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INSTITUT DE FORMATION SUPERIEUR DES

PARAMEDICAUX ATSINANANA

FORMATION INFIRMIER/SAGE ‒FEMME

MEFIANCE DU CONTRACEPTIF ORAL AU


CENTRE DE SANTE DE BASE NIVEAU II à
D EPOT ANALAKININA EN 2020

TRAVAIL DE FIN D’ETUDES

Présenté par : RAZAIARISOA JULIETTE


Promotion : FAMELONA
INSTITUT DE FORMATION SUPERIEUR DES
PARAMEDICAUX ATSINANANA

FORMATION INFIRMIER/SAGE ‒FEMME

MEFIANCE DU CONTRACEPTIF ORAL AU


CENTRE DE SANTE DE BASE NIVEAU II à
D EPOT ANALAKININA EN 2020

Date de présentation : 26 novembre 2021

Président de jury : Docteur RAZAFIMANDIMBY

Bodosoanirina

Membres de jury : NIRINA Smonette

Encadreur : Madame RAMIATRIKA Landy


LISTE DES MONITEURS ET MONITRICES PERMANENTS
Lieu de U.E à Niveau d’étude à
N° Nom et Prénoms Spécialité
travail enseigner enseigner
 Monsieur
01 ANDRIAMIHANTA Nursing Hopital-kely Nursing L3
Harison Gérard Olivier
Technicien Retraite
 Monsieur RASOLOFO Nursing
02 de CHUA L1 ;L2 ;L3
Germain Noel Labo
laboratoire Toamasina I
 Monsieur
03 RAVELONARIVOJA Nursing IFSPA NURSING L1 ;L2 ;L3
ONA Elysé

04  Madame Noeline Nursing IFSPA Nursing L1 ;L2 ;L3

Retraité
 Madame NIRINA Sage-femme L1 ;L2 ;L3
05 CHD II Nursing
Simonette d’État
Vatomandry
 Madame Marie Sage-femme Retraite
06 Nursing L1 ;L2 ;L3
Euphrasie d’État Hopita-kely
 Monsieur
L1
07 RATEFIARISON Infirmier IFSPA Nursing
Joseph CopartinoAdize
LISTE DES ENSEIGNANTS MÉDECINS ET CHIRURGIENS

Niveau
Lieu de U.E à
N° Nom et Prénoms Spécialité d’étude à
travail enseigner
enseigner
 Professeur Chirurgie CHUAT Chirurgie –
01 RAKOTOARIJAONA L1 ;L2 ;L3
Viscérale Toamasina I Obstétrique
Armand Heriniaina
Retraité
 Docteur Médecine
02 MADARAI Médecine L1 ;L2 ;L3
RATIARISON Nestor Générale
L
 Docteur Retraité
03 RATIANARISON Statistique CHUAT Sante publique L1 ;L2 ;L3
Hermenegilde Toamasina I
 Docteur
CHUA
04 RAKOTOARISOA Pédiatrie Pédiatrie L1
Toamasina I
Heriniaina
 Docteur
RATAHINARISOA CHUA
05 Pédiatrie Pédiatrie L2 ;L3
NirinaOnjasoaSahondr Toamasina I
a
 Docteur Hopital –
Sante Sante Publique L1 ;L2 ;L3
06 MOUHARTHEM Kely
Sylvain Publique Neuropsychiatrie
Toamasina I
 Docteur
RATOVONIAINA CHUA
07 Pharmacienne Pharmacologie L1
ChylieOnylieJeyma. Toamasina I
Jeyma
 RATIARISON Médecine
08 Hermenegilde Retraité Sante Publique L1
Générale
 Docteur
Chirurgie –
RALAIMANJAKARI Chirurgie Retraité L1 ;L2 ;L3
Obstétrique
SON Maurice
LISTE DES ENSEIGNANTSMÉDECINS ET CHIRURGIENS

Lieu de U.E à Niveau d’étude


N° Nom et Prénoms Spécialité
travail enseigner à enseigner
 RAKOTOARISOA Médecine Hopital
09 Anatomie L1
Jean Yves Générale Kely
 RAZAFINDRAKOTO Médecine
10 Lucien CHUAT Médecine L1 ;L2
Générale
Médecine Clinique
11  BELALAHY Gastella Médecine L1
Générale Privee
SDSP
Médecine Santé
12  BEVAHINY Njara Hopital L2
Générale Publique
Kely
Pharmacolo
13  Docteur JAONIA Pharmacien Retraite L2 ;L3
gie
 Monsieur Science Science
14 RAKOTOARISON Privée L2 ;L3
Raymond Humaines Humaines
 Docteur Médecine
15 RAKOTOMANGA Privée Vaccinations L2 ;L3
Maruis Générale
HOPIT
Médecine Sante
16  SYLVAIN Noel AL L1 ;L2 ;L3
Générale Publique
KELY
Médecine Gyneco-
17  PAMAKA Camille Retraite L2 ;L3
Générale Obstetrique
LISTE DES MONITEURS et MONITRICES VACATAIRES

Lieu de U.E à Niveau d’étude


N° Nom et Prénoms Spécialité
travail enseigner à enseigner
 Madame BAOZAFY Infirmière Nursing
08 Marthe IFIRP L1 ; L2
d’Etat M.S.P
 Monsieur MAKA Infirmière Nursing
09 IFIRP L1,L2 ;L3
Prime Rêne d’Etat M.S.P
Méthodolog
 Madame DOVO Infirmière ie de travail
10 IFIRP L1 ;L2 ;L3
Brigitte Maxime d’Etat Déontologie
Infirmier
 Madame Sagefemme Déontologie
Retraité
11 RALALAHARIMA d’Etat Sage-femme L1 ;L2 ;L3
NANA Léontine IFIRP
Nursing
Sagefemme
12  Madame FREZINA d’Etat IFIRP Nursing L1 ;L2 ;L3

