Corrige CB3 PH1 Phy Ensp Iut 2023

INSTITUT INTELLIGENTSIA CORPORATION | Agrément N° 073/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACD DU 13 MARS 2017 | DIRECTION ACADEMIQUE
EPREUVE DE PHYSIQUE
PHASE 1 SEMAINE 4 SAMEDI 01 JUILLET 2023 BAREME 20 POINTS DUREE 03H
FORMATION : ENSP – IUT
CORRIGE NATIONAL – CONCOURS BLANC N°3

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREME COMMENTAIRES
EXERCICE 1 : OSCILLATEURS MÉCANIQUES (12 Points)

Partie 1 : Le pendule de torsion (4,5 points)
On souhaite étudier la période des oscillations d’un pendule de torsion constitué d’un fil de longueur 𝑎 et du système suivant. Ce
système est composé d’une tige homogène de masse 𝑚, de longueur 𝐿 et de milieu 𝑂, aux extrémités de laquelle sont fixées deux billes
𝑚 𝑚1
ponctuelles 𝐴 et 𝐵 de masses respectives 𝑚1 = et 𝑚2 = . Le fil a une constante de torsion 𝐶 = 2,1 × 10−2 𝑈𝑆𝐼. On donne 𝑚 =
2 3
1
250 𝑔 et 𝐿 = 1,2 𝑚. Le moment d’inertie de la tige est donné par 12 𝑚𝐿2 .
1.1.1. Unité de la constante de torsion (0,5 point)
Le moment de torsion est – 𝐶𝜃, exprimé en 𝑁. 𝑚. Ainsi, l’unité de la constante de torsion est alors 𝑁. 𝑚/𝑟𝑎𝑑.
1.1.2. Position à laquelle on doit attacher l’une des extrémités de ce fil sur la tige pour la maintenir en équilibre horizontal
(l’autre extrémité du fil étant fixée à un support fixe) (1 point)
Il s’agit de déterminer la position du centre de gravité.
𝑚1 𝑚2
⃗⃗⃗⃗⃗ =
On peut alors écrire 𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ +
𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 𝑂𝐴
𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚1 +𝑚+𝑚2 𝑚1 +𝑚+𝑚2 10 10
3 1
̅̅̅̅ = 𝑂𝐴
Ainsi, 𝑂𝐺 ̅̅̅̅ − 𝑂𝐵̅̅̅̅
10 10
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𝐿
Le point 𝐺 est à 10 = 12 𝑐𝑚 du point 𝑂 vers la gauche (du côté de 𝐴).
1.1.3. Pulsation 𝝎𝟎 des oscillations du pendule ainsi constitué (2 points)

𝐶 𝐶
L’équation du mouvement est 𝜃̈ (𝑡) + 𝐽 𝜃(𝑡) = 0 ⇒ 𝜔 = √ 𝐽 .
1 𝐿 2 𝐿 2 7 7
Or 𝐽 = 𝑚𝐿2 + 𝑚(𝑂𝐺)2 + 𝑚1 ( − 𝑂𝐺) + 𝑚2 ( + 𝑂𝐺) = 𝑚𝐿2 = × 0,25 × 1,22 = 0,084
12 2 2 30 30
2,1×10−2
Ainsi, 𝜔 = √ = 0,5 𝑟𝑎𝑠. 𝑠 −1
0,084
1.1.4. On fixe le système sur le fil, à une distance 𝑥 de l’extrémité fixée au support afin de doubler la pulsation des oscillations.
Exprimer 𝒙 en fonction de 𝒂 (1 point)
𝐶 𝐶𝐿 𝐶𝐿 𝐿
La nouvelle pulsation 𝜔1 = √ 𝐽1 avec 𝐶1 𝑥 = 𝐶𝐿 ⇒ 𝐶1 = alors 𝜔1 = √ 𝐽𝑥 = 𝜔√𝑥
𝑥
𝐿 𝐿
Si la pulsation double, alors √𝑥 = 2 alors 𝑥 = 4 = 30 𝑐𝑚.
Partie 2 : Le tunnel souterrain (4,5 points)

