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Secrets de la Sortie du Fort Skrij

Secrets de la Sortie du Fort Skrij


Faisant partie de la ligne fortifiée de la Pente Rouge, le vieux fortin de Skrij au sein de Skoed a été
appelé pour soutenir les efforts des agents du Pacte se rendant aux Sarracs. Ce genre d’évènement est
très rare : habituellement on ne tire pas comme cela les skoedites de leur devoir sacré. Pourtant le
Seigneur-Commandant de Typhenon a accepté la requête royale à la surprise générale des
occupants du fort. Cette surprise s’est dissipée rapidement, lorsque tout le monde a appris qu’en plus
des hérétiques, Ravage était peut être en route pour les Sarracs, l’éternel ennemi ravagien du duché de
Skoed. Une motivation joyeuse et une excitation guerrière s’est emparé du fort dont une partie a pris
la marche vers Kevred afin de rejoindre les Sarracs pour venir appliquer leur office.

Le but de la mission est simple dans l’idée : défendre et protéger les autres factions pactisantes
présentes là-bas. Les skoedites sont des guerriers : ils ne sont peut-être qu’humains mais leur foi
envers la Déesse et leur détermination leur a permis de tenir la ligne face à Ravage pendant près de
800 ans. Néanmoins, aux Sarracs il n’y aura pas que des peaux-vertes : les grandes alliances du
monde connu sont ici, même celle de Rétorsia, la Grande Nocturne.
Le nombre de menaces est élevé, et ce sera également l’occasion d'œuvrer pour les ambitions du Pacte
en faisant aussi bien preuve de fierté sur le champ de bataille, que de ruse dans le dos des adversaires.
Beaucoup de nobles seront présents, notamment dans la Délégation Royale sur place et leur paladin,
de Formene, mais aussi au sein de l’Expédition d’Etude de l’Académie avec le duc de Kevred,
l’Altesse Royale de Vadon, une éminence du Pacte qui sera également là, et sa survie est capitale.

Tout cela n’effraie point les skoedites, la culture du fort Skrij, et même du duché en entier, tend vers
une acceptation de la souffrance et de la mort, les voyant comme des facettes de Ludmilla. Non pas
qu’ils pensent que Ludmilla soit la Déesse de la mort, loin de là. Ils pensent plutôt que pour la
rejoindre, un trépas digne et glorieux, dans le but d'œuvrer pour Son rêve, est une cause plus que
noble et juste. Cette petite orthodoxie a tendance à faire passer les skoedites pour des fous, des chiens
de guerre méprisant leur propre vie, mais tout en gardant une joie et une passion qui trouble les
pactisants venant plus du nord, plus habitués à la paix et connaissant parfois mal les menaces en
dehors du royaume humain.
Les skoedites connaissent l’étendue du péril qu’est Ravage, s’étendant par delà les frontières connues
du sud, et ils s’imaginent bien l’immensité du danger que représentent les nocturiens et leur continent
maudit. Ils savent que l’Humanité servant la Lumière est cernée et en proie à la corruption et le doute,
mais l’allié millénaire que représente l’Orient est un luxe que les skoedites connaissent mais dont ils
n’ont jamais pu profiter face à Ravage, du moins pas de mémoire d’homme. La présence de la
Représentation Dynastique de Kuang Ju, et du Conseiller Bakxi pourra être une occasion d’organiser
une coordination : il est impossible d’ignorer les nains en tant qu’atout puissant.

A l’occasion de ce mouvement massif de la part du fort, ce dernier a décidé de prendre avec lui sa
relique sacrée, que chaque fortin important de Skoed possède. La relique de Skrij est la mâchoire
brisée de la Sainte-Martyre Corvuselle, prêtresse ayant apporté la Lumière de Ludmilla sur le fortin
il y a près de 400 ans, protectrice du fort Skrij et l’une des Saintes Patronnes des guerriers de Skoed. Il
est dit qu’elle a édifié et béni de nombreux châteaux de la ligne de la Pente Rouge, et qu’elle est restée
toute sa vie à veiller sur les âmes des pactisants venus combattre les peaux-vertes dans les déserts de
Skoed. Après sa capture, elle n’a pas lâché un seul cri à l’ennemi, et s’est élevée en tant que parangon
de la Déesse à sa mort, et depuis elle a été canonisée et ses restes gardés en relique. La sauvegarde de
cet artefact est plus qu’une évidence, sa valeur est supérieure à celle de n’importe quel membre du fort
et son pouvoir ne doit pas être perdu, ce dernier sera appelé aux Sarracs pour protéger l’âme des
suivants de Ludmilla.
Historique de la faction
Skoed est le premier pays à avoir rejoint la bannière de Larmorion Kolgor, lors des temps de l’aube du
Pacte. Étant un pays chaud, même aride au sud, la radiance de Ludmilla est puissante là bas. De plus,
historiquement Skoed a toujours été en proie au conflit, avant la grande unification du Traité de
Kalon, les tribus qui peuplaient ces terres n’étaient unies que grâce à leur ennemi commun : Ravage.
Cela fait que cette terre a toujours été gorgée de sang, et aujourd’hui, “se promener en Skoed” signifie
risquer la mort.

