Vous êtes sur la page 1sur 5

Corrigés des sujets

Questions sur les concepts


1) Quelle est la différence entre suivi et évaluation ?
Le suivi est le suivi routinier des éléments clés de la performance d’un programme ou projet,
généralement des apports et des résultats, grâce à la tenue de rapports, à des rapports réguliers
et à des systèmes de surveillance ainsi que l’observation des centres de santé et des enquêtes
auprès des clients. Le suivi aide les gestionnaires de programme ou de projet à déterminer quels
domaines exigent un plus grand effort et soulèvent des questions qui pourraient contribuer à
une meilleure réponse.
Dans un système de suivi et d’évaluation bien conçu, le suivi participe largement à l’évaluation.
Les indicateurs suivis pour le suivi seront différents selon le niveau de rapport dans le système
de santé. Il est très important de choisir un nombre limité d’indicateurs qui seront réellement
utilisés par les responsables et directeurs du programme. Il existe une tendance à récolter des
informations sur de nombreux indicateurs et à relayer ces informations aux niveaux où elles ne
seront et ne peuvent être utilisées pour la prise de décision.
Par opposition, l’évaluation est l’examen ponctuel du changement dans les résultats poursuivis
qui peut être attribué à l’intervention du programme ou du projet. En d’autres mots,
l’évaluation tente de relier directement un résultat ou effet particulier à une intervention
particulière après un certain temps dans l’évolution. L’évaluation permet aux gestionnaires du
programme ou du projet de déterminer la valeur d’un programme ou projet spécifique.

2) Quelle est la différence entre suivi et évaluation national et sous préfectoral (sous national) ?
En raison des faibles ressources de suivi et évaluation au niveau sous-national, l’accent est mis
sur le suivi des apports ou résultats et sur les progrès positifs ou non en fonction d’un plan sous-
national. Une évaluation d’un petit centre de soins dans le cadre d’une supervision de routine
peut être utile pour fournir une information sur la qualité des soins ou la disponibilité et
l’utilisation des services. A tous les niveaux, le suivi et l’évaluation sont indispensables.
Les données sous-nationales sont extrêmement pertinentes pour un suivi et évaluation à
l’échelle nationale pour autant que les directives nationales soient respectées pour rendre le
cumul possible. Si un pays, par exemple, possède des informations sur la distribution de
préservatifs par district (ou équivalent) plutôt qu’un chiffre national général, le suivi de la
tendance dans l’utilisation du préservatif peut devenir plus significatif et plus précis.

3) Quelle est la différence entre suivi et évaluation du programme et du projet ?


Un Programme renvoie à une réponse nationale ou sous-nationale globale à une maladie. Au
sein d’un programme national, il existe généralement plusieurs domaines de programmation
différents. Le programme VIH et sida, par exemple, possède un certain nombre de « sous-
programmes » comme la sécurité sanguine, la maîtrise des infections sexuellement transmissibles
ou la prévention VIH auprès des jeunes. Project renvoie à une combinaison d’interventions où
les activités sont soutenues par des ressources et qui visent une population spécifique défi nie
géographiquement ou autrement.
En raison de cette portée plus large (Thématique, géographique, population cible), le suivi de
programme tend à être plus complexe que le suivi de projet et exige une forte coordination
entre les agences chargées de la mise en œuvre. L’évaluation de programme est même plus
difficile, notamment certains types d’évaluations (Résultat et impact). Pour mener à bien de
telles évaluations, la conception du programme ou projet doit comprendre ses propres
évaluations des références et de suivi qui mesurent non seulement les résultats spécifiques mais
aussi le niveau d’exposition du programme ou projet et de ses activités.

4) Quel est le bon moment pour une évaluation ? Justifiez votre réponse.

Le moment d’un type d’évaluation spécifique dépend de l’état d’avancement de la mise en


