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Après la mort du roi Eärendur, Arnor fut divisé en trois royaumes : Arthedain, Cardolan et Rhudaur.
Le Palantír Annúminas fut conservé par l'Arthedain et transféré à Fornost pour y être mis en
sécurité. La possession de la Pierre d'Amon Sûl fut disputée entre les trois royaumes, car la tour
était située sur leur frontière commune. La pierre fut finalement déplacée à Fornost après la
destruction de la tour d'Amon Sûl par le Rhudaur en T.A.1409
FONDATION DE L'ARNOR
En D.A. 3319, 57 ans après l'emprisonnement de Sauron sur l'île de Númenor, Ar-Pharazôn le Doré
mit le cap vers l'ouest dans l'espoir de prendre les Terres Immortelles aux Elfes et à leurs alliés
Ainu. Son invasion d’Aman entraîna la destruction de sa puissante armée et la chute de Númenor.
Les seuls Dúnedain à survivre au cataclysme furent ceux qui vivaient sur le continent, ou bien les
Fidèles aux Valar qui accompagnèrent Elendil le Grand et ses deux fils dans leur voyage vers se
mettre en sécurité.
Bien que ses fils aient jeté l'ancre au Gondor, le navire d'Elendil accosta au Lindon. Ses disciples
Dúnedain retournèrent à l'endroit où leurs ancêtres Edain avaient quitté la Terre du Milieu. En
passant à l'est du Harlond par la route des Nains, ils traversèrent le Lhûn et fondèrent le Royaume
d'Arnor sur les terres que leurs ancêtres avaient colonisées au Premier Âge. La capitale d'Arnor,
Annúminas, s'élève à Nenuial (lac Evendim) à l'endroit où les eaux se déversent et forment la
rivière Baranduin. Fornost Erain et Bree se sont développées le long de la route principale entre
Annúminas et la route du Gondor. Les Collines du Temps s'étendaient le long de la frontière
orientale du royaume d'Elendil. Elles constituaient une barrière à l'expansion vers les Monts
Brumeux, entraînant les colons vers les zones plus hospitalières au sud. Cependant, les Dúnedain
finirent par pousser vers l'est le long de la Grande Route de l'Est et commencèrent à défricher les
forêts dans les vallées fluviales du Rhudaur (S. "Bois de l'Est"). Elendil possédait trois des sept
Palantíri (Pierres de Vision) sauvés lors de la Chute de Númenor. Les quatre autres allèrent à
Gondor avec ses deux fils. Le plus imposant Palantír fut placée à Osgiliath. Le Palantír principal du
Nord était la deuxième plus grande des Pierres, aussi le roi Elendil prit-il grand soin de le placer
dans un site particulier. Choisissant la colline sacrée du Mont Venteux comme résidence, il établit la
Pierre au centre de l'ancienne maison de l’Adan Bereg. C'est là qu'il construisit la Tour du Vent, la
plus grande tour de surveillance d'Arnor. Cette grande flèche servit de résidence principale au
Grand Devin royal d'Arnor et marqua le cœur du royaume naissant d'Elendil
LA FIN DE L'ARNOR
Le déclin d'Arnor était à peine perceptible pour certains mais, à l'époque du règne du roi Eärendur
(T.A.777-861), il était suffisamment prononcé pour affaiblir l'emprise royale sur l'aristocratie
dúnadan qui s’était dispersée. À la mort d'Eärendur, l’Arnor fut divisé en trois royaumes, chacun
étant dirigé par l'un de ses fils, qui étaient souvent en désaccord. L'éclatement laissa trois états
successeurs ostensiblement alliés: l’Arthedain au nord-ouest, le Cardolan au sud et le Rhudaur au
nord-est. L’Arthedain, le cœur du domaine originel d'Elendil, comptait une très grande proportion
de résidents Dúnedain, et possédait Annúminas (bien que la capitale ait été déplacée à Fornost
Erain). Le Cardolan (S. "Terre des Collines Rouges") possédait Tharbad et les autres principales
villes portuaires, ainsi que la colonie princière d'Andrath et les basses terres environnantes. Bien
que fortement doté de petits châteaux, le Rhudaur comptait relativement peu de Dúnedain et
seulement quatre villes. Ses forts servaient autant à contrôler sa population souvent mécontente qu'à
protéger le royaume des envahisseurs. Au cours des années suivantes, l’Arthedain tenta
périodiquement de réunir l’Arnor, mais le Cardolan et le Rhudaur luttèrent pour rester indépendants.
