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Description Générale
C’est une grande île d’une superficie de 270.250 km², entourée de tous les côtés par Belegaer, la
Grande Mer, et préparée par les Valar pour les Edain. Numenor (en sindarin) ou Numenorë (en
quenya) signifie «Ouistrenesse» ou «l’Occidentale». On lui donne aussi d’autres noms :
- Andor (sindarin Le Pays Du Don)
- Anadûnê ou Yazavan (adûnaic Ouest)
- Elenna (quenya Gardé Par Les Etoiles)
- Elennanorë (quenya Pays Sous La Garde Des Etoiles)
- L’Île Des Rois – L’Île Grande – Lîle De L’Ouest – Le Pays De L’Etoile
La Géographie et la Topographie
Numenor a une forme d’étoile à 5 branches dont le centre est occupé par le Meneltarma (Pilier Du
Ciel) qui culmine à 4620m. De lui, 5 chaînes de montagnes s’avancent dans chacun des 5 bras de
l’étoile. On appelle ces chaînes les Tarmasundar (Les Racines Du Pilier).
Sauf dans le sud, la côte de Numenor est à dominante de falaises qui tombent à pic dans l’océan.
1 – Le Mittalmar : les Terres Intérieures. C’est une région de pâturages et de landes herbeuses avec
peu d’arbres. On y trouve la capitale, Armenelos, entourée par Arondor, la Terre du Roi, partie la plus
densément peuplée de l’île. On y trouve aussi Romenna (adûnaic La Garde De L’Est), le grand port
d’où partent les navires numénoréens en direction de la Terre-du-milieu. Chantiers navals importants.
L’Emerië, au sud, est une région de hautes prairies ondoyantes. C’est le séjour des Bergers de l’île.
Hyarastorni est le lieu où se dresse le château de leur seigneur
2 – l’Andustar : les Terres de l’Ouest. C’est une région rocailleuse, avec des bois de sapins en bord
de mer. On y trouve la Baie d’Andunië, avec son port du même nom, lieu de résidence des Seigneurs
d’Andunië. Le sud de la région est fertile et se prête à la culture (vergers etc)
3 – Le Forostar : la Terre du Nord, région la moins fertile de l’île, quasiment inhabitée. C’est un pays
pierreux aux rares arbres, sauf pour le versant ouest où sapins et mélèzes croissent parmi les bruyères.
Vers le Cap Nord, les paysages «lunaires» ne sont que des escarpements vertigineux dominés par le
mont Sorontil, dont les hautes parois tombent dans l’océan tumultueux. La ville principale est Ondosto
(ondo en quenya signifiant Pierre). C’est une région de carrières de pierres et de mines (gisements de
minérais)
4 – Le Hyarnustar : les Terres du Sud-Ouest. Le versant ouest est une région montagneuse rude, avec
de hautes falaises en bord de mer. Mais le versant est une terre chaude et fertile où se plaisent les
vignes
5 – Le Hyarrostar : les Terres du Sud-Est. C’est une région couverte de vastes forêts, où l’on trouve
des arbres de toutes essences, dont le Laurinquë
6 – L’Orrostar : les Terres de l’Est. C’est une contrée fraîche, mais protégée des vents marins
destructeurs par les escarpements du versant nord. Au centre, vers l’Arandor, on pratique une intense
culture céréalière
7 – Eldanna : la Terre Clémente. On y trouve Eldalondë La Verte, le plus beau des Ports de Numenor,
où abordèrent les rares nefs elfiques qui jadis visitèrent l’île, venant d’Aman. On y trouve aussi, autour
de ce port, la région de Nisimaldar, le Pays Des Arbres apportés de l’Ouest par les Elfes : le
Lairelossë, l’Oiolaïrë, le Nessamelda, le Vardarianna, le Taniquelassë, le Yavannamirë embaument
tout le pays. C’est aussi là, et uniquement là sur Numenor, que l’on trouve le puissant Malinornë ou
Mallorn, l’Arbre d’Or. Au cœur du Nisimaldar, autour du Lac Nisinen, foisonnent des fleurs et
buissons odorants en nombre incalculable
Organisation du Gouvernement
Numenor est une monarchie féodale où quelques familles nobles (généralement apparentées à la lignée
royale) détiennent les terres. Au sommet de cette pyramide se trouve le Roi, souverain absolu et maître
de l’île. Le Roi possède son propre territoire, l’Arondor, dont les revenus suffisent amplement à
entretenir la vie de sa cour. Sur Numenor, un Roi à l’habitude de se débarrasser du pouvoir de son
vivant au profit de son héritier direct immédiat, masculin ou féminin (primolinéage).
