Cours de Dessin-Converti

NOTIONS DE BASE SUR LE DESSIN
SECTEUR :
SPECIALITE :
NIVEAUX :
CONCEPTEUR : TIEHI JEAN FERDINAND

PROFESSEUR DE GENIE CIVIL BATIMENT
COURS DE DESSIN BATIMENT
SOMMAIRE
TITRESPAGES
Le dessin technique ……………………………………………………………………………………………………………………… 2

Le matériel de dessin………………………………………………………………………………………………………………………4
L’écriture bâton…………………………………………………………………………………………………………………….……………5
Les traits……………………………………………………………………………………………………………………………………..……… 7
Les formats……………………………………………………………………………………………………………………….…………… 10
Le cartouche…………………………………………………………………………………………………………………….……………… 12
Les échelles…………………………………………………………………………………………………………………………..……………15
La perspective cavalière……………………………………………………………………………………………………………………
18
La projection orthogonale………………………………………………………………………………………………………………
20
La disposition des vues……………………………………………………………………………………………………………………
22
La mise en page……………………………………………………………………………………………………………………….…………
23
La cotation…………………………………………………………………………………………………………………………………..………26
Compléments sur la cotation……………………………………………………………………………………………………………
28
Les coupes brisées……………………………………………………………………………………………………………………… 32
Les coupes simples……………………………………………………………………………………………………………………… 33
Les sections………………………………………………………………………………………………………………………………….. 35
Les hachures…………………………………………………………………………………………………………………..……………… 37
Les baies : terminologie………………………………………………………………………………………………………………40
Les baies : représentation – cotation………………………………………………………………………………………44
Quelques principaux termes utilisés en bâtiment………………………………………………………………46
Les dessins d’architecture……………………………………………………………………………………….…………………51
La cotation des plans……………………………………………………………………………………………………………………53
La cotation des coupes…………………………………………………………………………………………………………………55
Renseignements techniques pour l’élaboration d’un projet……………………………………………
Document conçu et réalisé par : TIEHI Jean Ferdinand: 55 55 25 90 / 42 00 76 65 / O8 57 89 752

Professeur de l’enseignement technique et professionnel option : Génie Civil
LE DESSIN TECHNIQUE
1 – DEFNITION
Le dessin technique est un moyen de communication avec les autres. Celui qui conçoit le dessin
peut être considéré comme un émetteur. Pour que le message transmis par l’émetteur soit clairement
perçu par le récepteur, il leur faut un code commun que l’on appelle la normalisation.
Le dessin technique est la traduction des idées en vue de réaliser des objets techniques : exemples
routes, maisons, …
A la différence du dessin d’art, le dessin technique est conçu pour être réalisé. Il comporte de ce
fait toutes les mesures nécessaires à son exécution qu’on appelle cotation.
Le dessin technique ne doit souffrir d’aucune omission au niveau de la cotation, ni des traits, ni de tout
élément indispensable à sa compréhension.
2 – ROLE DU DESSINATEUR
2 – 1 – Généralité
Selon son degré de qualification le dessinateur participe à une ou l’autre phase des travaux de
recherches et d’études aboutissant à l’établissement des dessins d’exécution destinés au chantier de
construction. Il existe trois sortes de dessinateurs :
➢ Le dessinateur projecteur
➢ Le dessinateur
➢ Le dessinateur calqueur
2 – 2 – Fonction du dessinateur
Partant d’un simple croquis ou d’un projet, le dessinateur met au net ou réalise des dessins
clairs, précis, complets afin qu’en les utilisant le chef de chantier et les ouvriers puissent exécuter les
travaux d’installation ou de construction.
2 – 3 – Le dessinateur dans l’organigramme d’un marché

Client
Bureau d’étude Béton Armé Cabinet d’architecte
Dessinateur Dessinateur
Entreprise
Dessinateur
Le client (maître d’ouvrage) : ouvrage lui appartient et finance les travaux. Le cabinet d’architecte
(maître d’œuvre) : il réalise les plans de travaux, il représente le client dans l’exécution des travaux et
des dépenses.
Le bureau d’étude béton armé s’occupe de réalisation des plans d’exécution de béton armé.
L’entreprise, elle construit l’ouvrage.

2 – 3 – 1 – Le dessinateur dans l’organigramme
Le cabinet d’architecte
Le dessinateur met au net les croquis, procède souvent à des modifications de plan sur l’ordre de
l’architecte. Il réalise certains relevés.
Bureau d’étude
Le dessinateur trace des plans simples de coffrage, d’armature suivant les croquis, les notes de
calculs qui lui sont donnés par le projeteur ingénieur.
L’entreprise
Le dessinateur effectue sur les plans des relevés et les dessine pour exploitation. Il met au net
tous les plans qui comportent des erreurs sous la conduite du conducteur des travaux.

LE MATERIEL DE DESSIN
1 – DEFINITION DU DESSIN TECHNIQUE
Le dessin technique est le langage du technicien.

C’est aussi la traduction graphique des idées, des calculs, en vue de réaliser des objets
techniques.
Exemples : bâtiments, ponts, bateaux, …
Il repose sur des conventions de représentation, des normes que tout technicien doit maîtriser
et respecter.
Pour être réalisable, le dessin technique doit comporter toutes les mesures (ou dimensions)
nécessaires qu’on appelle cotation.
2 – LE MATERIEL DU DESSINATEUR EN BATIMENT
▪ La table à dessin
▪ Le papier 2 variété - Le papier à dessin
- Le papier calque
▪ Les crayons
➢ Les mines moyennes pour le travail sur papier à dessin
➢ Les mines dures pour le travail sur papier calque.
7H 6H 5H 4H 3H 2H H HB B 2B 3B 4B 5B 6B
Dures Moyennes Tendres
▪ Les plumes tubulaires pour le travail à l’encre.
Pour nos travaux de classe : - 0,8- 0,6 pour les traits forts
- 0,4 – 0,3 pour les traits moyens
- 0,2 pour les traits fins.
▪ Les gommes (choisir de préférence les gommes plastiques blanches)
▪ Le compas il doit permettre le tracé des cercles à l’encre et au crayon.
▪ Les équerres - L’équerre à 45°
- L’équerre à 60°
Elles tracent les verticales et les obliques à 30°, 45°, 60°, …
▪ La règle plate graduée transparente de 30 à 60 cm
▪ La règle à l’échelle 1/20, 1/25, 1/50, 1/100
Les dessins sont le plus souvent exécutés sur des calques pré-imprimés ou imprimés en sortie d’un
logiciel D.A.O (Dessin Assisté par Ordinateur) sur du papier dessin.



L’ECRITURE NORMALISEE
1 – BUT
L’écriture bâton est la plus utilisée par le technicien, du fait de sa simplicité qui rend facile à lire
et de sa forme qui en fait une écriture claire
2 – CARACTERISTIQUES DE L’ECRITURE BÂTON

2 – 1 – Forme des caractères
• CARACTERES MAJUSCULES
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
• CARACTERES MINUSCULES
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
abcdefghijklmnopqrstuvwxyz
• LES CHIFFRES
1234567890 1234567890
2 – 2 – Dimensions des caractères
HAUTEURS NORMALES h (mm)
Hauteurs des lettres et chiffres 2,5 3,5 5 7 10 14 20
h Hauteurs majuscules et chiffres = h 2,5 3,5 5 7 10 14 20
Hauteurs minuscules sans jambage

c = 0,7 h 2,5 3,5 5 7 10 15
a, e, i, r, z, …
Hauteurs minuscules avec jambage
=h 2,5 3,5 5 7 10 14 20
d, g, f, p, k, ….
3 – TRACE DES LETTRES

Les lettres se tracent en plusieurs phases suivant les exemples ci-dessous :
LES ACCENTS
➢ Les caractères minuscules prennent des accents

➢ Les caractères majuscules peuvent prendre des accents, sauf le "I" et "J" qui ne prennent pas de
point.
Le "I" majuscule peut prendre un TREMA ou un accent CIRCONFLEXE.
HAUTEUR DES CHIFFRES
➢ Les chiffres ont la même hauteur que les majuscules et les minuscules avec jambage
Exemple :
Echelle : 1 h
ATTENTION
On ne doit pas placer des caractères minuscules au milieu d’un mot écrit en caractère majuscule
et inversement.


