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P R É C I S D ' É L E C T R I C I T É

TOME Il
ÉLECTRO-TECHNIQUE

P. MATHIVET,Précis d'él,,I,icité. T. II
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NOUVELLE BIBLIOTHEQUE PROFESSIONNELLE

PRÉCIS DÉ
' LECTRICITÉ
TOME Il
ÉLECTRO-TECHNIQUE
PAR

PIERRE MATHIVET
Ingénieur de l'École supérieure d'électricité

PARIS
J.-B. BAILLIÈRE ETFILS, ÉDITEURS
19, rue Hautefeuille, Paris (Vie)
@byJ..B. Bailière, 1961.
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AVANT-PROPOS
Le premier tome de notre précis d'Électricité était consacré
à l'étude des lois générales dont la connaissance est indispen-
sable pour aborder, avec fruit, la lecture de ce deuxième tome
consacré à VÉlectrotechnique. 1
Nous tenons à mettre en garde le lecteur, sur l'ordre de pré-
sentation qui diffère notablement de celui adopté dans de nom-
breux ouvrages classiques. Nous l'avons choisi volontairement
parce qu'il nous a semblé plus logique, eu égard aux propriétés
propres à chaque groupe de machines.
L'enchaînement des chapitres est alors plus normal pour celui
qui en aborde l'étude.
Nous espérons ainsi que le lectçur pourra dégager plus facile-
ment le caractère propre à chaque, machine, sa morphologie et
ses propriétés.
Pour terminer, nous tenons à remercier Us différents construc-
teurs qui nous ont permis d'illustrer ce livre en répondant sponta-
nément à notre demande de documents photographiques.
Paris, janvier 1961.
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CHAPITRE PREMIER

LA TRANSMISSION
DES COURANTS ALTERNATIFS

1. GÉNÉRALITÉS.
a) Le problème de la transmission d'une énergie, dans le
cas le plus général, consiste à déterminer les caractéristiques
d'une ligne AB reliant un récepteur B à un générateur A ou
à une ligne Ô. par une dérivation de longueur l capable de
fournir à B une puissance P sous un facteur de puissance
cos y .
La tension U0est généralement fixée au départ en A et on
la suppose constante.
Les caractéristiques de la ligne s'expriment presque toujours
par kilomètre de longueur; elles sont au nombre de 3 :
—La résistance R en ohms par kilomètre;
—L'inductance Lco en ohms par kilomètre ou à défaut la
self kilométrique;
—La capacité en !l F/ par kilomètre.
N. B. —Pour les lignes longues à très haute tension, on est
amené à considérer également la perditance.
b) Il y aura lieu de traiter distinctement les lignes aériennes
et les lignes souterraines.
Dans les premières, la self est prépondérante et la capacité
négligeable, dans les secondes c'est l'inverse.
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2. LIGNES AÉRIENNES.
A. — Ligne monophasée.
Soit à transmettre une puissance P avec un facteur de
puissance cos cp en B .

L'intensité 1absorbée par le récepteur Best :

Pour les cas ordinaires limités :


— Par une tension inférieure ou égale à 5000 V;
— Par une longueur inférieure ou égale à 50 km;
on peut admettre que la résistance et la self de la ligne sont
concentrées en B et que la capacité est négligeable.

Le schéma équivalent est alors celui donné par la figure 3,


à laquelle correspond le diagramme vectoriel de la figure 4,
traduisant l'équation :

R, étant la résistance d'un fil, L, co l'inductance de la ligne.