 Madame LANDRY Infirmière


13 Eliza IFIRP Nursing L3
d’Etat
 Madame GRIMO Infirmière Déontologie
14 Ellinah IFIRP L1 ;L2 ;L3
de l’Etat Infirmier
 Monsieur Infirmière HopitalKel
15 TOJONIRINA Nursing L1
d’Etat y
Infirmière HopitalKel
16  Madame STENIA Hygiene L1 ; L2 ; L3
d’Etat y
Infirmier
17  Monsieur BERTHO CHUAT Nursing L1 ;L2
d’Etat

LISTE DES MONITEURS ET MONITRICES VACATAIRES

Lieu de U.E à Niveau d’étude


N° Nom et Prénoms Spécialité
travail enseigner à enseigner
Infirmier d’Etat Clinique Vaccin L1 ;L2
 Monsieur Estellin Privée

Infirmier d’Etat Retraité Déontologie L1 ;L2 ;L3


 Madame Emma
Célestine Infirmier

Sage-femme Retraité Science L1 ;L2 ;L3


 Madame
RABERSON d’Etat Humaines
PROGRAMME DE LA FORMATION : Unités d’Enseignements

UE1 : Sciences humaines

UE2 : Santé Publique

UE3 : Médecine

UE4 : Chirurgie

UE5 : Gynéco-Obstétrique/SONU

UE6 : Puériculture Santé Infantile/Pédiatrie

UE7 : Pharmacologies et Laboratoires

UE8 : Hygiène

UE9 : Moral Professionnel Déontologie Législation

UE10 : Développement Personnel

UE11 : Nursing et Soins infirmier

UE12 : Protocole et Bonne Manière

UE13 : Sciences humaines et Sociologie

UE14 : Neuropsychiatrie

UE15 : Français
LISTE DES ABREVIATIONS ET SINGLES

PF: Planning Familial


CO: Contraception Oral
DIU: Dispositif Intra –Utérin
VIH: Virus Immune Humaine
HTA : Hypertension Artérielle
FSH :FolliculeStimulating Hormone
LH : Lutéinique Hormone
MICI : Maladie Inflammatoires Chroniques Intestinales
COC : Contraception Oraux Combinés
CPN : Consultation Prénatale
UR : Utilisatrice Régulière
IST : Infection Sexuelle Transmissible
SIDA : Syndrome Immune Déficience Acquise
EDS Enquête Démographique et Santé
LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Répartition des femmes Utilisatrices en Contraception Orale selon la tranche d’âge
Tableau II : Répartition des cas selon les sources d’information
Tableau III : Répartition de cas selon la parité
Tableau IV : Répartition des cas selon les raisons de la méfiance

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique1 : Répartition des femmes Utilisatrices régulières en Contraceptif Oraux selon le


niveau d’instruction.

Graphique 2 : Répartition des femmes Utilisatrices régulières en C .O selon le motif du choix.


Graphique3 : Représentation des cas selon la situation matrimoniale.
Encadré I : Prévalence brute
DEDICACE

Je dédie ce devoir de fin d’étude :


A Dieu tout puissant compagnon, renfort et lumière de ma vie !!Et qui m’a toujours
soutenue le long de ma vie et durant mes études,

Sans lui, il aurait été impossible de réaliser ce travail « Les gloires sont à toi Seigneur ».
A mes parents ; Ce travail est un Modeste témoignage de tous les sacrifices que vous
avez consenti. Puisse ce travail m’offrir l’occasion de me rendre digne de votre conseil,
de votre estime, et de votre confiance ; puisse Dieu vous garder longtemps encore parmi
nous.

A ma famille : pour leurs soutiens moraux

A tout qui m’ont soutenu à la réalisation de ce travail, toute ma reconnaissance

A mes amis pour les bons moments passés ensemble et leurs collaborations.
REMERCIEMENTS

Tout d’abord, nous remercions le bon dieu de nous avoir permis de terminer ce travail
A tous les responsables, directeurs techniques, directeur pédagogique, directeurs
financières, conseillères pédagogique, tous les moniteurs (trice), et tous les enseignants
de l’IFSPA (L’institut de Formation Supérieure de Paramédicaux Atsinanana), grâce
lesquels notre formation a pu aboutir.

Au Président du jury et ses membres : » c’est un grand l’honneur que vous accepté de
présider et d’évaluer ce travail de fin d’étude, accepter notre sincère et nos plus
profonds respects.

A mon encadreur, Madame RAMIATRIKA Landy, pour votre aide précieux et votre
soutient d’avoir fournir des informations nécessaires pour la réalisation de notre travail
surtout pour votre gentillesse, Mes sincères remerciement »

A tous les personnels de santé dans les hôpitaux publics, privé à Toamasina « qui nous
ont accueillis avec honneur et sympathie durant les périodes de stage »

Sans oublier les aimables parents, frère, sœur, famille, qui m’ont contribué à la
réalisation de cet ouvrage.
SOMMAIRE

INTRODUCTION......................................................................................................................1
PREMIERE CHAPITRE : REVUE DE LA...............................................................................4
LITTERATURE.........................................................................................................................4
1. REVUE DE LA LITTERATURE......................................................................................5

I.1. QUELQUES DEFINITIONS ..........................................................................................5

1. Planification Familiale........................................................................................................5

2. Contraceptif.....................................................................................................................5

3. Contraceptif Oral................................................................................................................5

4. Santé................................................................................................................................5

5. Santé de la reproduction..................................................................................................5

I.2. HISTORIQUES................................................................................................................5

1.3. PRINCIPAUX FAITS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE...................................6

I.4. METHODE D'EMPLOI...................................................................................................6

I.5. EFFETS BENEFIQUES DES CONTRACEPTIFS ORAUX COMBINES....................7

1.6. L'EFFET BENEFIQUE POUR LES PILULES PROGESTATIVES..........................7

1.7. LES EFFETS INDESIRABLES..................................................................................7

I.8. INDICATION SPECIFIQUES DES CONTRACEPTIFS...............................................8

I.9. CONTRE –INDICATIONS AUX CONTRACEPTIFS ORAUX...................................8

I.10. PRISE EN CHARGE DES CONTRACEPTIFS ORAUX.............................................9

I.11. COUNSELING.............................................................................................................11