On aimerait déterminer l’énergie mécanique d’un point matériel 𝑀, de masse 𝑚, en mouvement
dans un tunnel 𝐴𝐵 à l’intérieur de la Terre, considéré comme une sphère de centre 𝐶 et de rayon 𝑅. La
force d’attraction terrestre 𝐹 qui s’applique sur 𝑀 est orientée vers le centre de la Terre et son module
𝑟
a pour expression 𝑚𝑔0 𝑅 où 𝑟 = 𝐶𝑀. On pose 𝑂𝐶 = 𝑑 et on donne 𝑅 = 6,4 × 106 𝑚, 𝑔0 = 9,8 𝑚.
𝑹
1.2.1. Vitesse maximale du point 𝑴 pour 𝒅 = (2 points)
√𝟐
𝑥
Le TCI implique −𝐹 sin 𝜃 = 𝑚𝑎𝐺 avec sin 𝜃 = 𝑟 .
𝑑2 𝑥(𝑡) 𝑔0
L’équation du mouvement est alors + 𝑥(𝑡) = 0.
𝑑𝑡 2 𝑅
𝑑2 𝑥(𝑡)
Alors la vitesse est maximale lorsque = 0 ⇒ 𝑥 = 0.
𝑑𝑡 2
𝑑𝑥 2 𝑔0 𝑔0 𝑅2
L’équation différentielle précédente conduit à ( 𝑑𝑡 ) + 𝑥 2 (𝑡) = 2
𝑥𝑚 avec 𝑥𝑚
2
= 𝑅2 − 𝑑2 =
𝑅 𝑅 2
𝑑𝑥 2 𝑔0 𝑔0 𝑅 𝑑𝑥 𝑔0 𝑅
Ainsi, ( 𝑑𝑡 ) + 𝑥 2 (𝑡) = . À 𝑥 = 0, =√ = 5600 𝑚/𝑠. Donc 𝑉𝑚𝑎𝑥 = 5600 𝑚/𝑠
𝑅 2 𝑑𝑡 2
1.2.2. Énergie potentielle 𝑬𝑷 du point 𝑴 (1,5 point)

𝑑𝐸𝑃 𝑟
𝐹= entraine que 𝐹 est la dérivée de 𝐸𝑃 par rapport à 𝑟, et donc, 𝐸𝑃 est la primitive de 𝐹 par rapport à 𝑟. Comme 𝐹 = 𝑚𝑔0 𝑅 alors
𝑑𝑟
𝑟2 𝑟2
𝐸𝑃 = 𝑚𝑔0 2𝑅 + 𝑐𝑡𝑒. Pour 𝑟 = 0 (au point 𝐶), 𝐸𝑃 = 0 et donc la constante est nulle : 𝐸𝑃 = 𝑚𝑔0 2𝑅.
1.2.3. Énergie mécanique du point matériel 𝑴 (1 point)

1 𝑟2
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = 2 𝑚𝑉 2 + 𝑚𝑔0 2𝑅. Puisque l’énergie se conserve d’après l’équation du mouvement, alors sa valeur ne change pas. Lorsque
la vitesse est maximale, 𝑥 = 0 et 𝑟 = 𝑑.
1 𝑑2 𝑅.𝑔0 𝑅 𝑅
Ainsi, 𝐸𝑚 = 2 𝑚𝑉𝑚𝑎𝑥
2
+ 𝑚𝑔0 2𝑅 = 𝑚 + 𝑚𝑔0 4 = 𝑚𝑔0 2 .
4
Partie 3 : Le pendule élastique (3 points)

