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DONNEES SUR NUMENOR

Description Générale
C’est une grande île d’une superficie de 270.250 km², entourée de tous les côtés par Belegaer, la
Grande Mer, et préparée par les Valar pour les Edain. Numenor (en sindarin) ou Numenorë (en
quenya) signifie «Ouistrenesse» ou «l’Occidentale». On lui donne aussi d’autres noms :
- Andor (sindarin Le Pays Du Don)
- Anadûnê ou Yazavan (adûnaic Ouest)
- Elenna (quenya Gardé Par Les Etoiles)
- Elennanorë (quenya Pays Sous La Garde Des Etoiles)
- L’Île Des Rois – L’Île Grande – Lîle De L’Ouest – Le Pays De L’Etoile

La Géographie et la Topographie
Numenor a une forme d’étoile à 5 branches dont le centre est occupé par le Meneltarma (Pilier Du
Ciel) qui culmine à 4620m. De lui, 5 chaînes de montagnes s’avancent dans chacun des 5 bras de
l’étoile. On appelle ces chaînes les Tarmasundar (Les Racines Du Pilier).
Sauf dans le sud, la côte de Numenor est à dominante de falaises qui tombent à pic dans l’océan.
1 – Le Mittalmar : les Terres Intérieures. C’est une région de pâturages et de landes herbeuses avec
peu d’arbres. On y trouve la capitale, Armenelos, entourée par Arondor, la Terre du Roi, partie la plus
densément peuplée de l’île. On y trouve aussi Romenna (adûnaic La Garde De L’Est), le grand port
d’où partent les navires numénoréens en direction de la Terre-du-milieu. Chantiers navals importants.
L’Emerië, au sud, est une région de hautes prairies ondoyantes. C’est le séjour des Bergers de l’île.
Hyarastorni est le lieu où se dresse le château de leur seigneur
2 – l’Andustar : les Terres de l’Ouest. C’est une région rocailleuse, avec des bois de sapins en bord
de mer. On y trouve la Baie d’Andunië, avec son port du même nom, lieu de résidence des Seigneurs
d’Andunië. Le sud de la région est fertile et se prête à la culture (vergers etc)
3 – Le Forostar : la Terre du Nord, région la moins fertile de l’île, quasiment inhabitée. C’est un pays
pierreux aux rares arbres, sauf pour le versant ouest où sapins et mélèzes croissent parmi les bruyères.
Vers le Cap Nord, les paysages «lunaires» ne sont que des escarpements vertigineux dominés par le
mont Sorontil, dont les hautes parois tombent dans l’océan tumultueux. La ville principale est Ondosto
(ondo en quenya signifiant Pierre). C’est une région de carrières de pierres et de mines (gisements de
minérais)
4 – Le Hyarnustar : les Terres du Sud-Ouest. Le versant ouest est une région montagneuse rude, avec
de hautes falaises en bord de mer. Mais le versant est une terre chaude et fertile où se plaisent les
vignes
5 – Le Hyarrostar : les Terres du Sud-Est. C’est une région couverte de vastes forêts, où l’on trouve
des arbres de toutes essences, dont le Laurinquë
6 – L’Orrostar : les Terres de l’Est. C’est une contrée fraîche, mais protégée des vents marins
destructeurs par les escarpements du versant nord. Au centre, vers l’Arandor, on pratique une intense
culture céréalière
7 – Eldanna : la Terre Clémente. On y trouve Eldalondë La Verte, le plus beau des Ports de Numenor,
où abordèrent les rares nefs elfiques qui jadis visitèrent l’île, venant d’Aman. On y trouve aussi, autour
de ce port, la région de Nisimaldar, le Pays Des Arbres apportés de l’Ouest par les Elfes : le
Lairelossë, l’Oiolaïrë, le Nessamelda, le Vardarianna, le Taniquelassë, le Yavannamirë embaument
tout le pays. C’est aussi là, et uniquement là sur Numenor, que l’on trouve le puissant Malinornë ou
Mallorn, l’Arbre d’Or. Au cœur du Nisimaldar, autour du Lac Nisinen, foisonnent des fleurs et
buissons odorants en nombre incalculable

Organisation du Gouvernement
Numenor est une monarchie féodale où quelques familles nobles (généralement apparentées à la lignée
royale) détiennent les terres. Au sommet de cette pyramide se trouve le Roi, souverain absolu et maître
de l’île. Le Roi possède son propre territoire, l’Arondor, dont les revenus suffisent amplement à
entretenir la vie de sa cour. Sur Numenor, un Roi à l’habitude de se débarrasser du pouvoir de son
vivant au profit de son héritier direct immédiat, masculin ou féminin (primolinéage).

Le Roi

L’Armée Royale Le Conseil du Sceptre La Justice

Seigneur de
HauteJustice

Les Prophètes des Pierres

Le Trésorier Royal et Gardien des Finances

Les Conseillers

Les Administrateurs

Le Conseil du Sceptre : C’est une assemblée qui possède un pouvoir consultatif et ne peut
s’opposer aux décisions royales. Elle siège à la capitale et se compose des membres suivants  :
l’héritier présomptif qui doit y apprendre le gouvernement, des représentants des 6 provinces de
Numenor et de leurs vassaux, des consultants occasionnels selon la situation et selon leurs
compétences.

Les Prophètes des Pierres : Ou Gwaithj-In-Arantiriel (sindarin Le Cercle Des Prophètes


Royaux). Au nombre de 27, leur maître est le Grand Prophète Royal, le Tirterëhir (sindarin Seigneur
De Ceux Qui Regardent Au Loin). Ils ne répondent de leurs actes qu’au Roi qui les consulte
régulièrement

La Trésorterie Royale et l’Office des Finances : Dirigée par le Grand Trésorier Royal,
ce service administratif prélève les impôts en Arondor, la Terre du Roi. Chaque province de Numenor
paye également un impôt royal, on y trouve donc des antennes régionales de ce service

La Justice Royale : Dirigée par le Seigneur de Haute Justice. C’est la Loi Royale qui est
appliquée dans toute l’île. Il y a des Tribunaux Royaux dans toutes les principales villes de Numenor

L’Armée Royale : Dirigée par le Capitaine Royal, l’armée est traditionnellement divisée en 3
compagnies, chacune menée par un Haut Capitaine et organisée elle-même en THANGION (unité de
base de l’armée numénoréenne), troupe de 100 hommes répartis en 5 ERITH de 20 soldats. Chaque
thangion est mené par un capitaine (THANGON). Vers SA 1650, chaque compagnie est formée par :
- 1000 cavaliers (Cavalerie Royale) et leurs 10 Thangons (officiers)
- 1000 fantassins (Infanterie Royale) et leurs 10 Thangons (officiers)
- 500 archers (Archers Royaux) et leurs 5 Thangons (officiers)
Les nobles et seigneurs locaux n’ont pas le droit de lever leur propre armée. Ils utilisent néanmoins
quelques hommes pour se constituer leurs gardes personnels, mais ces fonctions ne relèvent que du
prestige

