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Le seigneur des Anneaux II Les deux tours de J.R.R.

Tolkien
Traduction de Daniel Lauzon

25 : c’est la merde de chez merde. Boromir décédé, Merry et Pipin capturés, Sam et
Frodo partis, on ne suit plus qu’Aragorn, Gimli et Legolas qui doivent prendre une décision
très difficile alors que toutes les décisions prises jusque là ont été une catastrophe. Ça
commence difficilement !

56 : Première heure.

76 : ce que Tolkien décrit le mieux, tous mes moments préférés jusque là, ce sont les
forêts et les nouveaux personnages fantastiques. A Fangorn, Merry et Pippin tombe sur
(j’imagine) Sylvebarbe et c’est un vrai plaisir à lire.

77 : Ah, « Barbebois », pardon.

100 : dans la longue liste des passages passés à la trappe dans l’adaptation, j’adore
le personnage de Primebranche.

Pensées pendant le voyage :

Le chapitre où Merry raconte ce qu'il s'est passé à Isengard est un peu long et
j'aurais sans doute préféré vivre la bataille plutôt qu'elle ne soit racontée par un témoin
après coup.
Le personnage de Saruman est incroyable, vraiment trop classe. C'est la première
fois qu'on a à faire à lui en personne et le personnage est à la hauteur de l'attente. Ils ont
zappé le fait qu'il a une voix magique dans le film, c'est un peu dommage.
La « résurrection » de Theoden est moins soudaine dans le livre et je la trouve
mieux. Le chapitre est d'ailleurs génial (avec Langue-de-serpent, Eowyn,etc.)
L'amitié entre Legolas et Gimli est vraiment géniale. Le fait qu'ils se promettent l'un
l'autre de visiter Fangorn et les grottes de... la Ferté-au-cor je crois ? C'est vraiment cool.
Enfin on trouve Gollum ! C'est sans doute mon personnage préféré dans les films,
c'est parti pour l'être aussi dans les livres.

400 : le film ne rend pas justice à Araigne. Je l'ai toujours perçu comme juste une
grosse araignée.

412 : à la fin de l'antre d'Araigne, c'est aussi un gros coup dur.

Dis donc, pour une trilogie pensée comme un seul livre, Tolkien a un sacré sens du
cliffhanger.

A+ Exactement la même sensation qu'en lisant le premier, il me tarde d'y retourner.


Le choix de raconter toute la partie Saruman d'un côté et toute la partie Gollum de l'autre est
curieuse mais elle se comprend, on est bien mieux immergé dans l'histoire comme ça.

Légendes d'Iceria, tome 1 : la chutte d'Yggdrasill d'Alexis Malaisé

Bon, d'entrée de jeu, j'ai beaucoup de marqueurs qui m'indiquent que je ne vais pas
aimer.
Wow, la transition avec le Seigneur des Anneaux est hyper violente. On passe de
beaucoup d'élégance et de subtilité à « Salut, j'm'appelle Didier, j'ai 15 ans et voici mon
monde, y a 15 pays : vampiria, le pays des vampires, lougaria, le pays des loup-garous... »

7 : tu me dis « vampiria » est habité par des vampires, je me dis bon... y a que des
vampires qui y vivent ou des gens qui veulent traiter avec les vampires, enfin voilà... là, tu
dis que le village a la réputation d'être hanté parce que des vampires y vivent. Des vampires
vivent dans tout le pays. Tu dis que les vampires cherchent toujours à effrayer les humains
de passage... pourquoi les humains de passage (pourquoi des humains passeraient déjà?)
seraient effrayés de voir des vampires dans le pays des vampires ? Ça revient pas à avoir
peur de voir des Allemands en Allemagne ?

7 : « Je traversais le village lorsque je la vis. Elle était belle, de longs cheveux


blonds, un corps de rêve et des yeux verts en amande ». Ça y est, j'ai plus envie de lire du
tout.

8 : le vampire qui se présente après avoir tué sa victime, c'est presque comique
tellement c'est maladroit.

11 : rien n'a de sens, je pense que je peux essayer de prendre un plaisir ironique à
lire ce roman mais ça va être difficile. Le coup de « Comment tu t'appelles / Stefan / Hey,
moi aussi / TA GUEULE » m'a vraiment fait rire cependant donc va savoir.