LES TRAITS
1 – NATURE DES TRAITS
On distingue trois types de nature de trait.
➢ Les traits continus
➢ Les traits interrompus
➢ Les traits mixtes
2 – EPAISSEURS DES TRAITS
On définit trois sortes d’épaisseur de trait.
➢ Les traits forts
➢ Les traits moyens
➢ Les traits fins
3 – PRINCIPAUX TYPES DE TRAITS UTILISES EN DESSIN
TRAITS DESIGNATION UTILISATIONS
TRAIT CONTINU Contour des coupes et des sections

FORT Sol extérieur
Contour des vues et des parties non
TRAIT CONTINU
coupées
MOYEN
Courbes de niveaux principales
Lignes de cotes, hachures, courbes de
TRAIT CONTINU FIN
niveaux intermédiaires
TRAIT INTERROMPU Canalisations

FORT Parties à démolir
TRAIT INTERROMPU Arêtes cachées

MOYEN Contours cachés
TRAIT INTERROMPU Parties cachées (à petite échelle)

FIN Certaines hachures
TRAIT MIXTE FORT Canalisations
TRAIT MIXTE MOYEN Axes de mitoyenneté
Axe de symétrie
TRAIT MIXTE FIN
Interruption des vues
TRAIT MIXTE AVEC

Trace de plans de coupes
ELEMENTS FORTS

4 – TRACE
CONSEILS PRATIQUES
• Un trait mixte se commence et se termine par un élément long
• Dans un trait interrompu, l’intervalle est environ la moitié du trait

Tiret : 2 mm – Vide : 1 mm
• Les traits interrompus doivent toujours se toucher dans les angles

• Soyez précis dans votre tracé lorsque deux traits se rejoignent.

EVALUATION FORMATIVE
Sur une feuille de dessin, tracez au crayon les traits suivants sur 15 cm de long, et inscrivez leur
désignation en écriture bâton majuscule de hauteur normale
h = 5 mm
Inscrivez au bas de votre feuille

➢ Le nom
➢ La classe
➢ La date
1 – Trait continu fin

2 – Trait interrompu fin
3 – Trait mixte fin
4 – Trait continu moyen
5 – Trait interrompu moyen
6 – Trait mixte moyen
7 – Trait continu fort
8 – Trait interrompu fort
9 – Trait mixte fort
PRESENTATION DE LA FEUILLE SUR FORMAT A4 V
1 cm
2 cm Cadre en trait
continu fort à 1 cm fort
t continu
1 cm du cadre de découpe
2 cm
0,5 cm
1cm
0,5 cm
1 cm
cm

LES FORMATS
1 – DEFINITION
On appelle FORMAT, les dimensions normalisées de la feuille sur laquelle nous dessinons. En
dessin technique, on utilisera le format dit "A", et ses dérivés.
2 – PRINCIPAUX FORMATS
Le format de base est le format A0

Les dimensions des formats dérivés sont définies à partir de celles du format de base.
A partir du format de base, en divisant chaque fois la longueur par 2, on obtient le format suivant.
3 – ROLE DES FORMATS
Les formats facilitent :

➢ Le classement
➢ La consultation des documents
➢ L’expédition
Le format de pliage des dessins techniques, exécutés sur de grands formats, est le format A4.
4 – PRESENTATION D’UN FORMAT
Exemple : LE FORMAT A4 VERTICAL

Le format se dessine toujours aux instruments.
1 - Coller soigneusement la feuille de dessin sur la table de dessin.
2 - Tracer au crayon, en trait continu fin, un cadre de découpe ayant les dimensions du format à
présenter
Exemple : A4 : 210 mm x 297 mm
3 - A l’intérieur de ce cadre de découpe,
Tracer, avec soin, au crayon HB, en trait continu fort, un second cadre, à 1cm (ou10 mm) du cadre de
découpe.






























LE CARTOUCHE
1 – DEFINITION
On appelle CARTOUCHE, l’emplacement réservé dans un angle du dessin et dans lequel

figurent tous les renseignements relatifs à l’affaire.
Le cartouche sera compris dans un format A4 pour faciliter le pliage ; dans certains cas, il sera
compris dans un demi-format A4.
2 – CONTENU D’UN CARTOUCHE

Le cartouche doit contenir les renseignements ci-dessous :
– Désignation et adresse de la construction ;
– Nom et adresse du propriétaire ;
– Désignation et repérage de la partie considérée ;
– Désignation du dessin (plan, coupe, …)
– Indication du corps d’état ;
– L’ ou les échelle (s) ;
– Date du dessin ;
– Nom, adresse et signature de l’architecte ;
– Emplacement des visas ;
- Légende ;
- Emplacement pour les modifications ;
- Numéro de classement ou références de l’architecte.

Exemple :
VISAS Propriétaire : N°
BNETD 03
DATE :
LOGEMENTS ECONOMIQUES 14 Octobre 2013
POUR LES AGENTS DE BNETD
ECHELLE :
0.02
-VILLAS BASSES 3 PIECES Ou 1/50
- VILLAS BASSES 4 PIECES Architecte
-VILLAS DUPLEX 5 PIECES ST- BNETD
GROS-OEUVRE
LEGENDE :
Maçonnerie Bois
Béton armé Sable
Béton Sol
MODIFICATIONS DATES
Références

3 – CARTOUCHE TYPE……….
C.F.P LKTA
CARTOUCHE

LES ECHELLES
1 – DEFINITION
Une échelle est un nombre par lequel on multiplie les dimensions réelles d’une pièce ou d’un
ouvrage pour obtenir les dimensions sur le dessin.
On appelle aussi échelle, le rapport qui existe entre les dimensions réelles d’un objet ou d’un ouvrage
et les dimensions sur le plan.
2 – EXPRESSION D’UNE ECHELLE

L’échelle s’exprime soit :
➢ Sous forme fractionnaire
Exemples : 1/10 1/20 1/50 1/100
➢ Sous forme décimale

Exemples : 0,1 0,05 0,02 0,01
➢ En cm/m
Exemples : 10cm/m 5cm/m 2cm/m 1cm/m
3 – UTILISATION DES ECHELLES
D.R = Dimension Réelle
D.P = Dimension sur le Plan
Ech = Echelle
D.P = D.R x Ech. 𝐃𝐏
𝑬𝑪𝑯 =
𝐃𝐑
APPLICATIONS
PROBLEME I
Données : D.R, Echelle
Calculer : D.P
Réponse : D.P = D R X ECH ………………………………………………………….
• les dimensions réelles d’un terrain rectangulaire sont de 80,00m x 120,00m sachant que l’échelle
du dessin est de 1/200,
Calculez les dimensions à porter sur le dessin en cm
Réponse : D.P = D R X ECH
120,00 m →……12000……………………………………………………………..
80,00 m→ …………………………………………………………….
PROBLEME II
Données : D.R, D.P
Calculer : Echelle
Réponse = D.P = ………………………………→ Echelle = ………………………………….
• La longueur réelle d’une clôture est de 12,50 m, sachant que sa longueur relevée sur le plan est
de 25 cm,
Calculez l’échelle utilisée pour le dessin sous forme décimale, fractionnaire et en cm/m
Réponse = Echelle =……………………… → Echelle = …………………… = ……….………….……
= ……………….………..
= ……………………….
PROBLEME III
Données : D.R, Echelle
Calculer : D.P
Réponse = D.P = …………………………………→ D.R = ………………………………………….
• La longueur sur le plan d’une piste est de 40 cm, sachant que l’échelle du dessin est de 1/1000 ;
Calculez la longueur réelle de la piste en m
Réponse = D.R =……………………… → D.R = ………………………… = ……………….….……


