Atlas

Royaume de Nyrond

Un Accessoire donjons et Dragons troisième édition

Patrice Ruiz
 Sommaire
Histoire ancienne ......................................................................... Page 3

Histoire récente ............................................................................. Page 4

Marche de l’Orée ............................................................................ Page 6

Duché de Korenflasse .................................................................... Page 7

Vicomté du Crépuscule ................................................................. Page 11

Province de Juste Couronne .......................................................... Page 12

Baronnie de Boissalin ................................................................. Page 14

Protectorat Almorien ................................................................... Page 15

Duché d’Obérande ....................................................................... Page 22

Comté de Landes-aux-Fougères................................................... Page 23

Royal Duché de Wontham .......................................................... Page 24

Duché de Monts-Silex ................................................................. Page 25

Comté de Fauchebrin ................................................................... Page 26

Comté de Gamboge ..................................................................... Page 26

Les Monts Hautes-Serres ........................................................... Page 27

Les Cultes ..................................................................................... Page 27

Organisations ............................................................................. Page 30

L’armée ......................................................................................... Page 31

1
Lynwerd Ier et son père Archibald III
2

Histoire Ancienne du Nyrond
Bien que le Nyrond n’existe que depuis trois siècles,
les racines culturelles de la nation s’étendent depuis
un millénaire. Le dernier des grands royaumes oe-
ridiens à tomber sous le joug de la vieille Aerdie en
étant défait à la bataille de Quinze jours en 535
CO (-109 AC°, fut le Nyrond. Cela signifia l’apo-
gée de l’Aerdie. L’importance stratégique du Ny-
rond pour le Grand Royaume fit qu’on nomma à
sa tête pour l’administrer la branche orientale de la
Maison noble Rax qui exerçait son pouvoir depuis
un nombre impressionnant de châteaux et de forte-
resses tous dépendant de l’imposante place forte de
Rel Mord. Même si elle n’était pas aussi vile et impi-
toyable que leurs homologues du Grand Royaume,
la Maison Rax était néanmoins arrogante. Lorsque
cette maison accéda au Trône de Malachite, rendant
le Nyrond important aux yeux du Roi Suprême.
Cette attention accrue signifia une augmentation
des taxes et plus de maux de têtes pour les seigneurs
locaux. Quand le Ferrond se rebella en 254 AC, le
Roi Suprême eut besoin de troupes pour mener une
guérilla aux frontières nord du Nyr Dyv. Il se servit
des nobles nyrondais et était peu concerné par leur
destin. Des milliers de nyrondais tombèrent dans
ces conflits.
Pendant près d’un siècle, les nobles du Nyrond mé-
prisaient ouvertement dans leurs relations leurs
cousins Rax d’Aerdie. En 356 AC, les querelles mu-
tèrent en un conflit politique extrême aboutissant
par la déclaration d’indépendance du Nyrond par
les nobles nyrondais et le couronnement de Med-
ven Ier, Roi du Nyrond. Chaque noble nyrondais
forma des troupes et elles furent envoyées à la fron-
tière Est du pays, surveillant les collines de Silex
et le fleuve de La Harpe. L’histoire est obscure sur
cette période là, mais toujours est-il que les clans
barbares suellois surgirent depuis la Marche aux
Ossements et attaquèrent le Grand Royaume. Ce
dernier dut faire un choix, conserver la province
septentrionale ou écraser la rébellion nyrondaise.
L’échec significatif de l’Aerdie à s’opposer à l’indé-
pendance du Nyrond permit au jeune Royaume de
conserver une incroyable armée intacte et de nourrir
des ambitions.
En moins de 3 ans, la très fameuse cavalerie de
Nyrond avait marché sur la Théocratie d’Arbonne
et l’avait annexé, rasant Havreneige. Un peu
plus tard, même si ce fut moins violent, le Comté
d’Urnst connu le même sort. La seule résistance
rencontrée fut celle du Duc D’Urnst au fleuve Nes-
sère. Ce qui stoppa la progression du Royaume.
Le Grand Empire du Nyrond regardait avec stupé-
faction la dégénérescence et décadence de la Mai-
son Rax d’Aerdie. Son échec sur l’écrasement des
rebellions du Ferrond et du Nyrond avait gran-
dement affaibli sa légitimité et le Roi Suprême
ne semblait en place que pour apaiser les envies
d’indépendance des états de Médégie, de la Pro-
vince Septentrionale, de la Marche aux Ossements
et d’Alhissa. La Guerre des couronnes, initiée en
437 AC par l’assassinat du Roi Suprême Naelif
changea leur stupéfaction en horreur. En 9 ans le
Trône de Malachite, aux mains de la Maison Nae-
lax était un pouvoir chaotique et dégénéré. Le Roi
Dunstan Ier apprit alors que le Nyrond n’était plus
en sûreté et qu’il avait besoin rapidement d’alliés.
Secrètement, pour ne point provoquer les troupes
d’Ivid Ier amassées à Hautes-Aigues, il forma à la
conférence de la Ferté-Amoneste la Ligue de Fer.
L’ennemi de la Ligue était l’ennemi du Nyrond. Il
soutenait logistiquement ses pays alliés par l’en-
voi d’armes et de navires de guerres, notamment
lors de la Bataille des Mille Bannières.
En 450 AC, l’Aerdie avait survécu à deux guerres
civiles. Ivid et sa cour s’étaient débarrassés de leurs
ennemis dans l’aristocratie. La menace se rappro-
chait maintenant que l’Aerdie avait gagné en sta-
bilité. Le Roi Dunstan convoqua le Grand Conseil
à Rel Mord, réunissant les délégués de chaque pro-
vince nyrondaise, ainsi que des représentants de
la Prélature d’Almor, du Duché d’Urnst, de la Li-
gue de Fer et même de Faucongris.
Après un mois et demi de négociation, Dunstan
retira ses troupes de la Théocratie d’Arbonne et du
Comté d’Urnst en réalignant ses frontières in-
ternes. Il rendit publique son soutien à la Ligue de
Fer et déclarant à propos de l’Aerdie qu’elle était un
corps ranimé corpulent, contaminant par la mala-
die et le chagrin tout ce qu’elle touchait.
3
Dès lors le Nyrond connu une période dorée. Il rentra
dans un programme de construction de châteaux,
d’expansion de villes et de croissance économique.
La nation gagna un statut de patrie de puissants
mages d’artisans doués. Alors que le Mal grandis-
sait à l’Est, le Nyrond reflétait le Bien dans la Fla-
nesse Orientale.
En 579 AC, réagissant à l’augmentation des
troupes navales du Grand Royaume d’Aerdie dans
la Baie de Relmor, le Nyrond et les états de la Li-
gue de Fer formèrent la Ligue Dorée, une union mi-
litaire qui déclara la guerre à Froidenoce. L’Aerdie
déclara alors par un décret royal que le Nyrond
tomberait dans l’année et que le perfide Roi Archi-
bald III payerait pour tous ses ancêtres qui s’étaient
rebellés. Deux années plus tard après de nombreuses
batailles et guérillas, les deux nations étaient épui-
sées financièrement et émotionnellement.
En 583 AC, confiant sur le fait que défaire des
barbares non rompus aux choses de la guerre ren-
forcerait sa popularité en Nyrond, le Roi Archibald
prit la tête d’une immense armée dans le Bois des
Fous espérant frapper un coup légendaire contre les
Poings peuplant Taine. La bataille dura un jour en-
tier. Les barbares se replièrent mais le prix que le
Nyrond avait à payer étant grand. 3000 soldats
périrent avant la tombée de la nuit et Archibald lui-
même souffrait de blessures sérieuses, en plus de
celle infligée à sa fierté. Il avait parié sur la cavalerie
du Nyrond contre les hordes de Sevord Barberousse
et gagné, mais cela ne semblait pas être une victoire.
Des mois plus tard, lorsque les armées d’Ivid conver-
gèrent à Hautes Aigues et donc qu’Almor sem-
blait devoir chuter devant les puissants régiments
des glorioles, Archibald en remit à ses nobles pour
constituer une armée jamais vue depuis la création
du Royaume. Les bandits seraient libérés, pour Ar-
chibald, il en était de la survie du Royaume. En
583 AC toujours, à Rouvieux, le Roi rencontra les
représentants d’Almor, d’Onouailles, d’Aÿdie, de
Solandie, d’Arbonne, du Comté d’Urnst et de Cita-
delle. Tous à l’exception de la Théocratie d’Arbonne
signèrent un pacte d’alliance pour contenir les ar-
mées d’Ivid.
4 foyers se remirent à cultiver.
Mais la Confrérie Ecarlate en renversant Onouailles
et le Comté d’Aÿdie enleva deux membres du pacte.
Citadelle et la Solandie géographiquement isolées
et sérieusement en proie à se défendre contre la
Confrérie Ecarlate ne pouvait tenir leur promesse.
En 584 AC, le Nyrond ne pouvait alors compter
que sur le Comté d’Urnst.
Dans les Grandes Guerres, le Nyrond a perdu près
de 70 000 hommes. Le trésor était presque à vide.
Les terres dévastées et les intellectuels avaient fui
pour d’autres cieux plus cléments (essentiellement
Faucongris). Le Nyrond devait tôt ou tard s’ef-
fondrer.
Histoire Recente du Nyrond
Le Royaume du Nyrond, gravement affaibli,
chancela après la Grande Guerre, mais ne sombra
pas dans le chaos comme beaucoup l’avaient pres-
senti. Fin 585 AC, le Roi Archibald III fut victime
de ce qui sembla être une attaque d’apoplexie. Mais
un prêtre révéla que c’était le résultat d’un empoi-
sonnement. Le Prince Sewarndt, le plus jeune fils
d’Archibald tenta de s’emparer du trône au même
moment. Ses plans furent réduits à néant quand
l’ensemble du clergé d’Heironeus de Rel Mord
mené par le Haut Prêtre Arafeld prit les armes et
dans le palais même attaqua la petite troupe de
Sewarndt, composée de nobles et d’officiers pour
sauver le Roi. Le Prince Lynwerd en visite d’ins-
pection à Mithat, fut averti et revint à la tête d’une
armée, mais le Prince Sewarndt et quelques-uns
des conspirateurs avaient réussi à fuir. Les autres
furent emprisonnés ou exécutés.
Le Roi Archibald se remit physiquement de la ten-
tative d’assassinat. Mais le fait qu’un de ses fils
ait tenté de le tuer le fit sombrer dans la dépres-
sion. Au cours du mois de doufoyer de l’an 586
AC, il abdiqua et se retira sur ses terres, proches
de la capitale. Lynwerd lui succéda. Son frère n’a
plus été aperçu en Nyrond. Le Roi Lynwerd saisit
sa chance et fit tout ce qu’il pouvait pour redonner
vie à son royaume sur le déclin. Au cours de sa
première année de règne, il restructura la chaîne
de commande de l’armée et diminua l’importance
de ses troupes. Les soldats partis regagner leurs
Il ramena les impôts à leur niveau d’avant guerre
et offrit un noble d’or à chaque famille nyrondaise
célébrant une naissance en 586 et 587 AC. (Cette
mesure fut néanmoins entachée par la fraude mais
relança le nombre de naissance).Le roi répondit ca-
tégoriquement à la Valeureuse Ligue de l’Unique
Lumière qu’il était hors de question qu’il cède les
territoires nord du Nyrond à la Théocratie d’Ar-
bonne. Cette politique ne fut pas du goût de la Thé-
ocratie mais cette dernière était plus préoccupée par
la guerre de Taine.
En 586 AC, le Baron Bastrayne de Boissalin fuit
avec ses acolytes le pays avec une grande partie des
impôts annuels des paysans et des marchands lo-
caux. Il avait entre temps saccagé la forêt de Céla-
don et ses habitants avaient pris les armes. Ils sont
toujours hostiles au pouvoir royal ou à ses représen-
tants.
La disparition, en Almor, du général d’Ivid V, Roi
Suprême du Grand Royaume, en 586 AC, confir-
mée par les prêtres et les mages de la cour de Rel
Mord, poussa Lynwerd à prendre un risque et à
ordonner à ses troupes de pénétrer dans les terres
almoriennes pour les débarrasser des bandits, hu-
manoïdes et morts-vivants. Ses troupes, la première
légion, la légion du Roi- pêcheur atteignirent à la
fin de l’année 586 la rivière de La Harpe menée par
le commandant général Basmajenn. Elles rencon-
trèrent de nombreuses bandes d’humanoïdes, d’an-
ciens soldats du Grand Royaume et leur résistance
fut acharnée. En proclamant la libération d’Almor,
en regain 587 AC, le Roi fut acclamé par beaucoup
d’habitants de son royaume et ses sujets d’Almor le
considèrent depuis comme un héros et lui sont très
loyaux. Le discours du Roi eut cependant un effet
pervers. Depuis longtemps, le Nyrond était financé
par deux de ses anciennes provinces, le Duché et le
Comté d’Urnst. Ceux-ci estimant que le Nyrond
s’était relevé assez, cessèrent leur soutien. L’am-
bassadeur du Comté, Sir Shandell Damian catas-
trophé par la politique de l’ancien roi, et qui depuis
longtemps écrivait ses rapports dans ce sens à la
Comtesse Bellissica, en fut fort soulagé d’ailleurs.
5 est morte et plaint le Bon Roi Lynwerd.
Le Roi devait dans le même temps trouver une solu-
tion pour ses sujets réduits à la misère par les fortes
taxes pour financer l’effort de guerre. Il les ramena
à leur taux d’avant-guerre en espérant regonfler le
moral de la population. l rappela un conseiller que
son Père avait renvoyé, le Haut- Prêtre de Zilchus,
Palindren de Rel Mord, pour avoir dit sans ména-
gement ce qu’il pensait sur la corruption généra-
lisé des vassaux du roi et de l’attitude hors-la-loi
de ses miliciens qui détroussaient marchands et
fermiers. Il chargea celui-ci et son clergé, fâchés
depuis longtemps avec la famille royale, de faire
en sorte, le plus rapidement possible, que le com-
merce prospère en Nyrond, avec les plus lointaines
nations, pour remplir les coffre royaux. Dernière-
ment, une polémique est née parmi la noblesse: le
clergé de Zilchus du Nyrond était secrètement
en contact avec celui du Royaume Uni d’Alhis-
sa et le Roi a promulgué un édit officialisant des
échanges commerciaux entre les deux nations. Le
Roi a également demandé à ses vassaux (certains
se sont exilés et d’autres ont été remplacé, le Roi a
donc nommé de nouvelles personnalités) de faire
un inventaire des possessions royales, sous l’ex-
pertise d’un juriste royal. l a également renvoyé
l’année dernière (590 AC), 397 fonctionnaires, 3
orchestres de chambres, un chœur de 30 personnes,
plusieurs douzaines de prêtres, 18 archivistes et
même un très célèbre oiseau parlant de la Jungle
d’Amédio. « Il faut faire des économies ».
En 589 AC, une terrible tragédie frappa Lynwerd.
Son mariage, depuis longtemps prévu, qui devait
avoir lieu en moissonier, n’a pu avoir lieu. Sa pro-
mise, Dame Xéna Sallavarian, lointaine cousine
de Jallarzi Sallavarian (membre du Cercle des
Huit) et du Duc d’Urnst s’évanouit, atteinte d’un
arrêt cardiaque lors de sa visite à pied de Rel Mord
en coeurazur lorsqu’elle arriva en Nyrond. Rien
n’y fit, aucun prêtre n’arriva à la ranimer. On
découvrit bien plus tard et donc il y a tout juste
quelques semaines que son esprit avait quitté son
corps, bien qu’elle soit encore vivante. Son corps
fut ramené à Nellix où sa famille en prend soin.
On a déterminé qu’elle fut victime d’une attaque
magique mais rien de plus n’a, hélas, percé. Seuls
les plus proches conseillers du Roi sont dans la
confidence. Le reste de la population croit qu’elle
Il sombra dans une profonde dépression jusqu’à
la fin de l’année 589 AC et se releva, fier, pour re-
prendre le destin de son Royaume en mains.
Il vient d’accroître le nombre de routes et les a
faites rénovées. Il a réussi à faire parvenir au Roi
Gnome Warren Ap’Hiller et ses sujets, des forte-
resses souterraines de la partie Ouest des collines
de Silex, des armes, des vêtements, de la nourri-
ture et d’autres secours. Cette aide est cependant
venue tard car les gnomes fournissent au Nyrond
des gemmes d’une rare finesse et cette alliance avec
cette large communauté (7000) est essentielle. Les
gnomes demandaient depuis longtemps cette aide.
La commande d’un galion passée en 582 AC et ar-
rêtée pour manque de fonds pendant les guerres, a
été relancée. Sa conception est gnome (ils ne sont
pas des collines de Silex) et il pourrait embarquer
400 hommes, il serait armé de multiples balistes
et de catapultes. Il prévoyait cinq ponts et quatre
mâts. Des critiques, considérant ce chantier exorbi-
tant et inutile, avait obtenu sa cessation à force de
pression. Le Courrier Royal a été rétabli. Des fonds
ont été attribués aux maîtres- postiers, pour leurs
revenus longtemps impayés. Désormais les deux
cauchemars du Roi sont : comment trouver de l’or et
sécuriser ses terres ?
6
La Marche de l’Orée
Nommé par Lynwerd, Sir Weynoude Aspranthe
remplace l’ancien représentant de la couronne, Sir
Senand Mastersein, incompétent et inefficace par
le passé.
La Marche est une province minée par les troubles
: bandits, goblinoïdes et fanatiques. Elle est au
bord de l’insurrection et de la rébellion.
Avec la proximité de la Théocratie d’Arbonne, le
culte de Pholtus est très implanté. La branche ac-
tiviste du clergé se nomme la Ligue Valeureuse
de l’Unique Lumière. C’est un nid de fanatiques
qui trouve ses fidèles parmi les couches les plus
pauvres de la population et aussi parmi la petite
noblesse qui se convertit surtout pour éviter les jac-
queries. Son leader dans la Marche est Grishken
de Malpage qui à tendance à voir des démons pos-
séder systématiquement ses opposants politiques.
C’est à peu près la même mentalité que l’on re-
trouve chez le Général Traqueur de démons le très
redouté Zylinchin. Il est à noter que Carindrell, le
second de la Ligue et Grishken se tirent sans cesse
dans les pattes et que sans cette opposition, la Li-
gue aurait sûrement eu beaucoup plus d’influence
dans le nord du royaume.
Malpage est la capitale de la Marche. Sa popula-
tion, depuis la fin des Guerres est descendue à 11
000 âmes, contrairement à la tendance générale.
La plus belle ville du Royaume (l’architecture
de beaucoup de bâtiments est elfique) est à force
d’émeutes, d’épidémie et d’inactions des nobles,
en partie en ruine. Ici, la Ligue est une deuxième
police. Une rivalité oppose la milice (cantonnée à
surveiller les édifices publiques) à la Ligue. Le
problème majeur est la population originaire de
Taine. Sur les 10 000 qui ont fui leur pays pour
le Nyrond, la moitié est restée dans la Marche, et
environ 2500 vivent dans des camps autour de
Malpage. Les locaux les traitent avec mépris et ra-
cisme en les affublant de tous les maux. Beaucoup
d’entre eux, pour survivre, volent et cambriolent ef-
fectivement. La prostitution est l’alcool minent la
communauté, et les cultes maléfiques (Incabulos)
en ont séduits plus d’un.
Les Tours de Bestien: Château avec des tours
jumelles, il se situe au coin sud du Bois des Fous.
Il abrite 150 soldats d’infanterie lourde et 300 de
la légère, ainsi que 800 miliciens qui patrouillent
aux frontières avec la Théocratie d’Arbonne et 1600
qui eux surveillent le fleuve d’Arsommaille. Les an-
ciens raids de la cité-état de Sto, de soldats hobgobe-
lins et de bandits ont vidé la population fermière du
bassin. On trouve beaucoup de villages fantômes.
Mornemur est situé sur la frontière du Comté
d’Urnst. Cette une tour d’observation fortifiée et un
camp de base pour la milice. Elle est très suspicieuse,
étant donnée la situation causée par les brigands.
Elle est très mal équipée et leur solde est anormale-
ment faible. L’ennemi public, ici, se nomme Skan-
dar Gundersson. On dit qu’il est le pire individu
que Taerre est jamais porté et que même Iuz y réflé-
chirait à deux fois avant de s’attaquer à lui.
La route de pierre marque la frontière entre le Comté
d’Urnst et le Nyrond. Son nom est dû au fait que
la voie est bordée sur toute sa longueur de murets
de 1,20 m. De part et d’autre de la route, les terres
sont réservées à l’élevage de caprins et d’ovins. Si le
Nyrond maintient quelques postes de garde, c’est
principalement le Comté d’Urnst qui patrouille la
route. Elle lui sert à bouger rapidement ses troupes
en cas de menace au Nord.
Le Duché de Korenflasse
Dans cette région très rocailleuse et peu fertile, l’ac-
tivité principale est la pêche, loin devant l’élevage
et…la contrebande. Tout le monde ici en fait mais
personne n’en parle. Lorsqu’on vous parle car les
gens de Korenflasse ne sont pas réputés pour leur
accueil et leur chaleur.
A cause de sa topographie, 80 % de la population
vit à moins de vingt kilomètres des côtes. Ce qui
fait que naturellement Procan est le Dieu le plus
prié dans le Duché.
7
Gouverné par Regurde Korenflasse, le Duché de
Korenflasse est géographiquement séparé en deux
régions : la région côtière et les collines septentrio-
nales. La région côtière se compose des restes du
Duché originel. La terre y est crayeuse, cassante et
rocailleuse et n’est pas facile à cultiver, étant uti-
lisée la plupart du temps pour l’élevage d’animaux
et le pâturage. Les collines du Nord furent rajou-
tées suite à la réorganisation Provinciale opérée par
le Roy, octroyant au Duché les Collines Anodan et
les terres arables situées juste après.
La région côtière est connue pour ses éléments
criminels, la capitale Rouvieux étant un paradis
pour le crime organisé, équilibré par les subtiles
manipulations du Duc. Le poids de l’économie sou-
terraine dans le Duché est largement sous estimée,
mais la contrebande est un mode de vie, c’est pour
dire ! Les rapports sur la piraterie et l’esclavagisme