17 : tout est surréaliste. « Que veux tu à ma fille ? / Rien / Alors je te laisse me tuer
parce que je suis pratiquement immortel mais promets-moi de ne pas lui faire de mal / Rien
ne m'oblige à tenir parole / Si parce que t'es honnête ». Y a littéralement 5 trucs qui ne vont
pas rien que dans cet échange.

20 : et le héros est une enflure... je ne pense pas finir ce roman.

29 : « MMS (mordu mais survécu) » ? Sérieusement ?

29 : sérieusement, le roi des Elfes s'appelle « Ecu de Chêne » ?

30 : un vampire a mordu un loup et ça n'a eu « aucune conséquence à part un


changement de sexe ». On est sur un niveau d'aléatoire infini.

33 ; non mais c'est soulant, Nathan n'a pas changé de comportement du tout, il n'y a
aucune raison pour que le conseil des Elfes laisse une louve mordue par un vampire vivre
parmi eux mais pas le fils du roi. C'est complètement débile.

33 : y a un personnage qui s'appelle « Grin de Maïs ». Vivement Asperj et


Saalad'tomatonion.

34 : alors donc il est revenu dans la forêt de sa famille alors qu'il n'avait pas le droit,
son frère lui dit qu'il devrait le tuer, il lui répond « Non non, ne me tue pas, je vais quelque
part pour savoir ce que je suis ». Moi j'ai tout un tas de réponse cohérentes qui me
viennent : « Je m'en fous de ce que tu es, tu es un renégat », « Je sais ce que tu es : une
abomination et la honte de ta famille », « Je refuse de faire confiance à un semi-vampire »...
non, lui répond « Jure moi sur l'Arbre-Jésus que dans un an jour pour jour, tu reviendras
avec une réponse » et Nathan hésite en mode « Si je brise une promesse faite sur l'Arbre-
Jésus, je deviendrais un super-renégat mais ok ! ».

39 : non puis les fautes d'orthographe, c'est pas possible quoi, y en a partout.
42 : Nathan arrive dans une fête foraine. On entend crier « Au voleur », il se réfugie
dans une église, le prêtre lui demande s'il a volé quelque chose, il dit non mais en fait si,
mais il s'en était pas rendu compte, il rend le truc au prêtre et s'en va en disant qu'il aime
pas la religion mais que quand même, ce prêtre-là est bien sympa. Surréaliste.

46 : une femme vient de sortir de l'ombre et de se présenter en faisant des bruits de


dauphin.

49 : tain, l'auteur semble être totalement hermétique aux répétitions. Ou alors il ne


s'est pas relu une seule fois mais ça m'étonnerait.

51 : tain mais la définition du comic relief quoi... le nain rote et se vante de savoir
péter. En même temps, tout le roman donne l'impression d'avoir été écrit par un enfant donc
c'est pas si surprenant.

52 : bien sûr, la « photo », cette technologie des humains dans tous les contes de
fantasy !

J'ai vraiment envie d'arrêter de lire. Je vais aller au bout des deux heures parce que c'est le
deal que j'ai avec vous mais je vais prendre moins de notes.

93 : tous les personnages sont des pions. Ils sont là à attendre sagement que
Nathan arrive, ils ne faisaient rien avant et ne font rien après. Littéralement tous. Ils sont là
en train d'attendre que Nathan veuille bien leur donner une ligne de dialogue.

101 : première heure. Ca ne s'améliore pas. Et ça n'a aucun sens que l'humain
serve systématiquement de référence alors que le personnage principal est un elfe et que
c'est pratiquement jamais l'humain qui parle.

133 : donc c'est la fin du monde, les démons sont dans la nature mais on va
s'attarder sur la romance totalement pétée entre un loup-garou et une dryade qui ont
l'alchimie d'une feuille de papier et d'une gouttière. Enfin je dis ça, aucun personnage n'a
vraiment de profondeur ou d'intérêt. Mais je juge le livre beaucoup trop sévèrement, ça a été
écrit par un enfant et ça se sent.

140 : on vient de conseiller à l'elfe d'arrêter de mettre des T-shirts. A l'elfe.