Le Roi
Seigneur de
HauteJustice
Les Conseillers
Les Administrateurs
Le Conseil du Sceptre : C’est une assemblée qui possède un pouvoir consultatif et ne peut
s’opposer aux décisions royales. Elle siège à la capitale et se compose des membres suivants :
l’héritier présomptif qui doit y apprendre le gouvernement, des représentants des 6 provinces de
Numenor et de leurs vassaux, des consultants occasionnels selon la situation et selon leurs
compétences.
La Trésorterie Royale et l’Office des Finances : Dirigée par le Grand Trésorier Royal,
ce service administratif prélève les impôts en Arondor, la Terre du Roi. Chaque province de Numenor
paye également un impôt royal, on y trouve donc des antennes régionales de ce service
La Justice Royale : Dirigée par le Seigneur de Haute Justice. C’est la Loi Royale qui est
appliquée dans toute l’île. Il y a des Tribunaux Royaux dans toutes les principales villes de Numenor
L’Armée Royale : Dirigée par le Capitaine Royal, l’armée est traditionnellement divisée en 3
compagnies, chacune menée par un Haut Capitaine et organisée elle-même en THANGION (unité de
base de l’armée numénoréenne), troupe de 100 hommes répartis en 5 ERITH de 20 soldats. Chaque
thangion est mené par un capitaine (THANGON). Vers SA 1650, chaque compagnie est formée par :
- 1000 cavaliers (Cavalerie Royale) et leurs 10 Thangons (officiers)
- 1000 fantassins (Infanterie Royale) et leurs 10 Thangons (officiers)
- 500 archers (Archers Royaux) et leurs 5 Thangons (officiers)
Les nobles et seigneurs locaux n’ont pas le droit de lever leur propre armée. Ils utilisent néanmoins
quelques hommes pour se constituer leurs gardes personnels, mais ces fonctions ne relèvent que du
prestige
La Marine Royale : Dirigée par le Seigneur des Navires et des Ports. Vers SA 1650, elle se
compose de 4800 marins et 560 officiers. La marine numénoréenne utilise 3 types de vaisseaux :
Type Usage Longueur Equipage Officiers Capitaine Nombre
Palanrist Voyage 40 à 50 m 100 5 1 10
long,
exploration
Raider Patrouille et 20 à 25 m 30 3 1 100
surveillance
côtière
Galeon Transport 30 à 35 m 40 4 1 20
Comme les routes de l’île ne sont pas conçues pour le transport des marchandises, la plupart du trafic
commercial de l’île se fait par voie maritime le long des côtes. Il y a donc une vaste flotte commerciale
présente sur Numenor. Les commerçants les plus riches possèdent de grands navires qui, vers SA 1650
n’hésitent pas à risquer la traversée dangereuse de Belegaer vers la Terre-du-milieu
NOMS DE NAVIRES : (un nom suivi de * indique que sa source est chez Tolkien même)
Astaldonë (Le Vaillant) – Ascarë (L’Impétueux ou Le Rapide) – Alcarinquë (La Glorieuse) –
Alcarondas* (Le Château Des Mers) – Brilthor (Torrent Etincelant) – Celebros (Ecume D’Argent) –
Cuivenen (L’Eau De L’Eveil) – Ëambar* ( ?) – Eärramë* (Aile De Mer) – Elendili (Ami Des Elfes) –
Esgalduin (Rivière Sous Voile) – Entulessë* (Reviens) – Falmarë (Vagues) – Haerast (Rive Lointaine)
– Lomelindi (quenya Chanteur Du Crépuscule) – Malduin (Rivière Jaune) – Numerramar* (Ailes
D’Ouest) – Oiolassë ( ?) – Palarran* (L’Eternel Errant) – Raurossë (Grondement D’Ecume) –
Rothinzil* (adûnaic Fleur D’Ecume) – Thalion (L’Inébranlable) – Uineniel (Fille De Uinen) – Uruloki
(quenya Serpent De Feu) – Vingilotë* (quenya Fleur D’Ecume) – Voronwë (L’Inébranlable)
L’Economie de Numenor
Fonctionne essentiellement
- sur la pêche (pratiquée à l’ouest, à l’est et au sud de l’île) et le poisson
- sur la culture des céréales en Orrostar et Arandor.
