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- Averland -

Table des matières

I.Géographie : l'Averland, une vallée fertile ............................................................................................................3

II.Histoire de l'Averland :.........................................................................................................................................3

III.Vie politique : une province en pleine querelle de succession ...........................................................................6

1.Organes dirigeants........................................................................................................................................6

a)Le Comte Électeur :............................................................................................................................6

b)Le Conseil des Nobles :......................................................................................................................6

c)Le Parlement de l'Averland :..............................................................................................................7

2.Les Factions prétendantes............................................................................................................................7

a)Les Leitdorfs................................................................................................................................................7

b)Les Alptraums..............................................................................................................................................8

c)Les Von Sachs..............................................................................................................................................8

3.Les autres acteurs de la vie politique...........................................................................................................8

a)Les Grandes Familles Nobles :....................................................................................................................9

b)Les Clergés :..............................................................................................................................................10

c)La bourgeoisie :..........................................................................................................................................11

d)Le bas-peuple.............................................................................................................................................13

e)Les ingérences extérieures.........................................................................................................................13

IV.Economie : un système reposant sur la terre et l'élevage .................................................................................13

V.Sociologie : Une société féodale ........................................................................................................................13

VI.Démographie : Un surpeuplement fragile ........................................................................................................13

VII.Lieux remarquables :.......................................................................................................................................14

VIII.Croyances, superstitions et religions :............................................................................................................14

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I. Géographie : l'Averland, une vallée fertile .

L’Averland, située au sud de l'Empire est dénuée de grandes forêts. Ses paysages sont une suite de
plaines et de vallons s’étendant sur un axe nord-ouest/sud-est, entre les cours d’eau que sont le Reik supérieur,
l’Aver et le bief Bleu. À l’ouest, on trouve le Wissenland et Nuln, tandis que les plaines prennent de l’altitude
vers l’est pour atteindre les Montagnes Noires et les Montagnes du Bord du Monde.

La province est ainsi une contrée fertile aux plaines irriguées par les flots annuels des grands
fleuves qui la bordent. Certaines années, les eaux montent bien plus haut que la normale et inondent nombre de
cités et bourgs dressés sur leurs berges. Les Averlanders y voient le prix à payer pour les récoltes abondantes
dont ils bénéficient. Quand on s’écarte des cours d’eau, les plaines s’élèvent progressivement vers le centre
géographique de la province où la vielle route des nains rencontre celle d’Agbeiten, à Heideck. Les terres
intérieures de l’Averland sont faites de petits villages de fermiers éparpillés à travers les vastes fiefs de la
noblesse rurale. Dans les terres occidentales et centrales de la province, les nobles se consacrent essentiellement
à l’élevage du célèbre bétail à longues cornes de l’Averland. Dans la partie centre-sud et les terres orientales de
la province, l’élevage laisse en partie place à la viticulture, le sol y étant plus propice à la vigne de qualité que
dans la plupart des régions fertiles de l’Averland occidental.

II. Histoire de l'Averland :

1. Le Mythe Fondateur
Il est dit que la province de l'Averland fût créée par la tribu des Brigondiens aux alentours de -1000
CI. Depuis leur forteresse d'Averheim, cette tribu s'imposa peu à peu dans la région par sa maîtrise des chars et
de la cavalerie. On raconte qu'ils furent à l'origine de l'introduction de l'étrier dans l'Empire. Amis des nains,

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dont ils assuraient, à l'occasion, la cavalerie contre les peaux-vertes, ils apprirent rapidement à maîtriser le fer.
Les Brigondiens avaient acquis une telle puissance et renommée que leur chef Siggurd eut l'honneur
d'accompagner Sigmar lors de la charge finale de la mythique bataille du col du Feu Noir. On raconte que dans
les cryptes de l'Averburg, le château d'Averheim, repose les restes de Siggurd muni de sa lance, son bouclier et
de son char magique. Seul les Comtes Electeurs, de par leur sang pur, peuvent accéder à la crypte et rendre
hommage à leur ancêtre.
Petit à petit, et avec la venue de l'Empire, les féroces Brigondiens s'installèrent en bons cultivateurs
et éleveurs sur les terres fertiles de l'Averland, défrichant les forêts et asséchant les zones humides afin de
répondre aux besoins d'une population toujours plus nombreuse. Les descendants de Siggurd assurèrent ainsi
une vie prospère aux guerriers assagis qui se répartirent les terres afin de protéger les petites gens de la disette et
des invasions.

Note de l'érudit Albert Canez, illustre universitaire de Streissen : Cette histoire mythique ne saurait
être l'exacte vérité si l'on omet les nombreuses querelles de successions pour le partage des terres et
du pouvoir. Mettre en lumière l'entière vérité de l'Histoire de l'Averland est une tâche qui incombe
aux nombreux adeptes des sciences nouvelles.

2. L'Averland au cours du temps


Durant les 2500 ans d'Histoire de l'Empire, la province a connu quelques moments forts mais la
plupart du temps, son histoire se confond avec l'ensemble de l'Empire. Même si l'Averland est l'une des province
parmi les plus riches de l'Empire, qu'elle est un géant démographique et une grande puissance militaire, elle a
souvent été relayée à un rôle politique de second plan. Ceci est dû notamment au fait que l'Averland ne possède
pas de grand centre urbain industrieux comme peuvent l'être Talabheim, Nuln, Altdorf et Middenheim et que les
grands propriétaires terriens de l'Averland ont une tradition politique privilégiant la diplomatie à la confrontation
directe. Ainsi, dans la plupart des conflits internes à l'Empire, l'Averland s'est toujours positionné en soutien d'un
camp ou de l'autre. De l'Histoire de l'Averland, on peut retenir que la province a été ravagée par Gorbad Griffes
de Fer en 1707 ainsi que les récentes querelles de succession suite à la prise de pouvoir des Leitdorf et la mort
du Comte Marius Leitdorf.

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III. Vie politique : une province en pleine querelle de succession .