Un pendule élastique horizontal est constitué d'un solide ponctuel (𝑆) de masse 𝑚 = 200 𝑔 fixé à l'extrémité d'un ressort de masse
négligeable et de raideur 𝑘 = 20 𝑁/𝑚. L'ensemble étant en équilibre, un expérimentateur étire (S) du point O de 𝑂𝐴 = 𝑎 = 4 𝑐𝑚 et le
lance sans vitesse et ensuite actionne son chronomètre. Le mouvement oscillatoire de (𝑆) est ralenti par des forces résistantes 𝑓 = −3,2𝑣
où 𝑣 est le vecteur vitesse de (𝑆). L’abscisse de 𝑀 est 𝑥 = ̅̅̅̅̅
𝑂𝑀. À l’instant où le chronomètre est actionné, le solide se trouve à l’abscisse
𝑥 = 2 𝑐𝑚.
1.3.1. Équation de la trajectoire, facteur de qualité et la largeur de la bande passante (1,5 point)
𝑑2 𝑥(𝑡) 𝑑𝑥(𝑡)
En appliquant le TCI, on finit par obtenir + 16 + 100 𝑥(𝑡) = 0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝜔0 10 5
Le facteur de qualité est alors 𝑄 = = = = 0,625
2𝜆 16 8
𝜔0 𝜔
La largeur de la bande passante se déduit de 𝑄 = 2𝜆
= Δ𝜔0 . Ainsi, Δ𝜔 = 2𝜆 = 16 𝑟𝑎𝑑/𝑠
1.3.2. Déterminer la vitesse initiale du solide (𝑺) (1,5 point)

D’après l’équation de la trajectoire, 𝜆 = 8 𝑟𝑎𝑑/𝑠 et 𝜔0 = 10 𝑟𝑎𝑑/𝑠 : le système est en régime pseudopériodique. L’équation horaire
du mouvement est alors 𝑥(𝑡) = 𝐴 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑒 −𝜆𝑡 avec 𝜔 = √𝜔02 − 𝜆2 = 6 𝑟𝑎𝑑/𝑠.
À 𝑡 = 0, 𝑥(𝑡) = 𝑥0 = 2 𝑐𝑚 ⇒ 𝐴 cos 𝜑 = 𝑥0 .
L’amplitude des oscillations est 𝐴 et d’après l’énoncé, cette valeur est 𝑎 = 4 𝑐𝑚.
𝑥0 2 1 𝜋
Ainsi, 𝐴 = 𝑎 et cos 𝜑 = = 4 = 2 ⇒ 𝜑 = 3.
𝑎
Alors 𝑣(𝑡) = −𝑎[𝜔 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝜆 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)]𝑒 −𝜆𝑡
𝜋 𝜋
À 𝑡 = 0, 𝑣(𝑡) = −0,04 × (6 sin 3 + 8 cos 3 ) = −0,04 × (4 + 3√3) = −0,37 𝑚/𝑠
Ainsi, la vitesse initiale est 𝑣(𝑡 = 0) = 0,37 𝑚/𝑠.
EXERCICE 2 : ONDES MÉCANIQUES (8 Points)

Partie 1 : Interférences des ondes (2 points)
𝜋
Deux ondes interfèrent en un point où leurs élongations sont respectivement 𝑦1 (𝑡) = √3 cos (4𝑡 + 3 ) 𝑚 et 𝑦2 (𝑡) =
𝜋
cos (4𝑡 − 6 ) 𝑚.
Équation horaire du mouvement de ce point

Le mouvement du point provient de la superposition des ondes provenant des sources 1 et 2. Ainsi on peut écrire 𝑦(𝑡) = 𝑦1 (𝑡) +
𝑦2 (𝑡) = 𝐴 cos(4𝑡 + 𝜑).
𝑎 sin 𝜑 +𝑎 sin 𝜑
La construction de Fresnel permet d’écrire 𝐴 = √𝑎12 + 𝑎22 + 2𝑎1 𝑎2 cos(𝜑1 − 𝜑2 ) et tan 𝜑 = 𝑎 1 cos 𝜑1 +𝑎2 cos 𝜑2 .
1 1 2 2
𝜋 𝜋 2 1
𝜋 √3 sin 3 −sin6 𝜋 𝜋
Ainsi, 𝐴 = √3 + 1 + 2√3 cos ( 2 ) = 2 𝑚 et tan 𝜑 = 𝜋 𝜋 = 2
2√3
= 2
√3
= tan 6 ⇒ 𝜑 =
√3 cos3 +cos 6 6
2 2
Partie 2 : Propagation des ondes sur la surface d’un liquide (6 points)