147 : je crois que j'ai raté un passage. Nathan a utilisé les sentiments d'une vampire
pour s'approcher de son père et le tuer et l'a laissée à moitié nue sur le trottoir... et là, elle
danse avec lui et le supplie de ne pas se sacrifier pour sauver le monde. Sans la moindre
histoire de rédemption. Je pense pourtant n'avoir rien raté.

Le roman s'achève inexplicablement sans résolution et par The End. Je pense que ça ne
vaut pas le coup que je mette une note, si je devais en mettre une, ce serait E ou peut-être
E+ mais c'est un roman immature quand il n'est pas carrément puéril. Comme quand un
enfant te raconte une histoire quoi, ça part dans tous les sens, ça raconte tout et n'importe
quoi, les personnages n'ont aucune profondeur, juste un nom et une race...

Hellraiser de Clive Barker


Traduction de Mélanie Fazi

28 : bon ben ok, ça commence fort. En même temps, je devais bien m'y attendre.
41 : bon ben c'est dégueulasse. Vraiment pas à mettre entre toutes les mains. C'est
tellement cradingue que j'arrive pas à savoir si c'est bien écrit ou non ou si j'aime bien ou
non, je suis juste révulsé pour le moment mais c'est l'idée donc j'attends de voir.

51 : voilà, la partie 1 du chapitre 3 illustre assez bien ce que je pense du livre pour
l'instant. C'est bien écrit à l'évidence mais c'est un peu alambiqué, péremptoire et agressif
pour ne pas dire grand chose finalement.

74 : la caractérisation des personnages est très efficace mais l'écriture est d'un
sinistre... absolument tout est triste, grave, froid,...

Bon ben c'est assez impressionnant comme le film est une adaptation pratiquement
littérale du livre. Tous les éléments dont je me suis dit « Ca, c'est bizarre » dans le film (le
quatrième personnage, le retournement de situation final, la relation entre Kristy et Rory...)
sont des ajouts du film. Globalement, les gens plus sensibles au cinéma préféreront voir le
film et les gens plus sensibles aux lettres préféreront lire le livre. Et je préfère le film. Je tire
plus de satisfaction à voir des effets visuels gores un peu datés qu'à lire des lignes et des
lignes de souffrance et de misère. C'est vraiment bien écrit mais vraiment pas pour moi.

C+

Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes


Traduction de Georges Gallet

15 : ok j'ai envie de pleurer dès la première page mais ça, c'est moi. Je sais pas
pourquoi mais les adultes qui ne savent pas lire et/ou écrire, ça me plonge dans un état
intense de tristesse. Pour l'anecdote, y a un moment dans Brice de Nice où il déchiffre dans
le journal que son père a été arrêté pour blanchiment d'argent et se marre en se disant qu'il
a rien compris, ce passage me fout toujours les larmes aux yeux. Enfin toujours les deux fois
où je me souviens avoir vu le film.

18 : bon, c'est vraiment très difficile.

25 : je peux pas m'arrêter sur toutes les phrases que j'ai envie de noter mais celle-là
est tellement brillante : « J'ai ma pate de lapin et ma pièce porte boneur et mon fer a cheval.
Le Dr Strauss a dit ne soi pas si supersticieux Charlie. C'est de la science. Je ne sais pas ce
que c'est que la science mais ils me répète tous ça. Peut être que c'est quelque chose qui
vous aide a avoir de la chance ». Le fait qu'il assimile la foi en la science à ce qu'elle est
réellement : une forme plus sage, plus instruite de superstition, c'est brillant.

27 : je lis pratiquement page par page. Un paragraphe sur deux ou trois est un coup
de poing dans l'estomac.

33 : « Je ne savais pas qu'il y avait des grades dans l'université. Je croyais que
c'était seulement dans l'armée ».

40 : mais pourquoi tu voudrais rendre conscient ce pauvre petit père ?! Ses


collègues à la boulangerie se foutent de sa gueule et il les appelle ses amis, sa famille l'a
abandonné et il ne l'a pas compris... ça sera une vraie torture quand il comprendra.

46 : les thèmes du labyrinthe (et donc d'être perdu) et de la solitude sont centraux.
49 : le vrai tour de force du roman pour le moment, c'est que, sous prétexte de parler
d'intelligence, il parle d'émotion et de sentiment, évidemment de notre rapport à l'autre et à
soi, de sexualité, de bonheur, de tellement de choses...