La Marine Royale : Dirigée par le Seigneur des Navires et des Ports. Vers SA 1650, elle se
compose de 4800 marins et 560 officiers. La marine numénoréenne utilise 3 types de vaisseaux :
Type Usage Longueur Equipage Officiers Capitaine Nombre
Palanrist Voyage 40 à 50 m 100 5 1 10
long,
exploration
Raider Patrouille et 20 à 25 m 30 3 1 100
surveillance
côtière
Galeon Transport 30 à 35 m 40 4 1 20

Comme les routes de l’île ne sont pas conçues pour le transport des marchandises, la plupart du trafic
commercial de l’île se fait par voie maritime le long des côtes. Il y a donc une vaste flotte commerciale
présente sur Numenor. Les commerçants les plus riches possèdent de grands navires qui, vers SA 1650
n’hésitent pas à risquer la traversée dangereuse de Belegaer vers la Terre-du-milieu

NOMS DE NAVIRES : (un nom suivi de * indique que sa source est chez Tolkien même)
Astaldonë (Le Vaillant) – Ascarë (L’Impétueux ou Le Rapide) – Alcarinquë (La Glorieuse) –
Alcarondas* (Le Château Des Mers) – Brilthor (Torrent Etincelant) – Celebros (Ecume D’Argent) –
Cuivenen (L’Eau De L’Eveil) – Ëambar* ( ?) – Eärramë* (Aile De Mer) – Elendili (Ami Des Elfes) –
Esgalduin (Rivière Sous Voile) – Entulessë* (Reviens) – Falmarë (Vagues) – Haerast (Rive Lointaine)
– Lomelindi (quenya Chanteur Du Crépuscule) – Malduin (Rivière Jaune) – Numerramar* (Ailes
D’Ouest) – Oiolassë ( ?) – Palarran* (L’Eternel Errant) – Raurossë (Grondement D’Ecume) –
Rothinzil* (adûnaic Fleur D’Ecume) – Thalion (L’Inébranlable) – Uineniel (Fille De Uinen) – Uruloki
(quenya Serpent De Feu) – Vingilotë* (quenya Fleur D’Ecume) – Voronwë (L’Inébranlable)

L’Economie de Numenor
Fonctionne essentiellement
- sur la pêche (pratiquée à l’ouest, à l’est et au sud de l’île) et le poisson
- sur la culture des céréales en Orrostar et Arandor.
- sur l’exploitation des gisements de minerais du Forrostar (à Ondosto et en général dans la quasi-
totalité du Forostar, on trouve des carrières de pierres, des mines)
- sur l’exploitation des grandes forêts du Hyarrostar pour les constructions navales (à Romenna, on
trouve des chantiers de construction navale)
- sur l’élévage (moutons essentiellement) en Emerië, dans tout le Mittalmar ainsi que plus
modestement en Orrostar et Hyarnustar

Notes Zoologiques
Numenor possède un écosystème où le règne animal est dominé par les oiseaux. Aux nombreuses
races communes et plus rares, voire spécifiques, on a toujours témoigneé beaucoup de respect comme
aux oiseaux de Mer par exemple, qui par hardes entières accompagnent et accueillent les navires. On
ne les tue jamais, on ne les moleste jamais. Les Kirinki sont une espèce de roitelet endémique,
écarlates, avec des voix flûtées, tout juste perceptibles à l’ouïe humaine. On y trouve également de
grands aigles aux alentours du Meneltarma, considérés comme les Oiseaux Sacrés de Manwë.

Notes topographiques
Numenor signifie «Ouistrenesse» en sindarin. En quenya, on écrit Numenorë. L’île est entourée par Belegaer
(S. «Le Vaste Océan»). On dira aussi Andor (S. «Le Pays du Don»). On trouvera aussi Anadunë ou Yôzayan
(les deux signifient «Ouest» en adûnaic). En quenya existent également Elenna (Gardé par les Etoiles) ou
Elennanorë (Pays Sous la Garde des Etoiles). Des appellations comme L’Ile Des Rois - L’Ile Grande - L’Ile
De L’Ouest – Le Pays Des Etoiles sont fréquemment utilisées. Romenna signifie en adûnaic «Garde de l’Est».
Quant à Ondosto, en quenya ondo signifie pierre.

Les Langues de Numenor


ADUNAÏC : Langue principale et commune des Hommes de Numenor, issue de l’ancienne langue des Edain,
surtout des descendants du Peuple de Hador

SINDARIN : Parlé par les habitants du nord-ouest de l’île, issus de la lignée de Bëor l’Ancien, dont le Peuple
abandonna précocement la langue des hommes au profit du parler des Elfes du Beleriand. C’est la langue des
Nobles Numénoréens

QUENYA : N’est pas (ou n’est que très peu) utilisé à Numenor. Seuls les érudits et la Famille Royale la
pratiquent. Mais c’est la langue des documents officiels destinés aux archives (lois, Annales des Rois, décrets,
traités commerciaux etc…) et des ouvrages secrets ou de Haute Erudition. On l’utilise aussi en toponymie et
pour nommer les membres de la Famille Royale et de la Lignée d’Elros en général.