œuvre d’un programme ou projet. Il existe quatre types d’évaluations de programme ou de
projet :
● Evaluation de formation
● Evaluation de processus
● Evaluation d’effet
● Evaluation d’impact
L’évaluation de formation est réalisée lors de la conception d’un programme de prévention et
de soins afin d’identifier et de résoudre les questions d’intervention et d’évaluation avant le
déploiement du programme. L’évaluation de formation identifie la dynamique de transmission,
aide à repérer les interventions efficaces et à définir des buts réalistes.
L’évaluation de processus suppose l’évaluation du contenu du programme ou projet, de leur
portée ou couverture ainsi que de la qualité de la mise en œuvre. Si l’évaluation de processus
conclut que le programme/projet a n’a pas été mis en œuvre, ou n’atteint pas le public visé, il
est inutile d’effectuer une évaluation d’effet. Toutefois, si l’évaluation de processus montre des
progrès dans la mise en œuvre du programme/projet comme prévu, une telle évaluation
vaudra la peine.
Dans l’évaluation d’effet, l’évaluation est conçue spécifiquement avec l’intention d’attribuer le
changement à l’intervention elle-même. A tout le moins, la structure de l’évaluation doit être
en mesure de relier de manière convaincante les résultats observés d’un programme ou projet
bien défi ni et de démontrer que les changements ne sont pas le résultat de facteurs sans lien
avec le programme ou projet. Si l’évaluation montre un changement des résultats, il convient
alors d’effectuer une évaluation d’impact.
La véritable évaluation d’impact, en mesure d’attribuer un changement à long terme à un
programme ou projet spécifique, est fort rare et plutôt onéreuse. En revanche, le suivi des
indicateurs d’impact, en conjonction avec les évaluations de processus et d’effet, est considéré
comme suffisant pour indiquer le niveau d’impact général.

5) L’évaluation est-elle plus exigeante que le suivi ? Justifiez votre réponse.


Comme on l’a vu dans les questions 1 à 4, les objectifs et la méthodologie utilisés pour le suivi
et l’évaluation sont différents. En général, les évaluations sont plus difficiles en raison de la
rigueur méthodologique indispensable ; sans une telle rigueur, des conclusions fautives de la
valeur d’un programme ou projet pourraient être tirées. Elles sont également plus coûteuses, en
particulier les évaluations de résultat et d’impact qui exigent des enquêtes auprès de la
population.

6) Tous les indicateurs se valent-ils ? Justifiez votre réponse.


Le cadre conceptuel du suivi et évaluation montre que les différents types d’indicateurs ne se
valent pas mais qu’ils sont reliés les uns aux autres en vue d’atteindre les buts fixés et les
objectifs d’un programme spécifique. Les apports comme l’argent et l’affectation de personnel
produisent des résultats comme les systèmes de livraison de médicaments ou marchandises
essentielles, des services nouveaux ou améliorés, du personnel formé, des brochures
d’information, etc. Si ces résultats sont bien conçus et touchent les populations qu’ils visent, il
est probable que les effets seront positifs - selon le contexte dans lequel ils se placent. Ces effets
positifs doivent déboucher sur des changements à long terme pour les populations ou systèmes.

7) Quand faut-il mesurer les différents indicateurs ?


La fréquence des rapports dépendra de la place des indicateurs dans le cadre conceptuel du
suivi et évaluation, en tenant compte d’un calendrier raisonnable pour le changement attendu
et de la capacité de programmation pour le suivi et évaluation. Les fréquences suivantes sont
suggérées :
Type d'indicateurs Fréquence de mesure recommandée
Apport Permanent
Processus Trimestriel, semestriel ou annuel
Résultat Trimestriel, semestriel ou annuel
Effet Un à trois ans
Impact Deux à cinq ans

8) Qu’es-ce que le principe de « three ones » ?


Le three ones a pour principe : un seul cadre d’action, un organe commun de coordination et,
un cadre unique de suivi et évaluation.
9) Quels sont les documents de mise en œuvre du Cadre Stratégique National de lutte contre le
sida de 2012-2016 ? Préciser pour chacun, leur rôle ;
 Le Plan National de Suivi et Evaluation 2012-2016 : Son rôle est d’assurer une meilleure
coordination de toutes les interventions qui seront conduites au cours de la période 2012-2016.
 Le Plan Opérationnel : Il a pour rôle de traduire le Cadre Stratégique National de lutte contre
le sida de 2012-2016 (Le seul cadre de référence pour la réponse au VIH et au sida d’ici fin
2016) en des actions concrètes permettant de réaliser les résultats prévus selon une période bien
définie.
Par ailleurs, ce Plan Opérationnel doit comporter des activités précises à mettre en œuvre et les
cibles à atteindre sur la période définie tout en restant conforme aux engagements pris dans le
Cadre Stratégique National de lutte contre le sida de 2012-2016.