Depuis que le Pacte lie tous les humains du continent occidental ainsi que l’Orient, les choses n’ont
pas réellement changé. Skoed est néanmoins plus une position militaire qu’un pays. On ne parle pas
vraiment de “vivre” là-bas, chaque déplacement est une épreuve de survie, les embuscades et les
pièges sont communs, la guerre constante. Si on n’y est pas préparé, ou que l’on a pas la solidité d’y
résister, la mort est très probable, voire pire, et les skoedites adorent ça ! Vivre en Skoed signifie
risquer de terminer en dîner pour une troupe d’orcs en vadrouille, attaché à un piquet au soleil perdu
dans le désert, ou bien finir haché menu par la Garde Proktorienne, l’unité d’élite de Khantérite.
Lorsqu’un chevalier fait ses classes, il est parfois de tradition de faire quelques années aux seins des
forts skoedites, afin qu’il se fasse les dents et comprennent ce qu’est la guerre face aux ennemis de
l’Humanité.

L’origine de cette guerre constante entre Skoed et Khantérite, les deux pays se faisant face et formant
ce front éternel, date de l’époque de la Grande Croisade. En 1141, il y a 882 ans, un immense conflit
entre les humains et les peaux-vertes a eu lieu, et cette fois ce n’était pas la horde de Ravage qui
marchait vers le nord. Ce qu’on appelle aujourd’hui la Grande Croisade fut une campagne
d’envergure massive, destinée à anéantir les trolls et leurs séides pour toujours, ordonnée par
l’Archi-Prêtresse qui avait vu de ses yeux d’oracle, Ravage prendre le dessus sur le Pacte suite à sa
défaite face à la Grande Nocturne. Beaucoup de détails ont été perdus, mais l’issue de la Grande
Croisade, connue de tous, s’est soldée par une profonde entaille dans les entrailles de Ravage, qui se
souvient encore du déferlement de puissance dont a fait preuve le Pacte, atteignant jusqu’à Nutrimont.
Ce qui a sonné la fin de ce conflit n’a été que le manque de moyens, en raison de la taille gigantesque
du territoire de Ravage. C’est par les portes de Skoed que cette guerre sainte avait été menée, et
depuis ce temps, ce duché est le front de la guerre sans fin avec Ravage.
Le fort et ses alentours
Faisant partie de ce que l’on appelle la Pente Rouge, le fort Skrij fait partie de la cinquième ligne
fortifiée de Skoed, sur près de quarante et une lignes. Chaque ligne consiste en une organisation
d’avant-postes et de kraks destinés à créer une “maille” empêchant à toute intrusion de traverser le
duché sans faire face à ne serait-ce qu’une seule place fortifiée. Généralement, à partir de la onzième
ligne, on considère que c’est un endroit sans réel danger, où il est généralement possible de sortir d’un
fort sans risque, même la nuit. C’est à partir de là que l’on trouve le plus de villages des fiefs de
Skoed, généralement étant de petites communautés produisant fromages, viandes et céréales. C’est
dans ces habitations que sont levés les futurs fantassins skoedites, tous ces villages obéissant à une loi
stipulant que à chaque déclaration du “décret d’appel à la garde”, tout les aînés de fratrie et
volontaires doivent se rendre au château, fort, krak, avant-poste ou donjon qui leur est attribué, afin
qu’ils deviennent des fantassins skoedites. Les nobles eux, ont la tradition de voir leurs enfants être
élevés dans les plus pures traditions martiales typiques de Skoed, ce qui explique la tendance qu'ont
les chevaliers de ce duché à être vu comme des militaires carriéristes, des traditionalistes extrêmement
ardents dans leur loyauté à la couronne.