Une pointe frappe en un 𝑆 la surface de l’eau contenu dans une cuve, à la fréquence 𝑓 = 25 𝐻𝑧. Grâce à un stroboscope de fréquence
𝑓𝑒 = 25 𝐻𝑧, on immobilise le phénomène observé sur le verre dépoli de la cuve. On voit alors des cercles clairs et noirs. On mesure à
l’aide d’une règle de 30 𝑐𝑚, la distance séparant le deuxième et le sixième cercle noir et on trouve 𝑑 = 18 𝑐𝑚.
2.2.1. Type de l’onde (0,5 point)

Onde transversale, car la direction de propagation de l’onde est perpendiculaire à la direction de la perturbation.
2.2.2. Longueur des ondes (1 point)

𝑑𝑟é𝑒𝑙 𝑑 18
𝑑𝑟é𝑒𝑙 = (6 − 2)𝜆 = 4𝜆 ⇒ 𝜆 = . Or 𝑑𝑓𝑖𝑔 = 𝑑 = 𝛾. 𝑑𝑟é𝑒𝑙 ⇒ 𝑑𝑟é𝑒𝑙 = = 2,25 = 8 𝑐𝑚.
4 𝛾
Ainsi, 𝜆 = 2 𝑐𝑚.
2.2.3. Vitesse de propagation de ces ondes (0,5 point)

𝑣
On sait que 𝜆 = 𝑓 et donc 𝑣 = 𝜆𝑓 = 0,5 𝑚/𝑠
2.2.4. Sur un rayon, on dispose deux petits morceaux de liège aux points 𝑀 et 𝑁 tels que 𝑆𝑀 = 1,8 𝑐𝑚 et 𝑆𝑁 = 4,3 𝑐𝑚.
Natures des mouvements des deux points 𝑴 et 𝑵
𝑀𝑁 5
𝑀𝑁 = 𝑆𝑁 − 𝑆𝑀 = 2,5 𝑐𝑚 ⇒ = 1,25 = 4. Ainsi ces points vibrent en quadrature de phase.
𝜆
2.2.5. On fixe maintenant la fréquence des éclairs à 16 𝐻𝑧.

a) Ce qu’on observe (1 point)
𝑓 25 𝑇𝑒 7 7
= 16 ⇒ = (2 − 16) ⇒ 𝑇𝑒 = (2 − 16) 𝑇. On observe alors un mouvement apparemment ralenti dans le sens rétrograde.
𝑓𝑒 𝑇
b) Distance apparemment parcourue par une vague entre deux éclairs (2 points)
Entre deux éclairs, la distance réellement parcourue est 𝐷 = 𝑣. 𝑇𝑒 .
Mais on a l’impression qu’un point qui devait parcourir 2𝜆, rétrograde de 𝐷𝑎 (distance apparemment parcourue). Ainsi, 𝐷 = 2𝜆 − 𝐷𝑎 ⇒
𝑣
𝐷𝑎 = 2𝜆 − 𝑣. 𝑇𝑒 = 2𝜆 − 𝑓 = 4 − 3,125
𝑒
Ainsi 𝐷𝑎 = 0,875 𝑐𝑚
7 7
NOTA : De la relation 𝑇𝑒 = (2 − 16) 𝑇 et en multipliant partout par la vitesse 𝑣, on obtient 𝐷 = 2𝜆 − 16 𝜆. Ainsi, la distance apparemment
7 7
parcourue est 𝐷𝑎 = 16 𝜆 = 16 × 2 𝑐𝑚 = 0,875 𝑐𝑚.
c) Vitesse apparente de propagation de ces ondes (1 point)

𝐷𝑎
𝑉𝑎 = = 𝐷𝑎 . 𝑓𝑒 = 0,875 × 10−2 × 16 = 0,14 𝑚/𝑠 ;
𝑇𝑒
EXERCICE 3 : OSCILLATEURS ÉLECTRIQUES (5 Points)

