illustration d’activités touristiques présentes au sein des aires d’étude (© ATER Environnement,
2017)

Hébergements
Plusieurs établissements touristiques sont présents dans l’aire d’étude éloignée du projet. Ci-dessous sont listés
quelques établissements à titre d’exemple :
 Les chambres d’hôtes au lieu-dit « Les Coudres », localisées à 2,3 km au Sud-Ouest de la zone
d’implantation du projet ;
 Le gîte « Au moulin de Brossac », localisé à 2,4 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet ;
 Le gîte « La Bergerie », localisé à 3,4 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet ;
 La « Maison Familial Rurale », localisée à 3,8 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet ;
 L’Hôtel « Le Vieux Château », localisé à 4 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet.

Figure 66 : Illustration de panneaux de randonnées présents au sein des aires d’étude (© ATER
Environnement, 2017)

5 - 6b Tourisme
Plusieurs activités touristiques sont présentes dans les différentes aires d’étude du projet :

 Aire d’étude rapprochée : Le territoire est modérément touristique ; les pôles d’attrait se concentrant autour des
o En l’état actuel de nos connaissances, aucun site touristique n’est recensé au sein de cette aire communes de Saint-Maurice-La-Clouère et Gençay ainsi que le long de la rivière de la
d’étude. Clouère.
 Aire d’étude éloignée :
o Le château de l’Audonnière et son parc traversé par un canal alimenté par la rivière Clouère et
planté d’arbres aux essences rares. Le château est situé sur le territoire communal de Saint-
Deux chemins de randonnées proposés par l’office du tourisme sont recensés dans l’aire
Maurice-La-Clouère à environ 2,8 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet ; d’étude rapprochée. Le plus proche est le circuit « Saint-Maurice-La-Clouère – Brion », qui
o L’espace Allard, maison bourgeoise reconvertie en bibliothèque et galerie d’exposition situé à passe au plus près à 800 mètres au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet. On notera
3,4 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet ; également que le chemin de randonnée inscrit au PDIPR le plus proche est localisé à
o Les Jardins des Cosses, localisés sur le territoire de Saint-Maurice-La-Clouère. Cette zone 700 mètres au Sud-Est de la zone d’implantation du projet.
humide réhabilitée permet la découverte d’oiseaux, d’amphibiens, et d’insectes en tout genre.
Les jardins sont localisés entre le bourg de Gençay et celui de Saint-Maurice-La-Clouère à
environ 3,5 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet ; Les activités touristiques et culturelles les plus proches sont localisées au sein du bourg de
o La piscine municipale de Gençay, localisé à 3,7 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet ; Saint-Maurice-La-Clouère, à plus de deux kilomètres de la zone de la zone d’implantation du
o La base de loisirs Latitudes Nordique, localisée à 3,9 km au Sud-Est de la zone d’implantation projet.
du projet sur le territoire communal de Brion. Cette base de loisirs permet de découvrir l’univers
de l’attelage à chiens et du monde trappeur ; L’enjeu est donc faible.
o Le cinéma de Gençay, localisé à 4,1 km à l’Ouest de la zone d’implantation du projet.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 95
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 AOC - AOP :
5 - 7 Les signes d’identification de la qualité et de l’origine  Beurre Charentes-Poitou ;
 Beurre des Charentes ;
L’Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) est le signe traditionnel de qualité haute gamme. L’AOC est définie  Beurre des Deux-Sèvres ;
pour une aire géographique de production et des conditions de production et d’agrément.  Chabichou du Poitou.
L’Appellation d’Origine Protégée (AOP) est la transposition au niveau européen de l’AOC française pour les
produits laitiers et agroalimentaires (hors viticulture).

Par ailleurs, l’Union Européenne s’est dotée d’une réglementation en faveur des produits agroalimentaires autres
que les vins et eaux-de-vie. Cette réglementation définit les Indications Géographiques Protégées (IGP) pour
assurer la protection d’une dénomination géographique de produits agricoles et/ou agro-alimentaires dont les
caractéristiques et spécificités sont liées au terroir, au bassin de production, au savoir-faire.

D’après les données de l’INAO (source : inao.gouv.fr, Mai 2017), la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est
située dans plusieurs aires géographiques :
 IGP :
 Agneau du Poitou-Charentes ;
 Jambon de Bayonne ;
 Porc du Limousin ;
 Porc du Sud-Ouest ;
 Val de Loire Allier blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Allier primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Cher blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Cher primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Indre blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Indre-et-Loire blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Indre-et-Loire primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Loir-et-Cher blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Loir-et-Cher blanc primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Loire-Atlantique blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Loire-Atlantique primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Loiret blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Loiret primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Maine-et-Loire blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Maine-et-Loire primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Marches de Bretagne blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Marches de Bretagne primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Nièvre blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Nièvre primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Pays de Retz blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Pays de Retz primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Sarthe blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Sarthe primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Vendée primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
 Val de Loire Vendée blanc, gris, rosé, rouge ; La commune d’accueil du projet intègre 124 IGP et quatre AOC – AOP. Cela ne constitue
 Val de Loire Vienne blanc, gris, rosé, rouge ; cependant pas une contrainte au développement du projet.
 Val de Loire Vienne primeur ou nouveau blanc, gris, rosé, rouge ;
L’enjeu est faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 96
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 8 Risques identifiés Inondation


Définition
L’information préventive sur les risques majeurs naturels et technologiques est essentielle pour renseigner la Une inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau.
population sur ces risques dans le département mais aussi sur les mesures de sauvegarde mises en œuvre par
les pouvoirs publics. On distingue trois types d’inondations :
 La montée lente des eaux par débordement d’un cours d’eau ou remontée de la nappe phréatique,
Le droit à cette information, institué en France par la loi du 22 juillet 1987 et inscrit à présent dans le Code de  La formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes,
l’Environnement, a conduit à la rédaction dans le département de la Vienne d’un Dossier Départemental des  Le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant
Risques Majeurs (DDRM) datant du 25 juin 2012. C’est sur ce dernier que cette étude se basera. l’infiltration des précipitations.

 A noter que l’arrêté du 25 juin 2012 fixant la liste des communes concernées par un ou Sur le territoire d’étude
plusieurs risques majeurs, indique que le territoire d’accueil du projet est concerné par Inondation par remontée de nappe
plusieurs risques naturels. La zone d‘implantation du projet possède une sensibilité au phénomène d’inondation par remontée de nappe
variant de moyenne à la présence de nappe affleurante (source : inondationsnappes.fr). En toute logique ce sont
les secteurs localisés à proximité du cours d’eau de la Ménophe qui sont les plus sensibles aux phénomènes de
Risques naturels Risques technologiques remontée de nappe. Globalement la sensibilité de la zone d’implantation est élevée, à relativiser au vu du type
Cavité et Feux de projet mis en place (parc photovoltaïque flottant).
Commune Inondation de Risque
Argiles MvT de Séisme de Tempête Barrage TMD Nucléaire
plaine industriel
terrain forêt
Saint-Maurice-La-Clouère AZI de la Clouère X Modéré X X
Tableau 45 : Synthèse des risques majeurs sur le territoire d’implantation du parc photovoltaïque de Saint-
Maurice-La-Clouère (Source : DDRM 86, 2012)

5 - 8a Risques naturels
Arrêtés de catastrophes naturelles
La commune envisagée pour l’accueil du parc photovoltaïque a fait l'objet d’arrêtés de catastrophes naturelles
(source : prim.net, 2017) pour cause de :

Commune Nature de la catastrophe naturelle Date arrêté

11/01/1983
15/07/1985
Inondations et coulées de boue
02/02/1994
06/02/1995
17/12/1997
Saint-Maurice- 19/03/1999
La-Clouère Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à
25/08/2004
la réhydratation des sols
20/02/2008
11/07/2012
29/12/1999
Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain Carte 34 : Sensibilité de la zone d’implantation du projet aux phénomènes d'inondations par remontées de
01/03/2010
nappe (source : inondationsnappes.fr, 2017)
Tableau 46 : Inventaires des arrêtés de catastrophes naturelles (source : prim.net, mai 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 97
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Inondation par débordement de cours d’eau Mouvements de terrain


La commune de Saint-Maurice-La-Clouère est soumise au risque inondation en raison de la présence de la
Clouère sur son territoire. Le territoire communal ne dispose pas de PPRi, en revanche le territoire communal Définition
intègre le zonage de l’Atlas des Zones Inondables (AZI) de la Clouère approuvé le 21/01/2008. Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-
sol, d'origine naturelle ou anthropique. Les volumes en jeux sont compris entre quelques mètres cubes et
L’actuel zonage des secteurs inondables concerne les terrains à proximité immédiate de la rivière La Clouère. quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très
La zone d’implantation étant localisée à 1 500 mètres des berges de la Clouère, le risque d’inondation par rapides (quelques centaines de mètres par jour).
débordement de cours d’eau est faible.
Sur le territoire d’étude
D’après la mairie de Saint-Maurice-La-Clouère, la zone d’implantation et plus généralement l’ensemble du Relatif à la présence de cavités : aucune cavité n’est localisée sur le territoire communal de Saint-Maurice-La-
ruisseau de le Ménophe n’intègrent pas le zonage réglementaire de l’AZI de la Clouère (source : email du Clouère. La cavité la plus proche est celle de la Grotte de la Baumière (POCAW0010826), située sur le territoire
26/04/2017). communal de Brion. Elle est localisée à 3,8 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation du projet.

 La commune de Saint-Maurice-La-Clouère intègre le zonage de l’Atlas des Zones Relatif à l’aléa retrait et gonflement des argiles :
Les variations de la quantité d'eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide)
Inondables de la Clouère. La zone d’implantation du projet, de par son éloignement de
et des tassements (période sèche) et peuvent avoir des conséquences importantes sur les bâtiments à
ce cours d’eau, n’est pas concernée ; fondations superficielles.
 La zone d’implantation du projet a une sensibilité élevée aux phénomènes d’inondations
par remontée de nappe, mais sans conséquence au vu du type de projet mis en place La commune de Saint-Maurice-La-Clouère est concernée par le risque majeur lié au retrait et au gonflement des
argiles d’après le DDRM de la Vienne, et a fait l'objet de cinq arrêtés de catastrophes naturelles consécutifs au
(photovoltaïque flottant).
retrait et gonflement des argiles, dont le dernier en date du 11 juillet 2012. Plus localement, La zone
d’implantation du projet est soumise à un aléa des argiles allant de faible à fort.

Carte 35 : Aléa retrait-gonflement des argiles au droit de la zone d’implantation du projet (source : BRGM,
2017)

 La zone d’implantation du projet est soumise à un aléa de retrait et gonflement des


argiles allant de faible à fort ;
 Aucune cavité n’est recensée sur le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 98
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Feux de forêt Le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère n’est pas concerné par le risque de feux de forêt d’après le
DDRM de la Vienne. En effet, la commune ne compte pas d’importants boisements. Le massif forestier à risque
Définition le plus proche est localisé sur la commune de Saint-Laurent-de-Jourdes à environ 6 km au Nord-Ouest de la
Les feux de forêts sont des incendies qui se déclarent et se propagent sur une surface d’au moins un demi- zone d’implantation du projet. Il s’agit de la Forêt de Verrières.
hectare de forêt, de lande, de maquis, ou de garrigue.
Pour se déclencher et progresser, le feu a besoin des trois conditions suivantes :  La commune de Saint-Maurice-La-Clouère n’est pas concernée par le risque majeur de
 Une source de chaleur (flamme, étincelle) : très souvent l’homme est à l’origine des feux de forêts par
feu de forêt d’après Le DDRM de la Vienne ;
imprudence (travaux agricoles et forestiers, cigarettes, barbecue, dépôts d’ordures...), accident ou
malveillance,  En revanche, de par sa situation climatique, le risque de feu de forêt reste probable pour
 Un apport d’oxygène : le vent active la combustion, l’ensemble du département de la Vienne, même s’il peut être considéré comme faible à
 Un combustible (végétation) : le risque de feu est lié à différents paramètres : sécheresse, état l’échelle de la zone d’implantation du projet.
d’entretien de la forêt, composition des différentes strates de végétation, essences forestières
constituant les peuplements, relief, etc.
Risque sismique
Sur le territoire d’étude Définition
Un séisme est une fracturation brutale des roches en
profondeur créant des failles dans le sol et parfois en
surface, et se traduisant par des vibrations du sol transmises
aux bâtiments. Les dégâts observés sont fonction de
l’amplitude, de la durée et de la fréquence des vibrations.
Le séisme est le risque naturel majeur qui cause le plus de
dégâts.

Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau


zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones
de sismicité croissante en fonction de la probabilité
d’occurrence des séismes (source : planseisme.fr).

Sur le territoire d’étude


L’actuel zonage sismique classe le territoire d’accueil du
projet en zone de sismicité 3 (modérée).
Le secteur doit intégrer des règles de construction
parasismiques qui sont applicables aux nouveaux bâtiments
et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières.

Carte 37 : Zones sismiques en Poitou-Charentes –


Légende : Etoile bleue / localisation de la zone
d’implantation du projet (source : planseisme.fr, 2016)

 La commune de Saint-Maurice-La-Clouère est soumise à un risque sismique modéré (3).

Tempête
Définition
L'atmosphère est un mélange de gaz et de vapeur d'eau, répartie en couches concentriques autour de la Terre.
Trois paramètres principaux caractérisent l'état de l'atmosphère :
 La pression : les zones de basses pressions sont appelées dépressions celles où les pressions sont
élevées, anticyclones ;
 La température ;
 Le taux d'humidité : une tempête correspond à l'évolution d'une perturbation atmosphérique ou
dépression où se confrontent deux masses d'air aux caractéristiques bien distinctes (température –
humidité).
Carte 36 : Carte des principaux massifs forestiers soumis au risque d’incendie dans le département de la
Vienne – Légende : Etoile bleue / localisation du site (source : DDRM 86, 2012) Cette confrontation engendre un gradient de pression très élevé, à l'origine de vents violents et/ou de
précipitations intenses. On parle de tempêtes pour des vents moyens supérieurs à 89 km/h (degré 10 de l'échelle
de Beaufort qui en comporte 12).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 99
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Les tempêtes d'hiver sont fréquentes en Europe, car les océans sont encore chauds et l'air polaire déjà froid.  les industries chimiques produisent des produits chimiques de base, des produits destinés à
Venant de l'Atlantique, elles traversent généralement la France en trois jours, du Sud-Ouest au Nord-Est, leur l'agroalimentaire (notamment les engrais), les produits pharmaceutiques et de consommation courante
vitesse de déplacement étant de l'ordre de 50 km/h. (eau de javel, etc.) ;
 les industries pétrochimiques produisent l'ensemble des produits dérivés du pétrole (essences,
En France, ce sont en moyenne chaque année quinze tempêtes qui affectent nos côtes, dont une à deux peuvent goudrons, gaz de pétrole liquéfié).
être qualifiées de " fortes " selon les critères utilisés par Météo-France. Le risque tempête intéresse plus
spécialement le quart Nord-Ouest du territoire métropolitain et la façade atlantique dans sa totalité, les tempêtes Tous ces établissements sont des établissements fixes qui produisent, utilisent ou stockent des produits
survenues en décembre 1999 ont souligné qu'aucune partie du territoire n’est à l’abri du phénomène. répertoriés dans une nomenclature spécifique.

Sur le territoire d’étude Sur le territoire d’étude


Le DDRM de la Vienne stipule que l’ensemble du département et de l’ancienne région Poitou-Charentes est Le département de la Vienne compte 2 établissements concernés par la directive « SEVESO Seuil Haut AS ».
concerné par le risque tempête du fait de sa position en façade atlantique. Le site le plus proche est le dépôt de produits pétroliers PICOTY SA, localisé sur le territoire communal de
Chasseneuil-du-Poitou, à 31 km au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet.
 Le Dossier Départemental des Risques Majeurs de la Vienne stipule que l’ensemble du
Le département compte également 6 installations classées « Seveso Seuil Bas (SB) ». Le site le plus proche est
département est concerné par le risque tempête.
la coopérative agricole TERRENA POITOU sur la commune de Jardes à 21,3 km au Nord-Est de la zone
d‘implantation du projet.
Foudre
Relatif aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le territoire communal de Saint-
Définition
Maurice-La-Clouère compte 5 établissements actuellement en service ou dont l’activité n’est pas confirmée.
Pour définir l’activité orageuse d’un secteur, il est fait référence à la densité de
foudroiement qui correspond au nombre d'impact foudre par an et par km 2
dans une région. ICPE Etat d’activité Distance à la ZIP
GSM Secteur Centre, industries extractives En activité 100 m à l’Est
Sur le territoire d’étude Laiterie du vieux château ; Réfrigération et stockage de lait Incertaine 3,9 km à l’Ouest
Le climat global du département est moyennement orageux (densité de
foudroiement de 20, ce qui équivaut à la moyenne nationale de 20). Barré Jacques, négociant en combustibles Incertaine 4,1 km à l’Ouest
THOMAS Charles, maréchal ; Dépôt de Gaz Combustible Liquide Incertaine Inconnue
ETS A. BRUNET ; Dépôt de Liquide Inflammables 40 000 L N°255-3 Incertaine Inconnue
Tableau 47 : Liste des ICPE dans la commune d’accueil du projet (source : Basias, ICPE, Avril 2017)
Carte 38 : Densité de foudroiement / Légende : Etoile bleue – localisation du
site (source : citel, 2014)  Aucun établissement SEVESO « seuil haut » ou « seuil bas » ne se trouve dans les aires
d’étude ;
 La densité de foudroiement du site de Saint-Maurice-La-Clouère est équivalente à celle  La zone d’implantation du projet se trouve à proximité immédiate d’un établissement
de la moyenne nationale. Le risque foudre est donc modéré. ICPE. Il s’agit de la carrière GSM.

Risque transport de matières dangereuses (TMD)


5 - 8b Risques « technologiques » Définition
Le risque de transport de matières dangereuses, ou risque TMD est consécutif à un accident se produisant lors
Risques industriels du transport, par voie routière, ferroviaire, aérienne, d’eau ou par canalisation, de matières dangereuses.
On distingue deux types d’accidents impliquant un véhicule transportant des marchandises dangereuses :
Définition  accident de type « C » (comme circulation) ; ce sont les accidents de circulation au cours desquels la
Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des marchandise dangereuse n’a pas ou a été peu libérée.
conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou  accident de type « M » (comme marchandise dangereuse) ; ceux-ci sont caractérisés soit par :
l'environnement malgré les mesures de prévention et de protection prises.  des blessures imputables à la marchandise dangereuse (intoxications, brûlures, malaises,…) ;
 un épandage de la marchandise supérieur à 100 litres (citernes, bouteilles, fûts, bidons, …) ;
Ce risque peut se développer dans chaque établissement mettant en jeu des produits ou des procédés  une fuite de gaz, quel qu’en soit le volume ;
dangereux. Afin d’en limiter la survenue et les conséquences, les établissements les plus dangereux sont soumis  une explosion ou un incendie du chargement de marchandises dangereuses ou d’une partie
à une réglementation stricte et à des contrôles réguliers. de ce chargement.
Trois types d’effets sont susceptibles d’être générés par les installations industrielles : Il peut entraîner des conséquences graves pour la population, les biens et/ou l’environnement. Les accidents de
 L’incendie : incendie par inflammation d’un produit au contact d’un autre, d’une flamme ou d’un point TMD, très graves pour les personnes, sont peu fréquents.
chaud, avec risque de brulures et d’asphyxie ;
 L’explosion : explosion par mélange entre certains produits, libération brutale de gaz avec risque de
traumatismes directs ou par propagation de l’onde de choc ;
 La dispersion : dispersion dans l’air, l’eau ou le sol de produits dangereux avec toxicité par inhalation,
ingestion ou contact ;
 L’inondation : rupture de bassins de rétention.
Les générateurs de risques sont regroupés en deux familles :

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 100
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Sur le territoire d’étude Risque nucléaire


D’après le DDRM de la Vienne, le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère est concerné par le risque
TMD par voie routière. Plusieurs infrastructures routières concernées par le TMD traversent la commune, Définition
notamment la RD 2, RD 142 et la RD 741. Le risque nucléaire provient d’accidents conduisant à un rejet d’éléments radioactifs à l’extérieur des conteneurs
et enceintes prévus pour les contenir. Les accidents peuvent survenir :
A l’échelle de la zone d’implantation du projet le risque TMD reste cependant faible étant donné que les  Lors d’accidents de transport, car des sources radioactives intenses sont quotidiennement
infrastructures routières concernées par ce risque sont localisées à plus de 2 km de la zone d’implantation du transportées par route, rail, voire avion (aiguilles à usage médical contenant de l’iridium 192 par
projet. exemple) ;
 Lors d’utilisations médicales ou industrielles de radioéléments, tels les appareils de contrôle des
soudures (gammagraphes) ;
 En cas de dysfonctionnement grave sur une installation nucléaire industrielle et particulièrement
sur une centrale électronucléaire.

Sur le territoire d’étude


Le département de la Vienne compte un Centre Nucléaire de Production d’Electricité (CNPE), localisé au sein
de la commune de Civaux sur la rive gauche de la Vienne. Toutes les communes situées à moins de 10 km du
centre nucléaire bénéficient d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI) qui prévoit, en complément du plan
d’urgence interne de l’exploitant EDF, les mesures à prendre et les moyens à mettre en œuvre pour faire face
aux risques nucléaires.

La commune de Saint-Maurice-La-Clouère se situe en limite des communes intégrant le PPI du CNPN de Civaux,
ainsi la commune voisine de Saint-Laurent-de-Jourdes est concernée. La zone d’implantation du projet est
localisée à 16,9 km au Sud-Ouest du CNPN de Civaux.

Carte 39 : Délimitation du risque TMD dans le département de la Vienne – Légende : Etoile bleue / localisation
de la zone d’implantation du projet (source : DDRM 86, 2012)
Carte 40 : Délimitation des communes de la Vienne intégrant le PPI du CNPN de Civaux – Légende : Etoile
 La commune de Saint-Maurice-La-Clouère est concernée par le risque TMD par voie bleue / localisation de la zone d’implantation du projet (source : DDRM 86, 2012)
routière ;
 La zone d’implantation, de par son éloignement des infrastructures routières concernées  Même si la commune d’accueil du projet n’intègre pas le PPI du centre nucléaire de
par le risque TMD, est soumise à un risque faible. Civaux, le risque nucléaire reste plutôt modéré étant donné la faible distance séparant
la zone d’implantation du projet et le centre nucléaire (16,9 km).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 101
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Risque rupture de barrage


Définition
Un barrage est une installation située sur un cours d’eau et servant à retenir l’eau de celui-ci. Il existe plusieurs
catégories de barrage, allant de A à D, A représentant les barrages présentant le plus fort danger potentiel. Une
étude de danger doit être réalisée pour les barrages de classe A et B (arrêté du 12 juin 2008).

En cas de rupture, il se produit un phénomène appelé « onde de submersion », qui correspond à une élévation
brutale du niveau de l’eau à l’aval, et entraînant d’importants dégâts. Ceux-ci peuvent être de trois natures :
 Conséquences humaines : morts par noyades, blessés ;
 Conséquences matérielles : destruction ou détérioration de biens (habitations, ouvrages, bétail,
culture) ;
 Conséquences environnementales : destruction de la faune et la flore environnante, dépôt de déchets,
boues, etc. Ces dégâts peuvent aller jusqu’à un accident technologique si une industrie est présente
dans la vallée submergée.

Sur le territoire d’étude


Le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère n’est pas concerné par le risque de rupture de barrage
d’après le DDRM de la Vienne.
Le territoire communal de Saint-Maurice-La-Clouère est soumis à plusieurs risques majeurs :

 Le risque inondation par débordement de cours d’eau avec la traversée de la Clouère qui
est concernée par un Atlas des Zones Inondables, mais qui n’est cependant pas dotée
d’un PPRi. La zone d’implantation du projet n’est en revanche pas concernée par le
zonage de l’AZI. Concernant le risque d’inondation par remontée de nappe, la zone
d’implantation du projet présente une sensibilité plutôt forte au phénomène. Les risques
inhérents aux phénomènes d’inondation restent toutefois à relativiser étant donné que le
projet de parc photovoltaïque sera flottant ;
 La commune d’accueil du projet est également soumise au risque majeur lié au retrait et
au gonflement des argiles d’après le DDRM de la Vienne, la zone d’implantation du projet
est soumise à un aléa des argiles allant de faible à fort ;
 Aucune cavité n’est recensée au droit de la zone d’implantation du projet, la cavité la plus
proche est localisée à 3,8 km au Sud-Ouest de la zone d’implantation ;
 La commune de Saint-Maurice-La-Clouère est soumise à un risque sismique modéré
(zonage 3) ;
 Concernant les autres risques naturels, la zone d’implantation du projet est soumise à un
risque tempête et de feu de forêt faible.

D’autre part, la commune d’accueil du projet est soumise à plusieurs risques technologiques :
 Tout d’abord le risque TMD dû à la présence de trois infrastructures routières (RD 2,
RD 142 et la RD 741) traversant la commune. La zone d’implantation du projet est localisée
à plus de 2 km de l’infrastructure la plus proche, le risque est donc faible ;
 Concernant le risque nucléaire, la centrale nucléaire de Civaux est localisée à 16,9 km de
la zone d’implantation du projet. Même si la commune de Saint-Maurice-La-Clouère
n’intègre par le Plan Particulier d’Intervention du site de Civaux, le risque nucléaire existe ;
 A noter que le site SEVESO le plus proche se situe à 21,3 km de la zone d’implantation
Carte 41 : Inventaire des ouvrages hydrauliques dans le département de la Vienne – Légende : Etoile bleue / du projet ;
localisation de la zone d’implantation du projet (source : DDRM 86, 2012)  Concernant la présence d’ICPE, la zone d’implantation est située sur le terrain d’une
ancienne carrière et à proximité immédiate de la carrière GSM qui est toujours en activité.
 Le risque de rupture de barrage peut être considéré comme faible.

Remarque : le site projeté n’est pas soumis au risque minier ni au risque rupture de digue. L’enjeu est modéré.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 102
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 9 Servitudes d’utilité publique / Contraintes techniques Servitudes incendie


Dans son courrier réponse du 25 novembre 2017, le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la
Lors de projets de parcs photovoltaïques, les servitudes prises en compte habituellement sont celles dites Vienne donne les prescriptions suivantes pour l’implantation d’un parc photovoltaïque :
« classiques », comme par exemple les servitudes routières, les captages, les risques, l’archéologie, etc.
 « Accessibilité :
o Une voie d’accès au site d’une largeur de 5 mètres, sera réalisée, stabilisée et débroussaillée
de part et d’autre sur une largeur de 10 mètres.
5 - 9a Les réseaux o A l’intérieur du site, des voies de circulation permettront :
 De quadriller le site (rocades et pénétrantes) ;
 D’accéder en permanence à chaque construction (locaux onduleurs, transformateurs,
Réseau électrique poste de livraison, locaux techniques) ;
Relatif à RTE et ENEDIS, un courrier de consultation a été envoyé le 18/04/2017 par le bureau d’études ATER  D’accéder aux points d’eau incendie contribuant à la DECI (PI et/ou réserve d’eau) ;
Environnement. A la date de dépôt du présent dossier, aucune réponse de la part de ces deux gestionnaires de  D’atteindre à moins de 100 mètres tous les aménagements techniques.
réseaux n’a été réceptionnée. o Ces voies répondront aux caractéristiques suivantes :
 Largeur : 3 mètres ;
 Force portante calculée pour un véhicule de 160 kN avec un maximum de 90 kW par
Réseaux de transport de matières essieu, ceux-ci étant distants de 3,60 mètres au minimum ;
Par courrier en date du 25 avril 2017, Pierrette SOULAT du gestionnaire de réseau GRTgaz, indique  Rayon intérieur minimal : 11 mètres ;
que : « GRTgaz – Pole Exploitation Centre Atlantique ne possède aucun ouvrage de transport de gaz sur le  Surlargeur de S=15/R dans les virages de rayon intérieur : R < à 50 mètres ;
territoire de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère. »  Hauteur libre : 3,50 mètres ;
 Pente < à 15 %.
o Les voies en impasse, de plus de 60 mètres, seront aménagées d’aires de retournement.
o Une voie périphérique externe au site permettra un accès continu des moyens de lutte à
5 - 9b Les servitudes d’utilité publique l’interface, entre le site et l’environnement ou le tiers.
o Le débroussaillement devra être réalisé sur un périmètre de 50 mètres autour du par cet des
installations dans la mesure où elles se situent à moins de 200 mètres d’un espace sensible
Servitude radioélectrique (forêt, lande, maquis ou garrigue).
Selon l’Agence Nationale des Fréquences (source : servitudes.anfr.fr, Avril 2017), aucune servitude de protection o Il conviendra de :
de type PT1*, PT2** et PT2LH*** contre les obstacles pour une liaison hertzienne ne concerne la commune de  Détruire la végétation herbacée et arbustive au ras du sol ;
Saint-Maurice-La-Clouère.  Elaguer les arbres conservés jusqu’à une hauteur minimales de 2 mètres ;
 Enlever les bois morts,
PT1* : Servitudes pour la protection des réceptions radioélectriques contre les perturbations électromagnétiques  Enlever les branches surplombant le toit de toute installation.
PT2** : Servitudes pour la protection des centres radioélectriques contre les obstacles  La défense extérieure contre l’incendie :
PT2LH*** : Servitudes de protection contre les obstacles pour une liaison hertzienne o Afin de considérer le risque incendie lié essentiellement à l’environnement du site, un point d’eau
incendie normalisé sera implanté à moins de 200 mètres du projet de parc photovoltaïque et des
D’après le site internet https://carte-fh.lafibre.info/ qui recense les faisceaux hertziens utilisés par les opérateurs risques à défendre. Si la protection incendie n’est pas réalisable au moyen au moyen d’un
de télécommunication, la zone d’implantation n’est survolée par aucun faisceau hertzien de ce type. hydratant, elle devra être assurée par une réserve d’eau d’une capacité de 120 m 3 ;
o Les aménagements du point d’eau incendie seront conformes au règlement départemental de
défense extérieure contre l’incendie, approuvé par l’arrêté préfectoral en date du 1 er juillet 2016.
 Les installations techniques du parc :
o Prévoir l’enfouissement des câbles d’alimentation ;
o Isoler le poste de livraison, le local onduleur, ainsi que les installations présentant des risques
importants d’incendie par des parois coupe-feu de degré 2 heures ;
o Mettre sous rétention les postes transformateurs ;
o Installer une coupure générale électrique unique pour l’ensemble du site. Cette coupure devra
être visible et identifiée par la mention « coupure réseau photovoltaïque – Attention panneaux
encore sous tension » en lettres blanches sur fond rouge ;
o Installer dans les locaux onduleurs et postes de livraison, des extincteurs portatifs appropriés
aux risque ;
o Afficher en lettre blanches sur fond rouge les consignes de sécurité, les dangers de l’installation
et le numéro de téléphone à composer en cas de danger ;
o Placer un extincteur portatif à CO2, dans chaque local technique ainsi que dans le bocal
collecteur et des extincteurs appropriés aux risques sur le site. »

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 103
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 29 : Servitudes présentes sur la zone d’implantation du projet

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 104
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 9c Autres servitudes
La synthèse des autres servitudes déjà évoquées précédemment dans ce chapitre est énoncée dans le tableau
suivant.

Servitudes Conformité ou Contraintes


La RD 13 qui longe la zone d’implantation du projet supporte un trafic moyen
Domaine public routier de 1 500 véhicules par jour, cette infrastructure routière est de ce fait non-
structurante.
Par courrier en date du 30 août 2016, la Direction de l’agriculture, de l’eau et
de l’environnement du département de la Vienne indique que plusieurs
Itinéraire de Promenade et
chemins de randonnée inscrits au PDIPR sont recensés au sein de la
de Randonnée
commune de Saint-Maurice-La-Clouère, le sentier le plus proche passe au
plus près à 700 mètres au Sud-Est de la zone d’implantation du projet.
Aucun monument historique inscrit ou classé ne se trouve au sein de l’aire
d’étude rapprochée. Le plus proche est localisé au sein de la commune de
Patrimoine historique
Saint-Maurice-La-Clouère à 3,5 km au Sud-Ouest (monument classé –
Eglise Saint-Maurice).
Par courrier en date du 24 avril 2017, Patrick Jarry de l’ARS de la Vienne,
Captage d’eau potable informe que : « la zone choisie n’empiète sur aucun périmètre de protection
de captage d’eau potable ».
Relatif à la DRAC, un courrier de consultation a été envoyé le 18/04/2017
Vestiges archéologiques par le bureau d’études ATER Environnement. A la date de dépôt du présent
dossier, aucune réponse de la part de la DRAC n’a été réceptionnée.
Tableau 48 : Synthèse des servitudes et contraintes évoquée dans les chapitres précédents – ZIP : Zone
d’Implantation du Projet

Aucune contrainte majeure ne grève donc la zone d’implantation du projet.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 105
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 La densité d’infirmiers est inférieure aux moyennes régionale et nationale.


5 - 10 Santé
Les données sur la thématique santé sont issues du Tableau de bord santé-social des pays et communautés
L’offre hospitalière
d’agglomération de l’ex-région Poitou-Charentes 2016 (Pays Civraisien), mis en œuvre par l’ORS (Observatoire Localisation
Régional de la Santé) de l’ancienne région Poitou-Charentes et complété par les Statistiques et Indicateurs de Au 1er janvier 2015, 127 établissements de santé publics (113 centres hospitaliers, 9 établissements de luttes
la Santé et du Social en France (STATISS). contre les maladies mentales et 5 unités du service public) et 265 établissements du secteur privé ont été
recensés en région Nouvelle-Aquitaine, ce qui représente un total de 392 établissements, dont 51 dotés d’une
maternité.
5 - 10a Equipements Relatif au territoire d’étude, le site apparaît comme n’étant pas à proximité des offres hospitalières. Le centre
hospitalier le plus proche est situé sur le territoire communal de Lusignan, soit à environ 26 min de la zone
Les médecins généralistes et spécialistes libéraux d’implantation du projet, pour des soins plus spécifiques le CHU le plus proche se trouve à Poitiers soit à environ
32 minutes de la zone d’implantation du projet.
En 2016, 26 médecins généralistes libéraux exerçaient dans le Pays Civraisien, ce qui, rapporté au nombre de
médecins par habitant et calculé au niveau régional, correspond à une valeur de 105 médecins pour
100 000 habitants, contre une valeur de 87,6 médecins pour l’ancienne région et de 105 pour le territoire national.

Concernant l’âge des médecins en 2016, on notera que pour le Pays Civraisien 51,7% des médecins ont plus
de 55 ans contre 52,4% pour la moyenne régionale et 49% pour la moyenne nationale.

 L’offre de médecins généralistes est supérieure à la moyenne régionale et équivalente à


la moyenne nationale.
 Les médecins sont en général plus jeunes que la moyenne régionale mais plus vieux que
la moyenne nationale.

Les autres professions libérales


Début 2016, les effectifs et valeurs des pédiatres, gynécologues, psychiatres, ophtalmologues, masseurs-
kinésithérapeutes, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des pharmaciens étaient les suivantes :

Spécialistes libéraux Effectif Pays Civraisien Valeur Pays Civraisien Valeur ancienne région
Pédiatres 0 0 11,7
Gynécologues 0 0 13,4
Psychiatres 0 0 4,5
Ophtalmologues 0 0 5,9
Kinésithérapeutes 26 94,1 75,8
Chirurgiens-dentistes 9 32,6 45,4
Sages-femmes 5 102 40,8
Pharmaciens 16 57,9 46,6
Tableau 49 : Effectifs et valeurs des médecins spécialistes dans le Pays Civraisien (source : Tableau de Bord
santé-social des Pays et Communautés d’agglomération de Poitou-Charentes, partie Pays Civraisien, 2016)

 De nombreuses spécialités médicales ne sont pas représentées au sein du Pays Civraisien.


 En revanche le Pays Civraisien est mieux doté que l’ancienne région Poitou-Charentes en Carte 42 : Principaux établissements de soins du département de la Vienne - Légende : Etoile jaune /
ce qui concerne les kinésithérapeutes, les sages-femmes et les pharmaciens. Localisation du site (source : carto-ets.atih.sante.fr)

 En termes d’offre de soins, la région accueille de nombreux établissements hospitaliers


Les infirmiers assurant l’ensemble des activités de soins ;
En 2016, 30 infirmiers libéraux exerçaient dans le Pays Civraisien, ce qui, rapporté au nombre d’infirmiers pour  Le territoire est moyennement bien desservi vis à vis des services de soins, étant à
100 000 habitants et calculé au niveau régional, correspond à une valeur de 108,6, ce qui est moins élevé que
32 minutes du CHU de Poitiers.
les valeurs régionale (124,7 infirmiers) et nationale (163).

De plus, 13,3% de ces infirmiers étaient âgés de plus de 55 ans dans le Pays Civraisien, pour une valeur
régionale de 20,9%. Les infirmiers exerçant dans le pays Civraisien sont donc, en moyenne, légèrement plus
jeunes que la moyenne de l’ancienne région.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 106
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Long séjour Mortalité


En 2016, 425 hommes et 350 femmes ont été admis en ALD (Admission Longue Durée) dans le Pays Civraisien.
Ramenées au niveau régional, ces valeurs correspondent à 2 939 hommes et 1 946 femmes pour 190 hommes et 195 femmes sont décédés en 2016 dans le Pays Civraisien, ce qui équivaut à 1 416 hommes et
100 000 habitants. Ces chiffres sont supérieurs à la moyenne régionale qui a un taux d’admission longue durée 869 femmes pour 100 000 habitants. Ces valeurs sont supérieures aux valeurs de l’ancienne région Poitou-
de 2 772 hommes et 1 918 femmes. Charentes (1 378 hommes et 791 femmes).

Les principales causes d’ALD sont : les maladies de l’appareil circulatoire, les tumeurs malignes, les diabètes, Les principales causes de mortalité sont liées aux maladies de l’appareil circulatoire, aux tumeurs malignes, à
les troubles mentaux et les maladies d’Alzheimer et autres démences. des causes extérieures de traumatismes et empoisonnements ainsi que les maladies de l’appareil respiratoire.

 Le taux d’ALD du Pays Civraisien est supérieur à la moyenne de l’ancienne région Poitou-  Le taux de mortalité dans le Pays Civraisien est supérieur à celui de l’ancienne région
Charentes. Poitou-Charentes.

La prise en charge des personnes âgées en établissement Qualité de l’air


En 2016, le nombre de places d’hébergement complet pour personnes âgées était de 686 pour le Pays du
Civraisien, ce qui représente 161,1 places pour 1 000 habitants de 75 ans et plus. Ces valeurs sont supérieures
à la valeur moyenne régionale, qui est de 129,1 places.
 Comme déjà évoqué au chapitre B partie 2-5, la qualité de l’air est gloabalement bonne
répondant aux objectifs fixés par le SRCAE de l’ancienne région Poitou-Charentes.
Sur ces places disponibles, 176 sont pour des personnes âgées non EHPAD pour le Pays du Civraisien, cela
correspond à une valeur du territoire de 25,7, pour une moyenne régionale de 14,1. Qualité de l’eau
Le nombre de places d’accueil temporaire et d’accueil de jour pour personnes âgées est de 11 pour le Pays
Civraisien, ce qui représente respectivement 2,6 en valeur de territoire. Ces valeurs sont inférieures à la moyenne  Comme déjà évoqué au chapitre B partie 2-2d, la qualité de l’eau est gloabalement bonne
régionale (5,4). et correspond à un état sanitaire correct.

 Sur le territoire d’étude, l’équipement pour la prise en charge des personnes âgées est
supérieur à la moyenne régionale. Cependant, il y a moins de places d’accueil de jour.

5 - 10b Etat sanitaire de la population


Espérance de vie
Avec une espérance de vie supérieure à 80 ans, la France se situe parmi les pays d’Europe où cet indicateur
est le plus élevé.
Pour la zone d’implantation du projet, la densité de médecins généralistes est supérieure à la
En 2013, dans la région Nouvelle-Aquitaine, l’espérance de vie à la naissance était estimée à 78,8 ans pour les
moyenne régionale et équivalente à la moyenne nationale. Concernant la densité de
hommes et 85,1 ans pour les femmes. La population régionale vit donc en moyenne un peu plus longtemps que
la population de France métropolitaine (78,8 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes). L’espérance de spécialistes, de nombreuses spécialités sont absentes du pays Civraisien. En revanche, le
vie à 65 ans était de 19 ans pour les hommes et de 23 ans pour les femmes, ce qui est identique aux moyennes Pays Civraisien est mieux doté que l’ancienne région Poitou-Charentes en ce qui concerne
nationales. les kinésithérapeutes, les sages-femmes et les pharmaciens. Concernant la densité
d’infirmiers, la zone d’implantation du projet est plutôt mal dotée avec des valeurs supérieures
 L’espérance de vie dans la région Nouvelle-Aquitaine est légèrement supérieure à celle aux moyennes régionale et nationale.
de la moyenne nationale.
La zone d’implantation du projet apparait moyennement bien desservie vis-à-vis des services
Naissance et fécondité hospitaliers, de maternité et de chirurgie avec un temps moyen d’accès de 32 minutes pour le
CHU de Poitiers.
En 2016, 244 naissances ont eu lieu au sein du Pays Civraisien, ce qui équivaut à 5 naissances pour
100 femmes. Ce chiffre est légèrement supérieur à la valeur de l’ancienne région Poitou-Charentes
(4,9 naissances pour 100 femmes). L’espérance de vie est légèrement supérieure à la moyenne nationale.

 Le taux de natalité est légérement supérieur à celui de l’ancienne région Poitou- La qualité de l’air est globalement bonne et répond aux objectifs du SRCAE. L’eau distribuée
Charentes. est également de bonne qualité et correspond à un état sanitaire global correct.

L’enjeu est faible

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 107
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 108
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

6 ENJEUX IDENTIFIES DU TERRITOIRE


6 - 1 Définition des enjeux environnementaux
L’état initial d’une étude d’impact permet de caractériser l’environnement ainsi que d’identifier et hiérarchiser les
enjeux environnementaux du territoire d’étude. Les données recueillies, lors de cette phase, sont analysées et
interprétées afin d’être traduite en sensibilités.

Qualification et
Définition des Mesures
Etat initial quantification Impact brut Impact final
enjeux compensatoires
des sensibilités

Proposition de
Présence ou Direct / Indirect mesures de Réévaluation de
Caractérisation de absence d'enjeux
Faible / Modérée Temporaire / réduction, l'impact après
l'environnement / (milieux physique,
/ Forte / Très Permanent d'atténuation ou l'application des
Receuil des naturel, humain,
forte Négatif / Modéré d'annulation de mesures
données paysage et
/ Nul / Positif l'impact brut du compensatoires
patrimoine)
projet

Figure 68 : Les différentes phases de la rédaction d’une étude d’impact

L’enjeu est déterminé par l’état actuel ou prévisible de la zone d’implantation du projet (« photographie de
l’existant ») vis-à-vis des caractéristiques physique, paysagère, patrimoniale, naturelle et socio-économique. Les
enjeux sont définis par rapport à des critères tels que la qualité, la rareté, l’originalité, la diversité, la richesse,
etc. Cette définition des enjeux est indépendante de l’idée même d’un projet.

La sensibilité correspond à l’interprétation de l’enjeu au regard du projet. En effet, il exprime le risque de perdre
ou non, une partie de la valeur de l’enjeu en réalisant le projet. Il s’agit de qualifier et quantifier le niveau d’impact
potentiel du parc photovoltaïque sur l’enjeu étudié.

La synthèse des enjeux est présentée sous la forme d’un tableau comportant les caractéristiques de la zone
d’implantation et les niveaux de sensibilité. Ce tableau permet ainsi de hiérarchiser les enjeux environnementaux.
Néanmoins, la transcription des données en sensibilité n’est pas aisée et est menée par une approche analytique
et systémique. Les choix doivent toujours être explicités et la démarche environnementale doit être
« transparente » afin d’écarter toute subjectivité.

Niveau de sensibilité

Très forte
Forte
Modérée
Faible

Figure 69 : Echelle de couleur des niveaux de sensibilité

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 109
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

6 - 2 Hiérarchisation des enjeux environnementaux


Des caractéristiques décrites ci-avant, découlent les enjeux d'un territoire rural et agricole, présentant des valeurs paysagères et patrimoniales.

Enjeux Sensibilité Commentaire

Contexte physique
Sous-sol constitué de formations calcaires du Bajocien et des formations détritiques mio-pliocènes. / Les sols de la commune d’accueil du projet sont majoritairement argileux et occupés par
Géologie - pédologie 1 des cultures céréalières /
La ZIP intègre le SDAGE Loire-Bretagne et le SAGE du Clain / Le cours d’eau le plus proche est le ruisseau du Ménophe (affluent de la Clouère), il longe la ZIP / La Clouère atteindra son bon
Hydrologie/hydrographie 2 état global en 2021 pour des raisons de faisabilité technique / Nappe d’eau souterraine à l’aplomb du projet la plus proche de la surface (Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain)
atteindra un bon état global en 2027 / La zone d’implantation du projet n’intègre aucun périmètre de protection de captage.
Relief 1 Localisation dans une vallée à une altitude d’environ 107 mètres.
Climat, qualité de l'air 1 Climat tempéré océanique Nord-Ouest avec des hivers doux et humides et des étés secs et ensoleillés / Air de bonne qualité et répondant aux objectifs du SRCAE.
Acoustique 2 Ambiance sonore bruyante mais supportable / Présence de la carrière GSM / Activité intermittente (jours ouvrables)
Contexte patrimonial
Grâce à des masques végétaux et un relief qui n'offre que très peu de points hauts, le territoire offre très peu de visibilité à la zone d'implantation du projet. La sensibilité est donc faible.
Paysage 1 Toutefois, une attention particulière sera à porter à l'intégration paysagère au niveau de la D13, aux abords immédiats, afin de respecter l'esprit de la charte architecturale et paysagère du
territoire, même si celle-ci ne présente pas de préconisation à ce stade.
De par leur éloignement (3,5 km minimum), leurs localisations en centre-ville ou dans un écrin arboré, les monuments historiques et le patrimoine vernaculaire de la zone d'étude ne représentent
Patrimoine historique 1
pas d'enjeu. Il n'y a pas de périmètre de protections (AVAP, ZPPAUP), ni site classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Aquatique : habitats piscicoles très peu diversifiés et peu biogènes et présence d’une seule espèce piscicole présentant un faible intérêt écologique et un niveau de sensibilité réduit par rapport
au projet envisagé (loche franche).
Merlon entourant le plan d’eau et le chemin qui le longe sont considérés comme une zone à enjeu fort (présence du Lézard des murailles en densité importante, Lézard vert occidental et du
Patrimoine naturel 2 Bruant jaune). Zone arborée à l’Est du plan d’eau est en enjeu modéré (présence de la Tourterelle des bois et richesse spécifique avifaunistique non négligeable). Présence de plusieurs
oiseaux hivernants, dont le Faucon pèlerin (reposoirs/zones de nourrissage sur le front de taille à l’Ouest), Chemin au Nord-Est est en enjeu modéré (présence du Lézard de murailles). Prairie
au Sud du plan d’eau est en enjeu modéré (présence de l’Alouette lulu). Reste de la zone d’implantation du projet en enjeu faibel (aucune espèce patrimoniale recensé et faible diversité
spécifique).
Contexte humain
Socio-économie 1 Zone rurale bénéficiant de l’aire urbaine de Poitiers, orientée vers la construction et l’agriculture.
Urbanisme 2 Projet (situé en zone Naturelle) compatible avec le PLU de Saint-Maurice-La-Clouère actuellement en vigueur.
SCoT 1 Le projet est compatible avec la première version du PADD du SCoT Sud-Vienne.
Infrastructure et déplacements 1 Zone d’implantation exclusivement desservie par les transports routiers – Vigilance particulière pour la route départementale 13 longeant la zone d’implantation du projet.
Energies 2 Plusieurs possibilités de raccordement s’offrent au projet : raccordement sur un poste existant ou création d’un poste de transformation électrique.
Zone modérément touristique / Le sentier de randonnée le plus proche « Saint-Maurice-La-Clouère – Brion » passe à 800 mètres de la ZIP / Activités culturelles et de loisirs localisées à plus
Tourisme 2 de 2 km de la ZIP / aucun hébergement dans l’aire d’étude rapprochée / Plusieurs sentier inscrit au PDIPR sont recensés au sein de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère dont le plus
proche est localisé à 700 mètres au Sud-Est de la zone d’implantation du projet.
INAO 1 124 IGP et quatre AOC – AOP recensées sur la commune d’accueil qui ne constituent cependant pas une contrainte au développement du projet
Risque d’inondation par débordement de cours d’eau faible / Sensibilité plutôt forte au phénomène de remontées de nappes / Risque sismique modéré (zonage 3) / Absence de cavité sur la
Risques et servitudes 2 zone d’implantation du projet / Aléa faible à fort pour le retrait et gonflement des argiles / Risques faibles de feux de forêt, tempête, TMD / Risque nucléaire modéré / Une ICPE (Carrière GSM)
à proximité immédiate.
Densité de médecins généralistes supérieure à la moyenne régionale mais inférieure concernant les infirmiers et les spécialistes / Site moyennement bien desservi par les services de soins
Santé 1 environ 26 minutes de Lusignan et 32 minutes du CHU de Poitiers / Espérance de vie est légèrement supérieure à la moyenne nationale / Qualité de l’air et de l’eau distribuée globalement
bonne.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 110
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Géologie - pédologie Les enjeux évoluent de 1 (faible) à 4 (très fort).