DEUXIEME CHAPITRE :.......................................................................................................12


METHODOLOGIE ET RESULTATS.....................................................................................12
II. METHODOLOGIE ET RESULTATS DE RECHERCHE.............................................13

1. NŒTHODOLOGIE DE RECHERCHE........................................................................13

1.1. Cadre d'étude..............................................................................................................13

1.2. Type de l'étude...........................................................................................................13

1.3. Période d'étude........................................................................................................13


1.4. Durée de l'étude......................................................................................................13

1.5. Population étudiée..................................................................................................14

II. RESULTATS...................................................................................................................15

TROISIEME CHAPITRE :.......................................................................................................22


COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS..................................................................................22
SUIVI DESSUGGESTIONS....................................................................................................22
3. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS..........................................................................23

4. SUGGESTIONS............................................................................................................25

a. Concernant la population..............................................................................................25

CONCLUSION.........................................................................................................................27
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
INTRODUCTION

1
La surpopulation est vraiment un problème d'actualité. Il est vrai que dans les pays les plus
développés, la baisse de la natalité provoque des sérieuses difficultés et qu'un indice de
natalité trop bas peut causer tout autant de problèmes qu'un indice trop élevé. Quel que soient
les causes et les effets du contrôle de la natalité, aujourd'hui la pratique sexuelle n'est plus
considérée comme un acte purement reproducteur. L'accent mis sur la satisfaction mutuelle a
fait que le Planning Familial est devenu une nécessité primordiale du couple [1].
L'offre des différentes méthodes de contraception est une approche pour la famille des
moyens contraceptifs en tenant compte des besoins des clientes en matière de soins de santé
sexuelle et génésique et suivant un ensemble de critères leur permettent de choisir et d'utiliser
une méthode de Planification Familiale [2].
L'utilisation des contraceptifs a augmenté dans de nombreuses régions du monde, en
particulier en Asie et en Amérique Latine, mais reste faible en Afrique Subsaharienne. Au
niveau mondiale, l'utilisation des contraceptifs a augmenté en passant de 54 % en 1990 ; 57, 4%
en 2014. [3]
Au niveau régional, la proportion des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans qui utilisent une
méthode contraceptive moderne a très faiblement augmenté entre 2008 et 2014. En Afrique,
elle est passée de 23,6% à 27,6%. En Asie, elle a légèrement progressé passant de 60,9% à 61 %,
de même qu'en Amérique Latine et dans les Caraïbes, passant de 66,7%à 67% [4].
A Madagascar, les spécialistes du secteur et les partenaires du pays se sont réunis pour
réfléchir à l'amélioration de la couverture contraceptive de la Grande Ile. Seulement 33 0/0 des
femmes en âges de procréer utilisent des méthodes contraceptives, donc il reste de nombreux
défis et des disparités géographiques à relever
C'est pourquoi nous avons choisi ce thème : « MEFIANCE DU CONTRACEPTIF ORAL AU
CENTRE DE SANTE DE BASE
NIVEAU II à Dépôt Analakininina en 2020.

Face à cette situation, une question se pose : « Pour quelle raison l'utilisation de la méthode
contraceptive orale reste très faible au Centre de Santé de Base Niveau II
Dépôt Analakininina ? »
L'hypothèse se repose donc sur :
- Le manque d'information des femmes sur cette méthode contraceptive
- Le bas niveau organisationnel des services de PF

2
- Les effets des croyances culturelles et religieuses des femmes sur les méthodes
contraceptives.
Dans ce cas on propose comme objectifs :
- Déterminer la prévalence et le profil des femmes qui en utilisent Identifier les raisons
du méfiance ou doutes.
- Sensibiliser la communauté sur l'importance et les avantages du PF
Evaluer le niveau de connaissance des femmes sur cette méthode contraceptive. Hormis
l'introduction et la conclusion, la structure de notre travail se présente comme suit :
- Dans le premier chapitre on parle de la revue de la littérature.
- Le deuxième chapitre est consacré à la méthodologie et présentation des résultats.
- Le troisième chapitre, elle est réservée aux analyses, aux discussions et aux
suggestions.

3
PREMIERE CHAPITRE : REVUE DE LA
LITTERATURE

4
1. REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. QUELQUES DEFINITIONS
1. Planification Familiale
Selon C'est l'ensemble des moyens et méthode qui permettent de confier à la volonté des
parents le nombre et l'espacement des naissances dans une famille. [6]
2. Contraceptif

Moyen ou produit utilisé afin d'empêcher la conception. [7]


3. Contraceptif Oral
Ce sont des pilules contenant des hormones en proportion variable qui empêchent la survenue
d'une grossesse
4. Santé

Un état de complet bien-être physique mental et social, et qui ne consiste pas seulement en
une absence de maladie ou d'infirmité. [09]
5. Santé de la reproduction

C'est un fonctionnement normal des appareilles reproducteurs mâle ou femelle notamment


chez l'homme.
I.2. HISTORIQUES
Dans les temps anciens, les premiers DIU furent des petits cailloux ronds que les Nomades
avaient injectes à l'aide des roseaux dans l'utérus des chamelles afin de leur éviter une
grossesse au cours des longs et pénibles déplacements en caravane lors des traverses du
désert. [10]
- Le terme contraception à son origine du mot CONTRA et CONCIPERE.
Concevoir, formation d’une nouvelle personne, donner naissance. Ainsi le mot Contraception
indique les systèmes adoptés pour prévenir ou éviter la Contraception. C’est-à-dire :
Eviter la naissance
La Contraception consiste à l’utilisation de divers procédés pour empêcher la Conception de
façon temporaire ou réversible. [19]

