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CORRECTION : « Le Chat noir » une nouvelle fantastique.

Le récit fantastique permet l’intrusion du surnaturel dans la vie réelle.

1) Le narrateur : le récit est à la 1ère personne (JE) donc le narrateur est intérieur et le point de
vue interne. Il est de nature perverse et aime exercer sa violence sur autrui sans culpabilité ni la
moindre empathie, souvent sous l’emprise de l’alcool. Il n’est pas fiable mais fou.

2) L’animal fantastique : c’est un chat noir (mauvais présage) nommé Pluton, dieu des
Enfers, capable de métamorphose : l’animal devient un objet noir, une apparition, la hideuse
bête et un monstre, figure diabolique à la gueule rouge dilatée et à l’œil unique flamboyant.

3) Les événements fantastiques : après la mort de Pluton - mutilé puis pendu - la maison
brûle mystérieusement. Le lendemain, le narrateur retourne sur les ruines de la maison et
découvre sur un mur la forme d’un chat attaché par une corde. Quelques temps après, un autre
chat borgne qui ressemble à Pluton mis à part une tache blanche sur la poitrine, surgit : il
disparaîtra à la mort de la femme puis réapparaîtra, perché sur la tête du cadavre.

5) Le cadre spatio (le lieu) temporel (le moment) : la plupart des événements surviennent la
nuit, dans des endroits sinistres ou sordides, à l’abri des regards : dans des repaires malfamés
et infâmes, des faubourgs, au milieu des ruines et à la cave, ce qui crée une atmosphère de
peur.

Interprétation : selon une explication normale et raisonnable, le narrateur a emmuré par


mégarde le chat avec le cadavre de sa femme et c’est sa bravade à la fin qui cause sa perte OU
selon une explication surnaturelle, c’est le chat revenu de l’Au-Delà qui le dénonce.

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