Histoire Du Prince Aldarion


C’est Vëantur, son grand-père, qui mena Aldarion (il a alors 25 ans) la première fois en bateau au
Lindon, en SA 725. Leur bateau était le Numerramar (Ailes d’Ouest). Arrivé aux Havres Gris, il se lie
d’amitié avec Gil-galad et Cirdan et découvre l’ouest d’Eriador. De retour à Numenor en SA 727,
Vëantur offre son navire à Aldarion.
Les deux voyages suivants d’Aldarion le conduisent vers les côtes du sud d’Eriador, les embouchures
des rivières Baranduin et Gwathlo, de l’Angren (ou Isen), vers le Cap d’Andrast et il entrevoit la baie
de Belfalas et les montagnes de Dol Amroth.
En SA750, Aldarion fonde la Guilde des Aventureux, confrérie des hardis marins qui l’accompagnent.
C’est alors que l’on entame la construction de l’Eämbar, l’impressionnant navire qui allait désormais
servir d’habitation à l’intrépide Grand Capitaine Aldarion comme le nomment alors ses hommes. Sur
l’Eämbar se trouve également la Maison Commune des Aventureux, siège officiel de la Guilde, où
l’on conserve les livres de bord et consignations, les récits des expéditions de la Guilde, expéditions
dont le nombre ira en augmentant.
A cette époque, le Roi Meneldur commence à voir d’un mauvais œil les entreprises de son fils  : la
mésentente entre lui et Aldarion s’installe. La Reine Almarian soutenait son fils, et Meneldur ne
voulait contrer ouvertement Aldarion à cause de la renommée dont celui-ci jouissait. On appela
désormais les Aventureux du nom un peu moqueur d’Uinendil, Amants d’Uinen (la compagne
d’Ossë). Dans les chantiers de construction navale de Romenna naissent alors un grand nombre de
navires avec des tonnages de plus en plus importants. Meneldur fixe alors des limites à l’abattage du
bois pour les chantiers (introduction de quotas). Aldarion découvre alors les forêts de haute futaie de la
Terre du Milieu. En SA 777, il fonde Vinyalondë (Le Nouveau Port) à l’embouchure du Gwathir
(Rivière de l’Ombre). En SA 800, Aldarion devient Héritier Présomptif. Meneldur et lui se
réconcilient. Il obtient alors le titre de Seigneur des Navires et des Ports de Numenor. Pendant les
festivités qui s’en suivent, Erendis de l’ouest, fille de Beregar (de la Maison de Bëor), tombe
amoureuse de lui. Elle fait bientôt partie de la suite de la Reine qui la remarque. Aldarion songe alors à
reboiser Numenor, afin que le bois d’œuvre ne vienne jamais plus à manquer. On entend bientôt des
murmures parmi les Aventureux : ils veulent reprendre la Mer. Aldarion décide de repartir en SA 803,
mais il a rencontré Erendis en prenant congé de sa mère, et son image le hantera.
En SA 813, après dix ans d’absence, il revient. Il ramène du minerai d’or et d’argent. Meneldur tente
alors de lui faire entendre raison, de l’obliger à se fixer sur l’île et d’y prendre femme. Aldarion élude
et se consacre à la construction d’un vaisseau encore plus grand, le Palarran (L’Eternel Errant). En SA
816, le Palarran est achevé et Aldarion repart une nouvelle fois, contre la volonté de Meneldur. Celui-
ci interdit à la Reine d’accomplir le rite traditionnel du Don de la branche d’Oiolairë au moment du
départ. C’est Erendis qui, en grand secret, l’apportera à Romenna.
En SA 820, Aldarion est de retour et offre un diamant exceptionnel à Erendis. En SA 824, Aldarion
repart afin de poursuivre ses travaux à Vinyalondë. Cette fois Meneldur le lui interdit formellement.
Aldarion passe outre. Il est dépouillé de son titre de Seigneur des Navires et des Ports. Le Roi fait
fermer la Maison Commune des Aventureux et cesser toute activité sur les chantiers portuaires.
En SA 829, Aldarion revient. Lorsqu’il apprend ce qu’a fait son père, la colère le prend. La même
année, il repart avec trois navires. Quatorze années passent. Erendis quitte Armenelos, lassée
d’attendre et retourne chez les siens en Andustar.
Pendant son voyage, Aldarion rejoint Vinyalondë, puis explore les côtes vers le sud. Il revient à
Vinyalondë pour trouver le port ruiné par les tempêtes. En SA 843, il retourne à Numenor, fait amende
honorable et Meneldur lui restitue ses titres. Il y adjoint la dignité de Maître des Forêts. Aldarion se
met à courtiser officiellement Erendis. Ensemble, ils font un voyage en Emerië.
En SA 858, pour les fiançailles d’Aldarion et d’Erendis, Meneldur offre à celle-ci des terres et une
demeure en Emerië. En SA 863, totalement submergé par le languir de la Mer, Aldarion repart une
fois de plus. Il promet cependant d’épouser Erendis dès son retour. A nouveau, les relations entre le
Roi et son fils se dégradent. Même la Reine Almarian ne défend plus Aldarion. Quinze longues années
passent, et les Aventureux baissent dans l’estime populaire qui juge cruel ce qu’Aldarion a fait et fait à
Erendis. A son retour en SA 869, il rapporte avoir entendu parler d’un Seigneur de la Terre du Milieu
qui portait une incommensurable haine aux Hommes des Navires et aux Elfes. Il a trouvé Vinyalondë
ravagé par les flots et les autochtones plus craintifs, si ce n’est hostiles. Il a lui-même subi des
tempêtes d’une violence inouïe. En SA 870, Aldarion épouse Erendis. Un Navire des Elfes de l’Ouest
arrive, chargé de présents, dont un jeune arbre blanc, Nimloth, rejeton fait à la semblance des Arbres
de Valinor disparus il y a tant d’années. En SA 873 Erendis accouche d’une fille, Ancalimë.
En SA 877, Aldarion craque et repart, promettant un retour dans les deux ans, sur le flambant
Hirilondë, sans la bénédiction du Roi. Deux années plus tard, en SA 879, ne le voyant pas revenir, la
belle Erendis, ulcérée, se retire en Emerië avec sa fille Ancalimë.

Des Noms
Masculin
Beledan SINBAR
Damorhil DOSTIRIEN
Eladon DUNMARDO
Enedan HERENYAND
Horatan ASTIRIAN
Mellotan CELDRAHIL
Nelandil AGARINNA
Othirdan USULUNI
Thalatan EMELDUIN
Thorongil MALRED
Aranarth - Ardamir - Atanalcar – Aulendil – Axantur - Barfindil - Belathir – Beledan – Beretan -
Beretar - Caliendo - Caramir - Cathrandil – Celedur - Cemendur - Daeros – Damorhil - Duraldar –
Eärendur - Echorion - Edhelion – Elatan – Eladon - Enedan - Ermegil - Esgaldur - Finralin – Gilrana –
Hallacar - Hallatan – Hatholdir - Hetanvan – Horatan - Imlach – Malantur - Manwendil – Mellotan -
Methilir – Nelandil - Nolondil – Orchaldor - Oromendil – Othirdan - Pelendur – Soronto - Tembrith –
Thalatan - Thorongil - Vardamir
Féminin
Cailiniel NELVANETH
Denadiliel ASTIRIAN
Dinuviel AVALORIEN
Eilanniel AGARINNA
Eilidhiel DUNMARDO
Faïve TILNARIEN
Ithilaniel NILANDAR
Leaniel HARNESTIN
Melabrian BELAGHIEN
Mellumiel TELMACAR
Merial DONGORATH
Merien CELDRAHIL
Semesta THELASTAR
Sylviel TELMACAR
Ailinel – Almarian - Almariel – Almiel - Amethiel – Anariel - Beregit – Cailiniel - Carriniel –
Denadiliel - Dinuviel – Eilanniel - Eilidhil - Emethiriel – Faïvë - Ferenariel - Fiorel – Irildë - Isilmë –
Ithilaniel – Leaniel - Lindalien – Lindissë - Liriel - Lithuviel – Loranna – Mairen – Melabrian –
Mellumiel - Merial – Merien - Miralwen – Morfana - Narathiel – Nessanië - Nirena – Pelenwen –
Pirlothiel – Semesta – Sylviel - Tindomiel – Vardilmë - Yavien

LES FAMILLES NOBLES


Les familles nobles numénoréennes sont toutes apparentées à la lignée royale, à des degrés divers et
parfois lointains.
Chaque famille possède un emblème totémique ainsi que certains objets généralement transmis par
héritage direct depuis le Premier Âge. Ceci est vrai surtout pour les armes familiales dont certaines,
prestigieuses, sont des cadeaux faits par les Elfes de jadis. Les épées sont souvent anciennes, elles ont
toujours une histoire.
Les nobles pratiquent l’équitation, hommes et femmes sont d’excellents cavaliers. On dit des
Numénoréens qu’ils peuvent communiquer par la pensée avec leurs chevaux si un grand amour
s’installe entre un cavalier et sa monture
Le sport numénoréen par excellence est le tir à l’arc. Les nobles, dès leur plus jeune âge, apprennent à
pratiquer l’arc numénoréen. Il s’agit d’un arc en acier creux dont les flèches, à empenne noire, sont
longues d’une aune (1,20 m). A pieds ou à cheval, l’arc est pratiqué avec maîtrise, c’est un passe-
temps, un sport mais surtout une tradition.
Comme la majorité des habitants de Numenor, les nobles évitent de procréer inutilement (par exemple
s’il y a risque de séparation ou mésentente des parents). La courbe démographique de l’île est, par
conséquent, lente, résultat probable de l’influence des Elfes qui pratiquent la même philosophie
On ne peut oublier de mentionner que les Numénoréens aiment la Mer, la natation, la pêche, la voile,
les avirons etc…