5
- Certaines méthodes PF existaient déjà vers 1500.avans Jésus Christ Le Roi de crête
Minos aurait Utilisé un sachet de vessie de chèvre vers 1350 et 1220 avant, il avait
Utilisé » le préservatif » en lin. Etait destiné à se protéger des maladies. [20]
- Autrefois, On utilisait des éponges et des tampons en gaze, qui s’introduisaient dans le
vagin, imprégnés d’huile de santal et d’olive ou de sel, de vinaigre ou citron.
L’éponge ou le tampon avait la propriété imbibant d’augmenter de volume afin qu’ils
occupent toute la cavité vaginale ; en plus d’agir comme spermicides. [21]
- La pilule contraceptive étant un résultat de recherche menée à bien par Pincus et
Chueng-Chang en 1956. Des substances d’une grande utilité dans divers processus fé-
minins sont à la disposition de la femme depuis 1960. De plus, elles ont la propriété
bloquer ou d’inhiber l’ovulation provoquant une stérilité temporaire. Leur emploi s’est
répandu dans le monde entier à cause de leur effet Contraceptif qui offre une sécurité
de 98 à 100% dont 98,8 en moyenne. [22]

1.3. PRINCIPAUX FAITS DE LA PLANIFICATION FAMILIALE


La planification familiale permet aux populations d'atteindre le nombre souhaité d'enfants et
de déterminer quel sera l'espacement des naissances. Elle consiste à utiliser des méthodes
contraceptives et à traiter l'infécondité
 On estime à 214 millions le nombre de femmes dans les pays en développement qui
souhaiteraient retarder le moment d'avoir un enfant ou ne plus avoir d'enfants mais qui
n'utilisent aucun moyen de contraception.
 Certaines méthodes de planification familiale, comme les préservatifs, permettent
d'éviter la transmission du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles.
 La planification familiale et la contraception réduisent le besoin de recourir à
l'avortement pratiqué dans de mauvaises conditions de sécurité.
 La planification familiale renforce les droits des populations à choisir le nombre
d'enfants qu'elles souhaitent avoir et à déterminer l'espacement des naissances.
En évitant les grossesses non désirées, la planification familiale et la contraception
préviennent les décès de mères et d'enfants

I.4. METHODE D'EMPLOI


L'offre de service planification familiale en matière de contraceptifs oraux. Avant de
commencer la prise de pilule chaque femme devrait recevoir d'instruction sur l'emploi de
contraceptif oral : il faut lui expliquer les rumeurs qui pourraient être a l’origine des doutes
6
sur l’utilisation des contraceptifs oraux. Il existe deux types de pilules contraceptives, la pilule
combinée qui contient deux dérivées de l'œstrogène et progestérone, et la pilule progestative
qui contient que les progestatif. [11]

I.5. EFFETS BENEFIQUES DES CONTRACEPTIFS ORAUX COMBINES

• Des règles moins abondantes et qui durent moins long temps dans la plupart
des cas peut déterminer les douleurs menstruelles,
• Régularise les saignements menstruels
• N'entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
• Diminuer les symptômes durant les rapports sexuels
• L'utilisation peut être arrêtée en tout temps sans consultation médicale
• Retour rapide de la fertile variant de deux semaines à trois semaines en
moyenne n'exige pas l'examen pelviens. [12]
1.6. L'EFFET BENEFIQUE POUR LES PILULES PROGESTATIVES
Efficacité à 99 si utilise correctement.
Diminution de l’abondance des saignements.
Absence d’effet d’anémie
Protection relative contre les inflammations pelviennes
Atténuation des douleurs menstruelles
1.7. LES EFFETS INDESIRABLES

A. Pour lemicrogynon
• Mineur : céphalée, prise pondérale, malaise, nausées, vertiges, HTA,
douleurs à la poitrine ou dans les membres inférieurs, de l’acné et de
chloasma,
• Majeur : accident thromboemboliques,
Des femmes peuvent constater dans ces premiers mois de leur prise Saignement tracé ou
spottings. Qui interviennent en dehors de la période d'arrêt. Absence totale de règles dans de
conditions parfaites d'utilisation
(Sans oublie) peut avoir lieu. [14]

7
B. Pour l’ovrette

Aménorrhée

Métrorragies

Douleurs pelviennes importantes

Spottings

Vertiges,

Dermatoses,

Acnés,
I.8. INDICATION SPECIFIQUES DES CONTRACEPTIFS
ORAUX
A. Pour le microgynon
 Adolescente et jeune <18 ans ayant de règle abondantes, et irrégulier.
 Epaississent la glaire cervicale en rendant impossible le passage de
spermatozoïdes
 Empêchent la nidation de l’œuf.
 Inhibent l’ovulation en supprimant la sécrétion de FSH et LH.
 Modifient la mobilité et la sécrétion des trompes de Fallope et de
l’utérus.
 Epaississent l’endomètre, diminuent les saignements et font repousser
la muqueuse.
 Effet anti-nidatoire sure l’endomètre : la fonction ovarienne est parfois
conservée.
I.9. CONTRE –INDICATIONS AUX CONTRACEPTIFS ORAUX
A. ABSOLUES
. Accident ou antécédents thromboemboliques artériels ou veineux ;
. Prédisposition héréditaire ou acquise aux thromboses veineuses ou artérielles ;
. Lupus évolutif, connectivites, porphyries ;
. Affections vasculaires, cardiaques cérébrales ou oculaires
. valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes ;

8
.hypertension artérielle non contrôlée ;
.diabète compliqué de micro-ou de macro angiopathie ;
.tumeur maligne connue ou suspectée du sein, del’utérus autre tumeur
hormonodependante
.affections hépatiques sévères ou récentes ;
.hémorragies génitales non diagnostiquées ;
.tumeurshypophysaires ;
B.Relatives
.tabagismes, âge supérieur à 35ans ;
.diabète non compliqué, dyslipidémie ;
.obésité ;
.otosclérose ;
.tumeurs bénignes du sein ou de l’utérus ;
.insuffisance rénale ;
.cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d’une grossesse antérieure ;
.drépanocytose, maladies inflammatoires chroniques intestinales(MICI).