sont également monnaie courante et existe bel et
bien, même si cela dépend à qui vous vous adres-
sez. Les honnêtes hommes qui ne sont ni fermiers,
ni pêcheurs sont en général membres de la Marine
Royale ou sont d’une manière ou d’une autre im-
pliqués dans le corps d’armée.
Le long de la côte, les locaux sont assez sympa-
thiques. Beaucoup sont contrebandiers, ou l’ont été
ou encore ont un ami ou un parent impliqué. C’est
pour cela que les questions en rapport ont souvent
une réponse indirecte ou détournée. Les criminels
préfèrent s’en prendre à des étrangers. Procan est
très prié, reléguant les autres au second plan.
Le Duc Regurde est étroitement surveillé par le
Roy Lynwerd. Durant le règne de son père, le Roy
Archibald III, le Duc avait ouvertement critiqué la
politique désastreuse du Roy qui lui causait de
nombreux problèmes. Il avait du payer la Marine
Royale stationnée à Rouvieux et avait par la suite
refusé de payer les taxes à la Couronne pour ce que
ça lui avait coûté. Ce fut le début de nombreuses
petites disputes entre le Duc et Archibald. A la fin,
le Duc finit par ne plus rien verser à la Couronne.
Le Roy menaça d’envoyer ses troupes et le Duc en
fit de même.
Pour couronner le tout, le Duc était l’ami du Prince
Sewarndt qui plus tard tenta sans succès de s’em-
parer du trône.
Profitant d’un tel imbroglio, les activités crimi-
nelles prirent de l’importance. Toute sorte de contre-
bandiers et de criminels ont pris du galon et jouent
au chat et à la souris avec les hommes du Duc pour
agrandir leur influence. Le Duc fait ce qu’il peut
pour équilibrer les forces en présence mais craint
parfois d’avoir perdu le contrôle de Rouvieux. Des ru-
meurs, infondées, racontent qu’il s’est mis à cher-
cher d’autres chemins pour augmenter son pouvoir.
Le Duc est un fin politicien, et sachant la situa-
tion de Sewarndt, il se présenta à Lynwerd avec une
somme conséquente pour les taxes ainsi que les ar-
riérés en lui jurant fidélité. Même si le Roy atten-
dait le Duc au tournant ce fut suffisant pour lui
laissait le centre de ses terres. Au bout du compte
il perdit la majeure partie de ses terres côtières qui
furent allouées au Vicomté du Crépuscule ainsi que
les terres du Nord au-delà de la Baie de Mithat,
mais il lui fut donné des terres au Nord et au Nord
Ouest de son ancien territoire.
Depuis lors, il n’a eu de cesse de tenter de reprendre le
contrôle petit à petit. Très vite après le couronnement
de Lynwerd, il épousa la Princesse Lehiidi Coriner
du Duché d’Urnst. Malheureusement, il n’a pas eu
d’héritiers encore et pour le malheur de son épouse, il
n’a point cessé ses petites escapades… et lorsqu’on
recense un enfant il l’envoie hors du territoire.
Rouvieux est le second port du Nyrond et abrite
un grand contingent de la marine, à savoir une
grande partie de la 3ème flotte, partagée entre Mi-
that et Rouvieux. Sa population se chiffre à 22 000
habitants désormais car depuis la fin de la guerre
elle a augmenté. La milice comprend 500 soldats
et les troupes du Roi 300. On dit par ailleurs, que
celles-ci seraient plus fidèles au Duc qu’au Roi. La
guilde de voleurs locale est certainement la plus ac-
tive
8
Gouverné par Regurde Korenflasse, le Duché de
Korenflasse est géographiquement séparé en deux
régions : la région côtière et les collines septentrio-
nales. La région côtière se compose des restes du
Duché originel. La terre y est crayeuse, cassante et
rocailleuse et n’est pas facile à cultiver, étant uti-
lisée la plupart du temps pour l’élevage d’animaux
et le pâturage. Les collines du Nord furent rajou-
tées suite à la réorganisation Provinciale opérée par
le Roy, octroyant au Duché les Collines Anodan et
les terres arables situées juste après.
La région côtière est connue pour ses éléments
criminels, la capitale Rouvieux étant un paradis
pour le crime organisé, équilibré par les subtiles
manipulations du Duc. Le poids de l’économie sou-
terraine dans le Duché est largement sous estimée,
mais la contrebande est un mode de vie, c’est pour
dire ! Les rapports sur la piraterie et l’esclavagisme
sont également monnaie courante et existe bel et
bien, même si cela dépend à qui vous vous adres-
sez. Les honnêtes hommes qui ne sont ni fermiers,
ni pêcheurs sont en général membres de la Marine
Royale ou sont d’une manière ou d’une autre im-
pliqués dans le corps d’armée.
Le long de la côte, les locaux sont assez sympa-
thiques. Beaucoup sont contrebandiers, ou l’ont été
ou encore ont un ami ou un parent impliqué. C’est
pour cela que les questions en rapport ont souvent
une réponse indirecte ou détournée. Les criminels
préfèrent s’en prendre à des étrangers. Procan est
très prié, reléguant les autres au second plan.
Le Duc Regurde est étroitement surveillé par le
Roy Lynwerd. Durant le règne de son père, le Roy
Archibald III, le Duc avait ouvertement critiqué la
politique désastreuse du Roy qui lui causait de
nombreux problèmes. Il avait du payer la Marine
Royale stationnée à Rouvieux et avait par la suite
refusé de payer les taxes à la Couronne pour ce que
ça lui avait coûté. Ce fut le début de nombreuses
petites disputes entre le Duc et Archibald. A la fin,
le Duc finit par ne plus rien verser à la Couronne.
Le Roy menaça d’envoyer ses troupes et le Duc en
fit de même.
du royaume et s’est spécialisée dans le cambriolage.
Même le Temple de Procan, le culte le plus impor-
tant du Duché s’est fait volé de précieuses icônes il y
a quelques années. Rouvieux est connu aussi pour
ses catacombes, vestiges d’une cité flanna. Il est
peu recommandé de s’y aventurer car ses habitants
ne seraient pas tout à fait morts; du moins c’est
ce que disent les contes pour enfants du coin. La
disparition d’étrangers dans l’endroit aurait néan-
moins été constatée... C’est par cet endroit que sont
organisées la contrebande et la traite d’esclave en
provenance et vers Alhissa, le Grand Royaume et
ailleurs...
En tant que chef de la Guilde des Marchands de
Nyrond, le Duc Korenflasse a augmenté les prix
et limitant les embauches. Cela favorise bien sûr
la contrebande. L’esclavage est ici un secret de Po-
lichinelle et si Korenflasse n’était pas si influent
Lynwerd l’aurait vite remplacé.
Peu de cités dans Flanesse sont aussi corrompues
que Rouvieux. Trois familles se partagent la ville :
les Vardushi, les Caerizar et les Bayfield. Ensemble,
ils règnent sur presque la totalité des « affaires » de
la cité.
La famille Vardushi.
Les Vardushi appartiennent à l’une des familles
les plus respectée de Rouvieux. Leur chef de famille,
Sire Elmain, est un petit noble et porte le titre de
chevalier. Sa fortune provient de l’import/ export et
ils exportent à peu près tout. Ils possèdent plusieurs
établissements de jeu, des maisons closes et le com-
merce des paris sans oublier le racket. C’est la plus
grande des trois familles et de loin la plus respec-
table. Ils n’ont eu de cesse depuis deux générations
de regagner un peu de cette respectabilité. Ils se sont
coupés du Racket, ont vendus leurs tripots et bordels
les plus extrêmes et sont bien plus regardant quant
à leur cargaison. Sire Elmain a un passé de mili-
taire au début des Guerres et fut plus tard membres
des services secrets royaux. Son fils, Magnus, a
suivi le même parcours.
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Les deux sont loyaux envers le Roy, ce qui les a
grandement aidé à être respectable.
La famille est toujours impliquée dans la contre-
bande et le transport de marchandises vers des
destinations tenues secrètes. Cependant la pre-
mière de ses destinations est l’Onouailles où ils li-
vrent des armes aux rebelles. Magnus, 26 ans, est
largement pressé par ses parents pour trouver une
femme respectable et capable d’être la maîtresse
d’une grande maison.
La famille Caerizar.
Menée par le seigneur Kolir Caerizar, cette famille
est la plus dangereuse des trois. Presque entière-
ment suelloise, ils se disent descendre d’une an-
cienne famille noble mais il y a bien peu de preuves
pour le vérifier. Ils évitent soigneusement de se
faire des ennemis et évitent la politique. Leurs re-
venus proviennent du contrôle de plusieurs compa-
gnies marchandes terrestres qui commercent ré-
gulièrement avec le Duché et le Comté d’Urnst. Ils
préfèrent traiter avec des familles suelloises mais
vendent et commercent en fait avec tout le monde.
En dépit de leurs activités honnête, la plus grande
part de leurs revenus proviennent du Racket et de
la protection dans et en dehors de Rouvieux, dirigé
par Ardrin Uhase, un ancien membre de la Fratrie
Ecarlate.
Les Caerizars sont également propriétaires de dis-
crètes et petites maisons qui sont spécialisées dans
les requêtes sexuelles non conventionnelles. L’une
des femmes de la famille dirigent ces maisons et
s’occupent des plus importants clients.
On sait que les opposants à la famille ont eu une
rencontre nocturne avec A’mic Tael, le chef de la
sécurité de la maison ou furent invités à un dîner
généralement organisé par Dame Athary. Don Ko-
lir Caerizar est tombé publiquement en disgrâce et
à commencé à laisser les rênes des affaires Rou-
vieux jeune famille, la désapprouvant, et entra
jeune dans les ordres, dans un
temple de Lydia. La plus jeune, Salia a un pied
dans les affaires et reçoit la formation de sa mère,
Dame Athary.
La compagnie marchande Manilae est aussi par-
tiellement à la famille Caerizar. L’autre partie étant
à Obo Toradan, un cousin de Dame Amalthea Ma-
nilae, qui vient de prendre le contrôle des activités
marchandes de la famille.
La famille Bayfield.
Natania Bayfield et son mari, Arton dirigent cette
famille. Il prit le nom de sa femme lorsqu’il se ma-
ria. Les Bayfield supervisent presque entièrement le
crime dans les rues de Rouvieux, c’est-à-dire la pros-
titution. Ils sont aussi les seuls à détenir le marché
de liqueurs gnomes très prisées dans la région.
Depuis plusieurs générations, ils commercent des
produits généralement tenus par les guildes mar-
chandes. Malgré leur grand nombre et les diverses
opérations de la famille, les Bayfield sont de loin la
famille la plus vulnérable. La plupart des membres
de cette famille sont des enfants ou des voleurs de
bas étages. Ils n’ont pas non plus trop de gros bras.
Un temps la famille Vardushi a assuré leur protec-
tion mais celle-ci a cessé. Grâce à la qualité de leurs
établissements, la Marine Royale a aussi un mo-
ment assuré leur protection. Les Bayfield ont des
bordels et des filles propres, ce qui est apprécié des
officiers.
De plus, la famille a de nombreux contacts qui l’ont
souvent préservé du danger. Leur raison d’agents
et d’informateurs les a souvent aidé à éviter la
confrontation directe et leur a permis de survivre et
de prospérer.
Les Bayfield ont une connaissance de Rouvieux
inégalée. Le Manoir Bayfield est leur base d’opéra-
tion permanente, libre de toutes preuves de leurs ac-
tivités illicites. Leurs bureaux et planques bougent
souvent. Quand une décente est opérée,
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tout a bougé depuis des heures, parfois des mi-
nutes, avant que la milice n’arrive.
La famille Torbaas.
Inconnue des trois grandes familles, cette famille
est tenue par la Fratrie Ecarlate. Ils sont brutaux
et retors, bien plus que les Caerizar. Leur plan est
de s’établir calmement et petit à petit à Rouvieux
et semer la discorde entre les familles. Une fois af-
faiblies, les Torbaas porteront une attaque fatale
aux Caerizar, Vardushi et Bayfield.
Pour parvenir à leurs fins, ils ont fait colporter des
rumeurs comme quoi les Vardushi allaient anéan-
tir la famille Bayfield. Puis ils ont empoisonné les
liqueurs des Bayfield pour faire croire aux preuves
de ce futur conflit. Enfin, ils ont engagé un dop-
pelganger quia pris la forme de Vaccor, un merce-
naire à la solde des Vardushi.
La créature a assassiné des prostituées et leurs
maquereaux en utilisant la marque de la signa-
ture de Vaccor, une dague de poing. Cela a pour but
d’éloigner les clients des Bayfield et pousser les
Caerizar à s’unir aux Bayfield afin d’affronter
les Vardushi, pour détourner l’attention et s’établir
fermement.
Varech sur la Côte, cité fortifiée de 7300 habi-
tants. Un très vieux temple d’Istus où officie
Alinshendra, qui a dépassé les 90 ans et qui mar-
monne des prophéties incompréhensibles. On dit
que le jour où le Pacte de Faucongris fut signé, les
nombreuses gargouilles de ce temple de six cents
ans auraient recraché assez de sang pour remplir
les quatre bassins. Beaucoup de voyageurs vont à
Varech pour essayer de la comprendre.
Port Tempête: Petit village de pêcheurs d’environ
1000 habitants; Il est représentatif des autres vil-
lages côtiers (une trentaine) car il vit grâce à la
contrebande. La différence c’est qu’à Port Tempête
se trouvent les offices du Bailli du Roi et un ou
deux navires de la Marine.
 Le Vicomte du Crépuscule
Ce territoire résulte directement de la réorganisation
des provinces puisque auparavant il appartenait au
Duché de Korenflasse. Cependant l’éloignement de
cette portion de terre avait presque donné le statut
de cité libre à certaines comme Pointe-Nessère, où le
Bailli d’alors soudoyait la Marine en leur reversant
l’argent de la collecte pour que celle-ci ignore l’ordre
d’Archibald de la forcer à payer. Région côtière, elle
a toujours était propice au commerce et… à la contre-
bande, qui était un mode de vie.
Alors le Roi créa le Vicomté et en confia l’adminis-
tration à Lorian Rosevant qui officie depuis Chan-
taderne, promue capitale, à la place de Pointe-Nes-
sère, capitale commerciale et militaire de la zone.
Chantaderne est resté la même qu’autrefois, à savoir
la contrebande est toujours aussi ancrée dans les
mentalités. Ce qui ironiquement produit une source
de revenus pour le Vicomte grâce aux amendes pro-
noncées à l’encontre des contrebandiers.
Chantaderne: La cité est la capitale du vicomté.
Sa population est passée en quelques années de
1000 à 1800 personnes. Sa nouvelle condition ne
l’a pas fait cependant prospérer comme l’espérait le
Vicomte. De nouveaux docks sont en construction.
Population 1,830 (Humains 79% [Suelois 40%,
Oeridiens 20%, mixed 40%], Halfelin 8%, Demi-
olves 5%, Olves 4% [sylvains 50%, haut olves 45%,
Olves aquatiques 5%], Demi-orques 2.5%, Gnomes
1%, Nains 0.5%).
Autorités:
Vicomte Loriant Rosevant (CN male humain Rou
11/Gue 3).
Planac, Capitaine de la garde (LB male humain
[Oeridien] HdA 3/Gue 3/Pal 3, Fidèle d’Heironeus).
Sheriff Espiir (LN humain HdA 3/Gue 4);
Lieutenant Diira, 1ère Flotte (LN humain Exp 4/
HdA 3).
Tribun Roth Tillman, 5ème Légion (Exp 1/HdA 3/
Gue 1).
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Personnages importants:
Zinpyr, N humain [Suelois] Prê 5 (Chef religieux
des temples de Xerbo et d’Osprem).
Alennden, CN humain Rou 3/Prê 2 (Chef reli-
gieux d’Olidammara).
Tanshomaz, CN Demi-olve Rou 2/Exp 3 (proprié-
taire du Marin Ensommeillé).
Balhesma, humain [Suelois] Ari 3/Ens 1 (noble
mineur contrarié par l’arrivée du Vicomte).
Tatharos, CB olve aquatique Rôd 4 (patrouille les
eaux locales et les protégé des grands prédateurs).
Osbyle, N humaine [Sueloise] Prê 3 (initiée d’Os-
prem).
Xiahes, NB humaine Prê 3 (dirige une école de
musique sous le patronnage de Lydia).
Sonnken, humain Exp 2/Prê 1
(Propriétaire de l’auberge de la Devise, prêtre de
Zilchus).
Ilasnavo,CN humain Prê 2 (dirige une maison de
jeu dédiée à Norébo).
Remannan, NB humain Prê 1 partage une cha-
pelle dédiée à Pelor et Beory avec ; Zumyeh, NB
humain [Flanna] Prê 1.
Pointe-Nessère: Le port de Pointe-Nessère était
autrefois l’un des plus importants pour les pro-
duits en provenance des états de la Ligue de Fer.
Mais leur chute a causé le ralentissement du dy-
namisme de la cité. Pointe-Nessère se comporta
jusqu’au couronnement de Lynwerd comme une
cité état, où la Marine directement payé par le
Bailli du Roi était devenue sa milice privée. Un
deuxième coup dur a frappé la ville: le retour des
exilés onouaillais vers leur patrie natale, avec la
libération d’une partie du territoire.
Des rumeurs parmi la population onouaillaise rap-
portent que les navires de la Fratrie en provenance
de Scant, Onouailles commerceraient avec les
nouvelles autorités et qu’ils paieraient un droit de
douane aux leaders de la communauté expatriée et
qui serait reversé à la rébellion.
La seconde flotte de Marine, commandée par
l’Amiral Imperialis Toran Anhur stationne en
grande majorité à Pointe-Nessère et le reste dans
le petit port d’Uskarn. Elle a pour mission de sur-
veiller les littoraux nyrondais et partage avec la
troisième flotte de Mithat la patrouille de la Baie
de Relmor.
Parmi les lieux intéressants, le Cap de la Griffe
où convergent de nombreux pilleurs de tombes.
L’érosion des falaises a laissé apparaître il y a peu
une ancienne nécropole oeridienne vieille de plus de
six cents ans. Depuis les voleurs risquent leur vie
pour explorer les catacombes, qui dit-on, seraient
profondes de plus de deux kilomètres et recèleraient
de nombreux trésors. Il n’est pas rare de voir flotter
les corps de ceux qui ont chuté lors de l’escalade ou
ont été pris dans les redoutées tempêtes de la Mer de
Guéarnat qui peuvent se lever à tout instant. Des
rumeurs font également état de mystérieuses ma-
lédictions qui frapperaient les pilleurs à l’intérieur
des salles mortuaires et de l’esprit d’un gardien dont
la vengeance poursuivrait ceux qui auraient réussi
à s’emparer de quelques choses. Ceux qui en sont re-
venus ont rapporté avoir vu des contrebandiers uti-
liser les cavernes du côté ouest et un ou deux navires
de la Fratrie naviguer dans la zone.
Dans la baie de Beauvent, entre Uskarn et
Chantaderne, les contrebandiers ont vu plusieurs
fois leurs navires coulés par les membres d’une
communauté d’olves aquatiques qui vivent en har-
monie avec des dauphins. Ils sont menés par une
prêtresse qui est réputée pour ses compétences de
scrutation. On dit même qu’elle saurait tout ce qui
se passe dans la Baie de Relmor.
Le Château de Blanc Luisant est distant de
moins d’un kilomètre et demi. Il doit son nom à son
donjon central d’un blanc immaculé et au sommet
duquel brûle des flammes éternelles. Il joue le rôle
de sémaphore, puisque l’on voit ses lumières 50 ki-
lomètres à la ronde.
Une milice de 80 personnes compose les troupes du
château, aidée par deux demi-elfes, un barde et le
mage Schuster ainsi qu’un ranger qui connaît la
région côtière comme sa poche. Tout ce monde est
sous les ordres d’une paladine de Pholtus, Farenne,
qui a fait construire cette forteresse en guise d’hé-
ritage pour les générations futures, espérant que
cela les inspire. Elle s’emploie surtout à pourchasser
les contrebandiers, les pirates et les esclavagistes.
D’ailleurs ceux-ci évitent de plus en plus la région.
12
Enfin, le manoir de la Déchirure. Cette bâtisse for-
tifiée est la propriété de Sir Pierell Dempestran. Il
est a la tête d’une petite milice et défend sa mine
de charbon qui lui fournit ses revenus. Le nom de
l’endroit vient d’une faille à même le sol dont les
parois sont veinées de couches de charbon.
La Province de Juste Couronne
La province doit son nom à la réputation de la dy-
nastie royale nyrondaise. On disait dans le temps
avec plus de certitudes que maintenant « Aussi
vrai que la Couronne est juste » mais cette expres-
sion est devenue ironique sous le règne d’Archi-
bald, car lorsque le pays se noyait dans la misère,
le Roi lui, dînait dans des assiettes en platine.
Les gens remarquent cependant les efforts du Roi
Lynwerd et sentent qu’il fera un meilleur roi que
son père.
Les rois ont souvent découragé l’installation de
villes dans la province pour ne pas faire d’ombre à
leur pouvoir, ce qui fait que Rel Mord est la seule
grande cité de la région. La population est en très
large majorité composée de fermiers.
Rel Mord , la capitale du Royaume de Nyrond
est une cité forteresse d’un peu moins de 35000
personnes. La ville entière est une forteresse im-
pressionnante pouvant abriter 2000 soldats dont
350 cavaliers lourds. Les 5 forts secondaires si-
tués le long des murailles peuvent accueillir cha-
cun environ 250 hommes avec des catapultes et
des balistes. Les défenses de Rel Mord n’ont ja-
mais été testées mais cela n’empêche pas tout le
monde d’être prêts au cas ou. Actuellement, la plu-
part des troupes stationnées à Rel Mord ont été en-
voyées par Lynwerd aux frontières du Royaume.
Le Louvet, la rivière qui borde la capitale est un élé-
ment crucial du commerce fluvial nyrondais. Le
Louvet transporte des marchandises depuis Won-
tham et les collines de Silex, ou de la forêt de Gam-
boge vers la Capitale.
En tant que capitale, Rel Mord possède quelques
merveilles :
Le Palais Royal : Cette massive construction de
pierres est la résidence de la Famille Royale, des
conseillers du souverain, des officiers de haut rang
et de nobles importants.
La Forteresse : Elle ressemble à un château impo-
sant complété par de gigantesques tours au som-
met desquelles on trouve des engins de guerre. Elle
surplombe le Louvet et le Pont de la Forteresse et
est l’unique moyen de passer les murs de la ville.
Environ 1500 soldats peuvent y vivre. Leur com-
