I – Une relation père fils complexe

1. Un père qui hérite de son fils

- « Si je n’étais bon père il serait criminel » v.401 il serait, verbe être au conditionnel, Nicomède doit
son statut d’innocent à son père, si celui-ci l’avait mal éduqué il ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
En effet Nicomède ne doit sa haute naissance qu’à son père.
- « On n'aime point à voir ceux à qui l'on doit tant. » v. 418 On a ici affaire à un euphémisme. Prusias
dit qu’il doit « tant » à son fils sans énumérer les exploits de ce dernier. Cependant, on peut voir qu’il a
conscience que bien que son fils lui doive sa haute naissance, lui-même doit en partie son élévation à
son fils.
- « Que je tiens plus de lui qu’il ne tiendra de moi » v. 422 Parallélisme de construction qui viens
mettre en évidence le paradoxe de la situation et comment père et fils semble avoir inversé les rôles.
L’expression « tenir de quelqu’un » est habituellement utilisé pour évoquer un trait de caractère ou une
particularité physique héréditaire. Cette expression souligne la nature de la relation entre Prusias et
Nicomède, cela ne fait que mettre en exergue la singularité même de cette relation dont il semble
parfois difficile de déterminer qui est le père et qui est le fils.

2. Un fils prodige pourtant difficile à aimer

- « Il doit son innocence à l’amour paternel », dès le deuxième vers de cette tirade, Prusias évoque
l’amour paternel. D’ailleurs l’expression « amour paternel » évoque une vérité générale, c’est un
amour que tout père est sensé ressentir envers sa progéniture. Mais cette vérité transparait-elle dans la
suite de son discours ?
- Vers 418, « on n’aime point à voir ceux à qui l’on doit tant » la simple vue de son fils semble lui
déplaire et le mettre mal à l’aise.

II – Nicomède, le parfait héro

1. Les exploits de Nicomède
2. Une possible trahison

III – Un roi en manque de prestance

1. Une parole qui dépeint le doute (de Prusias et du spectateur)
2. Une comparaison familiale inévitable