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Niveau I
Option : Physique-Mathématique-Chimie-Informatique
Enseignant : Pr B. R. Nana Nbendjo
1- Fonctions élémentaires
2- Dérivées partielles et différentielles d’une fonction scalaire
3- Equations différentielles linéaires du premier et du second ordre
4- Analyse dimensionnelle
I) Algèbre vectorielle
1- Définition du vecteur
2- Addition et produit scalaire de deux vecteurs
3- Produit vectoriel
4- Produit mixte
5- Dérivation des vecteurs
6- Circulation d’un vecteur
I) Fonctions élémentaires
1-Fonctions trigonométriques :
(cos u ( x)) u ( x)sin u ( x)
(sin u ( x)) u( x)cos u ( x)
sin x
tgx
cos x
cos x
ctgx
sin x
tgx tgy
tg ( x y )
1 tgx.tgy
tgx tgy
tg ( x y )
1 tgx.tgy
u ( x)
tgu ( x) u ( x) 1 tg 2u ( x)
cos 2 u ( x)
1
Sec( x)
cos x
1
csc( x)
sin x
B
A cos( x) B sin( x) A2 B 2 cos( x ) avec tg
A
B
A cos( x) B sin( x) A2 B 2 sin( x ) avec tg
A
A rccos x arc dont le cosinus vaut x
1 u ( x)
( Arc cos x) ( Arc cos u ( x))
1 x2 1 u ( x) 2
Arc sin x arc dont le sinus vaut x
u ( x)
Arc sin u ( x)
1 u ( x) 2
Arctg x arc dont la tangente vaut x
u ( x)
Arctg u ( x)
1 u ( x) 2
2- Fonctions exponentielle et logarithme
ex
e
x y y
e e e
x y
; y e x y ; x
e xy
e
e u( x)e
u( x) u( x)
3- Fonctions hyperboliques
e x e x e x e x shx e x e x chx
chx ; shx ; thx x x ; coth x
2 2 chx e e shx
On a les identités suivantes
ch2 x sh2 x 1
sh( x y ) shx chy chx shy
ch x y chx chy shx shy
thx thy
th x y
1 thxthy
chu ( x) u( x)shx
shu ( x) u( x)chx
thu ( x) u( x) 1 th2 x
4- Dérivées partielles et différentielle d’une fonction scalaire
1) Dérivées partielles
Soit une fonction réelle de la variable réelle x . On appelle dérivée de la
fonction en la fonction f ( x) définie par
f ( x h) f ( x )
f ( x) lim
x0 h
En un point x0 le nombre dérivé f ( x0 ) représente la pente à la tangente
à la courbe représentative de la fonction f ( x)
f
On appelle dérivée partielle par rapport à x notée ou f x la dérivée de
x
la fonction f ( x, y) en supposant que y est une constante.
Exemple : f ( x, y ) x 2 y 2 xy
f f 2 f 2 f
f xx , f yy , f xy , f yx
x x y y xy yx
2 f 2 f
Si toutes les dérivées partielles premières sont continues alors
xy yx
Exemple : calculer les dérivées partielles secondes de :
f ( x, y ) x 2 y 2 xy 2
x
a) f ( x, y ) x 2 y 2 b) f ( x, y ) arctg c) f ( x, y ) sin x chy
y
R1 R2 1
d ) f (r , ) r cos e) f ( R1 , R2 ) f ) f ( x, y , z )
R1 R2 x y2 z2
2
2) Différentielle
df
df f ( x)dx soit f ( x )
dx
f f
Pour une fonction de variables x et y on a df dx dy
x y
On définit de la même manière la différentielle d’une fonction de plusieurs
variables.
y f ( x) y 0 y Ce
f ( x ) dx
Ou C est une constante que l’on détermine par les conditions aux limites ou par les
conditions initiales.
Exemples :
1) Résoudre le problème de la désintégration nucléaire sachant qu’à l’instant t=0,
la masse vaut m0
2) Résoudre l’équation xy y 0
y f ( x) y r ( x)
y C ( x)e
f ( x ) dx
On prend que l’on remplace dans l’équation et on a alors
C re C r ( x)e
f ( x ) dx f ( x ) dx
soit dx
f ( x ) dx
ye dx
f ( x ) dx
D’où C1 r ( x)e
Où est une constante à déterminer par les conditions initiales ou les conditions
aux limites.
