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LE MONT VENTEUX
Considéré comme un endroit sacré déjà par les premiers Edain, ce fut le site choisi par Bereg pour être
sa Tour de Garde dans les derniers jours du Premier Âge. Des moines s’y installèrent pour observer et
révérer les astres, espérant prédire l’avenir incertain des derniers survivants des Tribus Fidèles. Les
légendes parlent d’une source vive qui bouillonnait sous les roches du Mont Venteux et d’une porte
secrète vers les profondeurs.
Une seconde vague d’humains arriva alors en Eriador, les tribus du sud de l’Arhûnerim (sindarin
Hauts Easterlings) qui se faisaient appeler Mebion Bron, ou Peuple Des Collines. Ils devinrent les
ancêtres des hommes des collines du Rhudaur et de l’Eregion, et des Beffraen de l’Eriador central et
du sud.
Lorsqu’à la suite de Bereg, les Edain Fidèles s’en allèrent à Numenor, seuls des hommes moindres
restèrent en place, s’unissant aux rares Edain qui n’émigrèrent pas. La Tour de Bereg sur Amon Sûl
tomba en ruines et devint un endroit craint, tout comme les Barrow-Downs (les Hauts des Galgals), les
anciennes tombes edain des hommes de Bereg. Lors de la guerre de Sauron contre les Elfes en SA
1663, les dernières traces de la Garde sur le Mont Venteux furent anéanties. Désormais, les histoires
que l’on racontait sur Amon Sûl faisaient froid dans le dos.
Après la chute de Numenor et l’installation des survivants en Eriador (Elendil en Arnor, ses fils Isildur
et Anarion en Gondor), une forteresse fut à nouveau érigée sur le Mont Venteux, forteresse destinée à
héberger la principale Palantir du Royaume du Nord, qui permettait la communication avec le Gondor
du sud. Longtemps, ce fut la résidence du Grand Prophète des Pierres, responsable de la lecture,
utilisation, conservation et protection de la Palantir. La forteresse et son impressionnante Tour (qu’on
appela bientôt la Tour Du Vent) était la plus considérable de tout l’Arnor. La Guerre de la Dernière
Alliance vit la victoire des Edain et des Elfes. Sauron et les 9 Spectres de l’Anneau, les Nazgûl,
passèrent dans l’Ombre à la fin du Second Âge.
Les Royaumes en exil en profitèrent pour se reconstruire et prospérer. Arnor et Gondor suivirent dès
lors, des voies différentes. Le Royaume du Nord avait davantage subit les attaques de Sauron et ne
s’en remit jamais totalement, tandis que le Gondor fondait bientôt un large empire commercial,
politiquement uni. Cependant, la capitale du nord, Annuminas, et la grande cité commerciale de
Tharbad prospérèrent en nouant des relations soutenues et régulières avec les Elfes du Lindon.
Après la mort du Roi Eärendur en TA 861, Arnor fut partagé entre ses 3 fils et, désormais, on comptait
3 royaumes dans le nord :
* L’Arthedain occupe le nord-ouest, entre la Lhûn, le Brandevin, la Grande Route de l'Est et les
Collines du Temps. Sa capitale changea. D’Annuminas, sur les rives du Lac Nenuial, on transféra la
Palantir à Fornost Erain, nouvelle capitale. Annuminas ne tarda pas à décrépir et à tomber en ruines
* Le Cardolan occupe le sud-est, entre le Brandevin, la Grande Route de l'Est et la rivière Gwathló. Sa
capitale est Tyrn Gorthad, dans la région de ce qui deviendra plus tard les Hauts des Galgals. Tharbad,
importante cité commerciale, se trouve dans le centre du pays, sur les rives de la Gwathló
* Le Rhudaur occupe le nord-est, entre les Collines du Temps, les Landes d'Etten et les Monts
Brumeux. Sa capitale est l’antique Mithlost
La Garnison :
Les troupes stationnées à Amon Sûl ont peu changées (sauf en période de conflit où
ces chiffres ont pu significativement augmenter) sur les nombreuses années
d’occupation des lieux. On y trouvait en temps normal
* 90 hommes affectés par l’Arthedain (dont 20 chevaliers nobles)
* 50 hommes affectés par le Cardolan (dont 10 chevaliers nobles)
* 7 chevaliers nobles affectés par le Rhudaur (avant TA 1349)
Parmi ces hommes, la plupart étaient des fantassins d’origine modeste, mais les
chevaliers qui composaient les officiers étaient tous d’origine noble et étaient les
rejetons des grandes familles edain d’Arnor.
Pour compléter cette garnison militaire, on trouvait également de nombreux civils à
Amon Sûl. Cette population de civils (qui occupaient des postes de serviteurs,
ouvriers, artisans) pouvait varier d’une centaine à deux centaines de personnes vers
TA 1400.