EVALUATION DE DESSIN
Sur un format A4 horizontal, avec cartouche, dessinez au crayon H.B, le terrain et la maison
dans le terrain, à l’échelle 1/200
➢ Le terrain sera tracé en TRAIT MIXTE MOYEN
➢ La maison sera tracée en TRAIT CONTINU FORT, dans le terrain, à partir du point A que vous
positionnerez au préalable.
➢ Les hachures seront tracées en TRAIT FIN CONTINU
➢ Le titre : PLAN DE MASSE en écriture bâton majuscule, h = 5 mm
25.00 m
4.00m
12.00 m
A A
5.00 m
6.00 m
20.00 m
13.00 m
8.00 m
15.00 m

LA PERSPECTIVE CAVALIERE
1 – CARACTERISTIQUES DE LA PERSPECTICE CAVALIERE

C’est la perspective dont l’exécution est la plus simple ; elle convient très bien aux dessins
rapides, mais elle déforme sensiblement l’objet représenté.
Les caractéristiques de la perspective cavalière sont :
➢ La face frontale se dessine à l’échelle du dessin (en vraie grandeur si on travaille à l’échelle).
➢ Les fuyantes qui sont inclinées d’un même angle α qui varie de 30°, 45°, 60°
Angle des fuyantes, α = 45°
➢ Les fuyantes sont réduites dans un même rapport appelé coefficient de réduction et noté R qui
varie de 0,5, 1
Coefficient de réduction, R = 1
……….…………….…………………….
2
…….………….
……….…………………………….
1
REMARQUE :
a. Les fuyantes peuvent être orientées dans quatre (4) directions possibles : voir figure ci-
dessous

b. L’angle des fuyantes peut varier : 30°, 45°, 60°
Le coefficient de réduction peut varier de 0,5 à 1

2 – EXECUTION D’UNE PERSPECTIVE CAVALIERE
Principe d’exécution Dessin
a) – Dessiner la face frontale à l’échelle du dessin
b) – Déterminer l’angle des fuyantes ; généralement 45°
c) – Tracer et réduire les fuyantes par le coefficient de

réduction ; tenir compte de l’échelle du dessin.
Exemple :……………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
……………………………………………………………….………
d) – Joindre les fuyantes à leur extrémité pour former la

perspective
e) – Effacer les traits inutiles


LA PROJECTION ORTHOGONALE
1 – DEFINITION
C’est le véritable dessin technique.
Comme son nom l’indique, la projection du point, de la surface ou de l’ (objet se fait
perpendiculairement au plan de projection.
1 – 1 – La projection orthogonale d’un point
La projection est dite "ORTHOGONALE" parce que la projetante est PERPENDICULAIRE au
plan de projection.
1–2 – La projection orthogonale d’une surface

a) – Toutes les projetantes sont perpendiculaires au plan de projection.
b) – Les projetantes sont parallèles.
c) – La projection de la surface "P.S" est identique à la surface projetée "S"
1 – 3 – La projection orthogonale d’un volume

La projection orthogonale d’un volume consiste à faire la projection orthogonale de chacune de
ses surfaces, sur un plan parallèle à chaque face.
2 – QU’EST CE QU’UNE VUE

On appelle "VUE" une projection orthogonale de l’objet sur un plan parallèle à ses faces.
3 – REPRESENTATION DES VUES
3 – 1 – Système de référence du cube de projection

➢ Pour représenter toutes les faces d’un volume, on le place dans un cube de projection.
➢ Le cube de projection comprend six (6) faces qui serviront de plan de projection.

3 – 2 – Principe de projection des faces d’un volume

L’observateur se place EN FACE du volume et DESSINE ce qu’il voit sur la FACE du cube située
derrière le volume.
Le dessin obtenu est une vue
3– 3 – Règle de représentation : LES TRAITS
Chaque vue obtenue par la projection sur les faces du cube de projection sera dessinée selon
les suivantes :
• Les ARÊTES VUES se dessinent en TRAIT CONTINU FORT
• Les ARÊTES CACHEES se dessinent en TRAIT INTERROMPU MOYEN
Les AXES se dessinent en TRAIT MIXTE FIN

LA DISPOSITION DES VUES

1 – DESIGNATION DES VUES
Les volumes comprennent six (6) faces.
Dans la désignation des vues, l’on choisit une face que l’on appellera ………………………………..
Les autres VUES, suivant la position de l’OBSERVATEUR, s’appelleront respectivement selon le
schéma ci-dessous:
➢ Vue de gauche :………………..
➢ Vue de droite :…………………..
➢ Vue de dessus :…………………
➢ Vue de dessous :………………
➢ Vue arrière :…………………….
2 – DISPOSITION DES VUES

La disposition des vues d’un objet, sur la feuille de dessin, peut se faire selon deux méthodes :
a) – LA METHODE EUROPEENNE
b) – LA METHODE AMERICAINE
Nous retiendrons principalement pour tous nos dessins la méthode européenne.
Le principe de la disposition des vues selon la méthode européenne, consiste à disposer les vues de la
façon suivante :
Il faut choisir la vue de face ; et nous choisirons celle qui représente le mieux la forme de l’objet.
1 – Dessiner la vue de face :………………….
2 – …… ………… ………………….se dessine ………….. …… …de la vue de face
3 –…………….………………………se dessine..………….………..de la vue de face
4 – ………………………………… .se dessine …..……………. …..de la vue de face
5 – ……………………………….…..se dessine …………………….de la vue de face
6 – ….. ………. ……………………se dessine ……………………..de la vue de gauche.

DISPOSITION DES VUES

3 : APPLICATION
Faire sur format A4 vertical la vue de face suivant la flèche, la vue de gauche et la vue de dessus.
Chaque dessin sera fait individuellement sur format A 4 avec cartouche.
Echelle : 1/10

LA MISE EN PAGE
1 – BUT DE LA MISE EN PAGE
La mise en page permet :
➢ d’utiliser rationnellement la feuille de dessin sur laquelle nous dessinons,
➢ de rendre proportionnel des espaces qui existent entre les vues,
➢ d’améliorer la présentation du dessin, ce qui en facilite la compréhension.
2 – PRINCIPE D’EXECITION
1ère PHASE
➢ Exécuter le cadre et le cartouche
➢ Etudier la position relative des vues demandées (au brouillon)
B
A
2ème PHASE
• Dans le sens de la longueur (horizontal) :
➢ Mesurer la dimension "A" du cadre
➢ Déduire de "A" l’embarras des vues
➢ Calculer la mesure "X" des intervalles entre les vues
𝑨−( 𝒂+𝒃+𝒄 )
X=
𝟒
x a x b x c x
3ème PHASE
• Dans le sens de la largeur (vertical) :
➢ Mesurer la dimension "B" du cadre (à partir du cartouche)
➢ Déduire de "B" l’embarras des vues
➢ Calculer la mesure "Y" des intervalles entre les vues
𝑩−( 𝒅+𝒆 )
Y=
𝟑
Y
x x x x
Y
Ye
d
REMARQUE : Les intervalles X et Y se calculent en exécutant la mise en page au brouillon.
4ème PHASE
➢ Exécuter la mise en page en trait fin continu sur la feuille de dessin et aux instruments
a) – Sens horizontal
Ye
d Y
Y
(à la règle)
b) – Sens vertical
v v v
x a x b x c x
v
NB :

Professeur dexl’enseignement technique et professionnel option : Génie Civil

LA COTATION
1 – DEFINITION
La cotation est l’inscription sur le dessin des dimensions réelles de l’ouvrage ou de l’objet
représenté.
2 – ELEMENTS DE LA COTATION
2 – 1 – La ligne de cote
Les lignes de cotes sont parallèles aux segments à coter.
Elles sont tracées en trait continu fin, et distantes du dessin de 7 à 10 mm.
2 – 2 – La ligne d’attache ou ligne de rappel