A partir de la dixième ligne, et jusqu’à la première, on considère que ce sont les endroits les plus
dangereux et les plus contestés avec les peaux-vertes. La Pente Rouge désigne un plateau
géographique, un dénivelé descendant vers Khantérite que le Pacte s’efforce de garder le contrôle
depuis des siècles. Cette pente “rouge” est nommée ainsi en raison des carnages qui y ont lieu tous les
ans, et ce depuis bien longtemps. La nature du terrain, et les multiples fortifications qui se font
prendre et reprendre entre Ravage et le Pacte font que la Pente Rouge est un territoire en désolation,
où rien n’est à l’abri du soleil de plomb, où la chaleur est écrasante et la végétation éparse et aride. La
première ligne est la plus proche du territoire ravagien, pour ainsi dire, elle est en soit à l’intérieur de
ce dernier. Les postes avancés de cet endroit sont des sortes de collines entourées de tranchées,
fortifiées à l’aide de pieux et de barricades de fortune, et le jeu est de jouer au chat et à la souris entre
les patrouilles organisées des orcs. Ceux qui s’y trouvent sont les plus chevronnés, souvent des
vétérans qu’on appelle les “éclaireurs”. Leur travail est d’observer les déplacements ennemis, et de
revenir en informer les lignes arrières, et ce en vie. Les lignes où se trouve typiquement le fort Skrij
sont parmi les premières en front, ce sont des forts murés, parfois entourés de douves et possédant
pour la plupart un donjon.

Skrij lui est un krak composé de deux parois de murailles, entourant en triangle un château fortifié, le
tout sur le haut d’une colline. Situé dans le centre de l’ouest de Skoed, très peu de montagnes
bouchent la vue et le fort possède une vision très bonne sur les alentours, ne se situant pas en revanche
proche de goulets d’étranglement. Le fort abrite en moyenne trente fantassins en armes, ce qui est
supérieur à la moyenne des forts de Skoed, qui est d’une douzaine de personnes tout au plus..
Généralement, le seul noble dans ces fort est le seigneur, même si parfois un seul seigneur peut
posséder plusieurs châteaux. Néanmoins le fort Skrij est à lui seul une baronnie, gérant en plus du
krak le village de Skrij, situé derrière et chargé de fournir la nourriture aux fantassins.
Skrij est considéré comme imprenable par la force, sans prendre en compte la magie ou d’éventuelles
infiltrations. Les sièges par la faim qui ont été tentés par les orcs et gobelins au fort Skrij n’ont résulté
qu’à l’attaque par derrière d’un autre fort voisin, technique consistant en l’essentiel de la stratégie de
défense de Skoed par ailleurs. En cas d’attaque, Skrij appelle les villageois à rejoindre la garnison, en
leur procurant généralement des armes de trait, afin qu’ils puissent participer et rester en sécurité à
l’intérieur des murs le temps des assauts. A plusieurs reprises Skrij s’est fait percé, via la pénétration
de ses murailles, qui ne sont pas dans le meilleur état qui soit, ou via la magie qui peut se montrer
dévastatrice en siège, surtout venant des trolls. Bien que ces jours sombres soient retenus comme
meurtriers, Skrij a toujours su se relever, et garde de très bonnes défenses face aux incursions
ravagiennes. Néanmoins, les orcs et gobelins sont loin d’être idiots, et procèdent par des tactiques de
terreur et d’enlèvement, profitant de leurs capacités d’infiltration pour parfois entrer dans les forts de
nuit et les vider de l’intérieur ou pour les saboter.

A l’intérieur du fort se trouve également une chapelle et un reliquaire, gardé traditionnellement par un
diacre qui dispense les rîtes du Dogme, dans la plus pure tradition du Siège de la Lumière Souveraine.
Quelques gnomes voir des nains peuvent être présents, mais leur présence reste rare. La baronnie de
Skrij est possédée par la famille de Typhenon. Leur nom est ancien et remonte à jusqu’à au moins
l’époque de la Grande Croisade, le baron actuel, Adélard, est aux commandes depuis près de quinze
ans désormais. Comme son père, il est aux services de l’Altesse Royale la Duchesse Béatrice
Ballistus, vieille dame au caractère bien trempé et dirigeant le duché avec une main de fer. La
capacité qu’à Dame Ballistus à fédérer Skoed en un tout uni est remarquable, et a donc l’immense
majorité des seigneurs du pays ralliés à sa cause et ce de manière franche. C’est le cas pour Adélard
de Typhenon, qui partage alors l’avis de son Altesse Royale, qui est que Skoed appartient au Pacte,
qu’importe qui est assis sur le Trône, l’important est que le sud tienne face à Ravage, et qu’il soit là
pour défendre contre les impies.

