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Le Bellakar

HISTOIRE SIMPLIFIEE DU BELLAKAR


Avant la naissance du Soleil, une tribu Elfe, les Cuind, vivaient là, mais a disparu depuis et seule, peut-
être, leurs âmes errent encore dans les terres du Bellakar.
Au Second Âge des Hommes du Harad, chasseurs, cueilleurs et bergers, s'y établirent. Ils venaient de
l'est et découvraient les eaux vastes de l'océan Belegaer. Ils devinrent pêcheurs, d'autres paysans, la
plupart se sédentarisant.
Vers 1300 du Second Âge arrivèrent les Numénoréens qui installèrent des comptoirs et finirent par
transmettre un peu de leur savoir aux indigènes.

Le peuple issu des unions (inévitables) entre Numénoréens et locaux se nomma bientôt les
Bellakaranî et ce furent les prémisses de ce qui sera plus tard le Royaume du Bellakar où les "purs"
Edain devinrent la caste dominante. Ceux issus du mélange des 2 peuples forma une caste médiane,
où l'on trouvait les artisans, commerçants, bourgeois de toute nature, et les soldats, tandis que les
plus pauvres, les locaux qui ne pouvaient se prévaloir d'aucune lignée numénoréenne, devenaient la
caste laborieuse et ils prirent le nom, un peu méprisant, de Bellakazes. Cette structure sociale est
encore la base de la société actuelle du pays.
En 1800 du Second Âge, sous le règne de Tar-Minastir, la Guilde des Aventuriers fonda des colonies
qui allaient devenir les Cités Majeures du Bellakar : Ithillond (qui devint Nîlûlôn), Ost Doranor (qui
devint Ûrêzâyan), Thorombar (qui devint Narîk-Zadan), Azra'm-Miraz, Korlea et Khibil Ephalak
Sous le règne de Tar-Ciryatan, ce patchwork de colonies s'organise sous le nom de Ligue
Bellakarienne. Mais cette confédération n’eut qu’une durée de vie bien courte (quelques décennies).
Vers 2000 du Second Âge, sous le règne de Tar Atanamir, la politique numénoréenne tente de
dresser chaque cité contre sa voisine, cherchant à instaurer des conflits internes, pour ainsi garder le
contrôle de la région.
Vers 2280 du Second Âge le noble Mûrathôr établit Ûrêzâyan (sa ville de naissance) comme sa
capitale et cherche à former une nouvelle et plus durable union du Bellakar. Dès cette époque, les
langues elfiques et l'adûnaic sont progressivement abandonnés jusqu'à disparaître totalement au
profit de la langue bellakarienne, née des dialectes du Harad et d'autres langues de l'est.
La Chute de Numenor aura des effets géophysiques et géographiques (désertification et modification
climatique) et politiques (indépendance).

Le

nord du Bellakar en sortira fortifié, déclarera son indépendance et c'est cette partie qui portera
officiellement le nom de Bellakar dès 340 du Troisième Âge. Le sud, plus sauvage, sera désormais
appelé Bellazen, déclarera également son indépendance, et la capitale choisie sera Nîlûlôni. Dès lors,
l'ancienne caste dominante d'origine numénoréenne fuira vers le nord, où on la trouve encore
majoritairement aujourd'hui.
Jusqu'en 515 du Troisième Âge, le Bellakar tentera plusieurs fois de reprendre le contrôle du
Bellazen, mais sans succès.
Les dernières tentatives d’un souverain du Bellakar d’envahir le Bellazen se feront sous le règne de
Narkuzîr Ier (roi du Bellakar de TA 775 à TA 840) et sous le règne de son petit-fils Êruzagar (roi du
Bellakar de TA 884 à TA 889). En TA 885, la capitale Nîlûlôni sera mise à sac et le dernier souverain
« classique » du Bellazen sera assassiné. Les Bellazen réagiront en fermant complètement l’accès de
leur pays (à l’exception des villes côtières et de commerce comme Korlea, Azra’m-Miraz ou Bûr
Esmer).
En TA 886, l’accès au pouvoir de Joam-Tuv modifie profondément la situation du Bellazen. Religieux à
outrance et originaire d’une basse caste, celui-ci institue une théocratie féodale sévère, dont on
ignore en grande partie le fonctionnement, vu les parcimonieuses informations qui sortent du pays
(situation comparable au Tibet).