Les lignes d’attache limitent la ligne de cote et lui sont perpendiculaires.
Elles sont tracées en trait continu fin, et dépassent la ligne de cote de 1 à 2 mm
40
Ligne de cote
15
Ligne d’attache 15 et 40 sont les cotes
2 – 3 – Les flèches
Elles précisent les extrémités de la ligne de cote.
Elles sont dessinées en trait continu moyen avec un angle d’ouverture de 30 à 45°, et une
longueur de 3 à 4 mm
30 à 45 °
3 à 4 mm
2 – 4 – Les cotes
La cote est le chiffre exprime la dimension réelle ; elle est placée au milieu de la ligne de cote.
Elle est exécutée en écriture bâton et en trait continu moyen, dans une hauteur de 3 mm.
L’espacement entre le chiffre et le ligne de cote est de 1 mm environ.
75
25

INSCRIPTION DES COTES
➢ Cotes horizontales : les chiffres se placent au dessus de la ligne de cote

➢ Cotes verticales : les chiffres se placent à gauche de la ligne de cote, les pieds des chiffres
tournés vers la ligne de cote.
3 – EXECUTION GRAPHIQUE DE LA COTATION
a) Tracer les lignes d’attache
b) Tracer les lignes de cote
c) Exécuter les flèches
N.B : Expression des dimensions

En bâtiment et en travaux
publics :
- Les cotes indiquées en
CM pour les longueurs <1
M.
d) Inscrire les dimensions - Les cotes sont indiquées
40 en M, avec deux
décimales après la
virgule, pour des
longueurs ≥ 1 M
- Le symbole d’unité ne
figure jamais dans la cote
Exemple : 50 cm, on inscrit 50
1 m ou 1,65, on inscrit : 1.00 ou
1.65

COMPLEMENTS SUR LA COTATION

1 – COTATION PARTICULIERE
1 – 1 – Extrémité de la ligne de cote
Afin de faciliter la lecture du dessin :
➢ Reporter les flèches à l’extérieur des lignes de cote a
➢ Remplacer les flèches par des points si l’on n’a pas de place suffisantes b
➢ Pour les dessins rapides (avant projet, relevés, …) il est toléré de remplacer les flèches par
des tirets en trait fort c
1 – 2 – Position de la cote
Elle doit être disposée au milieu de la ligne de cote :
➢ Au-dessus, si la ligne est horizontale
➢ A gauche, si la ligne est verticale
➢ Si les lignes sont inclinées d
Lorsque l’intervalle entre deux lignes d’attache ne permet pas l’inscription de la cote ou la rend
confuse, on peut :
➢ Inscrire la cote à l’extérieur des lignes d’attache e
➢ Placer alternativement les cotes au-dessus et en-dessous de la ligne de cote f
1 – 3 – Cotation des angles

➢ Les angles et secteurs sont cotés en degré ou en grade
➢ La valeur de l’angle est inscrite sur un arc de cercle formant la ligne de cote, dont le
centre est situé au sommet de l’angle

1 – 4 – Cotation de diamètre
La cotation de tous les diamètres doit être précédée du signe Ø.
Deux dispositions peuvent être utilisées :
➢ Avec ligne de cote et ligne de
rappel.
➢ Avec renvoi fléché. Dans ce
cas, la ligne oblique doit, si on
prolonge, passer par le centre
du cercle. Cette dernière
disposition est préférable car
elle permet de sortir les cotes
de l’intérieur de la vue.
1 – 5 – Cotation des rayons

Elle est indiquée par une ligne
dirigée vers le centre de l’arc. La flèche
doit être tracée du côté concave ; on
peut cependant la tracer du côté
convexe pour les petits rayons. Faire
précéder le chiffre de la lettre R
1 – 6 – Cotation des pentes

Elles se cotent en % ou en
cm/m. on peut inscrire la valeur de la
pente sur une ligne fléchée orientée
vers le bas
1 – 7 – Cotation des éléments identiques

Lorsqu’un ouvrage comporte
une succession d’éléments de même
dimension (marche d’un escalier), on
peut utiliser la cotation ci-contre. Dans
l’exemple, le premier chiffre indique le
nombre d’éléments identiques, le
second la dimension.
1 – 8 – Cotation des profilés

Les profilés de toute nature
ainsi que les éléments de petite section
se cotent à l’aide d’un renvoi. Pour les
profilés métalliques, on indique avant
les dimensions le symbole du profilé.

1 – 9 – Ligne d’attache obliques

Il est parfois intéressant pour la
clarté de la cotation d’utiliser une des
dispositions ci-contre, cela évite de
confondre les lignes d’attache avec les
contours du dessin.
Ce qui ne faut pas faire Ce qui faut faire

2 – FAUTES A EVITER
• Ne pas faire de cotation en
escalier mais toujours aligner
les cotes
• Ne jamais utiliser un trait d’axe

comme ligne de cote.
• Ne pas couper un chiffre de

cote par un axe ou une ligne du
dessin
• Ne pas aligner une cote avec

une ligne du dessin mais utiliser
chaque fois des ligne de rappel.
• Coter les détails sur les vues où

ils sont les plus représentatifs.
Eviter de coter sur une arête
cachée.

• Grouper sur une même vue les

cotes relatives à un même
détail. En effet, les vues
peuvent se trouver sur des
feuilles différentes et l’on évite
ainsi des recherches
• fastidieuses.
Inscrire au plus près du dessin
les cotes partielles et au plus
loin les cotes totales. Deux
lignes d’attache peuvent se
couper mais pas deux lignes de
cotes. Exception faite pour les
dessins d’architecture
• Sortir les cotes du dessin

chaque fois que cela est
possible.
• Les lignes de renvois se

terminant à l’intérieur du dessin
ont un point. Mettre une flèche
pour celles se terminant contre
le dessin.

LES COUPES BRISEES

1 – COUPE BRISEE A PLANS PARALLELES
1 – 1 – Principe d’exécution
Cette coupe est utilisée dans les dessins d’architecture. Elle permet de montrer sur un seul
dessin des détails intérieurs qui nécessiteraient plusieurs coupes.
a) On suppose l’objet coupé par des plans parallèles.
b) Ramener les différentes surfaces sectionnées par translation, dans un même plan, par la
pensée.
1 – 2 – Représentation et repérage
a) L’ensemble de la coupe se
dessine comme une coupe
simple.
b) Les arêtes provoquées par le

changement de direction du
plan de coupe ne sont pas
dessinées.
c) Le plan de coupe est repéré

comme sur une coupe simple,
mais en renforçant les traits aux
changements de direction
2 – COUPE BRISEE A PLANS SECANTS

Ce type de coupe est un peu utilisé
dans les dessins bâtiment.
Il peut cependant de faciliter la
représentation de certaines pièces de
raccord utilisées dans les installations
sanitaires et thermiques.

LES COUPES SIMPLES

1 - DEFINITION
Une coupe représente les parties d’objet situées dans et arrière du plan de coupe.
2 – PRINCIPE D’EXECUTION
Les coupes permettent de montrer les détails intérieurs d’un objet ou d’un ouvrage, afin d’en
faciliter la compréhension.
Pour exécuter une coupe, il faut :
a) Supposer l’objet coupé par………une plan de coupe…….parallèle au plan de projection
(VOIR FIGURE CI-DESSOUS).
b) Enlever, par la pensée, la partie de l’objet située………entre le plan de coupe et
vous……………………………
c) Dessiner la vue par projection orthogonale…………la partie coupée
conservée……………….. Cette vue représente une coupe de l’objet.