L'Averland connaît depuis plusieurs années une situation politique instable. Autrefois dirigée par la
famille Alptraum, la famille Leitdorf dirige actuellement la province suite à un spectaculaire coup d'état en
2518 . Depuis la mort du comte « fou » Marius Leitdorf en 2520, les familles nobles se querellent pour le
pouvoir et l'ambiance du Conseil de l'Averland est très tendue. De plus, après la Tempête du Chaos et l'invasion
de Grimgor, la bourgeoisie montante, grâce à son accession au Parlement entend bien s'imposer face à une
aristocratie saignée à blanc par la perte de plusieurs de ses dirigeants au cours des combats. Enfin, certains
dirigeants du Wissenland voisin, telle Molly Topenheimer, Baronne de Pfeildorf, lorgnent sur l'Averland et
veulent profiter de la confusion afin d'y acquérir du prestige, de l'influence et pourquoi pas de nouveaux fiefs.
La vie politique de l'Averland est dominée par la noblesse dont les membres sont bien souvent des propriétaires
terriens.

1. Organes dirigeants

Les institutions politiques de l'Averland sont répartis entre trois organes : Le Comte Electeur, Le
Conseil des Nobles et le Parlement.
a) Le Comte Électeur :
Le titre de Comte Électeur est héréditaire, cependant, depuis le décès de Ludmilla von Alptraum
puis de Marius Leitdorf, le titre fait l'objet d'une lutte acharnée entre les différentes familles prétendantes dont la
grande famille Alptraum et la famille Leitdorf, qui reste souveraine du plus grand fief de l'Averland.
Le Comte Électeur est le dirigeant suprême de l'Averland.
Ce poste a précédemment été occupé par Ludmilla von Alptraum, décédée en 2518 à l'âge de 77ans.
Puis par sa sœur Marlène qui décède deux mois plus tard. Le titre revient alors Héléna Von Alptraum,fille de
Marlène, qui abdique en faveur de son mari, Marius Leitdorf. Ce dernier décède au combat en 2520 sans héritier
désigné.
En outre son pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Le Comte Électeur peut nommer des membres
du Conseil des Nobles et signe la vente des titres de parlementaire. Il est le chef de la province et fait partie du
collège des Comtes Electeurs, qui élisent l'Empereur parmi leurs pairs. Le Comte Electeur est de plus le chef de
l'armée régulière de la province.
b) Le Conseil des Nobles :
La plus haute assemblée de l'Averland est le Conseil des Nobles qui rassemblent les plus grands
familles de l'aristocratie. Le siège du Conseil se trouve au château d'Averheim. Il possède peu de pouvoir en
comparaison du Comte Electeur mais en son absence il peut régir toutes les affaires courantes du Comté, en
prenant soin de garder intact les prérogatives de la noblesse et du clergé.
L'appartenance au Conseil se transmet par héritage ou par nomination du Comte Électeur. En cas de
défaillance du Comte Électeur (ce qui ne s'était jamais vu avant la mort de Marius Leitdorf), le chef du conseil
est un individu nommé par la famille du défunt comte si celui-ci n'a pas laissé d'indications à ce sujet.
Le chef du conseil est actuellement l'ancien Intendant de Marius Leitdorf, Carl Röskullin, Grand
Prêtre de Verena. Un individu intelligent mais peu charismatique, qui doit son poste à sa grande érudition ainsi
qu'à sa fidélité envers la famille Leitdorf. Ne possédant pas le titre de Comte Électeur, il ne peut nommer de
nouveaux conseiller. Carl Rosküllin a bien du mal à imposer ses vues dans le Conseil des Nobles, venant de
petite noblesse et ayant peu d'éloquence. On peut néanmoins reconnaître en lui un fabuleux juriste qui a
définitivement établi sur le papier, dans la Grande Charte de l'Averland de 2519, le fonctionnement
institutionnel de l'Averland, stabilisant ainsi les institutions politiques.

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Le nombre de conseiller varie selon les besoins. Il est actuellement de 12 dont 2 nommés par le
défunt Comte.
Si le titre de Comte Électeur se retrouve, pour une raison ou pour une autre, sans héritier, alors le
Conseil des Nobles doit se mettre d'accord à l'unanimité pour désigner un nouveau Comte.
c) Le Parlement de l'Averland :
Le Parlement de l'Averland est une institution chargée de vérifier la compatibilité des ordonnances,
décrets et édits du Comté avec le droit impérial (un fouillis admirable de règles implicites, dit droit coutumier, et
de règles écrites, mélangeant l'ancestral droit tribal, droit féodal, droit des comtés, droit impérial et droit des
cités). En cas de mauvaise compatibilité, déterminé par un vote à la majorité, il peut envoyer une observation au
Comte Électeur qui accepte l'observation ou non. Pour siéger au Parlement il faut acheter un titre de
parlementaire au Comte Électeur, autrefois accessible seulement à la Noblesse, il est possible, depuis la Grande
Charte 2519, de vendre le titre de parlementaire à un homme de basse naissance au nom d'un « service rendu »
au Comté. La définition de « service rendu » est laissé à la discrétion du Conseil des Nobles. De façon implicite,
cette possibilité serait une conséquence directe de la révolte de Streissen de 2502. Mais la noblesse traditionnelle
préfère mettre cette avancée démocratique au compte de la « folie » présumée de Marius Leitdorf.
Le Parlement siège à Averheim, il compte actuellement environ 300 membres, dont 20 parlementaire
non noble. Les grandes familles de la noblesse ainsi que les familles prétendantes totalisent 73 sièges, le clergé
de Sigmar 32, l'influent clergé Vérénéen en possède 15, le clergé de Myrmidia en possède 8 et le clergé de Taal
5. Le reste des sièges se partage entre les clergés mineurs et les familles de petite noblesse. Le parlement se tient
en plenière chaque fois qu'il est convoqué par le conseil, cependant, des séances s'y tiennent tout les jours pour
des affaires de justice.
Le titre de Parlementaire, une fois acheté, peut se revendre ou transmis en héritage. Il fait l'objet
d'une spéculation croissante, surtout au vu des remous politiques actuels.
La justice est rendue de façon coutumière par les Parlementaires et leurs assistants, au nom du
Comte Électeur.
De toute son histoire, le parlement s'est rarement opposé aux Comtes Electeurs ce qui fait souvent
dire aux érudits que l'Averland n'est rien d'autre qu'une autocratie avec des institutions aux ordres du Comte
Electeur.