4 Hydrologie/hydrographie
En prenant en compte ces enjeux, le Maître d’Ouvrage a travaillé diverses hypothèses de projet, appelées variantes. Ces
Santé Relief dernières sont exposées dans le chapitre suivant. Le projet retenu est celui qui présente les impacts les plus faibles pour
3
l’environnement (sens large). Il est décrit en détail dans le chapitre C et les suivants, ainsi que les mesures destinées à
supprimer, réduire ou compenser les impacts résiduels.
Risques et servitudes 2 Climat, qualité de l'air
Les mesures répondent aux impacts de manière pertinente et cohérente. Proposées par les différents bureaux d’étude
1 spécialisés, ces mesures doivent :
INAO Bruit  Etre agréées techniquement et financièrement par le Maître d’Ouvrage,
0
 Etre concertées avec les acteurs locaux (propriétaires, exploitants, riverains, associations, élus) et
institutionnels, afin de devenir un véritable engagement du Maître d’Ouvrage envers le développement local.
Tourisme Paysage

Energies Patrimoine historique

Infrastructure et
Patrimoine naturel
déplacements
SCoT Socio-économie
Urbanisme
Figure 70 : Représentation graphique des enjeux étudiés (©ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 111
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre B - Etat initial de l’environnement - p. 112
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

CHAPITRE C –JUSTIFICATION DU PROJET


Présentation des raisons pour lesquelles, notamment du point de vue des préoccupations environnementales, le projet présenté a été retenu

1 Contexte politique et énergétique du projet ________________________ 115


1 - 1 Réponse aux objectifs internationaux, nationaux et régionaux en matière d’énergies
renouvelables ___________________________________________________________ 115

2 Evolution du projet ___________________________________________ 117


2 - 1 Historique du site ____________________________________________________ 117
2 - 2 Les démarches du projet et concertation _________________________________ 120

3 Scénario de référence ________________________________________ 121


3 - 1 Etat actuel de l’environnement _________________________________________ 121
3 - 2 Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre du projet : « Scénario de
référence »______________________________________________________________ 121
3 - 3 Evolution probable de l’environnement en l’absence de mise en œuvre du projet __ 123

4 Raison du choix du site avec le projet ____________________________ 129


4 - 1 Une réponse aux objectifs internationaux, nationaux et régionaux en matière d’énergies
renouvelables ___________________________________________________________ 129
4 - 2 Un projet conforme dans sa totalité avec les critères du cahier des charges de l’appel
d’offres photovoltaïque ____________________________________________________ 129
4 - 3 Un site propice au développement d’un projet photovoltaïque _________________ 130
4 - 4 Critères environnementaux ____________________________________________ 131
4 - 5 Critères techniques et économiques _____________________________________ 132

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 113
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 114
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 CONTEXTE POLITIQUE ET ENERGETIQUE DU PROJET


1-1 Réponse aux objectifs internationaux, nationaux et
régionaux en matière d’énergies renouvelables
La loi n°2010-788 (modifiée) portant engagement national pour l’environnement, dite Grenelle 2, a été
promulguée le 12 juillet 2010. Elle décline, thème par thème, les objectifs entérinés par le premier volet législatif
du Grenelle de l’Environnement (loi Grenelle 1).

Le nouvel objectif assigné à la France est maintenant de parvenir à une consommation finale de 23 % d’énergie
de sources renouvelables en 2020.

Passer à une proportion de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergies correspond
à un doublement par rapport à 2005 (10,3 %). Pour le photovoltaïque, cet objectif se traduit par l’installation de
5 400 MW à l’horizon 2020. L’objectif pour 2030 est le passage à une proportion de 32 % d’énergies
renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie.

En 2015, le taux moyen de couverture a part des énergies renouvelables dans la consommation brute finale
d’énergie en France était de 18,7% (Source : Panorama des énergies renouvelables, 2015). En ce qui concerne
le solaire photovoltaïque, on recensait au 31 décembre 2016, 6 772 MWc de puissance installée.

Le décret n°2016-1442 relatif à la programmation pluriannuelle de l'énergie a été publié au Journal Officiel de la
République Française le 28 octobre 2016 et fixe les nouveaux objectifs de développement des filières d'énergies
renouvelables à l’horizon 2023. Ces objectifs sont ambitieux et contribueront notamment à :
 Augmenter de plus de 50 % la capacité installée des énergies renouvelables électriques par rapport à
2015, en la portant jusqu’à près de 77 GW (cumul des options hautes) contre 43 aujourd’hui ;
 A plus que tripler la puissance installée du parc solaire photovoltaïque (…).

Concernant le photovoltaïque, il fixe ainsi comme objectif l’installation de 10 200 MW de solaire à l’horizon 2018
et entre 18 200 MW (option basse) et 20 200 MW (option haute) de capacité totale en 2023.

Le développement dans la région Nouvelle-Aquitaine de la production d’électricité à partir de l’énergie


photovoltaïque s’inscrit dans le prolongement des engagements de la France et de l’Union Européenne en
matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’une part, et de développement des énergies
renouvelables d’autre part.

En 2016, la production régionale d’électricité photovoltaïque représentait environ 1 734 MW, soit 4 % de la
production d’énergie renouvelable de la région. Pour atteindre les objectifs fixés lors du Grenelle de
l’Environnement, la région Nouvelle-Aquitaine a fixé deux scénarios pour 2020 : le scénario 1 fixe un objectif de
production annuelle en solaire photovoltaïque de 928 GWh, soit 807 MWc tandis que le second scénario évoque
un objectif allant jusqu’à 1631 GWh, soit 1 418 MWc.

 Le projet photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère s’inscrit parfaitement dans le


cadre des politiques énergétiques et environnementales actuelles et participe aux
objectifs fixées par celles-ci ;
 Le choix d’implanter une centrale photovoltaïque sur une ancienne carrière remise en
eau est en corrélation avec les préconisations de l’Etat, qui souhaite orienter le
développement de centrales solaires au sol prioritairement sur des sites « dégradés », et
éviter les parcelles naturelles ou agricoles en cours d’exploitation.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 115
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 116
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 EVOLUTION DU PROJET
Suite à la réception de l’avis de l’Autorité Environnementale en date du 14 février 2018, SERGIES souhaite
2 - 1 Historique du site apporter des compléments d’informations au dossier d’étude d’impact sur l’environnement
(remarques/compléments figurant en violet).

De plus, après avoir candidaté à l’Appel d’Offres Innovation de la Commission de Régulation de l’Energie en
2 - 1a Présentation date du 02 octobre 2017, SERGIES a reçu le courrier d’attribution le 22 février 2018.
Le site envisagé est localisé sur le territoire communal de Saint-Maurice-la-Clouère, sur une ancienne carrière
Pour pouvoir candidater à cet Appel d’Offres, la puissance de l’installation devait être inférieure à 3 MW.
actuellement remise en eau.
SERGIES souhaite également apporter les modifications nécessaires au dossier de permis de construire et au
dossier d’étude d’impact afin de respecter cet engagement et donc de réduire l’emprise de l’installation flottante.
L’entreprise MORILLON CORVOL a été autorisée à exploiter une carrière de calcaire à ciel ouvert aux lieux-dits Cela n’entraîne aucune modification des aménagements annexes.
« Les Groillons » et « le Pouillau » sur la commune de St Maurice la Clouère à travers l’arrêté préfectoral n°96-
D2B3-219 du 5 février 1997.

L’arrêté préfectoral n°2004-D2B3-303 du 12 octobre 2004 a autorisé le transfert de l’autorisation d’exploitation


de la carrière de calcaire située sur la commune de St Maurice la Clouère au bénéfice de la société GSM.

La société GSM a été titulaire d’un arrêté n°2007-D2B3-352 en date du 24 octobre 2007 autorisant la
prolongation et l’extension de la carrière.

La société SERGIES a développé un projet photovoltaïque flottant, d’une puissance de 3,6 MWc situé sur la
commune de SAINT MAURICE LA CLOUERE (86).

Figure 71 : Plan de masse général mis à jour (source : SERGIES, 2018)

Carte 43 : Localisation géographique du projet (source : SERGIES, 2018)

La demande de Permis de Construire a été déposée en mairie le 01 décembre 2017.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 117
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 118
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Carte 44 : Plan détaillé mis à jour de l’installation (source : SERGIES, 2018)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 119
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 - 1b Focus sur le réaménagement de l’ancienne carrière exploitée 2 - 2 Les démarches du projet et concertation
Depuis les premières réflexions sur le projet, son élaboration a été accompagnée d’une démarche de
L’avis de l’Autorité Environnementale reçu par la société GSM en date du 17 décembre 2013 est annexé dans
concertation et d’information dans un souci de transparence de la commune et de la société SERGIES vis-à-vis
le dossier « Annexes » de l’étude d’impacts. de la population et des acteurs locaux. Ci-après sont retracées les grandes lignes de l’historique du projet et des
démarches de concertation mises en œuvre.
Tel que cela est indiqué dans ce document, le projet de remise en état du site consiste « à créer un plan d’eau
(environ 6,4 ha) à vocation de loisirs (pêche) dans la partie ouest, et à remblayer les zones est et centre pour
La société SERGIES a été sollicité par la mairie de Saint-Maurice-la-Clouère pour étudier le potentiel de cette
restitution à l’agriculture […] ».
ancienne carrière début 2017.
Il est toutefois indiqué « qu’il est difficile, voire impossible d’arrêter formellement la vocation future d’un site
La société SERGIES a ensuite proposé un projet photovoltaïque flottant lors du Conseil Municipal du 16 février
compte tenu de la durée potentielle de l’activité projetée aujourd’hui. La réutilisation de l’espace à long terme ne
2017, qui a à la suite émis un avis favorable à ce projet :
pourra donc être définitivement fixée qu’au vu de l’évaluation globale du secteur et des besoins au moment de « Compte tenu de l’intérêt environnemental du projet, de la volonté de la commune d’encourager le
la cessation d’activité ».
développement des énergies renouvelables sur son territoire et de la nécessité de réhabiliter le site, le conseil
municipal émet un avis favorable permettant à M. le Maire de signer un accord foncier avec SERGIES et de
Enfin, tel que cela est indiqué dans sa délibération en date du 16 février 2017 (en annexe 6 du volet « Annexes » déposer un dossier de permis de construire sur les bases présentées. ».
de la demande de Permis de Construire), le conseil municipal a émis un avis favorable à la réalisation d’une
centrale photovoltaïque flottante sur le bassin de la carrière. En effet, au-delà même de l’intérêt environnemental
du projet, la commune souhaite s’assurer que le site sera occupé, entretenu et surtout sécurisé (cf.2.2).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 120
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 SCENARIO DE REFERENCE
Afin de décrire au mieux l’impact du projet sur l’environnement et en application de l’article R.122-5 du Code de
l’Environnement, modifié par le décret n°2017-626 du 25 avril 2017, le maître d’ouvrage doit faire figurer dans Circulation des eaux souterraines
l’étude d’impact une « description des aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement, dénommée
La surface imperméabilisée très faible. Il n’y a donc pas de modification de l’écoulement des eaux souterraines.
“scénario de référence”, et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet ainsi qu'un aperçu de l'évolution
L’impact est négatif et faible.
probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements
naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base
Qualité des eaux superficielles et souterraines
des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles ».
Il existe un risque de contamination des eaux par d’éventuels déversements accidentels de produits
potentiellement polluants. Cependant, cet impact est limité car aucun produit ne sera stocké sur le chantier,
3 - 1 Etat actuel de l’environnement l’entretien et le contrôle des engins de chantier sera régulier et les engins équipés de kit anti-pollution. Le mode
d’ancrage choisi (pieux ou corps morts au fond du bassin, sous réserve de l’étude géotechnique à réaliser)
n’entrainera pas d’impact particulier sur la nappe phréatique présente. L’impact est négatif et faible.
L’état actuel de l’environnement est traité dans le chapitre B de la présente étude (intitulé « Etat initial de
l’Environnement »).
Ressource en eau
Ce chapitre décrit en détail les contextes physique, paysager, acoustique, environnemental et humain de la zone Le parc photovoltaïque est situé en dehors de tout périmètre de protection éloigné de captage AEP. Aucune
d’implantation du projet dans laquelle va s’inscrire le parc éolien ainsi que ses alentours. réglementation n’est en vigueur concernant les travaux non souterrains. Les effets sont directs. L’impact est
négatif et faible.

3 - 2 Evolution de l’environnement en cas de mise en œuvre du Qualité de l’air / Climat


Les engins de chantier émettent des gaz d’échappement, gaz à effet de serre, responsables du réchauffement
projet : « Scénario de référence » climatique. Cependant, leur nombre limité rend l’impact négligeable sur le réchauffement climatique.

L’évolution de l’environnement en cas de mise en œuvre du projet est décrite dans le chapitre E de la présente Acoustique
étude (intitulé « Impacts et mesures »). Pour la construction du parc photovoltaïque, il faut environ 50 camions, bulldozer, camion-grue…. Les premières
habitations se trouvent à 262 m. L’impact est négatif et faible.
Dans ce chapitre, les impacts sur l’environnement sont décrits tout au long des étapes de la vie du parc
photovoltaïque (construction, exploitation, démantèlement). Cette évolution de l’environnement constitue donc
le scénario de référence. Contexte paysager
L’ensemble des travaux introduira passagèrement une ambiance industrielle dans le contexte rural environnant.
Pour rappel, des synthèses par thématique sont énoncés à la suite selon les différentes étapes de la vie du parc L’impact paysager lié au montage du parc photovoltaïque sera limité et étroitement proportionné aux processus
éolien. d’intervention en phase chantier. L’impact est négatif et faible.

Contexte écologique
3 - 2a Synthèse des impacts et mesures liés à la phase chantier
Contexte physique Flore et habitats
Après la prise en compte des mesures liées à la flore et aux habitats (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie
6), les impacts résiduels seront faibles pour l’ensemble des risques analysés.
Sols
Chiroptères
Sur les 9,011 ha clôturés, seulement 1,974 ha correspondent à l’emprise du parc photovoltaïque. Les emprises
au sol du projet photovoltaïque ne représentent pas de surface au sol (modules sur flotteurs). Les berges ne Après la prise en compte des mesures liées aux chiroptères (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
seront pas modifiées, hormis la plage localisée au Sud du site sera légèrement rabotée afin de respecter une impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
pente maximale de 15°. Un relevé bathymétrique sera réalisé. Les effets sont directs. L’impact est négatif et
faible. Amphibiens
Après la prise en compte des mesures liées aux amphibiens (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
Circulation des eaux superficielles impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
Toutes les eaux de ruissellement continueront de s’écouler jusqu’à leur milieu récepteur. Risque maîtrisé pour
les éléments flottants (ancrage de la structure dimensionnée pour résister à une hauteur du niveau jusqu’à 2 Reptiles
mètres au-dessus du niveau moyen). Surélévation du poste de livraison de 8 m afin de limiter au maximum le Après la prise en compte des mesures liées aux reptiles (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
risque d’inondation. L’impact est négatif et faible. impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 121
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Avifaune
3 - 2a Synthèse des impacts et mesures liés à la phase exploitation
Après la prise en compte des mesures liées à l’avifaune (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
Contexte physique
Insectes
Après la prise en compte des mesures liées à l’avifaune (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés. Sols
Près de 9,011 ha sera clôturé. L’emprise au sol est seulement d’environ 1,974 ha, soit 21,9 %. L’effet est direct.
Corridor biologique L’impact est négatif et faible.
Le projet n’induira pas de rupture de connexion écologique au sein de la zone d’étude, le projet photovoltaïque
étant déjà isolé notamment au Nord (manque d’éléments favorables) et au Sud (présence d’un élément linéaire Circulation des eaux superficielles
fragmentant). L’impact est négatif et non significatif. L’imperméabilisation des sols est très limitée, environ 33,6 m2, donc négligeable. Cette imperméabilisation est
négligeable par la technologie utilisée (panneaux posés sur des flotteurs). La circulation des eaux météoriques
Contexte humain sera légèrement modifiée sur les panneaux mais continuent de s’écouler librement dans l’eau. L’impact est
négatif et faible.

Circulation des eaux souterraines


Socio-économique
Les surfaces imperméabilisées étant très faibles (33,6 m2), le projet ne modifiera pas les conditions d’infiltration
La réalisation des travaux nécessaires à la mise en place des panneaux photovoltaïque sera génératrice
des eaux et donc d’alimentation des nappes souterraines. L’impact est négatif et faible.
d'activités auprès des entreprises locales (terrassements, génie électrique, entreprises de sécurité etc.). L’effet
et directe. L’impact est positif et moyen.
Qualité des eaux superficielles et souterraines
La présence d'ouvriers sur le site durant plusieurs semaines sera également bénéfique au commerce local Aucun stockage de produit polluant n’est réalisé au sein du parc ou dans les postes électriques. Chaque poste
(fournitures diverses, hôtellerie et restauration…), créant un surcroit d’activité durant le chantier. L’impact est électrique est dotée d’un bac de rétention permettant de récolter les produits en cas de fuite (notamment huile).
positif et faible. Un kit anti-pollution sera aussi installé. Les engins de maintenance qui fréquentent le site ponctuellement sont
dotés de kit antipollution. L’impact est négatif et faible.
Transport
Ressource en eau
Il faut environ 50 camions, bulldozer, camion-grue… dont la circulation sera échelonnée dans le temps.
Toutefois, la proximité de la route (RD13) avec une fréquence de 1 500 véhicules/jour et de la carrière voisine Le parc photovoltaïque est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage AEP. Aucune
rend l’impact négatif faible. réglementation n’est en vigueur concernant les travaux non souterrains. L’impact est négatif et faible.

Tourisme Qualité de l’air / Climat


Aucun chemin de randonnée ne traverse le site. Le chemin de randonnée le plus proche est le un sentier inscrit La production d’énergie solaire photovoltaïque est non polluante, sans émission de gaz à effet de serre,
au PDIPR du département de la Vienne, qui passe au plus près à 700 m au Sud-Est de la zone d’implantation responsables du réchauffement climatique. L’impact est positif et fort.
du projet. L’impact est négatif et faible.
Acoustique
Risques Le fonctionnement du parc photovoltaïque ne crée pas de nuisance sonore.
Le déplacement des camions pour le convoyage des pièces et des engins de chantier du parc photovoltaïque Les postes électriques se trouvent à plus de 6 22m (poste de transformation) et 630 m (poste de livraison) des
aura un impact certain sur les risques de circulation. Cependant, celui-ci est maîtrisé par des professionnels. De premières habitations. L’impact est négatif et faible.
plus, les accidents de circulation impliquant des convois sont proportionnellement moins fréquents que pour les
véhicules de tourisme, car souvent réalisés hors des périodes de pointe. L’impact est négatif et faible. Contexte paysager
Santé
La réalisation des pistes, des tranchées, des fondations, du réseau électrique et de raccordement,
Perception
l'acheminement des éléments, leur montage, la circulation des camions engendreront un dérangement sonore
propre à ce type de chantier. Ces nuisances sonores ne seront présentes que le jour, et en période ouvrée. La L’impact est nul depuis les bourgs et hameaux (Saint-Maurice-la-Clouère, Gençay, Brion, hameaux du Dognon
durée totale du chantier est estimée environ 3 à 4 mois, toutes phases comprises. L’impact est négatif et faible. et du Montairon) et depuis les fermes isolées de l’aire d’étude rapprochée (comme les fermes de Plamboux, de
la Grange Carrée et de la Rochereau, les plus proches).
Le trafic engendré par le chantier peut entraîner des émissions de poussières et éventuellement des projections Depuis les axes de communication : l’impact est nul depuis la RD 1, la RD 2, la RD 741 et depuis les routes
de boues, en fonction des aléas climatiques. Cependant, ceci est limité dans le temps et les maisons d'habitation communales et chemins d’exploitation de l’aire d’étude rapprochée ; L’impact est faible depuis la RD 13.
les plus proches sont localisées à 262 m du parc photovoltaïque et en parties protégées par de la végétation. L’impact est nul depuis les chemins de randonnées recensés (y compris ceux inscrits au PDIPR de la Vienne).
De plus, un bac permettra de nettoyer les roues des camions. L’impact est négatif et faible.
Patrimoine
L’impact est nul depuis les monuments historiques, tous inventoriés dans l’aire d’étude éloignée du projet (5 km).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 122
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Contexte écologique 3 - 3 Evolution probable de l’environnement en l’absence de mise


en œuvre du projet
Flore et habitats
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en La mise en œuvre de projets tels que des parcs photovoltaïques implique des impacts sur l’environnement plus
œuvre des mesures environnementales liées à la flore et aux habitats, l’impact résiduel sera faible. ou moins importants en fonction des thématiques abordées. Cette partie s’intéresse à évaluer l’évolution
probable de l’environnement en l’absence de réalisation du projet sur une durée de 20 ans, correspondant au
Chiroptères temps moyen d’exploitation d’un parc photovoltaïque.
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en
œuvre des mesures environnementales liées aux chiroptères, l’impact résiduel sera non significatif.
3 - 3a Contexte photovoltaïque
Amphibiens
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en Le développement photovoltaïque de l’ancienne région Poitou-Charentes est principalement encadré par le
œuvre des mesures environnementales liées aux amphibiens, l’impact résiduel sera non significatif. Schéma Régional Climat Air Energie validé par arrêté préfectoral le 17 juin 2013. Les modalités de
développement de cette énergie sont néanmoins largement conditionnées par les politiques tarifaires qui sont
Reptiles mises en place, ainsi que par l’évolution des coûts d’investissement. La politique de développement de la filière
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en au sol doit de plus se conjuguer avec d’autres politiques publiques, dont la lutte contre la consommation
œuvre des mesures environnementales liées aux reptiles, l’impact résiduel sera faible. excessive d’espace naturel ou agricole, la protection de la biodiversité, des corridors écologiques et des
paysages ou la reconversion de friches en espaces agricoles ou forestiers, lorsque celle-ci est opportune au
Avifaune regard de l’ensemble des enjeux territoriaux. A l’horizon 2020, la région Nouvelle-Aquitaine a fixé deux
scénarios : le scénario 1 fixe un objectif de production annuelle en solaire photovoltaïque de 928 GWh, soit
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en 807 MWc tandis que le second scénario évoque un objectif allant jusqu’à 1631 GWh, soit 1418 MWc.
œuvre des mesures environnementales liées à l’avifaune, l’impact résiduel sera non significatif.
Au niveau national, les objectifs de la filière photovoltaïque fixés par la programmation pluriannuelle de
Insectes l’énergie pour le 31 décembre 2018 sont de 25 300 MW, et de 25 800 MW (option basse) et 26 050 MW (option
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en haute) pour le 31 décembre 2023. Ces objectifs nationaux et européens viennent donc conforter l’évolution de
œuvre des mesures environnementales liées aux insectes, l’impact résiduel sera non significatif. la production solaire de l’ancienne région.

En se basant sur les préconisations du SRCAE et sur les objectifs nationaux de production d’énergie
Contexte humain solaire, on peut supposer que le contexte solaire régional poursuivra sa densification.

Socio-économique
3 - 3b Contexte physique
L’implantation du parc photovoltaïque permettra une augmentation des revenus des territoires locaux par la
fiscalité professionnelle. A cela s’ajoute l’indemnisation perçue par le propriétaire de la parcelle concernée par
le projet. L’impact est positif et moyen Géologie
La présence d’un grand projet structurant dans un rayon de 2 km autour du projet (projets d’extension
Le parc photovoltaïque aura un impact positif direct sur l’économie locale par une hausse de l’activité de service de la carrière de calcaire) est de nature à affecter en profondeur les sols et sous-sols, la géologie sera a
(BTP, hôtels, restaurants …). L’impact est positif et faible. priori impactée dans les 30 ans à venir. Cependant, l’échelle de temps considérée (30 ans) est négligeable
par rapport à l’échelle des temps géologiques nécessaires à la sédimentation ou fracturation des roches
Transport (plusieurs milliers d’années).
Il y aura une augmentation très faible liée à la maintenance du parc. L’impact est négligeable.
De plus, l’étude d’impacts de la demande d’autorisation d’exploiter la carrière de calcaire mentionne
Tourisme qu’ « il convient toutefois de noter qu’il est difficile, voire impossible d’arrêter formellement la vocation
future d’un site compte tenu de la durée potentielle de l’activité projetée aujourd’hui. La réutilisation de
L’installation d’un panneau d'information rappelant et développant les caractéristiques du site photovoltaïque l’espace à long terme ne pourra donc être définitivement fixée qu’au vu de l’évaluation globale du secteur
sera installée à l’entrée de la carrière actuellement exploitée. L’impact est positif et faible. et des besoins au moment de la cessation d’activité » (source : Avis de l’Autorité Environnementale de
l’ancienne région Poitou-Charentes, 17 décembre 2013, présenté en annexe 5 du volet « Annexes » de la
Risques demande de Permis de Construire).
Des mesures de sécurité et certification pour le risque électrique seront prises. Le parc photovoltaïque sera
clôturé et une alarme anti-intrusion dissuadera l’accès. L’impact est négatif et faible. Hydrologie
Santé A l’échelle du territoire national, on ne devrait pas noter de rupture structurelle majeure dans l’équilibre
besoins-ressources en eau dans les 20 prochaines années, car d’après les hypothèses suivantes :
Le parc photovoltaïque n’expose pas les populations riveraines aux risques sanitaires (air, odeurs, bruit, …).  Le changement climatique aura vraisemblablement une influence sur les ressources en eau. Toutefois,
L’impact est négligeable. à l’échelle nationale, celles-ci ne devraient pas connaître une pénurie généralisée. Par ailleurs des

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 123
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

déterminants divers, en particulier politiques, interviennent également dans la gestion du bilan lotissements en frange urbaine. Ces sources lumineuses s’inscriront dans la continuité des halos lumineux des
besoins/ressources et peuvent l’influencer ; bourgs existants sans les augmenter de manière excessive. Ainsi on peut considérer que l’ambiance
 Les prélèvements en eau ne devraient pas connaitre d’augmentations notoires. (source : CAS, 2012) lumineuse du territoire restera globalement de transition rurale / périurbaine durant les 30 prochaines
années.
Cette conclusion est toutefois à nuancer :
 Les conséquences du changement climatique vont se poursuivre au-delà de cet horizon et certainement Ambiance acoustique
s’aggraver. Des mesures structurelles pour la période post 2030 doivent ainsi d’ores et déjà être
engagées, en particulier en termes d’adaptation de l’agriculture à une France plus sèche ; Deux scénarios d’évolution acoustique locale se dégagent pour les 20 prochaines années :
 Des régions subiront certainement des tensions plus importantes. Ce sera en particulier le cas du Sud-  Le territoire pourrait faire l’objet d’un développement urbain et/ou industriel (construction de zones
Ouest où des baisses importantes de l’offre devraient survenir alors qu’une hausse importante de la d’activités, carrière, infrastructures de transports, quartier résidentiel, etc.), augmentant ainsi les
population est attendue et que l’agriculture a très fortement augmenté ses prélèvements depuis 40 ans. émissions sonores et engendrant une augmentation sensible du niveau acoustique ambiant ;
(source : CAS, 2012)  Les terrains proches resteraient en l’état, c’est-à-dire majoritairement agricoles avec quelques hameaux
et habitations isolées et la majorité de l’habitat concentré dans les bourgs, et le site de transfert serait le
Plus localement, le SDAGE Loire-Bretagne propose une ébauche de scénario tendanciel d’évolution du bassin seul bénéficiaire du terrain. Dans ce cas, les émissions sonores varieront peu, l’ambiance sonore
versant pour 2070, basé sur l’étude nationale Explore 70 traitant des effets prévisibles du changement climatique serait donc similaire à celle actuelle (présentée au chapitre B.2-6).
sur les ressources en eau. Celle-ci a montré que le bassin Loire-Bretagne n’est pas le bassin métropolitain où
les conséquences du réchauffement climatique auront les impacts les plus forts. Pour autant, les effets
prévisibles suivants peuvent être redoutés :
 Baisse des débits d’étiage ; 3 - 3c Contexte paysager
 Accentuation des problèmes de pollution des milieux aquatiques par moindre dilution en raison de la
diminution des débits ; La Convention Européenne du Paysage, entrée en vigueur en France le 1er juillet 2006, favorise une mise en
 Remontée du biseau salé le long du littoral ; cohérence des différentes politiques qui s’appliquent sur un même territoire. Elle regarde le paysage comme un
 Hausse de la température de l’air et celle de l’eau ; principe directeur des politiques publiques, pour l’amélioration de la qualité du cadre de vie des populations.
 Augmentation des phénomènes extrêmes (pluies violentes par exemple) ; Plusieurs mesures de protection des paysages ont de plus été prises dans l’ancienne région Poitou-Charentes,
 Baisse de la recharge des nappes souterraines ; qui compte 102 sites classés et 135 sites inscrits en 2017. La région Nouvelle-Aquitaine compte quant à elle en
 Pénurie de ressources, eau potable notamment ; 2017, 290 sites classés et 763 sites inscrits.
 Etc.
Outre les mesures de protection réglementaires, la préservation des paysages, souvent liée, pour les paysages
naturels, à celle des milieux, est une des priorités des parcs naturels régionaux. La valorisation du patrimoine
C’est plus l’ampleur du phénomène qui est sujette à des incertitudes, que le phénomène lui-même. En Poitou-
bâti, y compris du petit patrimoine en milieu rural, est également intégrée aux projets de valorisation du cadre de
Charentes et Pays de la Loire, des études plus fines ont montré que le changement climatique rendait encore
vie ou de développement du tourisme vert d’un nombre croissant de collectivités.
plus pertinentes certaines politiques locales (économies d’eau notamment), et qu’il était nécessaire
d’approfondir les connaissances sur son impact.
Au fil des années, les paysages emblématiques de l’ancienne région Poitou-Charentes, ont donc été de
plus en plus protégés afin de les préserver. Il est donc fort probable que cette tendance continue dans
Le changement climatique est un phénomène mondial, mais ces conséquences se ressentent au niveau
les années à venir.
local et s’expriment différemment selon les régions : fonte des glaciers, pénurie d’eau, montée du niveau
de la mer. Concernant le SDAGE Loire-Bretagne, l’évolution prévisible dans les 20 prochaines années,
Cependant, concernant les paysages plus locaux, ceux-ci sont étroitement liés à la gestion des
due en grande partie au changement climatique, concerne une pénurie de ressource en eau superficielle
communes, aux projets d’urbanisation et à l’évolution des besoins de la population. Il est donc
et souterraine, et une accentuation des pollutions.
compliqué de prévoir l’évolution du paysage à long terme.

Climat et qualité de l’air


Depuis 1850, la température moyenne de la Terre a augmenté d’environ 0,6 °C, et celle de la France d’environ 3 - 3d Contexte environnemental et naturel
1°C. Face à ce constat et à l’accélération du réchauffement climatique (la décennie 2002-2011 est la période de
10 années consécutives la plus chaude depuis 1850 selon Météo France), un accord international fixant comme
objectif une limitation du réchauffement climatique mondial entre 1,5°C et 2° a été validé par l’ensemble des Tout comme pour le paysage, de nombreuses mesures d’inventaire et de protection ont été mises en place
participants, dont la France. Cet accord fait suite à la Conférence des Parties accueillie et présidée par la France durant les dernières années (Arrêté de Protection de Biotope, Zones spéciales de conservation, Zones de
en 2015 (COP 21). Si cet accord est tenu, le réchauffement climatique ne devrait pas excéder les 2 °C. protection spéciales, Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique, Réserves naturelles, etc.)
protégeant les milieux naturels d’intérêt. Les milieux naturels protégés de l’ancienne région Poitou-
Durant les 20 prochaines années, comme cela l’a été depuis 1850, le réchauffement climatique devrait Charentes et de l’actuelle région Nouvelle-Aquitaine seront donc probablement similaires dans 30 ans.
s’accentuer, même si celui-ci reste limité à 2°C dans le cas où l’ensemble des pays signataires
parviennent à respecter les objectifs fixés par la COP 21. En l’absence de la mise en œuvre du projet, l’aspect paysager du site n’évoluera pas de manière
importante. L’absence d’entretien de la végétation peut entraîner un envahissement de certains habitats
et une fermeture du milieu. Les secteurs dépourvus de haies ne seront pas comblés, n’améliorant pas
Ambiance lumineuse ainsi l’aspect paysager et la fonctionnalité du réseau bocager en termes de corridors et d’habitats pour
L’évolution de l’ambiance lumineuse du territoire dépend de l’évolution des principales sources lumineuses la faune.
existantes (halos lumineux des bourgs et des véhicules circulant sur les voies de communication, et de manière
plus ponctuelle des parcs éoliens en exploitation), et de l’éventuelle création de nouvelles sources lumineuses La zone d’implantation des panneaux photovoltaïques restant dans le périmètre de la carrière, une
(aménagement de routes, construction de zones d’activités, densification du tissu urbain existant et éventuelle reprise d’extraction de ce secteur, plus impactant pour la faune et la fore qui ont recolonisé
renouvellement urbain, construction de nouveaux parcs éoliens, etc.). L’urbanisation, principale source le site, pourrait être mise en place.
lumineuse en période nocturne, ne devrait augmenter que très localement par la création de nouveaux

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 124
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 - 3e Contexte humain
Socio-économie

Evolution de la population
La population de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est estimée en 2012 à 1 248 habitants
(source : Insee, Recensement de la Population 2012). Depuis 1982, la commune de Saint-Maurice-La-Clouère
a connu une forte et constante croissance démographique (+ 51% en 30 ans).

Figure 72 : Evolution de la population entre 1982 et 2012 sur la commune du territoire d’étude (source : INSEE,
RP1982 à 1999, RP2007 et RP2012)
Carte 45 : Evolution annuelle moyenne des PIB régionaux (en volume) et en %
En conséquence, étant donné que le département de la Vienne a vu sa population croître depuis 1982 et que la (source : INSEE, Comptes régionaux, données en volume base 2010)
tendance démographique de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est à l’augmentation, il est probable que
la courbe de tendance de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère finisse par s’inverser dans les années à
venir. Toutefois, ces prévisions sont à moduler fortement : en effet, l’évolution de la population dans une
commune dépend de très nombreux facteurs tels que la politique, l’urbanisme, l’environnement ou la santé qui
peuvent influencer fortement et de manière imprévisible la courbe démographique de la commune. (source :
INSEE, RP 2012)

De plus, d’ici à 2030 et toujours selon l’INSEE, en supposant le maintien des tendances démographiques, la
population de France métropolitaine continuerait de se concentrer vers le Sud et l’Ouest du pays, engendrant
une baisse démographique dans certaines régions du Nord et de l’Est de la France.

Au niveau national, au 1er janvier 2050, en supposant que les tendances démographiques récentes se
maintiennent, la France métropolitaine compterait 70,0 millions d’habitants, soit 9,3 millions de plus qu’en 2005.
La population augmenterait sur toute la période, mais à un rythme de moins en moins rapide. En 2050, un
habitant sur trois serait âgé de 60 ans ou plus, contre un sur cinq en 2005. La part des jeunes diminuerait, ainsi
que celle des personnes d’âge actif. En 2050, 69 habitants seraient âgés de 60 ans ou plus pour 100 habitants
de 20 à 59 ans, soit deux fois plus qu’en 2005. Ces résultats sont sensibles aux hypothèses retenues, mais
aucun scénario ne remet en cause le vieillissement, qui est inéluctable. (source : INSEE, 2006)

Logement Figure 73 : Evolution moyenne annuelle du PIB par habitant entre 1990 et 2013
Tout comme pour le nombre d’habitants, le nombre de logements de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère (source : INSEE, Comptes régionaux, données en volume base 2010)
a fortement cru au cours des 30 dernières années. Le nombre de logements semblant suivre la courbe de
tendance de la population, il est probable que le parc de logements communal continue sa croissance dans les Durant les 30 prochaines années, il est probable que la croissance régionale continue de progresser doucement.
années à venir. Toutefois et tout comme pour l’évolution de la population, beaucoup de facteurs influent sur le Cependant, ce domaine est très sensible aux changements politiques nationaux et mondiaux. Il existe donc peu
nombre de logements dans une commune, et peuvent donc engendrer des modifications importantes et non de visibilité à long terme sur ce sujet.
prévisibles au cours des années à venir. (source : INSEE, RP 2012)
Agriculture
Toutefois, selon l’INSEE, pour répondre aux besoins de la population, 21 200 logements devraient être construits De manière générale et au niveau national, entre 1988 et 2010, la tendance est à la diminution du nombre
sur le territoire national en moyenne chaque année d’ici 2030. d’exploitations agricoles et de la superficie des exploitations (source : AGRESTE). En effet, la diminution des
aides de l’Union Européenne au monde agricole due à l’intégration des nouveaux pays de l’Est et à la mise en
Economie œuvre de chantiers sociaux, combinée à la fin des quotas betteraviers et laitiers a fortement fragilisée la
L’emploi et le PIB progressent légèrement plus vite dans la région Nouvelle-Aquitaine qu’au niveau national profession. Cependant, depuis quelques années, les communes souhaitent de plus en plus conserver leurs
depuis 1990. Grâce au dynamisme du secteur tertiaire, la région a gagné 15 000 emplois par an entre 1990 et espaces naturels et agricoles, au travers notamment de documents d’urbanisme protégeant ces zones,
2013. L’industrie résiste mieux, tandis que l’agriculture perd des emplois non-salariés. Le profil sectoriel de la favorisant ainsi l’agriculture et l’élevage. De plus, de nouvelles techniques de production et de vente, notamment
région se rapproche de celui de la France, même si des spécificités perdurent : agriculture, travail du bois, la vente directe aux particuliers, viennent progressivement redynamiser ce domaine.
industrie du papier-carton, assurances, activité des ménages employeurs. L’évolution de l’économie se traduit
par une montée en qualification des emplois, avec notamment plus de cadres, même si cette catégorie reste Ainsi, durant les 30 prochaines années, il est probable que le nombre d’exploitations continue de décroître
sous-représentée dans la région. (source : INSEE, 2017) progressivement au profit notamment d’exploitations de plus grande taille, avant de se stabiliser voire peut-être
de croître légèrement.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 125
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Infrastructures de transports Le SRDDTL de la région Nouvelle-Aquitaine est actuellement en cours d’élaboration. Il se basera sur le schéma
régional de développement touristique de Poitou-Charentes (SRDT) 2011-2015 dont les trois axes principaux
L’évolution des infrastructures de transports est liée aux tendances du territoire répondant aux politiques sont les suivants :
publiques à moindre échelle (SCoT par exemple) et à plus grande échelle comme les schémas régionaux des
infrastructures de transports (SRIT) ou schémas régionaux des transports et des mobilités (SRTM). Ce dernier  L’offre touristique de Poitou-Charentes ;
schéma constitue un des volets des schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du  La promotion touristique de Poitou-Charentes ;
territoire (SRADDET). Les SRIT ou SRTM ont une valeur prospective et s’appuient sur la dynamique des acteurs  L’organisation du tourisme en région.
publics et privés contribuant au développement de la région qu’ils accompagnent. Le SRADDET de l’actuelle
région Nouvelle-Aquitaine est actuellement en cours d’élaboration. Il se basera sur le Schéma Régional de L’évolution du tourisme sera donc marquée par les différentes orientations du SRDDTL.
Mobilité Durable 2012 – 2020 (SRMD).

D’autres organisations et schémas orientent et dirigent actuellement le développement des transports dans Risques et servitudes
l’ancienne région. Il est notamment possible de citer l’Observatoire Régional des Transports (ORT) et le schéma  Concernant les risques naturels :
régional vélo-routes et voies vertes (SR3V). Le DDRM de la Vienne, approuvé en juin 2012, ne fournit pas d’informations concernant l’évolution future des
 L’Observatoire Régional des Transports de l’ancienne région Poitou-Charentes a été créé en 1994 dans risques majeurs au sein du département. Il est cependant prouvé que les conséquences du changement
le cadre du contrat de plan Etat-Région. Devenu une structure associative en 2000, les missions de climatique sur l’augmentation de l’occurrence et de l’intensité des catastrophes naturelles pourraient avoir un
l’ORT sont les suivantes : impact sur le territoire d’étude. Il est notamment à prévoir que d’ici 30 ans, le territoire d’étude devrait être sujet
o Constituer et développer un partenariat entre les acteurs publics et privés de la filière transport à de plus nombreux et plus violents événements climatiques extrêmes (tempêtes, inondations). D’autres risques
et faciliter le dialogue entre les différents acteurs du transport ; naturels tels que les mouvements de terrain liés à la sismicité ne devraient pas voir leurs niveaux évoluer dans
o Mettre en place une méthode et des outils d’observation correspondant aux besoins régionaux les 20 prochaines années, en effet leur évolution est indépendante du changement climatique et beaucoup trop
identifiés par l’ensemble des acteurs des transports ; lente pour qu’une quelconque modification du niveau de risque soit perceptible dans les 20 prochaines années.
o Fournir des éclairages utiles à la prise de décision des différentes administrations et des
partenaires du développement économique et de l’aménagement du territoire, par le biais  Concernant les risques technologiques et les servitudes d’utilité publique :
d’études appropriées, d’actions d’animation, de publication et de diffusion de l’information ; L’évolution des risques technologiques et des servitudes d’utilité publique est étroitement liée à l’évolution
o Assurer un service public d’information à l’attention des acteurs institutionnels et professionnels démographique d’un territoire et notamment l’augmentation des besoins énergétiques, et donc de ce fait
du transport, des structures de formation (lycées, universités, etc.) et de recherche et de toute difficilement prévisible sur une échelle de 30 ans. On peut cependant penser, comme stipulé précédemment,
personne intéressée par le secteur du transport. que le nombre d’habitant du territoire d’étude va légèrement augmenter d’ici quelques années, suivant ainsi la
 Le schéma régional vélo-routes et voies vertes (SR3V) de l’ancienne région été approuvé en 2002 afin conjecture actuelle des territoires dans lesquels la commune s’insère. Il est cependant nécessaire de préciser
de favoriser l’usage du vélo. que d’autres facteurs, d’ordres politiques et énergétiques, difficilement prévisibles, doivent être pris en compte
pour dresser un scénario d’évolution réaliste sur le devenir des activités humaines au sein du territoire d’étude.
L’évolution des infrastructures de transport du territoire d’étude pour les prochaines années est donc
définie par les principaux objectifs opérationnels des schémas territoriaux en vigueur.

A un niveau plus local, la création de nouvelles infrastructures de transport reste de manière générale
très localisée, pour la desserte de nouveaux lotissements ou zones d’activités par exemple, le réseau
routier existant suffisant à desservir l’ensemble du territoire. Les principaux travaux routiers locaux
concerneront des réfections de voiries existantes.

Electricité
Les projets électriques du territoire sont énoncés dans le Schéma Régional de Raccordement au Réseau des
Energies renouvelables de l’ancienne région Poitou-Charentes (S3REnR) ainsi que dans le Schéma Décennal
de Développement du Réseau de transport d’électricité (SDDR) de l’ancienne région.

Ainsi, à proximité du site, sont prévus des travaux concernant la sécurité d’alimentation avec la création d’un
poste d’étoilement 90 KV à Laitier avec une liaison sur le poste de Rom en 2017, ainsi que des travaux
concernant le raccordement d’un parc éolien sur le poste RTE du Laitier en 2020.

Il n’existe cependant pas de simulations à très long terme concernant l’évolution des capacités
électriques de la région. Ces simulations évolueront selon les futures orientations régionales définies
dans les schémas territoriaux.

Tourisme
La diversité des territoires et de l’offre régionale est à l’origine de filières touristiques variées, pour certaines déjà
développées et pour d’autres émergentes, ou potentielles. Pour cela, les anciennes régions françaises ont
chacune élaboré leur Schéma Régional de Développement durable du Tourisme et des Loisirs (SRDTL). Ces
schémas permettent ainsi de mettre en œuvre une politique touristique performante pour les entreprises et les
territoires, concourant à la compétitivité régionale, à la qualité de vie de leurs habitants ainsi qu’à la valorisation
des atouts et des patrimoines naturel et culturel de ces régions.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 126
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Santé
La croissance économique mondiale tend à favoriser le réchauffement climatique par la production de gaz à
effets de serre via l’utilisation d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz…). La combustion incomplète de ces
combustibles, en plus de produire des gaz à effet de serre, libère des particules toxiques. Ainsi, sur le long terme,
l’augmentation de ces particules toxiques et le réchauffement climatique pourraient avoir les conséquences
suivantes sur la santé (source : sante-environnement-travail.fr, 2017) :
 Augmentation de la mortalité due aux fortes chaleurs estivales potentiellement compensée par une
baisse de la mortalité hivernales ;
 Augmentation des décès et blessures liées aux plus fréquentes intempéries ;
 Recrudescence des maladies infectieuses d’origine hydrique, alimentaire ou vectorielles ;
 Aggravation des maladies cardio-vasculaires et des troubles respiratoires comme l’asthme, la bronchite
chronique ou les allergies ;
 Altération de l’étendue géographique et saisonnière de certaines maladies infectieuses dont les
zoonoses ;
 Apparition de nouvelles maladies alors inconnues dans certaines contrées ;
 Augmentation des maladies infectieuses transmises par les moustiques (augmentation du nombre de
moustique) telles que le paludisme ou la dingue ou les rongeurs (maladie de Lyme, encéphalite à tiques
et syndrome pulmonaire à hantavirus) ;
 Augmentation des maladies liées aux inondations comme la leptospirose, la tularémie ou les maladies
hémorragiques virales ;
 Etc.

A l’échelle nationale, l’énergie électrique est majoritairement produite par le biais de centrales nucléaires qui ne
rejettent directement aucun gaz ni éléments toxiques. En revanche ces centrales sont créatrices de déchets dits
« nucléaires », fortement radioactifs et de ce fait toxiques pour l’Homme. De plus, comme l’a prouvé l’histoire
récente, la défaillance de ce type d’installations n’est pas impossible et les conséquences pour les milieux et
pour l’humanité sont catastrophiques et définitives.

L’utilisation de sources d’énergie fossiles telles que le charbon ou le fioul engendre des effets négatifs
sur la qualité de l’air et donc sur la santé. De plus, elle contribue au réchauffement mondial du climat.
Concernant l’utilisation du nucléaire, les effets sur la santé humaine sont potentiellement négatifs dans
le cas d’une défaillance d’un réacteur ou d’une non-conformité dans la gestion des déchets.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 127
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 128
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 RAISON DU CHOIX DU SITE AVEC LE PROJET


Dans le cas de ce parc photovoltaïque, l’analyse des variantes n’est pas appropriée dans la mesure où il a été
privilégié l’occupation maximale des surfaces disponibles du fait de l’absence d’enjeux environnementaux sous 4 - 2 Un projet conforme dans sa totalité avec les critères du
emprise. De ce fait, c’est des critères de choix qui sont pris en compte, afin d’optimiser le projet pour aboutir à
sa réalisation. Les préoccupations environnementales, paysagères, techniques, réglementaires sont intégrées cahier des charges de l’appel d’offres photovoltaïque
en amont, lors de la conception du projet.

La Commission de Régulation de l’Energie a publié le 24 août 2016 l’appel d’offres (« AO CRE 4 »), portant sur
4-1 Une réponse aux objectifs internationaux, nationaux et la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au
sol de puissance comprise entre 500 kWc et 17 MWc ».
régionaux en matière d’énergies renouvelables Outre le critère de prix et de bilan carbone, des critères de « pertinence environnementale », et de « non
défrichement » (projet non soumis à un dossier de défrichement) entrent en compte dans la notation des projets
La création de ce projet photovoltaïque s’inscrit dans le cadre des engagements régionaux, nationaux et qui seront candidats.
internationaux pris en faveur de l’environnement. L’Union Européenne s’est en effet engagée, à travers la
directive 2009/28/CE du 23 avril 2009, à produire 20% de son électricité consommée à partir d’énergies
renouvelables d’ici à 2020.

L’objectif européen attribué à la France, confirmé par la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition
énergétique pour la croissance verte, fixe des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz
à effet de serre, d’économies d’énergie et de diversification du mix énergétique : les énergies renouvelables
doivent représenter 32 % de la consommation finale brute d'énergie en 2030.

En 2015, le taux moyen de couverture des énergies renouvelables dans la consommation brute finale d’énergie
en France était de 18,7% (Source : Panorama des énergies renouvelables, 2015). En ce qui concerne le solaire
photovoltaïque, on recensait au 31 décembre 2016, 6 772 MWc de puissance installée. Tableau 50 : Extrait du cahier des charges de l’appel portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de
production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol de puissance comprise entre 500 kWc et
Le décret n°2016-1442 relatif à la programmation pluriannuelle de l'énergie a été publié au Journal Officiel de la 17 MWc (source : SERGIES, 2017)
République Française le 28 octobre 2016 et fixe les nouveaux objectifs de développement des filières d'énergies
renouvelables à l’horizon 2023. Ces objectifs sont ambitieux et contribueront notamment à :
 Augmenter de plus de 50 % la capacité installée des énergies renouvelables électriques par rapport à Le projet s‘inscrit ainsi pleinement dans les critères favorables de cet appel d’offres puisqu’il correspond à « un
2015, en la portant jusqu’à près de 77 GW (cumul des options hautes) contre 43 aujourd’hui ; plan d’eau (installation flottante) » (cf tableau ci-après).
 A plus que tripler la puissance installée du parc solaire photovoltaïque (…).

Concernant le photovoltaïque, il fixe ainsi comme objectif l’installation de 10 200 MW de solaire à l’horizon 2018
et entre 18 200 MW (option basse) et 20 200 MW (option haute) de capacité totale en 2023.

A noter que des objectifs régionaux sont également fixés notamment dans les Schémas Régionaux du Climat,
de l’Air et de l’Energie (SRCAE), qui déterminent les orientations qualitatives et quantitatives à l’échelle régionale
en matière de valorisation du potentiel énergétique terrestre renouvelable.

Enfin, le choix d’implanter une centrale photovoltaïque sur un ancien site industriel est en corrélation avec les
préconisations de l’Etat, qui souhaite orienter le développement de centrales solaires au sol prioritairement sur
des sites déjà artificialisés et éviter les parcelles naturelles ou agricoles en cours d’exploitation.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 129
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 3 Un site propice au développement d’un projet


photovoltaïque

4 - 3a Compatibilité avec les usages du sol


Les centrales solaires photovoltaïques au sol sont susceptibles d’entrer en concurrence avec d’autres usages,
agricoles principalement. En effet, contrairement à l’éolien, il est impossible de cultiver directement aux pieds
des panneaux.

La zone du projet présente ainsi certains atouts qui justifient l’implantation d’un parc photovoltaïque :
 Terrain facilement accessible ;
 Terrain ne présentant pas de concurrence en terme d’usage utilisation (agricole, construction, …) ;
 Conversion d’un site industriel (ancienne carrière remise en eau).

Le site vient ainsi réinvestir un espace industriel en revalorisant des surfaces en l’état incompatible avec un
usage agricole.