L’actuel débat autour de la succession de la couronne est une polémique qui touche peu les skoedites.
Dame Ballistus suit la tradition qui est Skoed offrira ses armes à celui qui suivra le Dogme de la
Lumière Souveraine, et si chaque parti remplit ce prérequis, c’est celui qui offrira le plus cher à Skoed
qui aura son soutien. Pour l’instant, Sa Majesté Royale Efflamm Kilgur est celui qui possède Skoed,
ses successeurs légitimes, Calestin de Aestro-Kilgur, Valkiria Kilgur et Nuade l’Imprudent n’ont
aucun droit à appeler les skoedites à leur côté. Tant que le roi sera en vie, Skoed sera sous ses ordres,
et obéira au suivant qui se fera oindre par l’Eglise et couronné par l’Archi-Prêtresse.

Le roi Efflamm est mourant, donc l’interrogation de à qui Skoed va offrir son soutien est la grande
question, il est connu que Valkiria sa fille va probablement prendre à sa mort le contrôle du royaume.
Mais si le comte Calestin parvient à posséder les Sarracs, il pourra établir une route extrêmement
bénéfique à son économie et mettre le duc de Kevred dans sa poche, qui est actuellement
pro-couronne, ce qui lui permettra de pouvoir faire face financièrement et même militairement à
Valkiria. Cette dernière, se faisant déjà appeler “la Reine Soleil”, est une fervente pro-humain et
grande pratiquante de la Lumière Souveraine, alors que Calestin lui, est un comte bien plus terre à
terre, bourru et âgé, très proche des nains et voyant chez eux une occasion de peut être former la plus
grande armée que le Pacte n’ait jamais connu, quitte à rejeter la suprématie de l'Église de Ludmilla qui
s’est imposé ces dernières années.
Nuade lui, a déclaré qu’il est favorable à s’allier avec les elfes du Clan de la Salamandre, des
ennemis mortels de la Grande Nocturne également. Cette déclaration a fait froid dans le dos à bon
nombre de seigneurs, y compris Dame Ballistus qui s’est rallié de ceux que de tel propos étaient de
l’hérésie, alors même que Nuade lui-même est un puissant fervent de la Lumière Souveraine, un
quasi-saint même au sein de Mangredin. Malgré ce qu’on peut dire, si jamais le Pacte venait à s’allier
avec ce clan némérosien, qui sait seraient les avantages face à la Grande Nocturne, notamment contre
l’Abbatiale Inferis et l’Ossuaire des Oubliés, qui possèdent à eux deux les anciennes terres du Pacte,
prises lors de l’an 1000. Ces deux pays seraient en bien mauvaise posture face à une telle alliance,
bien que cela provoquera à coup sûr une grande guerre civile de réorganisation dans le Pacte.
Relations avec ses voisins
Au nord : le reste du Pacte, les bienheureux du nord : partageant des frontières directes avec Kaenvor
et Kevred, tout le monde le sait ; Skoed leur sert de bouclier face à Ravage. Cela convient aux fous du
sud, et c’est pour cette raison que les skoedites gardent ce sobriquet affectueux envers leurs voisins,
“bienheureux du nord”. L’entente est cordiale entre les différents duchés, bien que les ducs ne soient
pas réellement en contact, les échanges commerciaux et les routes officielles sont entretenues sans
accroc, néanmoins Kaenvor et Kevred font leurs affaires sans vraiment inclure Skoed, peut être par
crainte car personne ne veut se rendre dans leur duché maudit.

A l’ouest : les Portes Noires : tout à l’ouest, où tout est lugubre, la ligne de défense à ce qu’était il y a
longtemps le territoire du Pacte, sont les frontières partagées avec la Grande Nocturne. C’est un lieu
interdit, gardé par des forts en double poste, dans des endroits où même les orcs et gobelins se font
rares. Chaque intrusion de la part des nocturiens est punie avec tout ce qu’ils méritent. Hormis la
dernière guerre entre Kaenvor et l’Ossuaire des Oubliés, où Skoed a participé en envoyant quelques
détachements, les relations sont au point mort et rien ne se passe. Cette dernière guerre ; nommée “La
Petite Croisade”, n’a été qu’un déferlement mal organisé de violence, qui a certes purgé quelques
colonies infestées d’hérétiques, mais qui n’a pas réellement porté un coup décisif à l’Ossuaire.
Aujourd’hui, une ville a été prise, au prix d’un siège sanglant et long, mais depuis très peu ont des
nouvelles de ce fort enfoncé loin hors du territoire du Pacte.