2. Les Factions prétendantes

a) Les Leitdorfs

La famille Leitdorf est une anomalie dans le paysage politique Averlandais, ce ne sont ni des
propriétaires terriens ni de grands éleveurs, mais une famille de petite noblesse qui a réussi à gravir les échelons
au sein de l'armée du Comté. Avant d'être comte, Marius était Hochsmarshall de l'armée de l'Averland, c'est à
dire le plus haut grade possible en dehors du titre de Comte Electeur. Historiquement, les Leitdorfs viennent
d'un modeste fief non loin de Streissen, d'un petit village nommé Leitdorf.
Malgré la mort de Marius, les Leitdorfs sont encore la famille souveraine de l'Averland. A ce titre
elle garde les grands fiefs que confère le titre d'Electeur soit la Grande Baronnie de Rutanie avec les villes de
Wuppertal et Streissen ainsi que la Principauté d'Averheim, les marches de Grenzstadt et la Baronnie de
Heideck. Depuis la mort de Marius Leitdorf, la famille soutient la candidature du frère de Marius, Lowis au titre
de Comte Electeur.
Les Leitdorfs ont deux postes au conseil. Dans leur quête du pouvoir, les Leitdorfs ont le soutien
tacite de l'armée régulière et restent parmi les favoris auprès des classes populaires. Les Leitdorfs bénéficient de
deux sièges au parlement.

b) Les Alptraums

Ancienne détentrice du croc runique de l'Averland, la famille Alptraum est sûrement la famille ayant

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le plus de légitimité historique. En effet, les Alptraums comptent parmi leurs ancêtres le plus grand nombre de
Comte Electeur et ils font remonter leur généaologie à Siggurd lui-même. Bien implantés à Averheim, depuis le
putsch de Marius, les Alptraums ont perdu les grands fiefs associés au titre de Comte Electeur qu'ils
conservaient depuis presque un millénaire et n'ont gardé que des fiefs mineurs aux abords d'Averheim. La
plupart de leurs anciens fiefs ont été progressivement donnés à d'autres familles pour s'assurer de leurs soutiens.
Traditionnellement, les Alptraums ont gardé la réputation d'une famille de grands propriétaires
terriens, de grands guerriers et d'éleveurs mais leurs troupeaux et leurs terres ont été dispersées au cours des
siècles à l'image de leur descendance qui s'est diluée depuis deux cents ans. Cependant, la famille s'est réunie
autour du dernier mâle né de la branche cadette, un enfant nommé Guntar, qui est désormais prétendant au croc
runique. Affaiblis économiquement, les Alptraums comptent tout de même bien récupérer la trône vacant et ont
de bonne chance d'y parvenir avec les soutiens historiques d'une bonne partie de la noblesse, d'une grande partie
du culte de Sigmar et de l'ordre de Chevalerie de l'Ours Noir.
Les Alptraums ont deux postes au conseil qu'ils ont réussis à préserver grâce à leurs soutiens. Ils ont
également 5 sièges au parlement.

c) Les Von Sachs

La famille Von Sachs, dirigeante du Comté de Sachs comprenant Lengenfeld, est la dernière famille
ayant proposé un candidat pour le titre de Comte Electeur. Dirigés par Camilla Von Sachs, cette famille est une
lointaine parente de la famille Alptraum, à l'instar de ces derniers, les Von Sachs font remonter leur arbre
généalogique à Siggurd. Ancrée dans l'ouest de l'Averland, les Von Sachs forment une grande famille d'éleveur,
ils aiment à dire que leurs seuls troupeaux réunis sont bien plus grand que celui de n'importe quelle autre
province impériale. Malgré l'exagération, il est vrai que leurs troupeaux sont parmi les plus important de
l'Averland. En outre, les Von Sachs ont développé une culture marchande peu commune chez la noblesse
Averlandaise. Ainsi, leurs oppositions ponctuelles aux taxes et péages du Comté leur ont donné une grande
popularité parmi la bourgeoisie de la province et quelques sympathie parmi les classes populaires.
En plus du soutien des bourgeois, les Von Sachs sont un allié historique de Nuln et de ses dirigeants.
Emmanuelle von Liebwitz, la Comtesse Electrice de Nuln appuie tacitement la candidature des Von Sachs.
Par le passé les Von Sachs ont déjà accédé au pouvoir et leurs dirigeants ont alternés avec les
Alptraums. Les relations entre les deux familles a énormément varié selon les moments, mais aujourd'hui, elle
est plus tendue que jamais, d'autant plus que le prétendant n'est autre que la chef de famille, Camilla Von Sachs.
Les Von Sachs ont seulement un poste au conseil mais dix sièges au parlement.

3. Les autres acteurs de la vie politique.

En dehors de ces trois familles qui occupent le devant de la scène dans l'actuelle querelle de
succession, on trouve également d'autres acteurs de la vie politique avec plus ou moins de poids. Des influentes
guildes de marchands à la petite paysannerie populeuse mais peu reconnue, en passant par les clergés.

a) Les Grandes Familles Nobles :

A la tête de la noblesse Averlandaise, on trouve les familles dirigeantes des grands fiefs de
l'Averland. La province ayant conservé une hiérarchie féodale, ces grandes familles sont les vassales directes du
Comte Electeur. Elles sont aujourd'hui au nombre de six, mis à part les Von Sachs et les Leitdorfs tandis que les
Alptraums, qui n'ont plus de grands fiefs, ont un statut particulier. La plupart sont installées depuis des centaines
d'années comme les Hindenberg, d'autres sont relativement récentes comme les Von Sachs ou les Von Kusch
(une petite centaine d'années). Toutes ces familles, malgré un mode de vie relativement similaires, ont des
traditions familiales différentes, avec des intérêts divergents et soutiennent des partis différents.
Malgré les nombreux désaccords et rivalités, ces familles ont presque toujours usée entre elles,
davantage de la diplomatie que des armes, notamment grâce à l'autorité exceptionnelle du Comte Electeur (ce
dernier est considéré comme un vrai souverain, ce qui n'est pas la règle dans l'Empire !) mais aussi parce que
l'ensemble de la noblesse de la province est convaincue que la prospérité de ses terres et de ses troupeaux