Les constantes pratiques habituelles sont telles que l'angle e
est infiniment petit, ce qui permet de confondre les directions
de 0 A et de 0 C .
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Dans ces conditions, la projection du diagramme sur 0 A


s'écrit très simplement :
U + 2 R 11 cos y + L (ù 11sin y = U0
En outre l'inductance L co est sensiblement égale à 0,3 ohm
par kilomètre et on écrira finalement l'expression de la chute
de tension :
(1)
R étant la résistance kilomètrique d'un fil, la perte de puis-
sance dans la ligne est :
AP = 2 R, J2 = 2 RII2
et la perte relative de puissance :
(2)
B. — EXEMPLE :
Soit à déterminer les caractéristiques d'une ligne mono-
phasée capable de transporter 100 kW à 4 km sous 5000 V
avec un facteur de puissance égal à 0,8 et une perte de puis-
sance de 6 % (ligne en cuivre p = 2 !lQ cm2/cm).
a) Appliquons la formule (2) ci-dessus :

on en déduit :

Cette résistance permet de calculer le diamètre de la ligne :

soit :

correspondant à un diamètre d = 4,6 mm.


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b) A titre de vérification, calculons l'intensité du courant


en ligne :

La section trouvée S = 16,66 mm2 correspond à une densité


de courant A = 1,5 A/mm2 valeur assez faible eu égard à
la faible puissance à transporter à 4 km seulement.
N. B. — Il serait nécessaire de vérifier que mécaniquement
la section trouvée est suffisante pour résister aux efforts qui
agissent sur la ligne. Il peut arriver que la section de la ligne
soit fixée par les conditions mécaniques indépendamment
de toute considération électrique.
c) Calculons maintenant la chute de tension par la for-
mule (1) :
AU = 4 km x 25 A [(2 x 1,2 x 08) + (0,3 x 0,6)] = 210 V
soit :

d) A titre indicatif, nous allons calculer l'angle s du dia-


gramme de la figure 4.
Pour cela projetons sur 2 axes perpendiculaires :
U+ 2 R, 1 cos <p+ LlcoI sin y = U0cos e:
2 R, I sin y + L, co1cos y = U0sin e
en divisant membre à membre on obtient :

correspondant à s — 1°50'39"
justifiant l'approximation que nous avons faite.
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e) REMARQUE. — Dans cet exemple nous nous sommes


fixé la perte de puissance, mais on peut également calculer
la ligne pour une chute de tension donnée et en déduire la
perte de puissance.
3. LIGNE TRIPHASÉE.
A. —Dans le cas d'une ligne triphasée, on peut toujours
adapter les caractéristiques de la source A et du récepteur B
pour les faire correspondre à un montage en étoile.
On considère alors la transmission relative à une seule
phase.
Celle-ci s'effectue entre un fil de ligne et un neutre hypo-
thétique dans lequel le courant est nul.
Les constantes de la ligne monophasée à considérer sont la
résistance d'un seul fil de ligne et l'inductance entre un fil
de ligne et le neutre.

B. —La méthode de calcul indiquée à propos des lignes


monophasées s'applique avec les modifications indiquées
ci-dessus.
Pour la chute de tension, compte tenu que la résistance
d'un seul fil de ligne est à considérer, nous aurons :
(3)
le coefficient V3 correspond à la valeur de la tension composée.
En admettant comme précédemment, la valeur pratique
moyenne Lto = 0,3 Cl/km, on aura :
(4)
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La perte de puissance est maintenant :


AP = 3 R, J2
à laquelle correspond la perte relative :
(5)

mais l'intensité dans un fil de ligne est :

permettant d'écrire :
(6)
Si l'on compare cette formule à celle relative à la ligne
monophasée, on constate que, toutes choses égales, la perte
de puissance dans une ligne triphasée est moitié moindre que
dans la première.
C. — EXERCICE : Considérons une ligne triphasée devant
répondre aux mêmes caractéristiques que la ligne monophasée
objet de l'exercice (B).
a) Nous déterminerons la résistance à partir de la valeur
imposée pour la perte de puissance :

on en déduit :

b) A partir de la valeur de R, calculons le diamètre d de


la ligne :

correspondant à d = 3,25 mm .
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c) L'intensité du courant en ligne est :