De plus, le site possède de bonnes conditions de desserte. Lors des travaux, ils permettront la circulation
d’engins de chantiers et l’apport des différents composants nécessaires au fonctionnement d’une centrale
photovoltaïque au sol (tables, poste de livraison, postes onduleurs, etc.). En phase d’exploitation, le site sera
facilement accessible aux véhicules de maintenance et de secours.

Tableau 51 : Extrait du cahier des charges de l’appel portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de
production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol de puissance comprise entre 500 kWc et
17 MWc » (source : cre.fr, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 130
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 3b Ensoleillement 4 - 4 Critères environnementaux


Le projet du parc photovoltaïque se localise dans une zone favorable en termes de durée d’ensoleillement et de
potentiel énergétique.
4 - 4a Aspects paysager, patrimonial et environnemental
Le projet bénéficie :
 Entre 2 000 et 2 250 heures d’ensoleillement par an ; Le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère est situé dans une ancienne carrière remise en eau. Grâce
 De plus de 1 150 KWh/m² d’énergie. à des masques végétaux et un relief qui n'offre que très peu de points hauts, le territoire offre très peu de visibilité
à la zone d'implantation du projet. La sensibilité est donc faible. Toutefois, une attention particulière sera à porter
La production de l’installation est principalement liée à l’ensoleillement du site et conditionne l’orientation et à l'intégration paysagère au niveau de la RD13, aux abords immédiats, afin de respecter l'esprit de la charte
l’inclinaison des panneaux photovoltaïques. architecturale et paysagère du territoire, même si celle-ci ne présente pas de préconisation à ce stade.

Concernant le milieu naturel, on trouve à proximité du site les périmètres d’inventaire et de protection suivants :
 Dans l’aire d’étude rapprochée :
 Une ZNIEFF de type I : « Fontcoudreau », à 1,7 km ;
 Dans l’aire d’étude intermédiaire :
 Il s’agit de la même ZNIEFF que celle présente au sein de l’aire d’étude rapprochée.

Comme développé au sein du chapitre E.3-5, les quelques enjeux mis en avant lors des investigations
écologiques ont été pris en compte en amont. De plus, la zone d’implantation est en très grande majorité couverte
par une grande surface en eau, exempte de végétation de surface.

Les enjeux identifiés lors des investigations écologiques (flore et habitats naturels, avifaune, chiroptères,
amphibiens et reptiles) ont été pris en compte dans la conception du projet. Le projet apparait ainsi
entièrement compatible avec les caractéristiques écologiques de la zone.

4 - 4b Autres choix environnementaux


Le projet de parc photovoltaïque présente plusieurs atouts environnementaux :
 Production d’électricité « verte » sans émissions de polluants ;
Carte 46 : Ensoleillement et gisement solaire en France (source : grafic.land 2009 - PVgis, 2014)  Absence de nuisances sonores ;
 Site industriel fortement artificialisé ;
Avec 8 330 modules, soit une superficie de captation de 16 312 m² et une production attendue d’environ  Présence d’une clôture existante tout le tour du site ;
3 450 MWh/an, le gisement solaire permet d’assurer une rentabilité économique de l’installation.  Longue durée de vie du site de production d’énergie renouvelable ;
 Peu de perceptions visuelles.
En plus de sa surface importante, la zone d’implantation possède une bonne exposition et n’est pas impactée
par les ombrages proches.

4 - 3c Un projet compatible avec le document d’urbanisme


Le projet est compatible avec le plan local d’urbanisme en vigueur sur la commune de Saint-Maurice-La-Clouère.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 131
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 5 Critères techniques et économiques 4 - 5c Intégration des contraintes techniques


Les servitudes techniques et réseaux identifiés à proximité directe du site feront l’objet d’examens rapprochés
spécifiques sur site auprès des différents gestionnaires et seront pris en compte lors de l’implantation et
4 - 5a Economique l’exploitation de la centrale photovoltaïque. Les préconisations formulées seront respectées. Au vu des
connaissances actuelles et des réponses aux consultations disponibles (fournies en annexe 1), aucune servitude
Un parc photovoltaïque comporte différents modules permettant un montage simple et adaptable au site. Le coût ne constitue un enjeu rédhibitoire à l’implantation d’une centrale photovoltaïque sur ce site.
de fonctionnement est ainsi faible au vu des entretiens qui sont minimes. De plus, l’électricité produite est vendue
à ENEDIS puis réinjectée en totalité dans le réseau public.
4 - 5d Choix de la structure retenue
Précisons que ce projet génèrera des retombées économiques aussi bien en phase chantier (entreprises qui
participeront à la construction de la centrale solaire) qu’en phase exploitation (à travers les loyers et la fiscalité).
Le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère sera constitué sous la forme de flotteurs en PEHD sur
lesquels seront fixés les modules photovoltaïques. Une rangé de flotteurs secondaires est installée entre chaque
rangé de modules afin de permettre l’accès en phase d’exploitation. L’ensemble de ces flotteurs sont
4 - 5b Raccordement interconnectés.

Le projet photovoltaïque bénéficie d’une capacité de raccordement à proximité, permettant d’évacuer l’électricité  Sur les 9,011 ha clôturés, environ 1,974 ha seront occupés par les paneaux
produite. La proximité du raccordement permet de limiter les pertes de charges et d’optimiser la production. Le photovoltaïques.
projet photovoltaïque flottant sera raccordé sur la ligne passant à proximité du poste de livraison.

En ce qui concerne les tranchées de passage des connexions électriques, le plan ci-dessous indique en bleu
clair le tracé prévisionnel du raccordement électrique interne entre la centrale flottante et le poste de 4 - 5e Conclusion
transformation et entre le poste de transformation et le poste de livraison.
Le choix du site est en corrélation avec les préconisations de l’Etat, qui souhaite orienter le développement de
centrales solaires au sol prioritairement sur des friches industrielles, et éviter toute concurrence sur les parcelles
agricoles en cours d’exploitation.

Le site de l’ancienne carrière, dont l’activité d’extraction est aujourd’hui terminée et est remise en eau,
possède de nombreux atouts qui justifient sa vocation à accueillir un projet photovoltaïque flottant
(sensibilités écologiques modérées, impacts paysagers faibles, site facilement accessible, possibilités
de raccordement à proximité etc.).

Un tel projet s’inscrit donc pleinement dans les objectifs nationaux et européens dans le domaine des
énergies renouvelables, et permettra une revalorisation globale d’un site aujourd’hui fortement dégradé.

De plus, l’emprise du projet est définie en fonction des contraintes techniques, mais aussi socio-économique ou
encore naturelles et paysagères.

Carte 47 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement (source : SERGIES, 2018)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre C –Justification du projet - p. 132
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

CHAPITRE D – DESCRIPTION DU PROJET


Présentation du projet, de ses motivations, et des travaux nécessaires pour sa construction et son démantèlement

1 Principe d’un parc photovoltaïque _______________________________ 135


1 - 1 Principe de fonctionnement du solaire photovoltaïque _______________________ 135
1 - 2 Les composantes du parc solaire photovoltaïque - Généralités ________________ 135

2 Présentation du projet ________________________________________ 137


3 Les caractéristiques techniques du parc __________________________ 139
3-1 Caractéristiques du système photovoltaïque : les modules ___________________ 139
3-2 Caractéristiques du support : les flotteurs _________________________________ 139
3-3 Le système électrique ________________________________________________ 142
3-4 Aménagements connexes _____________________________________________ 145
3-5 Supervision et mesures de sécurité du site ________________________________ 146
3-6 Maintenance et entretien du site ________________________________________ 146

4 Les travaux de mise en place __________________________________ 149


4 - 1 Les travaux de mise en place du parc ____________________________________ 149
4 - 2 Les déchets durant la phase travaux _____________________________________ 149

5 Le démantèlement du parc photovoltaïque ________________________ 151


5-1 Contexte réglementaire _______________________________________________ 151
5-2 Démantèlement du parc ______________________________________________ 151
5-3 Recyclage des modules _______________________________________________ 151
5-4 Empreinte écologique ________________________________________________ 152

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 133
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 134
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 PRINCIPE D’UN PARC PHOTOVOLTAÏQUE


1-1 Principe de fonctionnement du solaire photovoltaïque 1-2 Les composantes du parc solaire photovoltaïque -
L’énergie solaire photovoltaïque est une énergie renouvelable qui permet la conversion directe du rayonnement Généralités
solaire en électricité. Cette transformation est possible grâce à une cellule photovoltaïque.

Les cellules photovoltaïques sont fabriquées avec des matériaux semi-conducteurs produits à partir d’une Les structures
matière première très pure, comme le silicium. Ces matériaux émettent des électrons lorsqu’ils sont soumis à Les panneaux photovoltaïques au sol sont montés sur des structures appelées « tables ». Les tables de modules
l'action de la lumière. Les électrons migrent alors sur une face opposée du matériau, créant une différence de sont montées sur un châssis métallique, inclinées d’environ 20 à 30 degrés en fonction de la localisation du parc
potentiel et donc de tension entre les deux faces comme dans une pile. Les électrons circulent dans un circuit photovoltaïque. Les tables forment des rangées exposées au maximum en direction du Sud.
fermé, produisant ainsi de l’électricité.
Deux types de structures existent :
 Les structures mobiles : appelées aussi « trackers » qui permettent d’optimiser la surface utile des
panneaux tout au long de la journée en les orientant face aux rayons du soleil. Toutefois, cette
technologie est plus couteuse, mais présente un gain de production, pouvant aller jusqu’à 20% par
rapport à des structures fixes ;

 Les structures fixes : sont orientées de manière optimale vers l'azimut en tenant compte de l'axe de
rotation de la Terre. Ainsi, les modules photovoltaïques sont disposés par blocs présentant un angle
fixe de 20° à 30° et orientés au Sud. Les rangées sont alors disposées les unes à côté des autres de
manière disjointe.

Figure 74 : Fonctionnement d’une cellule photovoltaïque (source : www.economiedenergie, 2015)

Plusieurs cellules sont regroupées sur un panneau photovoltaïque. L’ensemble des cellules est relié en série,
pour obtenir une tension plus élevée. Le courant s’additionne en passant d’une cellule à l’autre jusqu’aux bornes
de connexion du panneau et il peut ensuite s’additionner à celui des autres panneaux raccordés au sein de
l’installation. Les panneaux produisent un courant continu, qui après être passé par un onduleur, sera transformé
en courant alternatif, pour ensuite être injecté dans le réseau par l’intermédiaire d’un poste de livraison électrique

Figure 76 : Rangées de tables (source : Exosun)

Figure 75 : Schéma de fonctionnement (source : Ademe, 2015)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 135
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Les modules photovoltaïques


Il existe actuellement deux grandes technologies de modules photovoltaïques :
 Les technologies cristallines qui utilisent des cellules plates de 0,15 à 0,2 mm, découpées dans un
lingot ou une brique obtenu par fusion et moulage, puis connectées en série les unes aux autres pour
être finalement posées et collées sur la face arrière du verre de protection du module. Les trois formes
du silicium (monocristallin, polycristallin et en ruban) permettent trois technologies cristallines qui se
différencient par leur rendement et leur coût (selon les conditions d’exploitation). Les technologies
cristallines représentent près de 95 % de la production mondiale de modules photovoltaïques.

 Les technologies dites "couches minces" sont fondées sur l’utilisation de couches extrêmement fines
de l’épaisseur de quelques microns et consistent à déposer sous vide sur un substrat (verre, métal,
plastique, …) une fine couche uniforme composée d’un et plus souvent de plusieurs matériaux réduits
en poudre. Les plus développées industriellement sont les technologies CdTe (Tellure de Cadmium) et
CIS (Cuivre Indium Sélénium).

Figure 78 : Classification des principales technologies de cellules solaires photovoltaïque


(source : photovoltaïque.info, 2017)
Monocristallin Polycristallin Couche mince
Les aménagements connexes
Figure 77 : Distinction des différentes technologies de modules
Un parc photovoltaïque est aussi composé d’éléments annexes :
Les modules de technologie monocristalline sont les plus utilisés.  Un système électrique avec un poste onduleur et poste de livraison ;
 Des chemins d’accès et plateforme ;
 D’une clôture.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 136
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 PRESENTATION DU PROJET
Le projet photovoltaïque de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est constitué de panneaux photovoltaïques sur tables fixes flottantes, d’une puissance de 2 998,8 Wc7 chacun pour une durée d’exploitation de 30 ans
minimum.

Carte 48 : Plan de masse mis à jour du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère (source : SERGIES, 2018)

7 A noter que les caractéristiques définitives des modules (marque, modèle…) ne seront connues qu’au moment de la candidature à l’appel d’offres photovoltaïque.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 137
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 138
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DU PARC


L’installation du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère est constituée : d’un ensemble de modules
photovoltaïques installés sur des flotteurs, de câbles de raccordement, de locaux techniques, d’une clôture et 3 - 2 Caractéristiques du support : les flotteurs
d’une voie d’accès.
Les panneaux photovoltaïques seront montés sur des structures flottantes, composées de plusieurs flotteurs
3 - 1 Caractéristiques du système photovoltaïque : les modules assemblés pour former une île photovoltaïque flottante.

A ce jour, SERGIES a identifié quatre acteurs proposant des structures photovoltaïques flottantes.
Les caractéristiques des modules dépendent des évolutions technologiques entre le dépôt du projet, l’obtention
du permis de construire et la candidature à l’AO photovoltaïque. De ce fait, le maître d’ouvrage pourra se  La société OSERIS, fondée en 2008 en Vendée, a développé un système de flottabilité à partir de deux
prononcer sur son choix final de type de panneaux ultérieurement. flotteurs en PolyEthylène Haute Densité (PEHD) par module photovoltaïque et un ensemble de câbles
en polyester et de tiges en PEHD.
A ce stade, les modules photovoltaïques choisis pour le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère ont
des caractéristiques adaptées à la solution HYDRELIO, illustrés dans la figure suivante :

Figure 80 : Solution OSERIS (source : oseris.eu, 2018)

SERGIES n’a pas souhaité poursuivre avec cette solution, notamment pour des raisons de mise en place du
système à l’échelle « industrielle ».

 La société NRG ISLAND, en Italie, propose une solution de structure pour les systèmes photovoltaïques
flottants. Les modules photovoltaïques sont fixés sur des châssis en acier inox, eux-mêmes fixés sur
des flotteurs en PEHD.
Figure 79 : Spécifications des modules photovoltaïques adaptés à la solution HYDRELIO © (source :
SERGIES, 2017)

L’ensemble du parc photovoltaïque comportera 8 330 modules photovoltaïques de 360 Wc, totalisant une
puissance installée de 2 998,8 kWc.

Figure 81 : Solution NRG ISLAND (source : NRG ISLAND, 2018)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 139
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La technologie qui a été privilégiée dans le cadre de ce dossier de permis de construire est celle proposée par
 La société AUO propose également une solution de structure flottante pour des modules le société AKUO ENERGY. Toutefois, ce choix ne sera définitif qu’après la procédure de consultation des
photovoltaïques, tel que cela est représenté ci-dessous. Près de 15 MWc sont actuellement en entreprises.
développement sur la base de cette technologie à Taiwan.
Les flotteurs sont en PEHD (polyéthylène de haute densité, recyclable), modelés par extrusion soufflage et
injection plastique. Ces structures sont fixées entre elles par des broches de connexion en PEHD renforcé, pour
un montage et démontages très simples. Le PEHD constitue une matière première résistante, assurant aux
flotteurs résistance aux UV et à la corrosion, pour une durée de vie de plus de 20 ans.

Le système de flottaison comprend :


 Des flotteurs primaires, servant de support aux modules photovoltaïques. Le flotteur est légèrement plus
étroit que le module. Son profil en T permet d’y insérer des rails de fixation des modules ;
 Des flotteurs secondaires, destinés à relier les flotteurs primaires. Ils permettent de maintenir une
distance fixe entre les rangées de modules, et forment également des allées entre les modules pouvant
être empruntées lors de la maintenance.

Les modules sont orientés en format paysage, et inclinés de 11°. Cela permet de répondre au mieux aux
contraintes hydrodynamiques, de résistance au vent et de productibilité de l’installation.

Figure 82 : Solution flotteurs AUO (source : AUO, 2018)

 La société lilloise CIEL ET TERRE développe depuis 2011 la solution HYDRELIO. Elle compte
aujourd’hui plusieurs dizaines de MW installés dans le monde.

Cette solution est désormais distribuée en France par la société AKUO FLOATING
SOLUTIONS.

Figure 84 : Technologie Hydrelio® (source : SERGIES, 2017)

Une fois la plateforme Hydrelio® construite et les modules fixés, la totalité est remorquée à son emplacement
défini et ancrée pour la maintenir en place. Le but de l’ancrage est de permettre à la plateforme flottante de
suivre les variations du niveau de l’eau, tout en lui évitant de percuter les berges. Le système d’ancrage est défini
spécifiquement pour chaque site, et peut être basé sur un ancrage aux berges ou au fond.

Une pré-étude d’ancrage a été réalisée permettant de caractériser les efforts sur chacun des côtés de l’ilôt sur
la base des critères ci-dessous
 La charge maximale d’utilisation est de 1600 daN dans l’axe de la ligne d’ancrage, soit 800 daN par «
Figure 83 : Exemple de réalisation de CIEL et TERRE à travers le monde (source : www.ciel-et-terre.net, 2018) oreille » de connexion. Le coefficient de sécurité utilisé est de 1.2.
 Il faut de plus éviter que les lignes ne prennent un angle vertical supérieur à 40° et un angle horizontal
supérieur à 20°, ce qui donne pour une ancre mutualisée un angle horizontal entre deux lignes de 40°.
 Deux lignes d’ancrages consécutives ne peuvent être séparées de plus de 15 flotteurs principaux.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 140
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Le tableau ci-dessous récapitule les hypothèses permettant de calculer la vitesse du vent à considérer. Elle est
donnée dans l’Eurocode par une combinaison entre la vitesse moyenne et les fluctuations rapides de vitesse.

Tableau 52 : Hypothèses de calcul de la vitesse du vent à considérer (source : SERGIES, 2018) Yasugi, 1 098 kWc, Japon Park Farm, 100 kWc, Royaume-Uni

Une étude de sol sera également réalisée sur les berges et en profondeur. Figure 86 : Illustrations de la technologie Hydrelio® (source : SERGIES, 2017)

A ce stade du projet, encore très en amont de sa réalisation, la société SERGIES n’est pas en mesure d’apporter Le système Hydrelio® est conçu pour résister aux conditions extrêmes suivantes :
plus d’éléments sur la solution d’ancrage qui sera retenue.  Vitesse d’eau de 3,5 km/h ;
 Vagues de 100 cm ;
Voici toutefois ci-dessous à gauche un exemple du nombre de point d’ancrage en berge nécessaire à une  Températures de -10°C à 50°C ;
installation flottante et à droite une photographie d’un pieu (pour l’ancrage en berge) en cours d’installation.  Vents de 210 km/h, adaptable par projet en fonction du système d’ancrage ;
 Charge de neige de 5,6 kg/m².

Figure 85 : Illustration du nombre de points d’ancrage en berge (à gauche) et de la mise en place d’un pieu
d’ancrage (à droite) (source : SERGIES, 2018)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 141
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

souterrain. Le réseau entre le poste de transformation et le poste de livraison (PDL) est un réseau AC-HTA
3-3 Le système électrique souterrain.

Caractéristiques
Le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère compte 1 poste onduleurs-transformateur de 3 MVA. Il est
3 - 3a Connexion des modules localisé à l’extrémité Nord-Est de la parcelle.

Le raccordement électrique entre panneau, aussi appelé « strings » est de deux sortes : en série ou parallèle. Le poste de transformation sera de 6,2 m de longueur par 3 m de largeur, soit une surface de
 Série : ce branchement permet d’additionner les tensions, l’intensité en Ampère n’est pas modifiée. 18,6 m² et une hauteur de 3,61 m par rapport au niveau du sol. Il sera intégré dans le paysage, notamment par
Dans cette configuration la borne (+) du panneau solaire est branchée sur la borne (-) du panneau leur couleur : RAL 6003 – Vert Olive.
suivant, etc… ;
 Parallèle : ce branchement permet d’additionner les intensités, la tension n’est pas modifiée. Dans cette
configuration toutes les bornes (+) du panneau solaire sont reliées entre elles, ainsi que toutes les
bornes (-).

Les câbles électriques de chaque module sont attachés via des pinces sur les flotteurs pour éviter tout contact
avec l’eau. Les ouvertures entre les modules et les flotteurs principaux ont été conçues pour permettre le
calibrage des câbles transportant le courant produit et des câbles de mise à la terre. Les chemins de câbles sont
protégés par des gaines étanches. Ils peuvent être connectés à la terre ferme via des pontons flottants, ou flotter
directement par leur insertion dans des conduits en plastique flottant.

Figure 87 : Passage des câbles (source : SERGIES, 2017)

Le câblage électrique est regroupé dans des boitiers de connexions (boîtes de jonction), fixés à l’arrière des
flotteurs, à partir desquels l’électricité sera récupérée et acheminée sur la terre ferme, vers les onduleurs. Ces
boîtiers de connexions intègrent les éléments de protections (fusibles, parafoudres, by-pass et diode anti-retour).

3.61
Tous les câblages se font à l’arrière des panneaux photovoltaïques. Ces liaisons resteront extérieures. Les
câbles extérieurs sont traités anti-UV, résistants à l’humidité et aux variations de température.

3 - 3b Les postes électriques


Les postes électriques (postes de transformation et poste de livraison) sont des bâtiments en préfabriqués bien
identifiables dans le parc photovoltaïque.

Postes onduleur / transformateur


Les onduleurs transforment le courant continu en courant alternatif pour être réinjecté dans le réseau (courant
alternatif triphasé). L’onduleur contribue à la fiabilité de la gestion du réseau. En sortie d’onduleur, le courant est
en basse tension alternatif. Figure 88 : Plan de coupe du poste de transformation (partie 1) (source : SERGIES, 2017)

Le transformateur élève alors la tension à 20 000 V (domaine HTA) afin de permettre sa réinjection dans le
réseau. Le réseau entre l’installation flottante et le poste de transformation (PTR) est un réseau DC-BT

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 142
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3.02

3.61
3.00

Figure 89 : Plan de coupe du poste de transformation (partie 2) (source : SERGIES, 2017)

Poste de livraison
Le poste de livraison du parc marque l’interface entre le domaine privé (l’exploitant du parc) et le domaine public,
géré par le gestionnaire public de réseau (distributeur, transporteur).

Il est équipé de différentes cellules électriques et automates qui permettent la connexion et la déconnexion du
parc photovoltaïque au réseau 20 kV en toute sécurité. C’est au niveau de ce poste qu’est réalisé le comptage
de la production d’électricité.
Figure 90 : Plan de coupe du poste de livraison (source : SERGIES, 2017)
Le poste de livraison sera implanté à l’entrée du site, en limite de propriété, à un endroit libre d’accès et
accessible depuis la voie publique, pour le personnel d’ENEDIS.
Raccordement au poste source
Caractéristiques Les travaux de raccordement du site se dérouleront aux mêmes périodes que la construction de la centrale
Ses dimensions prévues sont de 2,5 m de largeur par 6 m de longueur, soit une surface de 15 m², pour une photovoltaïque, afin de limiter les impacts des travaux à une période favorable et réduite.
hauteur 3,50 m par rapport au niveau du sol. Le poste de livraison sera localisé au Nord-Est du projet, à proximité
de la D13. Le pourtour du poste sera remblayé avec des déblais provenant des fouilles. L’excédent sera évacué Dès obtention du permis de construire, la société SERGIES réalisera une demande de Proposition Technique et
par l’entrepreneur en décharge appropriée. La couleur du poste de livraison sera : RAL 6003 – Vert Olive. Financière (PTF) auprès du gestionnaire de réseau. LA PTF indiquera alors les modalités précises et définitives
du raccordement.

Le projet photovoltaïque flottant sera raccordé sur la ligne passant à proximité du poste de livraison.

Réseau électrique interne


La centrale au sol est équipée d’un réseau électrique interne qui permet de connecter les modules
photovoltaïques jusqu’au poste onduleur/transformateur puis poste de livraison (PDL), à partir duquel se réalise
la connexion au réseau public de distribution d’électricité. Le réseau interne est constitué :
 Du réseau flottant connectant les modules photovoltaïques jusqu’au local onduleurs/transformateur
(réseau tension continue – 1 000 V maximum) ;
 Du réseau connectant le local onduleurs/transformateur jusqu’au poste de livraison (réseau tension
alternative – 20 kV).

Afin de limiter les impacts liés au raccordement électrique interne, ceux-ci seront réalisés à la même période que
les travaux relatifs à l’installation des structures, des équipements et des modules photovoltaïques.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 143
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

En ce qui concerne les tranchées de passage des connexions électriques, le plan ci-dessous indique en bleu Liaison entre le poste onduleurs et le poste de livraison
clair le tracé prévisionnel du raccordement électrique interne entre la centrale flottante et le poste de Le poste onduleurs est relié au poste de livraison par des câbles disposés dans des chemins de câbles, à même
transformation et entre le poste de transformation et le poste de livraison.
le sol.

Liaison entre le poste de livraison et le poste source


La liaison électrique entre le poste de livraison et le point de raccordement à la ligne électrique aérienne est
enterrée dans des tranchées d’environ 50 cm de largeur, à environ 1 m de profondeur. Les câbles basses tension
seront implantés dans des caniveaux béton ou fourreau à 50 cm de profondeur environ et seront conformes à la
norme NFC15 100.

L’ensemble des câbles enterrés et extérieurs sont conformes aux normes AFNOR et aux guides UTE.

Carte 49 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement (source : SERGIES, 2018)

3 - 3c Le câblage
Liaison entre les panneaux photovoltaïques et les postes onduleurs
Les câbles qui relient les différentes rangées de modules au poste onduleurs sont protégés par des gaines
étanches. Ils peuvent être connectés à la terre ferme via des pontons flottants, ou flotter directement par leur
insertion dans des conduits en plastique flottant. Une fois sur la terre ferme, les chemins de câbles seront
enterrés jusqu’au local onduleur.

Figure 91 : Deux types de liaisons électrique entre le parc flottant et le poste onduleur/transformateur
(source : SERGIES, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 144
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 - 3d Sécurité électrique 3-4 Aménagements connexes


Protection foudre
Une protection contre la foudre adaptée est mise en œuvre. Des parafoudres et paratonnerres seront installés 3 - 4a Accès et pistes
selon le guide UTE 15-443 et les normes NF-EN 61643-11 et NF C 17-100 et 17-102.

Les normes électriques suivantes sont appliquées dans le cadre du projet : L’accès au parc se fait à partir par la route départementale RD 13. Les postes onduleur et de livraison seront
 Guide C-15-712-1 relatif aux installations photovoltaïques ; situés à l’entrée de la parcelle, proches de l’accès.
 NF C-15-100 relative aux installations privées basse tension ;
 NF C-13-100 relative aux installations HTA ;
 Guide C-32-502 relatif au câble photovoltaïque courant continu. 3 - 4b Système de fermeture : clôture et portail
Mise à la terre Une clôture grillagée à maille large d’environ 2,5 m de hauteur est à créer sur toute la périphérie de la parcelle
L’ensemble des masses métalliques des équipements du parc est connecté à un réseau de terre unique. contenant le parc photovoltaïque. La longueur totale de la clôture est d’environ 1 300 ml.

Elle a pour fonction :


Protection des cellules  De délimiter le site du projet ;
Deux types de protection sont généralement indispensables au bon fonctionnement d’un module photovoltaïque :  D’interdire l’accès aux personnes non autorisées ;
 La protection par diodes parallèles (ou by-pass) a pour but de protéger une série de cellules dans le  D’empêcher l’intrusion de gros animaux.
cas d’un déséquilibre lié à la défectuosité d’une ou plusieurs des cellules de cette série ou d’un ombrage
sur certaines cellules ; La clôture est fermée par le portail localisé au Nord-Est du parc, à proximité de la route départementale 13. Son
 La diode série placée entre le module et la batterie empêche pendant l’obscurité le retour de courant accès se fait par une clé. La clôture et les portails sont de teinte vert foncé (type RAL 6007).
vers le module. Elle est dans ce cas appelée encore diode anti-retour.

Sécurité poste onduleurs et poste de livraison 3 - 4c Aménagements de sécurité


Le poste onduleurs est composé de différents éléments de sécurité :
 Système de protection de surtension (inter-sectionneurs et disjoncteurs) ; Aucune réserve incendie ne sera nécessaire, l’eau contenue dans l’ancienne carrière pouvant être pompée par
 Supervision à distance ; les services de secours si besoin.
 Protection contre la foudre (parafoudre) ;
 Dispositif de commande (sectionneurs et jeux de barre : conducteur répartissant le courant entre les L’ensemble des recommandations formulées par le SDIS seront respectées et notamment :
divers circuits à alimenter) ;  La réalisation d’une voie d’accès au site d’une largeur de 5 mètres, stabilisée et débroussaillée ;
 Cellule de protection HTA ;  L’isolement des locaux renfermant les équipements électriques par des parois coupe-feu de degré
 Protection fusible. 2 heures ;
 La mise sous rétention des postes transformateurs ;
De plus, il est équipé d’un extincteur et si besoin d’un bac de rétention, pour contenir les éventuelles pollutions  L’installation dans les locaux contenant les onduleurs et le poste de livraison d’extincteurs portatifs
dues au transformateur à huile, mais aussi d’un arrêt d’urgence. Des consignes seront affichées dans chaque appropriés aux risques sur le site ;
poste électrique.  L’installation d’une coupure générale électrique unique pour l’ensemble du site. Cette coupure devra être
visible, proche de l’entrée du site et identifiée par la mention « Coupure réseau Photovoltaïque –
De plus, le poste électrique est doté d’un dispositif de suivi et de contrôle. Ainsi, plusieurs paramètres électriques Attention panneaux encore sous tension » en lettres blanches sur fond rouge ;
sont mesurés (intensités…) ce qui permet des reports d’alarmes en cas de défaut de fonctionnement.  Etc.

Ce local étant relié au réseau téléphonique, les informations seront renvoyées vers les services de maintenance Ces recommandations sont présentées en annexe 2.
et le personnel d’astreinte. Un système de coupure générale sera mis en place.

L’accès aux installations électriques est limité aux personnels habilités intervenant sur le site d’exploitation.

Les équipes d’exploitation et de maintenance de SERGIES superviseront en temps réel le bon fonctionnement
des installations (télésurveillance), avec un système d’alerte en cas de défaillance Ces équipes fonctionnent
avec un système d’astreinte, week-end compris, et seront donc en mesure d’intervenir à tout moment, et/ou de
prévenir les équipes de secours les plus proches en cas d’anomalie constatée.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 145
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-5 Supervision et mesures de sécurité du site 3-6 Maintenance et entretien du site


Le site est déjà équipé de tous les dispositifs nécessaires à sa sécurité. L’entretien d’un parc photovoltaïque est limité. Ainsi, les interventions sur site consistent à de petites
maintenances et à l’entretien du parc en général. Ces prestations sont réalisées par une ou des sociétés locales.
De plus, un panneau comportant les mentions ci‐dessous sera disposé à l’entrée du site :
 La désignation de l'installation : « Centrale photovoltaïque » ;
 La raison sociale et l'adresse de l'exploitant ;
 La mention « Accès interdit sans autorisation » ;
3 - 6a Maintenance des installations
 Les numéros de téléphone de la gendarmerie ou de la police, ainsi que de la préfecture et des pompiers.
Supervision à distance
Ce panneau aura pour vocation d’informer les personnes fréquentant le site ou de permettre au maître d’ouvrage
d’être prévenu en cas d’incident sur ou à proximité du site. Chaque unité de production photovoltaïque disposera d’un compteur de production et d’un dispositif de contrôle
à distance. Cette base de données permettra au gérant de l’exploitation de réaliser des mesures externes de
données par des capteurs, d’avoir accès à une surveillance des onduleurs et du générateur solaire, et de faire
face à d’éventuels dysfonctionnements (reconnaissance précoce des dysfonctionnements, envoi d’informations
sur les anomalies, possibilité d’interroger l’ordinateur).

Supervision sur site


L’essentiel de la maintenance est réalisé sur les installations électriques, nécessitant occasionnellement du
personnel sur site.

La maintenance réalisée est de deux types :


 PREVENTIVE : Elle contribue à améliorer la fiabilité des équipements (sécurité des tiers et des biens)
et la qualité de la production. Cette maintenance préventive se traduit par la vérification du bon
fonctionnement électrique (vidéosurveillance, moteurs, onduleurs, etc.) et d’interventions sur
l’équipement, par le remplacement de certaines pièces en voie de dégradation afin d’en limiter l’usure
Exemple de panneau Exemple de panneau Panneau du parc éolien des (structure, panneau, éléments électriques…), par l’inspection et le nettoyage des armoires électriques
d’information en bois et métal d’information en bois et métal Mignaudières, à proximité du site une fois par an ;
(© Marcanterra) (© Bois Loisirs Créations) (© ATER Environnement, 2017)
 CORRECTIVE : Intervention sur le parc après déclenchement d’une alarme d’alerte, et contrôle du
fonctionnement de l’ensemble des modules constituant le parc solaire à l’aide d’une caméra thermique
Figure 92 : Exemple de panneau d’information
(à minima tous les 2 ans).
Le site sera également surveillé, afin de prévenir d’une éventuelle intrusion.
L’entretien des installations techniques sera conforme aux normes et lois en vigueur pour un bon fonctionnement
annuel.
En outre, les équipes de SERGIES qui assureront l’exploitation et la maintenance de la centrale seront averties
en temps réels par télégestion du fonctionnement de celle-ci. Un système d’astreintes, assurées le week-end,
L’entretien des panneaux photovoltaïques est minimal, puisque les pluies sont régulières dans la région Nouvelle
viendra compléter le dispositif.
Aquitaine, et l’inclinaison des modules font que leurs surfaces sont régulièrement nettoyées. Une vérification
régulière est néanmoins indispensable, voire une maintenance préventive correspondant à un nettoyage une
fois par an.

Un contrat de maintenance sera établi lors de la construction et couvrira toute la durée de vie du parc, soit 20 ans
minimum.

3 - 6b Entretien du site
L’entretien du parc consiste :
 A la vérification de l’intégrité de la clôture et du système de surveillance ;
 A un entretien mécanique (gyrobroyeur et débroussailleuse) sur les parties enherbées de l’emprise
intérieure de la clôture.

Les flotteurs ne nécessitent aucun entretien particulier périodique, hormis une inspection visuelle préventive lors
des maintenances effectuées sur les modules.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 146
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-7 Mise en compatibilité du projet avec l’exploitation de la


carrière
Un récolement partiel sera réalisé après l’obtention de l’arrêté de permis de construire de l’installation
photovoltaïque. Tel que cela est évoqué dans le courrier envoyé par GSM à SERGIES (cf. annexe 7 du dossier
« Annexes » de la demande de Permis de Construire), dans le cas où cette centrale photovoltaïque flottante
obtiendrai l’ensemble des autorisations nécessaires à sa construction, GSM s’engage à déposer un dossier de
récolement partiel ou total sur les terrains concernés. Les travaux de construction de la centrale photovoltaïque
flottante ne débuteront pas avant l’obtention du quitus.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 147
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 148
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 LES TRAVAUX DE MISE EN PLACE


4 - 1 Les travaux de mise en place du parc
Le chantier du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère se déroulera en plusieurs phases :
 Création de l’accès ;
 Mise en place des clôtures ;
 Création des plateformes destinées aux équipements électriques ;
 Mise en place des chemins de câble pour les réseaux électriques reliant la berge aux locaux électriques ;
 Assemblage des flotteurs et des modules ;
 Connexion des flotteurs entre eux et mise à l’eau ;
 Installations des postes onduleurs et de livraison ;
 Raccordement des circuits électrique dans le parc et mise en place des protections électriques et des
outils télémétriques.

La totalité du chantier se situe dans l’emprise du périmètre clôturée environ égal à la surface cadastrale, soit
90 110 m2 (9,011 ha). Figure 93 : Mise à l’eau du système Hydrelio® en cours de montage (source : SERGIES, 2017)

Les modules et éléments composant les structures flottantes sont amenés par camions jusqu’au site de Pour la réalisation de l’ensemble du chantier, ce sera environ 50 camions (10 pour l’acheminement des câbles,
production. Ils seront stockés sur site préalablement à leur installation, directement sur le sol. 20 camions pour les panneaux, 10 pour les structures, 3 pour les postes électriques, etc.) qui circuleront sur le
site.
Le raccordement au réseau électrique ENEDIS (réalisation d’une tranchée souterraine jusqu’au lieu de
raccordement) s’effectuera en parallèle des travaux des installations. Les modules photovoltaïques seront transportés sur des remorques spéciales, pour être déchargés et mis en
place à la grue sur un radier.
De manière générale, la durée de construction d'un parc photovoltaïque est évidemment variable d’un
projet à l’autre, notamment en fonction de la surface concernée, du nombre de panneaux, des accès et
de la topographie du site.
4 - 2 Les déchets durant la phase travaux
Toutefois, le planning de déroulement indicatif d'un chantier standard se présente ainsi :
 Préparation du chantier = 15 jours ; Pendant la phase d’aménagement du parc photovoltaïque, peu de déchets seront produits.
 Construction du réseau électrique = 1 mois ;
 Mise en place des tables = 2 mois ; Les déchets liés à la base de vie par le personnel seront collectés par les services de ramassage des ordures
 Installation des postes électriques = 1 mois ; ménagères ou acheminés vers des points de collecte appropriés.
 Remise en état du site = 15 jours ;
 Test et mise en services = 1 mois. Aucun déchet ne sera produit par les travaux de décaissement des sols, étant donné que seul le passage des
chemins de câbles de la berge au poste onduleur nécessite la création d’une tranchée.
Le chantier de construction de la centrale photovoltaïque se déroulera en plusieurs étapes réparties sur
3 à 4 mois. Il fera intervenir environ une trentaine de personnes. De plus, la présence d’engins peut engendrer, en cas de panne notamment, des déchets de type huiles usagées
ou pièces mécaniques usagées, parfois souillées par les hydrocarbures. Le gros entretien sera réalisé hors site.
Une base de vie sera créée pendant la phase de chantier.
En cas de petite panne, un camion atelier se rendra sur site et toute intervention s’effectuera sur une aire étanche
Une zone de stockage sera délimitée pour les postes onduleurs et de livraison et la clôture. Le stockage des mobile. Il n’y aura pas de stockage d’hydrocarbures sur le site, l’alimentation des engins se faisant sur une aire
éléments s’effectuera à l’aide de containers déposés sur un radier préalablement réalisé et constitué d’un lit de étanche mobile par un camion-citerne. De plus, tous les camions seront équipés d’un kit anti-pollution.
sable d’épaisseur 10 à 20 cm et seront enlevés à la fin du chantier.

Cet espace sera remis en état à la fin du chantier.

La première étape de montage de la plateforme flottante photovoltaïque est la fixation des rails sur les flotteurs
primaires. Les modules y sont ensuite fixés. Ces étapes se réalisent sur la terre ferme, et sur les flotteurs
indépendants, avant leur interconnexion. Une fois les flotteurs prêts, ils sont assemblés entre eux en petites
unités et avec les flotteurs secondaires, et les fiches électriques des panneaux connectées entre elles. Ces
petites unités sont mises à l’eau et assemblées entre elles directement dans l’eau. Les unités ou la plateforme
finalisée sont ensuite remorquées par bateau jusqu’à leur emplacement final, pour ancrage.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 149
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 150
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 LE DEMANTELEMENT DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE


Les modules photovoltaïques sont des éléments dont la durée de vie est supérieure à une vingtaine d’années
après leur mise en service. Les fabricants garantissent 80 % de la puissance initiale après 25 ans. La fin de vie 5 - 3 Recyclage des modules
reste donc à l’appréciation du producteur et du souhait des élus de poursuivre dans cette voie au-delà de 20 ans.
Depuis 2007, des fabricants européens de panneaux photovoltaïques
Le démantèlement d’une installation photovoltaïque consiste à ôter tous les éléments constitutifs du système,
se sont regroupés autour de l’association PV Cycle pour organiser la
depuis les modules jusqu’aux câbles électriques en passant par les flotteurs support de manière à retrouver l’état
collecte et le recyclage. Des filiales opérationnelles ont été créées dans
initial des terrains et plans d’eau.
les différents pays de l’Union Européenne pour mettre en place le
dispositif requis par la DEEE.
5 - 1 Contexte réglementaire
La directive européenne 2002/96/CE dite DEEE (ou D3E) relative aux Déchets d’Equipements Electriques Figure 94 : Panneaux photovoltaïques en fin de vie
et Electroniques, encadre une filière de gestion spécifique de ces déchets, fondée sur le principe de (source : PV cycle, 2015)
responsabilité élargie des producteurs de ces équipements. Ainsi, la filière de collecte et de recyclage des DEEE
est opérationnelle en France depuis le 22 juillet 2005 pour les DEEE professionnels, et depuis le 15 novembre
2006 pour les DEEE ménagers.
PV-CYCLE France
Avec la refonte de cette directive, ayant abouti à la publication d’une nouvelle version en juillet 2012, les En France, le seul éco-organisme agréé par les pouvoirs publics pour la prise en charge des panneaux
panneaux photovoltaïques en fin de vie sont désormais des déchets d'équipements électriques et photovoltaïques usagés pour la période 2015-2020 est la SAS PV CYCLE France, créée en 2014. Elle a mis en
électroniques. L’objectif de la modification de la directive est que 20 kg de DEEE par habitant soient collectés place un système collectif de collecte et de recyclage et accepte tous les panneaux en provenance du marché
séparément chaque année d'ici 2020. français, quelle que soit leur marque ou leur technologie. Dès lors qu’un producteur souhaite mettre au rebut ses
panneaux photovoltaïques, il peut s’adresser à PV CYCLE :
Jusqu'au 31 décembre 2015, le taux de collecte de 4 kg par an et par habitant de DEEE est conservé. À partir  Pour moins de 40 panneaux, ceux-ci peuvent être déposés au point d’apport volontaire le plus proche.
de 2016 et pendant 3 ans, 45 % du poids moyen des panneaux photovoltaïques mis sur le marché les trois Le point d’apport le plus proche de la commune de Saint-Maurice-La-Clouère se localise à Boutineau à
années précédentes devront être collectés. Sept ans après l’entrée en vigueur du texte, c'est-à-dire à partir de environ 28,5 km au Nord-Ouest du site d’implantation ;
2019, 65 % du poids moyen panneaux photovoltaïques mis sur le marché les trois années précédentes ou 85 %  Pour plus de 40 panneaux, un enlèvement sur site est possible sous réserve de respecter un certain
de la quantité des panneaux photovoltaïques produits devront être collectés. Elle oblige les États membres de conditionnement.
la Communauté Européenne à organiser la collecte séparée des DEEE et leur traitement approprié.

Suite à la révision en 2012 de cette directive, les fabricants des panneaux photovoltaïques doivent désormais
respecter les obligations de collecte et de recyclage des panneaux, à leur charge.

A noter que la transposition en droit français a été publiée le 22 août 2014 (décret n°2014-928), modifiant la
sous-section relative aux DEEE du code l’environnement (articles R 543-172 à R 543-206-4).

Les règlements européens n°1013/2006 et n°1014/2007 concernent quant à eux le transfert de déchets.

5 - 2 Démantèlement du parc
Le démantèlement du parc photovoltaïque consiste à :
 Enlever les modules et les câblages fixés derrière ;
 Démonter les structures porteuses, ici les flotteurs ;
 Déterrer les chemins de câbles, les câbles et les gaines électriques, limités à la connexion entre la berge
et le local onduleurs ;
 Enlever les postes électriques ;
 Déstructurer les éventuelles pistes d’accès empierrées et les remplacer par un apport de terre végétale.

Il est donc prévu à l’échéance de la période d’exploitation que l’ensemble des matériaux soient recyclés selon
différentes filières de valorisation (aciers, silicium, etc.). De plus, la réglementation européenne (DEEE) garantit
le recyclage des onduleurs : les fabricants d’onduleurs ont l’obligation de reprendre et de recycler leurs matériels Figure 95 : Cycle de vie des panneaux photovoltaïques (source : PVCycle, 2015)
en fin de vie.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 151
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Recyclage des modules photovoltaïques à base de silicium cristallin 5 - 4 Empreinte écologique


Le recyclage va consister à extraire du module usagé les matières qui pourront servir de nouveau (matières
premières secondaires telles que le verre, l'aluminium, le cuivre, l'argent, le silicium, etc.) aux fins de leur fonction Dans un rapport récent, l'institut allemand Fraunhofer a conclu que le recyclage des panneaux photovoltaïques
initiale ou à d'autres fins. contribuait pour une large part à la réduction de l'empreinte écologique des panneaux.
Les objectifs de valorisation et de recyclage sont calculés sur la base du poids des panneaux photovoltaïques D'après l'analyse du cycle de vie, le recyclage d'une tonne de panneaux photovoltaïques en silicium peut faire
en fin de vie collectés séparément, entrant et sortant des installations de traitement et de recyclage. économiser de 800 à 1.200 kg d'équivalent CO2. L'évaluation montre également que le recyclage des cadres en
aluminium et du calcin, en particulier, permet de nettement réduire l'empreinte écologique du processus de
Le recyclage des modules à base de silicium cristallin peut suivre deux voies : recyclage (source : actu-environnement « L’industrie européenne photovoltaïque développe un atout compétitif
 Celle du traitement thermique qui va permettre d’éliminer le polymère encapsulant (film plastique, colle, supplémentaire grâce au recyclage », 2013).
joints, …) en le brûlant et de séparer ainsi les différents éléments du module photovoltaïque (cellules,
verre et métaux : aluminium, cuivre et argent) ;
 Celle du traitement chimique qui consiste à broyer l’ensemble du module puis à extraire des matériaux
secondaires par fractions, selon différentes méthodes.

Figure 96 : Fragments de silicium et granulés de verre (source : PVCycle, 2015)

Une fois séparées des modules, les cellules subissent un traitement chimique qui permet d’extirper les contacts
métalliques et la couche antireflet.