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dépend notamment de la paix.
Nous listons ici ces grandes familles avec leurs caractéristiques, leurs fiefs, leurs positions politiques
et leurs éventuels sièges au conseil.
Familles Caractéristiques Fief Position politique Sièges Note
politiques

Hindenberg Eleveurs Grande Baronnie Soutien de la famille Aucun siège au Les Hindenberg sont les grands
traditionnels. du Teste. Alptraum. conseil. Une rivaux des Von Sachs.
(Colmfähre) dizaine au
(par rivalité avec les
parlement.
Von Sachs et par
traditionalisme)

Von Kusch Noblesse de Robe. Comté du Milistis Soutien de la famille Un siège au Les Von Kusch sont assez
(Loningbruck) Von Sachs conseil. Une atypique dans l'Averland, ils sont
douzaine au réputés pour être des
(par intérêt, certains
parement. gestionnaires usant de la raison.
soupçonnent des pots
Malgré leur méfiance envers
de vins et des
Camilla Von Sachs, ils sont
promesses de
convaincus que c'est la meilleure
favoriser leurs
prétendante pour leurs intérêts.
affaires)

Ulbricht Noblesse d'Epée. Grande Baronnie Soutien des Un siège au Les Ulbricht sont reconnus pour
de Bieswang. Alptraums. conseil. Une occuper des fonctions militaires
dizaine au et la famille est très liée aux
(Par traditionalisme)
parlement. Chevaliers de l'Ours Noir.

Grünwald Noblesse d'Epée Comté de Soutien des Leitdorfs Un siège au Cette famille domine un vaste
Grünwald. conseil. Une territoire proche des frontières et
(par fidélité et
dizaine au du fameux Col du Feu Noir. Avec
(Agbeiten et obéissance militaire)
parlement. la proximité du col et le risque
Hocheleben)
d'invasion orque, les Grünwald
ont une forte tradition militaire
et nombre de leurs fils se
retrouvent capitaine dans
l'Armée Régulière. Fidèles aux
Leitdorfs, ces derniers leurs ont
confié la gestion des Marches de
Grenzstadt.

Aider Noblesse d'Epee Baronnie de Soutien des Aucun siège au Depuis la mort de Marius
Bernloch Alptraums. conseil. 7 Leitdorfs, les ambitieux Aider ont
sièges au des vues sur la Baronnie de
(Par intérêt)
parlement. Heideck et ils sont soutenus dans
leurs démarches par les
Alptraums. Les Aider soutiennent
ainsi les Alptraums comme ils
auraient pu soutenir n'importe
quel autre parti.

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Von Heine Eleveurs marchands Comté du Bief. Soutien des Von Sachs Un siège au Les Von Heine sont en lutte avec
conseil. 10 les Aider pour la Baronnie de
(Pfungzig)
sièges au Heideck et les Von Sachs
parlement. appuient leurs revendications.

b) Les Clergés :

En Averland, à égalité avec la noblesse, dominent les clergés, comme dans le reste de l'Empire.
Disposant de nombreuses terres et de trésorerie considérable, les clergés rythment la vie Averlandaise et certains
d'entre eux sont mêlés à la querelle de succession. Tandis que le culte de Morr vaque tranquillement à ses
occupations, les clergés de Sigmar, Shallya, Taal, Verena et de Myrmidia sont des cultes très courtisés par les
politiciens. Ces cinq derniers ont en effet des intérêts à défendre dans la province et, hormis le culte de Shallya,
ils ont tous l'habitude participer activement à la vie politique.
Le clergé de Sigmar :Le culte fait l'objet d'une très grande attention de la part des trois partis
prétendants au croc runique. D'autant plus que beaucoup de responsables du clergé de Sigmar ont également des
fonctions politiques officielles dans les conseils des villes et captent l'attention des masses populaires. Les
érudits disent que l'Averland reviendra à celui qui gagnera la confiance des Sigmarites. Le culte a 2 places au
conseil des nobles et 32 sièges au parlement. Les deux lecteurs de l'Averland siègent au conseil. Ils avaient voté
initialement pour les Leitdorfs mais aujourd'hui ils ne peuvent se décider sur une candidature car les débats en
interne font rage. Le capitulaire du Temple de Grenzstadt et le grand capitulaire d'Averheim sont en faveur des
Leitdorfs pour des raisons de stabilité, de découpage territorial et surtout par respect pour le sacrifice héroïque
de Marius face aux orques. A l'inverse une part importante des prêtres de campagne soutiennent les Alptraums
par tradition tandis que d'autres demeurent partagés entre les Von Sachs et les Leitdorfs. Leurs choix dépendent
généralement de l’allégeance des grands fiefs dans lesquels ils officient.
Le clergé de Shallya : Même si le culte de Shallya n'est pas vraiment réputé pour s'occuper de
politique, son influence et sa popularité auprès du peuple pousse nombre de politiciens à approcher les membres
du clergé shalléen. La plupart esquivent les questions politiques mais il arrive que certains y soient sensible.
Dans ce dernier cas, les temples soutiennent généralement le suzerain de leurs terres (dans le cas contraire, ils se
verraient entraver dans leurs offices). Les temples d'Averheim, de Heideck, de Streissen et de Wuppertal sont
particulièrement courtisés. Parmi eux, seul le temple de Wuppertal a fait le choix de soutenir implicitement les
Von Sachs tandis que le temple de Streissen refuse obstinément de soutenir les Alptraums en souvenir du
massacre de la ville par l'ancienne Comtesse Electrice Ludmilla Von Alptraum.
Le clergé de Verena : A l'instar de l'ensemble du clergé Vérénéen, chacun des temples se gère en
autonomie par un grand prêtre, sans aucune unité dans les prises de décisions et soutiens politiques. Ainsi, les
clercs de Lengenfeld et de Longingbruck prennent partie pour les Von Sachs qu'ils jugent plus apte au nom de la
logique, tandis qu'Averheim et Streissen privilégient les Leitdorfs parce qu'ils leurs paraissent légitimes à
gouverner d'un point de vue juridique. Tout ces clercs agissent en conséquence auprès des érudits et des
parlementaires, qui viennent s'instruire à leurs côtés, en les influençant dans leurs choix politiques. S'assurer le
soutien des Vérénéens est la clef pour obtenir celui des parlementaires. Le culte Vérénéen dispose d'un siège
officieux au conseil à travers le Grand Prêtre et Intendant de la province, Carl Rosküllin. Bien évidemment les
Sigmarites, en rivalité perpétuelle avec les Vérénéens, crient au scandale. Le clergé de Véréna dispose de 15
sièges au parlement, ce qui est peu au regard de l'influence du culte sur la justice et les parlementaires.
Le clergé de Taal et de Rhya : Malgré le fait que le culte de Taal et Rhya soit à milles lieux des
préoccupations citadines et politiques, ses faveurs sont recherchées par les familles nobles possédant de grands
troupeaux et respectueuses des traditions. Beaucoup d'entre elles font bénir leurs vaches dans le but d'augmenter
les naissances et de protéger le troupeau du mauvais sort. Aussi, n'importe quel noble averlandais sait pertinent
que se montrer au peuple accompagné d'un prêtre de Taal permet de gagner l'adhésion des foules ou tout du
moins d'être écouté car cela est perçu comme un signe de prospérité. Bien entendu, ces dernières années,
beaucoup de prêtres de Taal se sont sentis instrumentalisés par la noblesse. Depuis la mort de Marius Leitdorf, le
hiérarque de Taal a fait passer le mot parmi les fidèles qu'il ne fallait pas de se montrer en public auprès d'un