La section trouvée 8,33 mm2 correspond à une densité de


courant A = 1,733 A/MM2 relativement faible.
d) Déterminons maintenant la chute de tension entre fils
de phase :
AU = y/l X4 km x 14,4 A [(2,4 x 0,8) + (0,3 x 0,6)]
= 210 V
soit :

identique à la valeur trouvée pour la ligne monophasée.


e) A titre de comparaison, calculons le poids de cuivre
utilisé dans les 2 cas, en admettant que la densité du métal
est égale à 8,8. En monophasé 2 fils :
2 X(16,66 x 10-4) dm2 X(4 X104) dm x 8,8 = 1173 kg
en triphasé 3 fils :
3 x (8,33 x 10-4) dm2 x (4 x 104) dm x 8,8 = 880 kg

On vérifie ainsi que la transmission d'une même puissance


en monophasé exige un poids de cuivre supérieur, égal aux
quatre tiers du poids nécessaire en triphasé.

D. — APPLICATION : Pour compléter l'exercice ci-dessus,


nous étudierons la transmission de la puissance P par un
système diphasé à 3 fils du type de celui de la figure 6 déjà
étudié.
Nous allons considérer une phase. Celle-ci sera constituée
par un fil de phase, tel que A et un conducteur de retour
ayant une section moitié de celle du neutre.
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a) A la différence avec le
système triphasé le courant
n'est pas nul dans le neutre.
En effet, on a la relation :
1, —Il + 12
qui est traduite par le diagramme vectoriel de la figure 8.

Le schéma, équivalent à une phase, est alors celui de la


figure 7auquel correspond le diagramme vectoriel de la figure 9
que nous projetons sur l'axe 0 Aen supposant que e:est nul :
0 A+ (AB+ BC) cos <p+ CDsin y = 0D
c'est-à-dire :

expression qui s'écrit finalement :

avec R, résistance kilométrique d'un fil de phase,


R2 résistance kilométrique du fil neutre,
Lcoinductance kilométrique d'une phase.
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b) Exprimons maintenant la perte de puissance.


L'intensité I dans un fil de phase a pour valeur :

on a les pertes Joule dans les 3 conducteurs :

Nous en déduisons la perte relative de puissance :

c) Reprenons les caractéristiques de l'exercice précédent


pour calculer les constantes de la ligne.
Nous aurons :

Nous n'avons que cette équation pour déterminer les


2 inconnues R, —R2. Nous devons donc fixer une deuxième
condition qui, pratiquement sera :
—Soit l'égalité des densités de courant A.
—Soit l'égalité des sections des 3 fils.
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Examinons parallèlement ces 2 cas:


Égalité des densités de courant Égalité des sections des 3 fils
Ai = A2 entraîne : de ligne
I S, nous avons évidemment :
7, = S, = V2
ainsi que : d'où l'on déduit :
R2 - S, - A/o — = 0,06
Ri S2 V ? 5R
d'où l'on déduit : ~ 0,00625
AP
— = 0,06 = 0,00625 c'est-à-dire :
P R, = 3,84 Q./km
4 +~ ni P soit une section :
pl 0,02 x 1000
c'est-à-dire : R, ~ 3,84
R - 0,06 X 2 5,2 mm2
1 0,00625 x 5,414 etx un diamètre
^ :
= 3,57 Q'/km d = 02,6„ mm
soit les sections : , . a> un poids
correspondant J de
J
= 0,02 x 1000 56 nM2 cuivre :
3;57 3 x (5,2 x 10-4) dm2
r X (4 X 104) dm X 8,8
S2 = ——= 3,96 mm2 - 549 kg
V2
et les diamètres:
d1 = 2,7 mm
d2 = 2,2 mm
correspondant à un poids de
cuivre :
[2 x (5,6 x 10-4)
+ (3,96 x 10-4)]
(4 X104) X8,8 = 533 kg
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Les 2 solutions aboutissent à un poids de cuivre sensi-


blement équivalent mais inférieur d'environ 40 % à celui
nécessité pour une transmission triphasée.
Pour terminer, évaluons la chute de tension dans les hypo-
thèses envisagées en admettant encore pour Loo, la valeur
moyenne de 0,3 Q/km.
Calculons d'abord l'expression RI + R2 -V24