On dispose en série d’un résistor de résistance 𝑅 = 80 Ω, un condensateur de capacité 𝐶 = 4 𝜇𝐹 et une bobine d’inductance 𝐿 =
25 𝐻 et de résistance interne 𝑟 = 20 Ω.
Partie 1 : Décharge du condensateur (3 points)
Initialement la charge du condensateur est maximale et vaut 𝑄0 = 25 𝐶.
3.1.1. Équation différentielle vérifiée par la charge 𝒒(𝒕) du condensateur. (0,5 point)
𝑞 𝐿𝑑𝑖 𝑑2 𝑞(𝑡) 𝑅+𝑟 𝑑𝑞(𝑡) 1
La loi des mailles entraine que 𝑐 − − 𝑟𝑖 − 𝑅𝑖 = 0 ⇒ + + 𝐿𝐶 𝑞(𝑡) = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝐿 𝑑𝑡
𝑑2 𝑞(𝑡) 𝑑𝑞(𝑡)
Soit encore +4 + 10000𝑞(𝑡) = 0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
3.1.2. Équation horaire de la charge 𝒒(𝒕) (1 point)

𝑅+𝑟 1
Cette équation est de la forme 𝑞(𝑡) = 𝐾 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑒 −𝜆𝑡 car nous sommes en régime pseudopériodique, avec 𝜆 = = 2, 𝜔0 = =
2𝐿 √𝐿𝐶
100 et 𝜔 = √𝜔02 − 𝜆2 ≈ 100.

Or à 𝑡 = 0, 𝑞(𝑡) = 𝑄0 ⇒ 𝐾 cos 𝜑 = 𝑄0 et 𝑖(𝑡) = 0
Or 𝑖(𝑡) = 𝐾(𝜔 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝜆 cos(𝜔𝑡 + 𝜑))𝑒 −𝜆𝑡 ⇒ 𝜔 sin(𝜑) + 𝜆 cos(𝜑) = 0
𝜆 1 𝜆 1
Ainsi, tan 𝜑 = − 𝜔 ≈ − 50 ⇒ 𝜑 = − 𝑎𝑟𝑐tan (𝜔) = − 𝑎𝑟𝑐tan (50) ≈ −0,02 𝑟𝑎𝑑 (pratiquement nul).
1 50
𝐾 cos 𝜑 = 𝑄0 ⇒ cos 𝜑 > 0. Comme de plus cos 𝜑 = = ≈1
√1+tan2 𝜑 √2501
𝑄 𝑄0
Ainsi, 𝐾 = cos0𝜑 = √2501 ≈ 25 𝐶
5
Ainsi, 𝑞(𝑡) = 25 cos(10𝑡 − 0,02) 𝑒 −2𝑡 .
3.1.3. On pose 𝑖(𝑡) = 𝐴 cos(𝐵𝑡 + 𝜙)𝑒 −2𝑡 .

Détermination de 𝑨, 𝑩 et 𝐭𝐚𝐧 𝝓 (1,5 point)
De ce qui précède, on a vu que 𝑖(𝑡) = 𝐾(𝜔 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝜆 cos(𝜔𝑡 + 𝜑))𝑒 −𝜆𝑡

𝜔 𝜆
Ainsi, 𝑖(𝑡) = 𝐾 ⏟
√𝜔 2 + 𝜆2 [𝜔 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝜔 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)] 𝑒 −𝜆𝑡
0 0
𝜔0
𝜔 𝜆 𝜆
Il existe alors un angle 𝑥 tel que sin 𝑥 = 𝜔 et cos 𝑥 = 𝜔 soit alors tan 𝑥 = 𝜔 = − tan 𝜑
0 0
Ainsi, 𝑖(𝑡) = 𝐾𝜔0 cos(𝜔𝑡 + 𝜑 − 𝑥) 𝑒 −𝜆𝑡
tan 𝜑−tan 𝑥 2 tan 𝜑 2𝜆𝜔 −2𝜆𝜔
Ainsi, 𝜙 = 𝜑 − 𝑥 ⇒ tan 𝜙 = = = = = −0,04
1+tan 𝜑 tan 𝑥 1−tan2 𝜑 𝜔 2 −𝜆2 𝜔02 −2𝜆2
Soit 𝜙 = 2𝜑 = −0,04 𝑟𝑎𝑑
Partie 2 : Charge du condensateur (2 points)