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noble. La plupart des Prêtres ont obéis à la lettre mais l'insistance des nobles a eu raison de la patience du
hiérarque. Il a récemment décrété que les fidèles ne protégeront plus les troupeaux et ne le béniront plus tant que
l'Averland n'aura pas un Comte Electeur. Même si les nobles ne se sentent pas encore touchés par la décision et
que certains la méprise volontiers, le peuple murmure que les cas de veaux nés avec des mutations se
multiplient…Hasard ou non, on constate également une hausse du vol de bétail.
Le clergé de Myrmidia : Dans l'ensemble le culte de Myrmidia n'est pas assez puissant pour avoir
une influence déterminante sur la politique générale de l'Averland, cependant, dans les lieux où il est implanté, il
n'hésite pas à se mêler des affaires locales, particulièrement à Heideck où il est assez présent pour avoir
plusieurs postes au sein du conseil de la ville. A l'inverse du Grand Prêtre d'Averheim, le prêtre principal de
Heideck a assez d'influence pour prendre une position politique claire. Dans le conflit opposant les Von Heine et
les Aider, le prêtre renvoie dos à dos les deux familles, et, à l'image des guildes de la ville veut que la baronnie
soit indépendante et obtienne un statut de Freistadt vassale du Comte Electeur. Cette revendication a le mérite de
renforcer l'aura du temple et, si elle se réalise, permettrait au culte de racheter nombre de terres aux Leitdorfs.
En dehors de ce positionnement, le clergé de Mymidia bénéficie de 8 sièges au parlement.

c) La bourgeoisie :

Récemment dans l'Empire, on a vu la bourgeoisie (habitants des villes, « bourg-eois ») prendre une
place considérable dans la société. Grâce aux statuts de Freistadt, des individus d'origine non-noble et ne faisant
pas partie du clergé ont put accéder à des responsabilités politiques. Exerçant déjà une forme de contre-pouvoir
politique à travers les guildes professionnelles, la bourgeoisie a désormais gagné en richesse et en influence. La
noblesse et les clergés ne peuvent plus régner seuls et doivent désormais laisser une petite place à cette classe
montante. En Averland, malgré la persistance des anciennes structures féodales, le système politique a du être
réajusté, depuis la Grande Charte de 2519, les « vilains » peuvent racheter des titres de parlementaire en raison
d'un service rendu. Ainsi, 20 parlementaires de la grande bourgeoisie ont pu faire leur entrée au parlement sous
le regard méfiant des nobles et du clergé. Tout ces parlementaires, issus de la bourgeoisie commerçante, sont en
faveur des Von Sachs et ont permis à l'ensemble des guildes de mieux comprendre les enjeux politiques du
moment (il est sûr que le culte vérénéen n'y est pas pour rien).
Les Guildes : Les guildes jouent un rôle politiquement car elles centralisent les activités
économiques d'un domaine particulier et assurent la prospérité économique des fiefs. L'intérêt d'être en bonne
relation avec les guildes est double, d'une part les guildes sont les intermédiaires de la récolte de l'impôt au sein
d'une corporation, d'autre part, en plus des services économiques qu'elles peuvent rendre, les guildes les plus
riches peuvent prêter aux nobles pour compenser certaines dépenses ruineuses. Enfin, certaines guildes sont
indispensable aux activités économiques de la noblesse averlandaise comme celle de tanneur ou encore des
tonneliers.
Cela rend les guildes assez courtisées par les nobles. Les revendications des Von Sachs ont créés
assez d'émotions parmi les guildes et beaucoup ont pris positions en fonction. Pour plus de détail sur les guildes
existantes, rendez-vous au chapitre IV.

d) Le bas-peuple :

Malgré sa relative résultant de son aliénation quotidienne, les dirigeants ne négligent pas l'opinion
du petit peuple et tentent souvent de les séduire par divers moyens. Les récents événements de Streissen ont
montrés aux dominants que les braves gens sont capable d'entrer en lutte. Il est à craindre que si la situation
politique mais surtout économique se dégrade (disettes et famines) la révolte gronde de nouveau et se généralise.
D'autant plus que beaucoup d'Averlandais sont très intéressés à la question politique. Du prolétariat des villes à
la petite paysannerie, tous ont un avis sur la succession de l'Averland.

e) Les ingérences extérieures :

La lutte de pouvoir qui se déroule au sein de l'Averland attire les regards de l'ensemble des
dirigeants impériaux. L'Empereur lui-même, pourtant très préoccupée par les événements de 2522, scrute avec
attention les affaires politiques de l'Averland. Certains dirigeants voisins vont même jusqu'à s’immiscer dans la

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politique Averlandaise par pur intérêt. Le tableau ci-dessous répertorie les principales personnalités extérieures
mêlées de près ou de loin à la situation politique Averlandaise.
Dirigeants Intérêt Action politique

Empereur Karl Franz Ier. Stabilité de l'Empire L'Empereur n'agit pas pour le moment et personne ne
sait qui il va soutenir. Les Leitdorfs lui réclament
d'honorer le sacrifice de Marius en les laissant
gouverner. Selon certains, il aurait prévu de réunir les
trois familles prétendantes sous peu.