Arandor : SÛLRAENDIR – ORODINGIL – CELDRAHIL – THELASTAR – DULARTH -


NELVANETH
Mittalmar : DUNMARDO – AGARINNA – EMELDUIN – TILNARIEN – SALWERNIL
Andustar : CIRANNUN – ITHILDUR – DOSTIRIEN – BELAGHIEN
Forostar : NENRIL – MALRED – HARANASSË – DOLMARIEN
Orrostar : USULUNI – HERENYAND – NOIRIN – AVALORIEN
Hyarrostar : ASTIRIAN – SINDBAR – TARMA – TELMACAR
Hyarnustar : HARNASTIN – MALDRING – DONGORATH – NILANDAR

Habitudes Culturelles et Coutumes Spécifiques

1 - Religion et calendrier cultuel : la religion sous forme organisée n’existe pas sur Numenor. Les
Valar refusent d’être considérés comme des divinités et refusent toute forme d’adoration ou de
vénération. Il n’existe donc aucun temple ou édifice servant de lieu de culte.
Depuis l’époque des Aventureux (la Guilde de marins fondée en SA 750 par l’Héritier de Numenor, le
Prince Aldarion), un grand respect et une profonde révérence entourent Uinen, la Dame des Mers,
l’épouse du maia Ossë. Ulmo, Vala des Eaux du Monde, Seigneur de tous les Océans et Mers de la
Création, est également tenu en grande estime par les habitants de l’île.
Quant à Ossë, lui-même est plutôt craint, pour ses colères terribles dont les conséquences sur la
navigation peuvent être catastrophiques. Les numénoréens ont également une certaine peur des Oarni,
les Esprits des Eaux soumis au pouvoir d’Ossë.
Le seul site «sacré» de l’île est le sommet de l’immense Meneltarma. En effet, une route sinueuse
s’enroule tout autour de la montagne, depuis sa base au sud, jusqu’au faîte, débouchant au nord d’une
sorte de cône évasé et déprimé en son centre. Trois fois par an, le silence absolu de cet endroit (qui
peut contenir une foule nombreuse) est dérangé par les prières du Roi adressées à Eru, Créateur du
Monde (Iluvatar).
- Erukyermë : la fête des premiers jours du printemps. C’est là que le Roi offre à Eru des prières pour
l’année à venir
- Erulaitalë : la fête de la mi-été. Le Roi offre des louanges à Eru
- Eruhantalë : la fête de fin d’automne. Le Roi offre des actions de grâce à Eru
En ces trois temps, le Roi gravit la Montagne à pied, suivi d’un grand concours de peuple, vêtu de
blanc et paré de guirlandes, mais silencieux.
Au sommet du Meneltarma vivent en permanence 3 aigles, appelés les Témoins de Manwë et on les
croyait mandés par lui de Valinor, afin de veiller sur la Montagne Sacrée et sur tout le pays. En tout
cas, les 3 aigles (qui se juchaient sur 3 rochers proches de la corniche ouest) empêchaient quiconque
d’avoir un comportement «déplacé» au sommet. Il y a également une aire d’aigles au sommet de la
Grande Tour du Palais Royal d’Armenelos. Et là niche en permanence un couple d’Aigles Royaux
vivant de la générosité et de la munificence des souverains successifs.

2 - L’obsession de la mort : A partir de la seconde moitié du Second Âge, les numénoréens


développèrent une frayeur d’abord, puis une vraie terreur par rapport à leur propre mortalité (qu’ils
avaient d’abord pacifiquement et sereinement acceptée). Ils se mirent à élaborer des techniques
complexes d’embaumement, ne pouvant étendre les limites de la vie au-delà de certaines frontières
dont seul Eru possédait le secret. Cette volonté de «conservation» des apparences de la vie se
manifeste également dans l’acquisition de techniques architecturales funéraires dont l’exemple le plus
frappant est la Vallée de Noirinan (La Vallée des Tombeaux) au sud du Meneltarma. Là, dans le pied
rocheux de la Montagne, on avait excavé les tombes magnifiquement décorées et ornées des Rois et
Reines de Numenor. Bientôt, les nobles en firent autant et, dans toute l’île, l’architecture funéraire
connut rapidement un succès foudroyant.

Les Trésors de Numenor


Ces objets sont surtout d’origine ancienne (Premier Âge) et sont le plus souvent des cadeaux des
Eldar.
Les Palantir : les «Pierres Qui Voient De Loin» sont un présent des Elfes de l’Ouest. Au nombre
d’une douzaine, elles furent conçues dans les Terres Bénies de l’Ouest par Fëanor. Elles sont utilisées
par les Prophètes Royaux et sont en communication avec leur Pierre Maîtresse qui se trouve dans la
Cité Elfique d’Avallonë, sur l’île de Tol Eressëa, au large des côtes d’Aman
Aranruth : La Colère Du Roi. C’est l’épée royale qui appartenait jadis à Elu Thingol, Roi des Elfes
Sindar de Doriath. Elros, fondateur de la lignée royale numénoréenne, la tenait de sa mère Elwing,
fille de Dior, fils de Beren et Luthien
L’Anneau de Barahir : Cet anneau a été donné par Finrod Felagund, Seigneur de Nargothrond (pour
l’avoir sauvé lors de la bataille de Dagor Bragollach), au père de Beren au Premier Âge. Transmis par
Barahir à son fils, il arrive à Numenor par la même chaîne de causalité que l’épée royale
Dramborleg : Ce qui signifie «sourd-aigu» dans le langage elfique de Gondolin au Premier Âge.
C’est la Grande Hache de Tuor (père d’Eärendil), qui assène un coup à la fois sourd comme une
massue et tranchant comme une épée. Tuor l’a transmise à son fils Eärendil qui la remit lui-même à
son fils Elros
L’Arc de Bregor : Grand arc, dont la puissance est fabuleuse et pour lequel le maniement exige une
grande force. Au Premier Âge, il appartenait à Bregor (de la Maison de Bëor), père de Barahir (à qui il
fut transmis) et de Bregolas
Alcaratanë : Ce qui en quenya signifie «L’Eclat des Humains». C’est le diadème royal, une gemme
blanche (adamant) portée au front à l’aide d’un simple bandeau de soie. La gemme aurait été transmise
par Luthien à son fils Dior, puis à la fille de celui-ci, Elwing. Ce fut Elros, fils d’Elwing, qui l’apporta
sur Numenor. Il s’agit de la gemme originellement présente dans le Nauglamir, le Collier des Nains où
fut enchâssé le Silmaril forgé jadis par Fëanor et dérobé à Morgoth. C’était un rubis, mais sa
coloration rouge disparut lors des massacres entourant la Chute de Doriath, le Royaume de Thingol.
Depuis lors, sa transparence témoigne du sang versé à cause du prestigieux collier