mandant est le Généralissime Myariken, un ami
de Lynwerd.
Il y a 5 docks construits dur le Louvet, où station-
nent en permanence trois, quatre petits navires de
guerre.
Les Murs de la ville : Neuf mètres de haut, trois
de large, tous crénelés avec une petite tour tous les
trente mètres. Des soldats patrouillent depuis les
créneaux et surveillent autant à l’intérieur qu’à
l’extérieur des murs. Après le Pont de la Forteresse,
les murs ne sont franchissables que par trois portes
surveillées chacune par une vingtaine de soldats
qui questionnent tous les individus suspicieux et
arrêtent tous ceux qui sont suspects de crimes.
Le Chantier naval : Gardés par les mercenaires
de la Guilde du Poing d’Acier, ils sont divisés en
deux zones. Chacune des deux zones comportent
trois grands entrepôts. Tout proche de la jetée sud,
se trouve la capitainerie qui gère l’activité portuaire
de Rel Mord.
Le Jardin Public: est le lieu des annonces pu-
bliques, des déclarations de succession royale et des
exécutions publiques (par décapitation). Bien sûr
c’est aussi un lieu de promenade pour les citoyens
qui déambulent sur ses allées de granite.
La Cour Royale : 21 juges y siègent, ainsi que
de nombreux scribes chargés de garder les écrits des
jugements et des affaires. C’est aussi ici, que les
forces de Police, les « Sentinelles » ont leur quartier
général. Dortoirs, armurerie et bureau du capitaine.
13
Les Donjons : Sous une bâtisse en pierres de
tailles, c’est 5 niveaux souterrains défendus par
200 soldats dont la plupart se trouvent à la sur-
face, la seule issue des prisons. Les prisonniers
temporaires occupent les deux premiers niveaux,
les peines courtes le troisième et quatrième et les
permanents sont incarcérés dans la « Fosse aux
rats ».
L’Université Royale: abrite de nombreuses ar-
chives et ouvrages sous la gestion de la Société
Sagace. Cette dernière a pour but de préserver le
Nyrond en tant que bastion de culture, d’éduca-
tion et de connaissance. Ses membres sont des
lettrés bien sûr, des sages et quelques mages. Pa-
lindren, Haut Prêtre de Zilchus à Rel Mord en est
un membre notoire. Sous le règne d’Archbold, la
société à œuvrer en secret pour le faire abdiquer.
Ses membres quittaient la Société pour s’expatrier
vers d’autres grands centres de connaissances et
notamment Faucongris. Elle recrute depuis long-
temps des aventuriers et montent des expéditions
dans les collines de Silex et les Abbor-Alz orien-
tales.
Le Temple de Delleb est en plus d’être d’une archi-
tecture magnifique (tout en marbre blanc et ses
murs sont parcourus par parcourus par des écrits
en vieil oeridien), l’autre endroit important de Rel
Mord où sont gardés des trésors de manuscrits,
grimoires et parchemins.
Le temple de Pelor est en plus de lieu de culte,
un hôpital, contigu à l’Orphelinat Royal et l’Hô-
tel de la Monnaie. Pendant la guerre l’Orphelinat
fut vite dépassé et le Clergé de Pelor réquisitionna
après accord du Roi l’Hôtel de la Monnaie pour en
faire un lieu d’accueil pour les plus pauvres. Un
assez grand nombre de Marchands patronna le
clergé pour que celui-ci puissent endiguer les flux
d’orphelins et de nécessiteux. L’Hôtel de la Mon-
naie fut déplacé en 577 AC à Womtham et y est
resté.
On trouve également des temples dédiés à Rao, sous
la férule du Chanoine Durinken de Rel Mord, l’opu-
lent temple de Zilchus avec à sa tête le Haut Prêtre
Palindren de Rel Mord, le massif temple d’Heiro-
neus, la religion la plus suivie du Royaume même
si son Haut- Prêtre, Arafeld de par son soutien sans
faille à Archibald a perdu de son aura. Sans oublier
le petit temple dédié à Pholtus.
La Guilde du Poing d’Acier est une guilde
d’aventuriers où ceux-ci s’échange leurs trouvailles
et se font contactés pour des expéditions.
Les Bains Municipaux est un lieu de relaxation,
somme toute assez cher. En été et le soir beaucoup
de gens s’y pressent. Le bâtiment contient des dou-
zaines de tubes en bois. Des employés vous portent
les serviettes et des baquets d’eau. La clientèle est
constituée de gens des classes moyennes et hautes.
Les autres se baignent dans le Louvet. Au nord du
bâtiment se trouvent les fourneaux qui chauffent
l’eau drainée du Louvet. Les tarifs : 2 à 4 écus d’ar-
gent selon si on souhaite de l’eau froide ou chaude.
Parmi les autres endroits notables, il y a le Mar-
ché où chaque année de plus en plus de marchands
viennent y faire affaire, la taverne du Repos des
Canotiers fréquentée par de nombreux aventuriers et
la milice fluviale, Le Dé de Ryshenken, une maison
de jeu qui ne fait jamais crédit et qui reçoit souvent
de petits nobles, la taverne des Hommes d’Acier, très
populaire chez les vétérans de guerre. Et l’Unique
Lampe, une maison très calme où se retrouvent sur-
tout les sages et les gens fortunés de Rel Mord. On
y entend souvent des bardes compter des légendes
où les sages eux-mêmes parfois.
Enfin, le Théâtre de Taerre, construit juste avant
le règne de Lynwerd et sous la houlette de Vazen-
tar Kosan, dit le Radieux, est l’endroit idéal pour
s’amuser.
14
La Baronnie de Boissalin
Avant le couronnement de Lynwerd, c’est le Ba-
ron Bastrayne qui administrait cette province. Ce
dernier était dans les bonnes grâces d’Archibald
car il lui remettait toujours plus de taxes que la
plupart des autres vassaux du roi. Pourtant il se
servait des soldats comme de sa milice personnelle
puisque ces derniers lui devaient leur salaire. Il
réussit à leur faire croire que les missions qu’il
leur confiait étaient justes et donc jamais la mi-
lice ne soupçonna quoi que ce soit (dit-elle). Bas-
trayne surexploita la Forêt de Céladon ce qui pro-
voqua l’insurrection des forestiers et des olves.
Ces derniers sont d’ailleurs toujours réfractaires à
l’autorité royale. Quand Lynwerd s’aperçu que le
baron et son complice le Bailli Radnen Gryppe dé-
tournaient l’argent des taxes ces derniers fuirent
le pays avec l’argent des impôts (ils leur fallut
plusieurs charrues !!) Malgré leurs recherches, les
miliciens n’ont toujours pas réussi à découvrir où
ils se terraient.
Le roi nomma alors une noble puissante du sud,
Verina Talnith, baronne de Boissalin. Le princi-
pal problème étant les relations avec les habitants
de la forêt puisque toute l’économie de la baron-
nie repose sur les produits de la forêt. Lentement
les relations reviennent à la normale mais seul le
temps soignera les blessures occasionnées par Bas-
trayne.
La localité de Mascaret-du-Cygne, qui est dé-
sormais sous la direction d’influentes et riches
familles marchandes est en train de se vider au
profit de la nouvelle ville d’Adrean. La population
préfère s’en aller loin des problèmes de tension qui
secouent la ville. Les marchands se sont retrouvés
accusés par la Ligue Valeureuse d’être la source des
problèmes de Mascaret-du-Cygne, ce qui causa
des émeutes qui firent quatre morts. A noter aussi
que les marchands sont surtaxés par Lynwerd car
ceux-ci avaient réussi à éviter de payer les taxes.
La nouvelle ville d’Adrean, devrait être une cité
de loisirs avec ses nombreux commerces spécialisés.
La Baronne fait également construire une arène
pour des tournois de gladiateurs et des festivals de
grande ampleur. Adrean est le nom du fils défunt
de la Baronne assassiné en 589 AC. La confrérie
du Bronze pourrait être impliquée. Elle regroupe les
rangers et les druides des forêts de Céladon et de
Gamboge.
Hamensande est une cité de 9000 habitants située
à la jonction des rivières Nessère et Franz. Le gou-
verneur de la ville se nomme Kryallen Fardashen.
La prospérité de la ville repose sur le commerce avec
la forêt de Céladon, mais les relations ne sont pas
au beau fixe. Les échanges avec les états d’Urnst
profitent grandement à Hamensande grâce aux fer-
ries qui font la liaison très souvent.
Boissalin est la ville la plus peuplée de la baron-
nie avec 25 000 personnes environ. C’est une cité
aux murailles très hautes. Ce qui n’enlève rien à
la sinistrose aiguë qui règne. Boissalin se soigne
lentement des plaies occasionnées par Bastrayne et
Gryppe.
La Forêt de Céladon: Partagée entre le Duché
d’Urnst et le Royaume de Nyrond, elle abriterait
5000 forestiers et certainement plus de 2000 elfes.
Des années de déforestation intensive ont large-
ment dégradé les relations entre les peuples de la fo-
rêt et les autorités nyrondaises. Le village de Ferme-
Cuivre fut le haut lieu de la résistance où s’était
réunis, elfes, forestiers, des gardes du Baron et des
miliciens mutins de Boissalin. Des membres de la
Confrérie de Bronze faisaient partie des rebelles.
D’un autre côté, un groupe important de grugachs
(elfes sauvages) attaquaient des villages en lisière
de forêt. Des chênes et des ormes millénaires sont les
arbres les plus remarquables de Céladon. Les elfes
et les sylvaniens en ont la responsabilité. Ils com-
mercent avec des herboristes, d’ailleurs les onguents
de kéoghtum, raconte t’on, serait élaborés à partir
de produits dérivés de Céladon. Autre fait, la seule
école connue de rangers de tout Flanesse, les Pins
Vigoureux se trouve dans cette forêt et fournit les
rôdeurs du Duché d’Urnst. Fait notable, en 571 AC,
un incendie d’origine mystérieuse ravagea la partie
ouest de la forêt. Il est encore très dangereux pour les
nyrondais de pénétrer dans la forêt.
Le Protectorat Almorien
Population : 305 420 (humain 78%, oeridien,
suellois, elfe 9% (sylvain 90%, haut-elfe 10%),
halfelin 5%, nain 3%, gnome 2%, demi-elfe 1%,
demi-orc 1%, autres 1%).
Personnalités : Younard, Duc d’Almor (humain
guerrier 13, loyal bon) ; Lael Pirlon, Seigneur
d’Almor (humain barde/ maître-espion 8/3, loyal
mauvais) ; Vayan Darol, maire de Mithat (hu-
main expert (marchand) 3, loyal bon).
Principales cités : Appollède, Peste-Flammes, Cris-
tal-Sanglant, Castel Von Flesserne, Sombre-Fort,
Harskerne, Millénaire, Porte d’Onyx, Vatargent,
Tirian, Tomkin (note : Narsèle Mendrède est dans
le Duché de Wontham et La Ferté-Amoneste dans
la Marche de La Ferté-Amoneste).
Ressources : Pêche, agriculture, élevage, commerce,
vignobles.
Langues et dialectes : Commun, Vieil Oeridien,
Flanna, Silberi.
Jadis incontesté bastion du Bien, partie intégrante
pendant des siècles du sombre Grand Royaume,
l’Almor fut plongé dans les ténèbres et le déses-
poir par les armées du Duc Szeffrin. Ce n’est que
récemment qu’il a relevé la tête maintenant que le
manteau du mal s’est retiré. Ce qu’il reste de cette
fière terre est désormais partagé entre l’Alhissa et
le Nyrond. Ces grandes cités d’alors sont toujours
à l’état de ruines. Au Nord, l’oriflamme de la 3ème
légion du Lion flotte sur la cité de Narsèle Men-
drède mais le reste du territoire est bien dangereux.
La Ferté-Amoneste, ancienne citadelle de Lumière
est endormie sous un nuage noir maléfique. Des
créatures mort-vivantes arpentent ses rues en
ruines et une lueur d’origine inconnue s’élève de
la cité.
Histoire : les premiers peuples à revendiquer la
Vallée de la rivière de la Harpe, au sud des Collines
de Silex étaient de la tribu civilisée Ur-flanna La-
thu. On sait peu de choses à leur sujet. Les flannas
encore présent descendent des lathus et quelques
traditions culturelles ont persisté comme leur fa-
çon de tailler la pierre et leur langage, le Silberi,
fait de sifflements et qui permet de communiquer
à longue distance. Il est encore utilisé par les rô-
deurs de la région.
15
Les lathus tinrent la région pendant de nombreuses
années repoussant les incursions suelloises et oeri-
diennes mais ils finirent par les perdre au profit de
l’ancien royaume oeridien Nehron vers -300 AC.
Les seigneurs Nehron luttèrent avec les autochtones
de nombreuses années ne cessant que lorsqu’ils
furent à leur tour conquis par le royaume oeridien
d’Aerdie.
Durant le règne du Grand Prince Almor II de la
Maison Crandaine, les forces du Royaume d’Aer-
die, emmenées par la Maison Rax infligèrent une
lourde défaite aux Nehron. La grande bataille eut
lieu en -110 AC et on la connait sous le nom de la
Bataille des Quinze Jours. Grâce à cette victoire, le
royaume d’Aerdie doubla de volume et fut connu
comme Grand Royaume d’Aerdie.
Le royaume Nehron fut divisé en deux. La partie
occidentale revint à la Maison Rax qui assimila
les Nehron (pour donner naissance plus tard à la
branche Rax-Nyrond). On appela cette partie le Ny-
rond.
La partie orientale fut donnée à la Maison Cran-
daine. A la requête du Grand Prince Almor, la
Maison Crandaine assigna la gestion des terres
orientales des Nehron à la prêtresse Rhiandrèle de
Sol (Sol étant le nom aerdi de Pélor). Rhiandrèle
poursuivit l’objectif de confier le gouvernement au
clergé de Sol et de construire un régime quasi-thé-
ocratique. Ces terres riches et arables prirent le nom
d’Almor.
Le petit village de la Ferté situé dans l’estuaire de
la Harpe fut brûlé pendant la Batailles des Quinze
Jours. On disait qu’il avait été bâti sur un ancien
site sacré pour les lathus. On y éleva une citadelle
dédié à Sol, la Ferté-Amoneste et elle devint le centre
du pouvoir de la région.
Les Crandaine restaient l’autorité dans la région
mais en tant que dévots au service de Sol, nombre
d’entre eux optaient pour des carrières de haut-rangs
dans le clergé de Sol. C’est pour cela qu’ils laissè-
rent l’administration des terres au culte de Sol. Le
successeur de Rhiandrèle, le Haut Prêtre Lysméan
fut d’ailleurs à la fois clerc de Sol et membre de la
Maison Crandaine.
16
Au-delà de la Ferté-Amoneste il y avait plus de ré-
ticence à prier Sol, la plupart des divinités Nehron
étant communément priées, les gens préféraient
l’appeler Pélor, le nom flanna.
Le clergé de Pholtus a lentement gagné de l’in-
fluence dans le Grand Royaume, leur intérêt pour
la loi et l’ordre en faisant de bons fonctionnaires
pour les classes dirigeantes. Néanmoins, vers la
fin du Règne du Grand Prince Ferrend, un prêtre
de Pholtus, Dacar Mendrède, puissant politique-
ment gênait le Grand Prince.
Dacar était dérangé par le pouvoir grandissant des
clercs de Sol et souhaitait les freiner. Le Grand
Prince Ferrend Crandaine n’en pensait pas moins,
las de voir sa famille avoir moins d’influence en
Almor mais il n’était cependant pas prêt à écouté
les insistantes requêtes de Dacar qui voulait que
le pouvoir en Almor soit confié au clergé de Phol-
tus. Dacar fut malheureusement pour lui banni de
la capitale en -45 AC. Il prit alors la direction de
l’Almor et décida d’y bâtir une chapelle de Pholtus
dans le petit village du Nord Narsèle, aux bords
de la Harpe. Les Nehronais puissamment ancrés
dans leurs traditions avaient parfaitement résisté
au culte de Sol.
Au grand désarroi du culte de Sol, Pholtus, grâce
à Dacar commença à gagner en influence dans le
Nord de l’Almor. Cela fut si fort qu’une cathédrale
fut baptisée de son nom et que la cité adopta son
patronyme pour devenir Narsèle Mendrède.
Pendant les six premières années de règne du pre-
mier roi suprême, le culte de Sol et de Pholtus eu-
rent maille à partir. Les plus fanatiques en virent
à des conflits armés et même les Crandaine fu-
rent mêlés au conflit. Le culte de Pholtus s’était
déjà vu octroyé la Médégie, et le Roi Suprême Nas-
ran Crandaine las de ces querelles, las de voir la
branche almorienne de sa propre famille trop im-
pliquée dans le culte de Sol décida de former un
conseil œcuménique pour gouverner la région.
Le concile initial était composé de membres des
cultes locaux de Pélor et de Pholtus avec l’addition
de Heironeus (pour garantir ordre et sécurité) et
Zilchus (pour l’organisation). Le conseil était pré-
sidé par la Maison Crandaine qui pouvait poser
un droit de véto pour n’importe quelle mesure prise
par le concile. Elle pouvait également nommer à sié-
ger qui elle voulait sans restriction aucune.
Le concile abrita de nombreuses intrigues,
manœuvres et complots politiques pour gagner en
pouvoir et en influence. Le culte de Pélor en tant que
fondateurs de l’Almor fut autorisé à choisir le pre-
mier prélat à qui revenait la direction des terres à
vie sous l’égide du concile et en dernier lieu de la
Maison Crandaine.
En 252 AC, le pouvoir en Médégie fut retiré des
mains du culte de Pholtus par le Rois Suprêmes
Delween et Frether, les rois jumeaux et confié au cler-
gé de Zilchus. La branche de Pholtus en Almor ra-
dicalise son discours et craint d’être les prochains.
Le concile sous leur impulsion déclare que les tribu-
naux et l’armée répondront directement au concile
et non plus aux Crandaine. La Maison Crandaine
tente d’utiliser son droit de véto mais il est tout
simplement ignoré. Il devient caduc et ne sera plus
jamais utiliser.
En 437 AC Ivid de la Maison Naelax assassine
le roi suprême Nalif de la Maison Rax. Le Grand
Royaume est plongé dans le chaos. En 447 AC,
après la déclaration d’indépendance des Onouailles,
le concile s’accorde secrètement pour gagner leur
souveraineté.
En 450 AC, Ivid stabilise son pouvoir. Il conclut des
accords avec le Nyrond et les Crandaine ayant en-
core grâce aux yeux du Grand Royaume. L’indé-
pendance devient effective.
Après 25 ans de prélature, Kevont de Pholtus est
sanctionné par un vote de non-confiance à l’origine
duquel se trouve le culte d’Heironeus. Un désaccord
sur la politique à tenir. Peu savent qu’il était en
train de constituer un important réseau d’espion
infiltré dans le Grand Royaume, craignant les
prises de positions récentes d’Ivid et que l’Almor ne
devienne la cible de ses troupes. En 577 AC, le pré-
lat Anarkin d’Heironeus est nommé. En 582 AC,
il se retire soudain de sa charge. On ne sut jamais
pourquoi, malgré certaines rumeurs faisant état
d’une disgrâce au sein du culte et d’autres de vi-
sions du futur terribles.
17
Avant même la désignation d’un nouveau pré-
lat, le patriarche de Pholtus, Emasstus Carco-
sa de pholtus déclare le Roi Suprême hérétique.
Ivid le fait arrêter et fait marcher ses troupes
sur les temples de Pholtus du Grand Royaume.
Beaucoup de prêtres et de fidèles se réfugient
en Nyrond, en Arbonne et en Almor. Compre-
nant la triste nature du Roi Suprême, Kevont
est rappelé de sa retraite et remplace Anarkin.
Kevont s’attend à ce que les choses empirent et
prône une action offensive immédiate. Au début
de 583 AC, le chevalier Osson de la Ferté-Amo-
neste est nommé commandant à la tête d’une ar-
mée fortement entraînée. Il s’enfonce en Alhissa,
en Solandie et aux frontières nord de la Médégie.
Le Grand Royaume tarde à répondre mais détruit
l’armée d’Osson en Médégie pour ensuite s’atte-
ler à écraser les poches de résistance laissées par
le passage d’Osson. Ce raid fit néanmoins enragé
Ivid. En 584 AC le Duc Szeffrin est aux portes
de la Ferté-Amoneste. Il rase la cité par les invo-
cations d’acide, de feu, de poison et d’électricité de
ses prêtres. On connait désormais ce jour comme
le Jour de la Poussière. Puis le duc se tourne vers
Rel Mord la capitale du Nyrond mais il est stop-
pé à Peste-Flammes juste à l’extérieur de Mithat.
Le pacte de Faucongris met fin aux combats…
Le Duc Szeffrin se retire à Cristal-Sanglant et conso-
lide son pouvoir. Il disparait cependant en 587 AC,
ses armées durement touchées par la Crosse de Rao.
La première mesure de Lynwerd, après son cou-
ronnement fut de reprendre les terres perdues
d’Almor lorsqu’il apprit que Le chef des armées
du Grand Royaume d’Aerdie Septentrionale, le
Duc Szeffrin avait disparu. Ses troupes, la pre-
mière légion, la légion du Roi- pêcheur atteigni-
rent à la fin de l’année 586 la rivière de La Harpe
menée par le commandant général Basmajenn.
Elles rencontrèrent de nombreuses bandes d’hu-
manoïdes, d’anciens soldats du Grand Royaume
et leur résistance fut acharnée. En proclamant
la libération d’Almor, en regain 587 AC, le Roi
fut acclamé par beaucoup d’habitants de son
royaume et ses sujets d’Almor le considèrent de-
puis comme un héros et lui sont très loyaux, même
si la vieille noblesse revendique un Almor souve-
rain au travers du Mouvement pour l’Almor Libre.
un an Cristal-Sanglant est libérée, la 4ème légion
s’enfonce au sud à Porte d’Onyx mais disparait
mystérieusement… La 3ème légion sécurise le nord
des terres et a pour mission de construire des forts
avancés sur la frontière commune avec l’Alhissa.
Le concile avait été détruit par Szeffrin. Les
membres d’Heironeus, avec Anarkin s’étaient enfui
à Hautes-Aigues, ceux de Pholtus au Nyrond pour
y former la Voie Eclairée et les suivants de Zilchus
et Rao avaient rejoint Carreau d’Or (Goldbolt) en
Alhissa.
Le Grand Duché d’Almor qui s’étend jusqu’à la
Harpe désormais, est toujours hanté par des créa-
tures démoniaques et des morts-vivants, ce qui
rend la région très dangereuse. La 1ère Légion pa-
trouille dans la Baie de Relmor et une partie de la
3ème flotte, sous le commandement du Consul et
Amiral Imperialis Ramol Hugarnd s’est basée à
Mithat. Cela permettra comme le préconisait depuis
longtemps l’amiral de frapper des ennemis venus
d’Aerdie derrière leurs lignes et imposait la présence
du Nyrond dans la Baie de Relmor au Royaume
Uni d’Alhissa.
Le Concile d’Almor porta les politiques œcumé-
niques à leur paroxysme. Même les nuances avec
lesquelles le Haut-Prêtre de Pélor jugeait son vin
lorsqu’il dinait avec l’Evêque d’Heironeus étaient
étudiées et analysées avec la plus grande attention.
La composition du Concile changea considérable-