Comtesse Électrice Hisme Empêcher les Leitdorfs de Marquée par les massacres de Marius Leitdorf dans le
Coeurvaillant, doyenne du reprendre le pouvoir. Moot, la doyenne du Moot pèse de tout son petit poids
Moot des halflings. d'Halfling pour dégager les Leitdorfs de la scène
politique avec l'aide des communautés halfling de
l'Averland. Certains halflings audacieux se font payer
contre des « coups de mains » par les autres familles
prétendantes.

La Comtesse Electrice de Etendre l'influence de La Comtesse Electrice de Nuln, bien que peu au fait
Nuln Emmanuelle von Nuln sur l'Averland. des affaires politiques, sait que son intérêt se trouve
Liebwitz. dans l'étendue de l'influence de Nuln. A l'aide de ses
conseillers, de fins hommes politiques, elle soutient
discrètement les Von Sachs, qui, grâce au commerce,
ont participé à enrichir la cité de Nuln. Les Von Sachs
et les Von Liebwitz sont historiquement liés par le
sang, il est possible que d'autres mariages soient
envisagés par les deux familles...

La Baronne de Pfeildorf, Rallier au Wissenland de L'ambitieuse Baronne de Pfeildorf aimerait profiter de


Molly Toppenheimer. nouveaux fiefs. la situation en donnant la possibilité aux nobles déçus
par la querelle de rallier la baronnie de Pfeildorf. On
sait désormais qu'après avoir essuyé un refus
catégorique des Hindenberg de Colmfähre, elle est en
discussion avec une famille influente de la région de
Wuppertal, les Von Nadins. Ces derniers semblent ne
pas refuser les avances de la Baronne.

IV. Economie : un système reposant sur la terre et l'élevage .

Le Stirland, l'Averland et le Reikland totalisent la moitié de la production de blé impérial


(l'équivalent de l'ensemble de la production Estalienne) et les deux tiers de production de viande de bétail. Ces
trois régions sont souvent considéré comme les greniers de l'Empire et leurs vivres sont envoyés par péniches
entières à travers tout le pays. Par rapport aux autres provinces, la différence notable de l'Averland réside dans
son énorme cheptel et une production intensive de vin. A tel point que les autres citoyens de l'Empire
considèrent souvent, et à juste titre, qu'il y a plus de vaches que d'habitants en Averland. Cependant, la société
Averlandaise reposant sur un système féodal, les libertés économiques ne sont pas les mêmes pour tous.
L'économie de l'Averland repose sur deux piliers : la propriété de la terre et l'élevage. Ces deux aspects
n'empêchent pas la province d'avoir une production artisanale très riche.

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1. La propriété des terres.
Lorsque les brigondiens se sont installés en Averland, leurs grands seigneurs ont rapidement pratiqué
un défrichage plutôt méthodique puis ce sont appropriés les terres nouvellement déboisées.
Nulle part dans l'Empire on trouve autant de grandes propriété terrienne. La noblesse Averlandaise
détient la moitié des terres de l'Averland, tandis que les clergés en possèdent un quart. Le reste se partage entre
les grands pâturages de l'intérieur des terres et quelques rares propriété paysanne. Le voyageur pourra apercevoir
sur son chemin de grands fiefs constellés des grandes étables et de riches manoir appartenant aux vicomtes et
barons contrastant avec la multitude de petits villages modestes. Cependant, la paysannerie n'est pas miséreuse
dans ce riche pays car même si elle doit travailler des terres qu'elle ne possède pas, les récoltes sont
généralement assez bonne pour permettre à la masse de vivre décemment et la production circulent relativement
bien d'une classe à l'autre. En général, les paysans reçoivent une part de ce qu'ils ont récolté ainsi que quelques
sous. Egalement, les paysans sont autorisés à cultiver des petits potagers individuels ou collectifs. Néanmoins, il
suffirait que les récoltes soient mauvaise pour rompre cet équilibre fragile et l'Histoire de l'Averland n'est pas
exempte de révoltes paysannes.
En Averland, l'héritage revient systématiquement à l'aïné, qu'il soit homme ou femme. Et cela depuis
l'époque des brigondiens. Ainsi, les terres sont rarement découpés lors de la transmission familiale et la plupart
des fiefs ont été conservé tel quel pendant des centaines d'années.
L'accession à la propriété pour un homme de petite naissance est rare et généralement conditionné
par de grands services rendus au seigneur.
Seul un propriétaire terrien peut pratiquer la chasse sur ses terres, et, à vrai dire, c'est loin d'être le
passe temps favori de la noblesse.
Les cultures principales en Averland sont celles du blé, de l'orge et de la vigne.
2. L'Elevage :
La grande particularité agricole de l'Averland réside dans une pratique quasi rituelle de l'élevage.
Cette particularité remonte à l'époque des brigondiens. Ces fiers cavaliers, sûrement nomade, étaient réputés
pour être de grands éleveurs. Dans les tumulus des anciens, il est écrit que ceux-là vinrent accompagné du bruit
de l'avalanche tant leurs troupeaux étaient vaste. Ainsi, les brigondiens ramenèrent avec eux la mythique vache à
longue cornes dit « Avercoï » que l'on voit encore aujourd'hui à travers tout l'Averland. La quasi totalité des
troupeaux Averlandais sont constitués d'Avercoï.
L'élevage est tellement ancré dans la culture des Averlanders, que la population emploie souvent son
lexique, le parler averlandais est ponctué de mots et d'expression lui faisant référence. En exemple,
l'emblématique « Faire le tour du troupeau. » qui signifie « Faire passer le temps ».
Le cheptel Averlandais est sûrement le plus grand du Vieux Monde. Mais, contrairement à l'idée
reçue, tout les Averlanders ne sont pas éleveurs. La possession d'un troupeau est l'apanage de la noblesse. L'une
des lois ancestrales de la province stipule qu'un homme de basse naissance ne peut posséder plus de cinq bovins.
Cette loi n'a jamais été retouchée au fil des siècles et est la plus connue des Averlanders. Il est évident que la
noblesse se considère comme la gardienne de cette loi.
Une autre loi ancestrale, tout aussi connue stipule que seuls les nobles ont le droit d'emmener leurs
bêtes en pâturages. Ainsi, le printemps venu, les grands troupeaux des seigneurs quittent leurs étables et sont
emmenés dans les grands près et collines à l'intérieur des terres. Ces terres destinées à faire paître les bêtes
n'appartiennent à personne et il est interdit pour quiconque de s'y installer. Les nobles doivent alors se mettre
d'accord pour se répartir l'espace.
Spécificité de l'Averland, la fougue du dieu Taal est associé à la vigueur des taureaux et des vaches à
longues cornes. Ainsi le travail du clergé est intimement lié au bétail. Les érudits disent que cette particularité
provient du peuple des Brigondiens et des temps ancestraux pendant lesquels la vaches fut peu à peu
domestiquée par l'Homme. La montée du troupeau vers les terres intérieures se nomme « La Grande
Transhumance » et avant le départ, les troupeaux sont bénis par des prêtres de Taal pour les protéger du mauvais
sort.
Ces gigantesques processions de vaches sont toujours accompagnés par des garçons de vaches