Les Grands Rois de Numenor

ELROS TAR-MINYATUR: Il naquit cinquante-huit ans avant l’avènement du Second Âge. Il vécut
en sa verte maturité jusqu’aux environs de 500 ans, et se dessaisit alors de la vie en l’année 442, ayant
régné 410 ans
VARDAMIR NOLIMON : Il naquit en l’an 61 du Second Âge et mourut en 471. On le dénomma
Nolimon pour son grand amour des traditions et savoirs anciens, qu’il s’efforça de recueillir auprès des
Elfes et des Hommes. Lorsqu’Elros s’en fut, Vardamir, alors âgé de 381 ans, ne monta pas sur le
trône, mais remit le sceptre aux mains de son fils. Il est cependant considéré comme second Roi de
Numenor. Et jusqu’au temps de Tar-Atanamir, se perpétua l’habitude qui voulait qu’un Roi cédât le
sceptre à son successeur avant de mourir ; et les Rois mouraient de leur plein gré et en pleine lucidité
d’esprit
TAR- AMANDIL : Il était le fils de Vardamir et il naquit en l’année 192 ; il régna 148 ans et renonça
au sceptre en 590. Il mourut en 603
TAR-ELENDIL : Il était fils d’Amandil et il naquit en l’année 350. Il régna 150 ans et céda le trône
en 740 pour mourir en 751. On le surnomme aussi Parmaitë, pour ce que de sa propre main, il avait
composé maints livres et légendes à partir des traditions recueillies par son grand-père. Sa fille,
Silmarien, née en 521, eut pour fils Valandil, qui devait engendrer la lignée des Seigneurs d’Andunië,
et dont le dernier fut Amandil, père d’Elendil le Grand. C’est sous le règne de Tar-Elendil que les
navires numénoréens revinrent pour la première fois en Terre-du-milieu
TAR-MENELDUR : Troisième enfant et seul fils de Tar-Elendil, il naquit en 543. Il régna 143 ans et
céda le sceptre en 883 ; il mourut en 942. Irimon était son vrai nom, sa passion des étoiles et du savoir
céleste lui valut son titre de Meneldur. Il épousa Almarian, fille de Vëantur, Capitaine des Vaisseaux
sous Tar-Elendil. C’était un souverain plein de sagesse et de disposition amène et tolérante. Il renonça
au trône en faveur de son fils de manière soudaine et bien avant le temps assigné, et ce pour des
raisons politiques

CHRONOLOGIE DU SECOND ÂGE à NUMENOR


1 : Fin du Premier Âge. Morgoth est exilé&, le Royaume Elfique du Lindon est fondé dans ce qui
reste du Beleriand submergé. Les Vanyar et la majorité des Noldor retournent à Valinor. Gil-galad
devient le Haut-Roi des Elfes d’Occident. Une politique de contact minimal est établie entre les Elfes
du Lindon et les races humaines d’Eriador. Gil-galad s’installe aux Havres-Gris (Mithlond) avec
Cirdan le Charpentier des Nefs Elfiques
2 : Début de la migration des Sindar vers l’est. Cette migration prendra un millénaire. Des Noldor
trouvent du mithril dans la Moria
3 – 40 : Migration des Nains des Montagnes Bleues vers Khazad Dûm. Les Noldor vont faire du
commerce avec eux. A cause des événements du Premier Âge, les Sindar ne renoueront jamais avec
eux
32 : Les Edain, guidés par l’Etoile d’Eärendil, font voile vers l’Ouest et abordent l’île offerte par les
Valar. Fondation de Numenor. Elros, le semi-elfe et frère d’Elrond (resté comme héraut avec Gil-
galad), en devient le premier Roi sous le nom de Tar-Minyatur
32 – 300 : Les Hillmen, un groupe d’humains issu des Mebion Bron, s’installe en Eriador. Les autres
Mebion Bron, les Arhûnedain et les Edain qui ne sont pas partis pour Numenor, se retrouvent à l’état
de tribus primitives
61 : Naissance de Vardamir, fils d’Elros Tar-Minyatur
192 : Naissance d’Amandil, fils de Vardamir
350 : Naissance d’Elendil, fils d’Amandil
400 : Les tribus d’Eriador atteignent un stade de culture équivalent à l’âge du bronze
442 : Mort d’Elros Tar-Minyatur
451 : Naissance de Vëantur, futur Capitaine des Vaisseaux de Tar-Elendil
500 : A l’est, on entend des rumeurs concernant une éventuelle réapparition de Sauron
521 : Naissance de Silmarien, fille d’Elendil, qui eut comme fils Valandil qui devait engendrer la
lignée des Seigneurs d’Andunië
543 : Naissance de Meneldur, fils d’Elendil
590 : Tar-Amandil renonce au sceptre
600 : Vëantur, Capitaine des Navires numénoréens aborde la Terre-du-milieu. Il rencontre les Elfes
des Havres-Gris
603 : Mort de Tar-Amandil
630 : Naissance de Valandil d’Andunië
700 : Naissance d’Anardil, fils de Meneldur. Il sera communément appelé Aldarion
711 : Naissance d’Hallatan de Hyarastorni
725 – 727 : Premier voyage d’Aldarion avec Vëantur vers la Terre-du-milieu
740 : Elendil cède le trône. Meneldur devient Roi de Numenor
750 : Aldarion fonde la Guilde des Aventureux. Galadriel et son époux Celeborn fondent le royaume
Elfique de Hollin ou Eregion. La capitale est Ost-In-Edhil, où Celebrimbor, petit-fils de Fëanor, fonde
la célèbre Guilde des Orfèvres
751 : Mort d’Elendil
771 : Naissance d’Erendis d’Andustar
777 : Aldarion, lors d’un nouveau voyage, commence la construction du port de Vinyalondë, les
Nouveaux Havres, sur l’embouchure du Gwathlo
800 : Aldarion est déclaré Héritier Présomptif. Des Sindar, conduits par Thranduil, émigrent vers
l’Eregion
806 – 813 : Voyage d’Aldarion vers la Terre-du-milieu
816 – 820 : Voyage d’Aldarion vers la Terre-du-milieu
824 – 829 : Aldarion repart, au mépris de la volonté du Roi son père. Il part avec trois navires
829 – 843 : Nouveau voyage d’Aldarion vers la Terre-du-milieu
850 : Thranduil et ses Sindar s’installent, après avoir traversé les Monts Brumeux, chez leurs frères
Nandor de la forêt de Lorinand, future Lorien
858 : Fiançailles d’Aldarion et d’Erendis
863 – 869 : Voyage d’Aldarion vers la Terre-du-milieu
870 : Mariage d’Aldarion et d’Erendis
873 : Naissance d’Ancalimë, fille du jeune couple
877 : Nouveau départ d’Aldarion, contre la volonté du Roi. A son épouse, il promet un retour prompt :
2 ans au plus. Son nouveau vaisseau est le Hirilondë

The Lords Of Andúnië - A Proposal


Details in green are given by Tolkien. The rest is my invention. Unless otherwise noted all dates are
for the Second Age. All names are Quenya.