53 : non mais voilà, ça y est, il se rend compte ! AAAAH >< J'arrive à me retenir de
pleurer mais c'est vraiment pas évident.

96 : et bien sûr arrive la question de la justice.

139 : la mère de Charlie m'évoque beaucoup Nurse Rached dans Vol au-dessus
d'un nid de coucous (le film), dans le sens où je veux qu'elle meure et que ça soit
douloureux.

219 : le roman devient terne dès que Charlie a atteint l'apogée de son intelligence. Il
devient beaucoup question de sexualité et de psychologie (que reste-t-il de l'ancien Charlie,
ce genre de choses) et c'est moins intéressant.

Le début et la fin sont brillants. Au milieu, ça sonne un peu trop politique genre « Moi,
Daniel Keyes, je pense qu'une personne très intelligente se rendrait compte de telle ou telle
chose dans tel ou tel milieu scientifique ». Mais au bout du compte, ça reste une expérience
de lecture extrêmement forte.

A- là mais ça sera sans doute un S un jour.

Le Sorceleur, livre 1 : Le Dernier Voeu d'Andrzej Sapkowski


Traduction de Laurence Dyèvre

7 : ok, je ne m'attendais pas du tout à ce début-là mais pourquoi pas.

62 : j'aime beaucoup le fait que le Sorceleur soit un personnage savant. C'est


quelqu'un qui connaît les monstres et les plantes et qui utilise ses connaissances pour
éliminer les menaces.

75 : l'auteur ne peut évidemment pas prendre le temps de nous faire un cours


magistral sur tout le lore du Sorceleur mais on devrait être un peu conscient des tenants et
des aboutissants des différentes races impliquées dans l'histoire qu'on est en train de lire.
Geralt avait déduit que la créature était soit une daudine, soit une alpyre. Ca aurait été bien
de savoir quel test il faudrait faire pour les différencier. Et là, ce n'est ni une daudine, ni une
alpyre, horreur, c'est une brouxe ! Et le lecteur est là : « … ah... ». Un petit mot sur pourquoi
il n'avait même pas envisagé que c'en soit une avant d'y être confronté aurait été plus
efficace.

185 : j'aime que Geralt soit un personnage relativement subtil. Il est discret mais ça
lui arrive de parler si nécessaire. Il est bourru mais pas fermé, il ne correspond suffisamment
à aucun stéréotype pour qu'on l'y enferme, c'est très chouette. Et Jaskier est nettement plus
appréciable que ce que la série laissait présager. D'une façon générale, la série ne rend pas
vraiment hommage au livre.

236 : étant donné la série, j'avais vraiment peur que le livre soit très bordélique
niveau enjeux de personnages et niveau chronologie mais c'est nettement plus limpide.

268 : Je suis très fan du personnage de Yenefer.


299 : la nouvelle éponyme est nettement au-dessus en terme de personnages et
d'investissement émotionnel. Et ridiculise l'épisode où elle est adaptée.

C'est un recueil curieux. J'imagine qu'il conviendrait de lire les suites pour avoir un
avis plus précis mais en finissant ce premier tome, je vois absolument l'intérêt d'en faire un
jeu vidéo (c'est même une évidence) mais pas d'en faire une série : je viens de finir un livre
mais on n'a fait que m'exposer des personnages. Je n'ai aucune sensation d'achèvement,
ce qui est une sensation très positive dans un jeu vidéo mais beaucoup moins dans une
série ou une saga littéraire.

L'éclat et l'ombre, tome 1 : Les dérobés de Berenia d'Audrey Marin-Pache

La présentation de l'auteure est à la fois assez encourageante et assez


décourageante. Mais comme le roman part mal (tome 1, fantasy, héroïne avec un pouvoir
particulier,...), je vais prendre les bonnes ondes où je les trouve en commençant ce livre.

11 : d'entrée de jeu, le style est maladroit. Certaines constructions ne sonnent pas «


naturelles » et m'ont fait relire plus d'un début de phrases. Et les adverbes en -ment
envahissent le roman comme des mauvaises herbes.

