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Correction bac blanc décembre 2022

Exercice 1
1) a) Arbre de probabilité associé :
0,6 R
0,25 D
0,4 R

0,35 R
0,75 D
0,65 R
b) p D ∩ R = p D × pD (R) = 0, 75 × 0, 35 = 0,262 5.
 

c) On a de même p(D ∩ R) = p(D) × pD (R) = 0, 25 × 0, 6 = 0, 15.


D’après la loi des probabilités totales :
p(R) = p(D ∩ R) + p D ∩ R = 0, 15 + 0,262 5 = 0,412 5.

p R∩D 0,262 5
d) Il faut trouver pR ≈ 0,636 4, soit 0,64 au centième près.

D = =
p(R) 0,412 5
2) a) Les tirs sont indépendants et à chaque tir la probabilité de le réussir est égale à 0,35 : la va-
riable aléatoire X égale au nombre de réussites suit donc une loi binomiale de paramètres
n = 10 et p = 0, 35.
b) On a E(X) = np = 10 × 0, 35 = 3, 5.
Donc, en moyenne, sur 20 tirs, Stéphanie en réussira 7.
c) La calculatrice donne p(X 6 6) ≈ 0, 97.
d) On a de même p(X > 6) ≈ 0, 095 car :
p(X > 6) = p(x < 6) = p(x 6 5) = 1 − p(X 6 5).
3) La probabilité de résussir au moins un tir vaut :
p(X > 1) = p(X < 1)
= p(X 6 0)
= p(X = 0)
= 1 − p(X = 0)
= 1 − n0 × 0, 350 × 0, 65n


= 1 − 0, 65n
Donc on cherche à résoudre l’inéquation : 1 − 0, 65n > 0, 99.
Or,
1 − 0, 65n > 0, 99 ⇐⇒ 0, 01 > 0, 65n
ce qui équivaut à :
ln 0, 01
ln 0, 01 > n ln 0, 65 ⇐⇒
ln 0, 65
6n (car ln 0, 65 < 0).
Or ln 0, 01 ≈ 10, 69 ; le plus petit naturel solution est donc 11 : Stéphanie doit tenter 11 tirs.
ln 0, 65

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Exercice 2
1) a) Dans le repère considéré :
H (0 ; 3 ; 2) et G (5 ; 3 ; 2).
b) Point T :
H M G

F
E
T
D
C

A B
−−→ −−→
c) On commencent
 
par calculer
 
les coordonnées des vecteurs BT et BH :
−−→ −2, 5 −−→ −5
BT  1, 5  et BH  3 .
1 2
−−→ −−→
Donc BH = 2BT et ces deux vecteurs sont colinéaires.
Par conséquent, B , T et H sont alignés.
−−→
d) En reprenant les coordonnées de BH , vecteur directeur de la droite (BH) passant par
B , on obtient :

 x = −5t + 5
y = 3t t∈ .R
z = 2t

e) Pour déterminer si le point Q est un point de(BH), on cherche à résoudre le système :


 3
 5t = −3 t = −

8 = −5t + 5

5
 
2
 
−2 = 3t ⇔ t =− ⇔ 2
3 t = −
4 = 2t 3
  
4 = 2t
 

4 = 2t
Les deux premières équations sont incompatibles donc ce système n’a pas de solution et
Q∈/ (BH).
−−→ −−→
2) a) D’après l’énoncé, HM = kHG . Soit alors M (xM ; yM ; zM ).
   
−−→ 5k −−→ xM
On a k HG  0  et HM yM − 3.
0 zM − 2
On
 obtient donc le système
 suivant :
 xM = 5k  xM = 5k
yM − 3 = 0 ⇔ yM = 3
zM − 2 = 0 zM = 2
 
Les coordonnées de M sont donc bien (5k ; 3 ; 2).
b) Calcul des distances :
(5k − 5)2 + (3 − 3)2 + (2 − 0)2 = (5k − 5)2 + 4 ;
p p
• MC =

• MA = (5k)2 + (3)2 + (2)2 = 25k 2 + 13.
p

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c) Pour déterminer si le triangle est rectangle, on va utiliser le théorème de Pythagore.
Or AC 2 = 52 + 32 + 02 = 34.
Donc AMC est rectangle en M
⇔ AC 2 = MA2 + MC 2
⇔ 34 = (5k − 5)2 + 4 + 25k 2 + 13
⇔ 34 = 25k 2 − 50k + 25 + 4 + 25k 2 + 13
⇔ 50k 2 − 50k + 8 = 0
Pour résoudre cette équation, on calcule le discriminant :
∆ = (−50)2 − 4 × 50 × 8 = 900 > 0
L’équation√a donc deux solutions : √
50 − 900 50 + 900
k1 = k2 =
2 × 50 2 × 50
20 80
= =
100 100
1 4
= =
5 5
On adonc deux points solutions : M1 (1 ; 3 ; 2) et M2 (4 ; 3 ; 2) car M (5k ; 3 ; 2).