I.10. PRISE EN CHARGE DES CONTRACEPTIFS ORAUX


Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles
médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir des médicaments que vous utilisez et à tout
autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont
enceintes ou si elles allaitent car ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont
vous devriez employer le médicament. [18]
La prise en charge des effets secondaires doivent donner une entière satisfaction à la cliente,
dans le cas contraire, cela va mener à un abandon de la méthode.
Les plus fréquents sont :
Le maux de tête : prendre de l’antalgique ou des médicaments antiinflammatoires non
stéroïdiens comme : le paracétamol ou ibuprofène.
L’aménorrhée ; s’assurer que la femme n’est pas enceinte, continuer la prise et attendre
la prochaine règle.
Vomissement : utiliser les préservatifs jusqu’à ce que la cliente ait pris les comprimés
pendant 7jours consécutifs, et continuer toujours à prendre la pilule.
Dans tous les cas, il ne faut jamais ignorer ces inquiétudes ou les prendre .
9
A la nausée : prendre la pilule avec la nourriture légère .
Lui demander toujours de continuer la prise de pilule par jour de même si elle a ces
effets secondaires car si elle cesse de prendre la pilule, elle risque de devenir enceinte.
En cas d’oubli de la pilule :conseiller la femme et de prendre la pilule à l’heure
habituelle .Si elle a oublié de prendre 2 ou plusieurs pilules , conseiller de prendre une
comprimé par jour dès que possible et utiliser d’autres méthodes d’ appoints pendant 7jours
consécutifs car la femme est non protégée , par exemple :employer des préservatifs pendant
7jours. En cas d’oubli de la pilule brune, jetter les comprimés oubliés et continuer la prise.
En cas d’hypertension artérielles, au cours d’utilisation de COC (TA>14/9 sous
COC), on doit arrêter la prise et prescrire d’autres méthodes. C’est l’un des cas rares qui mène
à l’arrêt voire même à l’abandon de la méthode.
En cas de prise d’autres médicaments tels que : Rifampicine, ect……qui diminuent
la concentration sanguine des hormones, utiliser une méthode d’appoint jusqu’au septième
jour de traitement.

10
I.11. COUNSELING
Le « counseling » est un dialogue ou une communication interpersonnelle, confidentiel entre
les personnels de santé et la cliente. Il vise à fournir à la cliente les connaissances
indispensables afin de pouvoir prendre les décisions dans la sens a résolution des problèmes,
ou d'adopter des comportements responsables afin de mieux effectuer le choix éclairé d'une
méthode de contraception.
Le counseling suit un plan préétabli et bien préparé en respectant des étapes bien définies qui
sont :
Première étape : LA BIENVENUE
Elle consiste à accueillir la cliente, se présenter, assurer le caractère confidentiel de l'entretien.
En effet, pour être sûr de prodiguer à la femme toutes les informations dont elle a besoin, une
mise en confiance et un climat de bienêtre sont indispensables. Assurer que la patiente
reçoive un traitement personnalise et adapter, car chaque cliente a ses problèmes et ses
spécificités personnelles.
Deuxième étape : L'ENTRETIEN
Consiste à obtenir le maximum de renseignements : antécédents familiaux, médicaux,
chirurgicaux, l'expérience en planning familial.
Troisième étape : LES RENSEIGNEMENTS
Donner tous les renseignements en matière de PF et sur les méthodes offertes par le
programme national de la planification familiale.
Quatrième étape : LE CHOIX DE LA METHODE
Consiste à aider la cliente à faire un choix éclairé compte tenu des critères d'éligibilité pour la
méthode souhaitée.
Cinquième étape : L'EXPLICATION
Consiste à expliquer la méthode choisie : son efficacité, son mode d'action, ses avantages, ses
effets secondaires, les signes d'alarme. C'est l'occasion propice pour les personnels de santé
d'expliquer le système choisi par la cliente.
11
Sixième étape : LE RENDEZ VOUS Pour programmer la prochaine visite.

DEUXIEME CHAPITRE :
METHODOLOGIE ET RESULTATS

12
II. METHODOLOGIE ET RESULTATS DE RECHERCHE

1. NŒTHODOLOGIE DE RECHERCHE
1.1. Cadre d'étude

Notre étude a été effectuée au CSB II dépôt Analakininina il se situe au sud —est de
Tamatave en face de la raffinerie du Galana séparé par une voie ferrée qui se dirige vers
Ambatovy. Il se subdiviser comme suit :

• 2 salles de consultat

• 1 salle de CPN (Consultation Près Natale)

• 1 salle de vaccination

• 1 salle de PF (planification familiale)

• 1 salle des soins

• 1 salle de maternité et une salle technique.

• Les personnelles dans ce service sont :

• 1 Médecin

• 1 chirurgien-dentiste

• 4 Sage femmes

• 1 Dispensateur

• 1 Personnel d'appui.

13
1.2. Type de l'étude

Il s'agit d'une étude rétrospective en allant de l’année 2020 réalisée au Centre de Santé de
Base niveau II Dépôt Analakininina-
1.3. Période d'étude

Du mois de 1 janvier 2020 au mois de31 Décembre 2020


1.4. Durée de l'étude

15 vril au 15 Octobre 2021 soit 7mois

1.5. Population étudiée

Elle concerne toutes les femmes en âge de procréer venus au CSB II pour pratiquer la
Planification familiale. o Critère d'inclusion : nous avons inclus dans notre étude, les fiches
des femmes pratiquant le contraceptif oral. o Critère d'exclusion : Les fiches des femmes
pratiquant autres que la
méthode contraceptive orale et les fiches mal remplies.
Mode d'échantillon
De façon exhaustive
Taille de l'échantillon
82 utilisatrices régulières de la contraceptive orale.
Variable étudiée
• Prévalence brute
• Tranche d'âge
• Situation matrimoniale
• Niveau d'étude  Motif
• Source d'information
• Parité
• Raison de l'abandon
Mode de collecte des données
Registre Planning Familial du service et fiches des clientes.
Mode d’analyse des données
Les données sont traitées sur le Microsoft Word et Excel et PowerPoint.