Dans le sud-ouest, se trouve néanmoins une frontière bien plus facile à passer et bien moins connue.
Le Royaume d’Obscuria est une terre étrange où typiquement, tout s’achète et bien sûr, tout se vend.
Le fort Skrij, comme beaucoup d’autres forts, ne sont pas forcément des territoires extrêmement
riches, et parfois, il est plus simple d’envoyer quelques hommes avec une caravane pour ramener des
outils, du matériel de construction, de l’alcool et parfois même des armes, depuis Obscuria où
vraiment tout existe. En revanche, ce genre de petit voyage est fait en discrétion et est gardé des
discussions publiques car c’est quand même assez tabou, cette fâcheuse habitude à aller faire du
commerce sur un territoire officiellement possédé par la Grande Nocturne…

Au sud : les Mauvaises Terres Ravagées : Khantérite, terres infâmes où toutes les injustices ont lieu. Il
est plus approprié de parler de guerre de position plutôt que de guerre ouverte. Chaque mois, des
points stratégiques sont pris et repris, en des échanges incessants et des escarmouches sanglantes ne
semblant jamais s’arrêter. Parfois, des pourparlers ont lieu, mais bien souvent une insulte est lancée et
les traditionnels combats reprennent. Pour chaque affront, une rancune est retenue et un plan est
imaginé pour la faire payer, chose que manifestement les deux adversaires aiment s’adonner.
Relations avec les autres factions
La Délégation Royale : des “bienheureux du nord” typiques, des nobles en majorité, qui doivent être
protégés. Les kaenvorites sont souvent moins enclins à faire face aux problèmes très terre à terre des
skoedites, et sont parfois perdus dans leurs illusions. Néanmoins, la chevalerie kaenvorite est bien
entendue réputée, et les combattants des fortins du sud ont bien souvent combattu à leurs côtés.
Les mangredinois présents dans cette délégation sont bien souvent une source de mystère pour les
nouveaux venus de la sortie du fort, le duché de Mangredin est extrêmement loin mais on dit que leur
ferveur est légendaire et qu’ils font face quotidiennement aux nocturiens. C’est une chose à laquelle
les skoedites trouvent un écho de leur condition.

La Représentation Dynastique de Kuang Ju : les nains ont une réputation légendaire, mais ces derniers
sont rares dans les déserts sanglants. Les skoedites savent que les orientaux sont fiers et puissants,
ceux présents dans les forts sont vus comme des guerriers à la culture étrange, parfois loufoque, mais
impressionnante et plus que respectable. On dit que leur empire est des plus glorieux, mais cela ne
sont que des rumeurs et très peu de natifs du duché ont déjà vu le grand pays d’Orient.

L’Expédition d’Etude de l’Académie : la magie est plus vue comme un outil au sein des fortins de
Skoed que comme un sujet d’étude, bien que les skoedites ait un respect profond envers les érudits…
ils ne sont pas très utiles en bataille. Cela n’empêche pas que le fort Skrij sait qu’il doit les protéger, et
surtout que le duc de Vadon étant présent, le plus grand noble de Kevred mérite le respect et la
protection.
Quêtes de faction
Principale
Le Fort Skrij doit faire honneur à ses principes et à la Sainte Corvuselle, et doit protéger les autres
factions, aussi glorieuses ou minables soient-elles, et ce face à n’importe quel ennemi.

Secondaires
-Retrouver la bannière volée du fort
C’est sûrement trop beau pour être vrai mais paraîtrait-il qu’une bannière légendaire du Fort Skrij soit
présente aux Sarracs. La récupérer ne sera pas chose facile mais un grand exploit pour ses fantassins.

-Créer une ligne logistique pour les réparations et la récupération des ressources
Il est impératif d’organiser un effort de guerre en cas de conflit, et d’être prêt de tenir le coup au
niveau des ressources.

-Espionner et voler l’intelligence des autres alliances


Se battre sans connaître l’ennemi est comme se battre dans le noir, il faudra connaître les forces en
présence et les capacités des forces adverses.

-Organiser une réunion des différents meneurs du Pacte afin d’organiser une chaîne hiérarchique
militaire
Les nobles devront se rencontrer, et commencer à organiser les différentes formations et hiérarchies au
sein du camp, sinon quoi l’individualisme régnera.

-Organiser et établir un hôpital de campagne


Un lieu prévu à la réception des blessés et des mourants devra être dressé. Des rumeurs racontent la
présence d’une thaumaturge des Coteries de la Miséricorde, il sera impératif de la laisser officier si
cela est vrai.

-Protéger la relique du fort


Bien que ce soit un objectif secondaire, pas un seul soldat du fort n’est assez précieux, pas même le
Commandeur, pour passer avant la sauvegarde de la mâchoire brisée de Sainte-Corvuselle.

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