Age at
Year Age at
    Reigned Birth Year Died
Born Death
of Heir
  Silmariën   521 109    
1 Valandil 740 - 1035 630 158 405 1035
1035 -
2 Eldacar 788 154 406 1194
1194
1194 -
3 Silmarion 942 162 398 1340
1340
1340 -
4 Arantar 1104 159 395 1499
1499
1499 -
5 Siriondil 1263 155 413 1676
1676
1676 -
6 Valacar 1418 149 282 1700 - battle
1700
1700 -
7 Telumehtar 1567 151 392 1959
1959
1959 -
8 Vilyanar 1718 146 401 2119
2119
2119 -
9 Meneldil 1864 138 392 2256
2256
2256 -
10 Herendil 2002 135 384 2386
2386
2386 -
11 Axantur 2137 131 381 2518
2518
2518 -
12 Vëandur 2268 126 376 2644
2644
2644 -
13 Ciryon 2394 121 381 2775
2775
2775 -
14 Ulmondil 2515 115 364 2879
2879
2879 -
15 Eärendur 2630 117 362 2992
2992
2992 -
16 Valandur 2747 111 379 3126
3126
3126 -
17 Númendil 2858 105 371 3229
3229
3229 - sailed West in 3319,
18 Amandil 2963 103 356
3319 fate unknown
  Elendil   3119 90 322 3441 - battle
  Isildur   3209 90 234 TA 2 - battle
  Elendur   3299 N/A 144 TA 2 - battle

Notes on individual Lords:


1. Valandil: both the name and the birthdate are given by Tolkien
2. Eldacar was also the name of the son of Valandil, the first Middle-earth born High King of
Arnor. I propose that Valandil of Arnor named his heir Eldacar, following the practice
Valandil of Andúnië.
3. Silmarion: I propose that he was named after his great-grandmother, Silmariën. His is the
masculine form of the name.
4. Arantar was also the name of an early High King of Arnor.
5. Siriondil was also the name of an early King of Gondor.
6. Valacar was also the name of a King of Gondor. I propose that Valacar of Andúnië was killed
in the Battle of the Gwathló during the War of the Elves and Sauron.
7. Telumehtar: the name of the constelation Orion, was also the name of an early King of
Gondor. I propose that Telumehtar of Andúnië succeded his father on the battlefield and
commanded the army that pursued Sauron back to Mordor.
8. Vilyanar ("sky-fire") is a name of my own invention referring to the sunset.
9. Meneldil was also the name of an early King of Gondor.
10. Herendil: Tolkien invented this name (meaning "friend of bliss") for The Lost Road but
never actually used it anywhere. So I am using it here.
11. Axantur was also the name of an early descendant of Elros Tar-Minyatur.
12. Vëandur is an abandoned name for a son of Isildur. The names of the twelfth to fifteenth
Lords suggest an association with the Sea.
13. Ciryon was also the name one of the sons of Isildur.
14. Ulmondil: is a name of my own invention, meaning "friend of Ulmo." It is suggested by the
names Manwendil, Aulendil and Oromendil - all early descendants of Elros Tar-Minyatur.
15. Eärendur: the name is given by Tolkien. He had a sister named Lindórië, whose daughter
Inzilbêth was the wife of Ar-Gimilzôr.
16. Valandur: was also the name of a High King of Arnor.
17. Númendil: the name is given by Tolkien. He was Lord during the reign of Tar-Palantir.
18. Amandil: the name is given by Tolkien. He was Lord during the reign of Ar-Pharazôn. The
"Age at Death" here refers to Amandil's age when he sailed into the West.

General notes:
 When did the Lordship come into being? We don't know the exact date. We do know that
Valandil the first Lord was the son of Silmariën and Elatan of Andúnië, and that Silmariën
was the eldest daughter and child of Tar-Elendil. I have here assumed that Tar-Meneldur
appointed his cousin Valandil to be the first Lord in the same year as he himself took up the
Sceptre. Of course, Valandil's appointment may have occurred later. However we do know
that Valandil was Lord at the time of Aldarion and Erendis's circumnavigation of Númenor in
850.
 How long did the Lords live? The only guide we have are the ages of the Kings of Númenor.
Their ages declined from an initial average of around 400 years to an average of around 220
years. If you graph the ages of the Kings you will see that they begin to fall away quite
quickly after Tar-Atanamir. The ages of the Lords did not however decline as rapidly. Elendil
was 322 at his death in battle, and Isildur 234. I propose a small decline in the lifespans of the
Lords: from around 400 to around 360-370. If any significantly larger decline is advocated it
become difficult to synchronize the reigns of Tar-Palantir and Lord Númendil.
 How old were the Lords at the birth of their heirs? This is the key figure in constructing a
chronology. And here we do see a significant decline. Initially the Kings sired their heirs at
ages in the range 130-190 years, dropping to around 80 towards the end. We also know that
both Elendil and Isildur were 90 at the birth of their eldest sons. So the Lords curiously shared
in this considerable decline, but not in the decline in overall lifespan.
 Were there any Ruling Ladies of Andúnië (like the Ruling Queens of Númenor)? I have not
included any in the above list. I am not aware of any passage that explicitly excludes them,
however I think the existence of a Ruling Lady would have rated a mention. Also there are
passages which suggest that descent from Silmariën to Elendil was direct male descent. It may
be that the Lords were more conservative than the Kings, and did not allow female heirs.
Certainly the Lords were more conservative than the Kings in other matters (e.g. religion and
language) - and resisted change to the end.

An Interpretation of the Names in the Line of Elros


including a discussion of their Adunaic forms with the
proper grammar and vocabulary
The document LE provides much information on why a certain king of Númenor decided for the name he took
on ascending the throne. However, it fails to explain the meaning of the questioned name, so that to the
unexperienced reader the relationships often remain obscure. The following list is intended to fill this gap.
Elros el-, "star" [EL-]
ros, "foam, spray" [ROS1-]
Star-foam
On ascension, he called himself Tar-Minyatur. This tára, "lofty" [TA-, TA3-]
sounds rather miniature but actually means "first minya "first" [MINI-]
tur "master, victor, lord" [TUR-].
royal lord".
DA gives Elros‘ Adûnaic name as Gimilzôr which gimil "star".
seems to be a literal translation. *zôr "foam"?

Vardamir Varda [BARÁD-]


mîrë "jewel" [MIR-]
Varda's Jewel
He was also called Nólimon "for his chief love was Seems to contain nolwe- [NGOL-] but cannot
for ancient lore". readily be interpreted: < adj. *nólima with m.
suff. -on, thus "the Learned"?