Ces plaquettes recyclées sont alors :


 Soit intégrées dans le processus de fabrication de cellules et utilisées pour la fabrication de nouveaux
modules, si elles ont été récupérées dans leur intégrité ;
 Soit fondues et intégrées dans le processus de fabrication des lingots de silicium. La prise en compte anticipée du devenir des modules et des différents composants du parc
Les filières de valorisation des matériaux extraits lors des opérations de recyclage sont naturellement celle de la photovoltaïque en fin de vie permet ainsi d’augmenter la réutilisation des ressources utilisées
production de modules photovoltaïques, mais aussi les filières traditionnelles des matières premières (verre, silicium, …) et de réduire le temps de retour énergétique des modules et les impacts
secondaires comme le verre et l’aluminium ainsi que le marché des métaux pour le cuivre, l’argent, le cadmium, environnementaux liés à leur fabrication.
le tellure etc.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre D – Description du projet - p. 152
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

CHAPITRE E – IMPACTS ET MESURES


Analyse des effets directs et indirects, temporaires et permanents du projet sur l'environnement et mesures envisagées pour supprimer, réduire,
voire compenser, les conséquences dommageables du projet sur l'environnement
4 - 10 Risques naturels et technologiques ______________________________________ 201
4 - 11 Intérêt de l'énergie photovoltaïque _______________________________________ 203
1 Articulation avec le plans, schémas et programmes mentionnés à l’article r.122-
4 - 12 Contexte économique_________________________________________________ 204
17 du Code de l’Environnement _____________________________________ 155 4 - 13 Impacts et mesures vis-à-vis de la santé __________________________________ 205
1-1 Plans, schémas et programmes concernés _______________________________ 155 4 - 14 Synthèse des impacts en phase exploitation _______________________________ 209
1-2 Le Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) __________________________ 155
1-3 Schéma décennal de développement du réseau ___________________________ 156 5 Effets cumulés ______________________________________________ 211
1-4 Schéma Régional de Raccordement au Réseau des Énergies Renouvelables (S3REnR) 5-1 Avis de l’Autorité Environnementale ______________________________________ 211
157 5-2 Contexte physique ___________________________________________________ 211
1 - 5 Articulation du projet avec les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux _ 157 5-3 Contexte paysager ___________________________________________________ 212
1 - 6 La charte de Parc Naturel Régional (PNR) ________________________________ 158 5-4 Contexte environnemental _____________________________________________ 212
1 - 7 Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) _____________________ 158 5-5 Contexte humain ____________________________________________________ 212
1 - 8 Evaluation des incidences Natura 2000 __________________________________ 158
1 - 9 Plans de prévention et de gestion des déchets _____________________________ 159 6 Impacts et mesures, tableau synoptique __________________________ 213
1 - 10 Plan de gestion des risques d'inondation _________________________________ 159

2 Concept d'impacts proportionnels et de mesures ___________________ 161


2 - 1 Présentation des impacts _____________________________________________ 161
2 - 2 Présentation des mesures _____________________________________________ 162

3 Impacts et mesures liés à la phase chantier _______________________ 163


3 - 1 Sols et qualité des eaux _______________________________________________ 163
3 - 2 Qualité de l’air ______________________________________________________ 165
3 - 3 Acoustique _________________________________________________________ 166
3 - 4 Paysage ___________________________________________________________ 166
3 - 5 Faune et flore _______________________________________________________ 167
3 - 6 Voiries, infrastructures et risques liés au transport __________________________ 170
3 - 7 Structure foncière et usages du sol ______________________________________ 171
3 - 8 Economie __________________________________________________________ 171
3 - 9 Habitat ____________________________________________________________ 172
3 - 10 Synthèse des impacts en phase chantier _________________________________ 173

4 Impacts et mesures, phase d’exploitation _________________________ 177


4-1 Géologie, résistance du sol ____________________________________________ 177
4-2 Eaux ______________________________________________________________ 178
4-3 Climat et qualité de l'air _______________________________________________ 179
4-4 Acoustique _________________________________________________________ 180
4-5 Paysage ___________________________________________________________ 180
4-6 Structure foncière et usage du sol _______________________________________ 196
4-7 Patrimoines naturels _________________________________________________ 196
4-8 Incidence Natura 2000 ________________________________________________ 198
4-9 Déchets ___________________________________________________________ 200

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 153
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 154
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 ARTICULATION AVEC LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES MENTIONNES A L’ARTICLE R.122-17 DU


CODE DE L’ENVIRONNEMENT

1-1 Plans, schémas et programmes concernés 1-2 Le Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE)
L’articulation du projet est concernée uniquement par les plans, schémas et programmes suivants mentionnés
à l’article R. 122‐17 :
 Schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie prévu par l'article L. 222-1 du Code de 1 - 2a Présentation du SRCAE
l'Environnement ;
 Schéma décennal de développement du réseau prévu par l'article L. 321-6 du Code de l'Energie ; Le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie de l’ancienne région Poitou-Charentes a été élaboré en
 Schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables prévu par l’article L. 321-7 du application de la Loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (dite Loi Grenelle II) et
Code de l’Energie ; approuvé par arrêté préfectoral le 17 juin 2013.
 Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux prévu par les articles L. 212‐1 et L. 212‐2 du
Code de l’Environnement ; Ce schéma constitue un cadre stratégique régional pour lutter contre le changement climatique et s’y adapter,
 Schéma d'aménagement et de gestion des eaux prévu par les articles L. 212‐3 à L. 212‐6 du Code de ainsi que pour prévenir et réduire la pollution de l’air. Il identifie notamment le potentiel régional de
l’Environnement ; développement des énergies renouvelables terrestres et de récupération d’énergie.
 Charte de parc naturel régional prévue au II de l’article L.333-1 du Code de l’Environnement ;
 Schéma Régional de Cohérence Ecologique prévu par l'article L. 371-3 du code de l'environnement ; Les orientations régionales définies par le SRCAE sont basées sur les engagements nationaux et internationaux
 Plans, schémas, programmes et autres documents de planification soumis à évaluation des incidences fixés pour l’horizon 2020, en tenant compte des spécificités et enjeux locaux. Le SRCAE définit plusieurs cibles
Natura 2000 au titre de l'article L. 414‐4 du Code de l’Environnement à l'exception de ceux mentionnés prioritaires : « Au-delà du potentiel important à développer dans le logement, plusieurs cibles en Poitou-
au II de l'article L. 122-4 même du code ; Charentes présentent un intérêt important pour le développement du solaire thermique : les hôpitaux, les
 Plan national de prévention des déchets prévu par l'article L. 541‐11 du Code de l’Environnement ; maisons de retraites, les piscines, les hôtels, les campings, les exploitations agricoles et les industries agro-
 Plans nationaux de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets prévus par l'article alimentaires. Il convient par ailleurs pour l’ensemble de ces cibles, d’étudier au cas par cas la faisabilité des
L. 541‐11‐1 du Code de l’Environnement ; projets et d’optimiser le dimensionnement de l’installation solaire en fonction de l’analyse précise des besoins
 Plan régional ou interrégional de prévention et de gestion des déchets dangereux prévus par l'article L. d’eau chaude. Ce dernier point est essentiel pour le bon fonctionnement et la pérennité des installations et doit
541‐13 du Code de l’Environnement ; être renforcé ».
 Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux
prévus par l'article L. 541‐14 du Code de l’Environnement ; La contribution de l’ancienne région Poitou-Charentes à l’atteinte des objectifs nationaux de production
 Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers d’énergies renouvelables pour 2020 correspond à une production énergétique annuelle de 155 GWh,
du bâtiment et des travaux publics prévus par l'article L. 541‐14‐1 du Code de l’Environnement ; correspondant à environ 350 000 m2 de capteurs.
 Plan de gestion des risques d'inondation prévus par l'article L. 566‐7 du Code de l’Environnement.
Cet objectif devrait être atteint grâce à une forte évolution technique à court et moyen terme et des programmes
La compatibilité du projet avec chacun de ces plans et schémas est étudiée dans les paragraphes suivants. de développement actuellement en cours.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 155
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 - 2b Prise en compte du SRCAE par le projet 1-3 Schéma décennal de développement du réseau
D’après le SRCAE, le développement de l’énergie solaire photovoltaïque doit permettre à l’ancienne région
Poitou-Charentes de participer à l'effort national de développement des énergies renouvelables. Toutefois, la
politique de développement de la filière au sol doit se conjuguer avec d’autres politiques publiques, dont la lutte 1 - 3a Description
contre la consommation excessive d’espace naturel ou agricole, la protection de la biodiversité, des corridors
écologiques et des paysages ou la reconversion de friches en espaces agricoles ou forestiers, lorsque celle-ci Conformément aux missions qui lui sont confiées par le législateur, RTE élabore annuellement sous l’égide des
est opportune au regard de l’ensemble des enjeux territoriaux. pouvoirs publics un Schéma Décennal de développement du réseau de transport l’électricité en France. Ce
document présente les principales infrastructures de transport d’électricité à envisager dans les 10 ans, et
Les terrains militaires, friches industrielles ou commerciales, et terrains en déshérence sans valeur écologique, répertorie les investissements de développement de réseau qui doivent être réalisés et mis en service dans les
zones d'activités, ombrières de parking et carrières sont des sites adéquats, après étude de l’ensemble des 3 ans. Au-delà, il esquisse les possibles besoins d’adaptation du réseau selon différents scénarios de transition
possibilités de reconversion (reconversion en zones d’habitat, en zones naturelles, en espaces agricoles ou énergétique.
forestiers, etc.).
Mis à jour chaque année, il vient en complément au niveau national du plan décennal européen communautaire
Le projet, qui consiste à développer un parc photovoltaïque au sol au sein de la carrière GSM dans une partie (TYNDP) et des plans régionaux européens communautaires également prévus par la directive européenne
aujourd’hui en eau, et donc inexploitable en l’état pour des activités agricoles ou une revalorisation urbaine, 2009/72/CE.
contribuera donc à atteindre les grands objectifs énoncés dans le SRCAE, dans le respect des préconisations
énoncées ci-dessus. A l’issue de la consultation publique menée fin 2015, RTE a publié en février 2016 l'édition finale de son édition
2015 du Schéma décennal de développement du réseau de transport d’électricité ainsi que son évaluation
Le projet est donc compatible avec le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie, et contribue de environnementale. Les quatre défis de la transition énergétique pressentis dans le Schéma décennal 2015 sont
façon significative aux objectifs régionaux de production d’énergie renouvelable photovoltaïque. les suivants :
 La mutualisation de l’ensemble des moyens de production ;
 L’accueil de nouveaux moyens de production d’électricité ;
 La sécurisation de l’alimentation électrique des territoires ;
 Le développement du réseau mis en œuvre dans une attention constante de préservation de
l’environnement.

Plus particulièrement, le schéma vise notamment à accompagner le développement des énergies renouvelables,
ce qui nécessite des adaptations du réseau afin de pouvoir mutualiser et compenser les variations locales de
production d’énergie sur des échelles de temps courtes. RTE participe ainsi à l’accueil de tous les types de
production d’énergie, et notamment pour les énergies renouvelables terrestres au travers de la réalisation des
Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables (S3REnR).

Le bilan prévisionnel envisage une croissance annuelle nationale de la production photovoltaïque de l’ordre de
700 MWc, à un rythme très différent selon les régions. En principe très diffus, les évolutions récentes de la
réglementation favorisant les petites installations photovoltaïques.

1 - 3b Compatibilité du projet
Le projet de parc photovoltaïque au sol correspond à un projet de développement des énergies renouvelables.
Ce type de projet est pris en compte dans le schéma décennal de développement du réseau, qui indique que
les investissements portés par RTE permettent de sécuriser l’alimentation électrique de l’ancienne région Poitou-
Charentes, et d’améliorer les possibilités d’échange entre les territoires développant l’intégration des énergies
renouvelables. Les projets de développement du réseau contribuant spécifiquement à l’accueil des productions
d’énergie renouvelable sont détaillés plus spécifiquement dans les Schémas Régionaux de Raccordement au
Réseau des Energies Renouvelables (S3REnR).

Le projet de parc photovoltaïque au sol est compatible avec le schéma décennal de développement du
réseau.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 156
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Cette capacité restante est donc suffisante pour évacuer les 3 628,8 kWc de puissance active maximale nette
1-4 Schéma Régional de Raccordement au Réseau des livrée par le projet, qui sera raccordé sur un poste existant ou dédié, selon les capacités locales d’accueil. Le
choix du scénario sera réalisé en concertation avec les gestionnaires de réseau. Une demande de pré‐étude
Énergies Renouvelables (S3REnR) technique et financière (PTF) sera transmise à ENEDIS une fois l’autorisation administrative délivrée. Cette étude
permettra de définir précisément les possibilités de raccordement à proximité.

Le projet de parc photovoltaïque au sol est compatible avec le S3REnR.


1 - 4a Description
La loi Grenelle II prévoit, dans son article 71, l'élaboration de Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau
1-5 Articulation du projet avec les Schémas d’Aménagement
des Energies Renouvelables (S3REnR). Ces schémas :
 Définissent et localisent les ouvrages (postes et lignes) à créer ou à renforcer pour rendre le réseau de
et de Gestion des Eaux
transport électrique apte à accueillir les nouvelles installations de production d’électricité à partir
d’énergie renouvelable conformément aux objectifs du SRCAE ;
 Réservent pour dix ans (à la date de création de l’ouvrage) et pour chaque ouvrage à créer ou à renforcer,
une capacité d’accueil dédiée exclusivement au raccordement d’énergie renouvelable ; 1 - 5a Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des
 Évaluent le coût prévisionnel de l’établissement de ces nouvelles capacités d’accueil dédiées aux Eaux (SDAGE) Loire Bretagne
énergies renouvelables ;
 Établissent un calendrier prévisionnel des études et de dépôt des demandes d’autorisation administrative
pour la réalisation des ouvrages énumérés. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) fixe pour chaque bassin hydrographique
métropolitain les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau, dans l'intérêt
général et dans le respect des principes de la loi sur l'eau. Il constitue le cadre de référence de la gestion de
l'eau au niveau du bassin concerné.
1 - 4b Compatibilité du projet
Sa portée juridique est réelle. Il s'impose aux décisions de l'Etat en matière de police des eaux, notamment des
Le S3REnR de l’ancienne région Poitou-Charentes a été validé par arrêté préfectoral le 05 août 2015. Il prévoit déclarations d'autorisations administratives (rejets, urbanisme, etc.) ; de même qu'il s'impose aux décisions des
d’atteindre si possible 3 292 MW (scénario 2) ou 2 681 MW (scénario 1) d’énergies renouvelables d’ici 2020 de collectivités, établissements publics ou autres usagers en matière de programme pour l'eau.
capacité d’accueil réservée sur l’ensemble des départements de l’ancienne région, dont 1 418 MWc concernant
le photovoltaïque. Au 31 décembre 2016, environ 89 % de cette capacité était effectivement réservée par des Le SDAGE fixe des objectifs pour chaque masse d’eau (plans d’eau, tronçons de cours d’eau, estuaires, eaux
projets en fonctionnement ou en file d’attente dans l’actuelle région Nouvelle-Aquitaine (comprenant notamment côtières, eaux souterraines) du bassin. L’atteinte du « bon état » en 2015 est un des objectifs généraux, sauf
l’ancienne région Poitou-Charentes) (source : SER, panorama des énergies renouvelables 2016). exemptions (reports de délai, objectifs moins stricts) ou procédures particulières (masses d’eau artificielles ou
fortement modifiées, projets répondant à des motifs d’intérêt général) dûment motivées dans le SDAGE.

La zone d’étude est incluse dans le périmètre du SDAGE Loire Bretagne. Il a été adopté le 18 novembre
2015, et comporte 14 orientations fondamentales enjeux fondamentaux :
 Orientation 1 : Repenser les aménagements de cours d’eau ;
 Orientation 2 : Réduire la pollution par les nitrates ;
 Orientation 3 : Réduire la pollution organique et bactériologique ;
 Orientation 4 : Maitriser et réduire la pollution par les pesticides ;
 Orientation 5 : Maitriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses ;
 Orientation 6 : Protéger la santé en protégeant la ressource en eau ;
 Orientation 7 : Maitriser les prélèvements d’eau ;
 Orientation 8 : Préserver les zones humides ;
 Orientation 9 : Préserver la biodiversité aquatique ;
 Orientation 10 : Préserver le littoral ;
 Orientation 11 : Préserver les têtes de bassin versant ;
 Orientation 12 : Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques
publiques ;
 Orientation 13 : Mettre en place des outils réglementaires et financiers ;
 Orientation 14 : Informer, sensibiliser, favoriser les échanges.

Figure 97 : Bilan puissances installées et projets en développement au 31 décembre 2016 (source : RTE,
2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 157
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 - 5b Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) 1-6 La charte de Parc Naturel Régional (PNR)
du Clain
Le projet de Saint-Maurice-La-Clouère est localisé hors de tout parc naturel régional.
Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est une déclinaison opérationnelle du SDAGE à
une échelle locale. L'objectif du SAGE est d'instaurer une gestion globale et intégrée de l'eau, en valorisant
notamment une dynamique locale et en instituant une culture commune de l'eau à l’échelle du bassin versant.
1-7 Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
La zone d’implantation du projet intègre le SAGE du Clain, en cours d’élaboration et dont le périmètre a été arrêté
le 13 janvier 2009.
1 - 7a Le SRCE Poitou-Charentes
Les six enjeux majeurs du SAGE sont :
 L’alimentation en eau potable ; Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de l’ancienne région Poitou-Charentes a été adopté le
 Gestion quantitative de la ressource ; 3 novembre 2015 par arrêté préfectoral. Ce schéma a été instauré par la loi Grenelle 2 dans l’objectif de freiner
 Gestion qualitative de la ressource ; la perte de biodiversité, par la reconstitution d’un réseau écologique fonctionnel. Il est élaboré conjointement par
 Fonctionnalités et caractère patrimonial des milieux aquatiques ; la Région et l’Etat, en association avec un comité régional Trame verte et Bleue.
 Gestion des crues et des risques associés ;
 Gouvernance de la gestion intégrée de l’eau (enjeu transversal). Le Schéma doit comprendre une identification des enjeux régionaux, une description des composantes de la «
Trame Verte et Bleue », des cartographies régionales, une préfiguration de la gestion possible en terme de
Ces enjeux sont déclinés en 12 objectifs : maintien voire de remise en bon état des continuités écologiques, et les mesures prévues pour accompagner la
 La sécurisation des captages AEP ; mise en œuvre des continuités écologiques pour les communes concernées.
 La réduction de la pollution par les nitrates et les pesticides ;
 La réduction de la pollution organique ;
 La maîtrise de la pollution par les substances dangereuses ;
 Le partage de la ressource et atteinte de l’équilibre entre besoins et ressources ; 1 - 7b Prise en compte par le projet
 La réduction de l’aléa inondation et de la vulnérabilité des biens et des personnes ;
 La restauration de la qualité physique et fonctionnelle des cours d’eau ; La prise en compte de l’environnement et des enjeux écologiques est présentée aux chapitres E.3-5 et E.4-8.
 La restauration, préservation et gestion des zones humides et des têtes de bassin versant pour Les mesures proposées dans le cadre de ce projet (création de zones de refuges pour la faune, création de
maintenir leurs fonctionnalités ; lisières arbustives par replantation, début des travaux avant la période de reproduction des reptiles, etc.) ne
 La réduction de l’impact des plans d’eau, notamment en tête de bassin versant Pérennisation du portage remettront pas en cause les continuités écologiques, mais permettront, au contraire, de revaloriser une ancienne
du SAGE ; carrière aujourd’hui remise en eau. Le projet est donc compatible avec le Schéma Régional de Cohérence
 La coordination et appui à la mise en œuvre des actions du SAGE ; Ecologique.
 La sensibilisation et information des acteurs de l’eau et des citoyens ;
 La maîtrise des coûts de la gestion de l'eau.
1 - 8 Evaluation des incidences Natura 2000
1 - 5c Compatibilité avec le SDAGE La compatibilité du projet avec les zones identifiées à enjeu dans le cadre des zonages européens Natura 2000
est traitée dans le chapitre E.4-8. Aucune zone Natura 2000 n’est située dans un rayon de 5 km autour du
Comme énoncé lors de l’étude des impacts en phase chantier ou exploitation (chapitres VI.2.1 et VI.3.1), les projet de parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère. Compte tenu de la distance entre le projet
impacts du projet sur les ressources en eau sont jugés faibles. La centrale photovoltaïque flottante n’altérera ni photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère et les sites Natura 2000 environnants, aucun effet sur les
la qualité des eaux superficielles et souterraines, ni le libre écoulement des eaux superficielles, de par la nature objectifs de conservation des sites Natura 2000 n’est envisageable.
même de l’installation ne rejetant ni eaux usées ni polluants.

En cas de pollution accidentelle des eaux due aux interventions sur la centrale, des mesures anti-pollution seront
prises immédiatement afin de limiter la propagation et l’impact sur la ressource en eau. Les engins d’intervention
de chantier ou de maintenance seront notamment équipés de kits anti-pollution, et les postes électriques seront
équipés de bacs de rétention. Le projet n’occasionnera également aucun rejet d’eaux usées.

Enfin, la fermeture du site au public permettra sur le long terme d’améliorer la qualité des eaux puisqu’il ne fera
plus l’objet de pollutions liées par exemple à des dépôts ponctuels de déchets.

Ainsi le projet solaire n’empêchera pas l’atteinte des grands objectifs énoncés dans les documents de
gestion des eaux. Il apparait donc en adéquation avec les enjeux énoncés dans le SDAGE Loire-Bretagne.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 158
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1-9 Plans de prévention et de gestion des déchets


Pendant les différentes phases de vie du parc photovoltaïque, peu de déchets seront produits. Ceux-ci seront
systématiquement collectés par les services de ramassage adéquats et traités via les filières appropriées. Lors
du démantèlement du parc photovoltaïque, tous les matériaux évacués du site seront traités et dans la mesure
du possible recyclés conformément aux directives et décrets mentionnés au chapitre E.4-9.

Le traitement des déchets issus du projet photovoltaïque respectera les préconisations spécifiques des
plans de prévention et de gestion des déchets en vigueur sur le territoire. Les déchets issus du
démantèlement de l’installation notamment seront dans la mesure du possible recyclés via les filières
appropriées, ou le cas échéant traités dans des centres spécialisés.

1 - 10 Plan de gestion des risques d'inondation


La compatibilité du projet avec les plans de gestion des risques d’inondation en vigueur sur la zone d’implantation
est traitée dans le chapitre A.5.8.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 159
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 160
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 CONCEPT D'IMPACTS PROPORTIONNELS ET DE MESURES


Afin d’en faciliter la lecture, les impacts et les mesures qui leur sont associées sont présentés de manière conjointe dans un même chapitre. Cela permet de tenir compte notamment du principe de proportionnalité entre l’enjeu
environnemental, les impacts du projet par rapport à cet enjeu et les mesures correspondantes en réponse.

Les impacts et mesures spécifiques à la phase chantier sont étudiés au chapitre E.3. Le chapitre E.4 ne concerne donc que la phase d’exploitation du parc photovoltaïque. Les impacts cumulés (dus à la présence de projets proches,
construits, dont le permis de construire est d’ores et déjà accordé ou en instruction, ayant obtenu l’avis de l’autorité environnementale), ainsi que les mesures correspondantes sont présentés dans le chapitre E.5.

2-1 Présentation des impacts 2 - 1b Rappel des définitions


Pour plus de compréhension, il est rappelé les définitions suivantes (source : env.certu.info/glossaire, 2014) :

2 - 1a Introduction  Effet direct : il traduit les conséquences immédiates du projet, dans l’espace et dans le temps. Il affecte
l’environnement proche du projet :
Les impacts d’un parc photovoltaïque sont différents en fonction de la période considérée. Un tableau de
 Effet structurel : effet direct lié à la construction même du projet. La consommation d’espace
synthèse présentera ces derniers.
due à l’emprise du projet et à ses « dépendances », la disparition d’espèces végétales ou
animales, la perte d’éléments du patrimoine culturel, la modification du régime hydraulique, les
Les phases Les zones géographiques concernées atteintes au paysage, les nuisances au cadre de vie des riverains.

 Effet fonctionnel : effet direct lié à l’exploitation et à l’entretien de l’équipement. La pollution de


Phase chantier l’eau, de l’air et du sol, production de déchets divers, modification des flux de circulation, risques
Impacts durant la construction du parc Site d’installation technologiques.
photovoltaïque qui correspond à l’acheminement des L’emprise du projet proprement-dit concerne
éléments jusqu’au site, leurs montages et le uniquement une ancienne carrière aujourd’hui en  Effet indirect : il résulte d’une relation de cause à effet ayant à l’origine un effet direct.
raccordement au poste électrique le plus proche. Les eau.
impacts sont dits « temporaires », « direct /  Effet induit : effet indirect généré par le projet, notamment sur le plan socio-économique et le
structurel », « indirect » : durée d’environ 3 à 4 mois. Aire d’étude volet qualité de vie (urbanisation induite par l’ouverture d’un échangeur autoroutier).
L’aire d’étude est de 5 km – rayon dans lequel on
Phase d’exploitation  Effet temporaire : effet limité dans le temps, soit parce qu’il disparaît immédiatement après cessation
étudie les impacts du projet et les impacts cumulés.
de la cause, soit parce que son intensité s’atténue progressivement jusqu'à disparaître.
Impacts durant les minimum 30 ans d’exploitation du
parc photovoltaïque (selon le bail d’exploitation). Ces  Effet cumulatif : il est le résultat du cumul et de l’interaction de plusieurs effets directs et indirects
impacts peuvent être qualifiés de « temporaires », générés par un même projet ou par plusieurs projets distincts qui peuvent conduire à des modifications
« direct / fonctionnel », « indirect dont induit » et progressives des milieux ou à des changements imprévus.
« cumulatif ».

Après exploitation
Après démontage, les impacts, bien que quasi nuls,
sont tout de même pris en considération.
Tableau 53 : Impacts d’un parc photovoltaïque selon la période considéré

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 161
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2-2 Présentation des mesures


Les mesures prises pour annihiler, réduire, voire compenser les impacts du projet, en fonction de leur enjeu
défini dans l’état initial, sont décrites à la suite de chaque thématique.

Plusieurs mesures ont été adoptées dans la conception même du projet de façon à supprimer, ou limiter, les
impacts du projet sur son environnement, à la faveur d'une réflexion environnementale effectuée en amont du
projet.

Néanmoins, au regard de certains impacts négatifs, le Maître d’Ouvrage s'engage sur une série de mesures
visant à supprimer, limiter, voire compenser ces impacts en fonction de leur problématique locale. Elles sont
présentées dans les chapitres suivants. Les mesures directement liées à l'environnement sont quantifiées dans
un tableau récapitulatif (Cf. E.6).

Ces mesures sont interconnectées entre elles et réfléchies de manière itérative, de façon à optimiser leurs effets.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 162
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 IMPACTS ET MESURES LIES A LA PHASE CHANTIER


La phase de chantier aura diverses conséquences sur l’environnement, l’usage du sol, le mode de circulation Une zone de stockage sera délimitée pour les postes onduleurs et de livraison, ainsi que les modules et les
notamment du fait de l’apport des éléments. Les impacts d’un chantier ne sont pas spécifiques à la nature d’un flotteurs lors de leur livraison sur site. Le stockage des éléments s’effectuera à l’aide de containers déposés sur
chantier photovoltaïque et ne seront que temporaires (environ 3 à 4 mois). le site à même le sol et seront enlevés à la fin du chantier. Cet espace sera si besoin remis en état à la fin du
chantier.
Le Maître d’Ouvrage s’engage à ce que les interventions liées au chantier soient strictement cantonnées aux
voies et à la zone de projet délimitée à la parcelle cadastrale. Concernant les berges, il sera utilisé celle existante au Nord-Est du site. En revanche, la plage localisée au Sud
du site sera légèrement rabotée afin de respecter une pente maximale de 15°. En effet, si le niveau de l’eau vient
à baisser, l’installation peut sans problème se poser au fond si la pente est inférieure à 15°. Un relevé
3-1 Sols et qualité des eaux bathymétrique sera réalisé.

Ecoulement des eaux


3 - 1a Impacts Des pollutions accidentelles liées aux engins de chantier (ruptures de flexibles sur des camions, huiles,
hydrocarbures) ou à des déversements de produits polluants présents sur le chantier (peintures, huiles) peuvent
souiller le plan d’eau ou les cours d’eau environnants. Ce risque n'est envisageable que lors de la présence de
Les sols véhicules motorisés sur le site, sur la période complète de la durée du chantier. La pollution engendrée sera
alors réduite au maximum à l’équivalent d’un réservoir d’engin ou au volume contenant, soit une centaine de
Au niveau des emprises au sol du parc photovoltaïque, celles-ci sont limitées à :
litres environ. Par ailleurs, la présence de locaux à vocation sanitaire pour le personnel du chantier pourrait
 L’aménagement des plateformes des postes électriques (1 poste de transformation et un poste de
entraîner des atteintes, mais de faible ampleur, de par la durée des travaux et le nombre réduit de personnes.
livraison) : 18,6 m² pour le poste de transformation et 15 m 2 pour le poste de livraison ;
 Les tranchées contenant le passage des câbles de la berge au local onduleur / transformateur.
En période pluvieuse, les eaux de ruissellement seront chargées de matières en suspension (M.E.S.) et de
boues déplacées par les engins de chantier ou induites par le tassement du sol. Le déplacement des engins au
L’accès au site ne nécessite pas la création d’aménagements spécifiques, les postes électriques étant situés à
sein de la zone de projet sera limité.
l’entrée du site et les modules photovoltaïques flottants ne nécessitant pas la création de chemins praticables
entre les rangées de panneaux. En effet, la desserte des tables photovoltaïques se fera par les lignes de flotteurs
La centrale photovoltaïque se trouve sur un plan d’eau soumis à inondations, mais ayant peu de variation de son
secondaires, servant d’allées de maintenance.
niveau d’eau : 1 à 2 mètres au-dessus de son niveau moyen. L’ancrage de la structure a été dimensionné pour
résister à une hausse du niveau jusqu’à 2 mètres au-dessus du niveau moyen. Ce risque est donc bien maîtrisé
Le décapage réalisé au droit des plateformes favorise les risques d’érosion ou d’instabilité quand les surfaces
pour les éléments flottants.
sont importantes, ce qui n’est pas le cas pour ce projet. Il est à préciser que les portions de pistes d’accès qui
seront aménagées ne seront pas goudronnées ni imperméabilisées. Elles seront simplement encailloutées, de
La société GSM a mis en place plusieurs piézomètres avant le début de l’exploitation de la carrière. Le graphe
façon à permettre la circulation de véhicules légers. Ainsi, les caractéristiques du sol ne seront que très peu
ci-dessous montre l’évolution du niveau de l’eau entre 2004 et 2009 (année de lancement de l’extraction).
modifiées. Seules les plateformes des locaux électriques nécessiteront une surélévation de 59 cm (poste de
transformation) et de 8 m (poste de livraison). La surface concernée, (respectivement 18,6 m² pour le poste de
transformation et 15 m 2 pour le poste de livraison), est négligeable. 112

Pour le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère, la surface d’emprise au sol des aménagements 110
totalise 1 423,6 m². 108

Emprises au sol Surfaces utiles (m²) 106


Accès à la plateforme 640 m2 104 Piézomètre 1
Accès à la piste 2
750 m (250 m X 3 m Est
de largeur) 102
Piézomètre 2
Aire du poste de transformation 18,6 m² 100 pompage
Aire du poste de livraison 15 m²
TOTAL 1 423,6 m² 98 Piézomètre 3
96 Ouest
Tableau 54 : Surfaces nécessaires en phase chantier et en exploitation (source : SERGIES, 2017)
94
La surface clôturée du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère est de 9,011 ha. 10 080 modules seront
disposés, soit une surface de 19 740 m2 de modules photovoltaïques. 92

Les emprises des modules représentent 21,9% de la surface clôturée. Aucune imperméabilisation des sols ne
sera faite au droit de l’implantation des modules flottants. Le taux d’imperméabilisation du sol est donc
négligeable.
Figure 98 : Evolution du niveau de l’eau entre 2004 et 2009 (source : GSM, 2018)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 163
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Les piézomètres Est et Ouest sont positionnés de part et d’autre du bassin et montrent une variation assez faible
du niveau de l’eau de la nappe.
3 - 1b Mesures d'intégration et de réduction
La société GSM a exploité le site approximativement de 2009 à 2014. Le niveau du bassin est stabilisé, depuis
2014 à la côté 108 m NGF. Les sols et l’eau
De plus, une étude de l’évolution du niveau de l’eau sera réalisée sur une année afin de vérifier la variation du L’impact sur la géologie du site est négligeable. Le choix des fondations prendra en compte les qualités du sol.
niveau d’eau du plan d’eau et ainsi dimensionner le système d’ancrage en conséquence. Il sera réalisé à la suite un suivi technique sur la stabilité des installations.

Concernant le poste de livraison, il sera surélevé de sorte à placer le plancher à 10 mètres au-dessus du sol, Il est à noter qu’à l’exception des surfaces « décapées » sur respectivement 18,6 m² et 15 m 2 pour l’installation
limitant ainsi le risque d’inondation par débordement de cours d’eau sur le secteur, bien que la zone des locaux électriques (poste de transformation et poste de livraison), le sol ne sera nullement modifié puisque
d’implantation du projet soit localisée à 1 500 mètres des berges de la Clouère (en dehors de la zone inondable les modules photovoltaïques seront posés directement sur des flotteurs. La surface concernée par le risque
définie dans l’atlas des zones inondables). De plus, d’après la mairie de Saint-Maurice-La-Clouère, la zone d’érosion est négligeable au regard du projet (18,6 +15= 33,6 m² soit 0,37 % de la surface du projet).
d’implantation et plus généralement l’ensemble du ruisseau de le Ménophe n’intègrent pas le zonage
réglementaire de l’AZI de la Clouère (source : email du 26/04/2017). Les déblais issus du décapage (terrassement des postes électriques, pistes et tranchées) seront utilisés en
remblais pour le pourtour des postes et le recouvrement des tranchées. Les déblais seront immédiatement
La surface d’implantation du parc étant relativement restreinte (1,974 ha de modules photovoltaïques) et étant réutilisés après décaissement, afin de ne pas les exposer aux actions des intempéries. L’excédent sera évacué
donné que l’ensemble des pistes d’accès seront localisés sur les berges du site, les surfaces imperméabilisées en décharge appropriée par l’entrepreneur par des camions-bennes, en vue de leur valorisation.
seront peu importantes.
Les postes seront talutés sur leur pourtour sur une hauteur de 59 cm pour le poste de transformation et de 8 m
Comme la phase de chantier est relativement courte et le temps de dépôt de terre variable, les matériaux utilisés pour le poste de livraison en finition RAL 6003 – Vert Olive sur une largeur respective d’au moins 3 m pour le
seront stockés sur le site durant tout le chantier. Le parc photovoltaïque étant implanté sur un plan d’eau poste de transformation et d’au moins 2,5 m pour le poste de livraison.
stagnante, et les pistes étant perméables, les ruissellements et infiltrations seront similaires à ceux avant le
démarrage du projet et moindres que ceux d’une terre récemment labourée ou en jachère et sans végétation. Le déplacement de boues par les engins de chantiers sera très limité car les engins limiteront leurs déplacements
sur les pistes prévues à cet effet. De plus, les particules de terres seront alors filtrées par l’épaisseur de sol et
ne s’infiltreront pas en profondeur.
Eaux souterraines
La dégradation de la qualité de l’eau peut être liée au transfert de polluants par l’érosion et les ruissellements Les voies d’accès seront réalisées en finition GNT 0/80. Les matériaux utilisés pour les fondations (postes
incontrôlés. Sur le site de Saint-Maurice-La-Clouère (carrière remise en eau), une pollution des eaux de surface électriques) présenteront les mêmes qualités et le fond de fouille sera protégé par un béton de propreté (sur film
entrainerait une pollution des eaux souterraines, le plan d’eau étant directement relié à la nappe phréatique polyane).
affleurante. Cependant l’installation des panneaux et des flotteurs sur le plan d’eau sera faite à la main, sans
risque d’apport de substances polluants, les composants de l’installation étant inertes (plastique pour les Les chemins d'accès constitueront des surfaces propres, limitant la formation de boues lors de la circulation des
flotteurs, câbles électriques étanches et modules hors eau). différents véhicules. De plus, la route longeant le parc photovoltaïque comporte un bac de nettoyage des roues
pour les camions issus de la carrière, également utilisé pour les camions transportant les éléments du parc
Le projet photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère est localisé en dehors de tout périmètre de protection de photovoltaïque.
captage d’eau potable. Aucune contrainte spécifique au captage n’est donc à prévoir étant donné qu’aucun
travail souterrain ne sera entrepris. En ce qui concerne la pollution accidentelle des sols par les hydrocarbures, chaque engin sera équipé d’un « kit
antipollution » proposant un produit absorbant (sous forme de poudre, de couverture…) et permettant de stopper
Le projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère est évalué comme présentant une sensibilité la diffusion des hydrocarbures déversés. Les terres souillées seront alors prises en charge par un organisme
plutôt forte au phénomène de remontées de nappes. Au cours des travaux, les risques chimiques directs ne agréé pour traitement ou élimination. De plus, l’entretien des camions s’effectuera à l’extérieur du parc au sein
concernent que des fuites d’huiles ou de carburant depuis les engins de chantier et véhicules de transport, qui d’un site adapté.
ne circuleront par ailleurs pas à proximité directe des berges. Ce risque est très limité et n’entrainera pas de
pollution notable de la nappe phréatique. Dans tous les cas, des mesures de protection et de préventions seront Le raccordement électrique entre les panneaux photovoltaïques et les postes électriques n’affectera pas de
prises vis à vis de ce risque, par l’équipement des engins de kits anti-pollution par exemple. Le mode d’ancrage manière significative les sols, les câbles seront enterrés dans des tranchées.
privilégié est par pieux ou corps morts au fond du bassin (sous réserve de l’étude géotechnique). Leur mode
d’enfoncement n’entrainera pas d’impact particulier pendant la phase chantier sur la nappe phréatique présente, La base vie du chantier sera localisée au Nord-Est du site à proximité des emplacements des locaux électriques,
n’apportant pas de produits polluants extérieurs. limitant ainsi toute atteinte au sol. Pendant la durée des travaux, la présence de personnel engendrera des eaux
sanitaires. Les installations sanitaires mobiles des chantiers devront donc ne pas avoir d’effluents (WC
chimiques), afin d’éviter tout risque d’atteinte des sols et des eaux.
Archéologie
Relatif à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), un courrier de consultation a été envoyé le Archéologie
18/04/2017 par le bureau d’études ATER Environnement. A la date de dépôt du présent dossier, aucune réponse
de la part de la DRAC n’a été réceptionnée. Les chantiers d’infrastructure sont soumis à la redevance d’archéologie préventive 8. En fonction de la sensibilité
du site et selon les prescriptions du Service Régional de l’Archéologie (SRA), préalablement aux terrassements,
Etant donné le caractère flottant du parc photovoltaïque, le peu de surfaces devant subir des travaux de le service instructeur définira si un diagnostic archéologique est nécessaire. Le cas échéant, une convention
terrassement et l’historique du site d’implantation, il semble peu probable de trouver des vestiges sera établie entre le pétitionnaire et l’organisme compétent.
archéologiques.

8L’article 1-5 du décret n° 2002-89 du 16 janvier 2002 pris en application de la loi n° 2001-44 du 17 janvier 2001, implique (études des sources archivistiques et de la documentation existante, prospections et sondages archéologiques de
que le Service Régional de l’Archéologie ait connaissance du projet d’aménagement foncier. Un diagnostic archéologique reconnaissance dans le sol) pourrait en effet être prescrit en préalable à la réalisation du projet.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 164
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Néanmoins, compte tenu d’une part des caractéristiques du terrain d’accueil, lui-même fortement remodelé via
son exploitation (carrière) puis sa remise en eau, et d’autre part des caractéristiques du projet (pose des 3-2 Qualité de l’air
structures sur des flotteurs), il est peu probable que le projet impacte un vestige archéologique.

3 - 2a Impacts
Seuls quelques impacts très faibles peuvent être cités lors de la phase de chantier. Ces impacts correspondent
à la consommation d’énergie pour la métallurgie, l’utilisation de matériaux de synthèse ou la consommation
d’hydrocarbures par les engins de chantiers (grue, camion-benne, …) et de montage des panneaux
photovoltaïques.

Plus rarement, en période sèche, les engins de travaux publics soulèvent des poussières minérales, issues de
terre déblayée, nuisant à la qualité de vie des riverains ou la circulation sur les voies connexes, notamment
durant les premiers mois de travaux. Cependant, les surfaces décapées seront limitées au poste électrique.

3 - 2b Mesures de réduction
La solution consisterait, le cas échéant, à ne pas effectuer les travaux de décapage lors des journées de vents
violents, ou à arroser le sol pour fixer les poussières.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 165
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-3 Acoustique 3 - 4 Paysage

3 - 3a Impacts 3 - 4a Impacts
Environ 50 camions sur toute la période du chantier (3 à 4 mois entre le début du chantier et la mise en service Les impacts paysagers temporaires liés à l'installation du parc photovoltaïque concernent l’ensemble des travaux
industrielle) circulent de manière ponctuelle sur le site. Ces engins sont de l’ordre de : de construction du parc :
 Engins et matériels de chantier (pelles, toupies de béton) ;  La mise en place des chemins de câbles pour le raccordement électrique ;
 Camions éliminant les stériles inutilisés ;  La mise en place du poste électrique et des panneaux photovoltaïques ;
 Transports exceptionnels des pièces nécessaires au montage des panneaux photovoltaïques (supports,  Le montage sur les berges de la structure : préparation du site, fixation des panneaux, assemblage des
modules, clôtures, matériel électrique) ; flotteurs ;
 Les engins de montage (camion-grue).  La mise à l’eau de la structure montée ;
 La présence d'engins de levage et de terrassement ;
Ces véhicules emprunteront une voie ayant un trafic moyen comme la RD 13 (1 500 véhicules/jour) et ce de  L'entreposage des diverses pièces constitutives du parc photovoltaïque.
manière ponctuelle durant les 4 à 5 mois nécessaires à la construction. De plus, le projet s’insère en limite d’une
carrière exploitée faisant déjà l’objet d’un trafic journalier de poids lourds. Ainsi, ce trafic n’aura pas d’incidence A noter que dans le cadre de ce projet, la clôture est déjà existante, uniquement sur la face Nord, et ne
sur l’augmentation locale du bruit. Autrement-dit, l’augmentation temporaire du trafic n’aura pas d’impact représentera donc pas un élément paysager supplémentaire.
sanitaire dû au bruit sur les populations locales.
Ces éléments introduiront passagèrement une ambiance industrielle dans le contexte rural environnant par la
Tout le long du chantier, que ce soit pour la création des dessertes ou de la structure, les engins de terrassement présence d’engins de chantier et d'une base de chantier. Néanmoins, cela est fortement à nuancer puisque le
et de construction, et les camions de livraison et d'assemblage de matériaux vont induire une nuisance sonore site a été utilisé comme carrière pendant 10 ans, et qu’une autre carrière est exploitée en limite du site.
pour les riverains. Elle sera analogue à celle de n’importe quel chantier, avec un temps de chantier court, dont
seulement quelques semaines de « travail véritablement effectif ». L'impact paysager lié au montage du parc photovoltaïque sera limité et étroitement proportionné aux processus
d'intervention en phase chantier. De plus, les emprises de chantier seront limitées, puisque seule sera décapée
Remarque : Le projet s’insère dans un contexte industriel dont les nuisances sonores proviennent principalement la surface de fondation des postes électriques.
de la route RD13 ainsi que de la carrière exploitée par GSM, située en limite du projet photovoltaïque.
De plus, l’impact visuel sera limité par la présence des merlons entourant l’ensemble du site ainsi que des haies
L’impact sera donc faible, notamment au regard des habitats, puisque les engins de chantier seront conformes éparses situées en contrebas.
à la directive Européenne 2000/14/CE, ainsi qu’à l’arrêté du 18 mars 2002 en terme de bruit. Dans ce contexte
industriel, les impacts réels seront donc les nuisances générées par le passage des engins, mais aussi la
réalisation du chantier qui sera limitée dans le temps.
3 - 4b Mesures de réduction
Toutefois, les horaires du chantier envisagés sont 8h00 – 17h00, du lundi au vendredi, limitant ainsi la perception.
En outre, elle est limitée à des moments courts durant la période de chantier correspondant aux moments où les L'aspect industriel provisoire du chantier sera atténué par la présence des merlons entourant l’ensemble du site
interventions sont faites au plus proche des habitations (création des pistes, pose de clôture, fixation des ainsi que des haies éparses situées en contrebas, mais aussi par la mise en œuvre de diverses mesures :
structures). Les autres interventions sont moins génératrices de nuisances sonores.
 L’occupation au sol des éléments du parc est limitée ;

3 - 3b Mesures de réduction  Les terres extraites pour la fondation du poste électrique, est immédiatement réutilisée ;

 Tous les déchets seront récupérés et valorisés ou mis en décharge. À l'issue du chantier, aucune trace
Le nombre de camions apportant les matériaux nécessaires à l’élaboration du parc est approximativement de de celui-ci ne subsistera (débris divers, restes de matériaux). L'entreprise chargée de cet aspect du
moins de 1 par jour ouvrable en moyenne sur la durée du chantier. Le trafic généré est donc négligeable. Il n’aura chantier sera assujettie à une caution de propreté afin d'assurer la bonne exécution de cette mesure.
pas d’incidence sur l’augmentation locale du bruit. Autrement dit, l’augmentation temporaire du trafic n’aura pas
d’impact sanitaire du au bruit sur les populations locales.

Conformément à l'ampleur de cet impact, les mesures prises sont aussi celles d'un chantier "classique"
concernant la protection du personnel technique et le respect des heures de repos de la population riveraine. Le
chantier se fera de jour, tout comme le trafic nécessaire à la mise en place des panneaux. Les matériels utilisés
seront conformes à la réglementation en matière d’émission sonore.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 166
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-5 Faune et flore 3 - 5c Risque d’impacts bruts sur les oiseaux


Destruction d’individus lors de la phase de travaux
3 - 5a Méthodologie Si les travaux ont lieu en période de reproduction de l’avifaune, le risque de destruction de nids est réel.
Cependant, les zones à enjeux pour l’avifaune (merlon et zone boisée à l’Est du plan d’eau) seront conservées.
Considérant la nature du projet, aucune espèce protégée ou patrimoniale n’est susceptible de voir sa population
Conformément aux exigences des guides méthodologiques, les impacts sont étudiés en termes d’impacts directs remise en cause au cours du cycle écologique.
et indirects en phases de travaux et exploitation. La qualification du niveau d’impact est réalisée sur la base de
la sensibilité des espèces, de la variante finale et de l’occupation du site par les espèces.
Destruction d’habitats d’espèce protégée
Les impacts potentiels peuvent être directs ou indirects, et sont essentiellement liés aux travaux d’implantation Au sein de la zone d’implantation du projet, aucun habitat favorable à la reproduction des espèces d’oiseaux
et de démantèlement. protégées ou patrimoniales ne sera impacté par les travaux du projet photovoltaïque.
Les principaux impacts potentiels directs sont :
 la destruction d’individus, Dérangement en phase de travaux
 la disparition et la modification de biotope, Concernant le Faucon pèlerin, le projet ne prévoit pas de travaux sur le front de taille mais seulement au niveau
 les perturbations dans les déplacements. de la zone plane au nord-est du site, zone non fréquentée par le Faucon pèlerin. De plus, l’espèce n’utilise pas
le plan d’eau comme territoire de chasse. Ainsi, l’impact du projet ne sera que temporaire et lié à un dérangement
Ces perturbations sont plus ou moins fortes selon : occasionné par une fréquentation du site importante et à des travaux de construction et de mise en place de la
 le comportement de l’espèce : chasse et alimentation, reproduction ou migration, structure.
 la structure du paysage : proximité de lisière forestière, la topographie locale, En revanche, si l’espèce est présente en période de reproduction et que les travaux ont lieu à cette période,
 l’environnement du site, notamment les autres aménagements (cumul de contraintes). l’impact du projet sera fort, car le dérangement occasionné pourrait compromettre le succès de la reproduction,
pour cette espèce classée « En Danger » sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de la région Centre.
Echelle d’évaluation des impacts De plus, un suivi post-implantation de l’espèce devra être mis en place au moins la première année de mise en
service, afin d’évaluer les effets de l’installation photovoltaïque flottante sur le Faucon pèlerin :
 Si l’espèce n’est pas observée lors des trois jours, le suivi n’est pas obligé d’être continué,
Les impacts sont évalués selon l’échelle suivante :  Si l’espèce est observée, le suivi doit se poursuivre sur au moins un cycle biologique complet de l’espèce
 Impact nul = l’espèce est absente du site ou n’est pas concernée par le projet ; (un an, soit 5 jours de suivi).
 Impact faible = l’impact ne peut être qu’accidentel ;
 Impact moyen = l’impact est significatif et peut affecter la population locale, mais il n’est pas de nature à Le coût estimé pour une journée de suivi s’établit à 560 €.
remettre en cause profondément le statut de l’espèce ;
 Impact fort = l’impact est significatif et irréversible. Il est de nature à remettre en cause le statut de D’après les observations réalisées, plusieurs espèces sont nicheuses sur la zone d’étude ou en périphérie
l’espèce au moins localement. immédiate. Dans les deux cas, la tenue des travaux en période de reproduction pourrait entraîner un fort
dérangement pour les espèces et un risque d’abandon de la reproduction. Cependant, ce dérangement ne sera
Il arrive que nos analyses conduisent à une évaluation située entre deux niveaux. Dans ce cas, le bureau que ponctuel, lié à la période de travaux.
d’études Calidris note les deux niveaux. Exemple : Impact faible à moyen.
 L’impact sur l’avifaune est faible.

3 - 5b Risque d’impacts bruts sur les chauves-souris


3 - 5d Risque d’impacts bruts sur les insectes
Destruction d’individus lors de la phase de travaux
La réalisation du projet sur l’emprise envisagée pourrait induire un certain nombre d’impacts sur les différentes
Le risque de destruction d’individus lors de la phase de travaux est très faible, voire nul. En effet, les travaux espèces d’invertébrés recensées.
n’impacteront pas la zone boisée à l’Est du site. De plus, ce dernier ne possède pas ou quasiment pas de
potentialités d’accueil en termes de gîtes pour les chauves-souris.
Destruction d’individus lors de la phase de travaux
Destruction d’habitats de reproduction et d’alimentation Si les travaux ont lieu au cours des périodes d’activités de la plupart des espèces d’invertébrés (printemps-été),
le risque de destruction d’individus est élevé. Bien qu’aucune espèce protégée d’invertébrés ne soit concernée
L’impact de la destruction d’habitats d’alimentation est à envisager. Toutefois, cette destruction reste faible de par ce risque, il menace les espèces communes présentes, et en particulier les Orthoptères dont les capacités
par l’implantation du projet qui garantit le maintien d’une grande partie des écosystèmes utilisés par les chauves- de fuite sont plus limitées que les papillons ou les Odonates.
souris en tant que territoire de chasse. De ce fait, l’impact du projet sur les populations locales est faible.
Destruction d’habitats de reproduction et d’alimentation
 L’impact sur les chiroptères est faible.
Plusieurs habitats utilisés par les insectes pour se reproduire ou s’alimenter sont susceptibles d’être modifiés
(zone plane au Nord-Est du plan d’eau, talus). Bien qu’il ne s’agisse pas d’habitats d’espèce protégée, leur
destruction peut avoir des conséquences négatives sur les cortèges locaux d’espèces communes. La perte
d’habitat peut être temporaire si elle est circonscrite à la période des travaux, ou définitive en cas de destruction

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 167
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

de l’habitat sans mise en place d’une gestion adaptée et d’un habitat de remplacement. Au vu des espèces panneaux photovoltaïque se fera par cette zone. L’impact sur les habitats patrimoniaux qui y sont présents est
présentes et de leur modeste diversité, ce risque d’impact reste faible. donc réel.

 L’impact sur les insectes est faible. Cependant, la patrimonialité de ces habitats est à nuancer du fait que le cahier d’habitats admet la prise en
compte des plans d’eau d’origine anthropique, pour le critère de patrimonialité, dans la mesure où ils ont un
fonctionnement naturel. Or dans le cas du site d’étude, le plan d’eau subit encore une forte pression anthropique.
3 - 5e Risque d’impacts bruts sur les reptiles De même, le guide régional des habitats ne considère à forte valeur patrimoniale que les herbiers diversifiés en
espèces, ce qui n’est pas le cas ici, du moins pour l’herbier à potamots. De plus, ces herbiers aquatiques sont
annuels et disparaissent l’hiver. Ils se redéveloppent d’une année sur l’autre mais pas nécessairement au même
Destruction d’individus lors de la phase de travaux endroit, la localisation pouvant changer en fonction des variations des conditions du milieu.
Si les travaux ont lieu au cours des périodes de reproduction de la plupart des espèces de reptiles (mars à juillet),
le risque de destruction d’individus est élevé. Cependant, seul une légère partie du talus à l’Est du plan d’eau et Reste que ces deux herbiers aquatiques sont les végétations ayant l’intérêt patrimonial le plus grand dans le site
la zone plane au Nord-Est du plan d’eau vont subir une perturbation liée à la création d’une voie d’accès pour d’étude.
permettre le transport des panneaux photovoltaïques jusqu’au plan d’eau. Considérant la nature du projet,  L’impact sur la flore et les habitats naturels est faible à modéré.
aucune espèce protégée et/ou patrimoniale n’est susceptible de voir sa population remise en cause au cours du
cycle écologique. Le risque de destruction d’individus est faible.
3 - 5h Risque d’impacts bruts sur les continuités écologiques
Destruction d’habitats d’espèce protégée Le projet n’induira pas de rupture de connexion écologique au sein de la zone d’étude, la zone d’implantation
potentielle (appelée zone d’implantation du projet dans le reste de la présente étude d’impacts) étant déjà isolée
Le talus au Nord-Est du plan d’eau constitue un habitat favorable à la reproduction des espèces de reptiles notamment au Nord (manque d’éléments favorables) et au Sud (présence d’un élément linéaire fragmentant).
protégées ou patrimoniales et sera légèrement impacté par les travaux du projet photovoltaïque. Cependant, les
zones à enjeux forts pour les reptiles sont toutes conservées et toutes celles à enjeux modérés également,  L’impact sur les continuités écologiques est non significatif.
excepté une partie du talus.