3– REPRESENTATION DES COUPES

3– 1 – Parties coupées
Les contours des parties coupées se dessinent en ……en trait continu fort…...
Les surfaces coupées sont hachurées en …en trait continu fin…………, inclinées à 45°
(exécutées avec l’équerre de 45°).
3– 2 – Parties non coupées

Les arêtes des parties vues, non coupées, se dessinent en …en trait continu moyen
Les arêtes cachées sont toujours en ………… en trait continu fin ……………………………..
3 – 3 – Repérage
a) Tracer le plan de coupe en …………en trait mixte fin……………, et renforcé aux extrémités,
sur la vue située dans le même alignement que la coupe.
b) Indiquer le sens d’observation par des flèches tracées en … en trait continu fort… de 1 cm
environ.
c) Désigner le plan de coupe par la même………lettre majuscule……,inscrire à côté des
flèches.
d) Inscrire le nom de la coupe sous la coupe elle-même.

LES SECTIONS
1- DEFINITION
On appelle section une coupe dont la représentation est limitée aux seuls détails situés dans le plan
sécant.
2- SECTIONS « SORTIES » ET SECTIONS « RABATTUES »
On distingue les sections sorties dessinées à l’extérieur des vues et les sections rabattues dessinées
en superposition des vues.

LES HACHURES
1 – BUT
Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence les parties coupées dans une coupe ou une
section.
2 – EXECUTION DES HACHURES

2 – 1 – Inclinaison des hachures
Les hachures exécutées en ………………………………………………………………..……..
(Suivant l’importance de la partie à hachurer).
Les hachures sont de préférence inclinées à 45° par rapport aux faces principales de la pièce.
……BON….. . BON…... MAUVAIS
BON
…….……………….. ………… BON ……….. …… MAUVAIS ……………
2 – 2 – Orientation des hachures

On doit changer l’orientation des hachures de deux pièces associées ou accolées.
…….…… BON …………….... ………… MAUVAIS ……………..…..

2-3- Dessins à petite échelle
Dans les dessins à petite échelle ou pour des pièces de faible épaisseur, on remplace
les hachures par un pochage au crayon ou à l’encre. On doit dans ce cas ménager un léger
blanc entre les pièces contiguës.

2-4- Dessins à grande échelle
Dans les dessins à grandes échelles (1/20 ; 1/10 ; 1/2), on peut remplacer les hachures à 45°
par les hachures conventionnelles propres aux matériaux (voir tableau page suivante).

3- HACURES CONVENTIONNELLES : formes et représentation spécifiques aux matériaux

EVALUATION FORMATIVE
Sur un format A4 horizontal, avec cartouche, représentez à l’échelle 1/4.
➢ La VUE DE FACE suivant F
➢ La COUPE A-A
➢ La VUE DE DESSUS
➢ Faire la COTATION COMPLETE.

LES BAIES : TERMINOLOGIE

1 – DEFINITION
Une baie est une ouverture pratiquée dans un mur.
Cette ouverture peut être libre ou fermée par une porte ou une fenêtre ; auquel cas, elle prend le
nom de baie de porte ou baie de fenêtre.
2 – LES DIFFERENTES BAIES

Baie de porte (Document page 38 voir : figure 1, figure 2)
Les deux montants de la baie se nomment jambages ; leur surface intérieure s’appelle tableau.
Le linteau est la partie supérieure de la baie qui soutenant la maçonnerie, s’appuie sur les
jambages.
Une porte comprend une partie fixe le dormant et une partie mobile le vantail.
Le dormant est scellé dans la maçonnerie de la baie, à cet effet, on prévoit une feuillure sur les
jambages et le linteau.
Le seuil est la partie inférieure de la baie.
Baie de fenêtre (Document page ….voir : figure 1, figure 2)

Les termes techniques définis plus se retrouvent ici (jambage, tableau, linteau, feuillures, …).
La partie inférieure de la baie s’appelle l’appui.
Et la partie de maçonnerie qui le soutient dessous de fenêtre ou allège.
L’appui peut être arasé (figure 3), saillant sans oreilles (figure 4), ou saillant avec oreille
(figure 5).
La partie sur laquelle repose la menuiserie s’appelle le rejingot.
Le dessus de l’appui légèrement en pente favorise l’écoulement des eaux pluviales vers
extérieur.
Le lamier ou goutte d’eau empêche le ruissellement de ces eaux le long du mur.




LES BAIES : REPRESENTATION – COTATION

1 – REPRESENTATION DES BAIES
Il est nécessaire d’exécuter trois vues.
• La partie de la façade comprenant la baie (limitée par un trait fin) ;
• La coupe verticale de la baie (vue de gauche ou de droite) ;
• La coupe horizontale de la baie (vue de dessus)
2 – COTATION DES BAIES

Les cotes nécessaires à l’implantation doivent être mises sur :
• La coupe verticale (hauteur nominale de baie – hauteur d’allège – épaisseur des
planchers – dimensions d’appui …)
• La coupe horizontale (largeur nominale – longueur d’appui – feuillures …)
Seules les cotes intéressant éventuellement le linteau ou des motifs de décoration peuvent
être portées sur la façade.

BAIE DE PORTE
30 x 25
30 x 25
Exercice
Dessiner : L’élévation (façade)
Les coupes A-A et B-B Echelle : 1/20 , sur format A 4 vertical.

BAIE DE FENETRE
30 x 25
VUE DE FACE
COUPE B-B
Exercice
DETAIL DE L’APPUI Dessiner aux instruments
- L’élévation (façade)
- La coupe horizontale A-A et la coupe verticale B-B
- Sur format A4 vertical
- La coupe verticale B-B

DIMENSIONS DES BAIES
PORTES EXTERIEURES
LNB 90-1.00-1.10……………..etc. (soit de 10cm en 10cm)
HNB 2.15-2.25-2.35……………………
PORTES INTERIEURES
75 85 95 1.05
LNB
(soit de 10cm en 10cm)
60 70 80 90
L’
2.10 2.20 LNB : Largeur Nominale de Baie
2.30
HNB HLB: Hauteur Nominale de Baie
……..etc.
L’ : Largeur de passage de la porte
2.025 2.125 2.225
H’ H’ : Hauteur de passage de la porte
FENETRES
LNB 40-50-…….…1.00……..etc. (soit de 10cm en 10cm)
HNB 45-55-…….…1.05……..etc. (soit de 10cm en 10cm)
NATURE DES PIECES HAUTEURS D’ALLEGE

PIECES HABITABLES 90cm, minimum
1.20, si le plan de travail est sous la
CUISINES
fenêtre, autrement 90cm
SALLE DE BAIN, W.C 1.30 à 1.50m


QUELQUES PRINCIPAUX TERMES UTILISES EN

BATIMENT
FONDATIONS : Elles servent à transmettre directement au sol les charges du bâtiment. Elles les
repartissent au sol au moyen des semelles.
LE SOUBASSEMENT : C’est la partie de maçonnerie des murs de façade entièrement ou

partiellement enterrée.
MUR DE SOUS-SOL : C’est un mur extérieur soit enterré dans le sol, soit mi-enterré pour
réaliser caves, garages, …
LE DALLAGE : C’est un béton par terre qui isole du sol humide. Il est réalisé sur un remblai
compacté. Il constitue une surface de circulation plane et résistante.
LE PLANCHER : Ouvrage horizontal porteur constituant les différents niveaux d’un bâtiment à
étages. Il constitue une aire de circulation plane et résistante.
VIDE SANITAIRE : Vide existant entre le plancher du rez-de-chaussée et le sol.
LE PERRON : C’est un escalier de quelques marches réalisé devant une porte d’entrée au rez-
de-chaussée.
L’ESCALIER : Ouvrage formé d’une suite de marches et qui permet d’accéder aux différents
niveaux d’un bâtiment à étage.
MUR DE FAÇADE : Mur extérieur prévu avec des baies pour fenêtres et portes.
MUR DE REFEND : Mur intérieur séparatif qui sert à supporter les planchers, la toiture, …
ACROTERE : C’est une murette en béton armé ou en maçonnerie d’agglomérés situé autour du
plancher constituant la toiture terrasse.
COUVERTURE : C’est l’ensemble des matériaux couvrant le bâtiment et assurant la protection

contre intempéries (pluie, vent, soleil).
LA CHARPENTE : C’est l’ossature généralement en bois, qui supporte la couverture.