- sur l’exploitation des gisements de minerais du Forrostar (à Ondosto et en général dans la quasi-
totalité du Forostar, on trouve des carrières de pierres, des mines)
- sur l’exploitation des grandes forêts du Hyarrostar pour les constructions navales (à Romenna, on
trouve des chantiers de construction navale)
- sur l’élévage (moutons essentiellement) en Emerië, dans tout le Mittalmar ainsi que plus
modestement en Orrostar et Hyarnustar
Notes Zoologiques
Numenor possède un écosystème où le règne animal est dominé par les oiseaux. Aux nombreuses
races communes et plus rares, voire spécifiques, on a toujours témoigneé beaucoup de respect comme
aux oiseaux de Mer par exemple, qui par hardes entières accompagnent et accueillent les navires. On
ne les tue jamais, on ne les moleste jamais. Les Kirinki sont une espèce de roitelet endémique,
écarlates, avec des voix flûtées, tout juste perceptibles à l’ouïe humaine. On y trouve également de
grands aigles aux alentours du Meneltarma, considérés comme les Oiseaux Sacrés de Manwë.
Notes topographiques
Numenor signifie «Ouistrenesse» en sindarin. En quenya, on écrit Numenorë. L’île est entourée par Belegaer
(S. «Le Vaste Océan»). On dira aussi Andor (S. «Le Pays du Don»). On trouvera aussi Anadunë ou Yôzayan
(les deux signifient «Ouest» en adûnaic). En quenya existent également Elenna (Gardé par les Etoiles) ou
Elennanorë (Pays Sous la Garde des Etoiles). Des appellations comme L’Ile Des Rois - L’Ile Grande - L’Ile
De L’Ouest – Le Pays Des Etoiles sont fréquemment utilisées. Romenna signifie en adûnaic «Garde de l’Est».
Quant à Ondosto, en quenya ondo signifie pierre.
SINDARIN : Parlé par les habitants du nord-ouest de l’île, issus de la lignée de Bëor l’Ancien, dont le Peuple
abandonna précocement la langue des hommes au profit du parler des Elfes du Beleriand. C’est la langue des
Nobles Numénoréens
QUENYA : N’est pas (ou n’est que très peu) utilisé à Numenor. Seuls les érudits et la Famille Royale la
pratiquent. Mais c’est la langue des documents officiels destinés aux archives (lois, Annales des Rois, décrets,
traités commerciaux etc…) et des ouvrages secrets ou de Haute Erudition. On l’utilise aussi en toponymie et
pour nommer les membres de la Famille Royale et de la Lignée d’Elros en général.
Des Noms
Masculin
Beledan SINBAR
Damorhil DOSTIRIEN
Eladon DUNMARDO
Enedan HERENYAND
Horatan ASTIRIAN
Mellotan CELDRAHIL
Nelandil AGARINNA
Othirdan USULUNI
Thalatan EMELDUIN
Thorongil MALRED
Aranarth - Ardamir - Atanalcar – Aulendil – Axantur - Barfindil - Belathir – Beledan – Beretan -
Beretar - Caliendo - Caramir - Cathrandil – Celedur - Cemendur - Daeros – Damorhil - Duraldar –
Eärendur - Echorion - Edhelion – Elatan – Eladon - Enedan - Ermegil - Esgaldur - Finralin – Gilrana –
Hallacar - Hallatan – Hatholdir - Hetanvan – Horatan - Imlach – Malantur - Manwendil – Mellotan -
Methilir – Nelandil - Nolondil – Orchaldor - Oromendil – Othirdan - Pelendur – Soronto - Tembrith –
Thalatan - Thorongil - Vardamir
Féminin
Cailiniel NELVANETH
Denadiliel ASTIRIAN
Dinuviel AVALORIEN
Eilanniel AGARINNA
Eilidhiel DUNMARDO
Faïve TILNARIEN
Ithilaniel NILANDAR
Leaniel HARNESTIN
Melabrian BELAGHIEN
Mellumiel TELMACAR
Merial DONGORATH
Merien CELDRAHIL
Semesta THELASTAR
Sylviel TELMACAR
Ailinel – Almarian - Almariel – Almiel - Amethiel – Anariel - Beregit – Cailiniel - Carriniel –
Denadiliel - Dinuviel – Eilanniel - Eilidhil - Emethiriel – Faïvë - Ferenariel - Fiorel – Irildë - Isilmë –
Ithilaniel – Leaniel - Lindalien – Lindissë - Liriel - Lithuviel – Loranna – Mairen – Melabrian –
Mellumiel - Merial – Merien - Miralwen – Morfana - Narathiel – Nessanië - Nirena – Pelenwen –
Pirlothiel – Semesta – Sylviel - Tindomiel – Vardilmë - Yavien
1 - Religion et calendrier cultuel : la religion sous forme organisée n’existe pas sur Numenor. Les
Valar refusent d’être considérés comme des divinités et refusent toute forme d’adoration ou de
vénération. Il n’existe donc aucun temple ou édifice servant de lieu de culte.