Les frontières des trois royaumes fluctuèrent, mais le Cardolan finit par construire une grande digue
et un mur d'enceinte qui délimitèrent sa frontière. Le Mont Venteux, qui s'élevait au point
stratégique où les trois états coïncidaient, devint le centre de la lutte. Ce conflit était exacerbé par le
fait que l'Arthedain possédait le Palantír d'Annúminas et les Collines de la Tour, et ses deux rivaux
cherchaient à arracher la Pierre de Vision principale au contrôle de l’Arthedain. Cependant, le
Cardolan et l'Arthedain finirent par se mettre d'accord pour utiliser la citadelle en commun, un
accord favorisé par la menace croissante d'Angmar.
L'ASCENSION D'ANGMAR ET LA CHUTE DU RHUDAUR
En T.A.1300, le Roi-Sorcier se refugia au Nord, au plateau qui s'élève entre les deux éperons nord-
ouest des Monts Brumeux (Hithaeglir). Il y fonda Angmar (Q."Maison de fer"), le pays du Roi-
Sorcier. Ne révélant jamais sa véritable identité, le seigneur Nazgûl déploya ses serviteurs le long
des crêtes situées au nord des trois royaumes dúnedain qui se disputaient. Le royaume relativement
vulnérable du Rhudaur était particulièrement menacé. Au cours des cinq premières décennies qui
suivirent l'ascension d'Angmar, le Roi-Sorcier utilisa le conflit du Rhudaur avec les deux autres
états Dúnedain comme prétexte pour influencer sa population mécontente. Son armée a
ouvertement envahi le Bois de l'Est, censée aider les tribus sujettes du Rhudaur, les Dunlendings et
les Hommes des Collines, à renverser leurs maîtres Dúnadan. Lorsque son dernier roi mourut en l'an
T.A.1349, le Rhudaur devint un royaume fantoche d'Angmar et passa dans l'ombre.
LA CHUTE DU CARDOLAN
Angmar et le Rhudaur déclarèrent la guerre au Cardolan vers l'an T.A.1350. Les combats firent rage
le long du Mitheithel et près d'Amon Sûl pendant les 59 années suivantes. Après avoir construit
leurs routes de ravitaillement à travers le Rhudaur, les Angmarim dépassèrent les Collines du Temps
et attaquèrent directement les limites nord-est du Cardolan. En l'an T.A.1409, les envahisseurs
traversèrent la Terre Solitaire et balayèrent les défenses Dúnedain au sud du Mont Venteux. L'armée
du Roi-Sorcier coupa les forces de défense en deux et poussa le Prince du Cardolan et ses serviteurs
à travers les Hauts-des-Galgals et dans les combes de la Vieille Forêt. Le dernier souverain de la
maison royale du Cardolan périssait.
THARBAD :
Le temps n'a pas été tendre pour Tharbad. Des années de négligence, de guerre et de surpopulation
ont altéré le plan des rues, exception faite des quartiers gouvernementaux et royaux.
Bien qu'il subsiste une certaine m4iesté, la plupart des quartiers de la ville ont sombré dans le déclin
et abritent maintenant des habitants d'une honnêteté discutable. A,ioutez à cela le grand nombre de
réfugiés issus du reste du royaume qui ont édifré un bidonville, et vous comprendrez qu'il était
difficile, en 1409, d'appeler Tharbad une grande cité.