ment au cours des années, incluant ou excluant
différents clergés pour différentes raisons. A la
fin, le Concile était composé de plusieurs cultes qui
obtenaient entre un et plusieurs sièges. Les prélats
étaient choisis parmi les membres du Concile et
gouvernaient à vie ou jusqu’à ce qu’il décide de se
retirer d’eux-mêmes. Voici en 584 AC la composi-
tion du Concile telle qu’elle était :
-Pélor, Pholtus (5 sièges)
-Heironeus (4 sièges)
-Zilchus (3 sièges)
-Rao (2 sièges)
-Beorie, Celestian, Delleb, Zodal (1 siège chacun)
18
Tour d’Horizon d’Almor : L’Almor est une
terre de champs, de grandes prairies et de fertiles
vallées. Autrefois elle était considérée comme un
territoire d’une grande beauté où de charmants
petits villages étaient installés. La réputation des
almoriens est celle de gens amicaux et hospita-
liers, pétris de bonnes intentions et de confiance.
Après la guerre avec le Grand Royaume, les val-
lées sont désormais ravagées, à l’abandon et les
villages encore en majorité en ruines et en cendres.
La très longue rivière de la Harpe définit les fron-
tières orientales de l’Almor. Avant donc d’être par-
tagée entre le Nyrond et l’Alhissa l’Almor incluait
la péninsule méridionale entre la Harpe et le Bois
de l’Os. La frontière ouest avec le Nyrond était
constituée par la Route de l’Epée et ses territoires du
Nord ont été donnés au Royal Duché de Wontham.
La région des collines au nord de la Flesserne
est bien connue pour la qualité de ses vignobles.
La plupart des chais furent détruits mais au-
jourd’hui quelques vignobles semblent repar-
tir. Il est utile de mentionner que dans cette ré-
gion abondent les restes et les ruines d’anciens
ouvrages de pierre taillée par les lathus, une
tribu Ur-Flanna, appréciée et reconnue par les
nains eux-mêmes et d’autres amateurs d’art…
Les Terres Sauvages : On appelle « Terres Sau-
vages » les zones qui autrefois étaient aux mains
des armées de Szeffrin. On y recense encore des
phénomènes surnaturels, de magie et la présence de
mort-vivants et de démons qui errent sans autre
but que de celui de massacrer les imprudents. Ceux
qui ont arpentés ces terres et qui ont pu en revenir
parlent de fissures fumantes dans le sol, de nappes
de brouillards acides… On raconte que ces terres,
recensées déjà autour de la Ferté-Amoneste, au sud
de Porte d’Onyx, près de Cristal-Sanglant et de
la rive sud de la Harpe, gagneraient du terrain…
Appolède : Jadis Appolède était un château dont
le propriétaire était le respecté paladin Shrekende.
Il fut détruit par le Duc Szeffrin. Les caves et sou-
terrains sous le site furent le repaire secret d’une
poche de résistance face à l’occupation du Duc et de
ses armées. .
Cristal-Sanglant : Cette forteresse possède
quatre tours chacune coiffée d’une coupole cristal-
line veinée d’un rouge sang profond. Cette forteresse
fut invoquée par le Duc Szeffrin sur le sol qui vit la
Bataille des Quinze Jours. Beaucoup pensent qu’il
se servit des os et des esprits torturés des morts à
l’ancienne bataille pour les fusionner à sa forteresse.
Le Duc reçut certainement une aide des forces abys-
sales dans la construction de Cristal-Sanglant et
de l’édifice émane plusieurs sortes de magies toutes
très puissantes.
A la suite de l’utilisation de la Crosse de Rao et le
bannissement de ses alliés démoniaques, le Duc
Szeffrin diparut, laissant le gros de ses forces à
Cristal-Sanglant. Beaucoup quittèrent l’endroit et
certains hantent encore les recoins de l’Almor.
Après la décision de Lynwerd d’annexer l’Almor, le
général Basmajenn, Consul de la 1ère, 3ème et 4ème
légion conquit les terres jusqu’à l’ancienne capitale
de Szeffron, Cristal-Sanglant. Puis il quitta les
lieux et à la tête de la 4ème légion il se rendit à
Porte d’Onyx. Un camp militaire externe s’installa
à l’extérieur de Cristal-Sanglant, des incidents à
l’intérieur de la forteresse ayant été rapporté. Des pa-
trouilles sporadiques inspectent l’intérieur. Cepen-
dant personne ne désire vraiment rester longtemps
affecté à Cristal-sanglant d’autant plus qu’il se dit
que quelque chose est toujours tapi dans ses profon-
deurs ou que même la forteresse serait vivante…
La Ferté-Amoneste : Nichée au bord de la Harpe
et de la Baie de Relmor, La Ferté-Amoneste était la
plus grande cité d’Almor. C’était donc le siège du
pouvoir de la Prélature et avait la réputation d’être
magnifique. Les fontaines étaient communes, les
rues propres et les arts –approuvés par le Concile-
étaient encouragés et diffusés. Construite sur plu-
sieurs collines, toutes les routes menaient à la Basi-
lique du Concile de la Prélature d’Almor.
A l’origine ce fut, comme raconté plus haut, une ci-
tadelle dédiée à Sol (Pélor) bâtie sur d’anciens sites
sacrés Ur-flanna lathus.
Moins d’un an après les raids d’Osson, les troupes
du Roi Suprême Ivid, menées par Szeffrin fondi-
rent sur l’Almor.
19
Peu eurent l’opportunité de fuir avant l’encercle-
ment de la cité par les forces du Duc. Beaucoup
s’attendaient à un long et difficile siège. Mais
au lieu de cela les mages et les prêtres du Duc in-
voquèrent toutes formes de dévastations qu’ils
firent s’abattre sur la cité almorienne, détrui-
sant structures et vies. Le Duc ne quitta les lieux
qu’après avoir empalé la tête du Prélat Anarkin
sur les portes d’opales de la Ferté-Amoneste.
Depuis cette date-là, l’étrange nature et la lueur des
lieux des Terres Sauvages s’est étendue autour de
la cité. Certains disent qu’il s’agit d’émanations
qui se doivent à l’extraordinaire déploiement de
magie tandis que d’autres prétendent qu’il s’agit
de choses en à l’ouvrage encore plus sinistres. Le
mage Otto en fut lui-même intrigué puisqu’il a
passé les dernières années à étudier et faire des re-
cherches sur les terres sauvages.
Les ruines de la Ferté-Amoneste ainsi que les
terres au sud de la Harpe constituent la Marche
de la Ferté-Amoneste dont les terres frappées à
certains endroits par l’étrange lueur sont admi-
nistrées depuis Carreau d’Or par le Marquis Karn
Serrand d’Alhissa. Hierranea une prêtresse géante
des tempêtes résidant à Carreau d’Or a prophétisé
l’engloutissement de la Marche de la Ferté-Amo-
neste par les eaux de la Baie de Relmor. Mais cette
prophétie, gravement remise en question, ne s’est
toujours pas réalisée.
A cause des effets des terres sauvages, peu restent.
Les ruines de la Ferté-Amoneste sont habitées en
premier lieu par des créatures extra-dimension-
nelles, la plupart des formes torturées de mort-vi-
vants dérivées des citoyens d’origines. Des prêtres
de Nérull ont été aperçus à l’occasion et il se dit
qu’ils considèreraient ces terres comme sacrées
pour leur Dieu.
Nombre d’objets et d’artefacts furent abandonnés
dans les voutes de la Basilique du Concile tout
comme dans les différents temples de la Ferté-
Amoneste. L’Eglise de Pélor y gardait un grand
secret depuis plusieurs siècles et des rumeurs très
insistantes faisaient état d’un puissant artefact
à ne pas laisser dans les mains de mortels. Le Duc
Szeffrin aurait envoyé plusieurs missions sans
succès.
Carreau d’Or : habitants (humains Oeridien,
suellois 87%, demi-elfes 7%, nains 3%, autres 3%).
Marquis Karn Serrand, humain paladin 13 de
Rao, loyal bon.
Hierranea, prêtresse géante des tempêtes 8 de Stron-
maus.
Carreau d’Or est une magnifique structure faîtes
de hautes tours et de cours. La citadelle n’est pas
d’inspiration almorienne mais plutôt aerdie. Le
marquis Karn Serrand est un noble Crandaine. Le
rôle de la cité avec l’administration de la marche a
considérablement augmenté car il est vital de pré-
server la Baie des créatures malfaisantes de la Fer-
té-Amoneste. Les Forces de la citadelle sont compo-
sées des gens les plus dignes de confiance (LB, NB,
LN) et fut aussi le refuge de nombreux membres du
défunt Concile d’Almor.
Haskerne : 823 habitants (humains oeridiens,
flannas 91%, halfelins (pieds légers) 2%, gnomes
2%, nains 2%, autres 3%).
Ce village a évité les ravages de la guerre. Inconnu
de ses habitants, ceci est dû à la secrète présence
d’un culte de l’Ancien parmi les villageois et qui
a protéger le village. Il manipule le conseil du vil-
lage…
Millénaire : 432 habitants (humains).
Ce château fait de pierres noires est bâti sur un pi-
ton rocheux dominant le village de la Pointe du
Loup de Mer. Il fut édifié en 107 AC par le Roi Su-
prême Manshen et baptisé ainsi en raison du temps
sur lequel règnerait le Grand Royaume d’Aerdie. Ce
fut également l’un des derniers bastions tenu par
l’armée Almorienne. Le Duc y tint un siège de trois
mois qui ne cessa qu’avec la signature du Pacte
de Faucongris. Les survivants almoriens eurent le
droit de rejoindre le Nyrond et furent intégrés dans
les légions nyrondaises.
Les sombres forces du Duc s’emparèrent du site
après avoir rasé le village attenant. Ses prêtres
effectuèrent des rituels maléfiques pour créer des
mort-vivants à partir des corps des défenseurs du
château. Puis ils les lancèrent dans les couloirs des
immenses catacombes pour qu’ils réapparaissent
vers Mithat avec comme but d’infecter les nyron-
dais.
20
Depuis le retour du Nyrond, la 1ère légion a reven-
diqué ce château et a commencé à reconstruire le
village à côté. Les catacombes ont cependant été
scellées jusqu’à ce qu’elles puissent être nettoyées.
La place forte est tenue par une petite garnison qui
préfère rester dans les ruines du village, loin des
choses et créatures qui s’échappent parfois des pro-
fondeurs des catacombes.
Mithat: 37700 habitants (humains Oeridien,
flannas, suellois 85%, demi-elfes 5%, nains 3%,
olves 2%, gnomes 2%, halfelins (pieds légers) 1%,
demi-orques 1%, autres 1%).
Duc Younard, humain guerrier 13.
Maire Vayan Darol, humain expert 3 (marchand).
Royal Amiral Ramol Hugarnd, humain guerrier
13.
Mithat est désormais une ville très militaire, avec
la Troisième flotte de Marine stationnée à son port,
sous le commandement de l’Amiral Impérialis Ra-
mol Hugarnd et la première légion, (Roi-pécheur)
aux ordres désormais du Général Tival Nyrson.
Ces tours réfléchissent le soleil du levant et du
ponant et l’éclat est visible à des kilomètres à la
ronde. C’est en grande partie grâce à cela que la
cité fut baptisée le Joyau Etincelant du Nyrond ou
encore par les locaux la plus belle cité du Nyrond.
Il y a une forte présence des cultes, ses chantiers
navals sont très réputés et la ville abrite parmi les
maisons marchandes les plus renommées.
Bien que le Duc Younard soit le seigneur de la cité,
l’administration de mIthat a été confiée au Maire
Vayan Darol, élu par les marchands locaux et
confirmé par le Duc. Ce poste est nouveau et consi-
déré par certain comme le signe d’un retour à la
prospérité.
A l’origine Général de légion, Younard s’est vu of-
frir le titre de Duc par le Roi Lynwerd. Il venait
juste avant d’hériter du rôle de Haut Consul des
Armées de la campagne Almorienne en rempla-
cement du Général Basmajenn qui avait dis-
paru mystérieusement à Porte d’Onyx. Le Duc
commande aux 1ère et 3ème légions ainsi qu’à la
3ème flotte.
Le royal amiral Ramol Hugarnd quant à lui est
le chef de la marine nyrondaise et a élu domicile
à Mithat. Les deux hommes se respectent et ont
confiance l’un en l’autre.
Mithat possède un grand complexe de fortifications
et est utilisé comme le point stratégique de défense
face au Grand Royaume. Ces structures compren-
nent un solide rideau de défenses autour de la cité
et le Château de peste-Flammes qui se situe à une
demi-journée de marche de Mithat.
La Route de l’Epée relie Peste-Flammes au Château
de Kurast au Nord.
En dépit de la force militaire de la cité, Mithat a été
récemment la cible d’attaques pirates que l’on pense
organisées par le Traître, le Prince Noir, Sewarndt.
Des émeutes ont éclaté en ville opposant les parti-
sans du Prince et les loyalistes mais elles furent
endiguées.
La ville est très sûre et les voleurs n’ont pas la tâche
facile pourtant on rapporte que des guildes com-
mencent à se créer.
Peste-Flammes: Ce château imposant est l’une
des défenses vitales du Royaume. La bâtisse com-
prend 5 hautes tours. Ses douves sont asséchées et à
intervalles réguliers des pierres sont disposées. Les
vétérans des terribles batailles qui ont eu lieu ici
pourraient dire que c’est une des défenses les plus
ingénieuses qui leur fut donné de voir. Des douves
s’élèvent des murs de flammes qui ont sûrement
sauvé le Royaume.
C’est ici que s’affrontèrent pour la bataille finale les
forces du Nyrond et de Szeffrin. Le mage Ghisellin
appuya les forces nyrondaises en tenant une des
hautes tours réussissant à repousser les forces du
Grand Royaume pendant près d’un mois. Depuis
l’annexion par le Nyrond le château est maintenu
mais est à peine davantage qu’un avant-poste.
Narsèle Mendrède : 7500 habitants (humains
Oeridien, flannas, suellois 78%, demi-elfes 6%,
nains 2%, olves 5% (forêt), gnomes 5%, halfelins
(pieds légers) 3%, demi-orques 1%.)
Baron Dano Beltien Crandaine, humain aristo-
crate/guerrier 3/2.
21
Royal Général Dairo Hanshal, humain guerrier
10.
Otto, humain magicien/ prêtre de Boccob 15/3
Garius Anerolli, prêtre/ Traqueur consacré/ Maître
Contemplatif (Archevêque de Pholtus) 7/3/2
Zyrrian Thrylanos, humaine roublarde/ guer-
rière/ voleuse-acrobate 3/2/5
Laël Pirlon/ Geal Niholda, humain barde/maître
espion 8/3.
Cette cité en ruines essaye désespérément de se
reconstruire et de retrouver sa richesse, ses beaux
bâtiments et l’endroit agréable qu’elle était. Dans
le passé, il y avait des demeures à des kilomètres
et elle était la seconde plus grande ville d’Almor.
Mais le Duc Szeffrin en a fait du cassoulet (si
je puis me permettre)… Les survivants vécurent
dans de pitoyables conditions sous l’occupation de
Szeffrin et accueillirent à bras ouvert les nyron-
dais. La cité devint la base principale de la 3ème
légion qui a pour mission de construire des avant-
postes le long de la Harpe. La cité appartient désor-
mais au Duché de Womtham.
Depuis l’annexion par le Nyrond la cité connait
donc une période de reconstruction, dirigé par le
nouvellement nommé Baron Dano Beltien, un
Crandaine almorien qui a juré fidélité au roi
Lynwerd. Depuis le départ de Szeffrin le mage
Otto est aussi retourné en Almor, mais sa rési-
dence de la ferté-Amoneste détruite c’est désor-
mais à Narsèle Mendrède qu’il réside. Il s’occupe
de l’étude des terres Sauvages. Il visite souvent à
ses heures perdues le Collège des Arts Culinaires
qu’il a fondé dans un effort de redynamiser la
cité et qu’il patronne.
Pour l’instant toutes les constructions se font
dans l’enceinte de la cité même si certains cher-
chent à ressusciter les riches demeures d’autrefois.
La population a considérablement diminué et est
passée de 35000 à 7500 habitants.
Malgré le souffle positif qui règne sur la cité, celle-
ci est victime d’actes de corruptions, de vols, de
marché noir, etc. La 1ère légion fait ce qu’elle peut
mais le manque d’effectifs causé par la dispari-
tion de la 4ème légion rend tout ceci encore plus
difficile.
La garde de la cité est ardue avec la pression per-
manente du clergé de Pholtus pour prévenir la cor-
ruption. Le centre de la ville est souvent patrouillé
mais à l’extérieur c’est la loi de la « jungle ». Dans
les égouts et souterrains de la cité il y a un monde
souterrain ou les voleurs et les contrebandiers sévis-
sent. Il y a même un réseau d’esclavagistes menés
par des prêtres de Nérull pour la Maison Marche d la
Compagnie de la Harpe. On a des rapports aussi de
présence de prêtres d’Iuz et d’Erythnul.
La cathédrale Pholtane d’où la ville tire son nom
a été détruite pendant le siège mais les prêtres se
sont organisés pour préserver de nombreux trésors
et reliques sacrées. Depuis ce temps-là, la cité a été
le lieu de refuge naturel pour les fidèles de Pholtus
du Concile d’Almor qui ont pour projet de recons-
truire l’Almor. Ensemble ils ont fondé l’Eglise de la
Lumineuse Voie, acceptant d’anciennes écritures de
Pholtus ayant appartenues aux Nehron s’écartant
des voies de la Théocratie d’Arbonne et de la Valeu-
reuse Ligue de la Cécité.
Ayant reçu un grand nombre de donation pour leur
cause l’Eglise de la Lumineuse Voie reconstruit une
cathédrale encore plus grande à Narsèle Mendrède.
Des flannas ont été appelé pour s’occuper de la taille
des pierres et la sculpture de bas-reliefs.
Porte d’Onyx : Ce château de forme carrée et d’ins-
piration Ur-flanna lathu possède un vaste réseau
souterrain s’enfonçant sur près d’un kilomètre et
demi dans le Monde Soutaerrain. Il fut construit
aux alentours de -900 AC sur l’antre d’un dragon
d’Or Anonbirtach et à sa demande. Les construc-
tions intiales des lathus furent rénovées par les
prêtres et architectes d’Aerdie mais l’entrée aérienne
pour le Dragon a été conservée.
Anonbirtach disparu vers -600AC, succombant
pense t’on a un complot des forces du Mal. Depuis
ce temps-là le château connut de nombreux pro-
priétaires. Les Crandaine tout d’abord et le Mage
Schandor qui dit-on eut ses laboratoires dans la
bibliothèque du dragon. Mordenkainen en aurait
aussi l’accès. De toutes les façons seuls les Cran-
daine de sang pur peuvent y pénétrer.
22
alentours de 575 AC, il fut baptisé Aile de Lu-
mière, mais le nom changea lorsque Szeffrin fit
construire un portail vers les mondes abyssaux
dans un endroit secret du complexe souterrain
pour faire venir les créatures envoyées par Pazraël.
On dit que depuis l’utilisation de la Crosse de Rao,
le portail aurait été endommagé mais serait répa-
rable.
Porte d’Onyx a refait parlé d’elle récemment
lorsque la 4ème légion y a entièrement disparu.
Le général Basmajenn décida d’y séjourner pour
l’hiver après sa campagne de conquête de l’Almor
mais lorsque les premières neiges fondirent tous
les hommes avaient disparu.
Sombre-fort est une nouvelle place forte construite
par les légions, Sombre-fort s’élève sur les ruines
d’un ancien château suellois datant des grandes
migrations. Les terres étaient supposées maudites
mais cela n’a pas effrayé les militaires nyrondais.
Des aventuriers avaient été engagés pour nettoyer
la zone, ce qui fut fait, mais les locaux persistent
à croire qu’un grand mal est encore là…
Le Duché d’Obérande
Cette province à une longue tradition agricole car
les terres ici sont très fertiles. Il n’y a pas de très
grandes cités mais la population est nombreuse,
disséminée dans de nombreux villages et hameau.
Le duché est dirigé depuis 482 AC par la dynastie
Obérande. Le dernier en date se nomme Arnon, un
vieux paladin de Pélor. Sa confession explique la
présence du deuxième plus grand temple de Pélor
du Nyrond. Il existe aussi une académie dispen-
sant une éducation de très bonne qualité. Le Duc
aida financièrement les gens pauvres incapables
de payer les impôts, dilapidant beaucoup de sa
fortune amassée lors de ses aventures de jeunesse.
Il finance désormais des expéditions, en priorité
dans la région des Hautes Serres. Il vit dans la ca-
pitale de son duché, Hendrène Halgoude construite
avec l’arrivée des Ducs.
Hendrenne Halgoude: Ville entourée de mu-
railles et peuplée par 15 000 personnes. Elle est
construite sur la principale route de commerce re-
liant Fauchebrin à Bornevant. Au départ il n’y
avait qu’un petit château construit lors de l’arrivée
des Obérande en 482 AC. Puis la cité se construit en
524 AC. Hendrènne Halgoude recèle de nombreuses
statues, jardins et manque heureusement de popu-
lations criminelles. C’est aussi la ville où vit l’Ar-
chimage Royal Ghiselinn. Il a toujours était proche
des Obérande et depuis l’abdication d’Archibald, il
est revenu conseiller le Duc.
Kerrinn: l’autre grande ville de la région, située sur
la partie nord de la rivière Franz. Elle est peuplée par
environ 3500 personnes. Elle est un passage obligé
pour le commerce fluvial sur la Franz. Un complexe
a été construit pour juguler le débit du fleuve et fa-
ciliter sa navigation. La milice locale est très bien
équipée en raison des monstres particulièrement
dangereux qui peuplent la campagne.
Un lieu d’importance à ne pas négliger est Fort-
Aride. En effet les terres alentours sont infertiles
car maudites mais cela n’inquiéta pas le comte
Cunhal Huldane qui vécu ici en exil lorsque son
père Marnoir administrait le Comté de Fauchebrin.
Il fit reconstruire le fort tombé en abandon et depuis
l’a quitté pour succéder à son père. Sous le règne
d’Archibald, il renia ici même avec six autres jeunes
chevaliers son Roi et se mit à pourchasser les ban-
dits des terres du nord et à patrouiller dans les col-
lines de silex.
Le Comté de Landes aux Fougères
Le comte Romadan Béréman est considéré comme
un mou du genou par sa populace et comme un lèche-
bottes dans les milieux autorisés. Ce qui lui permit
de conserver cette large province lors de la réorgani-
sation des provinces et quelques ennemis. (Il avait
agit de même avec Archibald).Le comté ne jouit pas
de terres particulièrement fertiles et les paysages
sont de loin les plus déprimants du Royaume. Les
gens, ici, sont dans le désordre, pauvres, méfiants,
peureux, opprimés, désespérés, inhospitaliers et peu
amicaux, prompts à mentir, avares et grands frau-
deurs pour les taxes. C’est un terrain propice pour les
voleurs et les bandits de grands chemins.