Depuis l’époque des Aventureux (la Guilde de marins fondée en SA 750 par l’Héritier de Numenor, le
Prince Aldarion), un grand respect et une profonde révérence entourent Uinen, la Dame des Mers,
l’épouse du maia Ossë. Ulmo, Vala des Eaux du Monde, Seigneur de tous les Océans et Mers de la
Création, est également tenu en grande estime par les habitants de l’île.
Quant à Ossë, lui-même est plutôt craint, pour ses colères terribles dont les conséquences sur la
navigation peuvent être catastrophiques. Les numénoréens ont également une certaine peur des Oarni,
les Esprits des Eaux soumis au pouvoir d’Ossë.
Le seul site «sacré» de l’île est le sommet de l’immense Meneltarma. En effet, une route sinueuse
s’enroule tout autour de la montagne, depuis sa base au sud, jusqu’au faîte, débouchant au nord d’une
sorte de cône évasé et déprimé en son centre. Trois fois par an, le silence absolu de cet endroit (qui
peut contenir une foule nombreuse) est dérangé par les prières du Roi adressées à Eru, Créateur du
Monde (Iluvatar).
- Erukyermë : la fête des premiers jours du printemps. C’est là que le Roi offre à Eru des prières pour
l’année à venir
- Erulaitalë : la fête de la mi-été. Le Roi offre des louanges à Eru
- Eruhantalë : la fête de fin d’automne. Le Roi offre des actions de grâce à Eru
En ces trois temps, le Roi gravit la Montagne à pied, suivi d’un grand concours de peuple, vêtu de
blanc et paré de guirlandes, mais silencieux.
Au sommet du Meneltarma vivent en permanence 3 aigles, appelés les Témoins de Manwë et on les
croyait mandés par lui de Valinor, afin de veiller sur la Montagne Sacrée et sur tout le pays. En tout
cas, les 3 aigles (qui se juchaient sur 3 rochers proches de la corniche ouest) empêchaient quiconque
d’avoir un comportement «déplacé» au sommet. Il y a également une aire d’aigles au sommet de la
Grande Tour du Palais Royal d’Armenelos. Et là niche en permanence un couple d’Aigles Royaux
vivant de la générosité et de la munificence des souverains successifs.
