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MONDE ET AU SÉNÉGAL
Aujourd’hui, tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement, dans les
milieux aisés ou défavorisés, en situation de paix et de sécurité ou en situation de trouble et
d’urgence, des enfants sont victimes de discrimination, de maltraitance et d’exploitation.
C’est en cela que sur la scène mondiale les 196 États parties à l’organisation des Nations
Unies dont le Sénégal ont ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de
l’enfant (CDE) qui est actuellement l’instrument juridique international relatif aux droits de
l’Homme le plus ratifié (Tobin, 2019 ; UNICEF, s.d.). Celle-ci comporte 54 articles,
énonçant que chaque enfant a :
Elle s’inspire de la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant et sur la
Déclaration sur les droits et le bien-être de l'enfant africain, adopté par l’OUA en juillet 1979,
ainsi que de la Déclaration universelle des droits de l'homme, de la Charte africaine des droits
de l'homme et des peuples et de la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine.
Dans le même cadre d’autre Etats, tel que le Gabon dans le souci d’harmoniser ses textes de
lois aux conventions internationales et de créer au plan interne un cadre légale de protection de
l’enfance va adopter en date du 08/02/2019 la loi organique N° 003/2018 portant Code de
l’Enfant en République Gabonaise, celui-ci comporte 298 articles. Ce Code énonce les
droits, devoirs et libertés de l’enfant notamment :
- le droit à la vie ;
-le droit au nom ;
-le droit à une nationalité ;
-le droit à l'émancipation.
Celui-ci à pour but de lutter plus efficacement contre les abus de tout genre dont son
victime les enfants et garantir un plein épanouissement pour ces derniers.
Au Sénégal, les enfants représentent près de 48,25% de la population et constituent l’un des
groupes les plus vulnérables. Beaucoup d’entre eux sont victimes de formes diverses de
violences et du non-respect de leurs droits. Bien que le pays est ratifié au plan international la
Convention Internationale des Droits de l’Enfant, la Charte Africaine des Droits et du Bien-
être de l’enfant, les conventions N° 138, N° 182 de l’OIT sur les pires formes de travail des
enfants etc.
Au plan national, force est de constater avec le plus grand regret que dans plusieurs textes
législatifs et réglementaires des incohérences quant à la pluralité des définitions de l’enfant et
des limites dans leur application : Code de la Famille, Code du travail, Code du travail,
Code Pénal, Code pénal et code de procédure pénal, etc.
Suite à ces incohérence et difficulté l’ONG SAVE CHILDREN a mené une enquête afin
d’avoir un aperçu de la protection de l’enfance au Sénégal. Cette dernière à laisser
transparaitre quelque chiffre qui sont :
En somme, il est plus qu’urgent pour le Sénégal de créer au plan interne un cadre légal de
protection de l’enfance. Cela aura pour impact de réduire considérablement le nombre de
violence et d’abus dont sont victimes les enfants. Cela favorisera ainsi le bien-être de ces
derniers et leur épanouissement. Car il est plus que nécessaire d’accorder à l’enfant sénégalais
un nouveau statut.