14
Calculs statistiques
Moyenne arithmétique : c’est la caractérisation épidémiologique par une valeur variable
quantitative.
La moyenne arithmétique (x) est la somme de toute la valeur à diviser par le nombre (n)
d’observations.
Pourcentage (PO ») est obtenu en divisant le nombre d’élément par total d’élément multiplié
par 10.
Limite d'étude
Notre étude a été limitée par les réponses incomplètes des femmes questionnées.

Considération éthique
Cette étude a été très difficile à mener. Les résultats ont été obtenus par l'enquête mais il faut
considérer les droits de l'Homme, le respect de la confidentialité et le secret professionnel puis
la liberté d'opinion
II. RESULTATS
Encadré I : Prévalence brute des utilisatrices régulière en contraceptif oraux au CSB2 Dépôt
Analakinina.

Nombre total des utilisatrices PF : 1871

Nombre des femmes UR en contraceptif oraux : 82

Taux de prévalence brute : 4,38%

Source : Régistre PF et fiches des clientes


Fait important : Parmi les 1871 Utilisatrices Régulières en PF ; 82 des femmes seulement
pratiquent la contraception orale comme Méthode soit 4,38% des cas.

15
60,00%

44

50,00%

40,00%
29

30,00%
53 ,60%

20,00%
35 ,36%

7
10,00%
2
8 ,53%
2,40%
0,00%
Illetrée Primire Sécondaire Universitaire

16
Figure n°1 : Répartition des femmes utilisatrices régulières en contraceptifs oraux selon le
niveau d’instruction
Source : Registre PF et Fiches individuelles des clientes

Fait Important : Dominance des femmes UR en contraceptif oraux pour le niveau secondaire

38%
grossesse non désirée
Espacement
62%

Figure n°2 : Répartition des femmes utilisatrices régulières en C.O selon le motif du choix.
Source : Registre PF et fiches individuelles des clientes
Fait important : Dominance des femmes UR en contraceptifs oraux espacer les naissances
soit 62%.

17
Tableau I : Répartition des femmes Utilisatrices en contraception orale selon la tranche d’âge
:
Tranche d’âge Effectif (n : 82) Pourcentage

10 à 15 ans 6 7%
15 à 19 ans 18 34%
20 à24 ans 38 46%
25 ans et plus 10 13%

Source : Régistre et fiches des femmes UR en contraception orale.


Fait important : la majorité des femmes qui pratiquent la contraception orale se trouvent
dans l’âge de 15 à 19 ans et de 20 à 24 ans qui en prédominent soit 46%.

80%
18
60% 54 %

46%
50%

40 %
30%

Célibatair

Vit en couple
20 %

10 %

FIGURE N°3 : Représentation des cas selon la situation matrimoniale.


0%
Source : Fiches et registre des femmes UR en contraceptif oraux 2020.
Fait important : plus de la moitié est célibataire, soit 54% des cas mais l’écart n’est pas
flagrant

TABLEAU II : Répartition des cas selon les sources d’information


Source d’informations Effectifs Pourcentage

Médias 2 2%
Affichage 2 2%
Agent communautaire 23 28%
Agen de santé 25 31%
Famille et Amis 30 37%

Total 82 100%
Source : Registre PF et fiches des clientes en contraceptif oraux.
Fait important: on constate que la plupart des femmes utilisant le CO obtient des
informations de la part de leur famille et de ses amies soit 37%.

19
TABLEAU III : Répartition de cas selon la parité

Parité Effectif Pourcentage ou Taux

Nullipare 21 25%
Primipare 25 31%
Paucipare 25 31%
Multipare 11 13%
Total 82 100%

Source : Fiches et régistre des femmes UR en contraceptifs oraux


Fait important : Les primipares sont les plus nombreuses soit 25% de cas, paucipares et
primipares sont similaires à 25% de cas chacune TABLEAU IV : Répartition des cas selon
les raisons de la méfiance

20
Raison des méfiances Effectif Pourcentage

Risque d’oubli 40 68%

Malaise 11 14%

Maux de tête 11 14%

Mal d’estomac 4 04%


TOTAL 82 100%

Source : Fiches et registre des femmes UR de contraception oral


Fait Important : La plupart des Utilisatrices ont peur le risque d’oubli ce qui fait la
principale raison de doute et d’abandon sur cette méthode contraceptive, soit 68%

21
TROISIEME CHAPITRE :
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
SUIVI DESSUGGESTIONS

3. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS

 Selon la prévalence brute du contraceptif oral


On a constaté de cet encadré que les femmes pratiquant la méthode contraceptive orale sont
rares par rapport aux femmes qui utilisent d'autres méthodes. Elles représentent 4,38%. Une
étude faite par NANTENAINA Thonie sur le même thème a montré que le taux de
contraceptif oral est de 4% tandis que le contraceptif injectable est de 95% ; autres méthodes
modernes 1 %
 Selon le niveau d'instruction :
Presque les femmes qui utilisent les contraceptifs oraux ont terminé leurs études en classe
secondaire avec 53,6 % de cas suivis de celle qui ont fini leurs études en classe primaire soit
35,36%.
D'après un article fait par le journaliste Mirana RABAKONIAINA à peine le tiers des femmes
malgaches ont fini l'école primaire et 12 % seulement ont fini le niveau secondaire.
Cette constatation s'explique par fait que les femmes à faible niveau intellectuel ont encore
des difficultés sur la compréhension d'utilisation des contraceptifs oraux et croient facilement
22
aux rumeurs propagées par leurs amies ou par la société. Or, toutes les femmes malgaches des
études scolaires et certaines n'ont jamais mis les pieds dans une école.
 Selon le motif du choix :
Presque les femmes ont pour motif espacer les naissances soient 62% de cas et celles qui ont
prévenu la grossesse non désirée par la prise de contraceptifs oraux sont 38% de cas. Le
contraceptif oral favorise la santé de la mère en prévenant la grossesse indésirable et espacer
la naissance.
 Selon la tranche d'âge
Les adolescentes de 20 à 24 ans ont le plus recours à utiliser des contraceptifs oraux comme
méthode de contraceptif. Elles représentent 46% de cas ; ce pourcentage s'explique par le fait
que : cette tranche d'âge correspond à l'adolescent et à l'âge adulte. L'adolescence est une
période de transition ou ont lieu de transformations biologiques, psychologique et sociale.
Nos résultats pourraient s’expliquer par le fait que les services de PF sont destinés avant tout
aux femmes en pleine activité génitale.