 L’impact sur les reptiles est faible. 3 - 5i Mesures environnementales


Mesures d’évitement
3 - 5f Risque d’impacts bruts sur les amphibiens Sur la zone d’implantation du projet, des enjeux naturalistes ont été identifiés, ce qui suggère la possibilité
d’impacts potentiellement importants sur des espèces protégées et patrimoniales. Or la première réflexion visant
Destruction d’individus lors de la phase de travaux une bonne intégration environnementale du projet consiste à éviter le maximum d’impacts sur les espèces
protégées. Plusieurs pistes peuvent être exploitées pour cela et concernent les différents taxons.
Considérant la nature du projet, aucune espèce protégée ou patrimoniale n’est susceptible de voir sa population
remise en cause au cours du cycle écologique. Le risque de destruction d’individus est faible. ME 1 : Implantation de moindre impact
Les impacts ont été anticipés dès la conception du projet. Ainsi, les zones les plus fréquentées par les oiseaux,
Destruction d’habitats d’espèce protégée les reptiles et potentiellement les chauves-souris, c’est-à-dire les zones herbacées entourant le plan d’eau au
Les bords du plan d’eau, notamment au niveau de la zone plane au Nord-Est du site sont favorables à la niveau du merlon ainsi que le boisement, ont été évitées. La zone à enjeu fort pour la faune a ainsi été préservée
reproduction des amphibiens. L’acheminement des panneaux photovoltaïque s’effectuera par cette zone plane ainsi que la quasi-totalité des zones à enjeux modérés.
engendrant un impact potentiel sur les habitats de reproduction des amphibiens. Cependant, aucune espèce
patrimoniale n’a été observée sur cette zone. Les individus de l’espèce identifiée (Grenouille verte) pourront se ME 2 : Calendrier des travaux
reproduire sur les autres bords du plan d’eau non perturbée par les travaux. Les seuls impacts attendus du projet, liés à la période des travaux, concernent essentiellement les reptiles. Afin
 L’impact sur les amphibiens est faible. de palier à la potentielle destruction occasionnelle d’individus, les travaux devront commencer avant la période
de reproduction des reptiles. Ainsi, les travaux devront débuter avant le 15 avril. Cette mesure permettra
également de limiter le dérangement ponctuel occasionner sur l’avifaune nicheuse, notamment du Bruant jaune,
qui niche au niveau du merlon.
3 - 5g Risque d’impacts bruts sur la flore et les habitats
Destruction d’individus lors de la phase de travaux
Seule la partie plane au Nord-Est du site sera perturbée pour acheminer les panneaux photovoltaïques jusqu’au
plan d’eau. Aucune espèce protégée ou patrimoniale n’a été identifiée au sein de la zone d’implantation du projet.
L’impact sur la flore est faible.

Destruction d’habitats patrimoniaux


La zone plane au Nord-Est du site abrite, aux abords du plan d’eau, là où la profondeur d’eau est la plus faible,
deux habitats patrimoniaux : « Herbiers à Potamot luisant » et « Herbiers à characées ». L’acheminement des

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 168
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

ME 3 : Eviter l’intrusion des amphibiens sur la zone de travaux


Afin d’éviter l’intrusion d’individus d’amphibiens pendant les travaux, une
barrière anti-intrusion sera installée autour de la zone de chantier (zone
plane au nord-est), avant le début des travaux et pendant toute la durée
de ces derniers. Les dispositifs anti-intrusion sont généralement
constitués d’une structure lisse ou à mailles fines (0,5 mm x 0,5 mm),
résistante aux UV d’une hauteur hors sol de 0,5 m, avec rabat et système
anti-retour. Ce dispositif permettra d’éviter l’intrusion des amphibiens et
de la petite faune par la même occasion, sur l’emprise du chantier. La
barrière anti-retour sera disposée de telle manière à ce que les
amphibiens puissent sortir du site sans pouvoir y rentrer (inclinaison de
10° vers l’extérieur). Le temps d’installation pour 300 mètres linéaires est
d’une journée pour deux personnes pour la pose de la barrière sur terrain
préalablement nettoyé et plat. Le coût de la barrière anti-intrusion est
estimée à 16 euros HT par mètre linéaire posé. Plusieurs entreprises
vendent tout le matériel nécessaire (Schwegler, Agrotel, Arbéo, Diatex,
etc…) pour ce dispositif. Figure 101 : Exemple de gîte à chiroptères (© Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées)

Figure 99 : Exemple de barrière anti-intrusion (source : Calidris, 2017) Il est tout d’abord possible d’installer sur le(s) futur(s) bâtiment(s) technique(s) des gîtes artificiels à chauves-
souris. De nombreux modèles sont disponibles dans le commerce pour des prix variant environ entre 35 € et
Mesures d’accompagnement 140 € (source boutique LPO). La plupart des modèles sont fixables directement aux murs, en général,
directement sous la toiture afin d’être abrités des intempéries.

MA 4 : Gestion écologique du site


MA 1 : Création de lisières arbustives par des replantations
L’objectif de cette mesure est de permettre le maintien des populations animales présentes sur le site en
Cette mesure offre divers avantages. Tout d’abord, les haies et les lisières sont souvent prisées des Chiroptères appliquant une gestion écologique favorable à la faune et la flore.
en termes de zones de chasse. Ainsi, la plantation de haies et de lisières sera favorable aux chauves-souris. En
outre, cette mesure peut également favoriser la nidification d’espèces d’oiseaux et de la petite faune (invertébrés, Tout d’abord, un point essentiel consiste en l’exclusion de toute utilisation de produit phytosanitaire dans
reptiles, petits mammifères, etc.) de par la création de zones refuges et de couloir de déplacements. Ces l’entretien du site. Il sera préférable de favoriser la mise en place de méthodes douces de gestion.
plantations peuvent être réalisées au niveau du merlon qui entoure le plan d’eau, avec une hauteur définie afin La zone plane au Nord-Est du site ainsi que le merlon et le chemin qui le longe, seront gérés de manière favorable
de limiter l’ombrage de la végétation sur les panneaux solaires, ou aux alentours proches du site. à la biocénose en mettant en place une fauche tardive. Les mesures de gestions conservatoires mises en œuvre
sur la zone d’implantation du projet, seront adaptées à la zone sécurisée au niveau foncier. Ces actions seront
MA 2 : Création de refuges pour la faune mises en œuvre de façon concertée sur le long terme et feront l’objet de la définition d’un plan de gestion
Des zones refuges (tas de pierres, bois morts, etc…) pour la spécifique et de suivis.
faune (amphibiens, reptiles…) seront installées aux abords
directs du plan d’eau, notamment au niveau de la zone plane au Il faudra privilégier un fauchage en dehors de la période sensible pour la faune, c’est-à-dire au printemps, entre
Nord-Est. Il convient de privilégier les réalisations de grande les mois de mars et juillet dans l’idéal. Autrement, la mise en place d’un pâturage extensif constitue également
taille (plusieurs mètres cubes) afin que ces abris puissent une solution intéressante en termes de gestion douce.
également être utilisés en période hivernale lorsque les animaux
recherchent des cachettes à l’abri du gel. Ces abris peuvent être Une telle gestion est susceptible d’être favorable à de nombreuses espèces. Tout d’abord, elle favorisera une
confectionnés avec des résidus de déboisements ou avec des recolonisation rapide par les invertébrés, ce qui aura pour conséquence de maintenir les populations d’espèces
pierres d’au moins 20 cm. prédatrices comme les oiseaux et les reptiles.

Figure 100 : Exemple d’abris favorables aux amphibiens et reptiles (source : Calidris, 2017) Il convient de noter que, du fait des mesures de gestion proposées sur le site, les conditions d’accueil à brève
échéance (n+1 à n+2) seront favorables à la plupart des espèces du cortège d’oiseaux identifié lors de l’état
MA 3 : Installation de gîtes à chiroptères initial (cortège des espèces des espaces ouverts).
L’état initial indique des possibilités de gîtes très faibles sur la zone d’emprise. Il n’est pas attendu que le projet
ait un réel impact sur le cortège local de chiroptères. Néanmoins, pour favoriser ce groupe d’espèces sur le site, MA 5 : Réduire l’apport extérieur
une mesure d’accompagnement visant à installer des gîtes à chiroptères est proposée. Pendant toute la durée des travaux, les déblais seront mis en remblai et les engins seront régulièrement nettoyés
pour éviter les apports extérieurs, notamment d’espèces invasives.

Il existe des modèles variés, adaptés à différents types d’espèces. Il pourrait être intéressant d’installer plusieurs
modèles de gîtes différents destinés à attirer la plus grande diversité d’espèces possible. Ainsi, ces gîtes
artificiels pourraient intéresser notamment des individus plus solitaires.

La mise en place de cette mesure en faveur des chiroptères permettra d’apporter une plus-value écologique au
projet en proposant un site de gîte ou d’hibernation favorable, suivi régulièrement et sécurisé, et susceptible de
renforcer les populations locales de chiroptères.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 169
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-6 Voiries, infrastructures et risques liés au transport


En phase travaux, après la prise en compte des mesures liées aux différents taxons, les
impacts résiduels seront faibles ou non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
3 - 6a Impacts
Les travaux du parc photovoltaïque nécessitent l’acheminement de divers éléments. L’accès au chantier se fera
par la RD 13, puis par l’accès destiné à la carrière.

Aucune modification des voiries ne sera effectuée, car les camions amenant les éléments d’un parc
photovoltaïque sont adaptés aux voies existantes. De plus, l’itinéraire emprunté par les convois est adapté au
passage des camions.

Les pièces composant le parc photovoltaïque sont amenées en environ 50 camions (10 pour l’acheminement
des câbles, 20 camions pour les panneaux, 10 pour les structures, 3 pour les postes électriques, etc.).

Lors de la phase de chantier, le trafic routier sera localement perturbé par la circulation des camions et des
engins de chantier (camion-grue, pelleteuses, trancheuses, grue, etc.) et de transport des éléments.

En ce qui concerne la coexistence des deux projets (carrière en exploitation et projet photovoltaïque flottant) en
phase travaux, l’accès au site se fera par le Nord, via l’entrée principale de la carrière puis en utilisant le chemin
existant longeant la route départementale. L’ensemble des entreprises qui interviendront dans le cadre de la
construction du projet photovoltaïque devront signer un plan de prévention avec GSM pour cadrer une éventuelle
coactivité au niveau des accès.

3 - 6b Mesures de réduction
Les engins de chantier seront amenés par camion sur le site du parc et seront laissés sur place durant la phase
de chantier. Il n’y aura alors pas d’impact sur le trafic, excepté lors de leurs venues. Le transport du personnel
s’effectuera par quelques véhicules légers selon les phases des travaux.

Les engins et véhicules seront présents de manière échelonnée dans le temps, puisque les travaux diffèrent
dans le temps. De plus, une signalisation sera mise en place pour sécuriser les camions en sorties du chantier
sur la voie communale. De même, le point de sortie sera localisé afin d’avoir une bonne visibilité.

50 véhicules environ approvisionneront la totalité du chantier du parc photovoltaïque. Il est a noté que la RD 13
avec un trafic routier 1 500 véhicules/jour, fait que le trafic engendré par le chantier reste faible au regard du
trafic existant. De plus, l’accès à la carrière accueille plusieurs camions affiliés à celle-ci pour son exploitation.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 170
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-7 Structure foncière et usages du sol 3-8 Economie


La réalisation des travaux nécessaires à la mise en place des panneaux photovoltaïque sera génératrice
d'activités auprès des entreprises locales (terrassements, génie électrique, entreprises de sécurité etc.)
3 - 7a Impacts
La présence d'ouvriers sur le site durant plusieurs semaines sera également bénéfique au commerce local
Le parc photovoltaïque est limité exclusivement à l’emprise d’une partie de la carrière GSM. De par sa nature, (fournitures diverses, hôtellerie et restauration…), créant un surcroit d’activité durant le chantier. En effet, le
ce terrain ne peut être utilisé pour une activité agricole. porteur du projet s’engage à faire appel de préférence, et dans la mesure du possible, à des compétences locales
pour la réalisation des travaux d’aménagement et de construction. Pour cela, des réunions avec la collectivité et
Le chantier, d’une durée de 3 à 4 mois, occupera une surface de 1 423,6 m² et sera clôturé. Les travaux les chambres de Commerce et d’industrie seront organisées une fois les autorisations administratives obtenues
n’entreront pas en concurrence avec l’activité préexistante (carrière). Le seul impact potentiel pourra être une afin d’identifier les acteurs du territoire à consulter pour la réalisation du chantier.
gêne ponctuelle de la circulation des poids-lourd se rendant à la carrière. Néanmoins, cet impact sera mineur
compte tenu du dimensionnement des voies qui permettent largement le passage des convois. De plus, aucun Les travaux génèreront près de 3,5 M€ d’investissement, dont près de 40% sont destinés à l’achat de modules.
convoi de chantier n’entravera les voies de circulation permettant d’accéder à la zone de transfert. Les modules envisagés sont assemblés à Châtellerault (86) par la société VMH. Les travaux de Génie Civil et
De plus, toutes les activités économiques (agricoles et industrielles) aux alentours pourront se poursuivre sans de Génie Electriques seront réalisés par des entreprises locales. La société AKUO ENERGY qui produit les
que le chantier du parc photovoltaïque puisse interagir avec. flotteurs est française (tout comme la société Ciel et Terre à l’origine de la conception des flotteurs).

La route départementale RD 13 empruntée par les véhicules de chantier est également utilisés par les riverains
et agriculteurs, mais aussi pour l’accès au site minier. Elle est suffisamment large pour permettre le croisement
des véhicules excepté lors de l’arrivée des éléments du parc (panneaux photovoltaïques et postes électriques).

3 - 7b Mesures de réduction
Les pistes aménagées au sein du parc photovoltaïque permettront une bonne circulation des camions lors du
chantier, notamment pour déposer les postes électriques et acheminer le matériel nécessaire (panneaux,
structures...).

Les seuls affouillements réalisés auront une profondeur respective d’au moins 59 cm pour le poste de
transformation et d’au moins 8 m pour le poste de livraison (talus). Cette faible profondeur permettra le
ré-étalement de la terre directement sur le site.

Afin de limiter au maximum la gêne sur le chantier, plusieurs mesures seront mises en place :
 Mise en place d’un plan de circulation ;
 Mise en place d’un coordonnateur SPS ;
 Mise en place d’une signalisation de chantier.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 171
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3-9 Habitat 3 - 9b Mesures de réduction


Sur le chantier, les engins seront conformes à la législation phonique, les moteurs seront munis de capotages.

3 - 9a Impacts Les horaires de chantier seront limités aux heures de jour, les moins gênantes pour les populations riveraines.

Dans tous les cas, les populations environnantes seront informées du déroulement des travaux (planning des
Pendant toute la durée des travaux, certaines nuisances pour les riverains proches peuvent survenir. Les différentes phases du chantier, horaires …).
conditions météorologiques peuvent contribuer à générer certaines de ces nuisances (boues).
 Information des riverains
Bruit de chantier : la phase de construction du parc photovoltaïque aura bien sûr un impact sonore sur les Le maître d'ouvrage s'assurera également de l'information du public pendant la période des travaux par le biais
environs du site. La réalisation des pistes, des réseaux électriques et de raccordement, l'acheminement des de pose de panneaux de chantier dont le nombre, la forme et la disposition sera à définir en concertation avec
panneaux, leur montage, la circulation des camions engendreront un dérangement sonore propre à ce type de la maîtrise d'œuvre. Ces panneaux indiqueront notamment la nature des travaux ainsi que les dangers qu'ils
chantier. Ces nuisances sonores ne seront présentes que le jour, et en période ouvrée. La durée totale du impliquent, la période sur laquelle ils se dérouleront, le contact des personnes à joindre en cas d'incident, etc.
chantier est estimée à environ 3 à 4 mois, toutes phases comprises. Cependant, le site est déjà soumis à une
ambiance acoustique liée à la présence du site de transfert (principalement le passage des poids lourds). Le L’ensemble des mesures qui seront mises en place pendant les travaux (signalétique adaptée, agent d’astreinte,
bruit supplémentaire généré n’aura donc que peu d’incidence sur l’ambiance sonore du site. maintien de l’accessibilité aux services de secours…) permettra d’assurer une bonne sécurité au niveau des
zones de chantier ainsi qu’à leurs abords.
Trafic routier lié au chantier : pendant les travaux, le trafic de poids lourds sera nettement accru,
Le dispositif d’information qui sera mis en place permettra à l’ensemble des riverains et locaux d’avoir une bonne
particulièrement au moment de la réalisation du montage des panneaux (transport des éléments).
visibilité sur le déroulement et l’avancement des travaux et d’appréhender au mieux les gênes occasionnées et
les risques encourus par une telle installation.
Boues et poussières : le trafic engendré par le chantier, en dehors de l'impact sonore, peut entraîner des
émissions de poussières et éventuellement des projections de boues, en fonction des aléas climatiques.
Cependant, ces impacts sont limités dans le temps (durée du chantier). En effet, les maisons d'habitation les
plus proches sont situées à une distance minimale de 262 m de la zone d’implantation du projet (habitation isolée
au hameau de la Rayonnière) et sont de plus partiellement protégées par des rideaux de végétation. De plus,
les camions éviteront tant que possible de traverser les bourgs.

Carte 50 : Localisation du projet par rapport à l’habitation la plus proche

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 172
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 - 10 Synthèse des impacts en phase chantier


La synthèse des impacts en phase chantier est résumée dans le tableau ci-après. Pour plus de compréhension
et faciliter la lecture, un code couleur a été défini. Il est présenté dans le tableau ci-dessous.

Impact positif Impact négatif


Nul ou négligeable
Faible
Moyen
Fort

Tableau 55 : Définition du code couleur relatif aux impacts

Remarque : il est rappelé que les définitions sont données au chapitre E1.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 173
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Contexte Thèmes Effets directs Effets indirects


FAIBLE
Sur les 9,011 ha clôturés, seulement 1,974 ha correspondent à l’emprise du parc photovoltaïque. Les emprises
Sol au sol du projet photovoltaïque ne représentent pas de surface au sol (modules sur flotteurs). Les berges ne seront
pas modifiées, hormis la plage localisée au Sud du site sera légèrement rabotée afin de respecter une pente
maximale de 15°. Un relevé bathymétrique sera réalisé.
FAIBLE
Toutes les eaux de ruissellement continueront de s’écouler jusqu’à leur milieu récepteur. Risque maîtrisé pour les
Circulation des eaux
éléments flottants (ancrage de la structure dimensionnée pour résister à une hauteur du niveau jusqu’à 2 mètres
superficielles
au-dessus du niveau moyen). Surélévation du poste de livraison de 8 m afin de limiter au maximum le risque
d’inondation.
Circulation des eaux FAIBLE
Surface imperméabilisée très faible, donc pas de modification de l’écoulement des eaux souterraines.
Physique

souterraines
FAIBLE
Il existe un risque de contamination des eaux par d’éventuels déversements accidentels de produits
Qualité des eaux
potentiellement polluants. Cependant, cet impact est limité car aucun produit ne sera stocké sur le chantier,
superficielles et
l’entretien et le contrôle des engins de chantier sera régulier et les engins équipés de kit anti-pollution. Le mode
souterraines
d’ancrage choisi (pieux ou corps morts au fond du bassin, sous réserve de l’étude géotechnique à réaliser)
n’entrainera pas d’impact particulier sur la nappe phréatique présente.
FAIBLE
Ressources en eau Le parc photovoltaïque est situé en dehors de tout périmètre de protection éloigné de captage AEP. Aucune
réglementation n’est en vigueur concernant les travaux non souterrains.
NEGLIGEABLE
Les engins de chantier émettent des gaz d’échappement, gaz à effet de serre, responsables du
Qualité de l’air / Climat
réchauffement climatique. Cependant, leur nombre limité rend l’impact négligeable sur le
réchauffement climatique.
FAIBLE
Acoustique Pour la construction du parc photovoltaïque, il faut environ 50 camions, bulldozer, camion-
grue…. Les premières habitations se trouvent à 262 m.
Paysager

FAIBLE
L’ensemble des travaux introduira passagèrement une ambiance industrielle dans le contexte rural environnant.
L’impact paysager lié au montage du parc photovoltaïque sera limité et étroitement proportionné aux processus
d’intervention en phase chantier.

FAIBLE
Flore et habitats Après la prise en compte des mesures liées à la flore et aux habitats (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie
6), les impacts résiduels seront faibles pour l’ensemble des risques analysés.
NEGLIGEABLE
Chiroptères Après la prise en compte des mesures liées aux chiroptères (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
NEGLIGEABLE
Amphibiens Après la prise en compte des mesures liées aux amphibiens (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
Ecologie

impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
FAIBLE
Reptiles Après la prise en compte des mesures liées aux reptiles (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les impacts
résiduels seront faibles pour l’ensemble des risques analysés.
NEGLIGEABLE
Avifaune Après la prise en compte des mesures liées à l’avifaune (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les impacts
résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
NEGLIGEABLE
Insectes Après la prise en compte des mesures liées aux insectes (cf. tableau synoptique – Chapitre E, partie 6), les
impacts résiduels seront faibles non significatifs pour l’ensemble des risques analysés.
NEGLIGEABLE
Le projet n’induira pas de rupture de connexion écologique au sein de la zone d’étude, le projet photovoltaïque
Corridor biologique
étant déjà isolé notamment au Nord (manque d’éléments favorables) et au Sud (présence d’un élément linéaire
fragmentant). L’impact est non significatif.
MOYEN FAIBLE
Humain

Socio-économique
Utilisation des entreprises locales (ferraillages, centrales béton, électricité …) et emploi de main d’œuvre locale Augmentation de l’activité de service (hôtels, restaurants …)
FAIBLE
Il faut environ 50 camions, bulldozer, camion-grue… dont la circulation sera échelonnée dans le temps. Toutefois,
Transport
la proximité de la route (RD13) avec une fréquence de 1 500 véhicules/jour et de la carrière voisine rend l’impact
faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 174
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Contexte Thèmes Effets directs Effets indirects


FAIBLE
Aucun chemin de randonnée ne traverse le site. Le chemin de randonnée le plus proche est le
Tourisme
un sentier inscrit au PDIPR du département de la Vienne, qui passe au plus près à 700 m au
Sud-Est de la zone d’implantation du projet.
FAIBLE
Le déplacement des camions pour le convoyage des pièces et des engins de chantier du parc
photovoltaïque aura un impact certain sur les risques de circulation. Cependant, celui-ci est
Risques
maîtrisé par des professionnels. De plus, les accidents de circulation impliquant des convois
sont proportionnellement moins fréquents que pour les véhicules de tourisme, car souvent
réalisés hors des périodes de pointe.
FAIBLE
La réalisation des pistes, des tranchées, des fondations, du réseau électrique et de raccordement, l'acheminement
des éléments, leur montage, la circulation des camions engendreront un dérangement sonore propre à ce type de
chantier. Ces nuisances sonores ne seront présentes que le jour, et en période ouvrée. La durée totale du chantier
est estimée environ 3 à 4 mois, toutes phases comprises.
Santé
FAIBLE
Le trafic engendré par le chantier peut entraîner des émissions de poussières et éventuellement des projections
de boues, en fonction des aléas climatiques. Cependant, ceci est limité dans le temps et les maisons d'habitation
les plus proches sont localisées à 262 m du parc photovoltaïque et en parties protégées par de la végétation. De
plus, un bac permettra de nettoyer les roues des camions.

Tableau 56 : Tableau de synthèse des impacts en phase chantier

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 175
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 176
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 IMPACTS ET MESURES, PHASE D’EXPLOITATION


4-1 Géologie, résistance du sol 4 - 1b Mesures d'intégration
Toute pollution accidentelle sera éliminée (présence de kit antipollution dans les postes et dans les véhicules
4 - 1a Impacts d’entretien). De plus, aucun produit phytocide n'est prévu dans le cadre de l'entretien de la végétation du site.

L’exploitant du parc réalisera le démantèlement dès la fin de la période d'exploitation, ce qui garantit la pérennité
La surface utile au sol du parc photovoltaïque ne représente que 21,9 % de la surface totale du parc de 9,011 ha et l’usage des terres, et ceci conformément à la législation en vigueur.
(surface clôturée) et ne comporte pas d’imperméabilisation pour les modules proprement dits, installés sur
flotteurs. L’impact est négligeable.

Le parc photovoltaïque ne nécessite pas le creusement de fondations, puisque les modules sont fixés
directement sur des flotteurs, la totalité de la plateforme créée étant tenue par un système d’ancrage au fond ou
sur berges. La plateforme des équipements électriques, de surface restreinte, n’a donc pas de répercussion
directe sur la géologie. La résistance du sol, si elle doit être prise en compte dans la construction, ne sera pas
modifiée par l’implantation du projet.

Le raccordement électrique entre les panneaux photovoltaïques et les postes électriques n’affectera pas de
manière significative les sols, les câbles seront enterrés dans des tranchées. Pour rappel, pour les tranchées de
passage des connexions électriques, le plan ci-dessous indique en bleu clair le tracé prévisionnel du
raccordement électrique interne entre la centrale flottante et le poste de transformation et entre le poste de
transformation et le poste de livraison.

Figure 102 : Tracé prévisionnel du raccordement électrique interne (source : SERGIES, 2018)

Au vu de la configuration du site d’implantation (ancienne carrière remise en eau), aucun recouvrement du sol
par les panneaux ne peut provoquer une érosion du sol.

La pollution des sols est réduite aux phases de maintenance et d’entretien, par l’apport de matériaux ou éléments
polluants via les engins de maintenance, ou une fuite d’huile des postes électriques, puisque les modules et
leurs flotteurs sont inertes et ne nécessitent pas l’utilisation de substances polluantes. Pendant la phase exploitation du parc photovoltaïque, l’emprise imperméabilisée au sol est
négligeable. Le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère intègre des mesures de
protection (érosion, ruissellement, assèchement) faisant que l’impact sur les sols est faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 177
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 2 Eaux 4 - 2b Mesures d'intégration


Il sera réalisé une voirie de 3 m de large adaptée à la circulation des convois lourds afin d’acheminer les différents
postes HTA.
4 - 2a Impacts
Ces travaux comprennent :
Rappelons que le projet photovoltaïque est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage d’eau  Décapage de la terre végétale avec régalage in situ ;
potable. Aucune réglementation n’est en vigueur concernant les travaux non souterrains. De plus, l’impact sur  Empierrement permettant d’atteindre une portance Ev2 de 50 MPa, nivelage et compactage ;
les captages sera nul au vu des caractéristiques techniques des ouvrages : emprise au sol modérée, réseau  Mise en œuvre de 10 cm de GNT de finition 0/20 ;
électrique externe (raccordement sera mis en place via des tranchées), pose des modules sur des flotteurs et  Régalage et compactage.
allées de maintenance constituées par des flotteurs raccordés aux flotteurs portants les tables. De plus, les
panneaux photovoltaïques ne produisent pas de déchets de nature à contaminer le milieu. La couverture du sol est maintenue par une strate herbacée, permettant l'infiltration sur place et empêchant le
ruissellement des eaux.
A l’échelle du projet, compte-tenu de la technologie utilisée pour la structure des panneaux photovoltaïques
(utilisation de flotteurs) et de la faible surface et la perméabilité des pistes, l’impact sur le réseau hydrographique
local sera quasiment nul : le fait d’utiliser des matériaux de type grave supprime tout risque de ruissellement, et 4 - 2c Mesures de réduction
permet au sol de conserver des coefficients de ruissellement similaires à l’existant.

La technologie Hydrelio® est sans impact sur la qualité des eaux, et a été testée et approuvée conforme à une Les pistes et parking existants (dans la carrière actuellement exploitée) serviront d’aire de retournement. Aucune
installation sur des réservoirs d’eau potable par l’English Independant Water Quality Control Center. aire de retournement spécifique ne sera donc réalisée puisque les emprises déjà imperméabilisées seront
réutilisées. Le chemin de terre entre le site de la carrière et l’entrée du parc photovoltaïque flottant sera renforcé
L’installation d’une plateforme couvrant partiellement les réservoirs d’eau permet également de réduire sur 250 m.
l’évaporation de l’eau, notamment lors d’usages en tant que réservoirs d’eau potable ou d’irrigation, ainsi que la
prolifération des algues par l’opacification partielle du milieu aquatique. Les vidanges d'huile sont exclusivement réalisées par les équipes de maintenance avec du matériel adapté. Une
procédure est mise en œuvre afin d'éviter tout risque de fuite lors des vidanges. De plus, chaque poste électrique
Le risque de création de rigoles de ruissellement au bas des modules photovoltaïques est nul puisque la centrale est doté de bac de rétention.
photovoltaïque est posée sur une surface en eau.
L’écoulement des eaux n’est pas modifié par l’implantation de modules flottants sur le site, réduisant ainsi l’impact
Concernant les eaux souterraines, celles-ci ne seront pas affectées par le projet étant donné que les structures du projet.
des panneaux seront flottantes et inertes.
A noter également la présence de kit-antipollution dans les postes électriques et véhicules d’entretien.
Le risque de pollution accidentelle en phase d’exploitation ne concerne que les interventions de maintenance
sur site (rupture de flexible sur un engin avec un écoulement d’hydrocarbures). Enfin, l’entretien des panneaux, en plus du nettoyage naturel par les pluies, sera réalisé avec des produits
respectueux de l’environnement. L’entretien de la végétation se fera de manière mécanique et sans utilisation
Ces interventions sont les suivantes : remplacement d’un panneau défectueux, fauchage régulier de la de produits phytocides.
végétation, etc. De par la nature légère des opérations de maintenance et les mesures de prévention mises en
place, la probabilité que ces interventions soient à l’origine d’une pollution accidentelle est quasi-nulle.

En ce qui concerne la coexistence des deux projets (carrière en exploitation et projet photovoltaïque flottant) en
phase exploitation, deux hypothèses sont envisageables.
 La première hypothèse est celle décrite en phase chantier et dans le présent dossier, c’est-à-dire
d’accéder au site via l’entrée principale de la carrière puis en utilisant le chemin existant longeant la route
départementale. Ainsi l’ensemble des entreprises qui interviendront dans le cadre de l’exploitation du
projet photovoltaïque devront signer un plan de prévention avec GSM pour cadrer une éventuelle
coactivité au niveau des accès.
 La seconde hypothèse est de créer un accès au Sud du site tel que cela est présenté dans le plan de
masse général. Un chemin communal existant longe la parcelle au sud du site. Il suffirait ainsi de
supprimer le merlon sur une longueur de 6 à 8 m pour créer un accès indépendant du site de la carrière.
La société SERGIES n’a pas, à ce stade très en amont de la construction du projet, statuer sur ce point.

Durant la phase d’exploitation, les risques de pollution ou de modification de la circulation des


eaux tant souterraines que superficielles seront nuls. Les impacts qualitatifs et quantitatifs du
parc photovoltaïque sur les eaux de surface et sur les nappes souterraines seront nuls.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 178
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4-3 Climat et qualité de l'air 4 - 3c Mesures de réduction


L’espacement entre deux modules correspond à la largeur des flotteurs de liaison constituant les allées de
maintenance (0,4 m), ce qui facilite la circulation de l’air. Cet espacement suffira éventuellement pour rafraîchir
4 - 3a Impacts locaux les infrastructures du parc photovoltaïque. Les caractéristiques du projet n’influent pas de modification de
conditions climatiques locales, mais participent à la lutte contre le réchauffement climatique.
Les impacts d’un tel projet sur le climat à l'échelle locale sont difficilement quantifiables. Néanmoins, comme
précisé dans le SRCAE de l’ancienne région Poitou-Charentes, les parcs photovoltaïques sont sans impact direct Le choix d’orientation et d’inclinaison des panneaux photovoltaïque permet de maximiser la production électrique
sur la qualité de l’air. du parc photovoltaïque et donc d’augmenter sa contribution à la réduction d’émission de gaz à effet de serre
issue de la production d’électricité.
Des mesures ont révélé que les températures en dessous des rangées de modules pendant la journée sont
nettement inférieures aux températures ambiantes en raison des effets de recouvrement du sol. Pendant la nuit,
les températures en dessous des modules peuvent être en revanche légèrement supérieures aux températures 4 - 3d Vulnérabilité du projet aux changements climatiques
ambiantes. Il ne faut cependant pas en déduire une dégradation majeure des conditions climatiques locales
(source : D’après le guide sur la prise en compte de l’environnement dans les installations photovoltaïques au
sol (l’exemple allemand), traduit par le MEEDD, en janvier 2009). Le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère sera soumis au changement climatique et donc aux risques
que ce dernier génère (épisodes météorologiques d’une intensité exceptionnelle principalement). Les risques
naturels identifiés sur le territoire et auxquels les panneaux seront soumis ont été traités dans le chapitre B.5-8.
Ces phénomènes naturels seront certainement amplifiés et plus fréquents en conséquence du réchauffement
4 - 3b Impacts globaux climatique. Cependant, à l’échelle de durée d’exploitation d’un parc photovoltaïque, il n’y aura pas d’accentuation
suffisante de ces phénomènes de nature à mettre en péril les installations existantes. De plus, les nombreuses
A l'échelle nationale, continentale, voire mondiale, un parc photovoltaïque permet de fournir une électricité sans mesures de sécurité existantes sont dimensionnées pour pouvoir répondre à des phénomènes extrêmes.
rejet de Gaz à Effet de Serre (GES). Durant son exploitation, un parc photovoltaïque n’émet pas de produits L’amélioration continue des technologies et la possibilité de remplacer des panneaux défaillants ou ne suffisant
toxiques, de gaz ou de particules quelconques, de déchets ou d’effluents dans l’atmosphère, le sol ou l’eau. Pour plus aux exigences de sécurité en cours d’exploitation du parc permet d’anticiper les impacts du changement
son fonctionnement et son entretien, aucun produit susceptible d’entraîner d’émissions de gaz odorants, toxiques climatique. Ainsi, ceux-ci ne devraient pas engendrer de phénomènes suffisants pour mettre en péril l’exploitation
ou corrosifs n’est utilisé. La production d’électricité par des panneaux photovoltaïques ne participe donc pas : d’un parc ou la sécurité des biens et des personnes.
 Au renforcement de l’effet de serre : il n’y a pas de rejet de CO 2 ni de CH4 (méthane) ;
 Aux pluies acides : il n’y a pas de rejets de soufre ou d’azote (SO2, NOx) ; Il est également nécessaire de préciser qu’un parc photovoltaïque ne crée pas de sur-accident en cas de
 A la production de déchets toxiques ; phénomène naturel extrême.
 A la production de déchets radioactifs.

L’Agence internationale de l’énergie calcule qu’une installation photovoltaïque raccordée au réseau fournit
l’équivalent de l’énergie nécessaire à sa fabrication dans un délai de 1 à 3 ans, selon l’ensoleillement du site. Du
point de vue des émissions évitées, elle estime que 1 kW photovoltaïque permet d’économiser entre 1,4 et 3,4 t
de CO2 sur sa durée de vie. En 2030, selon les chiffres avancés par l’Association européenne du photovoltaïque,
le solaire photovoltaïque permettra de réduire les émissions mondiales de CO 2 de 1,6 milliards de tonnes par
an. Ainsi, on peut évaluer l’impact positif d’un tel projet de production d’électricité par rapport à la production
actuelle d’énergie.

La production du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère est évaluée à 3 991,68 MWh/an


(1 100 kWh/kWc/an pour le productible), soit la consommation d’environ 2 000 personnes (hors
chauffage). Ce référentiel a été établi sur la base de la consommation des clients résidentiels de SOREGIES.

Présentation de la méthode utilisée pour le calcul de l’économie de CO 2


En se basant sur le rapport « CO2 Emissions from Fuel Combustion Highlights – 2013 edition » de l’IEA
(International Energy Agency), la moyenne européenne des quantités de CO 2 émises pour produire 1 kWh
d’électricité est de 334 g/kWh. Le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère permettra donc l’économie
de 1 200 tonnes de CO2 par an (référentiel européen : 300 g/kWh).

L’impact positif sur le climat sera donc fort.

Pour le parc photovoltaïque envisagé, la puissance installée, est de 3 991,68 MWh/an, ce qui
correspond à une économie de 1 200 t éq. CO2 par an. C’est un impact positif non négligeable,
car il évite la consommation de charbon, fioul et de gaz, ressources non renouvelables.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 179
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4-4 Acoustique 4-5 Paysage

4 - 4a Impact 4 - 5a Modalités d’implantation du projet


Sur l’ensemble du projet photovoltaïque, seul les transformateurs en charge et la ventilation éventuelle des La centrale photovoltaïque flottante de Saint-Maurice-la-Clouère, localisée dans l’unité paysagère des Terres de
onduleurs sont susceptibles de produire du bruit. La règlementation applicable est celle de l’arrêté du 26 janvier Brandes, s’inscrit dans un contexte paysager très bocager, parcouru de haies, d’arbres isolés et de petits
2007 relatif aux conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d’énergie électrique. massifs. Les visibilités y sont très faibles grâce aux écrans offerts par la végétation dense. Les enjeux principaux
seront donc concentrés sur les abords immédiats du site.
Le fonctionnement des postes onduleurs n'étant effectif qu'en période de jour, l'émission sonore en période
nocturne entre 22 h et 6 h du matin est nulle. En période diurne, les volumes sonores sont limités, environ Mais au-delà de cette situation géographique favorable, le site présente un avantage certain : sa topographie.
62 dB(A) à 1 mètre pour un onduleur ce qui équivaut à une conversation normale. Le site est en effet situé dans une cuvette, et les panneaux photovoltaïques seront localisés entre 15 et 20 m
sous le niveau du terrain aux alentours, ce qui limitera grandement leur impact visuel.
Les éléments électriques sont installés dans un local clos, limitant les émissions de bruit. Le niveau sonore de
chaque poste diminue rapidement dès lors que l’on s’éloigne de quelques mètres (environ 50 dB(A) en une Le maintien des limites va encore diminuer le risque de perception. Au Sud et à l’Ouest, le merlon empêche toute
centaine de mètres). De plus, cette distance ne prend pas en compte l'atténuation du bruit par les modules, eux- vue. Seule la nouvelle clôture va venir s’ajouter, créant une modification mineure sur le site. Au Nord, le maintien
mêmes faisant écran. Les habitations étant distantes de plus de 262 m de la zone d’implantation du projet de la haie champêtre va permettre de conserver les vues depuis la D13 inchangée.
(habitation isolée au hameau de la Rayonnière), aucune émergence ni perception sonore n'est donc estimée au
droit des habitations riveraines, et donc des habitations plus éloignées également. Le poste de livraison se Le poste de livraison et le poste de transformation seront les deux seuls éléments visibles, venant rappeler le
localise à 630 m de la première habitation. De plus, la présence des merlons entourant le site ainsi que des haies nouvel usage du site.
éparses en contrebas feront écran acoustique, et atténueront donc le bruit émis par le poste électrique.

Il est également à noter que le projet se situe de plus sur un site industriel présentant déjà une ambiance sonore
caractérisée par le passage de poids-lourds et par l’activité extractive. L’installation du parc n’augmentera donc
pas l’ambiance acoustique du site.

4 - 4b Mesures de réduction
Aucune mesure spécifique n’est prévue, étant donné que les appareils électriques (onduleurs et poste de
livraison) sont à l’intérieur de bâtiment clos, et éloignés de plus de 622 m des habitations les plus proches.

Le fonctionnement du parc photovoltaïque ne crée pas de nuisances sonores. L’impact sonore Carte 51 : Plan d’implantation du futur parc photovoltaïque (source : Sergies, 2017)
est très faible.
NB : Le plan d’implantation présenté ci-dessus et sur les cartes suivantes fait référence au projet de parc
photovoltaïque flottant de 3,6 MWc. Il a été gardé en l’état car la configuration du parc d’une nouvelle puissance
de 3 MWc n’entraine pas de modification substantielle vis-à-vis de l’ancienne implantation.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 180
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 5b Impacts
Impact paysager depuis les bourgs et hameaux

 Depuis le bourg de Saint Maurice la Clouère


Situé à près de 3 kilomètres de la zone d’implantation du projet, dans l’aire d’étude éloignée, le centre bourg de
Saint-Maurice-la-Clouère ne sera pas impacté d’un point de vue paysager. Outre la distance et le choix
d’implantation, le contexte même du bourg permet de le préserver. Situé sur les coteaux de la Clouère, celui-ci
est ceinturé d’une auréole de boisement qui ferme l’horizon. Plus ouvertes, les sorties du bourg mais également
les extensions récentes sont quant à elles protégées par la distance et la végétation qui longe notamment la D2
et la D13. L’impact paysager est nul.

Figure 105 : Depuis le quartier de « la Mal Tournée », au Nord du territoire, les abords sont plus ouverts.
Toutefois, l’horizon reste rythmé par les cordons végétaux formés par les haies (© Google, 2017)

 Depuis le bourg de Gençay


Tout comme le bourg de Saint-Maurice-la-Clouère, le bourg de Gençay est parfaitement préservé par son
contexte végétal. La vallée de la Clouère et sa ripisylve viennent fermer les vues vers la zone d’implantation du
projet, protégeant ainsi le bourg d’éventuels impacts. De plus, même depuis les sorties Sud, la végétation locale,
sous forme de haie multi strates, joue également ce rôle de masques, dissimulant ainsi la future centrale
photovoltaïque au regard. L’impact paysager est nul.

Figure 103 : L’entrée du bourg principal de Saint-Maurice-la-Clouère est marquée par une auréole boisée,
constituée notamment par le parc du Château de l’Audonière (© Google, 2017)

Figure 106 : Depuis le Sud de Gençay, les rares fenêtres de perceptions donnent à voir la ripisylve
de la vallée de la Clouère (© Google, 2017)
Figure 104 : En empruntant la D13 vers la zone d’implantation du projet, l’observateur voit son horizon fermé
par le parc de l’Audonière et le caractère végétalisé du territoire (© Google, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 181
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 Depuis la commune de Brion  Depuis le hameau du Dognon


En sortie de Brion, le relief de la vallée de la Clouère vient occulter la vue, empêchant toute visibilité. Au-delà du Préservé par une auréole bocagère importante, où le réseau de haies est plus dense et plus prégnant, le hameau
point haut, la végétation prend le relais, fermant toute vue vers la future centrale photovoltaïque de Saint- de Dognon est parfaitement préservé, grâce à une végétation qui vient s’inscrire sur plusieurs plans, fermant
Maurice-la-Clouère. L’impact paysager est nul. totalement l’horizon. L’impact paysager est nul.

Figure 109 : Le réseau de haies visibles depuis le Dognon (© ATER Environnement, 2017)

 Depuis le hameau du Montairon


Préservé par une auréole de végétation, le hameau de Montairon est tourné sur lui-même, sans qu’aucun
échange ne soit possible vers la future centrale photovoltaïque. L’impact paysager est donc nul.
Figure 107 : Insérée dans la vallée de la Clouère, Brion est préservée par son relief
(© ATER Environnement, 2017)

Figure 108 : Une fois dépassé le relief, la végétation complète l’horizon, fermant la vue Figure 110 : Depuis la D13, le hameau de Montairon est totalement invisible au regard, et réciproquement
(© ATER Environnement, 2017) (© Google, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 182
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Impact paysager depuis les fermes isolées de l’aire d’étude rapprochée  Depuis la Ferme de la Rochereau (698 m de la future centrale)
Au Nord Est de l’aire d’étude rapprochée, la ferme de la Rochereau, mais également celles de Maleterre et de
la Grange du Puy offrent des vues sur le haut de la carrière voisine de la future centrale photovoltaïque, mais
également, entre les arbres, des vues ponctuelles sur le haut des talus de la zone d’implantation du projet. Ces
vues sont toutefois très anecdotiques, et les panneaux en eux-mêmes ne seront pas visibles. En effet, leur faible
taille et leur encaissement ne leur permettra pas de dépasser la haie et le talus. L’impact paysager est nul.

Figure 112 : Depuis la Rochereau, le haut de la zone d’implantation est à peine visible entre les arbres
(© ATER Environnement, 2017)

 Depuis la Ferme de la Grange Carrée (639 m de la future centrale)


Au Sud Est, la Grange Carrée et la Bétières sont globalement préservées par le réseau de haies. Néanmoins,
en sortant de la Grange Carrée, les haies sont moins présentes et plus éloignées. Toutefois, elles sont suffisantes
pour dissimuler presque entièrement la carrière en exploitation. Aussi, la centrale photovoltaïque de Saint-
Maurice-la-Clouère, plus basse, ne sera pas visible. L’impact paysager est nul.
Carte 52 : Localisation des fermes isolées (© ATER Environnement, 2017)

 Depuis la majorité des fermes de l’aire d’étude rapprochée


La structure du réseau de haie bocagère du territoire prend en compte les fermes. Celles-ci sont donc
incorporées dans ce réseau et pour la plupart préservées par une auréole boisée qui entoure les bâtiments.
Quand ce n’est pas le cas, ou lorsque l’on s’éloigne des bâtiments, les haies plus éloignées viennent fermer les
vues. L’aire d’étude rapprochée est donc préservée par ces cordons végétaux et ne permet aucune visibilité
entre la future centrale photovoltaïque et les fermes isolées de l’aire d’étude rapprochée. L’impact paysager
est nul.

Figure 113 : Sur le chemin d’exploitation derrière la haie de la Grange Carrée, la végétation permet de
dissimuler les sites industriels qui bordent la D13, et notamment la future centrale photovoltaïque
Figure 111 : Depuis la Grange des Brandes, la végétation vient fermer la vue (© ATER Environnement, 2017) (© ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 183
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 Depuis la Ferme de Plamboux (370 m de la future centrale)


Au Nord-Ouest de la zone d’implantation du projet, le Plamboux est une des fermes isolées les plus proches du
futur parc photovoltaïque. Positionnée sur un point haut, elle ne permet pourtant aucune visibilité grâce aux haies
qui longent la D13, mais également la végétation locale. L’impact paysager est nul.

Figure 114 : Depuis le Plamboux, les différents plans de végétation viennent boucher l’horizon,
ne permettant aucune visibilité (© ATER Environnement, 2017)

 Depuis la Ferme de la Rayonnière (283 m de la future centrale)


La ferme de la Rayonnière est la plus proche de la zone d’implantation du projet. Insérée dans la végétation, elle
ne donne pas de visibilité depuis le pied des bâtiments. Toutefois, en s’éloignant un peu de la ferme, l’observateur
peut voir directement le talus. Toutefois compte tenu de l’implantation au ras de l’eau et du maintien du merlon,
il n’y aura pas de visibilité. L’impact paysager est nul.

Figure 115 : En sortant de la Rayonnière et de son auréole boisée, l’observateur est nez-à-nez avec le merlon
qui borde la zone d’implantation du projet. Sa hauteur permet d’en faire un masque
très efficace à cette faible distance (© ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 184
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Impact paysager depuis les axes de communication  Depuis la Départementale D2


Tout comme la Départementale 1, la Départementale 2 est préservée par la haie bocagère qui la borde. Une fois
encore, les masques végétaux vont prendre le relais et offrir une protection au niveau des fenêtres de
 Depuis la Départementale D1 perceptions. L’impact paysager est nul
Traversant la partie occidentale de l’aire d’étude éloignée du Nord au Sud, la Départementale 1 ne présente pas
de vue vers la future centrale photovoltaïque. En effet, la présence d’une haie bocagère le long de cet axe permet
de fermer la vue. Quelques fenêtres de perceptions se dessinent entre les arbres et les arbustes, offrant un
aperçu des paysages alentours. Dans ces fenêtres, la distance et le cadre boisé de l’aire d’étude viendront
masquer le futur parc. L’impact paysager est nul.

Figure 118 : Lorsque la haie longeant la D2 s’interrompt, c’est un paysage fermé par la végétation qui se
dessine (© ATER Environnement, 2017)

 Depuis la Départementale D741


Cette départementale vient traverser le Sud-Ouest de l’aire d’étude éloignée. Profitant du relief plus accidenté,
du réseau de haies et des boisements du Sud de la vallée de la Clouère, cet axe est préservé et ne présente
aucune covisibilité avec la future centrale de Saint-Maurice la Clouère. L’impact paysager est nul.

Figure 116 : La D1, préservée par son accompagnement végétal, ne sera pas affectée par le projet
(© ATER Environnement, 2017)

Figure 117 : A travers les fenêtres de perception, le caractère boisé du territoire offre un paysage fermé, ne Figure 119 : Bien que ne possédant pas d’accompagnement boisé dense et continu, cet axe ne sera pas
permettant pas de vues vers la future centrale photovoltaïque (© ATER Environnement, 2017) affecté grâce à son contexte végétal et topographique qui limite la portée du regard (© ATER Environnement,
2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 185
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 Depuis la Départementale D13  Depuis les routes communales et chemins d’exploitation de l’aire d’étude rapprochée
La départementale 13 est l’axe le plus sensible du territoire. Seule départementale à traverser l’aire d’étude Les routes communales et les chemins d’exploitations de l’aire d’étude rapprochée, contrairement aux routes
rapprochée, elle dessert directement la zone d’implantation du projet. Cet axe ne présente pas un départementales, ne présentent pas d’accompagnement végétal. Ponctuellement, une haie ou un bosquet peut
accompagnement végétal continu, mais plutôt une suite de haies venant ponctuer le parcours, offrant ainsi une venir fermer la vue, mais les perceptions restent toutefois dégagées. Malgré cela, ces axes ne sont pas plus
alternance entre visibilité et fermeture. C’est justement derrière une de ces haies multi strate que se cache la impactés par la future centrale photovoltaïque que les départementales. La topographie légèrement ondulée et
zone d’implantation du projet. Le merlon qui ceinture la zone d’implantation du projet est très peu visible, les boisements éloignés suffissent à fermer l’horizon, empêchant les vues vers la zone d’implantation du projet.
n’apparaissant que de manière furtive au croisement avec le chemin de la Rayonnière. L’installation en elle- L’impact paysager est nul.
même ne sera donc pas du tout visible, étant donné le maintien des limites du sites. Seul le poste de
transformation sera visible. L’impact paysager est faible.