14 : le style est vraiment problématique. Là, je lis « Et puis les choses ont changé.
En douceur et en même temps, très rapidement. Il y a d'abord eu ce ministre retrouvé
assassiné, durant l'été dernier ». Vu la construction de la phrase, je m'attends à ce qu'on me
parle de ce ministre, c'est lui le point de départ, c'est lui qui est important. Phrase suivante :
« Il a bien sûr fallu le remplacer » et on parle de la nomination étrange de son successeur.
Ça aurait été plus efficace de construire le début de paragraphe sur la nomination de son
successeur. Quelque chose comme « Tout a commencé avec la nomination d'un parfait
inconnu du nom de Résaine au poste de ministre. Son prédécesseur avait été retrouvé
assassiné dans des circonstances curieuses ». Là c'est qu'un exemple et je prends le temps
de détailler mon ressenti mais c'est presque une phrase sur trois, quatre ou cinq comme ça.

23 : Les dérobés de Berenia souffre d'un autre problème courant : tout va trop vite.
Je suis au chapitre 3 au bout d'une quinzaine de pages, j'ai déjà trop d'informations sur
l'intrigue « Le roi veut capturer tous les healers du pays pour le soigner mais le processus va
te tuer ». On devrait avoir le temps de digérer émotionnellement tout ça, là c'est expédié.

31 : un autre exemple de petite vanne à ne pas faire

39 : je ne comprends pas bien, ça fait deux fois de suite qu'on a des flash-backs qui
ne servent à rien au niveau de l'intrigue.

43 : les titres de chapitre font vraiment « aide d'écriture ». Genre « là, c'est le
chapitre il faut que je fasse telle chose ».

48 : et une tentative de viol. On l'a PRESQUE fait ce mois-ci, on a presque fini le


mois sans lire une tentative de viol. Enfin je dis ça, non, y a Hellraiser qui nous a offert un
bouquet d'horreurs à ce niveau-là.

52 : j'étais en train de réfléchir aux tailles minuscules des chapitres (genre entre deux
et sept pages) et je me suis fait une réflexion : je pense que pour des jeunes lecteurs, c'est
très bien. Les phrases sont courtes et écrites presque comme on parle, tout se dévoile très
vite et de façon très « évidente ».

69 : voilà genre tout le monde a un pouvoir, deux personnages utilisent un pouvoir


qui n'est pas le leur (le contrôle mental et l'invisibilité) et quelques pages plus loin « Je
suppose que vous n'avez jamais entendu parler du... double éclat ». Trop facile et trop
évident pour un lecteur confirmé mais très clair pour un jeune lecteur.

74 : l'occurrence de « putain » m'a sorti temporairement du roman, c'était pas une


bonne idée. J'ai rien contre la vulgarité bien sûr, étant moi-même un fieffé enculé, mais là, le
contexte ne s'y prêtait pas d'après moi.

93 : ah, une tentative d'agression sexuelle d'un genre que j'avais pas vu venir :
l'héroïne a essayé d'utiliser son pouvoir de contrôle mental pour forcer un homme à
l'embrasser. Elle vient de perdre tooouuut son capital sympathie.

Le seigneur des Anneaux III Le retour du roi de J.R.R. Tolkien


Traduction de Daniel Lauzon

Pensées pendant le voyage :

Tout le monde est badass dans celui-là, Merry, Pipin, Eowyn, Gandalf l’est toujours,
Faramir…
Je comprends pourquoi ils ont viré Ghân-buri-ghân mais c’est dommage.
J’ai l’impression que le tome 3 est celui qui a le plus morflé en étant adapté. La mort
de Denethor est très différente, au moins quatre personnages sont absents (ça fait
longtemps que je n’ai pas vu le film donc j’ai peut-être tort),etc.

178 : il y a un truc que Tolkien fait régulièrement et que je trouve très chiant, c’est de
faire raconter à un de ses personnages une histoire qui a eu lieu, après coup. Genre là,
Gimli et Legolas nous racontent comment Aragorn a volé les bâteaux des pirates avec
l’armée des morts. On aurait pu le vivre directement, j’aurais préféré.

214 : c’est un miracle que Sauron ait pu faire quoi que ce soit, ça fait deux fois que
les orques sabotent ses plans parce qu’ils sont trop cons pour ne pas s’entretuer.

Peter Jackson a été sympa avec les Hobbits

A+

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