Exercice 3
Partie A
1) Calcul des trois premiers termes (il vaut mieux garder les fractions) :
2 2 1 7
• u1 = 4 − =4− =4− = .
5−1 4 2 2
2 2 4 16
• u2 = 4 − =4− =4− = .
7 5 5 5
−1
2 2
2 5 44 − 10 34
• u3 = 4 − = 4−2× = = .
16 11 11 11
−1
5
2) • Initialisation :
u0 = 5 > 3 donc la propriété est vraie au rang 0.
• Hérédité :
Supposons qu’il existe un rang k tel que uk > 3 et montrons que uk+1 > 3 :
par hypoyhèse de récurrence,
uk > 3
puis uk − 1 > 2
donc 1 < 1 en passant à l’inverse.
uk − 1 2
puis − u 2− 1 > − 2 × 21 en multipliant l’inégalité par −2
k

alors 4 − u 2− 1 >4 − 1
k
donc uk+1 > 3.
L’hérédité est bien vérifiée
3) a) soit n ∈ N.
2
un+1 − un = 4 − − un
un − 1

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4(un − 1) 2 un (un − 1)
= − −
un − 1 un − 1 un − 1
2
4un − 4 − 2 − un + un
=
un − 1
−u2n + 5un − 6
=
un − 1
b) En développant le membre de droite :
−(un − 2)(un − 3) = −(u2n − 3un − 2un + 6) = −(u2n − 5un + 6) = −u2n + 5un − 6.
c) Soit n ∈ . N
D’après les questions a) et b) :
−(un − 2)(un − 3)
un+1 − un = .
un − 1
Or d’après 2), un > 3 donc :
un − 1 > 2 > 0, un − 2 > 1 > 0 et un − 3 > 0.
Par conséquent, (un −u2)(u n − 3)
> 0 comme produit et quotient de nombres strictement
n−1
positifs donc un+1 − un < 0.
La suite (un) est strictement décroissante.
Partie B
1) a) Soit n ∈ N :
un+1 − 2
vn+1 =
un+1 − 3
2
4− −2
un − 1
=
2
4− −3
un − 1
2
2−
un − 1
=
2
1−
un − 1
2(un − 1) 2

un − 1 un − 1
=
1(un − 1) 2

un − 1 un − 1
2un − 2 2

u −1 un − 1
= n
un − 1 2

un − 1 un − 1
2un − 4
u −1
= n
un − 3
un − 1
2(un − 2)
=
un − 3
un − 2
=2×
un − 3
= 2vn .
est donc une suite géométrique de raison 2.
(vn )
Son premier terme vaut v0 = u0 − 2 = 5 − 2 = 3 .
u0 − 3 5−3 2

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b) D’après la question précédente :
3
vn = v0 × 2n = × 2n .
2
2) Soit n ∈ N.
Par définition de (vn ) :
un − 2
vn =
un − 3
donc vn (un − 3) = un − 2
puis un vn − 3vn = un − 2
donc un vn − un = 3vn − 2
alors un(vn − 1) = 3vn − 2
donc un = 3vn − 2 .
vn − 1
3) En utilisant les résultats de la question 1), pour tout n ∈ N :
3 9
3× × 2n − 2 × 2n − 2
vn = 2 = 2
3 n
3
×2 −1 × 2n − 1
2 2
Partie C
Ce code cherche la plus petite valeur de n telle que un < 3, 001
On a u9 ≃ 3, 0013 et u10 ≃ 3, 0065 donc la plus petite valeur de n telle que un < 3, 001 est
n = 10.

Exercice 4
PARTIE A : Étude d’une fonction auxiliaire g
g(x) = 2(x − 1) − x ln(x).

1) • g(1) = 2 × 0 − 1 × 0 = 0 ;
• g(e) = 2 × (e − 1) − e × ln e = 2e − 2 − e ln e = e − 2.
2) Soit x > 0.
1
g ′(x) = 2 × 1 − ln x − x × = 2 − ln x − 1 = 1 − ln x.
x
Étude du signe de la dérivée : g ′(x) = 1 − ln x :
1 − ln x > 0 ⇐⇒ 1 > ln x ⇐⇒ ln e > ln x ⇐⇒ e > x.
D’où le tableau de variations de g :
x 0 e +∞
g (x)

+ 0 −
e − 2 ≈ 0, 718
g

3) g(e3 ) = 2(e3 − 1) − e3 ln(e3) = 2e3 − 2 − 3e3 = −2 − e3 .


Or e3 > 0 donc −e3 > 0 et −2 − e3 < 0.
4) On a g(4, 9) ≈ 0, 01 et g(5, 0) ≈ −0, 05, donc 4, 9 < α < 5, 0 ;
g(4, 92) ≈ 0, 0009 et g(4, 93) ≈ −0, 005, donc 4, 92 < α < 4, 93.

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5) D’après la question précédente on peut dresser le tableau de signes de g sur ]0 ; +∞[ :
x 0 1 α +∞
g(x) − 0 + 0 −

PARTIE B : Étude de la fonction f


On considère dans cette partie la fonction f , définie sur ]0 ; +∞[,par

f (x) = 3x − x ln(x) − 2 ln(x).

1) Soit x ∈]0 ; +∞[.


1 1 1
f ′ (x) = 3 − ln x − x × − 2 × = 3 − ln x − 1 −
x x x
2 2x − x ln x − 2 2(x − 1) − x ln x g(x)
= 2 − ln x − = = = .
x x x x
2) Le résultat précédent montre que puisque x > 0, le signe de f ′(x) est celui du numérateur
g(x) étudié à la question 5. de la partie A.
Donc f ′(x) > 0 sur l’intervalle [1 ; α] : f est croissante sur cet intervalle ;
f ′ (x) < 0 sur ]0 ; 1[ et sur ]α ; +∞[ : f est décroissante sur ces deux intervalles : (f (α) ≈
3, 73)

x 0 1 α +∞
f ′ (x) − 0 + 0 −
≈ 3, 73
f
3

car f (1) = 3 − ln(1) − 2 ln(1) = 3.

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