La dynastie régnante actuelle du Bellakar (4ème Dynastie)


Sakalkhâd (1235 - 1290)
Ârûkhôr I (1290 - 1324)
Sarnakhôr (1324 - 1378)
Salkathor II (1378 - ?)

La dynastie régnante actuelle du Bellazen (derniers Grands Maîtres connus)


Joam-Tuv (886 - 938)
Joam-Kator (938 - 1055)
Ogtaï (1055 - 1193)
Olug Utarb (1193 - 1367)
Inconnu (1367 - ?)

LE BELLAZEN
Autrefois, partie du Royaume de Bellakar (divisé jadis en 3 régions très différentes : Mardruak et
Felayja au nord, Bellazen au sud), le Bellazen est indépendant aujourd'hui. C'est une terre de
mystère, dont on ne sait que peu de choses au sultanat. Le Sultanat n'a pas de réelles relations avec
le pays, même s'il existe un peu de commerce avec les villes côtières du Bellazen. Celles-ci servent
essentiellement d'étapes sur les routes maritimes commerciales vers le nord (Umbar) et le sud (?).
On pourra trouver des références historiques et géographiques dans la Grande Bibliothèque de
Bozisha Dar.
Population : on l'estime à presque un million d'habitants dont une grande partie vit dans les centres
urbains, et on estime que 20% de la population (soit environ 200 000 personnes) fait partie de l'ordre
religieux des Ârûwanâi.
Langue : la langue officielle est une variante de la langue du harad, le bellazanien. Mais tous les
textes sacrés, religieux et officiels sont en fait en Noir Parler.
Politique : le Bellazen est une Théocratie, un Royaume religieux, féodal, où l'autorité religieuse et
politique ultime était détenue par un seul et même dignitaire ecclésiastique issu d’une caste de
prêtres, les Ârûwanâi.
Ce « Prêtre-Roi » (Mahârûwanâi) dirige tant les affaires religieuses que civiles, à l'aide de deux
organes principaux du gouvernement :
- le Conseil Religieux (tonak aruwâi), composé de quatre membres de la communauté monastique
- le Conseil des Ministres (tonak mirkon), composé de quatre ministres (minkon) laïcs
Le Premier Ministre Religieux (chempo aruwâi), et le Premier Ministre Civil (chempo mirkon), font la
liaison entre les Conseils et le Grand-Maître. L’ensemble des ministres du Conseil civil contrôle les
affaires politiques, judiciaires, et fiscales du Tibet.
Un Ministre des Affaires Etrangères (chempo lönchen) avait été créé au début de cette théocratie,
mais son rôle était consultatif. La politique extérieure a toujours été dirigée par le Grand-Maître ou le
Régent (en période transitoire entre 2 grands maîtres). Il existe également une Assemblée
Extraordinaire (Mahatonak), se réunissant dans des circonstances graves, constituée d’une
cinquantaine de personnalités, dont les abbés des grands monastères. Son rôle n’est que consultatif.
Dans les régions, le gouvernement était représenté par les Commissaires Religieux (Kashag),
généralement abbés des grands monastères du pays.

Les Ârûwanâi : L’Ordre a été créé par en TA 886, lors de l’accès au pouvoir de Joam-Tuv, zélote
fanatique issu du peuple (il ne possède aucun sang numénoréen). A sa mort, ses disciples choisissent
une nouvelle « incarnation » du Grand Maître, détenteur d’un pouvoir absolu, et ce système perdure
jusqu’en TA 1408.
Ce culte est un mélange de chamanisme traditionnel allié à une démonologie terrifiante et folle dont
la base est axée sur des cultes d'esprits négatifs, dont les prêtres ont pour charge d'enrayer l'action
néfaste, maladie, mort, cataclysmes naturels, à l'aide d'un certain nombre d'activités de magie
défensive, de transes et d'exorcismes propres au chamanisme traditionnel. Les moines servent de
médium entre les esprits et les hommes. Les rites qu’ils accomplissent sont différents dans chacune
des régions du Bellazen, car chaque endroit est habité par un esprit particulier faisant partie
intégrante de la vie quotidienne des habitants de la région, et à qui sont faits offrandes et sacrifices.
Dans ce culte, la mort n’est pas considérée comme la fin de la vie, mais comme une transformation.
Les morts sont soit
- incinérés, parés de bijoux, au cours d’un rituel shamanique. Cette cérémonie leur permettra d’être
récompensés de leurs actes dans l’autre vie
- exposés pour être déchiquetés par les oiseaux de proie et les charognards

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