C’est le résultat de sa politique menée depuis plus
de dix ans maintenant : cacher les problèmes et
laisser couler…La Milice Royale, dont il a la charge
et dont il se sert pour récolter les taxes, déserte de
plus en plus, (600 hommes en 585 AC, 450 six
ans plus tard). Celle- ci avait pour consignes de
rosser ou enfermer tout réfractaire à l’impôt royal.
Cependant en choisissant d’exploiter raisonna-
blement la Forêt de Céladon, contrairement aux
prérogatives d’Archibald à l’époque il a toujours
conservé de bonnes relations avec les elfes et les
forestiers.
Le comte réside dans la capitale Bétu, lieu de
transit privilégié du commerce avec les habitants
de la forêt de Céladon. Ce qui à Bétu combinée aux
baisses décidées par le Roi, et donc plus que dans
le reste du Comté a allégé le poids des taxes. Cela
n’empêche cependant pas les gens d’essayer de s’y
soustraire. Ici, les voleurs et les brigands fleuris-
sent.
Au contraire la cité de Gué-d’Arno, ville de
pêche et de transit fluvial a souffert du fardeau
des taxes. La ville était condamnée à devenir une
ville fantôme mais avec le retour du commerce
(échanges de nourriture en provenance du sud et
d’Ormebois et des produits de la forêt de Céladon)
la pêche reprend ainsi que la confection des cé-
lèbres chandails de Gué-d’Arno, réputés dans tout
le Nyrond, attirant à nouveaux les marchands,
malmenés par la politique fiscale de Béréman et
contraints autrefois à la contrebande.
La dernière cité de Landes aux Fougères est Cal-
listor. Elle abrite 4300 personnes. Les gens ici
sont des chasseurs du Marais Mordant. Ils attra-
pent surtout des oiseaux et les grandes anguilles
du marais. La contrebande ici est une institution.
Pour terminer, une tragédie à frappé la localité,
Lady Astra, cousine du Roi a disparue, elle n’est
jamais rentrée de son voyage dans les Abbor-Alz.
23
Le Marais Mordant: La rivière Nessère serait
un itinéraire très intéressant pour voyager entre le
Nyr Dyv et la Mer de Guéarnat s’il n’y avait pas
les bourbiers malodorants du Marais Mordant, une
terre pathétique et inquiétante revendiquée uni-
quement par le Nyrond. L’endroit est propice a à la
vermine qui atteint parfois ici des tailles gigan-
tesques. Il arrive que des chasseurs de Callistor de
temps en temps trouvent des corps entièrement vidés
de leur sang, abandonnés dans les hautes herbes du
marais. Surtout en période estivale. Donc le reste de
l’année c’est un peu plus vivable.
Néanmoins quelques communautés s’y sont ins-
tallées bravant les dangers des hommes- lézards,
des troglodytes, des alligators et des bandits hu-
mains. Elles troquent uniquement leurs produits
(gibier d’eau, oiseau et de grandes anguilles) à la
nuit tombée pour éviter les taxes.
Un fortin de bois, Fort- fétide, au nord du Marais
n’abritant plus qu’une trentaine de miliciens (au
lieu de la soixantaine initialement) est censé sur-
veiller et sécuriser le Marais. Mais longtemps im-
payés, les soldats ont déserté et les patrouilles ne sont
guères assurées. Tous les locaux se rappellent encore,
il y a 5 ans du massacre par un Otyugh d’une dou-
zaine de personnes avant qu’on ne l’abatte.
Récemment cependant les rumeurs faisant état de
la présence du Prince félon Sewarndt ont relancé un
semblant d’activité dans le fort. Mais les recherches
n’ont rien donné et le Comte Béréman n’a pas l’air
très décidé pour envoyer un contingent plus consé-
quent.
De plus les légendes qui circulent sur l’intérieur du
Marais ne sont pas faites pour rassurer les mili-
ciens. Les anciens racontent à leur enfants les his-
toires de Sorcières du Marais, défaites par Warnes
Mantelastre, un grand mage d’Urnst (aujourd’hui
membre du cercle des huit) et les chasseurs de Cal-
listor racontent, ivres, qu’ils ont croisé de très loin
des troglodytes à la peau de bronze et à la force ex-
ceptionnelle ainsi que des trolls des marais à deux
têtes. Cependant ils sont loin de se douter qu’il y a
pire. Le Comte Béréman sait qu’il y a un dragon
vert mais le cache à sa population.
24
Le Royal Duché de Womtham
Womtham est le cœur du Nyrond oriental. En dé-
pit des menaces de la Marche aux Ossements et
du Grand Royaume depuis Hautes-Aigues le Duc
Finelan De la Bôme dirige une province très stable
et lucrative.
Le duché a accueilli de nombreux réfugiés Almo-
riens qui contribuent beaucoup au dynamisme de
la province. Ils souffrent pourtant beaucoup de la
discrimination et les locaux (cité de Womtham)
les traitent sans arrêt de voleurs et de voyous.
Le Duc s’oppose très souvent au Capitaine- Général
Osméran de la 2ème légion du Grand- Vers com-
mandée par Séon La rage. Le Duc demande sou-
vent la mutation du militaire mais ce dernier, très
compétent a le soutien sans faille de ses troupes
depuis les batailles contre les humanoïdes de la
Marche aux Ossements. Le Roi répond donc par la
négative.
La province abrite de nombreuses places fortes:
Fort Pelleur, Val-Shuken et Hautes Rapides,
toutes ayant pour fonction de protéger les collines
de Silex et les frontières de l’Est d’où proviennent
les troupes de la Marche et du Grand Royaume.
Womtham: Située à la fin de la partie navigable
du Louvet, la cité tout comme le Duché est très pros-
père. Le métal en provenance des collines de Silex
et les produits de la forêt de Gamboge sont chargés
sur des navires et acheminés vers le sud. La ville
a grandement augmenté sa population (13 000
avant les guerres, 19 200 maintenant) à cause de
l’afflux de réfugiés d’Almor. Les murailles de la
ville sont améliorées et des douves sont creusées. Le
Duc ne cache pas qu’il pense que le Duché de Mont-
Silex s’écroulera et qu’il subira alors les assauts
des troupes de la Marche aux Ossements.
Narsèle Mendrède : Voir Protectorat d’Almor.
Grands-Rapides: à un jour et demi des voies
praticables du Louvet, à l’entrée des collines de Si-
lex se trouve le fort de Grand-Rapides. Les soldats
du fort, sous les ordres d’un neveu éloigné du Duc,
Laurel de la Bôme, chevalier d’Heironeus, arrêtent
tous les bateaux.
Cordrande: grande cité de 5000 habitants possède
un double mur de pierres. Les soldats sont de loin
plus nombreux que la population. Le commerce de
métal en provenance des Collines de Silex n’est pas
la seule source de revenus. Les soldats peuvent jour
et nuit se relaxer dans les nombreux commerces de
plaisir. C’est ici qu’est stationnée le gros de la deu-
xième légion, la Légion du Grand Vers.
Fort-Pelleur: Abandonné en 585 AC, Osméran
a réinvesti l’endroit. Il subit constamment les at-
taques d’humanoïdes. Le fort est stratégique car
c’est principalement d’ici, qu’Osméran lance ses at-
taques.
Val-Shuken: Ce fort abrite un millier de soldats.
Avant lorsque l’armée avait des problèmes de solde,
ils prenaient sans gène aux civils. Désormais, avec
les efforts du Roi, ils sont plus occupés à guerroyer
contre les humanoïdes des collines de Silex. Ce qui
fait que leur réputation s’arrange.
Le Duché de Mont-Silex
Loin des dirigeants du royaume, la région a pen-
dant près d’un siècle était relativement autonome,
gérée depuis Womtham ou Malpage, en alternance
toutes les décades. Avec la réorganisation des pro-
vinces, le Roi Lynwerd a promu un ami personnel,
fonctionnaire de l’ombre sous le règne de son père,
Grévin Damaris. Il avait la réputation de travailler
dur et de posséder une grande détermination.
Mais le travail n’est pas simple et les résultats ne
sont pas à la hauteur. Peu semblent se soucier des
autorités : les gnomes ont juré allégeance au roi
mais tout est relatif, et dans la pratique ils font un
peu ce qu’ils veulent, forts de la dépendance du Ny-
rond pour les matières minérales qu’exploitent les
gnomes. Les Elfes de la forêt de Gamboge pour leur
part se sentent encore moins concernés par le Roi et
le Duc. De même que les forces militaires station-
nées dans la Passe du Serpent et Brumetour.
Le Duc peut se consoler cependant d’un début de coo-
pération de la part de ces peuples ou entités.
25
Arndulanthe: Le contexte actuel de la capitale
et du duché est dominé par la lutte d’influence
qui oppose le Duc et Carindrell, commandeur de la
Ligue Valeureuse de l’Unique Lumière, une orga-
nisation religieuse très militarisée, qui jusqu’à la
nomination du Duc était véritablement l’homme
fort de la province. La ligue est la réelle police
d’Arndulanthe, une police très intolérante surtout
envers les réfugiés du Duché de Taine mais c’est
à l’image de l’ancienne politique de Carindrell à
leur égard puisque à leur arrivée les travaux les
plus humiliants leur ont été confiés. Le duc laisse
faire la Ligue et observe. Il doit se concentrer sur
plusieurs questions : comment réduire la dépen-
dance économique d’Arndulanthe par rapport aux
gnomes ? Qui méprisés par Carindrell sont partis
commercer ailleurs, ce qui a considérablement af-
faiblit la cité. De son côté, Carindrell entretient sa
popularité en ramenant une fois par an un démon.
Certains murmurent qu’il s’agit d’une superche-
rie.
Tannis: Ce petit village était autrefois une
grande cité. Mes des années de raids humanoïdes
l’ont ruinée et presque entièrement détruite. Le
seul intérêt est le grand Temple de Rao, détruit et
saccagé il y a de cela plusieurs années.
La Passe du Serpent: Ce goulet dont le nom
décrit fort bien le lieu abrite quelques unes des
plus productives mines d’argent du pays. Il fait la
liaison entre Val-Shuken et Brumetour.
Brumetour: Cette forteresse fut dessinée et
construite par des nains. Elle protège deux impor-
tantes mines d’argent où travaillent près de 800
gnomes. En plus d’être un lieu de refuge pour ces
populations, le commandant Mènevent l’utilise
comme base de soutien pour les gnomes indépen-
dants de l’Est. Les ordres du Duc de Whomtham
mettent beaucoup de temps à arriver et étant un
bon ami du Général Osméran, il est su que le com-
mandant nain des collines, Flandeld Mènevent
les ignore.
Les Collines de Silex: Cette région peut être di-
visée en trois. Celle confinée dans le Royaume de
Nyrond, celle, autonome des gnomes sous la ban-
nière de leur roi Garon Su’Colline et enfin celle plus
lointaine, où les gnomes et les humanoïdes de la
Marche aux Ossements sont en constante guerre.
On sait que des orques, gobelins, gnolls, ogres et
des trolls hantent la région. Les collines sont très
dangereuses. La région des collines nyrondaises
abrite environ 7000 gnomes, un millier de nains
des collines quelques centaines de halfelins. La
région autonome est le lieu de vie de plus de 1500
nains, quelques douzaines de halfelins et plus de
9000 gnomes. On évalue à environ 3000 la popula-
tion humaine sur l’ensemble de la rangée. Beaucoup
sont des brigands. Les gnomes des collines sont
parmi les plus grands mineurs d’argent, et leurs
mines se situent près des montagnes de Hautes-
Serres. Ils haïssent la Théocratie d’Arbonne qui les
considère comme des hérétiques.
Le Comté de Fauchebrin
Encore une région rurale essentiellement basée sur
la culture de céréales et la manufacture de vête-
ments.
L’ancien comte, Marnoir, héros de guerre en Almor
abusé par son conseiller Quarlanth, un fin tacti-
cien, devint peu à peu un tyran cruel. Son propre
fils Cunhal s’exila à Fort Aride et renia son Roi et sa
famille. Mais Cunhal a peu d’autorité et les crimes
sont en hausse constante, surtout dans la ville de
Curtulaine. Le capitaine de la Garde Noire a publi-
quement fait savoir ce qu’il pensait de la politique
du Comte. Certains se demandent s’il ne serait pas
mieux de rappeler Marnoir. Pour l’instant le jeune
Comte bénéficie du soutien du Roi mais jusqu’à
quand ?
Le Comte, ami personnel du Roi depuis ses années
d’exil, est souvent à la capitale en compagnie d’un
prêtre de Mayaheine, Clefan, qui est son conseiller
personnel et un fidèle compagnon depuis ses années
d’exil à Fort- Aride. Il y voit souvent une des sœurs
de la Reine avec qui il devait se marier. Mais l’acci-
dent de la Reine a suspendu leurs plans.
26
La cité de Fauchebrin, cité fortifiée est construite
sur deux collines et dominée par le Château Mar-
noir. Elle abrite un peu plus de 20 700 âmes. Dans
la Haute ville, on peut trouver un temple de Phol-
tus qui a perdu un peu de sa fréquentation à cause
des passages de Zylinchin. Les autres temples
sont ceux d’ Heironeus, Boccob et Zilchus. Dans
la Basse Ville, la pauvreté règne. On dit parmi la
populace que sévissent des cultes hautement ma-
léfiques. Zylinchin y fait quelques descentes
et a déjà fait brûler des hérétiques sans que le
sache d’abord les autorités. La cité est renommée
pour son grand nombre d’auberge. Entre autres,
Le Conteur de Nouvelles, et l’Arc Gris, réservé
aux elfes presque exclusivement. Dans les réseaux
d’égouts de la ville sévit une guilde de voleurs par-
ticulièrement active et qui n’hésite pas à éliminer
ceux qui brisent la loi du silence.
Curtulaine: cette cité de 5200 habitants, très
proche de Trigol du Comté d’Urnst est très dyna-
mique. On décrit souvent ses habitants comme dé-
terminés, individualistes et très sûrs d’eux. Ainsi
lorsque leur chef, Sire Lellend De Freiden défia
le Roi Archibald en refusant de payer les taxes et
en emprisonnant son Bailli Royal, la population
le supporta vigoureusement. Depuis la zone a été
laissée tranquille. (Archibald puis Lynwerd ne
souhaitent pas rentrer en conflit avec la cité pour
ne pas menacer la route commerciale). Mais cette
tranquillité est désormais menacée, car le brigan-
dage a explosé. Cunhal hésite à envoyer des troupes.
Les gens disent qu’ils sont contre cette idée, ainsi
que celle de voir débarquer les troupes royales.
Le Comté de Gamboge
La seigneurie de Gamboge est forte. Pour ne pas
imiter La Marche de l’Orée que l’on considère per-
due au profit de la Théocratie d’Arbonne, Lynwerd
a fait du Vicomte Larapel Klenderne le dirigeant
de la province. Ce dernier officie depuis Bornevant
et s’est acquis l’amitié de la noblesse locale, mais
aussi celle des forestiers semi indépendants et
des olves de la forêt de Gamboge. Il récompensa la
loyauté des forestiers en faisant en sorte person-
nellement qu’on les rémunère au plus vite.
Sa capitale, Bornevant à la chance de se situer au Même avec cela, la forêt reste relativement sûre.
carrefour des plus grandes routes de Nyrond, ce qui Les produits de Gamboge se composent surtout de
en fait une des cités les plus riches du royaume car fruits, de bois, de noisettes et de racines.
elle peut facilement écouler les produits de la forêt de
Gamboge et même de l’argent des Collines de Silex
vers le Nord (la Théocratie d’Arbonne et Malpage)
Les Monts Hautes Serres
vers l’Ouest (le Comté d’Urnst via Sources Cristal-
Les Monts Hautes Serres sont l’extension sud des
lines) vers le Sud (Hendrène Halgoude) qui sont
Monts Griffons. Ils doivent leur nom à leurs pics
ses partenaires privilégiés. Cette richesse a attiré
acérés qui semblent griffer le ciel. Le prolongement
des artisans et des hommes libres mais aussi une
sud des Hautes Serres devient les collines de Silex.
pléiade de voleurs. La plupart sont originaires de
De nombreux orques, gobelins, géants et autres
Taine ce qui occasionne une certaine discrimina-
créatures terrifiantes vivent dans ces monts. Mais
tion envers cette minorité. Les troupes royales sont
l’on trouve également des enclaves naines qui en
très présentes pour surveiller La Marche de l’Orée et
exploitent les richesses et protègent les passes et
s’assurer que les directives du Roi sont bien sui-
vallées en empêchant des vagues d’attaques contre
vies. Elles luttent également contre le marché noir
le Ratik. Il est dit que les cavernes souterraines
grandissant avec l’afflux de voleurs. La Valeureuse
qui surplombent les complexes du Monde Soutaer-
Ligue de l’Unique Lumière est aussi un problème
rain seraient d’une beauté assourdissante.
dans toute la province. Cependant ce n’est pas aussi
sérieux que dans la Marche de l’Orée. Le seigneur
De l’autre côté de ces chaînes, se trouvent donc le
Klenderne fait en sorte de toujours s’opposer à eux
Ratik et la Marche aux Ossements qui contrôle en
afin de réduire leur influence.
grande partie les tribus humanoïdes des Hautes-
Serres puisque les tribus qui la composent en sont
Vert-Platane doit son nom à la couleur de ses bâ- originaires en grande majorité.
timents. Le bois qui les compose est spécialement
traité contre le pourrissement et les insectes. Cette
ville de 1600 habitants est le lieu de marché privilé- Les Cultes en Nyrond
gié des habitants de la Forêt de Gamboge. Un régi-
ment de 100 soldats d’infanterie lourde assiste les Le Nyrond est une nation modérée dans sa pra-
forestiers dans la chasse aux brigands. tique de la religion. Si Heironeus est la religion
la plus suivie, elle trouve ses fidèles surtout au
Sources Cristallines marque le départ de la sein de la caste militaire. Les lettrés suivent plutôt
Route de Pierre et de la Rivière Franz. On dit que les Boccob, Delleb, Célestian, voire Istus. Béory, Rao
sources sont magiques mais on ne sait guère plus et Pélor, eux, trouvent un écho parmi les couches
de détails. Le Nyrond maintient à quelques lieues populaires.
de la ville de petits forts abritant chacun entre 60 et
200 soldats. Les guerres ont eu tendance à engendrer une crise
des cultes traditionnels du Nyrond. La peur de
temps obscurs à venir a fait en sorte que certains
La Forêt de Gamboge: Cette très ancienne fo- se sont tournés vers d’autres divinités. Les plus
rêt abrite 6000 humains, 3000 gnomes selon les
extrêmes ont choisi Pholtus, notamment dans le
sources royales et une très grande communauté
nord grâce aux prêches endiablées (si j’ose dire) des
d’elfes, en majorité sylvains. Gnomes et Elfes ne se
dévots de la Valeureuse ligue de l’Unique Lumière.
préoccupent guère des humains et font feu sur eux
s’ils s’approchent trop. Les habitations sont faîtes
dans les troncs des Arbres-Bronze, des Chênes,
Ormes et arbres cornus. Tous sont parfaitement au
courant des dangers de la forêt qui sont essentiel-
lement dus aux ogres et aux hobgobelins qui vien-
nent des montagnes.
27
D’autres, pensant que les Dieux les ont abandonnés
sont désormais devenus amers et braillent qu’il ne
faut plus compter sur eux.
Enfin on a rapporté des cas de gens qui s’étaient
adonnés aux cultes maléfiques et notamment In-
cabulos.
La superstition est grandissante en Nyrond. L’échec
passé de la patrie à gagner des batailles convain-
cantes en est l’une des explications. Même les plus
éduqués tombent dedans. Archibald III avait son
Prophète Gris. Les prêtres d’Istus en sont les plus
grands représentants mais eux possèdent de réelles
compétences. Les représentants de Ralishaz ont
également profités de ce phénomène.
Béory
Taerre Nourricière, nature, pluie.
Elle est généralement considérée comme une ma-
nifestation de Taerre elle-même. Elle se sent peu
concernée sauf par le destin et la prospérité du monde
entier. C’est une divinité très distante, même pour
ses prêtres. Nommée ainsi par les flannas, elle est
connue à travers toute la Flanesse.
Boccob
Magie, savoir ésotérique, prévision, non-interven-
tion, équilibre.
Boccob est connu dans toute la Flanesse, il su-
pervise le maintien de l’existence de la magie sur
Taerre et son intérêt se porte sur la création de nou-
veaux objets magiques et de sortilèges (les légendes
racontent qu’il posséderait une copie de chaque objet
magique existant. Il est distant des autres dieux ex-
ception faîte de son suivant Zagyg.
Célestian
Etoiles, voyageurs, espace
Célestian appartient au panthéon oeridien. C’est
également le frère (et allié) de Farlanghn.
28
Ses suivants sont peu nombreux sur Taerre. La
plupart d’entre eux sont des érudits, des astro-
nomes compétents ou plus rarement des marins.
Delleb
Raison, intellect, études
Issu du panthéon oeridien, Delleb est décrit comme
un scribe. Son symbole, une plume de Phoenix
est aussi son arme dont il se servit (mythologie
oeridienne pour combattre Hextor). Il s’intéresse
à toutes connaissances utiles ou intéressantes.
Ses prêtres posent des questions aux voyageurs et
étrangers, écoutent les contes des bardes, surtout
ceux qui passent pour fous, compulsent les vieux
livres et étudient les langues mortes ou perdues,
tout cela dans le but d’exhumer des connaissances
oubliées. Leur savoir est à des fins utiles, pour ai-
der les gens, en architecture, agronomie, etc.
Elhonna
Forêts, bois, faune, flore, fertilité
Elhonna est une déesse très ancienne. Elle combat
ceux qui dépouillent la forêt de ses ressources et de
sa beauté. Elle est la farouche rivale d’Obad-Hai,
mais elle est cependant amicale avec les divinités
elfes et humaines au service du Bien. La plupart
de ses prêtres sont du sexe féminin, qu’ils soient
humains fées ou elfes. Ils vivent dans les forêts et
entretiennent de bonnes relations avec les rôdeurs,
les druides.
Heironeus
Chevalerie, justice, honneur, guerre
Heironeus est le champion des batailles oeridien,
défenseur du Bien. Il combat le Mal sous toutes ses
formes, et principalement son demi-frère et anti-
thèse Hextor. Il est connu pour porter une grande
hache de bataille mais il promeut depuis peu le ma-
niement de l’épée longue. Son église est très mili-
tante, sans arrêt en croisade pour purger le Mal.
Les prêtres âgés sont souvent juges, stratèges ou
instructeurs militaires.