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reconnaissables à leur armement typique. Dans les familles nobles tenant à la tradition, ce sont de préférence les
fils qui remplissent cette fonction. La plupart de ses fils de « brigondiens » sont dotés de deux pistolets, un
lasso, des bolas, quelques pièces d'armures légères, un chapeau à bords larges et un confortable couchage.
Quand les nobles ne peuvent ou ne veulent recourir à leurs enfants, on engage alors des vachers professionnels.
Ces derniers sont souvent équipé de la même manière au point qu'il est souvent impossible de faire la différence
entre les deux. On nomme indifféremment ceux qui exercent cette fonction « fils de brigondien » ou
« brigonde ». Le mode de vie de ces brigondes est plutôt rude mais en fait rêver plus d'un. Couchant à la belle
étoile, passant leurs temps sur leurs chevaux dans la chaleur estivale, les brigondes ont la lourde de tâche de
guider les énormes troupeaux tout en faisant face aux éventuels gobelins pullulant dans les collines et aux
voleurs de bétail organisés. Ils ont la réputation d'être bagarreur. A l'occasion ces brigondes se joignent aux
armées Averlandaise et rejoignent les rangs des pistoliers. Il n'est pas rare que des brigondes rendent hommage
au dieu Taal.
Alors que les troupeaux vont paître au printemps et l'été, ils sont emmenés dans les foires aux
bestiaux à l'automne. Les éleveurs rejoignent alors les troupeaux pour présenter fièrement leurs grasses bêtes.
Heideck et Averheim sont particulièrement reconnus pour leurs marchés à bestiaux. Là, bêtes et viandes sont
échangées contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Ce moment est souvent peu apprécié des citadins, à
cause des odeurs, de l'encombrement des rues et surtout des « brigondes » se ruant dans les tavernes pour se
défouler.
Ces grandes foires à bestiaux se tiennent environ deux semaines, puis les troupeaux partent rejoindre
les grandes étables des seigneurs pour y passer l'Hiver.
Tout au long de l'année, les éleveurs vendent le lait, produisent du fromage, vendent la viande de
veau et le cuir dans les campagnes. Toutes ville de l'Averland qui se respecte possèdent une tannerie.
L'élevage assure ainsi un revenu considérable à la noblesse Averlandaise et permet de panser une
partie de leurs fastueuses dépenses. L'élevage permet également aux petites gens de trouver du cuir bon marché
et de se nourrir de fromages et de viande. L'exportation de ces produits est un enjeu considérable pour la classe
dirigeante.
3. L'Artisanat et le Commerce :
Comme dans n'importe quel pays humain, l'Averland compte de très nombreux artisans. Tout les
villages de l'Averland compte au moins une personne sachant coudre des vêtements entiers et faisant office de
cordonnier de temps à autre. Les charbonniers et bûcherons sont également très courant ainsi les maréchaux-
ferrants. Ces derniers remplissent aussi le rôle de forgeron d'occasion. Mais le coeur de l'artisanat Averlandais
demeure le travail du cuir. Le cuir averlandais est réputé dans tout l'Empire. Egalement, les bouchers,
charcutiers et fromager sont plutôt reconnus et nombreux. A l'image du reste de l'Empire, l'artisanat est
réglementé de manière plus ou moins explicite et on peut distinguer trois grandes catégories :
-les métiers d'honneur. Ces métiers sont effectué avec l'autorisation et/ou le soutien d'un noble ou
du clergé. On compte essentiellement parmi eux les métiers liés à l'armée comme armurier, patrouilleur,
gladiateur ou écuyer. Mais on peut également trouver des métiers plus communs comme meunier, volailler,
cuisinier ou encore valet. Les métiers d'honneur varient énormément selon les provinces, le milieu (urbain ou
rural) et parfois même d'un fief à l'autre. Ce qui est considéré comme un métier d'honneur est généralement une
norme coutumière, donc laissé au soin des autorités et de l'interprétation des traditions.
-les métiers de guildes. Ceux-là sont placé sous l'autorité d'une guilde. Les métiers régis par les
guildes varient selon les lieux et selon la taille des guildes. Encore une fois cela varie selon les autorités et les
coutumes.
-les métiers libres. Ces derniers sont ceux qui ne sont pas compris dans les deux précédentes
catégories. Généralement les campagnes comptent davantage de métiers libres que de métiers de guilde.
Comment savoir la catégorie d'un métier ?
Cela dépend de beaucoup de facteurs. Considérez que plus des métiers similaires sont pratiqués dans un espace
commun, plus il y a de chance que ce métier soit un métier de guilde. Par conséquent, les guildes se forment davantage dans les
villes qu'à la campagne. Exemple : Averheim compte au bas mot une centaine de cordonnier, une centaine de tailleurs et des
centaines d'autres travailleurs du vêtements, par conséquent ils se sont regroupés dans une seule et même guilde afin d'atténuer
la concurrence, de défendre leurs intérêts communs et de former leurs apprentis ensemble.