On branche aux bornes de de la branche précédente, un générateur de tension 𝑢𝐺 (𝑡).
3.2.1. Expression complexe de l’impédance et expression de l’admittance (0,5 point)
1 1 2
𝑧 = (𝑅 + 𝑟) + 𝑗 (𝐿𝜔 − ) et donc son module est 𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔 𝐶𝜔
1
L^' admittance est alors 𝑌 = 2
√(𝑅+𝑟)2 +(𝐿𝜔− 1 )
𝐶𝜔
3.2.2. Facteur de qualité du circuit et largeur de la bande passante (1 point)

𝜔0 𝐿𝜔0 2500 𝜔0 𝜔0 𝑅+𝑟
𝑄= = 𝑅+𝑟 = = 25 et 𝑄 = = Δ𝜔 ⇒ Δ𝜔 = 2𝜆 = = 4 𝑟𝑎𝑑/𝑠
2𝜆 100 2𝜆 𝐿
Δ𝜔 2
Ou encore Δ𝑓 = = 𝜋 = 0,6 𝐻𝑧
2𝜋
3.2.3. Valeur de la pulsation pour laquelle l’impédance est maximale (0,5 point)
𝑑𝑍 𝑑𝑍
Pour avoir la valeur extrême de l’impédance, il faut résoudre l’équation 𝑑𝜔 = 0, tout en étudiant le signe de la dérivée 𝑑𝜔. L’étude du signe
de cette dérivée montre que 𝑍(𝜔) admet un minimum et non un maximum. Alors l’impédance n’admet pas un maximum réel : sa valeur
maximale est l’infini. Ceci correspond à 𝜔 = 0 et à 𝜔 = +∞.

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CORRIGE NATIONAL – CONCOURS BLANC N°3

EXERCICE 1 : OSCILLATEURS MÉCANIQUES (12 Points)

1.1.3. Pulsation 𝝎𝟎 des oscillations du pendule ainsi constitué (2 points)

Partie 2 : Le tunnel souterrain (4,5 points)

1.2.2. Énergie potentielle 𝑬𝑷 du point 𝑴 (1,5 point)

1.2.3. Énergie mécanique du point matériel 𝑴 (1 point)

Partie 3 : Le pendule élastique (3 points)

1.3.2. Déterminer la vitesse initiale du solide (𝑺) (1,5 point)

EXERCICE 2 : ONDES MÉCANIQUES (8 Points)

Équation horaire du mouvement de ce point

Partie 2 : Propagation des ondes sur la surface d’un liquide (6 points)

2.2.1. Type de l’onde (0,5 point)

2.2.2. Longueur des ondes (1 point)

2.2.3. Vitesse de propagation de ces ondes (0,5 point)

2.2.5. On fixe maintenant la fréquence des éclairs à 16 𝐻𝑧.

c) Vitesse apparente de propagation de ces ondes (1 point)

EXERCICE 3 : OSCILLATEURS ÉLECTRIQUES (5 Points)

3.1.2. Équation horaire de la charge 𝒒(𝒕) (1 point)

100 et 𝜔 = √𝜔02 − 𝜆2 ≈ 100.

3.1.3. On pose 𝑖(𝑡) = 𝐴 cos(𝐵𝑡 + 𝜙)𝑒 −2𝑡 .

De ce qui précède, on a vu que 𝑖(𝑡) = 𝐾(𝜔 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝜆 cos(𝜔𝑡 + 𝜑))𝑒 −𝜆𝑡

Partie 2 : Charge du condensateur (2 points)

3.2.2. Facteur de qualité du circuit et largeur de la bande passante (1 point)

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