Fléaux, maladies, famine, cauchemars, sécheresse,
catastrophes
Incabulos effraie tout le monde, même les Dieux dit-
on. Ses prêtres sont très secrets fuyant les persécu-
tions des prêtres de Divinité du Bien. Il se révèle que
très rarement en tant qu’émissaires de ce Dieu. On
dit qu’ils sont des experts en torture.
Istus
Destinée, divination, avenir, honnêteté
Istus est la divinité la plus puissante du panthéon
baklunite. Elle n’a comme seul intérêt que le Destin
de l’Univers et de ses habitants. On ne sait que très
peu de choses de ses prêtres si ce n’est qu’ils sont très
cyniques et stoïques; Les personnes importantes les
appellent pour faire des prédictions et des divina-
tions.
Mayaheine
Protection, justice, valeur
Mayaheine est une demi-déesse, récemment pro-
mue. C’est une ancienne paladine au service de Pé-
lor. Elle ne serait pas de ce monde. Ses armes (son
symbole) sont des armes puissantes contre le Mal.
Ses prêtres s’entraînent entre eux et les autres au
self-défense. Ils aident à élever les murailles autour
des villes et prennent le commandement au sein de
communauté. Ils font également d’excellents juges.
Ils voyagent pour prouver leur bravoure, sont des re-
dresseurs de torts et abattent les bastions du Mal.
Beaucoup de paladin épouse cette foi. Ils sont très
respectueux des prêtres de Pélor.
Norébo
Chance, jeu, risques
Norébo est l’une des déesses suelloise les plus popu-
laires. Elle est insatiable pour ce qui est des paris
et des jeux de dés. On l’a associé à de nombreuses
déesses suelloises et dernièrement c’était Wy-Djaz.
Il n’apprécie pas Ralishaz pour donner un sens dé-
préciatif aux paris et aux risques. Son culte est po-
pulaire dans les terres barbares et les grandes cités.
Les donations faîtes à ses temples se font sous la
forme de gains perdus lors de paris.
29
Les prêtres de Norébo officie souvent dans les tri-
pots ou parcourt le monde pour porter la chance ou
pimenter la vie des gens. Ils adorent ennuyer les
prêtres de Dieux rigides comme Pholtus.
Obad-Hai
Nature, bois, liberté, chasse, bêtes sauvages
Obad-Hai compte parmi ses prêtres des humains,
des halfelins, des gnomes et des fées. Ils sont pour
la plupart des membres de la gente masculine. Ils
entretiennent de bonnes relations avec les rôdeurs
et les druides. Ils ont pour fonction celle de protec-
teurs de la forêt, et la venge lorsqu’il est trop tard.
Ils enseignent comment chasser tout en respectant
la nature.
Pélor
Soleil, lumière, force, guérison
Pélor est le Dieu flanna du Soleil. Lui aussi est
connu à travers tout le continent. Il chevauche
une monture légendaire, fait apparaître des nuées
d’aigles et lance des rayons de soleil pour détruire
le Mal. Récemment on lui prête plus d’actions
guerrières qu’autrefois. Ses prêtres sont calmes en
général, Ils se donnent un rôle de protecteur et bien
souvent aide les gens en les soignant, leur procu-
rant de la nourriture ou tout simplement aident
les gens en détresse.
Pholtus
Lumière, résolution, loi, ordre, inflexibilité, soleil,
lunes
Pholtus est le Dieu gardien de la Loi d pour les oe-
ridiens. Il entretient de mauvaises relations avec
les Dieux du Vent oeridien et Saint Cuthbert. Ses
prêtres n’ont que très peu de respect, voire aucun
pour les autres religions. L’Eglise compte trois
ordres. Ils se doivent de convertir les gens et donc
voyagent loin de leurs terres. Ils combattent le
Chaos où qu’il se trouve.