La Grande Peste qui balaya I'Eriador en 1636-37 fut plus dévastratrice pour le Cardolan que pour
toute autre région. Tharbad avait toujours été une terre d'élection pour les maladies comme pour les
voleurs, ce qu'accroissait encore la présence des environs marécageux du Nin-in-Eilph; le germe,
une fois introduit dans la cité, se répandit rapidement en aval. Plus de 86 % des habitânts de
Tharbad et presque 80 % de la population de Minhiriath moururent dans les mois qui suivirent. La
Peste, mystérieusement, s'achama tout particulièrement contre les Drlnedain; à peine une poignée
des hommes de cett€ race survécut, fuyant au Nord vers fArthedain. Iæs autres surivants, cependant,
continuèrent à habiter Tharbad et d'autres villes du Cardolan, sans êtxe dérangés, pendant des
centaines d'années apr,ès cela, bien que dans un état de splendeur fort diminué.
LA DESTRUCTION DE LA FORTERESSE
Les armées d'Angmar et du Rhudaur se concentrèrent alors sur la forteresse d'Amon Sûl. Aucune
citadelle ne symbolisait mieux l'esprit des Dúnedain du Nord et, lorsque les forces meurtries de
l'Arthedain se retirèrent dans les collines environnantes avec la Pierre de Vision de la tour, la chute
de l'Arnor semblait complète. Les Angmarim ont tué le roi Arthadan, Arveleg I, et se sont dirigés
vers Fornost. Seule l'arrivée des Elfes de Círdan empêcha la conquête de l'Arthedain.
PAYS DE BREE :
En T.A.1640, Bree n'est pas très différente de ce qu'elle sera au moment de la Guerre de l'Anneau,
quelque 1300 ans plus tard : une communauté agricole prospère, tranquille mais parfois menacée,
située près de l'intersection de la Grande Route de l'Est et la Vieille Route du Nord (ou "Chemin
Vert"), les deux principales voies de communication du Royaume d'Arnor. Le Pays de Bree est
assez petit et compte quatre villages sur son territoire : Bree, sur le versant Ouest de la colline de
Bree ; Staddel, de l'autre côté de la colline ; Combe, à quelques kilomètres à l'Est, et Archet, qui se
trouve à quelques kilomètres au Nord-Est de Bree. Le Bois de Chet, une forêt de bonne taille mais
domestiquée par les Hommes, est également considéré comme faisant partie du Pays de Bree et se
trouve juste au Nord d'Archet.
Lorsque l'Arnor se divisa en trois petits royaumes en l'an T.A.861, Bree fut considérée comme trop
insignifiante pour être digne d'intérêt.
Le premier assaut sur l'Arthedain, dont Bree faisait partie, eut lieu en l'an T.A.1300, et un siècle de
guerre ininterrompue s'ensuivit. Les Habitants de Bree apprirent rapidement à vivre avec la terreur
constante des raids Orques, et de nombreuses petites batailles détruisirent leurs récoltes et
ravagèrent leurs maisons.
Des réfugiés arrivèrent du Nord et de l'Est, gonflant la population de la cité. Les Hobbits firent
partie de ces réfugiés. Les pieds usés et les vêtements en lambeaux, ils vinrent chercher de la
nourriture et un abri, d'autant plus qu'ils pressentirent que les Hommes de Bree ne voulaient pas
s'accaparer des richesses qu'ils transportaient. Les Semi-Hommes acceptèrent volontiers l'offre
amicale d'un abri temporaire dans les maisons de nombreuses familles humaines, et se mirent
immédiatement à construire de rudes terriers de fortune ou smials. En échange, ils donnèrent un
coup de main partout où c'était nécessaire. Le peuple de Bree trouva un peu étrange leur propension
à vivre dans des trous élaborés, mais pour le reste, les nouveaux venus s'intégrèrent parfaitement.
Les gens s'habituèrent rapidement à se pencher pour discuter avec leurs nouveaux petits voisins aux
pieds poilus.