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Pour un métier d'honneur, l'intérêt stratégique pour les classes dominantes, ou la dangerosité sont les critères de
sélection. Par exemple, une famille noble peut posséder un moulin depuis des générations et donc, par pur intérêt, estimer que
le métier de meunier est un métier d'honneur. Cela restreint ainsi la construction d'autres moulins et permet aux nobles de
s'enrichir grâce à leur moulin personnel. En Averland, il ne sera pas rare que tanneur soit un métier d'honneur dans les
villages.
Enfin, vous pouvez conclure que les métiers libres forment le reste des métiers qui ne font pas partie des deux
autres catégories. Ils bénéficient en quelque sorte d'un « vide juridique ».
Les Guildes : C'est parmi les riches artisans et les commerçants que l'on trouve l'essentiel de la
haute bourgeoisie Averlandaise. Ces derniers s'assemblent généralement en guilde et en prennent la direction.
On trouve les guildes principalement dans les villes d'au moins mille habitants, leurs nombres et
leurs influences varient selon la ville. Il n'existe pas réellement de guildes communes à l'ensemble de l'Averland
mais bien souvent elles entretiennent des relations avec leurs consœurs des autres cités.
Les professions réglementées par les guildes sont listées ci-dessous, avec les guildes les plus
influentes :
Professions réglementées Guildes les plus connues :
par les guildes :

Métiers du Vêtement -Guilde des Tailleurs d'Averheim.


(fourreurs, cordonnier, -Guilde de Bonnetiers de Colmfähre.
tailleur, etc...) :

Transport de diligence : -La Compagnie « La Flèche Rouge » d'Averheim.


-La Compagnie du « Loup Courant » d'Averheim.

Joallier : -La corporation des bijoutiers de Hocheleben.


-La Guilde des Joalliers d'Averheim.

Tanneurs : -Les Tanneries de Heideck.


-La Guilde du Cuir d'Averheim.
-La corporation des Tanneurs de Colmfähre.
-La Guilde la Roue de Pfungzig.
-Guilde des Tanneurs de Lengenfeld.

Chandeliers : -Corporation des Lampiers d'Averheim.


-Guilde des Chandeliers de Streissen.

Armateurs : -La Guilde des Bateliers d'Averheim.


-Les Chantiers Navals de Hocheleben.

Potiers : -Guilde des Potiers de Wuppertal.

Verriers : -Corporation des Souffleurs d'Agbeiten.

Apothicaires : -Compagnie des Pharmaciens d'Averheim.

Chirurgiens-Barbier : -Les Barbiers d'Averheim.

Tonnelier : -Corporation du Tonneau de Longingbruck.


-La Guilde des Tonneliers d'Averheim
-La confrérie du cercle de Pfungzig.

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Imprimeur/libraire : -Corporation des imprimeurs d'Averheim.
-Compagnie des Libraires de Streissen.

Marchands : (ceux qui -Confédération du Commerce de l'Averland (regroupe Streissen, et Heideck).


revendent les produits des Cette guilde a pris discrètement position en faveur des Von Sachs. La plupart des
autres et s'occupent du parlementaires bourgeois sont issus de cette guilde très puissante.Ce qui se traduit
commerce) par un léger soutien financier et surtout par un favoritisme commercial accru.

V. Sociologie : Une société féodale .

VI. Démographie : Un surpeuplement fragile .

En l'année 2522, l'Averland compte environ 3203000 habitants en 2522 soit environ 35 habitants au
kilomètre carré ce qui en fait la deuxième puissance démographique de l'Empire après le Reikland. Sa
dynamique démographique arrive à saturation depuis les années 2520. En effet, aux vus des moyens techniques
de production agricole, de la répartition des terres et des conditions de vie de l'époque, l'Averland ne peut abriter
une population davantage nombreuse. Environ 2% de la population est répartie entre Averheim et Streissen. 6%
vit dans des villes comptant entre 1500 et 12000 habitants, le reste est répartit sur l'ensemble du territoire avec
de plus fortes concentration de population aux alentours des routes et surtout dans 5 zones définies :
-la zone de Pfungzig
6000km² pour 400000 habitants, soit 67 hab/km²
-la zone entre Grenzstadt, Hochslesben et Merfeld
5800km² pour 365000 habitants. soit 60hab/km²
-la zone entre Loningbruck, Heideck et Bernloch
8000km² pour 550000 habitants soit 69hab/km²
-la zone de Lengenfeld
8800km² pour 600000 habitants, soit 68hab/km²
-la vaste zone de Streissen, Averheim et Wuppertal
13200 km² pour 900000 habitants, soit 68 hab/km²
Il reste 391000 habitants répartis sur 68200 km² soit 6 hab au km² en moyenne. Sachant que la
plupart des territoires restants sont soit des grand pâturages pour les vastes troupeaux des seigneurs, soit des
montagnes et tout un tas d'autres lieux inexploitables pour les Hommes.
Note post-2522 : Depuis les événements de 2522, l'Averland connaît un déficit démographique
annuel. La population masculine ayant été la première touchée par la Tempête du Chaos à cause des départs au
front, c'est ensuite aux femmes, enfants et vieillards de subir les effets du manque de bras dans les champs qui
rend la population plus fragile face aux maladies et provoque une brutale chute des naissances. Il faut rajouter à
cela les effets de l'effroyable aventure de Grimgor dans le sud de l'Empire.
En 2524, l'Averland a donc perdu 410000 âmes, dont 350000 dans la zone « Streissen-Averheim
et Wuppertal ». Les pertes sont calculées comme suit : 90000 par les combats (30000 hommes, 15000 femmes,
35000 enfants, 10000 vieux), 100000 par la famine et autres aléas, ainsi qu'un taux de natalité déficient
empêchant la naissance de 220000 enfants. Environ 20000 réfugiés se sont répartis autour de différentes villes
donc Comfâhre, Streissen et Averheim.

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La population s'élève désormais à 2 793 000 habitants soit 12% de pertes. Cependant le déficit se
redresse déjà, lentement mais sûrement.

VII. Lieux remarquables :

VIII. Croyances, superstitions et religions :

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