LES DESSINS D’ARCHITECTURE

1 – LE PLAN DE SITUATION
Il indique la position géographique d’un terrain à bâtir, ou d’un terrain avec bâtiment existant,
dans la commune ou l’agglomération.
Echelles : 1/1000 ; 1/2000 ; 1/5000 ; 1/10000…
2 – LE PLAN DE MASSE
Il précise la position du ou des bâtiment(s) à bâtir sur le terrain, en les situant les uns par rapport
aux autres et par rapport aux limites du terrain. Il indique entre autres :
- Le lot (numéro du lot), le nom du propriétaire.
- La surface du terrain.
- Les voies d’accès, les viabilités (eau, électricité, égout…)
Echelles : 1/100 ; 1/200 ; 1/250 ; 1/500
3 – LES DESSIN D’ENSEMBLE

3 – 1 – Les plans des différents niveaux
Ce sont des coupes horizontales exécutées à au moins un mètre au dessus du sol fini, afin que
toutes les baies existant soient représentées.
Ce sont les :
- Plans de sous-sol.
- Plans de rez-de-chaussée.
- Plans d’étage
3 – 2 – Les coupes
Ce sont des coupes verticales exécutées de la base des fondations au sommet de la toiture.
Elles doivent toujours passer par les baies afin d’en permettre la cotation.
3 – 3 – Les façades
On appelle "façade" l’élévation extérieure du bâtiment ; c’est un dessin à caractère
essentiellement artistique, permettant de juger l’aspect définitif du bâtiment.
On distingue la :
- Façade principale
- Façade arrière
- Façade droite
- Façade gauche
Echelles : 1/50 parfois 1/100.

2 – PLAN DE MASSE
1 – PLAN DE SITUATION

3 – PLAN DU REZ-DE-CHAUSEE
4 – PLAN DE L’ETAGE

5 – COUPE SUR SEJOUR
6 – COUPE SUR CHAMBRE

10 – FACADE GAUCHE
9 – FACADE DROITE
8 – FACADE ARRIERE
7 – FACADE PRINCIPALE

LA COTATION DES PLANS

1 – LES PRINCIPES GENERAUX
- Les dimensions horizontales s’inscrivent sur les plans (coupes horizontales), les dimensions
verticales, sur les coupes verticales.
Ne pas inscrire de cotes horizontales sur les coupes verticales, sauf si la lecture du dessin s’en
trouve faciliter.
- Les chiffres sont placées au milieu environ de la ligne de cote et :
• Les cotes inférieures à 1.00m s’exprime en centimètres : 18 ; 90 ; 75…
• Les cotes supérieures ou égales à 1.00m s’exprime en mètres : 1.00 ; 2.50 ; 3.70…
2 – LES PRINCIPES DE COTATION D’UN PLAN

2 – 1 – Les principales lignes de cotes
2 - 1 – 1 – Les lignes de cotes extérieures
Première ligne : cotes des trumeaux et des baies.
Deuxième ligne : cotes d’axe en axe des baies.
Troisième ligne : cotes d’ensemble des parties principales.
Quatrième ligne : cotes générales.
N.B : Ces lignes de cotes sont parallèles et placées dans l’ordre indiqué.
2 - 1 – 2 – Les lignes de cotes intérieures

Ces cotes indiquent :
- Les dimensions de chaque pièce, des placards…
- Les épaisseurs totales des murs extérieurs, des murs de refend et des cloisons intérieures.
Remarque : Des variantes de cotation sont rencontrées sur des plans

Exemple : Première ligne avec indication des largeurs et des hauteurs des baies
Deuxième ligne non représentée
2 – 2 – L’indication des niveaux

2 - 2 – 1 – Le principe
Cotation cumulée des niveaux ou altitude à partir d’une origine.
L’origine des cotes de niveau est le niveau supérieur fini de la partie principale du rez-de-
chaussée.
2 - 2 – 2 – La convention
Dans un cercle en trait fin.
Les cotes sont en mètre, suivies du signe + ou – selon le cas.
Exemples : Etage +2.75 rez-de-chaussée ± 0.00 Sous-sol – 2.30
Remarque :
- Vérifier les totaux des lignes de cotes parallèles extérieures et intérieures, dans le sens de la
longueur et de la largeur du bâtiment.
- Choisir pour les lignes de cotes intérieures :
• L’emplacement le mieux indiqué en veillant à l’inscription des cotes.
• Le même alignement pour les pièces contigües.
N’inscrire chaque cote qu’une seule fois autant que possibles.


LA COTATION DES COUPES

1 – LE REPERAGE DES COUPES SUR LES PLANS
- Situer sur les plans la trace du plan de coupe vertical.
- Indiquer aux extrémités du trait de coupe, le sens d’observation par une flèche.
- Repérer chaque coupe par une même lettre majuscule à chaque extrémité du trait de coupe.
- Désigner la coupe par sa lettre : COUPE A-A
- Tracer le plan de coupe en passant par les baies
2 – LE PRINCIPE DE COTATION D’UNE COUPE

2 – 1 – L’indication des cotes
a) Ligne de cotes indiquant la hauteur et la position des baies.
Exemples : Hauteur de fenêtre, hauteur d’allège, distance de dessous de linteau au plafond.
b) Ligne de cotes de plancher fini à plafond indiquant :
- La hauteur sous plafond
- L’épaisseur nominale du plafond fini, du dallage fini
c) Ligne de cotes partielles indiquant les dimensions des petits éléments :
- Fondations dépassées
- Balcons
- Pente de toiture…
2 – 2 – L’indication des niveaux

2 - 2 – 1 – Le principe
Les dimensions horizontales s’inscrivent sur les plans (coupes horizontales), les dimensions
verticales, sur les coupes verticales.
Ne pas inscrire de cotes horizontales sur les coupes verticales, sauf si la lecture du dessin s’en
trouve faciliter.
- Les chiffres sont placées au milieu environ de la ligne de cote et :
• Les cotes inférieures à 1.00m s’exprime en centimètres : 18 ; 90 ; 75…
• Les cotes supérieures ou égales à 1.00m s’exprime en mètres : 1.00 ; 2.50 ; 3.70…
➢ Niveaux placés à l’intérieur du dessin.
Exemple : Niveaux de planchers finis.
- Rez-de-chaussée
- Sous-sol
- Etage
➢ Niveaux placés à l’extérieur du dessin.
Exemple : Niveaux des fondations
Niveaux du dallage extérieur
Niveaux du terrain naturel
2 - 2 – 2 – La convention
Le cotes sont en mètre suivies du signe + ou – selon le cas, et indiquées près d’une flèche
marquant le niveau considérés et noircie à droite.
Exemples :
+ 2.75 ±0.00 - 2.50
Etage Rez-de-chaussée Sous-sol

1 – REPERAGE DES COUPES
2 – COTATION DES COUPES

RENSEIGNEMENTS TECHNIQUES POUR L’ELABORATION D’UN

PROJET

N° DESIGNATION DIMENSIONS
1 Séjour 15 m2 mini ; Largeur mini = 3,50 m
2 Chambre 9 m2 mini ; Largeur mini = 3,00 m
3 Cuisine 6,25 m2 mini ; Largeur mini = 2,50 m
4 Douche (minimum) Longueur : 1,50 m mini ; Largeur : 1,20 m mini
*L = 1,25 m si porte ouvrant à l’extérieur
*L = 1,50 m si porte ouvrant à l’intérieur
5 W.C (minimum) Largeur mini = 90
*Le W.C est indépendant (séparé de la douche à partir de 3
pièces)
6 Cour 16 m2 mini (4,00 x 4,00)
7 Terrasse Largeur mini 1,50 m
8 Couloirs Largeur : 90 à 1,50 m
9 Placards Hauteur mini 2 m, profondeur : 55 - 60
10 Baies : surface = 1/8è à 1/6è de la surface à éclairer
*1 vantail : 95 (1,00) ; 1,05 (1,10)