Calculons également l'intensité du courant dans un fil de


ligne :

On a alors :

Cette application montre l'avantage du courant diphasé


pour la transmission d'énergie.
4. CALCUL DES LIGNES BASSE TENSION.
Nous nous bornerons à l'étude des lignes à 2 fils à courant
continu ou à courant alternatif monophasé dont le facteur
de puissance est égal à l'unité.
Nous nous proposons de transmettre une puissance P à
une distance l. La section de la ligne doit répondre au triple
critère suivant :
—Etre économique donc avoir la section la plus petite pos-
sible;
—Ne pas créer une chute de tension exagérée;
—Ne pas créer un échauffement dangereux ni pour l'installa-
tion, ni pour l'isolant. Ce dernier point peut d'ailleurs être
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lié à la condition économique en définissant la perte de


puissance créée par la ligne.
A. —Considérons par exemple une ligne à 2 fils de résistance
totale R, la puissance perdue par effet Joule est :
P = R 12

La densité de courant dans la ligne étant :

on peut encore écrire :


P = R1AS
ou en tenant compte que R = 2 p-S
(7)
Cette formule lie directement la perte de puissance à la
densité de courant dans la ligne.
D'autre part la chute de tension AUpeut se calculer facile-
ment :

que l'on écrira :


(8)
formule donnant la chute de tension par unité de longueur
de la ligne.
B. — Calcul des conducteurs à partir de la puissance perdue.
Cemode de calcul est surtout employé pour les lignes impor-
tantes. On connaît l'intensité à transporter 1et on se fixe la
valeur AP/P de la puissance relative que l'on accepte de
perdre dans la transmission.
La puissance à transporter P étant connue on en déduit :
AP = RI2
soit :
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on en tire la section du conducteur :


(9)
la chute de tension a alors pour valeur :

C. —Lignes à dérivations multiples.


Dans une distribution d'énergie, il est exceptionnel de
n'avoir qu'une seule ligne comme nous l'avons envisagé jus-
qu'ici.
Dans la pratique nous aurons :
—Soit une ligne principale sur laquelle sont prises des déri-
vations, en cours de route;
—Soit une ligne se ramifiant en plusieurs branches à partir
d'un point donné.
Le calcul des sections des différentes artères est alors plus
délicat et pour résoudre le problème on est amené à faire
certaines hypothèses simplificatrices.
Nous étudierons successivement quatre des principales
méthodes utilisées dans la pratique.
a) Méthode des pertes de charge partielles.
Dans cette méthode, nous nous fixons les chutes de tension
aux différents points d'utilisation :
Ô.UI entre A et B
AU2 entre B et C
etc.
et nous nous proposons de calculer les sections successives de
l'artère AN.
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Appliquons la loi d'Ohm au tronçon AB :


(10)
on en déduit la valeur de SI :
(11)
pour le second tronçon nous aurions, de même :
(12)
et ainsi de suite.
Il faut pour chaque tronçon, vérifier que la densité de
courant ne conduit pas à un échauffement exagéré du conduc-
teur.
b) Méthode de la section constante.
Dans cette méthode on se propose de déterminer la section
constante Sà donner à la ligne pour avoir une chute de tension
totale AU.
Nous pouvons écrire immédiatement :

et nous en déduisons la section cherchée :


(13)
Il faut ensuite vérifier si la densité de courant entre AB
est acceptable, c'est-à-dire qu'elle ne conduit pas à un échauf-
fement exagéré du conducteur.
c) Méthode de la densité de courant constante.
Ici nous nous fixons la condition d'avoir une densité de
courant constante dans les différents tronçons.
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Entre A et B la densité de courant Ô. sera :


(14)
on en déduit :
(15)
on aurait de même :

etc.
Si A a été fixée, le problème est résolu, mais généralement
on impose en outre, la chute de tension totale AU .
La chute de tension AUX du tronçon A B est :
(16)
de même :
AU2 = 2 pl2A
et la chute de tension totale sera :