Afterwards, all kings and queens of the Line of Elros


assumed the prefix Tar- which subsequently will not
be translated any longer.
Tar-Amandil Aman "[Land of) Bliss"
nilda, "friendly, loving", according to S
devoted love [NIL-], see also L297.
Bliss-Friend
The Lords of Andunië Amandil and Elendil were  
probably called in honour of this king and his son,
see below.
DA gives the Adûnaic name of Amandil as *Aphana, Bliss. This is not the Land of Aman
Aphanuzîr, thus the king would be called *Ar- for according to NC, Adûnaic had simply
adopted the name Aman, as in Aman-thâni >
Aphanuzîr. Amatthâni.
zîr "love".
Tar-Elendil elda "elf" [ÉLED-] or elen "(poetic) star"
[EL-]
nilda
The Friend of Elves and Stars
He was also called Parmaitë "Make-handed", "for *par- "compose, put together" [PAR-]
with his own hand he made many books and legends maitë "handed, skilled" [MA3-, but there
given as maite]
of the lore".
The Adûnaic form Nimruzîr for Elendil, found in Nimir "Elf"
DA, translates only the meaning "Elf-friend": Nimir, zîr.
obj. Nimru, and zîr. Thus *Ar-Nimruzîr.
Tar-Meneldur menel "starry sky", literally "region of the
stars", a compound of mena "region" [MEN-]
& el, cf. Adûnaic minal
The Servant of the Sky dur, ndur, "bow down, obey, serve" [NDU-]
Less literally, his name means "astronomer". He  
assumed it for "his love of star-lore". Apparently it
means "professional Astronomer" in contrast to
meneldil, a "star-friend", though this is likewise
translated "astronomer" in L297.
His birth-name was Írimon "The Fair". írima "fair" [ID-].
m. suff. -on.
Tar-Aldarion pl. of alda "tree" [GALAD-]
patron. suff. –ion [YONN-]
The Son of the Trees
He was early on called like that "because he was  
much concerned with trees".
His birth name was Anardil, "Sun-friend". anar "sun" [NAR1-]
nilda.
Tar-Ancalimë a superlative of calima [KAL-, according to
L211; the form calina in TE is very likely
erroneous]
She who is Exceedingly Bright (though not of mind) a f. suff.
Her throne name was already her birth name, given to emer- "sheep"? [of uncertain origin], cf.
her because of her beauty (AE). In her youth, she was Emerië
f. suff. –wen.
also known as Emerwen Aranel "Princess
Shepherdess".
Tar-Anárion anar
-ion.
The Son of the Sun
Anárion was already his birth name, being quite  
suitable for a son of "the Brightest One". Perhaps his
mother understood herself as a sun-queen?
Tar-Súrion súr- "wind" [of uncertain origin]
-ion
The Son of the Wind
The base of súr- is not found in TE, but the meaning  
"wind" is evident from súrinen in the poem
"Namarië". TE has vaiwa, waiwa instead which
would produce *Tar-Vaivarion.
Tar-Telperien telpe "silver" [KYELEP-/TELEP-]
f. suff. -ien.
The Silver One
The name seems to mimic that of the silver tree,  
Telperion, displaying the influence of Telerin telpe.
In both cases, he insertion of -r-, rather than
producing *Telpion, *Tar-Telpien, is uninterpretable.
Tar-Minastir minas "tower"??? [MINI-]. Properly a
Sindarin element: Quenya, according to TE,
has mindo. Did there also exist an unrecorded
The Watcher from the Tower form minassë?
tir- "watch" [TIR-]
Another astronomer. He chose his name "because he  
built a high tower" from which he observed the stars.
Which means that he built the astronomical tower
before his ascension, of course.
Tar-Ciryatan cirya "ship" [KIR-]
tano "craftsman, smith" [TAN-]
The Ship-builder or Shipwright
Sometimes also translated as "King Shipwright" for  
"he built a great fleet of royal ships". His name is the
Quenya form of Cirdan whom Tar-Ciryatan perhaps
mimicked.
In PM translated into Adûnaic as Ar-Balkumagan. The objective (used as a collective) of *balak
"ship". NC records plural balika.
*magan "builder". Perhaps is MAG- & suff. –
ân, analogous to sap(h)thân [SAPHAD],
phazân and should then be written magân.
Tar-Atanamir probably atan "man" [of uncertain origin]
mîrë.
The Jewel of Mankind
The name is hard to interpret and perhaps offers  
some other solutions as well.
Tar-Ancalimon The male form of Tar-Ancalimë.

He who is Exceedingly Bright


Tar-Telemmaitë telep (Telerin)
maitë, with central assimilation
The Silver-handed
He "was so called because of his love of silver" and  
mithril.
Tar-Vanimeldë vanima [BAN-]
elda.
The Fair Elf
The name is surprising with regard to her ancestress  
Tar-Ancalimë, said to have been the most beautiful
queen before Tar-Míriel.
Her husband later took the throne as Tar-Anducal, a anda "long" [ÁNAD-, ANDA-]?
name that is difficult to interpret - "long light"? cal.

Tar-Alcarin a substantivation of alcar "glorious"


[AKLAR-, related to KAL-].
The Glorious
Nomen est omen: under his reign Númenor achieved  
the climax of its splendour.
Tar-Calmacil cal
macil "sword" [MAK-].
The Light-Sword
His name was separated by Foster into Calma-cil  
"lamp-bright spark" but really is Cal-macil.(Hello,
Darth Vader!) So much is evident from the reason
why he chose this name: "for in his youth he was a
great captain, and won wide lands along the coasts of
Middle-earth".
He was the first one to officially claim an Adûnaic *bel "light", not related to verbal stem bêl-
title: Ar-Belzagar, evidently a literal translation. The "love"
zagar "sword", clearly related to NC azgarra
similarity to the Biblical Belsazar is probably "waging war".
intentional. But according to NC the name should in
fact read *Ar-Bêlzagar.

