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Jérôme Gaye Genre, Droit et

Justice

Commentaire général

Le vendredi 22 novembre 2019 était la deuxième journée d’études sur la PMA et sa


réglementation en Europe. Le thème de ce jour tournait autour de la (Non) accès à la PMA et
droits des personnes LGBT. Et nous avons eu droits à des études diverses et variées sur des
pays tels que la Belgique, l’Islande, l’Espagne, la France et la Suisse. De riches analyses qui
nous ont permis d’avoir une idée sur la situation dans chaque pays pour ce qui est de
l’établissement de la PMA et ses ressorts ainsi que la question des LGBT. Ainsi, les exposes
que nous avons retenus sont entre autres :

L’exposé sur la politique et les pratiques de la préservation de la fertilité des personnes Trans
en France de Laurence Hérault s’est fait en deux temps. En premier lieu elle a évoqué le fait
que les controverses ont commencé en 2015 en France et que les demandes
d’autoconservation avaient débuté en 2013. Par rapport à ces dernières, leur refus a été à
l’origine de la mobilisation des femmes soutenues par fait que les femmes se sont mobilisées
avec le soutien de diverses instances et associations. Les avis des institutions médicales ont
été globalement négatifs sur ce coup. Dans un deuxième temps elle a mis en évidence la
révision de la loi bioéthique, loi qui règlemente l’accès à la PMA. Elle a donc essayé
d’exposer l’idée consistant à comprendre le genre pas comme une propriété des personnes
mais une manière d’agir d’être en relation.

Pour ce qui est de l’expose de Marie DIGOIX sur le cas islandais et le modèle scandinave,
elle a décrit d’abord le cas de la scandinave les pays scandinaves en revenant sur le pourquoi
du choix de dispositif. Par-là, le mariage n’a pas été ouvert à cause de l’opposition de l’Église
qui n’est pas une Église d’état. La création du partenariat lié est intimement lié à l’opposition
de l’Église aux mariages de même sexe. Puis pour ce qui est de l’Islande elle nous a fait
savoir qu’il y’a le choix sur l’anonymat du donneur pour les couples de même sexe et que la
légalité a permis à la parole de se libérer là-bas. Il y a aussi l’idée que la législation sur la
PMA a été assez tardive dans ce pays et que l’accès à cette pratique permet de retirer certaines
réticences lesbiennes. Aussi les entretiens qu’elle a eu à faire durant sa recherche lui ont
permis de découvrir la pluralité des familles.

Toujours sur le sujet de la PMA et sa règlementation en Europe de l’Ouest, nous avons aussi
entendu une étude faite par Cathy Herbrand sur le cas de la Belgique. Elle a donc fait une
petite historique des lois et les débats clés qu’il y a eu, donc de 2003 avec la loi
antidiscriminatoire et l’accès au mariage (sans droits des parents) à 2015 période de
l’adoption de la loi établissant la co-maternité. Elle a évoqué les facteurs clés concernant les
droits reproductifs et parentaux pour les couples lesbiens et gays et précisé que la politique
des débats permet de modifier des lois.
Comme autre intervenante nous avons Marta Roca qui nous a parlé de la PMA pour les
couples lesbiens en Espagne. Dans sa recherche elle s’est le plus intéressée sur le droit et a
fait une enquête cette autre modalité de la PMA. La Ropa légale pour les couples lesbiens
mariés. La filiation pas reconnu pour les deux femmes tandis que les couples homos doivent
être mariés pour en bénéficier.
Par rapport au thème dont il était question dans cette journée d’étude, l’intervenante
Véronique BOILLET en a évoqué le cas Suisse.
Elle est revenue sur la question de la discrimination. Elle était donc partie pour démontrer
dans quelles mesures en droit on reste sur les premières catégories et voir que celles-ci sont
utilisées de façon contradictoire en plus de ça étudier la manière dont elles sont aussi utilisées
envers les couples de même sexe. De plus elle a précisé qu’il n’y avait pas d’arrêt sur la
discrimination des femmes-PMA (CEDH).

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