Figure 120 : Contrairement aux autres départementales du territoire, la D13 n’a pas d’accompagnement
végétal propre, mais profite des haies qui délimitent certaines parcelles. (© ATER Environnement, 2017)

Figure 122 : Depuis le Nord de l’aire d’étude rapprochée, entre la Rochereau et Mossais, le relief vient
dissimuler presque entièrement la haie qui borde la zone d’implantation du projet (© ATER Environnement,
2017)

Figure 121 : Au croisement de la D13 et du chemin de la Rayonnière, le merlon et le grillage sont apparents, et
dissimulent la future installation (© ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 186
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Impact paysager sur les monuments historiques  Depuis le Logis de la Briauderie (4 510 m de la future centrale, inscrit)
Localisé à l’Ouest de Gençay, dans le contexte extrêmement boisé de la vallée de la Belle, le Logis de la
Briauderie ne permet pas de vue vers la future centrale photovoltaïque. L’impact paysager est nul.
 Depuis le Château de Gençay (4 275 m de la future centrale, classé de la future centrale)
Bien que situé sur un éperon rocheux et dominant la vallée de la Belle et de la Clouère, le château de Gençay  Depuis l’Hôtel de Galmoisin (4 336 m de la future centrale, inscrit)
ne présente pas de covisibilité. Au pied des murailles, le regard de l’observateur est limité par l’écrin végétal qui Ceinturé par son parc densément boisé, l’hôtel de Galmoisin ne communique pas avec l’extérieur. L’impact
encadre ce site et les bâtiments qui viennent former un couloir entre l’entrée du château et le bourg. Les tours et paysager est nul.
la muraille de la courtine Sud pourraient offrir une vue, mais leur état de conservation actuel ne permet pas
d’accéder aux hauteurs du château. L’impact paysager est nul.  Depuis l’Hôtel des Trois Marchands (4 062 m de la future centrale, inscrit)
Situé en centre-ville de Gençay, sur la place du marché, l’Hôtel des Trois Marchands est préservé par un front
bâti continu. L’impact paysager est nul.

Figure 123 : Depuis le château, les bâtiments et la végétation viennent masquer la vue
(© ATER Environnement, 2017)

 Depuis l’Église Saint-Maurice (3 556 m de la future centrale, classée)


Insérée dans le contexte urbain, l’église de Saint-Maurice-la-Clouère n’est pas impactée par le projet. Le front
bâti ininterrompu n’offre aucune vue vers l’extérieur. L’impact paysager est nul.

Figure 124 : Insérée dans son contexte urbain, l’église Saint-Maurice est préservée
(© ATER Environnement, 2017)

 Depuis le Château de la Roche-Gençay (4 586 m de la future centrale, inscrit)


Le château de la Roche-Gençay ne présente aucune sensibilité vis-à-vis du projet. Sa position à l’extérieur du
bourg pourrait représenter un risque, mais la distance et le caractère boisé des alentours du monument et de
l’ensemble du territoire permettent de compenser cet écueil et d’empêcher les vues vers la future centrale.
L’impact paysager est nul.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 187
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Impact paysager sur les chemins de randonnée  Depuis le sentier « Saint-Maurice-la-Clouère – Brion »
Le sentier Saint-Maurice-Brion suit un parcours assez préservé : longeant les vallées de la Clouère et de la
Ménophe, ce sentier traverse des espaces densément boisés entre la ferme du Coteau et la ferme de
 Depuis les chemins de randonnée inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade Toucheronde. Dans les tronçons où son profil est plus dégagé, les haies et boisements éloignés vont venir
et de Randonnée (PDIPR) prendre le relais et fermer la vue. L’impact paysager est nul.

Empruntant les routes communales et les chemins d’exploitation du Sud des deux aires d’études, ces chemins
de randonnées sont préservés par le cadre végétal du territoire, mais également les masques bâtis des
communes qu’ils traversent. Localement, le relief va également venir créer des masques efficaces, notamment
au niveau de la vallée de la Clouère et de la Ménophe. L’impact paysager est nul.

Figure 125 : A proximité de la ferme de Bellevue, les haies qui parcourent le territoire viennent fermer l’horizon
depuis les circuits inscrits au PDIPR (© ATER Environnement, 2017)

 Depuis le sentier « Entre Belle et Clouère »


Inscrit entre les deux cours d’eau qui lui ont donné son nom, ce circuit de randonnée profite des divers masques
qui viennent limiter la vue. En traversant Gençay, il est préservé par le bâti, alors qu’à l’extérieur, la distance et
les masques végétaux vont venir dissimuler la future centrale photovoltaïque. L’impact paysager est nul. Figure 127 : Entre la Liardière et la Bersaudière, les boisements viennent complètement fermer le paysage
perçu depuis le sentier de randonnée (© ATER Environnement, 2017)

 Depuis le sentier de Jappe-loup aux ajoncs


Au Sud-Est de l’aire d’étude éloignée, le sentier de Jappe-loup aux ajoncs s’éloigne régulièrement des axes de
communication classiques pour rejoindre les chemins d’exploitations. Cette boucle va profiter non seulement de
la distance, mais également de deux masques importants : le massif formé par les bois de l’Eau, de la Maingre
et du Bouffran qu’il vient longer, mais également le relief, qui va localement constituer un masque important.
L’impact paysager est donc nul.

Figure 126 : Au Sud de Gençay, la silhouette du bourg vient renforcer la végétation d’arrière-plan
pour occuper l’horizon (© ATER Environnement, 2017)
Figure 128 : A proximité des Rabries, le relief va venir camoufler toute une partie du territoire, y compris la
future centrale photovoltaïque (© ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 188
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

 Depuis le sentier « Entre Chizay et Vernon » réseau de haies et de boisements resserrés au niveau du parcours de ce sentier de randonnée permet de limiter
A l’extrême Nord du territoire, le sentier de randonnée entre Chizay et Vernon ne présente aucune visibilité. La grandement les visibilités vers la future centrale. L’impact paysager est donc nul.
distance et le caratére très végétalisé du territoire ne permettent aucune vue vers le projet. L’impact paysager
est nul.

Figure 129 : A l’Ouest de Chiré les Bois, l’observateur peut découvrir divers plans de végétation
venant fermer le paysage (© ATER Environnement, 2017)

 Depuis le sentier des Petites Vallées


Localisée au Nord de Gençay, cette boucle des petites vallées présente des impacts similaires à ceux de la route Figure 130 : Depuis la D741 au Nord de la ferme « Chez Vacant », le réseau de haies traversé par le sentier
départementale 741, qu’elle entoure. Malgré l’absence d’un accompagnement végétal propre au sentier, le de randonnée des petites vallées se dessine et ferme les vues possibles (© ATER Environnement, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 189
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 5c Photomontages
Localisation des photomontages

Les points de vue retenus pour réaliser les photomontages sont présentés sur la carte suivante :

Carte 53 : Localisation des photomontages (source : ATER Environnement, 2017)


Les photomontages réalisés ont été choisis pour illustrer le projet et les différents aspects qui le caractérisent. Compte tenu de la faible visibilité de la future centrale photovoltaïque, le premier point de vue a été choisi pour illustrer le
projet, malgré sa faible représentativité du territoire. En effet, pour avoir des vues sur le parc, il était nécessaire de faire un photomontage directement sur le site, dans un espace interdit d’accès au public. Il faut donc voir dans le
choix de ce point de vue une volonté d’expliquer et d’illustrer les raisons qui rendent l’installation très peu impactante, plutôt qu’une image représentative de l’impact du projet du territoire. Les deux autres points de vue sont en
revanche représentatifs de deux situations : la vue depuis la D13, seul élément dont l’enjeu n’est pas nul, et la Grange carrée, qui correspond à la vue la plus dégagée depuis un lieu de vie.
NB : Le plan d’implantation présenté ci-dessus et sur les cartes suivantes fait référence au projet de parc photovoltaïque flottant de 3,6 MWc. Il a été gardé en l’état car la configuration du parc d’une nouvelle puissance de 3 MWc
n’entraine pas de modification substantielle vis-à-vis de l’ancienne implantation.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 190
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 131 : Photomontage 1 – Vue depuis la berge au Nord-Est du Site – Etat initial

Figure 132 : Photomontage 1 – Vue depuis la berge au Nord-Est du Site – Etat final

Le premier photomontage, localisé sur la berge au Nord-Est du site, présente une vue qui ne sera pas accessible au public (à l’intérieur de l’enceinte clôturée) et a pour objectif d’illustrer le projet. Sous forme de cuvette, le site
présente une hauteur d’environ 10m entre le niveau du sol et le projet photovoltaïque. Cette profondeur, ainsi que les merlons qui ceinture le Sud et l’Ouest du bassin, sont plus que suffisants pour compenser la faible hauteur des
panneaux et des flotteurs, à savoir environ 30 cm.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 191
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 133 : Photomontage 2 – Vue depuis la D13 – Etat initial

Figure 134 : Photomontage 2 – Vue depuis la D13 – Etat final

Couvrant presque entièrement la surface en eau, la future centrale risquerait d’être visible depuis la Départementale 13, qui offrirait une vue plongeant sur tout le site. Toutefois, le maintien de la haie, très dense et haute, permet de
boucher cette vue, limitant la visibilité sur le futur parc photovoltaïque. Seule la plateforme où se trouve le poste de livraison sera donc apparente. Afin de garantir une bonne intégration paysagère, celui-ci sera choisi vert sombre. Il
restera ainsi discret, notamment vis-à-vis de l’axe de communication. En effet, celui-ci est pratiqué principalement par des véhicules motorisés, et leur vitesse est d’environ 90 km/h à proximité du site. Aussi, à cette vitesse, un
parement vert se confondra mieux avec la végétation, diminuant l’impact.
> L’impact paysager du projet est faible

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 192
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 135 : Photomontage 3 – Vue depuis la Grange Carrée – Etat initial

Figure 136 : Photomontage 3 – Vue depuis la Grange Carrée – Etat final


Dès que l’on s’éloigne des abords immédiats du projet, la topographie particulière du site se fait sentir. Sans possibilité d’avoir une vue plongeante vers l’intérieur du bassin, l’observateur ne peut pas percevoir le parc, qui se trouve
en réalité sous le niveau du sol.
> L’impact paysager du projet est nul

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 193
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Mesures d’intégration

 Mesure d’évitement
Maintien en l’état des différentes limites :
- Maintien du merlon au Sud et à l’Ouest de la zone d’Implantation du projet,
- Maintien de la haie champêtre le long de la D13.

 Mesure de réduction
Seuls éléments visibles depuis l’extérieur du site, les postes de transformation et de livraison seront choisis dans
des matériaux et des couleurs permettant une insertion plus discrète. Afin d’offrir une bonne intégration vis-à-vis
de la haie, les postes seront couverts d’un enduit gratté. La nuance choisie sera le RAL 6003 – Vert olive

Chêne pédonculé Chêne sessile


Quercus robur Quercus petraea

Figure 137 : exemple d’un poste de livraison enduit

Afin de favoriser une bonne intégration à la végétation, une couleur claire des grillages est à éviter. De même, il
est préférable de ne prévoir qu’une couleur pour l’ensemble des éléments du parc, afin d’éviter une
démultiplication. Une couleur claire des postes de transformation risque de les rendre repérable et d’attirer le
regard par rapport aux panneaux sombres. Aussi, le choix se portera sur le RAL 6003 – Vert olive.
Prunelier épineux Noisetier commun
Prunus spinosa Corylus avellana
RAL 6003 – Vert olive
Figure 138 : exemple de palette végétale pour une haie champêtre
 Mesure compensatoire  Mesure d’accompagnement
Au niveau du poste de livraison et de la place de stationnement le long de la D13, une haie champêtre viendra A l’entrée de la carrière, un panneau pédagogique permettra de présenter brièvement l’historique du site (avec
compléter l’ancienne et permettra de limiter l’impact du projet tout en s’inscrivant dans la trame bocagère du photos de la carrière, et du parc photovoltaïque vu depuis l’intérieur du site) afin de communiquer sur ce projet
territoire. et de l’ancrer dans son territoire. Afin de respecter le caractère rural du territoire, le matériel privilégié sera le
bois, voir un mélange bois et métal, rappelant l’usage industriel dans un cadre champêtre.
Les essences choisies doivent être adaptées au sol et aux conditions climatiques du site afin d’assurer le bon
développement de la haie, dans le respect de ce bocage. Pour se faire, le choix de végétation devra respecter Cette mesure est estimée entre 700 € et 1 500 €.
la liste publiée dans le Guide pour l’utilisation d’arbres et d’arbustes dans les projets de végétalisation à vocation
écologique et paysagère en Poitou-Charentes rédigé par le Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique.
Afin de rester dans le même esprit que la haie existante, les essences préconisées sont le Chêne et le Noisetier.
L’aubépine, bien que présente dans la haie existante, est à proscrire compte tenu de sa sensibilité au feu
bactérien. Le prunelier peut faire un bon substitut.

L’implantation de la haie se fera sur une bande d’1 m 50 de large, sur deux rangs en quinconces séparés
d’un mètre. Les écarts entre les plans seront d’1 m 50 à 2 m, afin de garantir un effet masque assez rapide sans
mettre en péril la survie du végétal par une surpopulation. Pour faciliter la gestion, le rang sera paillé avec un
paillage naturel biodégradable (type écorce de feuillu, copeaux de bois ou paille. L’utilisation de débris de
résineux, risquant d’acidifier le sol, est à proscrire).

Cette mesure est estimée à environ 30 € le mètre linéaire, soit ici 1 050 € pour 35 m.

Exemple de panneau Exemple de panneau Panneau du parc éolien des


d’information en bois et métal (© d’information en bois et métal (© Mignaudières, à proximité du site
Marcanterra) Bois Loisirs Créations) (© ATER Environnement, 2017)
Figure 139: exemples de panneaux d’information

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 194
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Insérée dans un paysage de bocage, la future centrale photovoltaïque de Saint-Maurice-la-


Clouère profite d’un cadre très favorable. La planitude importante du relief permet d’éviter les
belvédères qui pourraient créer des vues. Dans ce contexte topographique, les boisements
forment des masques d’autant plus forts. La densité du réseau de haies bocagères, de
boisements et de ripisylves offre un environnement végétal sur plusieurs plans. Ainsi, un
boisement en arrière-plan peut venir compléter une fenêtre dans une haie du premier plan.
Ces jeux de superposition du végétal font toute la richesse de ce paysage bocager et
contribuent au caractère occultant de ces masques.

Mais la future centrale photovoltaïque ne bénéficie pas uniquement d’un contexte global
favorable, son implantation en elle-même vient limiter les impacts. Le choix d’une implantation
flottante, peu élevée, combinée à la topographie du site, formant un bassin profond de 10 m
sous le niveau du sol, va également contribuer à l’absence d’impact sur les paysages. L’image
du territoire n’est pas modifiée et les traces de l’ancienne carrière, à savoir le merlon, sont
conservés, permettant une installation peu invasive, dans le respect des paysages.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 195
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4-6 Structure foncière et usage du sol 4-7 Patrimoines naturels


La synthèse ci-après est extraite de l’étude réalisée par le bureau d’études Calidris, dont l’original figure en
annexe. Le lecteur pourra s’y reporter pour plus de précision.
4 - 6a Impacts
La destination générale du terrain n’est pas modifiée par le projet. Effectivement, le projet s’insère sur un site
minier, au niveau de zones qui ont fait l‘objet d’une exploitation pendant de nombreuses années. De plus, une 4 - 7a Risque d’impacts bruts sur les chauves-souris
partie du site de Saint-Maurice-La-Clouère reste toujours en activité, via la partie de la carrière toujours en
activité. Précisons également que l’emprise du projet est relativement faible au regard de la surface totale de la Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet, décrit dans le
carrière. Ainsi, la surface des tables photovoltaïques représente environ 1,974 ha (19 740 m²), soit environ chapitre E – partie 3.5. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées au chiroptères, l’impact
21,9 % pour une surface clôturée de 9,011 ha, L’intégralité de la zone où seront implantées les modules restera résiduel sera non significatif.
en eau, ne modifiant ainsi pas la nature du terrain.

La mise en place de la clôture limitera tous les usages anthropiques : agriculture, chasse, promenade… Les
 L’impact sur les chiroptères est non significatif.
parcelles restent du domaine privé, il est donc interdit d’y pénétrer sans autorisation du propriétaire, les usages
de chasse et de promenade ne sont donc (hormis autorisation expresse du propriétaire) que tolérés.
4 - 7b Risque d’impacts bruts sur les oiseaux
Les impacts en termes d’artificialisation sont très limités, les propriétaires et exploitants ayant
toute latitude pour autoriser ou refuser l’usage de leurs terrains par l’intermédiaire des baux Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet, décrit dans le
signés avec le Maître d’Ouvrage. De plus, les parcelles ne peuvent pas être utilisées d’un chapitre E – partie 3.5. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées à l’avifaune, l’impact
point de vue agricole ou pour toute construction à usage d’habitation (ancienne carrière remise résiduel sera faible ou non significatif.
en eau).
 L’impact sur l’avifaune est non significatif.

4 - 6b Mesures d'intégration
4 - 7c Risque d’impacts bruts sur les insectes
A ce stade du projet, ces accords sont établis au travers d’une délibération favorable du conseil Municipal de
Saint-Maurice-La-Clouère et d’une promesse de bail tripartite avec l’exploitant de la carrière. Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet, décrit dans le
chapitre E – partie 3.5. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées aux insectes, l’impact
A l’heure actuelle, cette parcelle est toujours sous l’emprise de l’arrêté d’exploitation de la carrière. Une résiduel sera non significatif.
procédure de remise à disposition de la parcelle à la mairie de Saint-Maurice-La-Clouère devra être réalisée.
 L’impact sur les insectes est non significatif.
Etat Département ComCom Commune
CVAE 1 850 €/an 925 €/an 925 €/an
CFE 500 €/an
4 - 7d Risque d’impacts bruts sur les reptiles
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet, décrit dans le
Taxe foncière 500 €/an chapitre E – partie 3.5. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées aux reptiles, l’impact
IFER 13 425 €/an 13 425 €/an résiduel sera faible.

Tableau 57 : Retombées fiscales annuelles générés par le projet photovoltaïque flottant (source : SERGIES,  L’impact sur les reptiles est faible.
2017)

4 - 7e Risque d’impacts bruts sur les amphibiens


Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet, décrit dans le
chapitre E – partie 3.5. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées aux amphibiens, l’impact
résiduel sera non significatif.

 L’impact sur les amphbiens est non significatif.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 196
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 7f Risque d’impacts bruts sur la flore et les habitats


Mesures et espèces bénéficiaires Impacts Nécessité de
Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet, décrit dans le Modes de Risque
Espèces résiduels mesures
chapitre E – partie 3.5. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées à la flore et aux habitats, fréquentation d'impact ME ME ME MA MA MA MA MA
1 2 3 1 2 3 4 5 attendus compensatoires
l’impact résiduel sera faible.
Oiseaux
 L’impact sur la flore et les habitats est faible.
Alouette lulu Nidification x x x Non

4 - 7g Suivi environnemental post-implantation Bruant jaune Nidification x X x x Non


Non
Faible
significatif
Au vu des enjeux présents sur le site et des impacts non significatifs ou faibles, occasionnés par le projet Tourterelle des bois Nidification x X x x Non
photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère, il n’est pas nécessaire d’envisager un suivi naturaliste sur une ou
plusieurs années. Autres espèces Nidification x X x x Non

Reptiles
4 - 7h Synthèse des mesures et impacts résiduels Reproduction,
Lézard vert occidental alimentation, x x x x x Non
Après prise en compte des mesures d’évitement et d’accompagnement développées en phase de chantier, les hibernation
impacts résiduels sur la faune seront faibles ou non significatifs pour l’ensemble des risques analysés. Reproduction,
Lézard des murailles alimentation, Faible x x x x x Faibles Non
Par conséquent, aucune mise en place de mesure compensatoire ne se justifie puisqu’il n’y a pas d’impacts hibernation
résiduels à compenser. Reproduction,
Autres espèces alimentation, x x x x x Non
hibernation
Invertébrés
Toutes espèces Reproduction, Non
Faible x x x x x Non
présentes alimentation significatif
Chiroptères
Toutes espèces Non
Chasse/transit Faible x x x x x Non
présentes significatif
Mammifères terrestres
Transit,
Toutes espèces Non
reproduction, Faible x x x x x x Non
présentes significatif
alimentation
Amphibiens
Cycle Non
Grenouille verte x x x x Non
biologique significatif
Faible
Cycle Non
Autres espèces x x x x Non
biologique significatif
Végétation
Flore et Habitats Cycle Faible à
x x x Faibles Non
naturels biologique modéré

Tableau 58 : Synthèse des mesures d'insertion environnementale (source : Calidris, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 197
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 7i Coût estimé des mesures 4-8 Incidence Natura 2000


Le développement et l’exploitation du projet étant soumise à étude d’impact, il est indispensable d’évaluer les
Mesures Objectifs Coût estimé incidences du projet quant à ses effets sur les objectifs de conservation des sites Natura 2000 situés autour de
ce dernier.
Prise en compte des enjeux environnementaux dans la localisation
ME 1 Pas de coût direct
des implantations et chemins d'accès

ME 2 Début des travaux avant la période de reproduction des reptiles Inclus dans le coût du projet 4 - 8a Cadre réglementaire
Éviter l’intrusion de la faune lors du chantier par la pose d’une L’évaluation des incidences est une transcription française du droit européen. La démarche vise à évaluer si les
ME 3 16 € HT /ml
barrière anti-intrusion effets du projet sont susceptibles d’avoir une incidence sur les objectifs de conservation des espèces sur les
sites Natura 2000 concernés. Cette notion, relative à l’article R-414-4 est différente de l’étude d’impact qui se
MA 1 Création de lisières arbustives par replantations 8 € HT / ml rapport à l’article R-122 du code de l’environnement.
MA 2 Création de zones refuges pour la faune Pas de coût direct L’action de l’Union européenne en faveur de la préservation de la diversité biologique repose en particulier sur
MA 3 Installation de gîtes à chiroptères Prix moyen à l’unité : 80 HT la création d’un réseau écologique cohérent d’espaces, dénommé Natura 2000. Le réseau Natura 2000 a été
institué par la Directive 92/43/CEE du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que
MA 4 Gestion écologique du site 220 € HT / ha (si entreprise) de la faune et de la flore sauvages, dite Directive « Habitats ». La mise en œuvre cette directive amène à la
désignation de Zones Spéciales de Conservation (Z.S.C.).
MA 5 Réduire l’apport extérieur Inclus dans le coût du projet
Le réseau Natura 2000 s’appuie également sur la Directive 2009/147/CEE du 30 novembre 2009 concernant la
conservation des oiseaux sauvages, dite Directive « Oiseaux ». Elle désigne des Zones de Protection
Tableau 59 : Synthèse des mesures environnementales et estimation du coût (source : Calidris, 2017)
Spéciales (Z.P.S.).

La zone d’emprise du projet photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère présente des Bien que la Directive « Habitats » n’interdise pas formellement la conduite de nouvelles activités sur les sites
Natura 2000, les articles 6-3 et 6-4 imposent de soumettre les plans et projets dont l’exécution pourrait avoir des
caractéristiques écologiques assez homogène. Le plan d’eau qui accueillera les panneaux
répercussions significatives sur les objectifs de conservation du site, à une évaluation appropriée de leurs
photovoltaïques, est entouré d’un front de taille, avec un chemin herbacé qui longe un merlon. incidences sur les espèces et habitats naturels qui ont permis la désignation du site Natura 2000 concerné.
Une zone plane et un secteur plus arboré sont présents au Nord-Est et à l’Est du plan d’eau.
L’article 6-3 conduit les autorités nationales compétentes des États membres à n’autoriser un plan ou un projet
Concernant les impacts sur la faune, ils sont faibles. En effet, les zones à enjeux forts (merlon que si, au regard de l’évaluation de ses incidences, il ne porte pas atteinte à l’intégrité du site considéré. L’article
6-4 permet cependant d’autoriser un projet ou un plan en dépit des conclusions négatives de l’évaluation des
et chemin herbacé qui le longe) sont conservées, permettant ainsi le maintien des espèces
incidences sur le site, à condition :
patrimoniales identifiées sur le site. Les zones à enjeux modérés sont épargnées également,  qu’il n’existe aucune solution alternative ;
excepté une partie du talus menant au plan d’eau, au Nord-Est. La zone arborée à l’Est est  que le plan ou le projet soit motivé par des raisons impératives d’intérêt public majeures ;
aussi conservée. De plus, le projet n’a pas d’impacts sur la continuité écologique globale des  d’avoir recueilli l’avis de la Commission européenne lorsque le site abrite un habitat naturel ou une
milieux environnants. espèce prioritaire et que le plan ou le projet est motivé par une raison impérative d’intérêt public majeure
autre que la santé de l’Homme, la sécurité publique ou des conséquences bénéfiques primordiales pour
l’environnement ;
Les seuls impacts attendus sont ceux concernant la zone plane au Nord-Est du plan d’eau  que l’État membre prenne toute mesure compensatoire nécessaire pour garantir la cohérence globale
accueille deux habitats patrimoniaux (herbiers aquatiques). Cependant, ces herbiers sont du réseau Natura 2000, ces mesures devant être notifiées à la Commission.
annuels et peuvent changer de localisation d’une année sur l’autre. L’impact est donc faible à
modéré sur les habitats naturels et faible sur la flore. Au niveau national, ces textes de loi sont retranscrits dans les articles L.414-4 à 7du code de l’environnement.

Si le porteur de projet retient l’emprise proposée ici et les mesures d’insertion


environnementale associées, les impacts résiduels n’apparaissent pas suffisamment élevés 4 - 8b Approche méthodologique de l’évaluation des incidences
pour justifier la mise en place de mesures compensatoires et celle d’une démarche
dérogatoire d’autorisation de destruction d’espèces protégées. En effet, les mesures L’évaluation des incidences porte uniquement sur les éléments écologiques ayant justifié la désignation des sites
proposées permettront d’éviter la destruction d’individus d’espèces protégées et de limiter au Natura 2000 concernés par l’étude. Elle ne concerne donc pas les habitats naturels et espèces qui ne sont pas
d’intérêt communautaire ou prioritaire, même s’ils sont protégés par la loi. En outre, les habitats et les espèces
maximum les impacts relatifs à de la perte d’habitat. En suivant nos préconisations, il n’est
d’intérêt communautaire ou prioritaire, nouvellement mis en évidence sur le site et n’ayant pas été à l’origine de
pas attendu que le projet remette en cause le maintien des populations d’espèces protégées la désignation du site (non mentionnés au FSD), ne doivent pas réglementairement faire partie de l’évaluation
présentes sur le site dans un état de conservation satisfaisant, tant à l’échelle locale qu’à des des incidences du projet. Enfin, les éléments d’intérêt européen pris en compte dans l’analyse des incidences
échelles plus globales (régionale, nationale), ce qui permet le respect de l’article L.411-2 du doivent être « sensibles » au projet. Une espèce ou un habitat est dit sensible lorsque sa présence est
Code de l’Environnement. fortement probable et régulière sur l’aire d’étude et qu’il y a interférence potentielle entre son état de
conservation et/ou celui de son habitat d’espèce et les effets des travaux.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 198
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

La démarche de l’étude d’incidences est définie par l’article R414-23 du code de l’environnement et suit la
démarche exposée dans le schéma suivant :

Figure 140 : Démarche de l’étude d’incidences (source : CALIDRIS, 2017)

L’étude d’incidences est conduite en deux temps (Figure 141) :

Une évaluation simplifiée. Cette partie consiste à analyser le projet et ses incidences sur les sites Natura 2000
sur lesquels une incidence potentielle est suspectée. Si cette partie se conclut par une absence d’incidence
notable sur les objectifs de conservation des sites Natura 2000, alors le projet peut être réalisé. Dans le cas
contraire, débute le deuxième temps de l’étude.

Une évaluation complète. Cette partie a pour but de vérifier en premier l’existence de solutions alternatives.
Puis si tel n’est pas le cas de vérifier s’il y a des justifications suffisantes pour autoriser le projet. Dans ce dernier
cas, des mesures compensatoires doivent être prises.

Figure 141 : Processus d’instruction de l’étude d’incidences (source : CALIDRIS, 2017)

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 199
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 8c Définition des sites Natura 2000 pris en compte pour 4-9 Déchets
l’évaluation des incidences

Dans un rayon de 5 km autour du projet de parc photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère, aucun site Natura 4 - 9a Impact
2000 n’est présent.
Au niveau du site, lors de son fonctionnement, aucun déchet, ni effluent ne sera produit. Le parc photovoltaïque
de Saint-Maurice-La-Clouère n’aura aucun impact en termes de gestion des déchets.

Lors de la maintenance, des fuites d’huile des véhicules de maintenance peuvent néanmoins et de façon
ponctuelle et localisée, polluer les sols.
Compte tenu de la distance entre le projet photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère et les
sites Natura 2000 environnants, aucun effet sur les objectifs de conservation des sites Natura
2000 n’est envisageable. 4 - 9b Mesures de réduction
Les pièces et produits liés à la maintenance des installations (module, composant électrique) seront évacuées
au fur et à mesure par le personnel vers une filière d’élimination adaptée.

La maintenance des engins et des véhicules d’entretien sera effectuée régulièrement (tous les 1 à 2 ans) dans
les ateliers d’un prestataire extérieur, afin de limiter les pannes, les émissions de gaz d’échappement, etc.

D’autre part, les centres de traitement vers lesquels sont transportés les déchets transitant sur le site ont été
choisis par l’exploitant en fonction de leur conformité par rapport aux normes réglementaires.

Aucun déchet n’est stocké sur le parc photovoltaïque.

Chaque type de déchet est évacué vers une filière adaptée. L’impact lié aux déchets en phase
exploitation est donc nul.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 200
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

o Une voie périphérique externe au site permettra un accès continu des moyens de lutte à
4 - 10 Risques naturels et technologiques l’interface, entre le site et l’environnement ou le tiers.
o Le débroussaillement devra être réalisé sur un périmètre de 50 mètres autour du par cet des
installations dans la mesure où elles se situent à moins de 200 mètres d’un espace sensible
(forêt, lande, maquis ou garrigue).
4 - 10a Impacts liés aux risques naturels o Il conviendra de :
 Détruire la végétation herbacée et arbustive au ras du sol ;
 Elaguer les arbres conservés jusqu’à une hauteur minimales de 2 mètres ;
Le territoire d’accueil, la commune de Saint-Maurice-La-Clouère est soumis au risque inondation par remontée
 Enlever les bois morts,
de cours d’eau et fait l’objet d’un Atlas des Zones Inondables de la Clouère, approuvé le 21/01/2008. Cependant,
 Enlever les branches surplombant le toit de toute installation.
la zone d’implantation du projet n’intègre pas les zonages réglementaires. De plus, d’après la mairie de Saint-
 La défense extérieure contre l’incendie :
Maurice-La-Clouère, la zone d’implantation et plus généralement l’ensemble du ruisseau de le Ménophe
o Afin de considérer le risque incendie lié essentiellement à l’environnement du site, un point d’eau
n’intègrent pas le zonage réglementaire de l’AZI de la Clouère (source : email du 26/04/2017). Le risque
incendie normalisé sera implanté à moins de 200 mètres du projet de parc photovoltaïque et des
d’inondation est donc considéré comme faible.
risques à défendre. Si la protection incendie n’est pas réalisable au moyen au moyen d’un
hydratant, elle devra être assurée par une réserve d’eau d’une capacité de 120 m 3 ;
De plus, les aires stabilisées (pistes et fondation poste électrique) étant perméables, elles ne modifient pas
o Les aménagements du point d’eau incendie seront conformes au règlement départemental de
l'écoulement des eaux.
défense extérieure contre l’incendie, approuvé par l’arrêté préfectoral en date du 1er juillet 2016.
 Les installations techniques du parc :
L’aléa retrait-gonflement des argiles varie de faible à fort sur la zone d’implantation du projet. Cependant, le parc
o Prévoir l’enfouissement des câbles d’alimentation ;
photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère présente peu de constructions susceptibles d’être déstabilisées,
o Isoler le poste de livraison, le local onduleur, ainsi que les installations présentant des risques
puisque le poste électrique du fait de sa surface ainsi que sa faible hauteur, à une bonne stabilité. La mise en
importants d’incendie par des parois coupe-feu de degré 2 heures ;
place d’ancrage au fond du plan d’eau ou sur les berges pour la tenue des tables est adaptée en fonction du
o Mettre sous rétention les postes transformateurs ;
type de sol. Il est à noter aussi que la technologie utilisée (photovoltaïque flottant), avec l’emploi notamment de
o Installer une coupure générale électrique unique pour l’ensemble du site. Cette coupure devra
flotteurs portants les tables, n’impacte pas le sol du parc.
être visible et identifiée par la mention « coupure réseau photovoltaïque – Attention panneaux
encore sous tension » en lettres blanches sur fond rouge ;
L’actuel zonage sismique classe le projet en zone de sismicité 3, soit modérée. Des mesures préventives,
o Installer dans les locaux onduleurs et postes de livraison, des extincteurs portatifs appropriés
notamment des règles de construction, d’aménagement et d’exploitation parasismiques, sont appliquées aux
aux risque ;
bâtiments, aux équipements et aux installations de la classe dite « à risque normal », énumérés à l’article
o Afficher en lettre blanches sur fond rouge les consignes de sécurité, les dangers de l’installation
R 563- 3 du Code de l’environnement.
et le numéro de téléphone à composer en cas de danger ;
o Placer un extincteur portatif à CO2, dans chaque local technique ainsi que dans le bocal
Le risque incendie sur le site est faible, généralement lié à l’activité orageuse qualifiée ici d’équivalente à la
collecteur et des extincteurs appropriés aux risques sur le site. »
moyenne nationale. Toutefois, les appareils électriques sont équipés de parafoudre et paratonnerre, de
disjoncteur et de système d’alarme.
L’ensemble des prescriptions du SDIS seront respectées. Les prescriptions liées à la desserte du projet ont déjà
été intégrées au projet afin d’être en conformité avec le SDIS.
Service Départemental d’Incendie et de Secours
Dans son courrier réponse du 25 avril 2017, le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Vienne
donne les prescriptions suivantes pour l’implantation d’un parc photovoltaïque :

Dans son courrier réponse du 25 novembre 2017, le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la
Vienne donne les prescriptions suivantes pour l’implantation d’un parc photovoltaïque :

 « Accessibilité :
o Une voie d’accès au site d’une largeur de 5 mètres, sera réalisée, stabilisée et débroussaillée
de part et d’autre sur une largeur de 10 mètres.
o A l’intérieur du site, des voies de circulation permettront :
 De quadriller le site (rocades et pénétrantes) ;
 D’accéder en permanence à chaque construction (locaux onduleurs, transformateurs,
poste de livraison, locaux techniques) ;
 D’accéder aux points d’eau incendie contribuant à la DECI (PI et/ou réserve d’eau) ;
 D’atteindre à moins de 100 mètres tous les aménagements techniques.
o Ces voies répondront aux caractéristiques suivantes :
 Largeur : 3 mètres ;
 Force portante calculée pour un véhicule de 160 kN avec un maximum de 90 kW par
essieu, ceux-ci étant distants de 3,60 mètres au minimum ;
 Rayon intérieur minimal : 11 mètres ;
 Surlargeur de S=15/R dans les virages de rayon intérieur : R < à 50 mètres ;
 Hauteur libre : 3,50 mètres ;
 Pente < à 15 %.
o Les voies en impasse, de plus de 60 mètres, seront aménagées d’aires de retournement.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 201
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Captage d’eau potable


4 - 10b Impacts liés aux risques technologiques
Par courrier en date du 24 avril 2017, Patrick Jarry de l’ARS de la Vienne, informe que : « la zone choisie
n’empiète sur aucun périmètre de protection de captage d’eau potable ». De plus, le projet photovoltaïque de
Pollution des eaux
Saint-Maurice-La-Clouère nécessitant au maximum l’excavation de XX cm de terre localement, n’affectant pas
Les risques de pollutions des eaux de surface et souterraines ont été traités au chapitre E-3-2. les sous-sols et étant également un parc flottant (reposant sur des flotteurs) aucune mesure particulière n’est
prévue.
Domaine routier
Comme tout nouveau projet, celui-ci sollicitera l’attention essentiellement sur l’axe de circulation (RD 13) proche Mesures d'intégration
du projet. Cependant, les merlons entourant le site ainsi que des haies éparses situées en contrebas limitera le
risque de sollicitation d’attention. Les modules photovoltaïques sont construits en tenant compte des normes de construction et de fonctionnement.

La maintenance et le contrôle des installations sont de la responsabilité du Maître d’Ouvrage. Ils doivent être
Radioélectricité
exécutés par une société spécialisée autorisée. Afin de limiter les risques liés aux caractéristiques techniques
La production électrique du parc photovoltaïque et son transport jusqu'au poste de transformation n’amène pas du parc photovoltaïque, notamment électrique, celui-ci est équipée de plusieurs dispositifs concourant à la
de risques de nuisances sanitaires électromagnétiques, la tension étant faible (20 kV) et les câbles étant sécurité du parc : disjoncteur au sein des postes électriques.
enterrés.
Les tables sont dimensionnées de façon à résister aux charges de vent et de neige, propre au site (norme Neige
Selon l’Agence Nationale des Fréquences (source : servitudes.anfr.fr, Avril 2017), aucune servitude de protection EN-1991-1-3 et norme Vent EN-1991-1-4).
contre les obstacles pour une liaison hertzienne ne concerne la commune de Saint-Maurice-La-Clouère.
Plusieurs dispositifs de protection contre l'incendie sont mis en œuvre. L'ensemble de l'installation dispose d’un
système de protection contre la foudre et les surtensions conformes à la norme internationale IEC 61024 – 50 kV.
Effets optiques et servitudes aéronautiques civiles et militaires La mise à la terre est assurée par des conducteurs reliant les structures et les masses des équipements
Une installation photovoltaïque entraine divers effets optiques. Il s’agit : électriques, conformément aux normes en vigueur. Un système de paratonnerre sera mis en place dans les
 Des miroitements par réflexion de la lumière solaire sur les surfaces dispersives (modules) et les longrines.
surfaces lisses moins dispersives (constructions métalliques supports) ;
 Des reflets (les éléments du paysage se reflètent sur les surfaces réfléchissantes) ; En cas d’incendie, plusieurs extincteurs seront présents sur le site, notamment des extincteurs à CO 2 (pour feux
 De la formation de lumière polarisée sur des surfaces lisses ou brillantes (exemple : la réflexion vitreuse électriques) installés à proximité des appareils électriques (poste onduleur et de livraison).
qui fait que l’on voit des reflets sur les fenêtres).
Centralisation des informations : Si un dysfonctionnement subsiste des équipements techniques, un système
Sur les installations fixes orientées au Sud, comme le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère, les d’alarme permet la supervision à distance. Le service de maintenance pourra en temps réel surveiller le parc.
effets optiques se produisent lorsque le soleil est bas (matin et soir). Ces perturbations sont à relativiser puisque Les infrastructures électriques seront dotées d’une signalisation mentionnant les risques électriques. De plus,
la lumière directe du soleil masque alors souvent la réflexion (pour observer le phénomène, l’observateur devra les modalités de la mise en sécurité de l’installation seront précisées dans les postes électriques ainsi que le
regarder en direction du soleil). plan d’intervention des secours.

A proximité des aéroports et aérodrome : Remarque : Le parc photovoltaïque sera clôturé évitant l’intrusion de personnes non habilitées.
Certaines réflexions du soleil sur des installations photovoltaïques situées à proximité des aérodromes sont
susceptibles de gêner les pilotes dans des phases de vol proches du sol ou d’entraver le bon fonctionnement de  La conception technique du parc photovoltaïque prend en compte la mise en place de
la tour de contrôle. Selon la Note d’Information Technique relative aux projets d’installations de panneaux mesures de sécurité.
photovoltaïques à proximité des aérodromes (27 juillet 2011), il est estimé que : « Seuls les projets d’implantation
de panneaux photovoltaïques situés à moins de 3 km de tout point d’une piste d’aérodrome ou d’une tour de
contrôle devraient faire l’objet d’une analyse préalable spécifique. Ainsi, l’autorité compétente de l’aviation civile
donne un avis favorable à tout projet situé à plus de 3 km de tout point d’une piste d’aérodrome ou d’une tour de
contrôle dans la mesure où ils respectent les servitudes et la réglementation qui leur sont applicables ».

Aucun aérodrome n’est inventorié à moins de 3 km du projet photovoltaïque.

Les caractéristiques techniques du projet répondent aux normes de sécurité. Le risque pour
la sécurité des biens et des personnes au niveau du site est faible.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 202
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

L’électricité d’origine solaire photovoltaïque ne nécessite donc pas une puissance équivalente en centrale
4 - 11 Intérêt de l'énergie photovoltaïque thermique pour pallier ses variations. En effet, un parc photovoltaïque national d’une puissance de 2.000 MW,
réparti sur les trois régions climatiques, apporte la même puissance garantie que 560 MW de centrales
Les avantages du photovoltaïque sur le plan environnemental sont nombreux par rapport à d'autres sources thermiques à flamme, évitant ainsi les émissions de CO2 associées.
d'énergie.

4 - 11d Une énergie propre


4 - 11a Une énergie locale
L’énergie solaire photovoltaïque évite les émissions de gaz à effet de serre (GES). L'activité humaine
Le réseau électrique français s’étend sur plus d’un million de kilomètres de lignes. La longueur des câbles rejette, de manière excessive et incontrôlée, des gaz à effet de serre, notamment par la combustion d'énergies
métalliques en fait des conducteurs électriques imparfaits et lorsque les courants de forte intensité les traversent, fossiles (automobiles, centrales thermiques…). C'est ainsi que l'on a pu observer une augmentation de la
une partie de l’énergie transportée est transformée en chaleur par effet joule : elle est donc perdue. Afin concentration de CO2 de près de 30 % depuis l'ère préindustrielle. Les scientifiques sont maintenant unanimes
de limiter ces pertes d’énergie, on peut diminuer l’intensité du courant et augmenter la tension aux bornes de la sur la corrélation entre le réchauffement planétaire et l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
ligne. Mais on peut aussi, et c’est le cas du parc photovoltaïque, construire les centrales de production
d’électricité à proximité des consommateurs. En produisant une énergie locale, le parc photovoltaïque Le développement des énergies renouvelables au sens large (solaire, éolien …) permettra d'influer à moyen
contribue donc à une économie du transport de l’énergie et à une production décentralisée d’électricité. terme sur les émissions de GES. Un parc photovoltaïque ne rejette pas de fumée, de poussière, ou d'odeur, ne
provoque pas l'effet de serre, de pluies acides qui ont un effet toxique sur les végétaux et ne produit pas de
Sa production locale limite les pertes par transport et permet un rééquilibrage entre collectivités « productrices » déchets radioactifs. Il n'induit pas de rejets dans les milieux aquatiques (notamment de métaux lourds) et ne
et « consommatrices » d’énergie. En outre, la position riveraine d’un poste de transformation connecté au réseau pollue pas les sols (absence de suies, de cendres, de déchets).
de distribution et proche des pôles urbains consommateurs conforte cette limitation de perte.
Concernant plus particulièrement les émissions de CO 2, le photovoltaïque permettra de réduire les émissions
mondiales de CO2 de 1,6 milliards de tonnes par an, en 2030 (d’après l’Association européenne du
photovoltaïque). En outre, pour le Ministère et l’ADEME, la production solaire photovoltaïque se substitue bel et
4 - 11b Une énergie renouvelable bien essentiellement à des productions à partir d’énergies fossiles.

Ainsi le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère avec une production maximale attendue de


Le photovoltaïque n'utilise pas de ressources naturelles épuisables, contrairement aux énergies fossiles
3 991,68 MWh/an devrait permettre une économie en moyenne de 1 200 t de CO2 considérant qu'il évitera
(charbon, pétrole, gaz) dont les réserves sont limitées. La plupart des pays occidentaux, y compris la France,
l'utilisation d'autres modes de production électriques thermiques en France (Charbon, gaz, fioul).
sont entièrement dépendants de pays tiers pour leur approvisionnement énergétique en combustibles fossiles et
nucléaires. De plus, les ressources énergétiques européennes et mondiales sont limitées et en diminution. Avec
Un autre intérêt du photovoltaïque réside dans sa réversibilité. En effet, à la fin de vie d'un parc, les panneaux
l'épuisement des gisements pétrolifères en Mer du Nord, les importations européennes de pétrole passeront de
peuvent-être changés et le parc ré-exploité, soit le site peut retrouver son aspect initial sans grande difficulté et
70 % à 90 % et de 40 % à 70 % pour le gaz d'ici à 2030. Les réserves premières de pétrole brut au 1 er janvier
à un coût raisonnable. A l'inverse, les centrales classiques où des infrastructures lourdes sont mises en place
2002 ont été estimées à 140,7 milliards de tonnes, ce qui représente 40 ans de consommation au rythme actuel.
nécessitent un démantèlement qui peut durer des années et engendrer des coûts de remise en état conséquents.
Associé à une politique ambitieuse d’économies d’énergie, le développement des énergies renouvelables
s’inscrit dans l’objectif de diversification des approvisionnements énergétiques de la France, dans le cadre de la
stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% défini par le Conseil Européen de mars 4 - 11e Perception des français
2007. Pour rappel, les objectifs fixés par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) en 2016 pour les
technologies utilisant l’énergie radiative du soleil sont de 10 200 MW au 31 décembre 2018 et de 18 200 MW
pour l’option basse et de 20 200 MW pour l’option haute au 31 décembre 2023. Six études sur la perception des français des énergies renouvelables ont déjà été menées en 2004, 2005, 2008,
2009 et 2010, 2011. Sont présentés ci-après les principaux résultats (BVA/ADEME) issus de la dernière
Rappelons également que la Commission a proposé une directive comme moyen d’atteindre les objectifs de la campagne parue en 2012. Certains de ces résultats ont déjà été présentés au chapitre A-2.
politique en faveur des énergies renouvelables. Elle vise à établir des objectifs nationaux en matière d’énergies De manière générale :
renouvelables qui se conjugueront pour atteindre, entre autres, un objectif global contraignant de 20 % de  Les Français associent spontanément les « énergies renouvelables » à des évocations positives.
sources d’énergie renouvelables dans la consommation d’énergie en 2020. D’ailleurs, ils leurs donnent un soutien très large puisque 91% l’associe une bonne image ;
 Des Français plutôt confiants dans le développement des énergies renouvelables, dont ils jugent l’impact
sur l’environnement et l’homme positif, mais qui restent à convaincre en termes de compétitivité et de
rentabilité ;
4 - 11c Une énergie complémentaire  Plus de 9 Français sur 10 sont favorables au développement des énergies renouvelables, dont près d’1
sur 2 très favorable ;
 Plus de 6 Français sur 10 pensent qu’on utilisera davantage les énergies renouvelables que les autres
Malgré son intermittence, l’énergie solaire photovoltaïque est prévisible et peut contribuer significativement à
d’ici 50 ans ; Une volonté de développement des énergies renouvelables, mais un secteur économique
l’équilibre du réseau. Les progrès de la modélisation et de la prévision météorologique permettent de les anticiper
encore méconnu et dont le poids est minimisé ;
de mieux en mieux.
 Solaire et éolien sont les énergies renouvelables les plus présentes à l’esprit.
Largement supérieure à la moyenne européenne, la productivité du parc français est liée à trois régimes
climatiques différents et complémentaires : océanique, continental et méditerranéen. Les parcs photovoltaïques L'implantation de panneaux solaire photovoltaïque induit des effets positifs et permanents sur
étant déployées sur l’ensemble du territoire, ils peuvent donc continuer à approvisionner le réseau électrique l'environnement direct, mais également à l'échelle planétaire.
national.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 203
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 12 Contexte économique Les impacts en matière de ressources fiscales ne sont pas négligeables. Ainsi, le territoire
concerné par l’implantation du parc photovoltaïque bénéficie des retombées économiques
pendant 20 ans.
4 - 12a Démographie
Du fait du peu de besoin humain (durant le chantier et pendant l’exploitation), le projet n’aura qu’un impact relatif 4 - 12c Impacts sur l’emploi
sur le solde migratoire et le logement dans la zone considérée.
Les impacts socio-économiques d’un tel projet sont difficilement quantifiables : un parc photovoltaïque ne
nécessite, en dehors de sa phase chantier que peu de personnel pour la maintenance.
4 - 12b Impacts sur l'économie
En effet, l’entretien est relativement simple et ne se fait qu’une à deux fois par an environ (nettoyage des
panneaux).
Le coût de l’électricité
La fabrication, l’installation, l’exploitation et
Le kilowattheure d’électricité photovoltaïque est vendu par le producteur à un tarif fixé par l’arrêté tarifaire du l’entretien des panneaux photovoltaïques et
4 mars 2011 si le projet est supérieur à 100 kWc, ce qui est le cas du projet de Saint-Maurice-La-Clouère qui est de leurs composants, induit aussi des
à 3 628,8 kWc. Le projet est donc soumis à un contrat de « compléments de rémunération » avec un prix de emplois dans les secteurs connexes de
complément proposé par le candidat. Cela signifie que le projet bénéficiera d’une prime annuelle assurant un l’industrie : expertises, activités juridiques,
niveau de revenus permettant de couvrir les investissements. Pour la première période de l’appel d’offres planification, recherche, finances, ventes,
photovoltaïque au sol de grande puissance, le prix moyen pour les projets retenus était de 62,5 € / MWh et pour commercialisation, publication et
la seconde période, le prix moyen était de 19,35 €/MWh. enseignement. En associant les PME
locales (industries électriques ou
Le producteur photovoltaïque injecte de l’électricité sur le réseau ; l’acheteur est obligé d’acheter l’énergie électroniques, construction, mécanique,
photovoltaïque à un prix fixé par l’appel d’offre. Ce mécanisme permet d’aboutir à une rentabilité financière variée BTP) à l’implantation de parcs
en fonction du niveau du tarif d’achat et de la localisation géographique du site de production. photovoltaïques, une partie importante de
l’investissement revient au bassin d’accueil.
En France, c’est la loi du 10 février 2000 qui instaure le principe de l’obligation d’achat, transcrit actuellement
dans les articles du code de l’énergie L314-1 et les suivants. Les arrêtés fixent quant à eux le niveau de tarif
d’achat et les conditions d’éligibilité. Figure 142 : Types de sociétés intervenant
dans l’industrie photovoltaïque
Impact sur l’économie locale A moyen terme (30 ans), pendant le fonctionnement, les tâches d’entretien et de surveillance représenteront
L’installation d’un parc photovoltaïque intervient dans l’économie locale en générant des retombées l’équivalent d’un emploi à temps plein.
économiques directes et indirectes.
La filière photovoltaïque représentait l'équivalent de 8 550 emplois à temps plein en 2014, contre 31 460 en 2010
 Tout d’abord, comme toute entreprise installée sur un territoire, un parc photovoltaïque génère de la et 10 160 en 2009. En effet, après une forte augmentation du nombre d’emploi jusqu’en 2010, la filière a subi
fiscalité professionnelle. Ce dernier est ainsi désormais soumis à : une forte baisse suite au moratoire de décembre 2010 – mars 2011 et la mise en place d’un nouveau cadre
 La contribution foncière des entreprises (CFE). Cette taxe est applicable aux immobilisations réglementaire en 2011. Actuellement, avec la mise en place d’un cadre réglementaire stable via des procédures
corporelles passibles de taxe foncière. Elle est versée aux communes et à la communauté de d’appel d’offres planifiée jusqu’en 2019, les volumes photovoltaïques repartent à la hausse avec des objectifs
communes concernées ; différents par appel d’offres (volume de 3 000 MW répartis sur 3 ans) :
 La contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Cette taxe s’applique pour toute  Première période 2016 : 500 MW ;
entreprise dont le chiffre d’affaire est supérieur à 152 000 € ;  Seconde période 2016 : 20 MW ;
 L’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER). Celle-ci s’applique pour les  Appel d’offres tri-annuel : 450 MW ;
installations de puissance supérieure ou égale à 100 kW ;  Premier appel d’offres pour installations solaires innovantes : 210 MW.
 La taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) (dans certains cas).
Les travaux d'entretiens des espaces verts, de surveillance, de suivis écologiques seront confiés à des
A cela s’ajoute l’IFER pour le poste de raccordement qui sera construit à proximité du parc photovoltaïque. entreprises locales amenant une activité pérenne pour celle-ci.
 Indemnisation perçue par le propriétaire de la parcelle concernée par le projet. Compromis de vente.
 Surcroît de l’activité locale pour les entreprises de Travaux Publics, les hôtels et restaurants, lors de Le projet aura donc un impact positif direct sur l’économie locale par l’intermédiaire des budgets des collectivités
la période de chantier. locales et du surcroît d’activité d’entreprises locales.