10) D’après votre expertise, que faut-il comme éléments pour mettre en place un dispositif efficace
de suivi et évaluation du VIH en République Centrafricaine ?
Les principaux éléments sont, généralement, les ressources humaines qualifiées, les moyens
financiers, matériels et logistiques la culture du suivi et évaluation. Par ailleurs, il faut :
 l’approche multisectorielle et participative dans l’opérationnalisation du Plan National
de Suivi et Evaluation ;
 le respect des three ones, c'est-à-dire : un seul cadre d’action, un organe commun de
coordination et, un cadre unique de suivi et évaluation ;
 la disponibilité de l’information stratégique en temps réel pour prise de décision ;
 la gestion axée sur les résultats, c'est-à-dire : i) en faisant participer les principaux
intervenants à la définition de résultats escomptés réalistes ; ii) en évaluant les risques,
en suivant les progrès vers l'atteinte des résultats escomptés et ; iii) en intégrant les
leçons apprises dans les décisions de gestion et les rapports sur le rendement et ;
 l’obligation de rendre compte quelques soient le résultat.

Etude de cas (Eléments de réponse)


Il revient de créer la table site de prise en charge avec les propriétés (Type de données) telles que dans
l’image suivante :

Présentement, la clé primaire est l’identifiant de l’individu statistique qui est le site de prise en charge. La
clé primaire doit obligatoirement être unique pour éviter les doublons.

L’image ci-dessous est le formulaire généré à partir de la table site de prise en charge. Il suffit d’un clic
pour que ce formulaire soit généré.
Etude de cas 2
Travail à faire
A l’aide du tableau croisé dynamique, il est demandé :
1) Le nombre de salariés par sites ;
Site Nombre de salariés
Lille 4
Nice 170
Paris 99
Strasbourg 12
Total 285

2) Le nombre de salariés par sites et par qualification ;


Sites Qualification Nombre de salariés
1-Agent 1
2-Maitrise 1
Lille
3-Cadre 2
4-Cadre supérieur 0
Total Lille 4
1-Agent 117
2-Maitrise 20
Nice
3-Cadre 16
4-Cadre supérieur 17
Total Nice 170
1-Agent 57
2-Maitrise 13
Paris
3-Cadre 20
4-Cadre supérieur 9
Total Paris 99
1-Agent 4
2-Maitrise 2
Strasbourg
3-Cadre 4
4-Cadre supérieur 2
Total Strasbourg 12
Total général 285

3) La moyenne des salaires par qualification et par sexe. Montrer, si possible, qu’il y a une
différence de salaire entre hommes et femmes ;
Moyenne de salaire
Sexe Qualification
(En euros)
1-Agent 24523,0
2-Maitrise 30497,6
Femme
3-Cadre 43826,5
4-Cadre supérieur 86523,8
Total femme 30714,4
1-Agent 26328,6
2-Maitrise 35553,7
Homme
3-Cadre 52817,3
4-Cadre supérieur 92942,0
Total homme 45965,2
Total 36333,1

Le salaire moyen, toute qualification confondue, est de 36 333,1 euros. Toutefois, on remarque une
disparité par sexe. En effet, à l’aide d’une comparaison entre femme et homme en tenant compte de la
qualification, on observe que partout ailleurs le salaire moyen des hommes dépasse celui des femmes.
En guise d’exemple, les cadres hommes ont un salaire moyen de 52 817,3 euros tandis que les femmes
cadres ont un salaire moyen de 43 826,5 euros. Cette comparaison peut se faire pour chaque catégorie
socioprofessionnelle.

4) Le nombre de salariés par tranche de salaires (Moins de 43 370 euros ; 43 371 à 72 050 euros ;
100 724 euros et plus) et par qualification ;

Tranche de salaire Qualification Nombre de salariés


1-Agent 179
Moins de 43 370 euros 2-Maitrise 36
3-Cadre 7
Total (Moins de 43 370 euros) 222
3-Cadre 33
Entre 43 371 à 72 050 euros 4-Cadre
2
supérieur
Total (Entre 43 371 à 72 050 euros) 35
4-Cadre
Plus de 100 724 euros 28
supérieur
Total (Plus de 100 724 euros) 28
Ensemble 285

5) La pyramide des âges (Nombre de salariés par sexe et par tranche de 5 années de 20 à 60 ans).

60-62
55-59
50-54
45-49
40-44 Masculin
35-39 Féminin
30-34
25-29
19-24

30 20 10 0 10 20 30 40

Vous aimerez peut-être aussi