Compare also the proper name Gimilzagar, evidently


"Star-sword". It is very interesting that in Quenya
this would render *Elemmacil - and indeed, one
Elemmakil appears in AG as guardian of Gondolin!
Tar-Ardamin arda "Earth" [GAR-]
min [MINI-].
The Pillar of Earth
The name - accidentally omitted from KR but made  
official be LE - was clearly intended as a reflection
on Menelmin "Pillar of Heaven", an earlier name of
the central mountain of Númenor (NC). The
connexion was lost when the orographic name was
changed into Meneltarma. By consequence, should
the king not have called himself *Tar-Ardatarma?
Adûnaic Ar-Abattârik likewise mimics the *aban (with assimilation nt > tt), *abat, or
orographic Minul-Târik and so certainly is a literal *abat(t)a "earth". NC instead gives daira
târik "pillar".
translation.
Tar-Herunúmen heru "master" [KHER-]
númen "West", a compound of núta "set, sink
(of sun or moon)" [NDU-] & men.
The Lord of the West
It is reported that the Faithful considered his name an  
offense, for the Lord of the West in the proper sense
was Manwë. And indeed, in NC the Valar are
properly called "Lords of the West" - but
númeheruvi, the singular herunúmen appears only in
a rejected text. Is Elf-Latin such free in constructing
compounds, or do the elements change position when
a plural is formed?
This king was the first to use an Adûnaic name on adûn "West"
ascension: Ar-Adûnakhôr. This form is even more *akhôr "Lord"
baffling: the plural bârim an-adûn given in NC (in
the rejected text is found the singular bârun-adûnô)
bears no resemblance to Adûnakhôr. So why would
the Faithful get excited about his choice at all?
The name is likely to be separated Adûn-akhôr for an
-a-inflexion would not occur in such structures: A
compound Adûn + *khôr would have resulted in
Adûkkhôr.
Tar-Hostamir hosta "collect" [KHOTH-]
mîrë.
The Jewel-Collector
It is easy to see what Tar-Hostamir's passion was. Or  
is he rather a "Collected Jewel"?
Adûnaic Ar-Zimrathôn This may be a participle of a zimra- "jewel", *zimrath- "to collect jewels"?
verbal stem *zimrath-, related to the noun zimra part. suff. *–ôn
"jewel". Zimrathôn would thus resemble in structure
words like zabathan "humbled".
Tar-Falassion falassë "shore" [PHAL-, PHÁLAS-]
-ion.
The Son of the Shore
Does that indicate the place where he was conceived?  
Or did he rather think of the shores of Middle-earth
where he governed the Númenorean dominions?
Adûnaic Ar-Sakalthôr, neither component is found *sakal "beach"?
elsewhere. a patronymic suffix -thôr? But in DA the
patronymic suffix is given as –ôhin, though
this may perhaps mean "child of" (cf. Quenya
hín), not "son of".
Tar-Telemnar telpë
narë "fire" [NAR1-] with central assimilation.
The Silver Flame
Why he took this name seems unclear.  
But in Adûnaic he was most surprisingly Ar- gimil "star" perhaps also means "flame",
Gimilzôr, though he avoided to call himself *Tar- considering the fiery appearance of the
celestial bodies
Elros in Quenya. Perhaps he played a pun on the zôr "foam" is perhaps also an adjectival base
Faithful by making use of homonyms: meaning "of silver colour", cf. the proper
name Imrazôr?
Tar-Palantir palan "far, distant, wide, to a great extent"
[PAL-]
tir.
He Who Looks afar
He assumed a new name in Quenya because he númen with central assimilation
considered himself "far-sighted both in eye and lotë "flower" [LOT(H)-, there spelt lóte]
mind".

Originally, he was (Tar-)Númellótë "Flower of the


West". This is again confusing: Why does númen
now stand in front position like in númeheruvi but
not in Herunúmen?
Entirely baffling is the Adûnaic form Ar-Inziladûn, *inzil "flower"
rather "West of the Flower", whose structure adûn
resembles no other compound of adûn: neither
Adûnakhôr nor bârim an-adûn. Its only closer
approximation is the female name Inzilbêth with the
unlikely meaning "Flower-speaker".
Tar-Calion cal- [KAL-]
-ion.
The Son of the Light
Or less literally: "the Bright One". He was better pharaz "gold"
known as Ar-Pharazôn "the Golden" which does not
seem to be a translation. His Quenya name stayed out
of use.
Tar-Míriel mîrë
suff. -iel "daughter" [YEL-].
The Jewel of a Daughter
Ar-Pharazôn translated his wife's name into Adûnaic zimra
as Ar-Zimraphel that according to NC should have -phel "daughter", a very late change from -hil.
been written *Ar-Zimraphêl.

Who speaks proper Adunaic?


The only informations provided on the grammatical structure of Adûnaic, as well as most of its
vocabulary, are found in NC. According to these sources, Tolkien "abandoned the further
development of Adunaic [sic] and never returned to it." (DA) However, comparing the Adûnaic names
of the Númenorean kings given in DA, KR, and LE evokes the impression that this is not true.

Most of the Adûnaic names seem to be a literal translation of their Quenya counterparts, clearly except
Tar-Calion/Ar-Pharazôn. Some of the used elements remain identifiable: Ar-, a derivative of âru
"king" that is no doubt closely connected to Sindarin aran, also adûn "west" (Ar-Adûnakhôr,
Inziladûn), *balak "ship", the supposed singular of balika (Ar-Balkumagan), târik "pillar" (Ar-
Abattârik), zimra "jewel" (Ar-Zimrathôn, Ar-Zimraphel). The noun zagar "sword" (Ar-Belzagar,
Gimilzagar)is not found in DA but provides the base for azgarâ- "waging war", azaggara "was
warring". The element -magân "builder, wright" seems to consist of a stem *mag- "to build" and an
agental suffix -ân, much like DA sapthân "wizard" (base SAPHAD "to know"), kathuphazgân
"conqueror". And yet, some irritating discrepancies arise. Already within DA, Quenya –(n)dil is
translated as -bêl in Azrubêl (= Eärendil) but –zîr in Aphanuzîr, Nimruzîr (Amandil, Elendil). In the
Line of Elros we further encounter Ar-Abattârik, Ar-Adûnakhôr, Ar-Sakalthôr though blindly
translating their Quenya names by the NC/DA vocabulary would give *Ar-Dairutârik, *Ar-
Baranadûn, *Ar-Sakalôhîn. The element bêl means "the love" in Azrubêl but "the light" in Belzagar.
The most stupifying case, however, is that of Gimilzor that in DA translates "Star-foam" (i. e. Elros)
but in LE "Silver Flame" (Telemnar)!

Of course it is always possible to assume the existence of synonyms. Maybe Adûnaic had many
homonymous expressions of Mannish and Elvish origin existing side by side, thus Mannish aban vs.
Elvish daira (< Arda?), Mannish bar vs. Elvish (a)khôr (< heru?), -thôr vs. -ôhîn (< hín? In that case,
the suffix –ôhîn might mean "child of" rather than "son of"). But this is a mere speculation to save
consistency where perhaps there was none intended. And should we also expect that gimil means both
"star" and "flame" (with regard to their fiery appearance?), zôr as a noun "foam" but as an adjective
"silver"?

Worse, the Adûnaic names properly defy the grammar designed in RA. The compounds, for example,
are rather odd: Minul-Târik "Pillar of Heaven" is said to contain the objective case of minal "heaven",
but aban in its imitation Abattârik clearly is no objective and thus would mean "Earthly pillar" rather
than the intended "Pillar of Earth" that would be Abanu-Târîk. It is further said that "plural nouns need
no special objective form" (DA) and thus were added to compounds in the normal case. This worked
well in cases like Gimilnitîr, Inzilbêth, but was probably quickly abandoned when it started to produce
cacophonies like *Nimirzîr, *Balakmag. Perhaps this is the reason why in DA already we meet a
singular objective used as a collective plural in Nimruzîr as if the Elf-friend was friend only of a single
Elf, while Ar-Balkumagan made a fleet, not a single ship, as his name suggests, and its second
component was no longer a stem (though the bare stem found in compounds is said to be " frequent"
(RA) but not universal).

Worst, Adûnakhôr bears no resemblance to *bar ´n-adûn (pl. barim ´n-adûn), not in structure and
hardly in vocabulary, so it seems really surprising why this "Lord of the West" should have been so
offensive to the Faithful. And why is adûn placed in front in Ar-Adûnakhôr "Lord of the West" but
behind in Inziladûn "Flower of the West"...?

In short, it looks as if NC/DA was no longer trustworthy source to understand Adûnaic in its final
stage of composition. Much change of mind seems to have been silently going on that was never set
down in written form.

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