D'après une enquête réalisée par l'INSERM et l'INED en 2020 et 2013 : La pilule est
davantage utilisée parmi les 15-19 (64,4%) et les 20-24ans (59,5%)
 Selon la situation matrimoniale
Presque les femmes qui utilisent les contraceptifs oraux sont célibataires soit 54%. Les
femmes célibataires utilisent le contraceptifs oraux car elles n'espèrent utiliser trop longtemps
cette méthode tant qu' elles ne sont pas encore mariés Les contraceptifs oraux conviennent à
leur état d' adolescence et à leur situation matrimoniale ; ces femmes choisissent ce méthode
de courte durée seulement pour éviter la grossesse non désirée et prévenir l' interruption
volontaire d' une grossesse' après les analyses de l' EDSMD 65,7 % des adolescentes non
mariées et sexuellement activités indiquent ne pas vouloir de l' enfant au cours des deux
prochaines années ;pourtant seulement 30% d'entre elles ont recours à une méthode
contraceptive pour éviter la grossesse.
 Selon la source d'information
Selon notre résultat nous voyons des pourcentages contradictoires pour chaque source
d'information on constate que la famille et les amis jouent un grand rôle important dans la
progression du planning familial soit 37%. Au second rang les agents de santé soient 31%de
cas tandis que 28% des femmes ont été informées par les agents communautaires. Ce fort

23
pourcentage montre que les femmes sont facilement influençables par les personnes qui lui
sont chers car dans la vie quotidienne la majorité des femmes passent beaucoup de temps avec
leur famille et leurs amis et partage leur opinion et discute ensemble sur les nouvelles publiées
surtout en matière de planification familiale.
 Selon la parité
Les femmes primipares et paucipares sont les plus représentées sur la prise de contraceptifs
oraux soit 31%
Ce pourcentage explique que les femmes qui veulent espacer les naissances ont le plus
recoure au contraceptif oral que celles qui veulent se protéger contre la grossesse précoce et
l'interruption volontaire d'une grossesse avec 25% de cas.
 Selon la raison de la méfiance
Cette enquête révèle que la raison principale de non utilisation de la contraception orale est le
risque d'oubli dont 400/0 des cas. Facteur qui leur pousse à ne pas choisir la méthode
contraceptive orale. Comme en Métropole(France), la peur des effets secondaires,
particulièrement d'aménorrhée et la métrorragie, est dissuasive.

4. SUGGESTIONS
A propos des analyses et résultats de notre étude, nous voulons proposer des suggestions qui
pourraient favoriser le choix du contraceptif oral.
a. Concernant la population.

Pour les femmes qui vivent en couple :

• Faire savoir aux femmes qu'elles ont fait le bon choix en utilisant le contraceptif oral
pour espacer ou même pour limiter leur grossesse.

• Informer et éduquer les femmes sur les intérêts de cette pratique.

• Apprendre aussi qu'on peut empêcher l'ovulation et aussi avoir une bonne assurance de
ne pas tomber enceinte o Motiver les utilisatrices pour qu'elles puissent sensibiliser les autres
femmes pour venir au centre de planification familiale.
24
Pour les célibataires :
Informer les célibataires surs :

• Les méthodes modernes

• Les IST/ SIDA o La grossesse ectopique o Les avortements Le recours à l'avortement


lors des grossesses non désirées est illégal et dangereux. Mieux vaut prévenir car l'avortement
est néfaste pour la santé de la femme mais peut être aussi mortel surtout dans le cas des
avortements clandestins. L'avortement n'est qu'une solution temporaire des problèmes de
grossesses non désirées et l'utilisation des méthodes contraceptives en est la vraie solution.
Pour les adolescents
Le mot adolescent peut désigner les individus âgés de 10 à 19 ans. Dans cette tranche d'âge,
on a bien remarqué les caractéristiques comportementales des individus comme :

• L'insouciance et le manque de discipline L'affirmation de soi

• L'attitude de défi

• Le sentiment d'invulnérabilité

• Le rejet de toute autorité.

• Il faut les éduquer, les écouter, les respecter et renforcer leurs moyens d'actions.

• Il faut encourager surtout les jeunes filles à continuer leurs études car le faible niveau
d'instruction entraîne l'incompréhension de la santé de reproduction et de la planification
familiale.

• Eduquer les jeunes sur la santé de la reproduction des adolescents, sur la sexualité et
leurs conséquences.

• Face aux relations précoces des jeunes, il faut leur apprendre les effets néfastes de la
précocité de l'âge de grossesse et aussi l'avortement illégal.

• Si les jeunes ne peuvent pas s'abstenir de rapports sexuels, il faut les encourager à
utiliser les méthodes contraceptives appropriées. Elles ne cherchent pas à espacer les
naissances mais elles veulent éviter la grossesse [27]-
En principe, mieux vaut les faire pratiquer les méthodes barrières comme le condom et la
cape cervicale pour éviter la grossesse et les IST / SIDA car elles sont les plus vulnérables.
25
Pour les non utilisatrices

Les raisons des femmes qui ne pratiquent pas la PF sont :

• La peur des effets secondaires ébruités par des rumeurs donc il faut surtout leur
expliquer les avantages de la PF dans un langage simple et facile à comprendre
La peur des effets secondaires ébruités par des rumeurs donc il faut surtout leur expliquer les
avantages de la PF dans un langage simple et facile à comprendre

• Le refus du mari : parfois les femmes veulent bien accéder à la PF mais leur mari s'y
oppose. Quelquefois, il existe des femmes qui prennent leur contraceptif oral en cachette. Les
femmes sont les plus concernées et commencent à prendre conscience des grossesses
rapprochées. Beaucoup d'hommes ne veulent pas empêcher la grossesse et désirent avoir
davantage d'enfants.