ELROS TAR-MINYATUR: Il naquit cinquante-huit ans avant l’avènement du Second Âge. Il vécut
en sa verte maturité jusqu’aux environs de 500 ans, et se dessaisit alors de la vie en l’année 442, ayant
régné 410 ans
VARDAMIR NOLIMON : Il naquit en l’an 61 du Second Âge et mourut en 471. On le dénomma
Nolimon pour son grand amour des traditions et savoirs anciens, qu’il s’efforça de recueillir auprès des
Elfes et des Hommes. Lorsqu’Elros s’en fut, Vardamir, alors âgé de 381 ans, ne monta pas sur le
trône, mais remit le sceptre aux mains de son fils. Il est cependant considéré comme second Roi de
Numenor. Et jusqu’au temps de Tar-Atanamir, se perpétua l’habitude qui voulait qu’un Roi cédât le
sceptre à son successeur avant de mourir ; et les Rois mouraient de leur plein gré et en pleine lucidité
d’esprit
TAR- AMANDIL : Il était le fils de Vardamir et il naquit en l’année 192 ; il régna 148 ans et renonça
au sceptre en 590. Il mourut en 603
TAR-ELENDIL : Il était fils d’Amandil et il naquit en l’année 350. Il régna 150 ans et céda le trône
en 740 pour mourir en 751. On le surnomme aussi Parmaitë, pour ce que de sa propre main, il avait
composé maints livres et légendes à partir des traditions recueillies par son grand-père. Sa fille,
Silmarien, née en 521, eut pour fils Valandil, qui devait engendrer la lignée des Seigneurs d’Andunië,
et dont le dernier fut Amandil, père d’Elendil le Grand. C’est sous le règne de Tar-Elendil que les
navires numénoréens revinrent pour la première fois en Terre-du-milieu
TAR-MENELDUR : Troisième enfant et seul fils de Tar-Elendil, il naquit en 543. Il régna 143 ans et
céda le sceptre en 883 ; il mourut en 942. Irimon était son vrai nom, sa passion des étoiles et du savoir
céleste lui valut son titre de Meneldur. Il épousa Almarian, fille de Vëantur, Capitaine des Vaisseaux
sous Tar-Elendil. C’était un souverain plein de sagesse et de disposition amène et tolérante. Il renonça
au trône en faveur de son fils de manière soudaine et bien avant le temps assigné, et ce pour des
raisons politiques
Age at
Year Age at
Reigned Birth Year Died
Born Death
of Heir
Silmariën 521 109
1 Valandil 740 - 1035 630 158 405 1035
1035 -
2 Eldacar 788 154 406 1194
1194
1194 -
3 Silmarion 942 162 398 1340
1340
1340 -
4 Arantar 1104 159 395 1499
1499
1499 -
5 Siriondil 1263 155 413 1676
1676
1676 -
6 Valacar 1418 149 282 1700 - battle
1700
1700 -
7 Telumehtar 1567 151 392 1959
1959
1959 -
8 Vilyanar 1718 146 401 2119
2119
2119 -
9 Meneldil 1864 138 392 2256
2256
2256 -
10 Herendil 2002 135 384 2386
2386
2386 -
11 Axantur 2137 131 381 2518
2518
2518 -
12 Vëandur 2268 126 376 2644
2644
2644 -
13 Ciryon 2394 121 381 2775
2775
2775 -
14 Ulmondil 2515 115 364 2879
2879
2879 -
15 Eärendur 2630 117 362 2992
2992
2992 -
16 Valandur 2747 111 379 3126
3126
3126 -
17 Númendil 2858 105 371 3229
3229
3229 - sailed West in 3319,
18 Amandil 2963 103 356
3319 fate unknown
Elendil 3119 90 322 3441 - battle
Isildur 3209 90 234 TA 2 - battle
Elendur 3299 N/A 144 TA 2 - battle
General notes:
When did the Lordship come into being? We don't know the exact date. We do know that
Valandil the first Lord was the son of Silmariën and Elatan of Andúnië, and that Silmariën
was the eldest daughter and child of Tar-Elendil. I have here assumed that Tar-Meneldur
appointed his cousin Valandil to be the first Lord in the same year as he himself took up the
Sceptre. Of course, Valandil's appointment may have occurred later. However we do know
that Valandil was Lord at the time of Aldarion and Erendis's circumnavigation of Númenor in
850.
How long did the Lords live? The only guide we have are the ages of the Kings of Númenor.
Their ages declined from an initial average of around 400 years to an average of around 220
years. If you graph the ages of the Kings you will see that they begin to fall away quite
quickly after Tar-Atanamir. The ages of the Lords did not however decline as rapidly. Elendil
was 322 at his death in battle, and Isildur 234. I propose a small decline in the lifespans of the
Lords: from around 400 to around 360-370. If any significantly larger decline is advocated it
become difficult to synchronize the reigns of Tar-Palantir and Lord Númendil.
How old were the Lords at the birth of their heirs? This is the key figure in constructing a
chronology. And here we do see a significant decline. Initially the Kings sired their heirs at
ages in the range 130-190 years, dropping to around 80 towards the end. We also know that
both Elendil and Isildur were 90 at the birth of their eldest sons. So the Lords curiously shared
in this considerable decline, but not in the decline in overall lifespan.