Exemples :
Trouver la solution de l’équation :
y 2 xy 2 x si en x 0, on a y 0
dv
Résoudre l’équation : v f si à t 0, v v0
dt
dv
Résoudre l’équation : v 2cos t si à t 0, v v0
dt
4) Résolution des équations différentielles linéaires de second ordre
Ce sont des équations de la forme :
s 2 as b 0 (3)
Cette équation est appelée équation caractéristique ou auxiliaire de l’équation (2).
Ses solutions sont s1 et s2 .
La solution générale de (2) est donc
y c1e s1x c2e s2 x (4) où c1 et c2 sont des constantes que l’on peut
déterminer par des conditions initiales. 3 cas sont alors à distinguer :
- Les racines de (3) sont réelles et distinctes
- Les racines de (3) sont complexes conjuguées
- Les racines de (3) sont réelles doubles.
Si les deux racines sont complexes conjuguées :
s1 p iq et s2 p iq alors on a :
y e px A cos qx B sin qx
Exemple : trouver les solutions générales des équations
1) y 2 y 10 y 0
2) y 2 y 0
P
ke px ce px
k cos qx a cos qx b sin qx iq
y cy ky F0 cos t
Les grandeurs physiques ont chacune leur nature propre, c.à.d. leur dimension. Les
dimensions sont représentées par des grandes lettres entre crochets, généralement la première
lettre de la grandeur considérée. Dans le système mécanique on a trois grandeurs
fondamentales. La masse [M], la longueur [L], et le temps[T].
la vitesse [L] [T]-1, l’accélération [L] [T]-2, la force [M][L] [T]-2, etc.…
Les unités des grandeurs fondamentales peuvent être choisies de façon totalement arbitraire.
Dans le système international, les unités fondamentales sont le mètre (m), le kilogramme (kg)
et la seconde (s). Les unités des grandeurs dérivées peuvent alors s’en déduire.
L’étude des dimensions des quantités entrant dans un problème physique peut fournir des
informations utiles. Chaque équation ou relation qui décrit un processus physique doit être
dimensionnellement correcte. Ecrire une équation aux dimensions consiste à exprimer les
relations entre les diverses grandeurs, la plupart du temps en fonction des grandeurs
fondamentales. Ces équations permettent de trouver la dimension d’une grandeur nouvelle et
d’établir des lois physiques jusque là inconnues.
Exemple 1: L’expérience montre que la période d’un pendule simple dépend de sa longueur
et du poids du corps suspendu au fil. Quelle est cette dépendance ? Lorsque l =1m, T=2s,
déterminer alors la formule de T.
Exercice : Un jet de liquide de section transversale S, et de vitesse V, frappe une plaque fixe.
La masse volumique du liquide est ρ. Déterminer en fonction de S, V et ρ l’expression de la
force exercée par le liquide sur la plaque.
I- algèbre vectorielle
1) Définition du vecteur
Un vecteur est un segment de droite orienté. Il est donc caractérisé par un sens,
une longueur, et une direction.
Deux vecteurs sont égaux s’ils ont la même longueur, la même direction, et le
même sens.
En physique et en géométrie, il existe des situations où l’on impose des
restrictions sur la position du point d’application du vecteur. Par exemple en
mécanique, une force agissant sur un solide rigide peut être appliquée en tout
point appartenant à la ligne d’action de cette force. On parle alors de vecteur
glissant, c.à.d. dont le point d’application peut être choisi partout sur une droite
parallèle au vecteur.
Par contre, une force agissant sur un corps élastique est un vecteur dont le
point d’application ne peut pas changer. En effet si on choisit un autre point
d’application de la force, son effet va changer. On parle dans ce cas de vecteur
fixe.
2) Addition et produit scalaire de deux vecteurs en repères cartésiens.
Soit V1 x1i y1 j z1k et V2 x2 i y2 j z2 k
V1 V2 ?
V1.V2 x1 x2 i .i x1 y2i . j ......
Dans un repère orthonormé, i .i 1 et
i . j .... 0 V1.V2 x1 x2 y1 y2 z1 z2
Dans un repère orthonormé, on appelle norme d’un vecteur V1 , la quantité
3) Produit vectoriel
a) Définition
De nombreuses applications en mécanique suggèrent l’introduction
d’un autre type de multiplication de vecteurs qui cette fois donne un
vecteur ; Cette nouvelle multiplication appelée produit vectoriel est noté
v1 v2 v1 v2 . C’est un vecteur V qui est défini de la manière
suivante :
− Si v1 et v2 ont même direction, alors V 0
− Dans d’autre cas V est un vecteur dont la longueur est égale à la
surface du parallélogramme formé à partir des vecteurs v1 et v2 .