Portes extérieures à
*2 vantaux 1,35 (1,40) ; 1,45 (1,50) ; 1,55 (1,60) ; 1,65 (1,70)
11 Hauteurs : 2,10 ; 2,20 ; 2,30 sous
*3 vantaux 1,85 (1,90) ; 2,15 (2,20) ; 2,45 (2,50)
linteau
12 Portes intérieures à 1 vantail 75 (80) ; 85 (90) ; 95 (1,00)

Largeurs :
Fenêtres : Hauteurs :
*1 vantail : 40 à 90
13 45 à 1,75 et 2,15 ; 2,25 ; 2,35
*2 vantaux : 1,00 à 1,50
pour les portes-fenêtres
*3 vantaux : 1,80 à 2,40
*2,50 m mini ancienne norme tolérée
14 Hauteur sous-plafond
*2,80 m mini nouvelle norme
15 Hauteur d’étage (sol à sol) 2,70 ; 2,80 ; 3,00 avec HSP mini = 2,50 m ou 2,80 m
- Pour villa *Fouilles : profondeur mini = 60 cm
Fondations : *Semelles filantes : 40 x 20 ou 40 x 15 mini
16 *Semelles isolées : 40 x 40 x 20 mini
- Pour étage *Fouilles : profondeur mini = 80 cm
R + 1 ou 2 *Semelles : 50 mini x 25 mini
Soubassement : Murs 11,5 m2 *Agglos pleins de 15 ou 20 x 20 x 40
17 mini *Chaînage bas : 15 x 15 ; 15 x 20
12 m2 ou 12,5 agglos / m2 20 x 15 ; 20 x 20
18 Dallage 10 cm ; 8 cm d’épaisseur
*Agglos creux de 20 ; 15 ou 12 x 20 x 40 (12/m2)
19 Murs porteurs *Géo béton d’épaisseur (40) x Ht (13) x L (29) (24/m2)
*Géo béton d’épaisseur (14) x Ht (9) x L (29) (33/m2)
* Agglos creux de 10 ou 7 x 20 x 40 (12/m2)
20 Cloisons
*Géo béton d’épaisseur (9) x Ht (14) x L (29) (23/m2)

N° DESIGNATION DIMENSIONS
Plancher en :
COURS DE*Epaisseur
- Béton armé
DESSIN10BATIMENT
cm mini (1/30è de la portée)
21
- Hourdis creux *16 + 4 ou 20 + 4
Décoffrage *Après 21 jours
*Ferme en planches de 4 x 15 cm mini assemblées
22 Charpente *Pannes de 6 x 6 ; 6 x 8 ; 8 x 8 ; 6 x 10 ; 6 x 12 ; 6 x 15 ;
6 x 18 ….
*Tôles ondulées 2,00 x 90 (1,85 x 90 utile)
*Bac alu : largeur utile 75 cm
23 Couverture *Bac alu zinc : largeur utile 80 cm
*Tuiles de 25 x 50 (20 x 40 utile) (12,5/m2)
*Shingle (vertuile)
*Ossature : chevrons 6 x 4
*Croisements courants 1,00 x 1,00 ; 50 x 50 ; 1,20 x 1,20 ; 61
24 Plafonnage
x 61
*Contre-plaqué de 5 mm : 1,00 x 2,00 ou 1,22 x 2,44
Avec forme de pente et étanchéité multicouches, avec relevé
25 Toiture terrasse
d’étanchéité sur acrotère (flinkote + paxalumin)
26 Garage Longueur mini = 5,00 Largeur mini = 2,80 m
27 Pourcentage d’occupation du sol P.O.S maxi = 60%
28 Parcelles 15 x 20 mini, 20 x 20 ; 20x 25 ; 20 x 30
29 Recul sur rue 3,00
*4,00 pour mur avec baies
30 Recul sur lot voisin
*Nul possible avec mur sans baies

LES COUPES
1- Définition
Dans le dessin de bâtiment, on appelle une coupe, une coupe verticale, droite ou brisée exécutée de
la base des fondations au sommet de la toiture.

2- Eléments représentés dans une coupe
Remarque :
❖ Ne pas dessiner les arêtes cachées que si elles sont indispensable à la compréhension
de l’ouvrage.
❖ Evite de couper les toitures parallèlement au faîtage.
❖ Ne pas dessiner les éléments compliquant le dessin et n’apportant rien à la

compréhension tel que les conduits, les poteaux, les escaliers tournant, les fermes de
charpente.
3- La cotation des coupes
A l’exception de certaines cotes horizontales partielles, seules des cotes de hauteurs et

d’épaisseur de planchers apparaissent sur les coupes verticales. On ne cotera pas par exemples
les largeurs de pièces ou de bâtiment. Voir l’exemple ci-dessous.

3-1- La cotation des niveaux
Il s’agit d’une cotation cumulée. Elle donne l’altitude de certains éléments de projet par rapport à
un niveau de référence ± 0,00.
Le niveau de plancher fini du rez- de chaussée (revêtement de sol compris) est souvent choisi
comme niveau de référence. Il devient alors l’origine pour le calcul des cotes de niveau.
Celle-ci sont positives si elles se situent au dessus de l’origine et négatives dans le cas contraire
3-2 : La cotation des nus
Il s’agit d’une cotation cumulée, comme pour les cotes de niveau, elle indique la valeur des
différents décrochements sur une façade par rapport à une origine commune 0.
Le plan vertical plus important de la façade est souvent choisi comme l’origine pour le calcul
des nus. Ceux-ci sont positifs s’ils se situent vers l’extérieur de la construction et négatif dans le
cas contraire.
Les unités utilisées sont le centimètre, le millimètre ou toute autre unité. Voir l’exemple ci-
dessous :


LES FACADES
1- Définition
On appelle une façade élévation extérieure (une vue extérieure) d’un bâtiment, d’une
construction. Voir l’exemple ci-dessous :
2- Eléments représentés
Les façades sont des dessins à caractères essentiellement artistiques, elles doivent
permettre de juger l’aspect définitif du bâtiment. Pour ces raisons il y a lieu de :
➢ Dessiner à l’échelle des personnages et de la végétation qui animeront la façade et

permettront d’apprécier son importance
➢ Ne pas inscrire de cote sur la façade
➢ Ne pas figurer d’arêtes cachées.
Voir l’exemple ci-dessous :

3- Désignation
Les façades se désignent d’après leur orientation géographique.

Tracé des ombres sur les façades

LA VUE EN PLAN D’UN BATIMENT
1°) Définition
On appelle plan une coupe horizontale exécutée 1,00 m au dessus du sol fini de l’étage considéré.
2°) Principe de représentation

Un plan étant une coupe, les conventions de représentation des coupes s’appliquent :
- Trait renforcé pour le contour des parties appartenant au plan de coupe (parties coupées)
- Trait fort pour les arêtes vues situées en arrière du plan de coupe (parties non coupées)
- Hachurage ou pochage des parties coupées.(voir convention de représentation)

Remarque :
a. Cas des allèges >1,00 m
Pour le cas où les allèges sont situées à plus de 1,00 m du sol fini, le plan de coupe
passe à 10 cm au-dessus du rejingot afin que toutes les ouvertures soient représentées.
b. Cas des étages sous comble
Pour le plan d’un étage sous combles, le plan de coupe est situé à 1,30 m au dessus du
sol fini.
Les contours cachés par la toiture se dessinent en trait interrompu.