(17)
nous pouvons alors en déduire :
(18)
Il suffit alors de porter cette valeur dans les formules pré-
cédentes pour avoir les sections de chaque tronçon, soit :
(19)

etc.
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REMARQUE. —Comparons les équations (16) et (17) nous


pouvons écrire :

Cette égalité montre que la chute de tension en un point


est proportionnelle à la distance qui sépare ce point de l'origine.
La méthode de la densité de courant constante conduit donc
à établir une ligne dont les chutes de tension sont régulière-
ment réparties sur toute sa longueur.
d) Méthode du poids minimum de cuivre.
Cette méthode se propose de rechercher le poids minimum
de cuivre à utiliser pour une chute de tension donnée.
Cette chute de tension a pour valeur :

le poids Pc de cuivre est :


Pc = d(1, SI + l2S2+ ... )
d étant la densité du cuivre.
A partir de ces 2 équations, on démontre que le poids
de cuivre est minimum lorsqu'on réalise la condition :

La valeur de la constante K étant donnée par l'expression :


(20)
Les sections de chaque tronçon sont alors :
S, = KVh
S, = K\/%
etc.
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REMARQUE.—Si au lieu de nous fixer la chute de tension


totale AUnous nous étions fixé la valeur de la perte de puis-
sance AP nous aurions eu les 2 équations :
AP = 2PiSI 112+ 2p^S2122+ ...
Pc = d (ll SI + 12S2+ -••)
Celles-ci correspondent à un poids de cuivre minimum,
lorsque la condition suivante est réalisée :
(21)
Cette condition n'est autre que celle obtenue par la méthode
de la densité de courant constante.
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CHAPITRE II

TRANSFORMATEUR STATIQUE
5. PRINCIPE.
A. — Le transformateur statique est l'appareil d'induction
le plus simple que l'on puisse imaginer.

fi ^.44. Disposition schimotique. d'un Vransfermohcur


Il comprend essentiellement :
— 1 circuit magnétique feuilleté;
— 1 bobinage primaire P comprenant nI spires et alimenté
par la tension Dl;
— 1 bobinage secondaire S comprenant n2 spires.
B. — En première approximation, si nous négligeons les
résistances des bobinages, la tension Uj crée un courant Il
dans le primaire sensiblement en quadrature avec UI. Ce
courant engendre un flux également en quadrature avec
Uj variant sinusoïdalement en fonction du temps.
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FIG. 12. — Vue d'un transformateur à conservateur d'huile


et à refroidissement naturel par radiateur à tubes.

Il en résulte dans le secondaire une force électromotrice


induite U2décalée de 7t/2 en arrière sur le flux, donc en oppo-
sition avec Ui.
Il est donc possible d'obtenir une tension U2 secondaire
différente de la tension du réseau UI.
Cette souplesse jointe au fait que l'appareil est statique
est à la base de l'emploi généralisé du transformateur.
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Le transport d'énergie
électrique s'effectuant avec
des pertes en ligne plus
faibles lorsque la tension est
élevée, on pourra augmen-
ter celle-ci à l'usine généra-
trice, l'abaisser aux points
d'utilisation avec un bon
rendement.

FiG. 14. —' Transformateur triphasé


à 3 enroulements 50 /50/20 MVA,
220 / 63 / 10,5 kV, avec réglage en
charge Jansen ±15 % côté neutre
220 kV. Refroidissement par aéro-
réfrigérants.
FIG. 13. Variation de Ul, 01 et U2
(Document Alsthom)
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ACHEVÉ D ' I M P R I M E R
SUR LES P R E S S E S DE
L'IMPRIMERIE NOUVELLE
53, QUAI DE LA SEINE, PARIS
LE 2 7 J A N V I E R 1 9 6 1
899-1960

Dépôt légal : 1er trim. 1961


N° éditeur : 727
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