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RESUME
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1. INTRODUCTION
Plusieurs méthodes d’analyses des situations-problèmes peuvent être évoqués dans le cadre
d’une évaluation environnementale notamment, les Bilans carbone, le Green House Gas
protocol, les check-lists, ou l’Eco-design pilot… Ces méthodes, qu’elles soient efficientes
ou non sont utilisées comme outils d’aide à la décision dans les stratégies et planifications.
L’une des méthodes d’analyse les plus utilisées est celle de l’Analyse du Cycle de Vie
référencé par la norme ISO 14040/44 : 2006. Les objectifs et les contraintes des opérations
d'assainissement urbain dans le contexte africain n'ont pas toujours été suffisamment
analysés avant l'élaboration des projets réalisés (Comité Interafricain d'Etude Hydraulique,
1984). Comme perspective d’analyse des problèmes d’assainissement, l’analyse des
impacts du désordre urbain sur les ressources hydriques de la ville de Douala suivant la
méthodologie de l’Ecobilan (ACV) sert d’illustration dans cet article. En théorie, une
méthodologie d’évaluation d’impact environnementale et sociale peut-être adaptée à
l’évaluation des dommages (CEPALC, 2002).
L'analyse de cycle de vie (ACV) d'un produit, d’un service ou d’un système est une
méthode d'évaluation environnementale qui permet de quantifier les impacts d'un produit
sur l'ensemble de sa vie (Rispe, 2012). Cette méthode d’analyse d’impacts s’appuie sur
plusieurs critères environnementaux. C’est en réalité la méthode la plus aboutie en termes
d'évaluation globale et multicritères.
Les avantages de l’ACV sont qu’elle permet de comparer des situations et d’identifier les
mouvements de pollution d'un milieu à un autre, et de montrer les éléments qui constituent
les étapes du cycle de vie. Elle peut donc aider à mieux discerner les arbitrages pertinents
lors d'une prise de décision (Rispe, ibid.).
La structure de l’évaluation est constituée de quatre (04) parties dont le but et la portée,
l’analyse des inventaires, l’évaluation, et l’interprétation1.
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Source : Norme ISO 14040 : 2006
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Fonction du système étudié
Limite du système étudié
BUT ET PORTEE
Catégorie d’impacts
Quantité de données nécessaires
Fonctionnement du système
Collecte de données ANALYSE DES INVENTAIRES
Limite du système
Allocation
INTERPRETATION
Selon quelque ouvrages recensés sur l’ACV (De Patricia, 2012) ; (ISO/FDIS, 1999) ;
(Rispe, 2012) il serait avantageux qu’après la méthodologie générale, d’établir les
méthodes dites ‘’mid-point’’ ou ‘’end-point’’ (Akini, Anye, & Pegoko, 2016).
3. ETUDE DE CAS
L’intérêt étant ici d’identifier les dommages et de faciliter une éventuelle réhabilitation ou
réparation des dommages. De nombreux aspects sont analysés par les travaux des
chercheurs Akini, Anye, & Pegoko (2016), ce qui a permis, d’identifié trois (03) éléments
du désordre urbain ayant des conséquences dommageables sur les ressources hydriques de
la ville de Douala à savoir :
Le déversement anarchique de déchets solides,
Le déversement anarchique des déchets liquides, et
Les occupations anarchiques.
Ces ressources concernent, les affluents principaux du fleuve Wouri au niveau de Douala
(le Mbopi, le Mbanya, la Besséké, le Tongo-Bassa, et l’Epolo), les affluents de la Crique
du Docteur (le Bobongo, le Mgoua) et les affluents de la Dibamba (le Kambo et le
Longmayagui).
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Les limites des deux premiers éléments du désordre urbain identifiés commencent à partir
du lieu d’habitation, après utilisation ou consommation des provisions (eau potable,
aliments, objets divers…) jusqu’au devenir de ces derniers en déchet et de leurs rejets dans
la nature sans traitement préalable. Les limites de l’occupation anarchique des berges des
cours d’eau commencent par l’appropriation du sol, l’aménagement sans titre d’un habitat,
le plus souvent traditionnel, jusqu’aux pressions observées.
L’analyse des inventaires de données collectées à partir des travaux récents présentent les
unités fonctionnelles suivantes :
Dans l’arrondissement de Douala 1er : Le déversement direct dans les cours d’eau
d’eaux grises concerne 18,57% des ménages2 et 27,14% des ménages pour les
eaux noires ; le déversement direct des ordures ménagères concerne près de 13%
des ménages (Akini, Anye, & Pegoko, 2016)
Dans l’arrondissement de Douala 2e : Le déversement direct dans les cours d’eau
d’eaux grises et noires concerne 14,58% des ménages (Zita, Mouliom, &
Temgoua, 2017)
Dans l’arrondissement de Douala 3e : Le déversement direct dans les cours d’eau
d’eaux grises et noires concerne 41,33% des ménages et le déversement direct de
déchets solides concerne 28,66% de ménages (Deffo, Ketsemen, & Sop Tchangna,
2017)
Dans l’arrondissement de Douala 4e : Le déversement direct dans les cours d’eau
d’eaux grises et noires concerne 62,5% des ménages et le déversement direct des
déchets solides concerne 23,61% des ménages (Ewane, Ndi , & Yakoubou, 2017)
Dans l’arrondissement de Douala 5e : Le déversement direct dans les cours d’eau
d’eaux grises et noires concerne 10% des ménages et 23% des ménages déverse
directement leurs déchets solides dans les cours d’eau (Ndjock, Mounyemb, &
Njahan, 2017)
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Tous ces travaux ont concerné les ménages riverains des cours d’eau.
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3.3. Evaluation
Ces inventaires permettent la classification de trois (03) catégories d’impacts sur les
ressources hydriques de Douala suivant la méthode mid-point et end-point de l’ACV:
Toxicité
Déversement Ecotoxicité
anarchiques Santé humaine
des déchets Eutrophisation
solides et Qualité des
liquides Trouble écosystèmes
respiratoire aquatiques
Occupation
des berges Inondation
Pertes de biens
Nuisance
visuelle
Figure 2 : Classification des inventaires suivant la méthode ''mid point'' et ''end point''
3.4. Interpretation
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Cycle de vie actuel des ménages de Douala Cycle de vie après intervention
L’impact du déversement des déchets liquides (eaux grises et noires) et solides est très
significatif, d’où les problèmes d’assainissement dans la ville de Douala tant évoqué dans
les recherches (Akini, Anye, & Pegoko, op.cit.) ; (Baok, 2007) ; (Deffo, Ketsemen, & Sop
Tchangna, op.cit.) (Douala Urban Council, 2013a) ; (Ewane, Ndi , & Yakoubou, op.cit.) ;
(Filali, 2008) ; (Ministère de l'eau et de l'énergie, 2009) ; (Ministère de l'Eau et de
l'Energie, 2011) ; (Ndjock, Mounyemb, & Njahan, op.cit.) ; ; (Priso, et al., 2010) ; (Zita,
Mouliom, & Temgoua, op.cit.)….
CONCLUSION
Les résultats de cette analyse sur la ville de Douala démontrent simplement l’absence de
solution efficace d’envergure pour un modèle d’assainissement collectif (Station
d’épuration de type boue activée, réseau d’égout conventionnel, collecte en porte à porte,
décharges contrôlée, etc.) pour l’agglomération de Douala et individuel pour sa périphérie.
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BIBLIOGRAPHIE
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