Were there any Ruling Ladies of Andúnië (like the Ruling Queens of Númenor)? I have not
included any in the above list. I am not aware of any passage that explicitly excludes them,
however I think the existence of a Ruling Lady would have rated a mention. Also there are
passages which suggest that descent from Silmariën to Elendil was direct male descent. It may
be that the Lords were more conservative than the Kings, and did not allow female heirs.
Certainly the Lords were more conservative than the Kings in other matters (e.g. religion and
language) - and resisted change to the end.
Most of the Adûnaic names seem to be a literal translation of their Quenya counterparts, clearly except
Tar-Calion/Ar-Pharazôn. Some of the used elements remain identifiable: Ar-, a derivative of âru
"king" that is no doubt closely connected to Sindarin aran, also adûn "west" (Ar-Adûnakhôr,
Inziladûn), *balak "ship", the supposed singular of balika (Ar-Balkumagan), târik "pillar" (Ar-
Abattârik), zimra "jewel" (Ar-Zimrathôn, Ar-Zimraphel). The noun zagar "sword" (Ar-Belzagar,
Gimilzagar)is not found in DA but provides the base for azgarâ- "waging war", azaggara "was
warring". The element -magân "builder, wright" seems to consist of a stem *mag- "to build" and an
agental suffix -ân, much like DA sapthân "wizard" (base SAPHAD "to know"), kathuphazgân
"conqueror". And yet, some irritating discrepancies arise. Already within DA, Quenya –(n)dil is
translated as -bêl in Azrubêl (= Eärendil) but –zîr in Aphanuzîr, Nimruzîr (Amandil, Elendil). In the
Line of Elros we further encounter Ar-Abattârik, Ar-Adûnakhôr, Ar-Sakalthôr though blindly
translating their Quenya names by the NC/DA vocabulary would give *Ar-Dairutârik, *Ar-
Baranadûn, *Ar-Sakalôhîn. The element bêl means "the love" in Azrubêl but "the light" in Belzagar.
The most stupifying case, however, is that of Gimilzor that in DA translates "Star-foam" (i. e. Elros)
but in LE "Silver Flame" (Telemnar)!
Of course it is always possible to assume the existence of synonyms. Maybe Adûnaic had many
homonymous expressions of Mannish and Elvish origin existing side by side, thus Mannish aban vs.
Elvish daira (< Arda?), Mannish bar vs. Elvish (a)khôr (< heru?), -thôr vs. -ôhîn (< hín? In that case,
the suffix –ôhîn might mean "child of" rather than "son of"). But this is a mere speculation to save
consistency where perhaps there was none intended. And should we also expect that gimil means both
"star" and "flame" (with regard to their fiery appearance?), zôr as a noun "foam" but as an adjective
"silver"?
Worse, the Adûnaic names properly defy the grammar designed in RA. The compounds, for example,
are rather odd: Minul-Târik "Pillar of Heaven" is said to contain the objective case of minal "heaven",
but aban in its imitation Abattârik clearly is no objective and thus would mean "Earthly pillar" rather
than the intended "Pillar of Earth" that would be Abanu-Târîk. It is further said that "plural nouns need
no special objective form" (DA) and thus were added to compounds in the normal case. This worked
well in cases like Gimilnitîr, Inzilbêth, but was probably quickly abandoned when it started to produce
cacophonies like *Nimirzîr, *Balakmag. Perhaps this is the reason why in DA already we meet a
singular objective used as a collective plural in Nimruzîr as if the Elf-friend was friend only of a single
Elf, while Ar-Balkumagan made a fleet, not a single ship, as his name suggests, and its second
component was no longer a stem (though the bare stem found in compounds is said to be " frequent"
(RA) but not universal).
Worst, Adûnakhôr bears no resemblance to *bar ´n-adûn (pl. barim ´n-adûn), not in structure and
hardly in vocabulary, so it seems really surprising why this "Lord of the West" should have been so
offensive to the Faithful. And why is adûn placed in front in Ar-Adûnakhôr "Lord of the West" but
behind in Inziladûn "Flower of the West"...?
In short, it looks as if NC/DA was no longer trustworthy source to understand Adûnaic in its final
stage of composition. Much change of mind seems to have been silently going on that was never set
down in written form.