Procan
Mer, formes de vie marines, sel, climat marin, na-
vigation
Procan est dans le panthéon oeridien le père des
quatre dieux du vent (Telchur, Sotillion, Atroa et
Wenta) et aussi du Dieu du Ciel, Velnius. Il ignore
généralement les autres Dieux sauf ses rivaux, Xer-
bo et Osprem. On trouve ses prêtres près des côtes
maritimes, et sont souvent dans l’entourage ou non
loin de gens vivant de la mer et de ses produits.
Les capitaines de navires considèrent qu’avoir un
des prêtres à bord de son bâtiment, lui apportera la
chance. Ils combattent les pirates.
Rao
Paix, raison, sérénité
Chaque jour de paix rajeuni Rao. Il est l’allié de Zil-
chus. Ses prêtres poursuivent la connaissance, les
cheminements et raisonnements logiques, la théo-
logie et la méditation intérieure. Bien qu’ils préfè-
rent la non-violence, ils ne sont point contre en cas
d’extrême urgence utiliser la force pour préserver la
paix. Ils sont à la recherche de nouveaux courants
de pensées, connus pour leur patience et leur magie
puissante.
Zilchus
Pouvoir, prestige, argent, affaires, influence
Zilchus est un dieu oeridien populaire. Epoux de
Sotillion, frère de Kurell, allié de Rao, il est naturel-
lement doué pour établir des contacts vitaux pour le
commerce. Ses prêtres sont impitoyables en affaires
et souvent dépeints comme sans émotion. Ils sont
profondément impliqués dans la vie économique et
politique et conduisent les négociations officielle-
ment ou sous la table, selon leur position. Ils tra-
vaillent pour de puissants marchands, des guildes
de commerce ou d’artisanat. Les novices obtiennent
des emplois moins prestigieux comme chef de cara-
vane par exemple. Cependant certains sont employés
pour des expéditions périlleuses telles l’aventure ou
la contrebande.
30
Organisations du Nyrond
La Confrérie de Bronze
La confrérie de Bronze est une communauté
d’hommes des bois, de rôdeurs, de druides mais
aussi on elle compte quelques mages, prêtres et
guerriers dont le but principal et de maintenir la
communication entre les terres forestières mena-
cées du Nyrond, de la forêt de Gamboge, de celle
de Céladon. Elle cherche aussi à s’allier avec les
peuples bons de la forêt d’Adri. Leur travail est
d’arrêter le pillage de la forêt de Céladon (surtout
lorsque Bastrayne était le Baron de Boissalin) et
d’ouvrir un couloir de terres entre le Nyrond orien-
tal et la forêt d’Adri.
La plupart de ses membres ne sont pas à propre-
ment parler des patriotes nyrondais. Ils pensent
simplement que l’avenir des forêts serait meilleur
au sein d’un Nyrond fort. Si la confrérie n’avait
pas de représentation au sein du conseil du Roi
Archibald, elle en est une, quoiqu’officieuse, dit-
on auprès du Roi Lynwerd. Leur nom est tiré de la
petite pièce d’arbre-bronze qu’ils portent toujours
sur eux.
La Société Sagace
Cette société regroupe des sages, des intellectuels
et quelques mages qui au Nyrond sont connus
pour s’opposer fermement à la Valeureuse Ligue de
l’Unique Lumière. La plupart des membres se sont
connus pour avoir travaillé ensemble mais depuis
lors des grandes guerres ils comprirent l’intérêt
qu’ils avaient à former un véritable groupe. Lors
de l’arrêt des messagers royaux, ils furent très
utiles grâce à leurs pouvoirs magiques. Ils peuvent
communiquer à distance!!
C’est une élite qui s’est fixé comme rôle celui de dé-
fendre le Nyrond en tant que bastion de connais-
sance, de culture et d’enseignement. Son encercle-
ment par l’Empire de Iuz, les barbares de Roquefief
les préoccupe fortement. De plus l’exode de gens de
connaissance pendant la guerre devait être endi-
gué.
Pour mener leur politique à bien, les sages sont en
contact avec ceux de pays lointains, à la recherche
d’informations et de ressources qui pourraient ai-
der le Nyrond. Chaque membre se doit de verser un
pourcentage de sa richesse personnelle et de ses ob-
jets magiques pour aider les gnomes des collines de
Silex. En fait cela dépend des priorités. Actuelle-
ment ce sont les gnomes qui sont prioritaires.
Enfin la société a accès à de nombreux secrets ou-
bliés et il est de nature publique qu’elle recrute beau-
coup d’aventuriers et finance de nombreuses expédi-
tions à destination des Hautes-Serres, des collines
de Silex et même des Monts Griffons pour ramener
des trésors disparus. Parmi les membres notoires de
la Société Sagace, on compte le Haut Prêtre de Zil-
chus Palindren et on pense que le Prophète Gris l’est
également, mais cela est nettement moins sûr.
La Valeureuse Ligue de la Cécité
Suivant les croyances et les pratiques de l’Eglise
du Seul Chemin, la Ligue promeut sur le territoire
de Nyrond une doctrine radicale au sein du clergé
de Pholtus. La conversion, parfois de force est le cre-
do de ses dévots. Leur soutien financier et politique
est assuré par la Théocratie d’Arbonne et de nom-
breuses églises de cette Puissance. L’ambassadeur
d’Arbonne a toujours un appui certain pour cette or-
ganisation.
Grishken de Malpage, un fanatique de Pholtus, en
est le commandeur. Il pense que tous ceux qui sont
en désaccord avec lui sont abusés par le démon.
Son second est Carindrell d’Arndulanthe. Ils ne se
portent guère l’un comme l’autre dans leur coeur
respectif. Ce dernier est important car de nombreux
habitants de sa cité se sont convertis au culte de
Pholtus. On dit qu’il a battu un démon en combat
singulier...
Les Exterminateurs sont un sous culte au sein des
Chevaliers Valeureux, le bras armé de la Ligue. Leur
commandant est le Général Traqueur de démons
Zylinchin. On doit à ce dernier le nettoyage d’un
temple dédié à Incabulos. Beaucoup d’innocents au-
raient également péri. La Ligue supporte deux corps
d’élite en son sein:
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Les Chevaliers Valeureux, dont une branche opère
en Nyrond et l’autre en Arbonne. Carindrell est le
leader de ces chevaliers en Nyrond.
Histoire : Après l’émancipation de la Théocratie
d’Arbonne en 450 AC, le capitaine de la garde de
Rel Mord, Hytan et son épouse (Soeur Buil, haute
fonctionnaire de la théocratie) fondèrent la Valeu-
reuse Ligue de l’Unique Lumière. Son but était de
protéger la foi, les églises et les intérêts du clergé
de Pholtus en Nyrond. Grâce au soutien de la Thé-
ocratie, l’organisation devint relativement puis-
sante.
L’ambassadeur de la Théocratie en 580 AC publia
la doctrine du Petit Nyrond: Le Nyrond très af-
faibli avait tout intérêt à céder ses territoires Nord
à la Théocratie pour réduire les menaces à ses fron-
tières et se consacrer aux ennemis héréditaires du
Royaume. Lynwerd plus tard répondra catégori-
quement par la négative.
La Ligue est très connue sur les champs de ba-
tailles d’Almor ou leur aide fut essentielle.
Aujourd’hui la Ligue est soutenue par les nobles
du nord mais rencontre ses pires détracteurs dans
le sud, notamment en la personne du Duc de Ko-
renflasse et le Généralissime Myariken. Pour lut-
ter contre ses détracteurs la Ligue aide les popula-
tions miséreuses et pourchasse les démons. Ceux
convaincus d’hérésie sont pourchassés et empalés
ou brûlés. Cependant ses pratiques extrémistes lui
valent de plus en plus de critiques.
L’Armée du Nyrond
Organisation et composition militaire:
L’armée nyrondaise est fortement influencée par
la tradition du Grand Royaume, ses origines. Elle
est partagée en quatre sections: Les Légions, la
Cavalerie, la Milice et la Marine.
La cavalerie se compose des chevaliers et nobles du
Nyrond ou ceux qui payent pour en être. La mi-
lice elle, se compose des forces diverses et locales de
maintien de l’ordre qui peuvent joindre les troupes
militaires. Les réservistes font aussi parti des
forces de milice.
Chaque légionnaire porte son nécessaire de survie et
ceux pour ériger un camp nocturne avec palissade.
Experts en discipline et manoeuvre, chaque légion
peut s’organiser en de nombreuses formations al-
lant de la tortue à la guérilla.
Forces:
50 000 légionnaires, 3 000 cavaliers, 17 500 mili-
ciens, 8 000 marins (396 navires fluviaux et ma-
rins).
Hiérarchie et grades
Roi Lynwerd, dernièrement il est devenu respon-
sable de toutes les unités militaires
Commandeur,Myariken chef d’état major et
conseiller militaire du Roi
Grand consul, grade assigné en temps de guerre
Consul et Général Impérial Younard, général d’ar-
mée, commandant de nombreuses légions
Amiral Impérial Ramol Hugarnd de la 3°flotte, Mi-
that
Consul et Général Impérial Lor Zamdronha de la
9°légion (Aigle) de la province de Juste Couronne
Amiral Impérial Toran Anhur de la 2°flotte de
Pointe-Nessère
Amiral Impérial Gassondian Mantus de la 1°flotte
de Rel Mord
Général Impérial Tival Nyrson de la 1°légion d’Al-
mor (Mithat) (Roi Pêcheur)
Général Impérial Séon La Rage (femme) de la 2°lé-
gion de Womtham (frontière de la Marche aux Os-
sements et Duché des Collines de Silex). (Vers)
Général Impérial Dairo Hanshal de la 3°légion d’Al-
mor (frontières alhissanes) (Lion)
32
Général Impérial Haninys Voresaul de la 5°légion
de Korenflasse (Serpent)
Général Impérial Than Donault de la 7°légion de
Malpage (frontière Nord et Ouest de la forêt de
Gamboge) (Limier)
Proconsul, grade assigné aux gouverneurs mili-
taires de territoires occupés ou sous loi martiale.
Les légions de Nyrond
Chaque légion est généralement structurée en di-
visions et compagnies. Chaque légion se compose
de 6 à 14 divisions. Chaque Division se compose
de 10 compagnies (60 à 100 légionnaires). La
première division de chaque légion est considérée
comme de commande et de services. La première
compagnie de la première division est toujours
composée des plus hauts gradés de la légion. Les
autres compagnies de la première division sont
spécialisées, incluant les forces spéciales et de
construction.
Il y a deux légions spéciales, la Legio Arcanus
et la Legio Divinus. Elles n’opèrent pas indépen-
damment, leurs membres sont disséminés dans
les premières divisions de chaque légion. Servant
d’aumôniers et de magistrats. Ils sont tous consi-
dérés comme officiers. Ils sont minimum tribun.
Le plus haut est Magistrat Impérial ou Pontife Im-
périal.
Chaque légion possède sa forteresse et un territoire
adjoint où elles patrouillent et manœuvrent fré-
quemment.
Grades des légions. (Dans l’ordre) Général, préto-
rien (division), major, capitaine (compagnie), tri-
bun, sergent major, sergent, caporal, légionnaire
Chaque responsable de légion ou division ou de
compagnie ont un bâton représentant de leur au-
torité.
La cavalerie de Nyrond La Marine de Nyrond

