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Bienvenue à vous sur les ondes de LégiRadio, aujourd'hui, durant l’instant droit, nous plongeons au cœur d'un débat

complexe et controversé : la Gestation Pour Autrui, plus communément connue sous le nom de GPA. Entre questions
éthiques, juridiques et sociales, notre émission explorera les diverses perspectives entourant ce sujet controversé.
Afin de mener un débat éclairé, nous aurons l’honneur de recevoir Louise Dumont, avocate en droit de la GPA et
Angelina Timpani, Ministre de la Justice.

Avant de céder la parole a nos invités, je vais tout d’abord vous présenter le concept de GPA et les différentes lois
relatives à cette dernière.

Tout d’abord, la PMA, ou Procréation Médicalement Assistée, est une technique médicale utilisée pour aider les
couples ayant des difficultés à concevoir un enfant de manière naturelle. La PMA regroupe un ensemble de
méthodes et de technologies visant à faciliter la conception, la grossesse et la naissance. Les principales techniques
de PMA incluent l'insémination artificielle et la fécondation in vitro (FIV).

La Gestation Pour Autrui (GPA) est une des méthodes de PMA, dans laquelle une femme, appelée la mère porteuse,
porte et donne naissance à un enfant pour le compte d'une autre personne ou d'un couple. Les gamètes peuvent
appartenir aux parents biologiques ou être fournis par des donneurs. La GPA soulève des questions complexes liées à
la bioéthique, aux droits de l'homme et aux considérations éthiques, faisant d'elle un sujet de débat important.

A noter que la GPA est interdite sur le territoire français et réprimée par des dispositions du code civil. En
l’occurrence par l’article 16 alinéa 7 qui stipule que « toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour
le compte d'autrui est nulle ». Cet article fait suite aux principes fondamentaux que l’on retrouve dans la loi
bioéthique de 1994. En effet, cette loi a intégré des principes éthiques, tels que le consentement éclairé des
personnes concernées, le respect de la dignité humaine, et l'interdiction de la commercialisation du corps humain.

Je vais donc à présent laisser la parole a nos 2 invités, Mme Dumont je vous prie donc de bien commencer.

Après 1ère argument de Angelina :

A noter, qu’il ne faut pas confondre la GPA commerciale et éthique :

GPA Commerciale  C’est lorsque la mère porteuse est rémunérée, on retrouve cette forme de GPA en Inde
GPA éthique  Dans le cas ou la mère porteuse n’est pas rémunéré, cependant les frais de grossesse sont pris en
charge par la famille a l’origine de la GPA

CONCLUSION :

Mesdames et Messieurs, chers auditeurs, nous voilà à la fin de cet instant droit sur la GPA. Pour conclure, la question
de la GPA suscite des débats passionnés, mettant en balance des valeurs fondamentales telles que la dignité
humaine, les droits de l'enfant, et la liberté individuelle. Nous avons entendu des arguments variés, certains plaidant
pour une adaptation de la législation pour répondre aux évolutions sociétales, tandis que d'autres insistent sur le
maintien de l'interdiction actuelle pour préserver des principes éthiques forts. Je souhaite donc remercier nos 2
invités pour avoir prit part a ce débat. Bonne journée
Par ailleurs, un autre principe fondamental renvoie à l’interdiction de la GPA, c’est le principe d'indisponibilité de
l'état des personnes qui est un concept juridique fondamental qui stipule que certains éléments essentiels de la vie
individuelle ne peuvent pas être librement modifiés, cédés ou marchandises. Ces éléments incluent des aspects tels
que la filiation, l'identité, le nom et l'état civil d'une personne. En France, ce principe est consacré dans le Code civil,
notamment dans ses dispositions relatives à l'état civil (livre I, titre II).

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