La direction de V est perpendiculaire à celle des vecteurs v1 et v2 .
Son sens est tel que l’ensemble v1 , v2 et v .forme un trièdre direct.
Ce sens peut être déterminé par la méthode des trois doigts.
Puisque la surface du parallélogramme formé de v1 et v2 vaut
v1 v2
v v1 v2 v1 . v2 sin sin
v1 . v2
v v1 v2 v1 . v2 v1.v2
2 2 2 2 2
V V V V V V V
1 2 3 1 2 1 3
V V V V V V V
1 2 3 2 3 1 3
V V V V V V
1 2 3 1 2 3
x1 x2
V1 V2 y1 y2 y1 z2 y2 z1 i z1 x2 z2 x1 j x1 y2 x2 y1 k
z1 z2
Exemple 1 : V1 i 2 j 3k , V2 3i j 4k
Exemple 2 : Déterminer le moment de la force F 3i 5 j k ( N )
1
Appliqué en A 2 par rapport au point O.
3
d) Quelques identités :
V1 V2 V3 V1 .V3 V2 V1 .V2 V3
vecteur
V V .V
1 2 3
V4 V1 .V3 V2 .V4 V1 .V4 V2 .V3
identité de Lagrange
4) Produit mixte
Le produit mixte des vecteurs V1 , V2 et V3 est le nombre
x1 y1 z1
V1. V2 V3 det V1 , V2 , V3 x2 y2 z2
x z3
3 y3
V V V V
1 2 1 2
V .V V .V V .V
1 2 1 2 1 2
V V V V V V
1 2 1 2 1 2
(C)
P
Exemple.
Soit V y 2 x 2 i 3xyj calculer la circulation du vecteur dont le
point d’application passe par le point (0,0) au point (2,4) en suivant la courbe
d’équation y x2 .
a) Gradient
Soit une fonction scalaire de variables x, y, z. On appelle gradient de f le
f f f
grad f i j k
x y z
C’est le vecteur obtenu en appliquant l’opérateur nabla à la fonction .
Exemple :
Calculer le gradient de f ( x, y, z ) x 2 3 y 2 z 2
Exercice 1:
1) Soit la fonction f ( x, y , z ) x 2 y 3 y 2 z 2 déterminer f
et le taux de variation de f(x, y, z) dans la direction du vecteur directeur
u 2i 4 j k
x y 2
1,2) au point B (0, 2, 0) en suivant la droite d’équation
z 2x
Exercice 2:
Soit une surface d’équation : x2 2 y 2 4 z 2 7
Propriétés :
fg f g g f
grad f
n
grad f
x0 , y0 , z0
Exemple 1:
b) Laplacien
2 f 2 f 2 f
Le laplacien de f est défini par : f
x 2 y 2 z 2
Exemple : Déterminer le laplacien de f ( x, y, z ) x 2 y 2 z 2 y
V V V V V V
rotV 3 2 i 1 3 j 2 1 k
y z z x x y
Exemples :
V xyzi xj zk Déterminer divV et rotV
Exercice :
Etablir les propriétés :
rot ( fV ) grad f V f rotV
div U V V .rotU U .rotV
1) Système cartésien
Dans le système à trois axes ox, oy et oz, un point M est repéré par trois
coordonnées : abscisse x, ordonnée y, et la côte z. Définies telles que :
OM xi yj zk
x
M y
z
a) Référentiel polaire
Dans le référentiel polaire, un point M est repéré par deux
coordonnées r et définies de la manière suivante :
OM r et i , OM
Les vecteurs de base orthonormé de ce référentiel sont er et e définies
tels que représentés sur la figure.
e er
OM rer
Les relations entre le système polaire et le système cartésien sont les suivantes
x r cos
Pour les coordonnées : et pour les vecteurs de base :
y r sin
er cos i sin j
e sin i cos j
Ce système de coordonnées est utile lorsque le point M éffectue un
mouvement autour d’un point O.
Exercice :
Exercice :
3) coordonnées sphériques
e
e
r OM ; oz, OM et ox, OM
D’où OM rer
Ce système de coordonnées, est utile en mécanique lorsqu’on étudie le
déplacement d’un objet sur une surface à symétrie sphérique.
x r sin cos
Pour les coordonnées y r sin sin et pour les vecteurs de base :
z r cos
A partir des dérivées des vecteurs unitaires, on peut alors déterminer aisément les
coordonnées du vecteur accélération.
der
dOM dr er rd e r sin d e V rer r rer r sin e r e
dt