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Le Beorning
Profession : Animiste
Niveau : 8
Points de Vie : 105
Taille : 2 Mètres et 10 Centimètres
Poids : 140 Kilogrammes
CONSTITUTION (CO)
AGILITE
(AG)
AUTODISCIPLINE
(AD)
MEMOIRE
(ME)
RAISONNEMENT
(RS)
FORCE
(FO)
XXX
RAPIDITE
(RP)
XXX
PRESENCE
(PR)
XXX
EMPATHIE
(EM)
XXX
INTUITION
(IT)
XXX
Ce qu’il va raconter :
Je suis originaire de Vert-Bois-Le-Grand, ou Mirkwood, ou encore Rhovanion comme certains le
nomment. J’ai longtemps vécu dans un petit village de pêcheurs et chasseurs où j’ai suivi assidûment
les enseignements du vieux sage du village qui m’a enseigné tout ce qu’il savait. Durant l’hiver il y a 9
cycles solaires (hiver TA 1399), le village fut attaqué par des orcs et des loups venus du Lointain Nord
(probablement du Gundabad). Le combat fut rude, et beaucoup de mes amis périrent. La veille de
l’attaque, le vieux sage me donna sa dernière leçon. Le lendemain, peu avant l’aube, il mourut des
mains d’un grand orc haineux et putride. Le village fut décimé et je ne dois ma survie qu’aux aigles
des Monts Brumeux depuis toujours amis de mon peuple, mais venus trop tard pour sauver mes
compagnons. Les aigles repoussèrent les orcs et leurs féroces montures loin vers le nord et les
forcèrent à retourner au Mont Gundabad, leur base.
Le lendemain, je décidais de partir, sans savoir vers où aller, en me demandant si je devais me diriger
vers les terres lointaines de Rhûn ou le Gondor, vers l’Eriador à l’ouest, ou le sud distant. J’essayais
d’oublier ma haine et ma soif de vengeance, mon but étant alors de parfaire mes connaissances,
d’aller vers les autres peuples des Terres-du-Milieu pour essayer de leur apporter un tant soit peu de
réconfort dans la mesure de mes moyens. En définitive, je suis resté longtemps à sillonner Mirkwood,
sans doute pour demeurer proche de mes frères des autres villages. Et un jour, je suis tombé sur des
Elfes, ou plutôt, ce sont eux qui sont tombés sur moi… Je connaissais leur peuple, et j’avais entendu
parler de leurs demeures secrètes au fin fond des bois, vers l’est… mais jamais encore, il ne m’avait
été donné de les croiser sur ma route. Ils m’ont parlé des villes de Dale et d’Esgaroth, sur le Long Lac,
à l’est de leur territoire… Et ils m’ont parlé d’une Dame, un peu étrange, la Sorcière du Bois Doré,
sage parmi les sages, lumière venue de l’ouest… J’ai eu envie de voir ces villes magnifiques vers le
Levant et j’ai suivi leurs descriptions pour y parvenir… J’ai voyagé jusqu’à la mer de Rhûn, vaste, où
les coteaux sont inondés de soleil et où pousse le meilleur raisin du monde… Puis, j’ai voulu voir cette
femme lumineuse dont m’avaient parlée les Elfes… Mais, arrivé en Lorien, d’autres Elfes m’ont dit
que la Dame était partie vers le sud et qu’elle ne résidait plus ici… Je n’ai eu qu’un vague aperçu de
ce Bois Doré que la dame habitait jadis, on ne m’y a pas invité, et je n’ai pas voulu insister… Mais ce
que mes yeux ont vu était indescriptible, je n’avais jamais vu une forêt comme celle qui s’étendait
devant moi, d’or, de rouge, de mille nuances de vert, d’argent et de lumière diaprée… et sur le tout
régnait une telle atmosphère d’enchantements diffus, de murmures magiques et de sortilèges
rayonnants… mon cœur décida alors qu’il me fallait trouver celle qui avait été la source de toute
cette splendeur et dont le pouvoir se devinait encore derrière tous ces mystères. Et me voilà, loin
vers le sud, à la recherche de la dame Blanche des Elfes, qui porte le doux nom de Galadriel…
Ce qu’il ne raconte pas :
Il a perdu son pouvoir de change-peau, il n’est plus capable de se transformer en ours, conséquence
de la bataille qui a décimé son village et ses compagnons et amis villageois. Cela est dû à une arme
enchantée utilisée par un des meneurs de l’attaque de son village. Les troupes orques responsables
de l’attaque savaient qu’ils allaient avoir affaire à des Beornings et se sont par conséquent prémunis
contre le changement de forme de ce peuple. Non seulement des jeteurs de sorts les
accompagnaient pour pouvoir annuler toute velléité de transformation, mais la plupart des armes
portées par les meneurs des orcs étaient ensorcelées et annulaient ce pouvoir chez un Beorning
touché. En fait, Beregorn a bon espoir que la Dame Elfe puisse contrer ce sortilège.