Ce projet génèrera près de 31,5 k€ de retombées fiscales annuelles.


Les impacts en matière de ressources fiscales ne sont pas négligeables. Ainsi, le territoire
Le projet aura donc un impact positif direct sur l’économie locale par l’intermédiaire des budgets des collectivités concerné par l’implantation du parc photovoltaïque bénéficie des retombées économiques
locales et du surcroît d’activité d’entreprises locales. pendant 30 ans.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 204
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 - 12d Impacts sur les activités 4 - 13 Impacts et mesures vis-à-vis de la santé


L’installation du parc photovoltaïque sur le terrain de l’ancienne carrière aujourd’hui en eau n’aura aucun impact
sur l’exploitation agricole puisque ce terrain n’était pas exploité.
4 - 13a Impacts
Le site sera utilisé comme surface industrielle, comme précédemment avec l’exploitation de la carrière, puisque
le projet produira de l’énergie électrique renouvelable pendant 30 ans. L’impact sur la santé d’un tel projet vis-à-vis des populations exposées est la résultante des différents impacts
étudiés précédemment.
L’impact du projet sur les commerces et services sera positif en phase d’exploitation car les personnes travaillant
sur le parc photovoltaïque feront fonctionner l’activité locale (restauration, hôtel, …). C’est ici un volet sanitaire qui est développé, plutôt qu’une véritable étude d’impacts sur la santé des populations
(une étude épidémiologique prédictive est toujours très aléatoire d’autant que les données de référence ne sont
Les impacts du projet sur l’activité agricole sont nuls tandis que les impacts sur les commerces pas connues aujourd’hui).
et services sont positifs.
Polluants

Rappel réglementaire
4 - 12e Impacts sur le tourisme
Les seuils recommandés pour la protection de la santé humaine sont selon l’OMS (2005) :
Grâce à leur fonctionnalité en matière de production d’énergie propre, le parc solaire photovoltaïque est, pour
certains, un symbole du développement durable ; ce qui leur vaudra peut-être d’être reconnues comme éléments
du patrimoine moderne.

Au final, le parc photovoltaïque apparait ni comme un facteur incitatif, ni comme un facteur répulsif sur
le tourisme. Les effets semblent neutres. D’une manière transversale, on ne constate pas de grands clivages
de positions, d’attitudes, de jugements ou d’attentes concernant les parcs photovoltaïques.

En revanche, le projet de Saint-Maurice-La-Clouère pourra servir d‘exemple de revalorisation d’une friche Tableau 60 : Seuils recommandés des différents polluants atmosphériques (source : OMS, 2005)
industrielle en unité de production d’électricité renouvelable. Des visites de sites pourront être organisées à
l’attention des riverains et des écoles du territoire, servant ainsi à sensibiliser les générations actuelles et futures La directive 2009/30/CE, qui a pour objectif de limiter la pollution atmosphérique, impose l’utilisation d’un gazole
à la transition énergétique. avec une très faible teneur en soufre (10 mg/kg), pour les engins mobiles non routier et permet le développement
des dispositifs de traitement des gaz d’échappement et la réduction des émissions des engins concernés.
Il n’existe aucun sentier de randonnée sur le site. Le circuit de randonnée le plus proche passe au plus près à
700 mètres du projet, il s’agit d’un sentier inscrit au PDIPR. De même, aucun site touristique n’est présent à Selon la réglementation instaurée par l’arrêté du 10 décembre 2010 (publié le 31 décembre), les engins utilisés
proximité du projet. pour le chantier du parc photovoltaïque de Rai, seront alimentés par du Gazole Non Routier (GNR). Ce gazole
à très faible teneur en soufre (10 mg/kg) a pour objectif de limiter la pollution atmosphérique.
Mesures d'intégration
Nature du risque
L’Installation d’un panneau d'information rappelant et développant les caractéristiques du site photovoltaïque
sera installée à l’entrée de la carrière actuellement exploitée. Les pollutions de l’air émises par le parc photovoltaïque proviennent essentiellement des mouvements des
engins, camions et véhicules divers circulant sur le site lors de la phase chantier. Des déchets industriels banals
De plus, des visites pédagogiques pour les enfants scolarisés pourront être réalisées. sont également émis. Ces polluants ont pour cible directe ou indirecte les populations exposées.

Les rejets atmosphériques sont composés principalement d’oxydes d’azote (NO, NO2, NOx,…), d’oxydes de
soufre (SO2, SOx,…), de dérivés carbonés (CO, CO2, HC,…) et de fines particules (imbrûlés ou fumées noires).
L’impact du projet sur la fréquentation touristique ou locale du secteur est positif.
Quantification
Les engins de chantier en fonctionnement normal ne produisent que des polluants liés à la combustion
d’hydrocarbures, comme tout véhicule. L’exposition des populations à cette pollution est négligeable au vu des
quantités d’hydrocarbures consommées et de la courte période d’exposition. Notons que ces polluants liés à la
qualité de l'air (SO2, CO2, PS) ne sont dégagés qu’à très petites doses durant la phase de chantier.

En fonctionnement, les panneaux photovoltaïques ne produisent aucun de ces polluants, et évitent même
l'émission de ces polluants en produisant de l’énergie renouvelable normalement produite par des centrales à
combustion.

Les risques « pollution » seront donc liés à d’autres risques (transport, incendie, vandalisme…). Ces risques
pourraient être à l’origine de déversement d’hydrocarbures sur le sol (par accident, ou vandalisme) ou de
dégagement de particules dans l’air (en raison d’incendie).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 205
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Quantification
Lors de la mise en place des panneaux et des réseaux afférents, la gestion des Déchets Industriels Banals sera
assurée par les entreprises chargées des travaux. Les déchets susceptibles de produire des substances nocives
 Le bruit en phase chantier
et/ou polluantes (métaux, produits toxiques, batteries, filtres à huile…) seront collectés par des entreprises
Lors de la phase de chantier, le respect des seuils sonores imposés aux postes de travail pour les ouvriers
spécialisées en vue de leur recyclage.
(85 dB(A)) entraîne nécessairement l’absence de bruit fort générant des risques pour la santé des riverains
(moins de 40 dB(A) en limite d’habitation de jour). L’impact bruit du trafic induit lors du chantier ne doit pas être
Exposition des populations
négligé. En effet, les voies de desserte prises par les camions de transport ont aujourd’hui un faible trafic
Les gaz d'échappement peuvent avoir une influence sur la santé des personnes comme des affections de la (utilisation par les agriculteurs et chasseurs des environs), toute augmentation sera donc « sensible » pour la
fonction respiratoire, des voies respiratoires inférieures ou supérieures, des crises d'asthme, des affections population riveraine des voies d’accès. Pourtant, ces trafics ne sont que ponctuels et n’auront que peu d’impact
cardio-vasculaires, voire, pour une inhalation prolongée des composées des gaz d'échappement, un risque physique réel sur le niveau de bruit équivalent sur la période diurne (Leq 8h-20h). En effet, le passage d’un
d'asphyxie. camion dans la journée est remarqué, mais il ne fait pas exagérément augmenter la moyenne de bruit sur une
journée.
Les cibles potentiellement les plus touchées par des émissions de polluants atmosphériques sont situées sous  Le bruit en phase de fonctionnement du parc
les vents dominants dans un rayon de moins de 200 m. Cependant, dans cette zone, il n’existe pas d’habitations Le fonctionnement d’un parc photovoltaïque ne nécessite aucun moteur, aucune pièce en mouvement. Le seul
ni de zones urbanisables. De plus, le nombre de véhicules de chantier est limité en nombre et dans le temps, ce bruit généré est celui des onduleurs et des transformateurs, enfermés dans les postes, analogues à ceux que
qui diminue le risque d’exposition. Etant donné les conditions satisfaisantes de dispersion atmosphérique dans l’on trouve aux abords des villages. Considérant les distances entre ces sources de nuisances et les habitations
le secteur (milieu ouvert), les polluants émis auront tendance à se disperser rapidement dans l’air, tout en étant riveraines, les niveaux de bruits résiduels restent dans les normes, les émergences étant inférieures à 3 dB(A)
filtrés par la végétation, et donc atteindront difficilement les cibles. selon les estimations.

 Etant donné la faible quantité de polluants émise et de l’absence de véritables Exposition des populations
phénomènes préexistants de pollution, les niveaux d’exposition des populations sont Lorsque les niveaux sonores atteignent des valeurs élevées, des troubles physiologiques peuvent apparaître :
limités et aucun risque sanitaire n’est à prévoir.  Gêne de la communication, lorsque le niveau sonore ne permet pas de percevoir les conversations sans
élever la voix (65 à 70 dB(A)) ;
 Trouble de la vigilance par action d'un niveau sonore élevé pendant une longue période (70 à 80 dB(A)) ;
Bruit  Troubles de l'audition pour les personnes soumises à un niveau sonore élevé (80 à de 110 dB(A)) ;
 Risques de lésions, temporaires (acouphènes) ou permanentes, pour des niveaux sonores très élevés
Rappel réglementaire (110 à 140 dB(A)).

Les seuils réglementaires des bruits émis par les locaux techniques de distribution électrique sont fixés par Le bruit peut être également à l’origine d’effets non auditifs. Ils sont avant tout le stress, l'apparition de
l’arrêté du 26 janvier 2007 relatif aux conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions modifications des systèmes sensoriels en particulier le système visuel et des conséquences sur le système
d’énergie électrique, à savoir : cardio-vasculaire.

« Les équipements des postes de transformation et les lignes électriques sont conçus et exploités de sorte que  Exposition en phase chantier
le bruit qu’ils engendrent, mesuré à l’intérieur des locaux d’habitation, conformément à la norme NFS 31010 L'impact sonore du chantier est directement lié à la période de travaux dont les horaires d'activité sont
relative à la caractérisation et au mesurage des bruits de l’environnement, respecte l’une des deux conditions ci- généralement compris dans le créneau 7h00 - 18h00, hors week-ends et jours fériés.
dessous : Malgré le respect des normes en vigueur en matière de niveaux sonores produits par les engins, les riverains
 Le bruit ambiant mesuré, comportant le bruit des installations électriques, est inférieur à 30dB(A) ; situés à la périphérie de l’emprise des travaux pourront éventuellement percevoir certaines opérations. Ces
 L’émergence globale du bruit provenant des installations électriques, mesurée de façon continue, est émissions sonores provoqueront une gêne temporaire pour ces habitants. Néanmoins, les niveaux sonores
inférieure à 5 dB(A) pendant la période diurne (de 7 h à 22 h) et a 3 dB(A) pendant la période nocturne atteints lors de ces opérations ne dépasseront jamais le seuil de dangerosité pour l’audition et n’auront donc pas
(de 22 h à 7 h). Pour le fonctionnement des matériels de poste, les valeurs admises de l’émergence sont d’impact sur la santé humaine. Ces nuisances seront faibles, très ponctuelles et fortement limitées dans le temps.
calculées à partir des valeurs de 5 dB(A) pendant la période diurne (de 7 h à 22 h) et a 3 dB(A) pendant
la période nocturne (de 22 h à 7 h), valeurs auxquelles s’ajoute un terme correctif, fonction de la durée  Exposition en phase de fonctionnement du parc
cumulée d’apparition du bruit particulier. » L’impact sonore du parc est négligeable au vu de la distance avec les habitations. Le niveau sonore des postes
diminue rapidement dès lors que l’on s’éloigne de quelques mètres (environ 50 dB(A) en une centaine de
Nature du risque mètres). De plus, les postes électriques ne fonctionneront qu’en période diurne. Les premières habitations se
Quelques sources de bruits sont présentes sur le site, à savoir les engins de chantier (en phase de travaux) et trouvent à plus de 630 m du poste de livraison.
les postes électriques.
 Le projet n’engendre pas d’émergences sonores pour le voisinage.
Durant la phase de chantier, les sources sonores sont :
 Les passages de camions transportant les divers éléments : matériel, béton, pierres concassés, … ;
 Les engins de chantier nécessaires au décapage, etc.

Durant la phase d’exploitation, les sources sonores sont :


 Les postes électriques : onduleurs et transformateur.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 206
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Champs électromagnétiques Les sources possibles de champs électromagnétiques sont de deux types :
 Les sources naturelles, tel le champ magnétique terrestre et le champ électrique par temps orageux,
 Les sources liées aux installations électriques, qu’il s’agisse des appareils domestiques ou des lignes et
Rappel réglementaire postes électriques.

Recommandation internationale : La Commission Internationale pour la Protection contre les Radiations Non- Quantification
Ionisantes (I.C.N.I.R.P.) en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) a établi des Les émetteurs potentiels de radiations sont les modules solaires, les lignes de connexion, les onduleurs et les
recommandations relatives aux C.E.M. Ces recommandations s’inscrivent dans le cadre du programme sanitaire transformateurs. En général, les onduleurs se trouvent dans des armoires métalliques qui offrent une protection.
de l’O.M.S. pour l’Environnement financé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement : Comme il ne se produit que des champs alternatifs très faibles, les effets pour l’environnement humain sont non
significatifs.
Seuil de recommandation Champ magnétique Champ électrique
Exposition continue 100 5 kV/m (24h/j) Les transformateurs présents au sein de l’installation du parc photovoltaïque (identiques aux transformateurs
Exposition de quelques h/j 1000 10 kV/m présents sur les zones d’habitation) ont des puissances de champ maximales inférieures aux valeurs limites à
une distance de quelques mètres. À une distance de 10 m de ces transformateurs, les valeurs sont généralement
Tableau 61 : Seuils de recommandation pour l’exposition aux C.E.M. plus faibles que celles de nombreux appareils électroménagers.
(source : INERIS, Service National d’Assistance sur les champs électromagnétiques)

Recommandation communautaire : Au niveau européen, les recommandations pour l’exposition aux champs
magnétiques apparaissent dans la Recommandation 1999/519/CE. Cette dernière demande les respects des
seuils d’exposition suivants pour une fréquence de 50 Hz :
 Champ magnétique : 100 μT ;
 Champ électrique : 5 kV/m² ;
 Densité de courant : 2 mA/m².

Signalons toutefois que la Directive 2004/40/CE donne des seuils d’exposition pour les travailleurs (à une
fréquence de 50 Hz) :
 Champ magnétique : 0,5 μT ;
 Champ électrique : 10 kV/m² ;
 Densité de courant : 10 mA/m².

Règlementation nationale : La France a retranscrit les exigences internationale et communautaire dans l’Arrêté
technique du 17/05/2001. Cet arrêté reprend les seuils de la Recommandation 1999/519/CE tout en précisant
que ces valeurs s’appliquent à des espaces normalement accessibles aux tiers.

Nature du risque Tableau 62 : Champs magnétiques de quelques appareils ménagers, des lignes électriques et des câbles
souterrains (source : RTE France, 2013)
La notion de champ traduit l’influence que peut avoir un objet sur l’espace qui l’entoure (le champ de pesanteur
par exemple se manifeste par les forces de gravitation). Exposition des populations
Les champs électromagnétiques (CEM) se manifestent par l’action des forces électriques. S’il est connu depuis De très nombreux travaux ont été effectués sur des cellules, des tissus, des animaux, mais aussi chez l'homme.
longtemps que les champs électriques et magnétiques se composent pour former les champs Les études expérimentales, consistent à exposer des groupes d'animaux (souvent des rats ou des souris) à
électromagnétiques, cela est surtout vrai pour les hautes fréquences. En basse fréquence, et donc à 50 Hz, ces différents niveaux de CEM. La santé de ces populations (et notamment le taux de cancer) est comparée à celle
deux composantes peuvent exister indépendamment : d'une population de référence qui est moins exposée. Les résultats de ces études sont d'autant plus probants
que le nombre de personnes suivies est important (quand ce nombre est faible, les résultats deviennent plus
aléatoires). Une centaine d'études épidémiologiques ont été consacrées aux CEM dans le monde ces vingt
dernières années. Aucune de ces recherches expérimentales n'a jusqu’à présent conclu que les CEM pouvaient
provoquer des cancers ou des troubles de la santé. La grande majorité des études épidémiologiques conclut à
une absence de risque de cancer ou de leucémie attribuable à l'exposition aux CEM.

Le champ magnétique généré par l’installation du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère sera


donc très fortement limité et fortement en dessous des seuils d’exposition préconisés.

Il n’y a donc pas d’impact prévisible du champ magnétique émis par le parc photovoltaïque sur les populations.

 Les niveaux de CEM produits par le parc photovoltaïque restent très faibles.
 L’impact est négligeable sur la population.

Figure 143 : Notion sur le champ magnétique

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 207
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Populations concernées 4 - 13b Mesures prises pour préserver la santé


A l’origine du projet, la zone d’implantation du projet a été définie au sein d’une ancienne carrière actuellement
en eau. Les hameaux et zones constructibles situés à proximité du site sont : Tout comme les impacts sur la santé sont les résultantes d’impacts sur l’environnement humain, les mesures
 prises pour la protection de la santé sont celles prises pour protéger l’environnement des nuisances éventuelles
 Hameau de la Rayonnière à 262 m au Sud, produites par le projet et son chantier.
 Hameau de Plamboux, à 315 m au Nord-Ouest,
 Hameau de la Grange Carrée à 610 m au Sud-Est, On retrouve donc :
 Hameau de la Rochereau 648 m au Nord-Est,  L’utilisation de revêtements drainant (grave compactée) pour la création des pistes ;
 Hameau de Mossais à 695 m au Nord-Est,  La collecte en vue de valorisation (énergie/matière) des déchets industriels banals ;
 Hameau le Dognon à 961 m à l’Est.  Le respect de la charte du Syndicat des Energies Renouvelable « Chantier Propre » pour toutes les
entreprises du chantier ;
Le chantier se situe en dehors de tout bâti.  L’entretien des engins et le respect des normes de bruit pour le chantier ;
 La clôture du site pour la protection des personnes.
Les habitants et propriétés de ces zones pourraient être concernés par les éléments suivants :

1 – Le risque de déversement de produits polluants pouvant migrer loin dans le sol ou dans les cours d’eau est
Protection des activités de chantier
très limité L’ensemble du périmètre du chantier sera clôturé. Cette clôture n’apporte aucune gêne à l’environnement : elle
assure une bonne visibilité des obstacles, elle n’empiète pas sur l’environnement (pas de saillie), elle n’est pas
Lors de la phase chantier, tout accident ou vandalisme conduisant au déversement d’hydrocarbures sur le sol
susceptible de blesser un utilisateur ou du public (pas d’arêtes vives, de pointes saillantes, d’échardes, etc.).
serait immédiatement circonscrit par l’épandage de produits absorbants (couverture, poudre).
Les accès au chantier seront condamnables solidement et/ou gardés en permanence, pour éviter toute intrusion,
La pollution, par émission de particules dans l’atmosphère due à la carburation des engins est difficilement
tant sur le plan de la sécurité que des responsabilités civiles pour tout accident et dommage survenant à un tiers
mesurable pour les populations environnantes, est négligeable si l’on prend en compte les émissions des
égaré.
véhicules circulant déjà sur les voies existantes. Pour les employés, la qualité de l’entretien des véhicules est
primordiale. Ils sont en effet très proches de la source d’émission et tout défaut de carburation entraîne une
En dehors des lieux dédiés (bases, aires de stockage, emprises de chantiers), tout stockage, de quelque nature
élévation sévère des émissions. Les contrôles sont donc réguliers. La durée du chantier est relativement courte.
que ce soit (matériaux, matériels) est interdit dans les environnements proches et éloignés des zones de chantier,
à l’exception de zones prédéfinies par les plans d’emprise des travaux.
Lors du fonctionnement du parc, les panneaux n’induisent aucun risque de pollution. Pour ce qui est des postes
transformateurs, plusieurs dispositifs d'étanchéité doubles sont employés (bac du transformateur, dans un abri
étanche). Signalisation du chantier
Les informations légales obligatoires seront affichées sur des panneaux bien visibles placés sur les dispositifs
En cas de dysfonctionnement (bris accidentel de panneau par un engin, un évènement météorologique, bris
de clôture du chantier ou à proximité. Les emplacements seront déterminés par le maître d’œuvre.
volontaire…), le silicium polycristallin se trouve sous forme stable (composé amorphe), indissociable de son
support.
Il sera placé dans toutes les zones le nécessitant une signalisation des chantiers à longue distance (sortie de
bases, circuit utilisé par les engins mécaniques lourds, etc.) qui répond aux règlements et codes en vigueur.
2 – Si les employés du site “ subissent ” des niveaux de bruit importants, ils sont équipés pour se protéger et
Aucune installation ne masquera la signalétique mise en place.
suivis médicalement.
Lors de la phase chantier, la population la plus exposée au bruit sera celle des employés, directement au contact Les conditions de circulation et de stationnement liées au stockage (pour les livraisons des approvisionnements)
de la source, lors de l’utilisation du matériel (camions, pelle mécanique, grue…). Chaque employé sera donc du chantier sont soumises avant toute intervention au maître d’ouvrage. La signalisation correspondante
équipé de protections individuelles si nécessaire (seuil de 85 dB(A)). (stationnement réservé ou gênant, passage d'engins, etc.) est mise en place conformément aux règlements et
codes en vigueur, par l’entrepreneur.
Lors des phases d’entretien, pour des raisons de sécurité les machines sont arrêtées et ne génèrent donc pas
de bruit pour les employées chargés de la maintenance. Le maintien en parfait état, et l'entretien de la signalisation sont impératifs pendant toute la durée des travaux.
L’entreprise dispose des panneaux "CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC" aux extrémités de sa zone de chantier.

Astreinte et fonctionnement des services de sécurité


Le maître d’ouvrage ou les services publics (de sécurité notamment) peuvent joindre sans délai et 24h/24
un agent d’astreinte responsable de la sécurité en dehors des heures d’ouverture du chantier et durant
les jours fériés. Cet agent doit parer, de manière rapide et efficace, à tout incident ou accident en rapport avec
le chantier.

Le chemin principal d’accès au site permet l’accès des services de secours et d’assistance (SDIS, secours
médical d’urgence, ambulances, police, gendarmerie) en permanence.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 208
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Informations des riverains 4 - 14 Synthèse des impacts en phase exploitation


Le maître d'ouvrage s'assurera de l'information du public pendant la période des travaux par le biais de pose de
panneaux de chantier dont le nombre, la forme et la disposition sera à définir en concertation avec la maîtrise La synthèse des impacts en phase exploitation est résumée dans le tableau suivant. Pour plus de compréhension
d'œuvre. Ces panneaux indiqueront notamment la nature des travaux ainsi que les dangers qu'ils impliquent, la et faciliter la lecture, un code couleur a été défini. Il est présenté dans le tableau ci-après.
période sur laquelle ils se dérouleront, le contact des personnes à joindre en cas d'incident, etc.
Impact positif Impact négatif
L’ensemble des mesures qui seront mises en place pendant les travaux (signalétique adaptée, agent d’astreinte,
maintien de l’accessibilité aux services de secours…) permettra d’assurer une bonne sécurité au niveau des Nul ou négligeable
zones de chantier ainsi qu’à leurs abords.
Faible
Le dispositif d’information qui sera mis en place permettra à l’ensemble des riverains et locaux d’avoir une bonne Moyen
visibilité sur le déroulement et l’avancement des travaux et d’appréhender au mieux les gênes occasionnées et
les risques encourus par une telle installation. Fort

Tableau 63 : Définition du code couleur relatif aux impacts


Sécurité et santé du personnel
Le Plan de Prévention Sécurité et Protection de la Santé (P.P.S.P.S.) établi par le Coordonnateur SPS Remarque : les définitions des différents termes ont été définies au chapitre E1.
abordera :
 Les dispositions en matière de secours et d’évacuation des blessés : consignes de secours, identification
des secouristes présents sur le chantier, démarches administratives en cas d’accident, matériel de
secours ;
 Les mesures générales d’hygiène : hygiène des conditions de travail et prévention des maladies
professionnelles, identification des produits dangereux du chantier, dispositions pour le nettoyage et la
propreté des lieux communs, etc. ;
 Les mesures de sécurité et de protection de la santé : contraintes propres au chantier ou à son
environnement, contraintes liées à la présence d’autres entreprises sur le chantier, modalités d’exécution
du chantier, mesures de prévention, protections individuelles et collectives, transport du personnel et
conditions d’accès au chantier…

Le Plan Assurance Environnement (PAE) est élaboré par le coordinateur environnement ou par le maître
d’ouvrage. Chaque entreprise du chantier doit le compléter, avant le démarrage des travaux, en indiquant les
dispositions qu’elle va mettre en œuvre pour limiter et suivre les nuisances et les impacts de son intervention sur
le chantier.

Gain environnemental global


Le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère, d’environ 3,62 MWc (3 6,28,8 kWc) de puissance, devrait
produire environ 3 991,68 MWh/an, soit la consommation électrique d'environ 2 000 personnes (hors chauffage).
Cela permettra ainsi éviter l'émission annuelle de près de 1 200 tonnes de CO2.

Ainsi, une centrale solaire photovoltaïque présente de nombreux avantages pour l’environnement, la santé et
indirectement pour les générations futures. Il est important de noter que la technologie est encore relativement
jeune dans son développement et que les gains environnementaux de la filière sont amenés à augmenter
considérablement dans les années à venir (meilleur recyclage, réduction du temps de retour énergétique,
amélioration conséquente du rendement des modules, augmentation de la durée de vie des panneaux entre
autres).

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 209
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Contexte Thèmes Effets directs Effets indirects


FAIBLE
Sol
Près de 9,011 ha sera clôturé. L’emprise au sol est seulement d’environ 1,974 ha, soit 21,9 %.
FAIBLE
Circulation des eaux L’imperméabilisation des sols est très limitée, environ 33,6 m2, donc négligeable.
superficielles Imperméabilisation négligeable par les panneaux (posés sur des flotteurs). La circulation des eaux météoriques sera légèrement modifiée sur les panneaux
mais continuent de s’écouler librement dans l’eau.
FAIBLE
Circulation des eaux
Les surfaces imperméabilisées étant très faibles (33,6 m2), le projet ne modifiera pas les conditions d’infiltration des eaux et donc d’alimentation des nappes
Physique

souterraines
souterraines.
FAIBLE
Qualité des eaux
Aucun stockage de produit polluant n’est réalisé au sein du parc ou dans les postes électriques. Chaque poste électrique est dotée d’un bac de rétention
superficielles et
permettant de récolter les produits en cas de fuite (notamment huile). Un kit anti-pollution sera aussi installé.
souterraines
Les engins de maintenance qui fréquentent le site ponctuellement sont dotés de kit antipollution.
FAIBLE
Ressources en eau Le parc photovoltaïque est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage AEP. Aucune réglementation n’est en vigueur concernant les travaux non
souterrains.
Qualité de l’air / FORT
Climat La production d’énergie solaire photovoltaïque est non polluante, sans émission de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique
FAIBLE
Acoustique Le fonctionnement du parc photovoltaïque ne crée pas de nuisance sonore.
Les postes électriques se trouvent à plus de 6 22m (poste de transformation) et 630 m (poste de livraison) des premières habitations.
NUL
Impact nul depuis les bourgs et hameaux (Saint-Maurice-la-Clouère, Gençay, Brion, hameaux du Dognon et du Montairon) et depuis les fermes isolées de l’aire
Paysager

d’étude rapprochée (comme les fermes de Plamboux, de la Grange Carrée et de la Rochereau, les plus proches).
Perception
Depuis les axes de communication : impact nul depuis la RD 1, la RD 2, la RD 741 et depuis les routes communales et chemins d’exploitation de l’aire d’étude
rapprochée ; impact faible depuis la RD 13.
Impact nul depuis les chemins de randonnées recensés (y compris ceux inscrits au PDIPR de la Vienne).
NUL
Patrimoine Impact nul depuis les monuments historiques, tous inventoriés dans l’aire d’étude éloignée du projet (5 km).

FAIBLE
Flore et habitats Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées
à la flore et aux habitats, l’impact résiduel sera faible.
NEGLIGEABLE
Chiroptères Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées
aux chiroptères, l’impact résiduel sera non significatif.
NEGLIGEABLE
Ecologie

Amphibiens Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées
aux amphibiens, l’impact résiduel sera non significatif.
FAIBLE
Reptiles Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées
aux reptiles, l’impact résiduel sera faible.
NEGLIGEABLE
Avifaune Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées
à l’avifaune, l’impact résiduel sera non significatif.
NEGLIGEABLE
Insectes Les impacts identifiés pour ce taxon sont uniquement présents en phase chantier de ce projet. Après la mise en œuvre des mesures environnementales liées
aux insectes, l’impact résiduel sera non significatif.
MOYEN FAIBLE
Socio-économique Augmentation des revenus des territoires locaux par la fiscalité professionnelle ; Augmentation de l’activité de service (BTP, hôtels,
Indemnisation du propriétaire restaurants …)
NEGLIGEABLE
Transport
Humain

Augmentation très faible liée à la maintenance du parc.


FAIBLE
Installation d’un panneau d'information rappelant et
Tourisme
développant les caractéristiques du site
photovoltaïque.
FAIBLE
Risques
Mesures de sécurité et certification pour le risque électrique. Le parc photovoltaïque sera clôturé et une alarme anti-intrusion dissuadera l’accès.
NUL
Santé
Le parc photovoltaïque n’expose pas les populations riveraines aux risques sanitaires (air, odeurs, bruit, …).

Tableau 64 : Synthèse des impacts en phase exploitation

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 210
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 EFFETS CUMULES
Il est rappelé que les projets ayant déjà obtenu l’avis de l’autorité environnemental ou obtenu leur demande
d’autorisation d’exploiter associée au permis de construire devront être pris en compte dans l’impact cumulé.
Ces projets peuvent être à vocation énergétique (parcs photovoltaïque, éoliens, …) ou de nature similaire (postes
5 - 2d Acoustique
de transformations, lignes électriques, …). Les impacts chantiers étant, par définition, de courte durée, il n’y aura
pas d’impact cumulé. Ainsi, les différents impacts présentés ci-après ne concernent que la phase exploitation. L’impact cumulatif du parc photovoltaïque est nul, puisque l’extension de la carrière de calcaire peut créer des
nuisances acoustiques et que le fonctionnement du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère n’en crée
pas, supprimant de ce fait tout effet cumulatif.
5-1 Avis de l’Autorité Environnementale
Aucun projet de parcs photovoltaïque ou éolien ayant fait l’objet d’un avis de l’Autorité Environnementale ne se
trouve dans un rayon de 5 km autour du projet.

Un projet soumis à l’avis de l’Autorité Environnementale est localisé en bordure du projet. Il s’agit de l’extension
de la carrière de calcaire par la société SAS GSM (Italcementi Group) (source : nouvelle-
aquitaine.developpement-durable.gouv.fr, 2018).

5 - 2 Contexte physique

5 - 2a Géologie, résistance du sol


L’impact cumulatif du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère est nul, la structure n’ayant pas d’impact
mesurable à l’échelle locale et que l‘extension de la carrière de calcaire (projet le plus proche) engendre des
modifications liées à la géologie et à la résistance du sol bien plus importante.

5 - 2b Eaux
L’impact cumulatif du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère est nul, puisque que :
 L’extension de la carrière de calcaire peut engendrer un risque de colmatage variable mais possible des
berges du bassin d’extraction, pouvant entrainer une perturbation de l’écoulement de la nappe ; une
fragilisation de la nappe phréatique la plus proche ; des envahissements par les eaux de crues dans les
bassins d’extraction avec un risque de pollution et de piégeage éventuel de matériaux ou au contraire
d’érosion localisée ;
 Le projet de Saint-Maurice-La-Clouère n’engendre aucune modification de la circulation des eaux tant
souterraines que superficielles (la gestion des eaux pluviales se fera par infiltration dans la nappe),
supprimant de ce fait tout effet cumulatif.

5 - 2c Climat et qualité de l’air


L’impact cumulatif du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère est positif, non seulement à l’échelle
régionale, mais aussi plus globalement.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 211
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 - 3 Contexte paysager 5 - 5 Contexte humain


Etant donné qu’aucun projet n’est présent dans les différentes aires d’étude, il n’existe pas d’effets cumulatifs
relatifs au contexte paysager avec le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère.
5 - 5a Contexte humain
5 - 4 Contexte environnemental Etant donné qu’aucun projet n’est présent dans les différentes aires d’étude, il n’existe pas d’effets cumulatifs
relatifs au contexte humain avec le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère.
L’objectif de ce chapitre est d’analyser les effets des différents projets proches du projet de parc photovoltaïque
de Saint-Maurice-la-Clouère, afin d’évaluer les éventuels effets cumulés venant ajouter des impacts à ceux du
projet. 5 - 5b Economie
Le périmètre de recherche de ces projets connus est celui choisi pour l’aire d’étude éloignée du site
d’implantation, soit un rayon de 5 km autour du site. Etant donné qu’aucun projet n’est présent dans les différentes aires d’étude, il n’existe pas d’effets cumulatifs
relatifs à l’économie avec le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère.
Dans un rayon de 5 km autour du projet de parc photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère, aucun avis
de l’autorité environnementale administrative de l’État compétente en matière d’environnement ne fait
mention d’un projet susceptible d’ajouter des effets à celui du projet photovoltaïque de Saint-Maurice- 5 - 5c Axes de transport et infrastructures
la-Clouère.

Etant donné qu’aucun projet n’est présent dans les différentes aires d’étude, il n’existe pas d’effets cumulatifs
relatifs aux axes de transports et aux infrastructures avec le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère.

5 - 5d Tourisme
Etant donné qu’aucun projet n’est présent dans les différentes aires d’étude, il n’existe pas d’effets cumulatifs
relatifs au tourisme avec le parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère.

L’effet de cumul est nul.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 212
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

6 IMPACTS ET MESURES, TABLEAU SYNOPTIQUE


Coût estimé Impact
Enjeux Sensibilité Impact Type de mesure Description
(HT) résiduel
Contexte physique
Risque de pollution quasi-inexistant, érosion et assèchement Intégration Espacement entre les panneaux et les tables. 0€
Géologie / non possible (parc photovoltaïque flottant) ; Technologie propre au flottant : tables posées sur des flotteurs
et flotteurs de liaison servant d’allées de maintenance, ancrage 0€
Pas de contact avec la nappe ; du parc au fond du plan d’eau ou sur les berges
Hydrologie/hydrographie
1 2 3 4 Risque limité de ruissellement au pied des modules (parc 0 Réduction Dispositif de lutte contre la pollution des eaux en phase 0
photovoltaïque flottant), faible imperméabilisation. chantier et exploitation (mesures préventives et curatives le 2 000 €
cas échéant)

Travaux de décapage hors de journées de vents violents ou


arrosage du sol pour fixer les poussières 0€
Climat, qualité de l'air 1 2 3 4 Contribution à la réduction des Gaz à Effet de Serre + - Sans objet 0€ +
Bruit 1 2 3 4 Absence d'émergence significative 0 - Sans objet 0€ 0
Contexte patrimonial
Evitement Maintien en l’état des différentes limites : merlon au Sud et à 0€
l’Ouest de la zone d’implantation du projet et de la haie
champêtre le long de la D13
Impact nul depuis les bourgs et hameaux (Saint-Maurice-la-
Clouère, Gençay, Brion, hameaux du Dognon et du Montairon) et
Réduction Nuance de couleur (Vert olive) permettant une insertion plus 0€
depuis les fermes isolées de l’aire d’étude rapprochée (comme
discrète des postes de transformation et de livraison.
les fermes de Plamboux, de la Grange Carrée et de la
Couverture de ces postes d’un enduit gratté afin d’offrir une
Rochereau, les plus proches).
bonne intégration vis-à-vis de la haie présente le long de la
Paysage 1 3 4 Depuis les axes de communication : impact nul depuis la RD 1, ! !
D13
la RD 2, la RD 741 et depuis les routes communales et chemins
d’exploitation de l’aire d’étude rapprochée ; impact faible depuis
Compensation Plantation d’une haie champêtre au niveau du poste de 30 €/ml, soit ici
la RD 13.
livraison et de la place de stationnement le long de la RD 13 1 050 € pour
Impact nul depuis les chemins de randonnées recensés (y
35 m
compris ceux inscrits au PDIPR de la Vienne).
Accompagnement Mise en place d’un panneau pédagogique à l’entrée de la Entre 700 € et
carrière actuellement exploitée 1 500 €

Impact nul depuis les monuments historiques, tous inventoriés


Patrimoine historique 1 2 3 0 - Sans objet 0€ 0
dans l’aire d’étude éloignée du projet (5 km).

Contexte écologique
Aquatique : habitats piscicoles très peu diversifiés et peu
biogènes et présence d’une seule espèce piscicole présentant un
0 - Sans objet 0€ 0
faible intérêt écologique et un niveau de sensibilité réduit par
rapport au projet envisagé (loche franche).
Flore et habitats naturels : impact faible à modéré dû à la Evitement Mesure s’appliquant à l’ensemble des taxons inventoriés sur le Pas de coût
présence de deux habitats patrimoniaux : « herbiers à potamot site : ME 1 : Prise en compte des enjeux environnementaux direct
Patrimoine naturel 1 2 3 4 luisant » et « herbiers à characées », mais n’ayant pas de forte dans la localisation des implantations et chemins d’accès
valeur patrimoniale (herbiers peu diversifiés, du moins pour
l’herbier à potamot). !! Accompagnement MA 4 : Gestion écologique du site 220 €HT / ha 0
(si entreprise)

MA 5 : Réduire l’apport extérieur Inclus dans le


coût du projet

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 213
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Chiroptères : impact faible dû à l’absence de gîtes pour ce taxon Accompagnement MA 1 : Création de lisières arbustives par replantations 8 € HT / ml
dans la zone boisée à l’Est du site. Risque de destruction faible
de par l’implantation du projet (maintien d’une grande partie des ! MA 3 : Installation de gîtes à chiroptères Prix moyen à 0
écosystèmes utilisés par les chauves-souris comme territoire de l’unité : 80 € HT
chasse).
Amphibiens : impact faible dû aux bords du plan d’eau (au niveau Evitement ME 3 : Eviter l’intrusion de la faune lors du chantier par la 16 € HT / ml
de la zone plane au Nord-Est du site), identifiés comme zones pose d’une barrière anti-intrusion
favorables à la reproduction des amphibiens, mais avec aucune ! 0
observation d’espèce patrimoniale. Accompagnement MA 2 : Création de zones refuges pour la faune (valable Pas de coût
également pour les reptiles) direct
Reptiles : impact faible dû à la conservation des zones à enjeux Evitement ME 2 : Début des travaux avant la période de reproduction Inclus dans le
modérés et forts sur le talus au Nord-Est du plan d’eau (habitat des reptiles coût du projet
favorable à la reproduction des espèces de reptiles protégées ou ! !
patrimoniales), excepté une partie de ce talus.
Avifaune : impact faible dû à un fort dérangement ponctuel pour Suivi post-implantation du Faucon pèlerin au moins la
560 € par jour
des espèces nicheuses sur la zone d’étude en cas de réalisation première année de mise en service :
de suivi, soit
de travaux en période de nidification (notamment pour le Faucon - Si l’espèce n’est pas observée lors des trois jours, le
entre 1 680 €
pèlerin, localisé sur le front de taille à l’Ouest du projet). ! - suivi n’est pas obligé d’être continué, 0
(3 jours) et
- Si l’espèce est observée, le suivi doit se poursuivre
2 800 €
sur au moins un cycle biologique complet de l’espèce
(5 jours)
(un an, soit 5 jours de suivi).
Insectes : impact faible au vu des espèces présentes sur le site
et de leur modeste diversité, bien que plusieurs habitats soient
utilisés par ce taxon comme zone de gagnage ou de reproduction ! - Sans objet 0€ 0
(zone plane au Nord-Est du plan d’eau, talus).
Corridor biologique : Impact non significatif car le projet n’induira
pas de rupture de connexion écologique au sein de la zone 0 - Sans objet 0€ 0
d’étude.
Contexte humain

Terrain n’ayant aucun impact sur l’exploitation agricole car


Socio-économie / Tourisme 2 3 + Intégration Indemnisation de l’exploitant Non Quantifié +
ancienne carrière remise en eau.
Projet localisé sur une ancienne carrière remise en eau ;

Aucune servitude rédhibitoire sur la zone d’implantation.


Risque d’inondation par débordement de cours d’eau faible /
Sensibilité plutôt forte au phénomène de remontées de
Risques et servitudes 2 nappes / Risque sismique modéré (zonage 3) / Aléa faible à fort 0 - Sans objet 0€ 0
pour le retrait et gonflement des argiles.
Risque industriel modéré (risque industriel et TMD par voies
routières).
Présence d’une ICPE (carrière GSM) à proximité immédiate du
site.
Production estimée à 3 991,68 MWh/an, soit 2 000 personnes
Energies 1 2 + - Sans objet 0€ +
alimentées
Projet localisé à proximité d’une route non structurante (RD13 :
Transport 1 0 - Sans objet 0€ 0
1 500 véhicules par jour).
Projet (situé en zone Naturelle) compatible avec le PLU de
Urbanisme 1 0 - Sans objet 0€ 0
Saint-Maurice-La-Clouère actuellement en vigueur.
Utilisation de revêtements drainants pour la création des Non quantifié
pistes

Collecte en vue de valorisation des déchets industriels banals Non quantifié


Santé 1 Pas d’impact 0 Intégration 0
Respect de la charte du Syndicat des Energies
Renouvelables « Chantier Propre » 0€

Entretien des engins


Non quantifié

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 214
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Signalisation du chantier
Non quantifié
Possibilité de joindre un agent d’astreinte sans délai et
24h/24 Non quantifié

Plan de Prévention Sécurité et Protection de la Santé 0€


Usages du sol 1 Pas d’impact sur les usages + Intégration Activité industrielle 0€ +
TOTAL 12 450 €

Le coût des mesures d’intégration est déjà pris en compte dans le budget du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère.

Légende :
Impact nul 0
Impact positif +
Impact très faible à faible négatif ! Risque d’inondation par débordement de cours d’eau faible / Sensibilité plutôt forte au phénomène de remontées de nappes / Risque sismique modéré (zonage 3) / Absence de cavité
Impact modéré négatif !! sur la zone d’implantation du projet / Aléa faible à fort pour le retrait et gonflement des argiles / Risques faibles de feux de forêt, tempête, TMD / Risque nucléaire modéré / Une ICPE
Impact fort négatif !!! (Carrière GSM) à proximité immédiate /
Impact très fort négatif !!!!

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 215
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre E – Impacts et mesures - p. 216
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

CHAPITRE F – ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DES DIFFICULTES RENCONTREES

1 Méthode relative au contexte physique ___________________________ 219


1-1 Géologie___________________________________________________________ 219
1-2 Hydrologie – Hydrogéologie ___________________________________________ 219
1-3 Relief _____________________________________________________________ 219
1-4 Climat _____________________________________________________________ 219
1-5 Qualité de l’air ______________________________________________________ 219
1-6 Bruit ______________________________________________________________ 219

2 Méthode relative au contexte environnemental et naturel _____________ 221


2 - 1 Les paysages _______________________________________________________ 221
2 - 2 L'occupation du sol __________________________________________________ 221
2 - 3 Les milieux naturels : étude Calidris _____________________________________ 221

3 Méthode relative au contexte humain ____________________________ 223


3-1 La socio-économie ___________________________________________________ 223
3-2 Le patrimoine historique ______________________________________________ 223
3-3 Les servitudes et contraintes techniques _________________________________ 223
3-4 Les risques naturels et technologiques ___________________________________ 223

4 Méthode relative à la santé ____________________________________ 225


5 Difficultés méthodologiques particulières__________________________ 227

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 217
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 218
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 METHODE RELATIVE AU CONTEXTE PHYSIQUE


La première étape du travail a été la collecte des données afin d’établir l’état d’origine du site. Un travail important Aucune campagne de mesure de l’air n’a été réalisée sur la commune concernée par le projet. Les stations les
de repérage terrain à différentes échelles d’analyse a été mené, afin d’établir les éléments et enjeux présentés plus représentatives ont donc été utilisées ; il s’agit des stations Poitiers Couronneries (station péri-urbaine) et
en 1ère partie. d’Airvault (station industrielle utilisée pour la concentration de dioxyde de souffre).

1-1 Géologie
1 - 6 Bruit
 Analyse de la carte géologique de la France continentale (BRGM) à l’échelle de 1/1 000 000, 1996 ;
 Consultation du site suivant : Aucune étude acoustique n’a été réalisée sur le site de Saint-Maurice-La-Clouère. Les données prises en compte
 Portail national d’accès aux données géologiques (www.brgm.fr). dépendent des contributions des engins de chantier et des locaux techniques définies par un retour d’expérience
sur des projets similaires.

1-2 Hydrologie – Hydrogéologie


 Analyse des documents suivants :
 SDAGE du bassin Loire-Bretagne ;
 Analyse des fiches techniques « constructeur » concernant la protection de l'environnement et
les questions relatives à l’installation.

 Consultation des sites suivants :


 Portail national d'accès aux données sur les eaux souterraines (www.ades.eaufrance.fr), 2016 ;
 Portail national d'accès aux données sur les eaux de surface (hydro.eaufrance.fr), 2016 ;

1-3 Relief
 Analyse des cartes IGN au 1/100 000 et au 1/25 000 ;
 Consultation des sites suivants :
 Accès au relief (cartes-topographiques.fr, 2016)
 Coupe topographique (http://www.heywhatsthat.com), 2016.

1-4 Climat
 Analyse des relevés de Météo France sur la ville de Lusignan. Il s’agit de la station météorologique la
plus proche et la plus représentative du site d’étude, les données peuvent donc être extrapolées au site,
tout en tenant compte de la situation topographique. Cependant, cette station n’est en fonctionnement
que depuis 2017. Pour des raisons de cohérence et au vu du peu de données compilées par cette
station, ce sont les données de la station de Niort Souche, en service depuis 1986, qui ont été étudiées ;
 SRCAE Poitou-Charentes (2012)
 Analyse des données solaires (Météo France) ;

La station de référence la plus proche est celle de, à 23 km au Nord-Est de la zone d’implantation du projet.

La station de référence la plus proche est celle de Lusignan, à 23 km au Nord-Est de la zone d’implantation du
projet, cependant cette station n’est en fonctionnement que depuis 2017. Pour des raisons de cohérence et au
vu du peu de données compilées par cette station, ce sont les données de la station de Niort Souche, située à
71 km à l’Ouest du projet et en service depuis 1986, qui seront étudiées.

1 - 5 Qualité de l’air

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 219
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 220
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 METHODE RELATIVE AU CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ET NATUREL


La détermination des plantes a été effectuée pour la plus grande part directement in situ et pour quelques-unes en
2 - 1 Les paysages laboratoire. Les visites de terrain ont intégré une recherche spécifique des espèces protégées (à l’échelon régional
et national) et des espèces sensibles, rares ou menacées dans la région (plantes déterminantes de ZNIEFF ou
figurant en liste rouge régionale). Chacune de ces plantes a été cartographiée.
L’analyse paysagère, réalisée par un paysagiste concepteur, se base sur une étude bibliographique (principalement
basée sur L'Atlas Régional des Paysages de la Région Poitou-Charentes), cartographique mais également grâce
L’étude de la flore tient compte des données bibliographiques. La nomenclature fournie est celle de KERGUELEN
au reportage photographique mené sur le terrain par le paysagiste.
version 1999 mise à jour BDNF (www.Tela-botanica.fr).
Le calcul des enjeux et des sensibilités se base sur cette analyse. L’approche est à la fois scientifique, technique et
Les habitats ont été localisés, puis caractérisés à partir des cortèges floristiques qui les composent. Chaque habitat
sensible, basé sur des éléments formels (cartes, coupes topographique) mais également le ressenti. Il prend en
relevé a ensuite été codifié selon la typologie CORINE biotopes (Bissardon et al. 1997), puis cartographié. En cas
compte à la fois la visibilité pure, mais également la manière dont le projet s’insère dans le paysage.
de présence d’un habitat d’intérêt communautaire, le code EUR 15 correspondant lui a également été attribué.
La flore protégée et/ou patrimoniale a été précisément localisée puis cartographiée afin de définir les zones à enjeux
Trois photomontages sont réalisés à des points choisis pour leur sensibilité dans l’état initial. Ils sont concentrés sur
pour la flore.
l’aire d’étude rapprochée qui concentre les enjeux.
L’ensemble des haies présentes sur la zone d’implantation potentielle (appelée zone d’implantation du projet dans
Les photographies, les photomontages et l’étude paysagère ont été réalisés par le bureau d’études ATER
le reste de la présente étude d’impacts) a été localisé et caractérisé suivant la typologie de l’Office National de la
Environnement.
Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) reprise par différents SAGE.