En T.A.1409, Bree fut rasée par les armées du Roi-Sorcier, qui s'apprêtaient à attaquer les guerriers
du Cardolan qui tenaient bon sur les Hauts des Galgals. Les habitants de Bree, d'Archet, de Combe
et de Staddel furent contraints de fuir avant l'arrivée des armées et trouvèrent un refuge temporaire
dans ce qui est aujourd'hui la Comté. Seuls quelques téméraires restèrent pour défendre la petite
cité. Gandalf le Gris conduisit le gros des habitants du Pays de Bree autour de la Vieille Forêt, qui
s'avéra une barrière suffisante contre les armées du Roi-Sorcier. Un assaut rapide des Elfes des
Havres Gris chassa les armées du RoiSorcier des Hauts des Galgals, et les villageois rentrèrent
joyeusement à Bree.
Le Pays de Bree se remit rapidement de l'invasion de T.A.1409 ; très peu de personnes avaient
perdu la vie et, avec l'aide du roi et des Elfes, les habitants du Pays de Bree survécurent facilement à
l'hiver qui suivit. La guerre ne fut bientôt plus qu'une question d'escarmouches peu fréquentes, et les
deux siècles qui suivirent furent relativement peu mouvementés.
En T.A.1636, la Grande Peste dévasta l'Eriador. Près d'un habitant de Bree sur huit fut victime de la
maladie, bien moins que dans les cités de l'Est et du Sud. La catastrophe resserra les liens entre Bree
et le nouveau territoire de La Comté, et les deux groupes se soutinrent mutuellement en cas de
nécessité. De la nourriture, des herbes médicinales et des guérisseurs circulèrent entre les deux
colonies, toutes deux tentées d'atténuer les terribles séquelles de la Pest
LA COMTE :
En 1601 T. Â., les frères Hobbits Marcho et Blanco, qui habitaient le village de Brie, obtinrent la
permission officielle du roi Argeleb II d'Arthedain de coloniser les terres dépeuplées qui devinrent
la Comté et qui à cette période étaient seulement connues comme les coteaux de chasse du
roi27. Argeleb II posa trois conditions à cette concession : que les Hobbits reconnaissent la
suzeraineté du roi, qu'ils maintiennent en bon état les ponts et chemins de la Comté et qu'ils aident
les messagers. Ainsi commença la Chronologie de la Comté, puisque l'année de la traversée du
Baranduin devint l'année un de la datation, ou comput, de la Comté
Ainsi la Comté en 1640 est la version paisible des Hobbits d'une ville frontalière -non établie,
commençant juste à être organisée mais promettant un avenir solide et significatif. Sans nul doute,
le point culminant de chaque jour est la nouvelle que le Messager Royal est arrivé et apporte des
nouvelles du Roi à Fornost. Une foule se rassemble le long de la route pour saisir une vision
fugitive du beau géant du Nord, pour saisir des bribes d'information sur la menace d'une invasion,
sur la prévision des Prophètes de Fornost pour une bonne saison pour les cultures et un bon climat
et sur quelques cancans que ce soit à propos de la famille royale que le courrier puisse laisser
entendre. Une fois que le cavalier s'élance hors de la ville dans un nuage de poussière, les Hobbits
retournent à leurs tâches, exagérant les histoires qu'ils ont entendues et, plus tard, amusent leurs
femmes et leurs enfants à la maison avec les grands contes des grands hommes qui leur ont donné
leur nouvelle demeure, la Comté de I'Arthedain.
Gandalf / Mithrandir
Olórin débarque en Terre du Milieu vers l'an mille du Troisième Âge. Il est le dernier à débarquer en
Terre du Milieu, mais il vient en seconde position dans l'ordre des Istari, derrière Saroumane. Il a des
relations privilégiées avec les Elfes, ce qui lui vaut sûrement son nom de Gandalf, « Elfe au bâton ».
LE CHEMIN VERT :
LE Chemin Vert désignait une partie de la Vieille Route du Sud, probablement la partie de la route située entre Bree et les ruines
de Tharbad, près du gué du même nom traversant le Gwathló, . Elle était peu fréquentée et recouverte en partie d'herbe, ce qui lui
valut son nom.