3°) Exécution d’une vue en plan d’un bâtiment voir plan

PLAN DE FONDATIONS





CONVENTION DE REPRESENTATION
1) Représentation des mobiliers

2) Installation sanitaire et canalisation
1
.

3- Canalisation

4- Lecture de plan

LES ESCALIERS : Terminologie


CALCUL D’UN ESCALIER


2- METHODE DE CALCUL D’UN ESCALIER

Cette méthode sera définie à partir d’un exemple de calcul d’escalier : voir plan ci-dessous.

METHODE APPLICATION
- Identifier le type d’escalier et l’utilisation
- Définir l’encadrement de la hauteur de marche

‘’n’’, et calculer la hauteur moyenne
- Lire (ou calculer) la hauteur à monter ou hauteur à

franchir ‘’H’’ sur le plan
- Calculer le nombre ‘’N’’ de hauteur de marche=

nombre de marche
- Arrondir ‘’N’’ au nombre entier le plus proche

(nombre pair pour un escalier à deux volées égales)
- Calculer la hauteur de marche exacte d’une marche

‘’h’’ (hauteur réelle de marche)
- Calculer le giron ‘’g’’ en appliquant la règle de

BLONDEL : prendre g + 2.h = 64 cm
- Définir l’emmarchement ‘’ L’’
- Calculer la largeur ‘’P’’ du palier intermédiaire (s’il y

en a)
- Calculer la longueur d’une volée ‘’ Lv ‘’ (dans le cas

d’un escalier deux volées égales)
- Vérifier que (P + Lv) ≤ au reculement prévu dans la

cage d’escalier (plan)
Sinon , recalculer le giron ‘’g ‘’
CONCLUSION :
- Nombre de marche N= ……………………………………………
- Hauteur d’une marche h = ……………………….
- Emmarchement L= ………………………………….
- Largeur du palier intermédiaire P = ………………………….
- Giron g =………………………………………………………………………

PLAN EN BETON ARME

DESSINS DE COFFRAGE




PLANS D’ARMATURES

2.1 – CONVENTIONS DE REPRESENTATION

3. LA COTATION
3.1- Sur la coupe longitudinale

3.2
.
NUMERO DANS UN CERCLE EN TRAIT FIN
3.2.










APPLICATION :
Observer ci-dessous les armatures d’une poutre. La nomenclature précise les caractéristiques
de chaque barre.


PLANS DE POSE
2. Eléments représentés



TP : redessiner sur les formats demandés du plan de coffrage et du plan de

ferraillage de différents éléments de béton armé.








RELEVES
1. Généralités.
Dans le cas d’aménagement de transformation de distribution intérieur, d’agrandissement ou

d’expertise, il faut établir un <<état de lieux >> .cela oblige à effectuer le << relevé >> de
l’appartement ou de l’immeuble.
Nous n’avons pas la prétention de faire un cours complet car les cas particuliers, très nombreux
sont parfois imprévisible, appartient à l’opérateur de faire preuve de logique et quelquefois
d’ingéniosité .Ce chapitre un peu spécial, a pour but d’initier aussi simplement que possible en
traitant seulement les cas les plus fréquents.
L’équipe ou brigade chargée d’effectuer les relevés est généralement composée d’un opérateur
et de deux aides, la plupart du temps on se contente d’un opérateur et d’un aide.
2. Matériel
Le matériel est assez réduit, il comporte au minimum :

➢ Un décamètre ou un double décamètre.
➢ Un double mètre pliant assez rigide.
➢ Un double mètre à ruban.
➢ Un fil à plomb.
➢ Une planchette sur laquelle est fixé le papier à dessin.
3. Ordre des opérations

➢ Reconnaître les lieux.
➢ Etablir le croquis en respectant les proportions ce croquis doit être suffisamment grand
afin que les cotes ne le rendent pas confus.
➢ Effectuer le relevé des dimensions.

4. Plans
La méthode par <<triangulation >> est utilisée, elle consiste à mesurer les côtés d’une pièce et
une diagonale afin d’obtenir, avec le plus de précision possible, la direction des murs lors du
report à l’échelle .exemple : soit à effectuer le relevé de la pièce représentée sur le croquis.
(fig.1).
On mesure dans l’ordre : l’épaisseur du mur 0,18 , la largeur de la porte 0,80 - les cotes 3,50 –
1,40 – 1,20 – 0,30 – 1,80 ( 4,28 cote totale ) –1,85 – 0,25 – 0,40 – 1,90 (4,15) – 4,80 – 0,15 –
6,45 .
Les cotes totales peuvent être mises entre deux tirets, afin d’éviter toute ambiguïté.
La représentation des croquis respecte le plus possible les normes
<<Dessin >> .si le croquis le permet on peut utiliser les lignes de cote.
La hauteur sous plafond est indiquée dans un cercle. (Fig. 1 et 2).
Le procédé par cotes cumulées (fig.3) peut être employé, il permet un relevé plus rapide et plus
précis, mais il oblige le dessinateur à calculer les cotes partielles lors du report. il peut être plus
intéressant d’utiliser le procédé par cotes cumulées pour mesurer à l’extérieur les trumeaux ,
les baies et avoir ainsi la longueur de la façade d’une façon plus précise .
FIG.1

FIG.2
FIG 3


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NOTIONS DE BASE SUR LE DESSIN

CONCEPTEUR : TIEHI JEAN FERDINAND

Le dessin technique ……………………………………………………………………………………………………………………… 2

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2 – 3 – Le dessinateur dans l’organigramme d’un marché

Bureau d’étude Béton Armé Cabinet d’architecte

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2 – 3 – 1 – Le dessinateur dans l’organigramme

Document conçu et réalisé par : TIEHI Jean Ferdinand: 55 55 25 90 / 42 00 76 65 / O8 57 89 754

Le dessin technique est le langage du technicien.

2 – LE MATERIEL DU DESSINATEUR EN BATIMENT

▪ Le papier 2 variété - Le papier à dessin

➢ Les mines moyennes pour le travail sur papier à dessin

➢ Les mines dures pour le travail sur papier calque.

Dures Moyennes Tendres

▪ Les plumes tubulaires pour le travail à l’encre.

▪ Le compas il doit permettre le tracé des cercles à l’encre et au crayon.

▪ Les équerres - L’équerre à 45°

▪ La règle plate graduée transparente de 30 à 60 cm

▪ La règle à l’échelle 1/20, 1/25, 1/50, 1/100

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2 – CARACTERISTIQUES DE L’ECRITURE BÂTON

HAUTEURS NORMALES h (mm)

Hauteurs des lettres et chiffres 2,5 3,5 5 7 10 14 20

h Hauteurs majuscules et chiffres = h 2,5 3,5 5 7 10 14 20

Hauteurs minuscules sans jambage

3 – TRACE DES LETTRES

➢ Les caractères minuscules prennent des accents

HAUTEUR DES CHIFFRES

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TRAITS DESIGNATION UTILISATIONS

TRAIT CONTINU Contour des coupes et des sections

TRAIT INTERROMPU Canalisations

TRAIT INTERROMPU Arêtes cachées

TRAIT INTERROMPU Parties cachées (à petite échelle)

TRAIT MIXTE FORT Canalisations

TRAIT MIXTE MOYEN Axes de mitoyenneté

TRAIT MIXTE AVEC

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• Un trait mixte se commence et se termine par un élément long

• Dans un trait interrompu, l’intervalle est environ la moitié du trait

• Les traits interrompus doivent toujours se toucher dans les angles

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Inscrivez au bas de votre feuille

1 – Trait continu fin

PRESENTATION DE LA FEUILLE SUR FORMAT A4 V

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Le format de base est le format A0

3 – ROLE DES FORMATS

Les formats facilitent :

Exemple : LE FORMAT A4 VERTICAL

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