2 - 2 L'occupation du sol Limites méthodologiques


Bien que les inventaires aient été menés le plus assidûment possible sur chaque habitat, l’étude de la flore réalisée
La source principale d'informations est constituée d'une interprétation de photographies aériennes I.G.N. de la zone, à partir d’échantillonnages ne permet pas de répondre à une exhaustivité des inventaires. Elle offre plutôt une vision
complétées par des visites sur le terrain par les différents spécialistes (naturalistes, paysagistes, écologues). représentative de la patrimonialité des habitats et des espèces présentes.

2 - 3 Les milieux naturels : étude Calidris 2 - 3b Faune


Date de prospection
2 - 3a Habitats naturels et flore
Le tableau suivant récapitule l’ensemble des prospections menées pour le suivi faunistique en 2017, sur le site
d’étude.
Date de prospection
Dates Météorologie Commentaires
Un inventaire systématique a été réalisé afin d’inventorier la flore vasculaire et les habitats présents sur l’ensemble
du périmètre de la zone d’implantation potentielle (appelée zone d’implantation du projet dans le reste de la présente Oiseaux nicheurs, Insectes, Reptiles,
16/05/2017 Nébulosité 10%, vent nul, 24°C Amphibiens, Mammifères terrestres,
étude d’impacts). Les investigations ont été menées à deux périodes différentes, le 26 juin et le 05 septembre 2017,
Chiroptères (gîtes)
afin de prendre en compte la flore vernale et la flore à développement plus tardif.

Dates Commentaires Tableau 66 : Prospections de terrain pour le suivi faunistique (source : Calidris, 2017)

26/06/2017 Cartographie des habitats et inventaire de la flore. Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des prospections menées durant la période hivernale pour le suivi de
05/09/2017 Cartographie des habitats et inventaire de la flore. l’avifaune, à l’hiver 2017/2018.

Tableau 65 : Prospections de terrain liées à l’étude de la flore et des habitats (source : Calidris, 2017)

Méthodologie
Préalablement aux prospections de terrain, divers documents ou personnes ressources ont été consultés. Le but
est de recueillir des informations sur le contexte botanique local afin de mettre en place la méthodologie
d’investigation la plus adaptée. Tableau 67 : Dates de passage des prospections pour le suivi des hivernants (source : Calidris, 2018)
 Consultation des inventaires des ZNIEFF environnantes ;
 Consultation de la base de données communale de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) ;

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 221
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Méthodologie

Avifaune hivernante
L’inventaire de l’avifaune hivernante ne nécessite pas de protocole particulier. Le matériel utilisé comprend une
paire de jumelles et une longue-vue. L’étude a consisté à parcourir aléatoirement le site d’étude afin de couvrir
l’ensemble des habitats et de rechercher les espèces considérées comme patrimoniales à cette période. L’objectif
est de mettre en évidence les espèces grégaires susceptibles de se rassembler en groupes importants (anatidés,
laridés, fringilles, turdidés…). Les rapaces diurnes ont été particulièrement recherchés.

Les observations ont eu lieu le 18 décembre 2017 et ont été menées depuis le début de matinée jusqu’en début
d’après-midi.

Avifaune nicheuse
La méthode mise en place pour le recensement de l’avifaune nicheuse du site, s’est basée sur une recherche des
espèces d’oiseaux présentes par le biais d’un parcours pédestre effectué sur la zone d’étude. Une attention
particulière a été portée sur la présence d’espèces patrimoniales.

Reptiles
La recherche des espèces de reptiles sur le site d’étude s’est effectuée en réalisant un parcours pédestre le long
du merlon qui entoure le plan d’eau. En effet, plusieurs ronciers et zones herbacées sont présents sur ce merlon et
constituent des zones favorables aux reptiles.

Amphibiens
La méthode mise en place pour le recensement des amphibiens est celle de la recherche à vue. Les bords du plan
d’eau qui sont accessibles à pied ont été prospectées à la recherche d’espèces patrimoniales.

Insectes
L’inventaire des insectes s’est essentiellement porté sur les groupes des Lépidoptères rhopalocères, des Odonates
Carte 54 : Parcours pédestres effectués pour le suivi faunistique (source : Calidris, 2017)
et des Orthoptères. Les espèces de ces trois groupes ont été recherchés sur l’ensemble de la ZIP, dans les milieux
favorables à leur mode de vie.

Mammifères terrestres
Les mammifères terrestres ont été inventoriés sur le site, à travers des observations directes et la recherche
d’indices de présence (empreintes, fèces, relief de repas, etc.). Aucun protocole particulier n’a été mis en place.

Chiroptères
Une recherche de gîtes à Chiroptères a été menée. Le site d’étude a été parcouru de manière à relever tous les
éléments favorables à la présence de chauves-souris : bâtiments propices, arbres avec fissures, décollements
d’écorces ou loges de pics, disjointements et corniches des ouvrages d’art. Les gîtes potentiels ainsi repérés ont
été inspectés dans la mesure du possible afin de rechercher des traces de présence (guano) ou des individus.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 222
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 METHODE RELATIVE AU CONTEXTE HUMAIN


3 - 1 La socio-économie 3 - 3 Les servitudes et contraintes techniques
Les sources d'informations population/économie sont celles de l'INSEE, avec : Les informations ont été collectées auprès de :
 Le recensement Général de la Population de 2012, - ANFR - GRT Gaz,
Mais également : - Conseil Départemental de la Vienne - RTE,
 Tourisme - ENEDIS,
 Conseil Départemental de la Vienne ;  Direction des Routes - SDIS.
 Conseil régional de l’ancienne région Poitou-Charentes ; - ARS Nouvelle-Aquitaine / Vienne
- DRAC / Service archéologie de la Vienne
 Fiches SER ;
- DREAL Nouvelle-Aquitaine / Vienne
 Sondage ADEME / SER (2014).  Environnement,
 Paysage,
 Unité territoriale de la Vienne,
3 - 2 Le patrimoine historique
Le Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine de la Vienne (Ministère de la Culture et de la
3 - 4 Les risques naturels et technologiques
Communication) a listé les édifices classés et inscrits protégés au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les
Monuments Historiques sur les communes concernées. Cette liste a été élargie et complétée aux communes  Analyse du Dossier Départemental des Risques Majeurs de la Vienne (2012) ;
riveraines à partir de la base de données MERIMEE du Ministère de la Culture et de la Communication –Direction  Recueil de données sur les sites suivants (2017) :
de l’Architecture et du Patrimoine (www.culture.fr/documentation/merimee).  www.argiles.fr ;
 www.asn.fr ;
A ceci, a été rajouté le patrimoine architectural plus "ordinaire" à partir des observations sur le terrain et des  www.cartes-topographiques.fr ;
annotations des cartes I.G.N. au 1/100 000 et au 1/25 000.  www.inondationsnappes.fr ;
 www.planseisme.fr
Les données issues des sites naturels et inscrits sont inventoriées par la DREAL Nouvelle-Aquitaine et les  www. prim.net.
vestiges archéologiques sont issus de la base de données du service archéologique de la DRAC.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 223
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 224
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 METHODE RELATIVE A LA SANTE


Les difficultés de rédaction de ce chapitre tiennent essentiellement au fait qu’il n’existe souvent aucun bilan
sanitaire global des populations locales. On peut donc uniquement s’appuyer sur une interpolation des données.
Les données proviennent de l’Etat de Santé dans les territoires de santé et les Tableau de bord santé-social des
pays et communautés d’agglomération de l’ex-région Poitou-Charentes 2016 (Pays Civraisien), mis en œuvre
par l’ORS (Observatoire Régional de la Santé) de l’ancienne région Poitou-Charentes, et des Statistiques et
Indicateurs de la Santé et du Social en France (STATISS).

D’autre part, les impacts directs du parc photovoltaïque au niveau de la santé sont très difficiles à mettre en
évidence. Ce ne sont pas en effet des productrices d’électricité très haute tension.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 225
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 226
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 DIFFICULTES METHODOLOGIQUES PARTICULIERES


Aucune difficulté particulière n’a été rencontrée pour l’évaluation environnementale préalable de ce projet. Même
si l’étude de l’environnement, à l’interface des approches scientifiques et des sciences sociales n’est jamais une
science exacte, ce document présente l’ensemble des enjeux d’environnement et fournit des données assez
complètes pour préparer la prise de décision.

La principale difficulté concernant ce document réside dans le manque de recul effectif et de suivis scientifiques
en France quant aux impacts à long terme des parcs solaire photovoltaïques sur l’environnement.

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 227
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre F – Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées - p. 228
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

CHAPITRE G – ANNEXES
1 Liste des figures ____________________________________________ 231
2 Liste des tableaux ___________________________________________ 235
3 Liste des cartes _____________________________________________ 237
4 Glossaire __________________________________________________ 239
5 Annexes___________________________________________________ 241

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 229
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 230
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

1 LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Evolution de la puissance installée cumulée en photovoltaïque dans le monde de 2000 à 2014 (source : SPE, 2015) .................................................................................................................................................................. 13
Figure 2 : Puissance connectée en Europe de 2000 à 2015 (source : SPE, 2016) ........................................................................................................................................................................................................................................... 13
Figure 3 : Evolution de la puissance cumulée photovoltaïque en Europe de 2000 à 2015 (source : photovoltaïque.info.fr, 2016) ................................................................................................................................................................... 14
Figure 4 : Evolution des nouvelles sources de production électrique en Europe (source : WindEurope, bilan 2016) ...................................................................................................................................................................................... 14
Figure 5 : Evolution de la puissance électrique installée en Europe (source : WindEurope, bilan 2016) ........................................................................................................................................................................................................... 15
Figure 6 : Evolution du parc photovoltaïque français raccordé aux réseaux depuis 2006 (source : photovoltaïque.info.fr, 2016) ................................................................................................................................................................... 17
Figure 7 : Evolution de la puissance raccordée au réseau ErDF (métropole) par tranche de puissance (kWc) (source : Enerplan.asso.fr, 2017) .......................................................................................................................................... 18
Figure 8 : Répartition du parc photovoltaïque raccordé au 30 juin 2015 en termes de puissance (source : enerplan.asso.fr, 2017) .............................................................................................................................................................. 18
Figure 9 : Répartition des parcs photovoltaïques régionaux par catégories de puissance et des projets en développement au 31 décembre 2016 et objectifs du SRCAE pour le solaire (source : RTE-France.com, 2017). .................. 18
Figure 10 : Nombres d’emplois directs dans le secteur du photovoltaïque (source : ADEME, 2014) ................................................................................................................................................................................................................ 19
Figure 11 : Puissance installée par région sur le territoire national (source : SER, 31/12/2016) ....................................................................................................................................................................................................................... 21
Figure 12 : Mix régional de production électrique en 2016 (GWh) et évolution par rapport à 2015 (source : RTE, Bilan électrique et perspectives Nouvelle-Aquitaine, 2017) ............................................................................................. 22
Figure 13 : Evolution du parc renouvelable en Nouvelle-Aquitaine (source : RTE, Bilan électrique et perspectives en Nouvelle-Aquitaine, 2017) ......................................................................................................................................... 22
Figure 14 : Le syndicat ENERGIES VIENNE (source : SERGIES, 2017) .......................................................................................................................................................................................................................................................... 23
Figure 15 : Parc éolien de Le Rochereau (source : SERGIES, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................................ 24
Figure 16 : Bâtiments agricoles équipées de panneaux photovoltaïques (source : SERGIES, 2017) ............................................................................................................................................................................................................... 24
Figure 17 : Cité du Numérique au Futuroscope (source : SERGIES, 2017) ...................................................................................................................................................................................................................................................... 24
Figure 18 : Ombrières photovoltaïques de Center Parcs (source : SERGIES, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................................ 24
Figure 19 : Centre de Foussais Payre (à gauche) et centrale de Cazauban (à droite) (source : SERGIES, 2017) ........................................................................................................................................................................................... 25
Figure 20 : Centrale photovoltaïque de Ruffec (source : SERGIES, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................................................ 25
Figure 21 : Centrale Biogaz du Vigeant (source : SERGIES, 2012) ................................................................................................................................................................................................................................................................... 25
Figure 22 : Centrale biogaz de Saint-Sauveur (source : SERGIES, 2012)......................................................................................................................................................................................................................................................... 25
Figure 23 : Unité de méthanisation Métha Bel Air (source : SERGIES, 2012) ................................................................................................................................................................................................................................................... 25
Figure 24 : Entrée de la zone d’implantation du projet (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................... 29
Figure 25 : Représentation schématique des relations entre les différents sédiments tertiaires (source : BRGM, 2017) ................................................................................................................................................................................ 35
Figure 26 : Répartition des différents types de sols localisés sous la commune d’implantation du projet (source : macommune.observatoire-environnement.org, 2017) .................................................................................................... 35
Figure 27 : Le ruisseau de la Ménophe à proximité de la zone d’implantation du projet (© ATER Environnement, 2017)................................................................................................................................................................................ 37
Figure 28 : La Clouère dans l’aire d’étude éloignée (© ATER Environnement, 2017) ....................................................................................................................................................................................................................................... 37
Figure 29 : Coupe topographique Ouest – Est – Légende : Cercle rouge / Localisation du projet (source : Google Earth, 2016) .................................................................................................................................................................... 43
Figure 30 : Températures moyennes maximales et minimales de la station de Niort Souche entre 1986 et 2017 (source : infoclimat.fr, Station Niort Souche, 2017) ......................................................................................................... 43
Figure 31 : Précipitations moyennes mensuelles – Station de Niort-Souche (source : infoclimat.fr, Station Niort Souche, 2017) ................................................................................................................................................................... 44
Figure 32 : Vitesse moyenne du vent à l'altitude de 50 mètres (source : SRE Poitou-Charentes, 2012) .......................................................................................................................................................................................................... 44
Figure 33 : Bloc diagramme de l'unité paysagère des Terres de Brandes (source : Atlas régional des paysages de la région Poitou-Charentes, 1999) ............................................................................................................................... 49
Figure 34 : Cartes des unités paysagères de la Vienne et localisation de Saint-Maurice-La-Clouère – Légende : Cercle violet : Zone d’implantation du projet (source : L'Atlas Régional des Paysages de la Région Poitou-Charentes,
1999) ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 49
Figure 35 : Illustration des paysages de la zone d’étude (©ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................. 49
Figure 36 : La départementale 1 et son ruban végétal (©ATER Environnement, 2017) .................................................................................................................................................................................................................................... 50
Figure 37 : Vue de la carrière à proximité de la ZIP (©ATER Environnement, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................................ 50
Figure 38 : vue depuis la limite de la ZIP, illustrant le relief et le merlon de la carrière (©ATER Environnement, 2017) .................................................................................................................................................................................. 51
Figure 39 : Le long de la D13, une haie champêtre sert d’écran visuel (©ATER Environnement, 2017) .......................................................................................................................................................................................................... 51
Figure 40 : Au Sud de la ZIP, le merlon est apparent, mais il cache la carrière (©ATER Environnement, 2017) .............................................................................................................................................................................................. 51
Figure 41 : Illustration des monuments historiques présents sur l’aire d’étude éloignée (© ATER Environnement, 2017) ............................................................................................................................................................................... 53
Figure 42 : Illustration patrimoine lié à la religion (Source : ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................. 55
Figure 43 : Illustration du patrimoine lié à l’eau (source : ATER Environnement, 2017) .................................................................................................................................................................................................................................... 55
Figure 44 : Four antique de Saint-Maurice-La-Clouère (source : ATER Environnement, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................ 55
Figure 45 : Illustration du bâti traditionnel de Saint-Maurice-La-Clouère (source : ATER Environnement, 2017) ............................................................................................................................................................................................. 56
Figure 46 : Vue aérienne du site d’étude (source : Aquascop, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................................. 57
Figure 47 : Illustration des habitats aquatiques inventoriés sur le site d’implantation (source : Aquascop, 2017) ............................................................................................................................................................................................. 57
Figure 48 : Localisation des points de pêche (source : Aquascop, 2017) .......................................................................................................................................................................................................................................................... 58
Figure 49 : Potamot noueux (source : Calidris, 2017)......................................................................................................................................................................................................................................................................................... 64
Figure 50 : Rive à Véronique mouron-d’eau (source : Calidris, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................................ 65
Figure 51 : En arrière, friche à picrides et en avant, bordure à Mélilot blanc (source : Calidris, 2017) .............................................................................................................................................................................................................. 65
Figure 52 : Présentation de l’Alouette lulu et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017) ................................................................................................................................................................................................. 73
Figure 53 : Présentation du Bruant jaune et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017) .................................................................................................................................................................................................. 73
Figure 54 : Présentation de la Tourterelle des bois et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017) ................................................................................................................................................................................... 74

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 231
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 55 : Présentation du lézard vert et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017) ...................................................................................................................................................................................................... 74
Figure 56 : Présentation du lézard des murailles et sa répartition sur le site d’implantation (source : Calidris, 2017) ...................................................................................................................................................................................... 75
Figure 57 : Evolution de la population entre 1982 et 2012 sur la commune du territoire d’étude (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et RP2012) .............................................................................................................................. 79
Figure 58 : Evolution du nombre de logements sur la commune concernée par le projet (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et RP 2012) ........................................................................................................................................ 80
Figure 59 : Répartition de la population active (15-64 ans) selon les catégories socioprofessionnelles en 2012, (source, INSEE RP 2012) .................................................................................................................................................. 81
Figure 60 : Répartition graphique des emplois par secteur d’activité en 2012, (source, INSEE RP 2012) ........................................................................................................................................................................................................ 82
Figure 61 : Vue de la RD13 à proximité immédiate de la zone d’implantation du projet (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................................................ 87
Figure 62 : Trafic routier à proximité de la zone d’implantation du projet – Localisation du projet : étoile bleue (source : Conseil départemental de la Vienne, 2015) .......................................................................................................... 87
Figure 63 : Illustration de panneaux de randonnées présents au sein des aires d’étude (© ATER Environnement, 2017) .............................................................................................................................................................................. 95
Figure 64 : Illustration d’activités touristiques présentes au sein des aires d’étude (© ATER Environnement, 2017) ....................................................................................................................................................................................... 95
Figure 65 : Les différentes phases de la rédaction d’une étude d’impact ......................................................................................................................................................................................................................................................... 109
Figure 66 : Echelle de couleur des niveaux de sensibilité ................................................................................................................................................................................................................................................................................ 109
Figure 67 : Représentation graphique des enjeux étudiés (©ATER Environnement, 2017) ............................................................................................................................................................................................................................ 111
Figure 68 : Evolution de la population entre 1982 et 2012 sur la commune du territoire d’étude (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et RP2012) ............................................................................................................................ 125
Figure 69 : Evolution moyenne annuelle du PIB par habitant entre 1990 et 2013 (source : INSEE, Comptes régionaux, données en volume base 2010) ......................................................................................................................... 125
Figure 70 : Fonctionnement d’une cellule photovoltaïque (source : www.economiedenergie, 2015) .............................................................................................................................................................................................................. 135
Figure 71 : Schéma de fonctionnement (source : Ademe, 2015) ..................................................................................................................................................................................................................................................................... 135
Figure 72 : Rangées de tables (source : Exosun) ............................................................................................................................................................................................................................................................................................. 135
Figure 73 : Distinction des différentes technologies de modules ...................................................................................................................................................................................................................................................................... 136
Figure 74 : Classification des principales technologies de cellules solaires photovoltaïque (source : photovoltaïque.info, 2017) ................................................................................................................................................................. 136
Figure 75 : Spécifications des modules photovoltaïques adaptés à la solution HYDRELIO © (source : SERGIES, 2017) ............................................................................................................................................................................. 139
Figure 76 : Technologie Hydrelio® (source : SERGIES, 2017) ......................................................................................................................................................................................................................................................................... 140
Figure 77 : Illustrations de la technologie Hydrelio® (source : SERGIES, 2017) .............................................................................................................................................................................................................................................. 141
Figure 78 : Passage des câbles (source : SERGIES, 2017) ............................................................................................................................................................................................................................................................................ 142
Figure 79 : Plan de coupe du poste de transformation (partie 1) (source : SERGIES, 2017) .......................................................................................................................................................................................................................... 142
Figure 80 : Plan de coupe du poste de transformation (partie 2) (source : SERGIES, 2017) .......................................................................................................................................................................................................................... 143
Figure 81 : Plan de coupe du poste de livraison (source : SERGIES, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................... 143
Figure 82 : Deux types de liaisons électrique entre le parc flottant et le poste onduleur/transformateur (source : SERGIES, 2017) ............................................................................................................................................................ 144
Figure 83 : Exemple de panneau d’information ................................................................................................................................................................................................................................................................................................ 146
Figure 84 : Mise à l’eau du système Hydrelio® en cours de montage (source : SERGIES, 2017) ................................................................................................................................................................................................................... 149
Figure 85 : Panneaux photovoltaïques en fin de vie (source : PV cycle, 2015) .............................................................................................................................................................................................................................................. 151
Figure 86 : Cycle de vie des panneaux photovoltaïques (source : PVCycle, 2015) ......................................................................................................................................................................................................................................... 151
Figure 87 : Fragments de silicium et granulés de verre (source : PVCycle, 2015) ........................................................................................................................................................................................................................................... 152
Figure 88 : Bilan puissances installées et projets en développement au 31 décembre 2016 (source : RTE, 2017) ....................................................................................................................................................................................... 157
Figure 89 : Exemple de barrière anti-intrusion (source : Calidris, 2017)........................................................................................................................................................................................................................................................... 169
Figure 90 : Exemple d’abris favorables aux amphibiens et reptiles (source : Calidris, 2017) .......................................................................................................................................................................................................................... 169
Figure 91 : Exemple de gîte à chiroptères (© Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées) .................................................................................................................................................................................................................................... 169
Figure 92 : L’entrée du bourg principal de Saint-Maurice-la-Clouère est marquée par une auréole boisée, constituée notamment par le parc du Château de l’Audonière (© Google, 2017) ................................................................... 181
Figure 93 : En empruntant la D13 vers la zone d’implantation du projet, l’observateur voit son horizon fermé par le parc de l’Audonière et le caractère végétalisé du territoire (© Google, 2017) ........................................................... 181
Figure 94 : Depuis le quartier de « la Mal Tournée », au Nord du territoire, les abords sont plus ouverts. Toutefois, l’horizon reste rythmé par les cordons végétaux formés par les haies (© Google, 2017) ......................................... 181
Figure 95 : Depuis le Sud de Gençay, les rares fenêtres de perceptions donnent à voir la ripisylve de la vallée de la Clouère (© Google, 2017) ....................................................................................................................................... 181
Figure 96 : Insérée dans la vallée de la Clouère, Brion est préservée par son relief (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................................................... 182
Figure 97 : Une fois dépassé le relief, la végétation complète l’horizon, fermant la vue (© ATER Environnement, 2017) ............................................................................................................................................................................. 182
Figure 98 : Le réseau de haies visibles depuis le Dognon (© ATER Environnement, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................... 182
Figure 99 : Depuis la D13, le hameau de Montairon est totalement invisible au regard, et réciproquement (© Google, 2017) ..................................................................................................................................................................... 182
Figure 100 : Depuis la Grange des Brandes, la végétation vient fermer la vue (© ATER Environnement, 2017) ........................................................................................................................................................................................... 183
Figure 101 : Depuis la Rochereau, le haut de la zone d’implantation est à peine visible entre les arbres (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................. 183
Figure 102 : Sur le chemin d’exploitation derrière la haie de la Grange Carrée, la végétation permet de dissimuler les sites industriels qui bordent la D13, et notamment la future centrale photovoltaïque (© ATER Environnement, 2017)
........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 183
Figure 103 : Depuis le Plamboux, les différents plans de végétation viennent boucher l’horizon, ne permettant aucune visibilité (© ATER Environnement, 2017) ............................................................................................................. 184
Figure 104 : En sortant de la Rayonnière et de son auréole boisée, l’observateur est nez-à-nez avec le merlon qui borde la zone d’implantation du projet. Sa hauteur permet d’en faire un masque très efficace à cette faible distance
(© ATER Environnement, 2017) ....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 184
Figure 105 : La D1, préservée par son accompagnement végétal, ne sera pas affectée par le projet (© ATER Environnement, 2017) ....................................................................................................................................................... 185
Figure 106 : A travers les fenêtres de perception, le caractère boisé du territoire offre un paysage fermé, ne permettant pas de vues vers la future centrale photovoltaïque (© ATER Environnement, 2017) ....................................... 185
Figure 107 : Lorsque la haie longeant la D2 s’interrompt, c’est un paysage fermé par la végétation qui se dessine (© ATER Environnement, 2017) .................................................................................................................................. 185
Figure 108 : Bien que ne possédant pas d’accompagnement boisé dense et continu, cet axe ne sera pas affecté grâce à son contexte végétal et topographique qui limite la portée du regard (© ATER Environnement, 2017) ........ 185
Figure 109 : Contrairement aux autres départementales du territoire, la D13 n’a pas d’accompagnement végétal propre, mais profite des haies qui délimitent certaines parcelles. (© ATER Environnement, 2017) ............................ 186
Figure 110 : Au croisement de la D13 et du chemin de la Rayonnière, le merlon et le grillage sont apparents, et dissimulent la future installation (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................. 186
Figure 111 : Depuis le Nord de l’aire d’étude rapprochée, entre la Rochereau et Mossais, le relief vient dissimuler presque entièrement la haie qui borde la zone d’implantation du projet (© ATER Environnement, 2017) ................ 186
Figure 112 : Depuis le château, les bâtiments et la végétation viennent masquer la vue (© ATER Environnement, 2017) ........................................................................................................................................................................... 187

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 232
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Figure 113 : Insérée dans son contexte urbain, l’église Saint-Maurice est préservée (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................................................ 187
Figure 114 : A proximité de la ferme de Bellevue, les haies qui parcourent le territoire viennent fermer l’horizon depuis les circuits inscrits au PDIPR (© ATER Environnement, 2017) ........................................................................... 188
Figure 115 : Au Sud de Gençay, la silhouette du bourg vient renforcer la végétation d’arrière-plan pour occuper l’horizon (© ATER Environnement, 2017) ..................................................................................................................... 188
Figure 116 : Entre la Liardière et la Bersaudière, les boisements viennent complètement fermer le paysage perçu depuis le sentier de randonnée (© ATER Environnement, 2017) ............................................................................... 188
Figure 117 : A proximité des Rabries, le relief va venir camoufler toute une partie du territoire, y compris la future centrale photovoltaïque (© ATER Environnement, 2017)............................................................................................ 188
Figure 118 : A l’Ouest de Chiré les Bois, l’observateur peut découvrir divers plans de végétation venant fermer le paysage (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................... 189
Figure 119 : Depuis la D741 au Nord de la ferme « Chez Vacant », le réseau de haies traversé par le sentier de randonnée des petites vallées se dessine et ferme les vues possibles (© ATER Environnement, 2017) .................... 189
Figure 120 : Photomontage 1 – Vue depuis la berge au Nord-Est du Site – Etat initial ................................................................................................................................................................................................................................... 191
Figure 121 : Photomontage 1 – Vue depuis la berge au Nord-Est du Site – Etat final ..................................................................................................................................................................................................................................... 191
Figure 122 : Photomontage 2 – Vue depuis la D13 – Etat initial ...................................................................................................................................................................................................................................................................... 192
Figure 123 : Photomontage 2 – Vue depuis la D13 – Etat final ........................................................................................................................................................................................................................................................................ 192
Figure 124 : Photomontage 3 – Vue depuis la Grange Carrée – Etat initial ..................................................................................................................................................................................................................................................... 193
Figure 125 : Photomontage 3 – Vue depuis la Grange Carrée – Etat final ...................................................................................................................................................................................................................................................... 193
Figure 126 : exemple d’un poste de livraison enduit ......................................................................................................................................................................................................................................................................................... 194
Figure 34 : exemple de palette végétale pour une haie champêtre .................................................................................................................................................................................................................................................................. 194
Figure 127: exemples de panneaux d’information ............................................................................................................................................................................................................................................................................................ 194
Figure 128 : Démarche de l’étude d’incidences (source : CALIDRIS, 2017) .................................................................................................................................................................................................................................................... 199
Figure 129 : Processus d’instruction de l’étude d’incidences (source : CALIDRIS, 2017) ............................................................................................................................................................................................................................... 199
Figure 130 : Types de sociétés intervenant dans l’industrie photovoltaïque .................................................................................................................................................................................................................................................... 204
Figure 131 : Notion sur le champ magnétique .................................................................................................................................................................................................................................................................................................. 207

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 233
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 234
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

2 LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 : Définition du type d’autorisation selon la puissance du projet photovoltaïque .................................................................................................................................................................................................................................. 9
Tableau 2 : Objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (source : Décret n°2016-1442 du 27 octobre 2016) .............................................................................................................................................................................. 17
Tableau 3 : Thématiques abordées en fonction des aires d’études ................................................................................................................................................................................................................................................................... 31
Tableau 4 : Ecoulements mensuels (naturels) – données calculées sur 28 ans (source : hydro.eaufrance.fr, 2017) ...................................................................................................................................................................................... 37
Tableau 5 : Maximums connus (source : hydro.eaufrance.fr, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................................... 37
Tableau 6 : Ecoulements mensuels (naturels) – données calculées sur 29 ans (source : hydro.eaufrance.fr, 2017) ...................................................................................................................................................................................... 39
Tableau 7 : Maximums connus (source : hydro.eaufrance.fr, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................................... 39
Tableau 8 : Aspect qualitatif des masses d’eau des aires d’étude (source : SDAGE Loire - Bretagne 2016-2021) ......................................................................................................................................................................................... 39
Tableau 9 : Profondeur de la nappe « Calcaires et marnes de l’infra-Toarcien au Nord du seuil du Poitou » entre le 27/07/2001 et le 03/04/2017 (source : ADES, 2017) .................................................................................................. 39
Tableau 10 : Profondeur de la nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV du Clain » entre le 16/06/1998 et le 03/04/2017 (source : ADES, 2017) ............................................................................................................................... 41
Tableau 11 : Profondeur de la nappe « Calcaires et marnes du Dogger du BV de la Vienne » entre le 23/02/1993 et le 04/07/2000 (source : ADES, 2017) ........................................................................................................................ 41
Tableau 12 : Récapitulatif de la qualité des masses d’eau souterraines sur les aires d’étude (source : SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021) ................................................................................................................................................ 41
Tableau 13 : Concentration moyenne annuelle en dioxyde de soufre (µg/m3) – Station d’Airvault (source : Atmo Poitou-Charentes, 2017) ................................................................................................................................................... 46
Tableau 14 : Concentration moyenne annuelle en dioxyde d’azote (µg/m3)- Station Poitiers la Couronneries (source : Atmo Poitou-Charentes, 2017) ............................................................................................................................... 46
Tableau 15 : Nombre de jours de dépassement de la valeur de 120 µg/m3 – Station Poitiers la Couronneries (source : Atmo Poitou-Charentes, 2017) .............................................................................................................................. 46
Tableau 16 : Concentration moyenne annuelle en PM10 (µg/m 3) - Station Poitiers la Couronneries (source : Atmo Poitou-Charentes, 2017) .............................................................................................................................................. 46
Tableau 17 : Echelle de bruit ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 47
Tableau 18 : Liste des monuments historiques inventoriés sur l’aire d’étude éloignée (source : culture.gouv.fr, 2017) .................................................................................................................................................................................. 53
Tableau 19 : Données physico-chimiques au point de mise à l’eau (source : Aquascop, 2017) ....................................................................................................................................................................................................................... 58
Tableau 20 : Espèce inventoriée lors de la pêche (source : Aquascop, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................... 58
Tableau 21 : Caractéristique de la loche franche (source : Aquascop, 2017) .................................................................................................................................................................................................................................................... 58
Tableau 22 : Définition des aires d’étude (source : Calidris, 2017) .................................................................................................................................................................................................................................................................... 59
Tableau 23 : Zonages d’inventaires dans l’aire d’étude rapprochée (source : Calidris, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................... 59
Tableau 24 : Synthèse des textes de protection de la faune et de la flore applicables sur l’aire d’étude (source : Calidris, 2017) ................................................................................................................................................................... 63
Tableau 25 : Synthèse des outils de bioévaluation faune/flore utilisés dans le cadre de cette étude (source : Calidris, 2017) ........................................................................................................................................................................ 64
Tableau 26 : Habitats recensés dans le site d’étude (source : Calidris, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................... 64
Tableau 27 : Enjeux liés aux habitats et à la flore (source : Calidris, 2017) ....................................................................................................................................................................................................................................................... 66
Tableau 28 : Critères retenus pour l’évaluation du statut de reproduction (Codes EBCC) (source : Calidris, 2017) ......................................................................................................................................................................................... 69
Tableau 29 : Liste des espèces d’oiseaux observées sur le site (source : Calidris, 2017)................................................................................................................................................................................................................................. 69
Tableau 30 : Liste des espèces d’amphibiens et de reptiles observées sur le site (source : Calidris, 2017) ..................................................................................................................................................................................................... 70
Tableau 31 : Liste des espèces d’insectes observées sur le site (source : Calidris, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................ 71
Tableau 32 : Liste des espèces de mammifères terrestres observées sur le site (source : Calidris, 2017)....................................................................................................................................................................................................... 72
Tableau 33 : Evolution de la population depuis 1982 sur le territoire d’étude (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et RP2012) ............................................................................................................................................................ 79
Tableau 34 : Variation annuelle moyenne de la population (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et RP2012) ...................................................................................................................................................................................... 79
Tableau 35 : Evolution du nombre de logements (source : INSEE, RP1982 à 1999, RP2007 et RP 2012) ..................................................................................................................................................................................................... 80
Tableau 36 : Catégories de logements (source : INSEE, RP 2012) ................................................................................................................................................................................................................................................................... 80
Tableau 37 : Pourcentage de maisons dans les résidences principales (source : INSEE RP 2012) ................................................................................................................................................................................................................. 80
Tableau 38 : Pourcentage de logement principal dont les individus sont propriétaires (source : INSEE RP 2012) .......................................................................................................................................................................................... 80
Tableau 39 : Activité économique – éléments de cadrage (source : INSEE, RP 2012) .................................................................................................................................................................................................................................... 81
Tableau 40 : Lieu de travail des actifs de plus de 15 ans (source : INSEE, RP 2012) ...................................................................................................................................................................................................................................... 81
Tableau 41 : répartition des entreprises par secteur d’activité (source : INSEE, RP 2012) .............................................................................................................................................................................................................................. 82
Tableau 42 : Synthèse des documents d’urbanisme régissant les territoires environnant la zone d’implantation du projet (source : DATAR, 2017) ...................................................................................................................................... 85
Tableau 43 : Synthèse des postes, raccordements possibles en MW pour le projet (source : Capareseau.fr, 02/03/2017) ............................................................................................................................................................................ 91
Tableau 44 : Synthèse des risques majeurs sur le territoire d’implantation du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère (Source : DDRM 86, 2012) ...................................................................................................................... 97
Tableau 45 : Inventaires des arrêtés de catastrophes naturelles (source : prim.net, mai 2017) ........................................................................................................................................................................................................................ 97
Tableau 46 : Liste des ICPE dans la commune d’accueil du projet (source : Basias, ICPE, Avril 2017) ......................................................................................................................................................................................................... 100
Tableau 47 : Synthèse des servitudes et contraintes évoquée dans les chapitres précédents – ZIP : Zone d’Implantation du Projet ........................................................................................................................................................... 105
Tableau 48 : Effectifs et valeurs des médecins spécialistes dans le Pays Civraisien (source : Tableau de Bord santé-social des Pays et Communautés d’agglomération de Poitou-Charentes, partie Pays Civraisien, 2016) ............. 106
Tableau 49 : Extrait du cahier des charges de l’appel portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol de puissance comprise entre 500 kWc et 17 MWc
(source : SERGIES, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ 129
Tableau 50 : Extrait du cahier des charges de l’appel portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol de puissance comprise entre 500 kWc et 17 MWc »
(source : cre.fr, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ 130
Tableau 51 : Impacts d’un parc photovoltaïque selon la période considéré ..................................................................................................................................................................................................................................................... 161
Tableau 52 : Surfaces nécessaires en phase chantier et en exploitation (source : SERGIES, 2017) ............................................................................................................................................................................................................. 163
Tableau 53 : Définition du code couleur relatif aux impacts ............................................................................................................................................................................................................................................................................. 173

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 235
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Tableau 54 : Tableau de synthèse des impacts en phase chantier .................................................................................................................................................................................................................................................................. 175


Tableau 55 : Retombées fiscales annuelles générés par le projet photovoltaïque flottant (source : SERGIES, 2017) ................................................................................................................................................................................... 196
Tableau 56 : Synthèse des mesures d'insertion environnementale (source : Calidris, 2017) .......................................................................................................................................................................................................................... 197
Tableau 57 : Synthèse des mesures environnementales et estimation du coût (source : Calidris, 2017) ....................................................................................................................................................................................................... 198
Tableau 58 : Seuils recommandés des différents polluants atmosphériques (source : OMS, 2005) ............................................................................................................................................................................................................... 205
Tableau 59 : Seuils de recommandation pour l’exposition aux C.E.M. (source : INERIS, Service National d’Assistance sur les champs électromagnétiques) .................................................................................................................. 207
Tableau 60 : Champs magnétiques de quelques appareils ménagers, des lignes électriques et des câbles souterrains (source : RTE France, 2013) ................................................................................................................................ 207
Tableau 61 : Définition du code couleur relatif aux impacts ............................................................................................................................................................................................................................................................................. 209
Tableau 62 : Synthèse des impacts en phase exploitation ............................................................................................................................................................................................................................................................................... 210
Tableau 63 : Prospections de terrain liées à l’étude de la flore et des habitats (source : Calidris, 2017) ........................................................................................................................................................................................................ 221
Tableau 64 : Prospections de terrain pour le suivi faunistique (source : Calidris, 2017) .................................................................................................................................................................................................................................. 221

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 236
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

3 LISTE DES CARTES


Carte 1 : Production solaire en Europe du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 (source : photovoltaïque.info.fr, 2016)............................................................................................................................................................................................ 14
Carte 2 : Puissance solaire photovoltaïque totale raccordée par département au 31 mars 2016 en MWc (source : lechodusolaire.fr, 2017).................................................................................................................................................. 16
Carte 3 : Parc photovoltaïque raccordé au réseau par région en décembre 2016 (source : photovoltaïque.info.fr, 2017)................................................................................................................................................................................ 17
Carte 4 : Parc de production décentralisé d’énergies renouvelables de SERGIES dans la Vienne et à l’échelle national fin 2016 (source : SERGIES, 2017) ...................................................................................................................... 26
Carte 5 : Localisation du projet du parc photovoltaïque ...................................................................................................................................................................................................................................................................................... 28
Carte 6 : Aires d’étude du projet.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 30
Carte 7 : Vue aérienne de la zone d’implantation du projet ................................................................................................................................................................................................................................................................................ 32
Carte 8 : Géologie simplifiée de l’ancienne région Poitou-Charentes au 1/15 000 000 ème – Légende : Etoile rouge/Localisation du site d’étude (source : BRGM-SGR, 2004) ......................................................................................... 33
Carte 9 : Géologie du secteur d’étude ................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ 34
Carte 10 : Localisation des grands bassins versants nationaux – Légende : Etoile bleue / Localisation de la zone d’implantation du projet (source : eau-seine-normandie.fr, 2016) .................................................................................. 36
Carte 11 : Réseau hydrographique sur les différentes aires d’étude .................................................................................................................................................................................................................................................................. 38
Carte 12 : Localisations des nappes d’eau souterraines présentes dans les différentes aires d’étude ............................................................................................................................................................................................................. 40
Carte 13 : Relief sur le site d'implantation – Légende : Cercle rouge / localisation du projet ; Ligne Blanche / Trait de coupe topographique (source : cartes-topographiques.fr, 2016) .............................................................................. 43
Carte 14 : Ensoleillement et gisement solaire horizontal en France (source : grafic.land 2009 - PVgis, 2014) ................................................................................................................................................................................................. 44
Carte 15 : Classement sonore des infrastructures terrestres – Légende : Etoile rouge / Localisation du projet (source : SIGORE, 2015) ...................................................................................................................................................... 47
Carte 16 : Patrimoine historique localisé sur les différentes aires d’étude du projet .......................................................................................................................................................................................................................................... 52
Carte 17 : Aires d’étude du projet photovoltaïque de Saint-Maurice-la-Clouère (source : Calidris, 2017) ......................................................................................................................................................................................................... 60
Carte 18 : Zonages présents dans les aires d’études (source : Calidris, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................. 62
Carte 19 : Habitats naturels et flore invasive (source : Calidris, 2017) ............................................................................................................................................................................................................................................................... 66
Carte 20 : Enjeux liés à la flore et aux habitats (source : Calidris, 2017) ........................................................................................................................................................................................................................................................... 67
Carte 21 : Localisation des espèces patrimoniales d’oiseaux (source : Calidris, 2017) ..................................................................................................................................................................................................................................... 70
Carte 22 : Localisation des espèces patrimoniales de reptiles (source : Calidris, 2017).................................................................................................................................................................................................................................... 71
Carte 23 : Zonages des enjeux relatifs à la conservation de la faune (source : Calidris, 2017) ......................................................................................................................................................................................................................... 76
Carte 24 : Trame verte et bleue dans l’ancienne région Poitou-Charentes (secteur de la zone d’implantation du projet) (source : Calidris, 2017) ......................................................................................................................................... 76
Carte 25 : Corridors terrestres et réservoirs de biodiversité sur la zone d’étude (source : Calidris, 2017) ........................................................................................................................................................................................................ 77
Carte 26 : Intercommunalités présentes sur les différentes aires d’étude du projet ........................................................................................................................................................................................................................................... 84
Carte 27 : Plan Local d’Urbanisme de Saint-Maurice-La-Clouère actuellement en vigueur .............................................................................................................................................................................................................................. 86
Carte 28 : Infrastructures de transports présentes dans les aires d’étude ......................................................................................................................................................................................................................................................... 88
Carte 29 : Réseau ferré en Poitou-Charentes - Légende : Etoile Bleue / Localisation de la zone d’implantation du projet (source : TER Poitou-Charentes, 2016) ............................................................................................................... 89
Carte 30 : Schéma décennal de développement de la région Nouvelle-Aquitaine – Légende : Etoile rouge / Localisation de la zone d’implantation du projet (source : SDDR, 2017) ................................................................................ 91
Carte 31 : Infrastructures du réseau électrique à proximité de la zone d’implantation du projet ........................................................................................................................................................................................................................ 92
Carte 32 : Activités touristiques inventoriées sur les différentes aires d’étude ................................................................................................................................................................................................................................................... 94
Carte 33 : Sensibilité de la zone d’implantation du projet aux phénomènes d'inondations par remontées de nappe (source : inondationsnappes.fr, 2017) .......................................................................................................................... 97
Carte 34 : Aléa retrait-gonflement des argiles au droit de la zone d’implantation du projet (source : BRGM, 2017) ......................................................................................................................................................................................... 98
Carte 35 : Carte des principaux massifs forestiers soumis au risque d’incendie dans le département de la Vienne – Légende : Etoile bleue / localisation du site (source : DDRM 86, 2012) .................................................................... 99
Carte 36 : Zones sismiques en Poitou-Charentes – Légende : Etoile bleue / localisation de la zone d’implantation du projet (source : planseisme.fr, 2016) ........................................................................................................................ 99
Carte 37 : Densité de foudroiement / Légende : Etoile bleue – localisation du site (source : citel, 2014) ........................................................................................................................................................................................................ 100
Carte 38 : Délimitation du risque TMD dans le département de la Vienne – Légende : Etoile bleue / localisation de la zone d’implantation du projet (source : DDRM 86, 2012) ...................................................................................... 101
Carte 39 : Délimitation des communes de la Vienne intégrant le PPI du CNPN de Civaux – Légende : Etoile bleue / localisation de la zone d’implantation du projet (source : DDRM 86, 2012) ............................................................ 101
Carte 40 : Inventaire des ouvrages hydrauliques dans le département de la Vienne – Légende : Etoile bleue / localisation de la zone d’implantation du projet (source : DDRM 86, 2012) ..................................................................... 102
Carte 41 : Principaux établissements de soins du département de la Vienne - Légende : Etoile jaune / Localisation du site (source : carto-ets.atih.sante.fr) ..................................................................................................................... 106
Carte 42 : Plan détaillé de l’installation (source : SERGIES, 2017) .................................................................................................................................................................................................................................................................. 119
Carte 43 : Evolution annuelle moyenne des PIB régionaux (en volume) et en % (source : INSEE, Comptes régionaux, données en volume base 2010) ........................................................................................................................... 125
Carte 44 : Ensoleillement et gisement solaire en France (source : grafic.land 2009 - PVgis, 2014) ................................................................................................................................................................................................................ 131
Carte 45 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement (source : SERGIES, 2017) .............................................................................................................................................................................................................................. 132
Carte 46 : Plan de masse du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère (source : SERGIES, 2017) ................................................................................................................................................................................................. 137
Carte 47 : Tracé prévisionnel de la solution de raccordement (source : SERGIES, 2017) .............................................................................................................................................................................................................................. 144
Carte 48 : Localisation du projet par rapport à l’habitation la plus proche ........................................................................................................................................................................................................................................................ 172
Carte 49 : Plan d’implantation du futur parc photovoltaïque (source : Sergies, 2017) ..................................................................................................................................................................................................................................... 180
Carte 50 : Localisation des fermes isolées (© ATER Environnement, 2017) ................................................................................................................................................................................................................................................... 183
Carte 51 : Localisation des photomontages (source : ATER Environnement, 2017) ....................................................................................................................................................................................................................................... 190
Carte 52 : Parcours pédestres effectués pour le suivi faunistique (source : Calidris, 2017) ............................................................................................................................................................................................................................ 222

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 237
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 238
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

4 GLOSSAIRE
ABF : Architecte des Bâtiments de France MW : Mégawatt
ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie NO2 : Dioxyde d’azote
ANF : Agence Nationale des Fréquences NGF : Niveau Général de la France
APCA : Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture O3 : Ozone
Art. : Article OMS : Organisation Mondiale de la Santé
AO : Appel d’Offre PLU : Plan Local d’Urbanisme, anc. POS
BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière POS : Plan d’Occupation des Sols, dénommé PLU
CC : Communauté de Communes Ps : Particules en Suspension
CE : Communauté Européenne RAMSAR : Convention internationale s’étant déroulée à RAMSAR en 1971
Chap. : Chapitre RGA : Recensement Général Agricole
CO2 : Dioxyde de Carbone RGP : Recensement Général de la Population
dB : Décibel RD : Route Départementale
DDAF : Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt RN : Route Nationale
DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales RNU : Règlement National d’Urbanisme
DDE : Direction Départementale de l’Equipement s : Seconde
DICT : Déclarations d'Intention de Commencement de Travaux SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
DIREN : ex Direction Régionale de l’Environnement, Cf. DREAL SAU : Surface Agricole Utile
DRAC : Direction Régionale de l’Archéologie SCOT : Schéma de Cohérence et d’Organisation Territoriale syn.Schéma Directeur
DREAL : Direction Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux
DRIRE : ex Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement, Cf. DREAL SER : Syndicat des Energies Renouvelables
ENR : Energies Renouvelables SEVESO : Normes européennes sur les risques industriels majeurs liées à la catastrophe industrielle
FNSEA : Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles ayant eu lieu à Seveso en Italie
GDF : Gaz de France SFEPM : Société Française pour l'étude et la Protection des Mammifères
g : Grammes SIC : Site d’Intérêt Communautaire
GR : Grande Randonnée SICAE : Société d'Intérêt Collectif Agricole d'Electricité
H : Heure SO2 : Dioxyde de Soufre
Ha : Hectare SRU : Loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain
Hab. : Habitants STH : Surface Toujours en Herbe
HT : Haute Tension t. éq. : Tonne équivalent
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement TDF : Télédiffusion de France
IGN : Institut Géographique National TGV : Train Grande Vitesse
INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques THT : Très Haute Tension
KWc : Kilo Watt crête TSP : Territoires de Santé et de Proximité
KWH : Kilo Watt Heure TP : Taxe Professionnelle
km, km² : Kilomètre, kilomètre carré UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture
m, m², m3 : mètre, mètre carré, mètre cube UTA : Unité Travail Agricole
mm : millimètre VTT : Vélo Tout Terrain
ml : mètre linéaire ZICO : Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux
Leq : Niveau Acoustique Equivalent ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique & Faunistique
MEDD : Ministère de l’Environnement et du Développement Durable ZSC : Zone Spéciale de Conservation
MES : Matière En Suspension < : Inférieur
MH : Monument Historique / : Par
MNHN : Muséum National d’Histoire Naturelle °C : Degré Celsius

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 239
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 240
Permis de construire
Etude d'Impact Santé et Environnement

5 ANNEXES
 Annexe 1 : Courriers de consultation
 Annexe 2 : Diagnostic écologique d’un bassin de retenue d’eau en vue de l’installation d’un projet photovoltaïque flottant (AQUASCOP)
 Annexe 3 : Etude écologique (CALIDRIS)
 Annexe 4 : Note de synthèse sur l’avifaune hivernante (CALIDRIS)
 Annexe 5 : Avis de l’Autorité Environnementale reçus par la société GSM en date du 17 décembre 2013
 Annexe 6 : Avis du conseil municipal sur le projet de centrale photovoltaïque flottante
 Annexe 7 : Courrier de GSM concernant un dossier de récolement sur les terrains concernés par le projet photovoltaïque

Projet du parc photovoltaïque de Saint-Maurice-La-Clouère – Territoire de Saint-Maurice-La-Clouère (86) Chapitre G – Annexes - p. 241
Permis de construire

Vous aimerez peut-être aussi