• Renforcer la communication pour le changement de comportement des hommes et leur


expliquer que la contraception leur permet de subvenir aux besoins de leur famille et assurer
l'équilibre parental et la familial.

• Encourager les couples à venir au centre ou à contacter les agents communautaires


pour avoir plus de renseignements afin d'effacer facilement leurs inquiétudes. Une bonne
relation prestataire cliente est vraiment nécessaire.

26
CONCLUSION

Dans la grande île; l'accroissement démographique reste toujours un grand problème. La


famille malagasy a toujours beaucoup d'enfants et l'indice synthétique de fécondité reste
élevé. Cet indice qui était de 6 en 1997, est de 5,2 en 2003-2004 d'après l'EDS MDIII
(Enquête démographique et de Santé à Madagascar phase III, INSTAT)
Des efforts ont été déjà déployés par la direction de la planification familiale .au sein du
ministère mais il faut les renforcer pour pouvoir améliorer le bien-être de la famille et le
développement socio-économique.
Cette méthode ne connait pas actuellement un forte acceptabilité, d' ailleurs le nombre des
utilisatrices régulières diminuent chaque année C'est la raison pour laquelle nous avons
menés cette étude au niveau de centre de santé de base niveau II Dépôt Analakininina en vue
d'identifier le désintéressement des femmes pour les contraceptifs oraux ;les résultats nous ont
montré que : le taux d' utilisation du contraceptif oraux soit (4,47%) les clients planning
familial évitent le risque d' oubli ainsi que les effets secondaire. L'insuffisance de
l'Information Education Communication (IEC)et les rumeurs constituent des principaux
obstacles des femmes à utiliser la méthode.
27
Pour pallier ces problèmes la sensibilisation et la promotion du type de contraception sont
nécessaires. Ces activités comprennent de programmes des sensibilisations, d'éduction des
femmes cibles et des familles, et aussi l'approvisionnement régulière en contraceptif oral à
tous les niveaux du système de santé et surtout la lutte contre les rumeurs.
Enfin, pour améliorer le taux de couverture contraceptive il est possible de faire une
campagne de masse. La sensibilisation de l'ensemble de la population et celle des prestataires
de service tiennent respectivement un rôle important pour atteindre l’objectif du millénaire.

BIBLIOGRAPHIES

CONTRACEPTION ORAL
1) HHpS : dhs program.com
2) Impes.Santé publique Frances 23 /6/2020 20 :33.
3) HHps://www.who.int 24/06 /2021 22 :36
4) www.midi.madagascar.my 24/6/2021 22 :38
5) hHpS://www.who.int 24/6/2021
6) hHpS://www.Futura science.com
7) hHpS://Fr-m.wkopédia.org. 29/6/2021 10h00
8) hHps://www.Futura.science.com
9) hHpS://Fr.m-wkopédia org.5/7/2021 16H 00
10) hHp://www.who.it
11) Santé.le Figaro Fr
12) www:chupsjussive.Fr
28
13) hHp://www em.consulte.com
14) hHpS :://www.info.pharma.org
15) www.on copaca.org/Fr
16) https://compendécim-ch
17) hHp://m.pharmacie-principal-ch
18) https://ressourcesanté-Salut bonjour. 05/9/2021 11H00 19) guide de la vie familiale
volume 2 pages 232, la planification familiale, 1èr paragraphe
20) guide de la vie familiale /la planification familiale page 23
21) who2011 making pregnancy safer Geneva who
22) www-Santé médecine journal des femmes.com

29
ANNEXE

Tableau montre l’encadré I : Selon la prévalence brute d’utilisatrices régulières

Nombre total des Utilisatrices PF : 1871

Nombre des femmes UR en contraceptifs oraux : 82

Taux de prévalence brute : 4,38%

Tableau montre la figure n°1 : Selon le niveau d’instruction

Niveau d’instruction Effectifs Pourcentage

Illettrée 2 2,4%

Primaire 29 35,36%

Secondaire 44 53,6%

30
Universitaire 7 8,53%

Total 82 100

Tableau montre la figure n°2 : Répartition des femmes utilisatrices régulières en CO selon le
motif du choix

Motif du choix Effectifs Pourcentage

Grossesse non désirée 32 38%

Espacement 50 62%

Total 82 100%

Tableau 1 : Répartition des femmes Utilisatrices régulières selon la tranche d’âge

Tranche d’âge Effectif Pourcentage

10 à 15 ans 6 7%

15 à 19 ans 28 34%

20 à 24 ans 38 46%

25 ans et plus 10 13%

TOTAL 82 100%

Tableau montre figure n°3 : Selon la situation matrimoniale

Situation matrimoniale Effectif Pourcentage

31
Vie en couple 44 54%

Célibataire 38 46%

TOTAL 82 100%

Tableau 2 : Répartition des femmes Utilisatrices régulières selon la tranche d’âge

Tranche d’âge Effectif Pourcentage

10 à 15 ans 6 7%

15 à 19 ans 28 34%

20 à 24 ans 38 46%

25 ans et plus 10 13%

TOTAL 82 100%

Tableau montre figure n°3 :Selon la situation matrimoniale

Situation matrimoniale Effectif Pourcentage

Vie en couple 44 54%

Célibataire 38 46%

TOTAL 82 100%

Tableau n°2 : Répartition des cas selon les sources d’information

Sources d’information Effectifs Pourcentage

32
Médias 2 2%

Affichage 2 2%

Agent communautaire 23 28%

Agent de santé 25 31%

Famille et Amis 30 37%

TOTAL 82 100%

Tableau n°3 : Répartition de cas selon la parité

Parité Effectifs Pourcentage ou Taux


Nullipare 21 25%
Primipare 25 31%
Paucipare 25 31%
Multipare 11 13%
TOTAL 82 100%
Tableau n°4 : Répartition des cas selon les raison du méfiance

Raison des méfiances Effectif Pourcentage


Risque d’oubli 40 68%
Malaise 11 14%
Maux de tête 11 14%
Mal d’estomac 4 04%
TOTAL 82 100%

33
34

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