La cavalerie de Nyrond représente la cavalerie
lourde (la légère dépend des légions). Elle se com-
pose de la noblesse du royaume et doit un service
annuel à la couronne. Il est possible de l’intégrer en
payant une sorte de patente. Chaque noble jure fidé-
lité au Roi directement ou indirectement à travers
son seigneur lige. Ils sont très entraînés et équipés
et précédés d’une très grande renommée qui les fait
craindre dans tout Flanesse. La cavalerie à été dé-
cimée durant les derniers conflits qu’à subi le Ny-
rond (15 000 avant les guerres, 3000 aujourd’hui).
Les grades suivent la hiérarchie des titres de no-
blesse.
La Royale Cavalerie est la garde personnelle du Roi.
Elle se compose des fils des nobles du pays. En faire
partie est un grand honneur et vu comme le sum-
mum pour tout jeune noble.
La marine nyrondaise a longtemps était une force
décisive dans la Baie de Relmor. Elle assure la sé-
curité des fleuves et en mer. On les utilise comme
forces de soutien de l’infanterie. Les navires de la
1°flotte sont en majorité de petites galères, barges
et bâtiments capables de naviguer sur les rivières
comme les sloops. Ceux de la 2°flotte sont des tri-
rèmes et de grandes galères. De même pour la
3°flotte mais en plus elle comprend des galions, en
résumé tout ce qui est capable d’affronter les dan-
gers de la haute mer, son lieu d’opération.
Grades de la marine:
Amiral, commandant, lieutenant, enseigne, chef
officier, officier, marin 1°, 2°, 3° classe.

La milice de Nyrond

La milice représente les garnisons locales, les forces

de sécurité. Ils sont considérés de grade inférieur à
la légion et la cavalerie, en dépit de leur rôle crucial
dans la sécurité du Royaume. Elle est chargée de
la sécurité dans les villes, aux frontières dans les
palaces et châteaux. Elle est appelée en de rares occa-
sions sur le front. La Milice fait son rapport au sei-
gneur local et peut être réquisitionnée par un géné-
ral, prétorien ou capitaine de légion. Cela peut aller
jusqu’à la mobilisation de réservistes.

Grades de la Milice:
Seigneur, capitaine, lieutenant, sergent, soldat.

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 Nyrond 591 Ac
Malpage Monts
0
Hautes-Serres
Forêt
de
Gamboge
Obérande
0 Collines
de
Hendrenne Silex
Halgoude
0 Wontham
0
Forêt
Fauchebrin d’Adri
0

Boissalin Rel Mord

Forêt 0 0
de
Céladon Mithat
Bétu
0
0 Rouvieux
0

Chantaderne
0 Baie de Relmor
Marais Mordant

Pointe - Nessère
0